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SME-ETI

La présidence française du Conseil de l’Union européenne commence au premier semestre 2022 et dans le cadre de sa préparation, le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie organise une semaine européenne des CCI du 3 au 9 mai 2021. Les chefs d’entreprise prendront la parole afin d’apporter leur vision et leurs attentes de l’Europe tout en témoignant des réalisations qu’ils ont conduites, dans les territoires et avec le soutien de l’UE.

L’ambition de cette semaine européenne des CCI est de faire intervenir les chefs d’entreprise pour comprendre leur angle de vue à travers leurs témoignages sur les réalisations qu’ils ont menées, dans les territoires et avec le soutien de l’UE, mais aussi de leurs besoins et attentes vis-à-vis de l’Europe.

Au programme

Des tables-rondes seront organisées, principalement en distanciel (avec un format présentiel réduit) en présence de parlementaires européens, de représentants du Comité européen des régions et de collectivités locales, ainsi que de chefs d’entreprise qui parleront de leur activité et projets menés dans le cadre de dispositifs européens, mais aussi, de leurs espérances face à l’Union Européenne.

Les cinq thématiques de la Semaine

  • L’apport des dispositifs européens pour le développement économique local et la relance
  • Les transitions énergétique et numérique
  • Les coopérations économiques transfrontalières de proximité
  • L’international et la souveraineté européenne vis-à-vis de nos concurrents mondiaux
  • Les compétences et l’accompagnement aux mutations sur le marché du travail

INFORMATION ET INSCRIPTION

Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises et Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publique ont présenté deux nouveaux outils à disposition des acteurs économiques et des services déconcentrés de l’État qui permettent de simplifier les formalités administratives des entreprises dans le cadre du programme “Services Publics +”.

Par Eric Orsini

Le programme Services Publics + a été lancé le 24 février 2021 dans le but de simplifier en continu les formalités administratives. Les deux ministres ont annoncé mardi 13 avril 2021 des mesures dédiées aux entreprises dont voici le détail.

“Services Publics + Entreprises”   

Il s’agit d’une plateforme numérique appelée “Services Publics + Entreprises” qui a vu le jour pour porter l’innovation économique dans les territoires et simplifier au quotidien les formalités administratives des entreprises. Ce dispositif permettra de transmettre les difficultés de procédures administratives qu’elles rencontrent afin de bénéficier de solutions de la part du gouvernement, comme par exemple pour les dispositifs réglementaires qui peuvent s’avérer compliqués et empêcher parfois les entreprises de se lancer.

“France Expérimentation–Administrations”  

Ce guichet en ligne gratuit a été mis en place pour accompagner les entreprises et associations qui désirent lancer des services ou produits innovants. France Expérimentation leur permettra d’échanger sur leurs besoins d’adaptation aux normes juridiques et aux procédures administratives qui peuvent géner le bon développement de leurs projets. Cet outil peut offrir à ces acteurs économiques des dérogations à titre expérimental d’une durée limitée qui permettent ainsi d’évaluer les projets a posteriori et à les adopter de facon pérenne en cas de succès. Alain Griset et Amélie de Montchalin ont par ailleurs annoncé un appel à projet pour France Expérimentation qui aura pour but de rassembler le maximum de projets innovants. Cet appel à projet est ouvert jusqu’au 30 juin 2021.

Un site unique de référence  

Le gouvernement a prévu la création d’un site de référence public et gratuit avant la fin de l’année 2021 qui va réunir l’information, l’orientation et les formalités des entreprises. Le but est d’offrir aux entreprises un accompagnement dans leur environnement administratif numérique pendant leur création ainsi que dans leurs périodes de développement. Le gouvernement veut faire de ce site sera un moyen d’acces pour toutes les formalités administratives des entreprises (recherches, questions et démarches).

Communiqué de presse – La simplification des démarches administratives des entreprises


HONDA France, filiale du premier motoriste mondial et pionnière de la mobilité propre dans l’hexagone, a su comprendre et répondre aux enjeux environnementaux liés à la gestion de flotte des entreprises grâce à des technologies hybrides et 100% électriques.
Pierre Guignot, Directeur de la Division Automobile, nous présente la nouvelle gamme HONDA et l’offre entreprise d’une marque qui s’inscrit clairement dans l’avenir.

