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SME-ETI

Les crypto-monnaies, pour n’évoquer que ces dernières dans le monde des actifs numériques, sont en train de devenir une classe d’actifs quasi à part entière qui occupe les discussions dans les dîners en ville tout en se faisant une part belle sur les réseaux sociaux. Sa démocratisation n’est plus un secret compte tenu de son écho dans les médias et ce malgré une nouvelle chute de près de 50 % du Bitcoin sur les 6 derniers mois. Voyons quelle est la fiscalité qui s’y applique.

Par Frédéric Poilpré – Membre du cercle des Fiscalistes
Directeur de l’ingénierie patrimoniale – Le 29H – Société Général Private Banking

Marché financier non régulé, les font, en outre, progressivement l’objet d’une réglementation spécifique en droit français notamment à l’issue de la loi Pacte du 22 mai 2019 qui modifie le code monétaire et financier. D’un point de vue fiscal, le cadre de taxation a évolué depuis la mise à jour de la base documentaire de l’administration fiscale le 11 juillet 2014. Signe que le sujet suscite l’intérêt, le cadre fiscal actuel, en vigueur depuis la loi de finances pour 2019, a fait l’objet d’aménagements et d’éclaircissements par la loi de finances pour 2022.

Avant de développer la fiscalité applicable aux éventuels gains réalisés par les investisseurs, il est primordial de répondre à cette première question : quand est-on imposable en cas de cession de crypto-monnaies ?

Il faut en premier lieu définir les cas dans lesquels un impôt serait effectivement dû en cas de gain. Pour faire simple, tant que l’investisseur reste dans le monde des crypto-monnaies et réalise des arbitrages entre Bitcoin et Ethereum par exemple, il n’y a aucune imposition.

Les faits générateurs d’imposition sont les suivants :

  • La conversion de crypto-monnaies en « monnaie fiat » (euro, dollar ou autre monnaie ayant cours légal),
  • L’utilisation de crypto-monnaies pour acheter un bien de consommation ou en l’échange d’un service,
  • La cession de crypto-monnaies avec la perception d’une soulte c’est-à-dire un paiement à la fois en crypto-monnaies et en monnaie ayant cours légal.

Si le montant global des cessions réalisées sur une année, par un contribuable considéré comme « non professionnel », n’excède pas 305 € par an, il n’y a pas de taxation. Si ce seuil est dépassé, il est possible de compenser les plus et moins-values de cession de crypto-monnaies réalisées au cours de la même année. En cas de perte globale annuelle, celle-ci ne pourra pas s’imputer sur les autres revenus et ne sera pas reportable les années suivantes.

Concrètement, une solution simple pour ne pas matérialiser un fait générateur d’imposition, tout en se prémunissant de la volatilité attachée aux crypto-monnaies, est de réaliser un arbitrage contre des « stable coin » comme l’USDT par exemple. Une telle opération permet de différer l’imposition dans la mesure où les « stable coin » restent des crypto-monnaies mais dont le cours ne varie en principe pas et se rapproche de celui de monnaies ayant cours légal.

La deuxième question fondamentale pour connaître le régime d’imposition des gains consiste à déterminer si l’investisseur est qualifié de professionnel ou non professionnel. 

Pour le moment, cette appréciation est faite au cas par cas par l’administration et seuls la fréquence et le caractère habituel des opérations sont retenus pour qualifier un investisseur de professionnel. Force est de constater que ces critères ne sont pas adaptés à la volatilité de ces marchés qui imposent d’être à la fois actif et réactif. Cette appréciation subjective sera cependant terminée grâce aux apports de la loi de finances pour 2022 qui produira ses effets pour les opérations réalisées à compter du 1er janvier 2023.

Après cette date, le législateur renverra à des notions qu’il connaît bien puisqu’il définira les gains des professionnels en alignant sa position « sur les opérations de bourse ». Pour être qualifié de professionnel, l’investisseur devra donc réaliser ses opérations sur les marchés dans des conditions similaires à celles d’un professionnel : opérations nombreuses, sophistiquées, utilisation des mêmes outils et techniques que des professionnels du trading…A contrario, l’investisseur sera non professionnel. 

Quel sera le régime de taxation appliqué aux gains selon que l’investisseur sera qualifié de professionnel ou de non professionnel ?

Actuellement taxables dans la catégorie des BIC, les gains réalisés par des investisseurs qualifiés de professionnel relèveront du régime des BNC pour les opérations imposables réalisées à partir du 1er janvier 2023.