Selon une étude demandée par Amadeus et réalisée sur plusieurs pays par la société de recherche mondiale Censuswide, 81% des voyageurs français seraient disposés à adopter le passeport sanitaire pour pouvoir voyager à leur guise. Cependant ceux-ci émettent tout de même quelques réserves… Voyons ensemble les résultats de cette étude qui semble de bonne augure pour la reprise du voyage d’affaire.

Par Serge de Cluny

Comment les voyageurs appréhendent-ils la perspective d’un passeport sanitaires pour voyager ? C’est pour mieux comprendre ces sentiments que cette étude a été réalisée auprès de 9 055 personnes résidant en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Inde, à Singapour et aux États-Unis, ayant effectué un voyage à l’étranger durant ces 18 derniers mois (avec au minimum 1.000 répondants par marché).

La tendance est claire : pour les voyageurs, les passeports peuvent représenter une solution essentielle vers la reprise des voyages internationaux. En effet, 91 % des sondés serait prêts à se servir d’un passeport sanitaire numérique pour voyager mais un pourcentage semblable adresse une mise en garde à l’attention du secteur puisque 93 % d’entre eux se disent préoccupés par le stockage de leurs données de santé lors de voyages.

Les voyageurs français ont fourni des réponses qui témoignent de la même confiance et des mêmes réserves. On note que 81 % des sondés français sont enclins à utiliser le passeport sanitaire numérique pour faciliter la réouverture des voyages internationaux. Concernant le stockage et le partage des données numériques de santé, nos voyageurs ont montré une « réceptivité élevée » mais restent inquiets par l’utilisation de leurs données.

Les résultats de l’étude

  • Environ deux tiers des voyageurs français (65 %) seraient disposés à stocker numériquement leurs données de santé pour voyager si cela leur permettait de réduire le temps d’attente et les interactions en face à face à l’aéroport.
  • 64 % des sondés français seraient enclins à stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela permettait de voyager vers plus de destinations.
  • 59 % des voyageurs français accepteraient de stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela leur permettait de voyager plus tôt.
  • 52 % des voyageurs français se déclarent à l’aise avec la possibilité de partager leurs données de santé si la compagnie aérienne qu’ils utilisent fréquemment offrait un moyen de stocker ces données.

Les réserves émises par les voyageurs français

  • 38 % des voyageurs francais sondés s’estiment inquiets par la protection des données personnelles partagées, ce qui en fait la première source d’inquiétude.
  • 34 % expriment leurs réserves sur les risques de sécurité liés au piratage des données personnelles.
  • 29 % se déclarent méfiants concernant l’accès aux données personnelles par les pouvoirs publics.

Les solutions qui pourraient réduire les inquiétudes 

  • 44 % des voyageurs français utiliseraient le passeport numérique s’il était validé par la majorité des pays et s’il était réglementé au niveau international.
  • 44 % aimeraient que les seules données spécifiques au COVID-19 figurent dans le passeport sanitaire.
  • 40 % des sondés français seraient favorables au stockage des données de santé sur l’application d’une société de voyage ayant conclu un partenariat de confiance avec une organisation sanitaire sérieuse.
  • 35 % des français interrogés estiment qu’une application de voyage pouvant être utilisée durant tout le voyage améliorerait considérablement leur expérience globale du voyage et les rassurerait par rapport à la centralisation de leurs informations.
  • 29 % des voyageurs francais déclarent qu’une application de voyage contribuerait à réduire le stress lié au voyage.

L’accord de commerce et de coopération entre l’Union européenne et le Royaume-uni est entré en vigueur depuis plus de trois mois après de longues et laborieuses négociations sur tous les aspects commerciaux et juridiques de cette séparation. Au niveau du droit social, de nombreuses questions et inquiétudes ont fait leur apparition pour les PME et ETI impliquées dans ces relations commerciales bilatérales. Petit tour d’horizon pour mieux cerner les conséquences du Brexit sur le droit social…

Par Franck Boccara

Au niveau du droit social, le brexit a soulevé de grandes insécurités juridiques pour les entreprises sur des sujets comme le détachement de salariés, les permis de travail, les régimes de sécurité sociale, la pluriactivité, le droit au séjour ou encore la circulation des travailleurs. Les citoyens européens travaillant au Royaume-Uni devaient-ils quitter le pays ? Pouvaient-ils y rester ? Si oui, sous quelles conditions ? Toutes ces questions dépendaient alors d’un dénouement sous forme de « soft Brexit » ou de « hard Brexit » sans coopération juridique.