Concrètement, les gains seront toujours taxés à l’Impôt sur le Revenu (IR), majorés des prélèvements sociaux de 9,7% dont 6,8% déductibles l’année de perception des revenus, mais dans une catégorie de revenu différente. Ainsi, suivant le montant des revenus tirés de leur activité le régime fiscal sera différent. Il sera possible soit de bénéficier du régime du micro-BNC ou sur option du régime du réel soit, au-delà d’un certain seuil, le régime du réel s’appliquera obligatoirement. Il faut avoir en tête que le régime du micro-BNC permet l’application d’un abattement forfaitaire de 34 % sur les revenus de l’activité et le régime du réel ouvre droit à la déduction des frais réels engagés pour la réalisation de l’activité. Lorsque l’option entre ces deux régimes est possible une étude fine devra être réalisée.

A titre illustratif, les gains relevant du régime des micro-BNC taxés à la Tranche Marginale d’Imposition (TMI) de l’IR à 45% entraînerait une taxation globale de 36,3% en tenant compte des prélèvements sociaux.

Pour les investisseurs non professionnels, les gains seront taxés à un l’IR au taux de 12,8% majoré des prélèvements sociaux de 17,2%, soit une imposition globale de 30%. Toutefois, pour les gains réalisés à partir du 1er janvier 2023, le contribuable aura la possibilité d’opter pour une imposition des gains au barème de l’IR de manière à favoriser les investisseurs ayant une TMI inférieure à 12,8%, ce qui peut souvent être le cas pour les revenus les plus « modestes » comme ceux des étudiants ou des jeunes actifs par exemple.

Les investisseurs dont la TMI à l’IR ne dépasserait pas 11% auront donc intérêt à opter pour une taxation au barème. Le taux global d’imposition pourrait ainsi être au maximum de 28,2% pour les gains taxés dans cette tranche, sans compter la possibilité de déduire une quote-part de CSG l’année suivante de 6,8%, ce qui donnerait, in fine, une imposition de l’ordre de 27,5%.

Quelle que soit la qualification retenue pour les investisseurs, ces gains sont pris en compte dans le calcul du revenu fiscal de référence et pourraient donc entraîner un complément d’imposition de 3 ou 4 % au titre de la Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus.

Bien que le régime de taxation soit dorénavant clair, la détermination des gains taxables tous les ans n’est pas un exercice simple et nécessite un suivi très rigoureux de l’ensemble des opérations réalisées dans le temps ! Il existe, à ce titre, des outils sur le marché pour faciliter ce suivi car l’erreur peut vite être commise dans la détermination de la plus-value taxable surtout si l’investisseur est actif sur ce marché.

Enfin, la réglementation autour des crypto-monnaies évolue constamment et tend à assurer de plus en plus de transparence pour les comptes détenus sur des plateformes basées hors de France. Aussi, il est primordial de rappeler que tout investisseur doit déclarer chaque année dans sa déclaration d’IR ses comptes de crypto-monnaies détenus, ouverts, utilisés ou clos à l’étranger. A défaut de déclaration, l’administration pourrait appliquer des pénalités comprises entre 125 € et 10 000 € suivant le montant de la valeur des comptes d’actifs numériques non déclarés ou dont les données sont incomplètes ou inexactes.

Les startups industrielles françaises, reconnues comme le nouveau levier d’innovation et d’emplois, sont au centre de toutes les attentions. Bpifrance est évidemment à la manœuvre avec un plan Startups et PME industrielles à 2,3 milliards d’euros et un guichet unique. Ces mesures de soutien s’intègrent dans le cadre de France 2030.

« Notre objectif est de créer 100 sites industriels par an à l’horizon 2025. Une grande majorité viendra des startups » – a clairement annoncé Paul-François Fournier, directeur innovation de Bpifrance. Le plan Startups et PME industrielles comprend quatre dispositifs dédiés à l’accompagnement des entreprises du secteur de l’industrie proposant des solutions innovantes. Ces dispositifs viennent compléter le panel de solutions déjà proposées par la banque publique d’investissement.

Le plan d’investissement France 2030 dévoilé le 12 octobre dernier a pour ambition de révéler « les champions de demain » en encourageant la force d’innovation des entreprises industrielles. Le gouvernement a défini 10 objectifs pour « mieux comprendre, mieux vivre et mieux produire » en France et a décidé d’y consacrer 30 milliards d’euros.
Le Plan Startups et PME Industrielles de Bpifrance sera doté de 2,3 milliards d’euros pour mettre en œuvre une volonté bien définie : créer 100 nouveaux sites industriels par an d’ici 2025. Pour cela, le plan s’articule autour de deux axes centraux que sont l’industrialisation des innovations portées par les startups et le soutien des PME-ETI industrielles dans le déploiement de projets innovants. Les entreprises industrielles pourront ainsi bénéficier de 5 types de dispositifs :

  • Aides
  • Prêts et garantie
  • Fonds propres
  • Fonds de fonds
  • Accompagnement.