Vers un soft Brexit  in extremis

Un accord de commerce et de coopération a finalement été trouvé entre les parties le 24 décembre 2020, soit sept jours avant la date limite que s’étaient fixée le Royaume-Uni et l’Union européenne pour y parvenir. Cet accord, qui est entré en vigueur de façon provisoire depuis le 1er janvier 2021 dans l’attente de ratification du Parlement Européenne, permet donc d’éviter ce « hard Brexit » tant redouté. Il simplifie le déplacement de travailleurs entre le Royaume-Uni et l’Union européenne mais les citoyens britanniques travaillant dans un Etat Membre avant le 1er janvier 2021 ne voient pas leur statut changer dans l’immédiat. L’accord leur permet de conserver leurs droits, comme si le Royaume-Uni n’était pas sorti de l’Union européenne et de bénéficier d’un délai allant jusqu’au 30 juin 2021 pour déposer une demande de droit de séjour, qui leur sera accorder à priori par leur pays d’accueil.

Cependant, les contrats de travail signés après cette date changent puisque les travailleurs européens sont désormais considérés au Royaume-Uni comme les citoyens d’Etat tiers, et vice-versa pour les britanniques travaillant dans l’Union européenne. Le changement majeur dans ces nouvelles conditions réside dans le fait que le droit au séjour dépend à présent de l’obtention d’un permis de travail, alors que ce n’est pas nécessaire entre les Etats-membres de l’Union européenne. Dans cette optique, le Royaume-Uni a mis en place un nouveau système basé sur l’attribution de points valorisant davantage les compétences que la nationalité. Prenons l’exemple des « skilled worker » ayant un diplôme dans le domaine de la santé et parlant anglais qui obtiendront un permis de travail de façon quasi assurée. A l’inverse, un travailleur non diplômé et ne parlant pas anglais a peu de chance que son permis soit accordé. C’est donc un moyen pour le Royaume-Uni de donner la priorité à ce qu’il juge bénéfique à sa vie économique.

Les zones d’ombre

De nombreuses incertitudes plannent encore sur les conséquences de cet accord sur le droit social comme par exemple la nécessité de signer un accord avec chaque Etat Membre pour éviter la double affiliation des travailleurs détachés. De plus, la manière dont l’administration britannique examinera et accordera les permis de travail reste totalement floue, de même que les conditions dans lesquelles les étudiants français pourront effectué des stages au Royaume-Uni dans le cadre du programme Erasmus.

Au jour d’aujourd’hui, Covid oblige, les demandes de transfert de main d’œuvre entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sont très faibles mais elles devraient augmenter de façon significative avec la fin des restrictions sanitaires et susciter de nombreuses renégociations de contrat, notamment pour étendre la clause de non-concurrence au Royaume-Uni. On se demande également si un employeur pourra aisément obtenir un permis de travail pour ses salariés… et il reste de nombreuses questions pratiques qui émergeront au fil des nécessités.

La sortie de crise se profile, cela signifie réduction et/ou fin des mesures gouvernementales de soutien financier aux entreprises. Pour beaucoup d’entre elles qui ont tout fait pour rester debout au cours des 13 derniers mois, cela signifie un véritable challenge financier avec des nuages gris à l’horizon, surtout après la publication des comptes 2020. Aussi tabou puisse être le sujet, les difficultés financières des entreprises pourraient être une nouvelle forme de « variant du virus » dans les mois à venir. Pour les dirigeants de PME et ETI, il s’agit de faire le maximum pour se préparer et anticiper les choses avant d’être pris dans une mauvaise spirale.

Par Jean-Pierre Le Borgne – Partner chez Lugh & Co

Les procédures amiables, un vrai remède homéopathique

Courant des années 80’, on expliquait volontiers aux futurs créateurs d’entreprises et dirigeants que le « dépôt de bilan » était un acte de gestion comme un autre…. Sur le papier, peut-être, mais à s’interroger si ceux qui distillaient ce message avaient effectivement vécu ce que signifie de se retrouver devant un administrateur judiciaire puis un juge dans cette situation.

Au-delà de cette question philosophique, l’étiquette « maladie peu recommandable » attachée aux difficultés financières des entreprises s’est diluée avec un ensemble de remèdes beaucoup plus doux à disposition des dirigeants.

Ces traitements plus « homéopathiques », que sont les procédures amiables (Mandat ad’hoc et Conciliation) et la Procédure de Sauvegarde sont de plus en plus largement évoqués. Elles ont notamment la vertu de laisser au(x) dirigeant(s) un niveau de maîtrise de la gestion de l’entreprise, tout en étant encadré.

Cela autorise une gestion et appréciation des risques plus sereine pour le dirigeant avec, en ligne de mire, le « rétablissement » de l’entreprise. En effet, chacune des procédures à disposition, si elle est bien mise en œuvre, et au bon moment, permet de donner aux dirigeants comme le maximum de potentiel de rebond face aux difficultés financières des entreprises.

Une question de dosage et de timing, mais surtout de (qualité du) diagnostic…

Comme souvent, il s’agit d’adapter le bon remède en fonction du niveau réel de la maladie et surtout de début du traitement. C’est là que souvent les choses se compliquent, dans la pratique, notamment autour de la notion essentielle de la « date de cessation des paiements » qui conditionne beaucoup de choses en termes de champs des possibles pour traiter les difficultés financières des entreprises.

La bonne connaissance des aspects « techniques » et mécanismes des procédures amiables est bien sûr essentielle, avec leurs indications d’usage et leurs possibles effets secondaires.

La qualité du diagnostic est cruciale. La dimension « couperet » de la date de cessation des paiements limite la marge de manœuvre, mais permet de dessiner les contours de la stratégie du traitement à adopter.

Avec cet aspect timing au cœur des débats, pris dans l’urgence du quotidien couplé à la pression psychologique de la situation, le dirigeant, la tête dans le guidon et souvent esseulé, peine à trouver les bons leviers à activer pour analyser dynamiquement, objectivement et efficacement la situation.

A cela s’ajoute le syndrome « émotionnel » de la relation entre le dirigeant et son entreprise impactant la lecture objective des faits et donc la véracité et fiabilité du diagnostic qui en découle. Entre éléments structurels ou conjoncturels, signaux faibles et forts, fiabilité des informations disponibles, cela peut vite ressembler à un casse-tête avec les jours qui défilent.

Cette démarche en amont peut d’ailleurs avoir une véritable vertu d’anticipation maitrisée qui est également un souhait légitime auquel chaque dirigeant aspire mais que la réalité du quotidien rend difficile à concrétiser.

… pour préparer au mieux l’avenir

Alors qu’il y a encore quelques années, passer la porte du bureau d’un administrateur judiciaire était souvent vécu comme une fin peu glorieuse, il existe aujourd’hui de vraies possibilités, voire opportunités, pour que cela devienne finalement une étape (certes délicate) que les dirigeants franchissent dans le traitement des difficultés financières des entreprises.

Avec l’anticipation d’une forte dynamique de l’activité dans les prochains mois, cette traction générale business devrait réduire la composante exogène des difficultés. Motivation supplémentaire d’aller au bout des choses – sans concession – dans le diagnostic et l’analyse des causes « racines » des difficultés, aussi douloureux soit le constat.

Eviter la rechute en allant jusqu’au bout de la remise en cause si nécessaire et, dans une certaine mesure, profiter de cette période particulière pour redonner à l’entreprise de la force pour repartir de l’avant : autant d’enjeux majeurs pour le dirigeant.

C’est là que le casting de l’équipe soignante à ses côtés est important pour traverser (au mieux) cette période. C’est dans ce contexte que l’avocat spécialisé d’un côté et un coach business de dirigeants peuvent jouer un rôle tout particulier et précieux notamment par la neutralité de leur position dans l’écosystème de l’entreprise avec le dirigeant au centre de leur attention.

Les 13 avril, 22 avril et 4 mai, une série de 3 webinaires abordera d’un point de vue très pratique l’ensemble de ces points.