Parmi ceux-ci, 4 nouvelles initiatives ont été dévoilées :

L’appel à projets 1re usine

Lancé le 19 janvier, l’appel à projets France 2030 première usine s’adresse aux entreprises ayant des projets qui impliquent l’implantation de sites pilotes et/ou de production industrielle, ainsi qu’aux initiatives consistant à mutualiser des capacités préindustrielles au profit de startups. L’appel à projets première usine se verra doté de 550 millions d’euros sur 5 ans.

Le Prêt Nouvelle Industrie

Avec 150 millions d’euros pour l’année 2022, le Prêt Nouvelle Industrie est destiné au financement de démonstrateurs industriels ou de petites usines pilotes.

Le Fonds société de projets industriels 2

Il remplace le fonds SPI lancé en 2015 et poursuivra son action d’investissement direct dédié à la création de nouvelles activités industrielles en France. Il accompagnera le passage à l’échelle industrielle et commerciale d’innovations développées par des entreprises de toutes tailles. Ce fonds bénéficiera d’un milliard d’euros.

Le Fonds national de venture industriel

Ce fonds de fonds aura pour but de favoriser l’émergence et la structuration du marché des fonds de capital-risque à vocation industrielle pouvant accompagner en fonds propres et quasi fonds propres des entreprises françaises dans leurs projets industriels. Ce fonds sera doté de 350 millions d’euros

C’est visiblement l’heure du décollage pour les startups industrielles françaises !

Un cocktail networking franco-finlandais sur le thème de l’Intelligence artificielle (IA) dans l’industrie se tiendra le 17 mai 2022 de 18h à 21h30. Bpifrance vous convie à y participer afin de mesurer le potentiel du marché finlandais dans ce domaine et de vous appuyer sur les relais de l’écosystème économique français. 

Vous avez un projet et vous recherchez un partenaire ou vous êtes tout simplement intéressé par les possibilités du marché finlandais, ce cocktail networking franco-finlandais est une occasion pour vous de venir rencontrer une délégation d’entreprises innovantes et prometteuses et de connaitre les acteurs qui font rayonner l’écosystème français. 

La Finlande en ligne de mire

En plus d’avoir été élu « pays le plus heureux » par Le World Happiness Report qui la place encore pour cette année encore à la tête de son classement, la Finlande est un pionnier en matière d’adaptation de l’intelligence artificielle aux processus industriels. Le pays compte plus de 400 startups d’Intellingence Artificielle et a décidé de se placer comme l’un des leaders européens dans ce domaine.

Ce cocktail networking franco-finlandais vous permettra de vous renseigner sur l’ouverture d’un appel à projets pour financer des projets de R&D collaboratifs entre entreprises françaises et finlandaises (clôture des candidatures le 26 septembre 2022).

Cette initiative de collaboration à travers des projets d’innovation a été lancée par Bpifrance et Business Finland en s’appuyant sur le réseau Eureka. Elle a pour but de permettre aux entreprises d’établir des alliances stratégiques de long terme et d’atteindre de meilleurs résultats R&D et business.

Le Programme 

18h00 : Arrivée des participants
18h30 : Introduction 
18h50 : Lancement de l’appel à projets de R&D collaborative entre entreprises innovantes françaises et finlandaises de l’Intelligence Artificielle
19h00 : Pitching session 
19h20 : Cocktail networking

Informations Pratiques

Date et heures : le 17 mai 2022 de 18h à 21h30 

Inscription : inscription obligatoire, participation gratuite

INSCRIVEZ-VOUS!

Les notes de frais sont généralement une tâche particulièrement chronophage pour les entreprises. En plus du temps passé par les salariés pour les créer, il faut ajouter, du côté de l’entreprise, le temps de validation interne, le processus de contrôle, puis celui de remboursement, avant que tout puisse être archivé correctement.

Si l’on ne peut pas éviter les notes de frais, on peut toutefois limiter leur impact sur la structure organisationnelle et éviter les pertes trop importantes de productivité. Dans cet objectif, la modernisation des entreprises et des process passe inévitablement par la digitalisation des notes des frais.

La dématérialisation des notes de frais pour gagner en simplicité et en efficacité

Un sondage réalisé par SAP Concur en 2019 a confirmé ce que beaucoup d’entreprises pressentaient depuis longtemps : les notes de frais prennent du temps et de l’énergie et, en moyenne, chaque salarié passe 30 minutes par mois pour gérer une note de frais. Avec leur dématérialisation, il suffit au salarié de photographier le reçu papier avec son smartphone pour enclencher un processus de traitement automatisé. Cette copie digitale ayant valeur probante, elle rend obsolète, la conservation des reçus papier. Il n’y plus de tableaux Excel à remplir à la main, plus de reçus à conserver, à agrafer et à transmettre. Le salarié gagne en temps, en sérénité et en productivité.

Pour les entreprises, la dématérialisation facilite également les choses : moins de gestion papier, aucun risque de perte d’informations, temps de traitement diminué (saisie, vérification, transmission, suivi) et plus besoin d’espace de stockage ou de manipuler les archives poussiéreuses. Au final, un vrai gain de temps, de place et d’argent. L’information circule de manière fluide. Le digital optimise l’efficacité du traitement des opérations de A à Z.

Reprendre la main et faire la lumière sur les coûts cachés

En cette période d’incertitude économique, les entreprises sont plus que jamais attentives à leurs dépenses. Toutes cherchent à améliorer leur efficacité et leur trésorerie. À ce titre, la gestion des notes de frais constitue un important levier de performance.

Pour maîtriser les dépenses, les entreprises se concentrent essentiellement sur les coûts directs, en nouant des partenariats avec des voyagistes, des loueurs de voitures, des chaînes d’hôtels, etc. et imposent aux collaborateurs d’émettre une demande de déplacement préalable. C’est, certes, un premier pas vers un meilleur contrôle mais la démarche reste insuffisante. Par ailleurs, ces partenariats, s’ils assurent la réservation et le règlement direct des vols et des hôtels, ne règlent pas le problème des coûts cachés, c’est-à-dire des dépenses réalisées durant le déplacement des collaborateurs et qui feront l’objet de demandes de remboursement. Ces frais – repas payants à bord d’un avion, surclassement de dernière minute, bagages supplémentaires – présentent souvent des anomalies : justificatifs non conformes à la législation, dépense non autorisée par la politique de l’entreprise… En passant au numérique, l’entreprise garde en permanence le contrôle de ses dépenses tout en réduisant drastiquement les risques de fraude.

À l’image d’autres outils digitaux comme le CRM, les solutions de gestion automatique des notes de frais participent à la transformation globale de l’entreprise. La dématérialisation de ce processus est la première brique de la transformation digitale de l’entreprise.

A propos de SAP Concur

SAP® Concur® est la référence mondiale en matière de solutions intégrées de gestion des frais et déplacements professionnels. Elle est animée par une volonté constante de simplifier et d’automatiser ces processus quotidiens. Son application mobile, largement plébiscitée, guide les employés dans tous leurs déplacements, les dépenses sont intégrées directement dans les notes de frais et l’approbation de celles-ci est automatisée. En intégrant des données en temps quasi réel et en utilisant l’IA pour vérifier 100 % des transactions, les entreprises peuvent voir exactement ce qu’elles dépensent sans se soucier de potentielles zones d’ombres dans leur budget. Les solutions SAP Concur éliminent les tâches fastidieuses d’hier, facilitent le travail d’aujourd’hui et aident les entreprises à fonctionner au mieux de leurs capacités chaque jour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site concur.fr ou sur le blog SAP Concur.

Les sanctions contre la Russie impactent financèrement de nombreuses PME et ETI françaises, que ce soit sur leur chaine d’approvisionnement ou sur leur chiffre d’affaires. Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance a réagi et mettant en place des aides, plusieurs points de contact ainsi qu’une base documentaire permettant de répondre à ces enjeux. En voici la liste.

Le Prêt Garanti par l’État (PGE) Résilience

Le Prêt Garanti par l’État (PGE), qui a été l’outil de financement majeur d’aide aux entreprises lors de la crise sanitaire est de nouveau à l’ordre du jour pour accompagner les entreprises touchées économiquement par les sanctions contre la Russie. Ce prêt à taux 0 va permettre de soutenir la trésorerie de ces entreprises (essentiellement des PME) en couvrant jusqu’à 15 % du chiffre d’affaires annuel moyen des trois dernières années et pourra venir s’ajouter à un PGE déjà en cours.

Pour bénéficier du PGE Résilience, les entreprises devront être en mesure certifier auprès de leur banque, sur une base déclarative, que leur trésorerie à été impactée par la crise. La banque étudiera au cas par cas chaque demande sans autres critères d’éligibilité tels que le chiffre d’affaires, la forme juridique, la taille ou le secteur d’activité de l’entreprise. Les banques se sont officiellement engagé à distribuer le PGE Résilience à prix coûtant aux entreprises dont elles gèrent les comptes. Notez bien que le PGE Résilience est disponible pour l’instant jusqu’au 30 juin 2022 et que l’on ne sait pas s’il sera reconduit. Pour plus de renseignements cliquez ICI