Inscription au webinaire #1 : Procédures amiables et de sauvegarde : des traitements « homéopathiques » aux véritables vertus

Inscription au webinaire #2 : Reconnaître les symptômes et aller au bout du diagnostic…

Inscription au webinaire #3 : Prévention et guérison, avec une équipe soignante bienveillante

Avec la sortie de crise qui se profile, tous les dirigeants redoutent le calendrier de réduction et/ou fin des mesures gouvernementales de soutien financier aux entreprises. Beaucoup d’entre elles ont tout fait pour rester debout au cours des 13 derniers mois, au prix d’efforts et de sacrifices importants. Surtout après la publication des comptes 2020, nombre de dirigeants de PME et ETI vont avoir à faire face à un véritable challenge financier avec quelques gros nuages gris à l’horizon. Ce cycle de webinaires vient y apporter un précieux éclairage.

Organisé par Lugh & Co en partenariat avec Ambre Associés

Malgré le contexte difficile, les défaillances des entreprises ont été en nette diminution en 2020, résultat bénéfique des actions des pouvoirs publics. Pourtant, l’accentuation des difficultés financières des entreprises pourraient être la nouvelle forme de « variant du virus » dans les mois à venir. Aussi tabou puisse être le sujet, pour chaque dirigeant, il s’agit de faire son maximum pour se préparer et anticiper les choses avant d’être pris dans une mauvaise spirale.

Avec ce cycle de webinaires, il nous a semblé opportun, voire essentiel, de passer en revue en mode très opérationnel et pragmatique, à travers le prisme du dirigeant, les enjeux, les marges de manœuvre voire dans une certaine mesure « les opportunités » face aux difficultés financières.

Comme souvent, il s’agit d’adapter le bon remède avec le bon timing, donc autant faire en sorte de connaître les traitements potentiellement disponibles, leurs indications d’usage comme leurs possibles effets secondaires….

NB : ce cycle de webinaires se compose de 3 rendez-vous de 45 minutes comprenant chacun 20 à 25 minutes de présentation et le reste du temps consacré à l’échange et aux questions/réponses.

Intervenants

Session 1 : Le jeudi 3 juin 2021 de 12h45 à 13h30
Procédures amiables et de sauvegarde : des traitements « homéopathiques » aux véritables vertus

Cette première session va passer en revue les procédures dites « amiables » (Mandat ad’hoc et Conciliation) et la « sauvegarde », à disposition des dirigeants et de leur entreprise. L’objectif sera de les dédiaboliser pour donner une vision pratique des enjeux, contraintes et bénéfices pour le dirigeant.

A travers le prisme notamment des risques et leviers à actionner, chacune de ces procédures sera visitée sous un angle très concret.

Comme pour tout traitement face à la douleur, tout est aussi une question de timing. La revue sera ainsi ancrée avec les enjeux du calendrier notamment pour donner, au dirigeant comme à l’entreprise, le maximum de potentiel de rebond que chaque procédure peut permettre, prise seule ou de manière combinée.

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Session 2 – Le jeudi 10 juin 2021 de 12h45 à 13h30
Reconnaître les symptômes et aller au bout du diagnostic…

Dans la mesure où, en termes de difficultés financières des entreprises, il existe un marqueur essentiel qu’est la « date de cessation des paiements », cette session va se concentrer autour des paramètres à intégrer autour de ce moment clé.

L’effet « couperet » propre à cette date dans la dynamique de gestion des difficultés renforce le besoin de faire une revue pratique des éléments déclencheurs (les vrais) et par conséquent les signaux d’alerte (les symptômes avant-coureur) sur lesquels le dirigeant doit être attentif et comment les faire remonter du terrain.

Avec l’urgence du quotidien, le dirigeant, la tête dans le guidon et souvent esseulé, peine à trouver les bons leviers à activer pour analyser dynamiquement et efficacement la situation. Le binôme avocat spécialisé et business coach peuvent se révéler deux véritables alliés du dirigeant par la neutralité de leur position dans l’écosystème de l’entreprise.

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Session 3 – Le jeudi 17 juin 2021 de 12h45 à 13h30
Prévention et guérison, avec une équipe soignante bienveillante

Alors que les deux premiers webinaires auront permis d’identifier les éléments clés de développement comme de diagnostic de la « maladie » à prendre compte par le dirigeant, la revue des différents signaux (plus ou moins faibles) à appréhender pour anticiper va permettre de se concentrer sur les stratégies et actions à entreprendre pour que cette « maladie » serve de leçon.

Afin de dédiaboliser les difficultés financières et les procédures associées, il s’agit de pouvoir se donner tous les moyens pour que cette expérience soit la moins douloureuse possible et surtout laisse le moins de séquelles possibles.