Le centre de ressources spéciales crise russo-ukrainienne

Une Foire aux Questions a été mise en place par le gouvernement afin de répondre aux questions relatives aux cas suivants :
– Pour les entreprises qui exportent vers la Russie ou qui disposent d’un établissement en Russie
– Pour les entreprises subissant des problèmes liés à l’augmentation du coût de l’énergie dans le cadre de leur activité
– Pour les entreprises qui connaissent ou qui vont connaitre une baisse d’activité en rapport avec la guerre russo-ukrainienne
– Pour les entreprises ayant des difficultés de financement
– Pour les entreprises qui connaissent des difficultés dans l’exécution d’un marché public à cause de cette crise

Voici les aides identifiées dans la Foire aux Questions auquelles on peut faire appel en cas de difficultés liées à la crise russo-ukrainienne :
– Le dispositif Cap FranceExport de Bpifrance qui est une garantie publique à l’export
– Le chèque Relance Export : jusqu’à 2500 € de subvention pour financier une opération de développement à l’international (salon, frais de prospection, frais d’installation…)
– Le prêt croissance industrie de Bpifrance dédié aux entreprises du BTP qui développent un projet à fort potentiel d’embauche
– Le prêt croissance relance pour les entreprises qui sont en phase d’expansion de leurs capacités de production
– Le dispositif de chômage partiel
– Le report des échéances fiscales et sociales et l’accès à des facilités de paiement

Les interlocuteurs dédiés

Le gouvernement a par ailleurs mis en place des équipes spécialisées pouvant répondre à des problématiques spécifiques tels que :
– Les sanctions économiques mises en place à l’encontre de la Russie
– Les actions opérationnelles menées dans le cadre de ces sanctions
– L’accompagnement des PME et les ETI qui connaissent des difficultés industrielles et/ou de financement
– Les informations spécifiques en matière de cybersécurité. l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a justement alerté sur des risques accrus de piratage liés à la crise russo-ukrainienne. Pour plus de renseignement cliquez ICI

Le plan de résilience économique et sociale

Toutes ces mesures font partie du plan de résilience économique et sociale qui a été mis en place par le gouvernement au mois de mars et qui comporte une série de mesures de soutien à l’activité des entreprises impactées par les sanctions contre la Russie. Il y figure aussi une « remise carburant » pour les particuliers. Pour plus de renseignement, voici le plan de résilience

Le dispositif Madelin a pour vocation d’encourager les français à investir dans l’économie réelle, en leur faisant bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, sous certaines conditions. La réduction d’impôt était à l’origine de 18% des sommes investies, elle est ensuite passée à 25% en 2020 pour booster cette mesure. Ce taux dérogatoire vient d’être prolongé jusqu’à fin 2022.

Par Franck Boccara

Qu’est-ce que le dispositif Madelin ?

Le principe veut que toute personne ayant son domicile fiscal en France a droit à cet avantage fiscal s’il souscrit au capital initial ou aux augmentations de capital d’une ou plusieurs PME ou d’entreprises d’utilité sociale (ESUS) qui sont également éligibles à ce dispositif.

La souscription en question peut s’effectuer sous forme de titres de capital (actions) ou de parts sociales, ce qui exclue les apports en compte courant ou les souscriptions d’obligations. Les investissements en FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) ou en FIP (fonds d’investissement de proximité) sont aussi pris en compte, à l’exception de la Corse et de l’Outre-mer. De plus, le dispositif Madelin comprend certaines conditions :

  • L’investissement, pour être éligible à la réduction d’impôt, devra s’effectuer dans des entreprises dont le siège social se trouve en France ou en Europe.
  • L’entreprise bénéficiaire devra avoir été créée depuis moins de 7 ans et être en phase « d’amorçage, démarrage ou expansion »
  • Elle ne doit pas être cotée en bourse
  • Elle devra ne pas être « en difficulté » au sens de la réglementation européenne
  • Elle devra être soumise à l’IS
  • L’investisseur devra s’engager à garder les titres acquis jusqu’au 31 décembre de la 5ème année suivant celle de la souscription

Le montant de la réduction d’impôt sur le revenu est passé de 18% à 25% depuis 2020 pour représenter 25% des sommes investies chaque année. Quant aux plafonds, ils demeurent inchangés :
– 50 000 € pour une personne seule / 12.000 euros si l’investissement est réalisé dans un FIP ou FCPI.
– 100 000 € pour un couple marié ou pacsé / 24.000 euros si l’investissement est réalisé dans un FIP ou FCPI.

Une période de mise au point

Les députés français ont incluent le dispositif Madellin dans la loi de finances rectificatives pour 2021 mais la prolongation de celui-ci-ci n’a été effective qu’en mars 2022. En effet, cette décision nécessitait l’aval de la Commission européenne pour bien que le bonus fiscal français ne soit pas assimilé à du « dumping fiscal », et ce n’est finalement que le 11 février que l’Union Européenne a déclaré le taux de 25% « Conforme au droit de l’Union européenne sur les aides d’État ». De son côté, la France a entériné ce taux de 25% par un décret paru au Journal Officiel le 17 mars, rendant ainsi la mesure applicable à partir du 18 mars.