Aller chercher les causes racines des difficultés pour les traiter sans compromis, tout faire pour éviter la rechute en allant jusqu’au bout de la remise en cause voire même profiter de cette période particulière pour redonner à l’entreprise de la force pour repartir, autant d’enjeux majeurs pour le dirigeant.

Pour atteindre ces objectifs, nous regarderons en détail également le rôle de l’équipe « soignante » pour permettre au dirigeant de se sentir à tout moment supporté de la meilleure façon.

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Avec des prévisions de 6% de croissance pour 2021 confirmées par le gouvernement comme l’OCDE, la sortie de crise s’annonce à grand pas. Logiquement, si la croissance générale est là, tout devrait bien se passer… Cependant, de nombreux dirigeants de PME et ETI le savent bien, les choses se passent rarement comme prévu. C’est pour cela que le Business coaching reste la meilleure préparation pour ce « match » qui s’annonce pour eux, leurs équipes et leur entreprise.

Par Jean-Pierre Le Borgne – Partner chez Lugh & Co

Comme un sportif de haut niveau qui prépare son retour à la compétition, un sparring partner neutre et bienveillant est probablement le meilleur allié des dirigeants pour capturer les opportunités du rebond qui s’annonce.

Toutes les sociétés sont à la même enseigne face à ce challenge de « retour à la normale »

Après ces 13 derniers mois, beaucoup de sociétés ont souffert. Pour celles qui sont encore debout, la sortie de crise rime avec priorisation des actions pour un maximum d’impact avec quelques (sic !) contraintes financières à la clé (évolution du soutien gouvernemental, attitude des banques comme des actionnaires face aux comptes 2020, financement du BFR, …).

Pour celles qui ont pleinement bénéficié de cette période, l’enjeu est de capitaliser sur cette dynamique pour l’inscrire dans la durée vis-à-vis de leurs (nouveaux) clients comme au sein leur organisation.

De nombreuses inconnues à intégrer

L’inconnue du changement de terrain de jeu pour l’entreprise complexifie la préparation de ce rebond : à quel point les « nouveaux » comportements des clients vont perdurer, quelles orientations vont prendre les concurrents, faut-il adapter (ou pas) la relation avec les différents partenaires (business comme financiers) … ?

Un peu comme ce sportif qui va « découvrir en live », sur le terrain, la manière avec laquelle ses adversaires ont adapté leurs jeux…

Indéniablement, la principale inconnue pour tous les dirigeants, sans exception, concerne leurs managers et leurs collaborateurs avec le retour à cette « normalité » tant attendue. Les méthodes mises en place en « réaction » pendant la crise doivent-elles être maintenues, adaptées et que faut-il faire des anciennes ? Dans quel état d’esprit l’ensemble des équipes va se trouver ?

Des solutions classiques à évaluer dans ce contexte

Avoir les idées claires avec une vision et une stratégie associée lisibles et partagées, sont les challenges clés qui attendent les dirigeants pour ce « retour à la normale ». En effet, il va falloir embarquer les managers et l’ensemble des équipes, rassurer les parties prenantes (clients, financiers, fournisseurs…) et afficher une réelle maitrise de la situation.

Pour cela, le conseil, la veille et littérature, voire la formation sont les solutions « classiques » à disposition des dirigeants. Essentiellement ancrées dans le passé ou le présent, ces méthodes sont certainement utiles comme points de repères pour les équipes. Pour les dirigeants, la « nouvelle normalité » est probablement l’occasion de revisiter leur propre approche pour regarder devant eux afin de prendre (et garder) un temps d’avance.

La solution du management de transition, au-delà de son coût, est peut-être dans une certaine mesure une forme d’aveu de faiblesse indiquant l’absence en interne de ressources et de ressorts à même de piloter la gestion de ce rebond… le Business Coaching peut alors apparaitre comme une solution.

Pour chaque dirigeant, l’opportunité de (pleinement) s’affirmer

Avec la période qui s’annonce pour tous les dirigeants, les enjeux comme les opportunités sont multiples :

  • Dessiner un futur désirable pour lui, l’ensemble des équipes et son entreprise,
  • Prendre la hauteur indispensable pour prioriser les chantiers au plus juste en exécution de la stratégie,
  • Affirmer et/ou faire évoluer son leadership au regard des objectifs de demain,
  • Anticipation et adaptabilité doivent devenir une « seconde nature » quitte à sortir des sentiers battus du conformisme pour explorer de nouvelles approches.

Ce sont les atouts du Business Coaching de dirigeant(e)s pour capturer le potentiel de cette sortie de crise. L’échange neutre et bienveillant entre le Coach Business et le(s) dirigeant(es) favorise la prise de recul, la fin de l’isolement et surtout une nouvelle appréhension, parfois non-conformiste, des situations et des décisions à prendre.

Il s’agit d’être « au meilleur de sa forme » pour travailler toutes les dimensions de l’entreprise que le dirigeant doit piloter (commerce, RH, gouvernance, stratégie, management, finance, R&D, …).

C’est la mission première du sparring partner de dirigeants…

Alors que le ROI du Business Coaching est affirmé par les dirigeants (de plus en plus nombreux à l’avouer…) qui ont y fait appel, personne ne vient s’interroger pourquoi Roger Federer ou Usain Bolt continuent à avoir un coach malgré leur palmarès…

Un an après le début de la crise du Covid 19 qui a bouleversé nos quotidiens, nous faisons le point sur les investissements à retenir dans cette période si troublée que les marchés actions semblent ignorer. La question que tout le monde se pose est sur quoi dois-je investir au printemps 2021 ? Actions, obligations, private equity, gestion alternative, immobilier ?

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Quel est le contexte ?

Si on regarde les performances des principaux indices actions dans le monde entre le 18 mars 2020 et le 15 mars 2021, on peut douter de la pertinence de gain sur ces marchés. En effet, le CAC 40, le Dow Jones au Etats-Unis et l’indice MSCI Emreging Market ont tous performé entre +50% et 65%.

Et pourtant, nous sommes toujours dans un univers à taux négatifs voire bas. Ce qui rend très peu attractif le portage obligataire, c’est-à-dire le fait de détenir une ou plusieurs obligations, d’en percevoir le coupon pendant par exemple 4 ans et de pouvoir récupérer son capital à cette même échéance, sous réserve que l’entreprise en question n’ait pas connu de difficultés financières l’empêchant d’honorer en toute ou partie les remboursements des coupons et du capital. En effet, si le coupon (rendement) est de 0 ou négatif, aucun investisseur particulier ne pourrait s’y intéresser.

Le private equity, thème d’investissement très à la mode s’il en est, demeure toujours intéressant dès lors que vous « misez » sur les futures pépites. Mais attention à bien considérer le risque attaché à ces investissements. Ils sont risqués car il s’agit d’investir dans des sociétés non cotées dont l’avenir n’est jamais certain. Les promesses de gain, souvent à deux chiffres, qui y sont attachées révèlent ce risque car naturellement, il n’y a pas de rendement sans risque. Enfin, ayez en tête que ce sont des investissements non liquides. Vous ne pouvez vendre vos parts ou actions avant le terme prévu. Il faut donc s’assurer que ce sont des fonds dont vous n’avez pas besoin à court terme. Et, nous ne saurions que trop vous conseiller de faire confiance à des professionnels expérimentés pour vous guider parmi tous les fonds disponibles.


Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

La gestion alternative qui semblait avoir une place de choix entre les actifs sans risque mais sans rendement et les actions, est un peu moins attrayante depuis que nous nous sommes rappelés du risque attaché à certaines gestions et parfois de son illiquidité.

Enfin l’immobilier, en direct ou par le biais de SCPI de rendement, pourrait être un investissement séduisant mais là encore se pose la question de la liquidité. Néanmoins, pour profiter des taux bas par le biais du crédit immobilier, investir dans l’immobilier demeure pertinent en période de construction de patrimoine.

Bref, vous l’aurez compris, après ce très rapide tour d’horizon, les actions et fonds actions demeurent au printemps 2021, une classe d’actifs à privilégier dans vos investissements et ce dès lors que votre horizon d’investissement est de plus de 5 ans voire plus de 8 ans.

Quels types d’actions et fonds actions privilégier ?

Nous sommes convaincus qu’investir dans les fonds actions internationales est sans doute la décision la plus pertinente à date et probablement la moins risquée puisqu’on ne mise pas sur une zone géographique mais que nous laissons le soin au gérant du ou des fonds de privilégier tel ou tel pays ou continent.