Les contribuables pourront donc bénéficier de l’avantage fiscal du dispositif Madelin pour leur prochaine déclaration d’impôts, en indiquant le montant concerné sur la déclaration complémentaire de revenus n°2042 C (case 7 CF « sommes versées au titre des souscriptions réalisées au capital de PME »).

Pandémie, sortie de pandémie, crise ukrainienne, élections, inflation, le nombre de vecteurs extérieurs influençant les marges de vos entreprises a atteint aujourd’hui un niveau record. Les chaînes d’approvisionnements vont se recentrer sur des bases régionales tandis que les états vont travailler sur l’indépendance énergétique, également appelée « le retour des empires » par un analyste financier.

Par Gérald Le Teurs, Directeur Associé au sein du réseau Cosma Experts, spécialiste de l’optimisation des achats indirects et des processus associés.

Nous allons assister également à un retour sur le territoire français de certaines productions mais ces mesures stratégiques seront observées à moyen terme, d’ici 2 à 3 ans.

Les entreprises vont devoir engager des actions afin de maintenir leur performance, et cela passera notamment par un travail sur leurs marges. En effet, le maintien voire l’amélioration des marges opérationnelles sont devenus des enjeux stratégiques majeurs pour les dirigeants.

Plusieurs axes de travail sont alors à considérer. L’un des leviers les plus efficaces est celui qui concerne le coût des achats indirects de l’entreprise, car ce domaine pèse en moyenne 30 à 35 % des achats d’une entreprise.

La question qui se pose alors est de savoir comment procéder à cette optimisation. La solution la plus créatrice de valeur est le recours à une ressource extérieure.

Dans cette démarche, Cosma Experts propose un accompagnement à travers des solutions adaptées tant à vos besoins qu’au contexte actuel.

Tout d’abord, notre valeur ajoutée s’appuie sur une démarche d’optimisation de vos achats et des processus associés, plus qualitative qu’une simple réduction des coûts. Cet aspect de notre méthode sera développé dans une prochaine publication

S’agissant des dépenses aujourd’hui impactées par l’inflation, comme les Emballages, l’Energie ou les Transports, nous utilisons des méthodes d’indexation. Ainsi, nous neutralisons les « effets prix » des matières premières et, bien entendu ce modèle fonctionne en période d’inflation comme en période de baisse des prix des matières premières. Ceci permet d’« isoler » la valeur ajoutée de nos solutions.

Enfin, nous utilisons le coût maîtrisé au moyen de sa méthode dite adaptativeã qui sera évoquée dans un prochain article.

Pour suivre notre réseau : www.cosma-experts.com

gleteurs@cosma-experts.com

IMPACT PME 2022 est l’évènement du printemps à ne surtout pas manquer ! Dans une situation d’amélioration sanitaire et face à une crise géopolitique majeure qui vient perturber la reprise économique, nous avons plus que jamais besoin d’inspiration et d’échanges. Les défis d’une évolution digitale ultra-rapide où les risques de décrochages n’ont jamais été aussi importants nous engagent à plus de réactivité, venez donc rencontrer des patrons de PME à succès et des experts qui vous présenterons les meilleurs outils et solutions pour faire face à ces enjeux.

La CPME nationale et BFM Business vous attendent le mardi 7 juin au Carreau du Temple à Paris. 
L’objectif de cette journée : 
– Faire le plein de conseils experts adaptés à vos besoins 
– Etoffer votre réseau business 
– Vous inspirer des réflexions menées en plénières avec des personnalités emblématiques

INSCRIVEZ-VOUS!

AU PROGRAMME D’IMPACT PME 2022

En s’associant pour la troisième année consécutive, BFM Business & la CPME vous proposent de partir à la rencontre de ces dirigeants de TPE et PME qui réussissent à faire grandir leurs entreprises et leurs équipes dans ce contexte inédit, le 7 juin prochain au Carreau du Temple à Paris pour IMPACT PME 2022.

Blockchain, Cryptos, Metavers, NFT, Web 3 : Quelles opportunités en 2022 pour les TPE/PME ?

7 juin 2022 | 10:00 – 11:15
Plénière

Jamais le vocabulaire économique ne s’était enrichi aussi rapidement que depuis quelques années. Et jamais les risques de décrochage n’avaient semblé aussi importants pour tout entrepreneur qui ignore les nouvelles opportunités qu’offre la technologie. Quelles sont les tendances qui me concernent en tant que dirigeant d’une TPE/PME ? Quand et par quoi démarrer ? Comment procéder ? A qui faire appel ?
Soit autant de questions auxquelles de nombreux dirigeants ont parfois du mal à répondre. A l’heure où toutes les technologies deviennent accessibles aux entreprises de toutes tailles et de toutes natures, saisissez une occasion unique d’en comprendre les enjeux et le fonctionnement au cours d’un débat réunissant les meilleurs experts et profitez de leurs conseils.