De la même façon, nous considérons que les fonds thématiques sont parfois trop contraignants à l’exception des fonds qui recherchent les leaders de demain.

A la question, est-ce que la rotation sectorielle qui s’opère depuis novembre 2020, signe le retour de la value versus la croissance ? Honnêtement, je ne sais pas. A court terme peut-être mais si on retient que nous entrons dans une nouvelle ère de croissance mondiale, sans doute que les fonds privilégiant les actions de croissance, auront encore de beaux jours devant eux.

Enfin, pour une allocation équilibrée, faire confiance à des grands noms de la gestion d’actifs français ou étrangers et rechercher des « petites » sociétés de gestion qui seront les futures grandes peut faire sens.

Là encore, faites-vous aider par un professionnel de la gestion de patrimoine et surtout ne négligez jamais d’une part votre horizon de placement et d’autre part votre capacité à voir votre capital varier (surtout à la baisse, à la hausse, c’est généralement plus acceptable).

Le secteur Mode & Luxe était à l’honneur de la conférence Business France du jeudi 18 mars. Franck Riester, ministre délégué en charge du commerce extérieur, a montré sa volonté d’inciter les acteurs de ce secteur à renforcer leur présence à l’international en utilisant les outils d’accompagnement mis en place par l’État.

Par Serge de Cluny

« C’est le moment d’oser l’international! » a exhorté le ministre en ouverture de cette conférence en précisant avec optimisme que « le plan de relance export est monté en charge avec des dispositifs plébiscités en 2020 […] Tout est mobilisé pour vous aider à aller plus loin à l’export. Il faut saisir cette opportunité d’utiliser ces moyens financiers et humains. Il y a des marchés qui bougent. Nous sommes convaincus qu’il y a des opportunités formidables en ce moment ».

Christophe Lecourtier, Directeur Général de Business France, Pedro Novo, directeur exécutif export de Bpifrance et Guillaume de Seynes, président du comité stratégique de filière Mode & Luxe ont présenté les dispositifs mis en place par le gouvernement afin de soutenir le secteur Mode et Luxe.

En premier lieu, le Chèque Relance Export va accompagner et financer les PME et ETI françaises dans leurs démarches de prospection et de projection sur les nouveaux marchés. Le plan France Relance est censé disposer de 15.000 chèques dont les aides peuvent être cumulées avec les dispositifs mis à disposition par les régions. Ces chèques assureront une prise en charge de 50% des dépenses éligibles sur une prestation d’accompagnement à l’export et prévoient une aide de 1.500 euros dans les prestation d’accompagnement sur des marchés étrangers. En plus de cela, 2.000 euros sont prévus pour les accompagnement individuels et de 2.500 euros pour la participation à un pavillon France sur un salon à l’international.

Christophe Lecourtier est revenu sur le bilan des actions menées par Business France pour le secteur Mode & Luxe et sur les perspectives à venir de soutien : « Même dans la période la plus noire, l’an dernier, nous ne sommes pas restés inertes. L’opération French Fashion Corner aux États-Unis a été emblématique de cette nouvelle offre avec 55 entreprises du prêt-à-porter, de la chaussure, de la bijouterie qui ont pu être en contact avec des clients potentiels. Au total 200 entreprises sont allées à l’international avec les différents dispositifs […]. Nous accélérons avec le plan de relance. Nous allons poursuivre la mise sur pied des rencontres avec les acheteurs, des rendez-vous vont être digitalisés, par exemple sur la thématique de la mode éthique et écoresponsable. Nous allons aussi développer notre solution « Vendre à » qui met en relation des PME françaises à des grands comptes étrangers. Et nous allons initier d’autres French Fashion Corners aux États-Unis mais aussi dans d’autres géographies. Enfin, nous allons accentuer notre effort pour faire venir des acheteurs internationaux sur les grands rendez-vous français ».

En plus de ces dispositifs, le chèque VIE (Volontariat International en Entreprise), qui permet de financer le recrutement de jeunes talents prets à tenter l’aventure internationale va également donner de nouvelles ressources aux PME et ETI qui recherchent des relais locaux.

Business France a par ailleurs développé des solutions spécifiques pour les start-up du secteur Mode & Luxe et aussi créé, en partenariat avec la fédération du prêt-à-porter féminin, un catalogue de tous les déstockeurs européens.

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