Autonomie stratégique : comment renforcer notre souveraineté économique à l’heure des crises ?

7 juin 2022 | 16:00 – 16:45
Plénière

Quelles pistes alors que les PME sont frappées de plein fouet par la flambée des prix de l’énergie, des matières premières et les difficultés d’approvisionnement ?

LES CONFÉRENCES IMPACT PME 2022

Tech & Co, Comment accélérer la mise sur le marché des innovations technologiques des PME avec Frédéric Simottel

7 juin 2022 | 11:30 – 12:15
Conférence

Comment accélérer la mise sur le marché des innovations technologiques des PME : cybersécurité, logiciels finance et comptabilité, e-commerce enfin le boom !

Happy Boulot, avec Laure Closier

7 juin 2022 | 12:30 – 13:15
Conférence

12h30 – 12h50 | La santé mentale dans l’entreprise La crise sanitaire a bouleversé l’organisation de l’individu et du collectif. Comment retravailler ensemble, s’organiser avec de nouvelles règles, donner envie ? La santé mentale de chacun (salariés et managers) est devenu une priorité, mais qui doit s’en occuper ? Les chefs ? Soi- même ? Une ligne rouge ? Constat et Boite à outils de bonnes pratiques. Avec Christophe Nguyen, consultant chez Empreinte humaines, Faustine Duriez, cofondatrice de Cocoworker, et Stéphanie Pauzat, Présidente du Groupe Mileclair, Vice-Présidente déléguée de la CPME Nationale, et Conseillère au CESE.

12h50 – 13h15 | Recrutement : attirer ou mourir ? L’ANDRH évalue à 80 % la proportion de ses membres confrontés à un souci majeur de pénurie de main-d’œuvre. Recruter est un enjeu de survie pour beaucoup d’organisation. Mais la concurrence est rude et tout le monde s’arrache les mêmes profils. Focus sur ceux qui tentent d’innover, qui sortent le chéquier et qui prennent des risques. Avec Audrey Fusilli, Directrice talent Acquisition chez Saur, Albane Bressolle Chataigner, DRH Backmarket, et Roland HEGUY, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH).

Sortie de crise : maintenir ou retrouver une trésorerie saine

7 juin 2022 | 14:00 – 14:45
Conférence

Le retour en grâce de l’industrie française, avec Jérôme Tichit

7 juin 2022 | 15:00 – 15:45
Conférence

En 40 ans, depuis les années 70, la France a perdu la moitié de ses emplois industriels. Plus de 2,5 millions d’emplois évaporés sur l’autel de la mondialisation, avec un credo : produire en France était devenu trop cher. Un déclin que l’on a longtemps cru irréversible…jusqu’en 2018. Cette année-là, le solde de créations d’emplois est redevenu positif. Très légèrement, certes : + 20.000, mais, depuis, la tendance – sauf en 2020 où la pandémie a stoppé net des pans entiers de l’économie – se maintient. Pourquoi et comment nos usines ont-elles retrouvé des couleurs ? Grâce aux politiques publiques ou aux consommateurs de plus en plus citoyens ? Comment nos industriels vivent ce retour en grâce du made in France et du savoir-faire de nos territoires ?
Julien Tuffery, producteur de jeans en Lozère, Damian Py, fabricant de mini lave-vaisselle en Vendée et Alexandra Broussaud, directrice générale de la manufacture de chaussettes Broussaud en Haute-Vienne raconteront leurs parcours, leurs histoires d’entreprises et leurs réussites industrielles.

Climat : comment initier sa transition écologique et énergétique lorsqu’on est une entreprise ? Avec Cyrielle Hariel

7 juin 2022 | 17:00 – 17:45
Conférence

LES ATELIERS

Savoir utiliser les instruments de partage de la valeur pour fidéliser mes salariés

7 juin 2022 | 11:30 – 12:15
Atelier CPME

Trouver et préparer mon entretien avec des financeurs

7 juin 2022 | 12:25 – 13:10
Atelier CPME

Protéger ma PME de la cybermalveillance

7 juin 2022 | 13:45 – 14:30
Atelier CPME

International : les bons outils pour trouver de nouveaux marchés et de nouveaux fournisseurs

7 juin 2022 | 14:40 – 15:25
Atelier CPME

Comment mettre en œuvre la transition bas carbone dans ma PME ?

7 juin 2022 | 15:45 – 16:15
Atelier CPME

LES SPEED MEETINGS

En parrallèle, une série de 4 Speed Meetings IMPACT PME 2022 se tiendra entre 11h15 et 17h15

L’optimisation de la productivité dans votre entreprise est un levier central pour créer de la valeur. La transformation digitale vous offre des opportunités d’améliorer l’efficacité de vos process internes et des méthodes de fonctionnement, mais aussi de rester agile et résilient dans un environnement en constante évolution.

Après des mois très difficiles liés à la crise sanitaire, les PME souhaitent redynamiser leur activité mais rencontrent parfois certaines difficultés. Ce webinaire, qui aura lieu le mercredi 11 mai à 8h30, vous apportera certaines réponses sur les enjeux suivants :

  • Comment produire plus, augmenter les marges, conquérir davantage de clients…
  • Comment faire face et réagir aux imprévus : nouvelle crise sanitaire ou financière, commande volumineuse d’un client fidèle, le départ d’une compétence-clé…
  • Sans pour autant augmenter nos ressources, moyens humains et matériel en particulier.

Au programme de la formation

Ce webinaire, illustré par de multiples exemples, apporte des réponses à cette situation récurrente

  • Pourquoi définir et formaliser ses process ?
  • Comment les modéliser ?
  • Le digital : un levier d’efficience à la portée de tous
  • La transformation numérique :  un levier d’agilité
  • Solutions digitales du marché ou nocode, comment s’y retrouver ?
  • Comment mener avec agilité son projet de transformation numérique ?

L’occasion d’analyser pourquoi le digital est un levier d’efficience et d’agilité incontournable, surtout pour les petites entreprises.

Webinaire gratuit, sur inscription.

Vous rencontrez des problèmes pour vous inscrire ? cliquez ici !

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De nouvelles mesures viennent d’être mise en place pour favoriser la santé au travail et lutter contre la désinsertion professionnelle. Ces mesures concernent essentiellement les visites de reprise et de préreprise, les surveillances post-exposition et la mise en œuvre de la CRPE (convention de rééducation professionnelle en entreprise).

Par Serge de Cluny

  • les visites de reprise et de préreprise

Jusqu’à présent, les salariés absents pour cause de maladie ou d’accident non professionnel ont droit à une visite de reprise au-delà de 30 jours d’absence. Idem pour les visites de préreprise qui doivent être menées par le médecin du travail pour les arrêts de travail de plus de 3 mois.

Dorénavant, la visite de reprise ne sera obligatoire qu’à compter de 60 jours d’absence pour les arrêts de travail qui ont débutés après le 1er avril 2022. Pour les visites de préreprise, elles s’imposeront pour les arrêts de travail de plus de 30 jours débutant à compter du 1er avril 2022.

  • les visites post-exposition

Depuis octobre 2021, les salariés prenant leur retraite et ayant été exposés à des risques particuliers pendant leur carrière ont droit à une visite médicale spécifique avant leur départ à la retraite. Depuis le 31 mars 2022, cette visite médicale doit être menée dans les meilleurs délais après la fin de l’exposition des salariés aux risques. C’est l’employeur qui devra informer le service de prévention et de santé au travail afin d’organiser la visite dès qu’il aura eu connaissance de la cessation d’exposition aux risques, du départ ou de la mise en retraite d’un salarié de ce type.

L’employeur est tenu d’informer le salarié de cette démarche, sans quoi celui-ci il pourra faire appel de son propre chef au service de santé au travail afin de bénéficier de la visite post-exposition. Cette option est valable entre le mois qui précède la cessation de l’exposition ou son départ et jusqu’à 6 mois après cette date. Le salarié en question devra informer l’employeur de sa démarche.

A l’issue de cette visite, le médecin du travail fournira au salarié un état des lieux de ses expositions aux facteurs de risques professionnels et le mentionnera dans le dossier médical en santé au travail. De plus, il est possible de mettre en place une surveillance médicale post-exposition, si nécessaire.

  • la convention de rééducation professionnelle en entreprise (CRPE)

La CRPE, dont le but est d’encourager le maintien dans l’emploi et lutter contre la désinsertion professionnelle, concernait jusqu’ici uniquement les travailleurs handicapés. Depuis le 31 mars 2022, elle est devenue accessible aux salariés jugés inaptes ou à risque par un médecin du travail. La durée de la convention, de 18 mois maximum, est définie en fonction de la durée de l’arrêt de travail qui a précédé sa mise en place.

De plus, la durée de l’arrêt de travail viendra déterminer le montant total de la rémunération touchée par le salarié pendant toute la durée de la convention (au titre du salaire versé pour le compte de l’employeur et des indemnités journalières). Ce montant ne peut pas être inférieur à celui perçu par le salarié avant l’arrêt de travail dans un soucis de lutte contre la désinsertion professionnelle

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