Passeport sanitaire : 81% des voyageurs français se disent prêts

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Selon une étude demandée par Amadeus et réalisée sur plusieurs pays par la société de recherche mondiale Censuswide, 81% des voyageurs français seraient disposés à adopter le passeport sanitaire pour pouvoir voyager à leur guise. Cependant ceux-ci émettent tout de même quelques réserves… Voyons ensemble les résultats de cette étude qui semble de bonne augure pour la reprise du voyage d’affaire.

Par Serge de Cluny

Comment les voyageurs appréhendent-ils la perspective d’un passeport sanitaires pour voyager ? C’est pour mieux comprendre ces sentiments que cette étude a été réalisée auprès de 9 055 personnes résidant en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Inde, à Singapour et aux États-Unis, ayant effectué un voyage à l’étranger durant ces 18 derniers mois (avec au minimum 1.000 répondants par marché).

La tendance est claire : pour les voyageurs, les passeports peuvent représenter une solution essentielle vers la reprise des voyages internationaux. En effet, 91 % des sondés serait prêts à se servir d’un passeport sanitaire numérique pour voyager mais un pourcentage semblable adresse une mise en garde à l’attention du secteur puisque 93 % d’entre eux se disent préoccupés par le stockage de leurs données de santé lors de voyages.

Les voyageurs français ont fourni des réponses qui témoignent de la même confiance et des mêmes réserves. On note que 81 % des sondés français sont enclins à utiliser le passeport sanitaire numérique pour faciliter la réouverture des voyages internationaux. Concernant le stockage et le partage des données numériques de santé, nos voyageurs ont montré une « réceptivité élevée » mais restent inquiets par l’utilisation de leurs données.

Les résultats de l’étude

  • Environ deux tiers des voyageurs français (65 %) seraient disposés à stocker numériquement leurs données de santé pour voyager si cela leur permettait de réduire le temps d’attente et les interactions en face à face à l’aéroport.
  • 64 % des sondés français seraient enclins à stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela permettait de voyager vers plus de destinations.
  • 59 % des voyageurs français accepteraient de stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela leur permettait de voyager plus tôt.
  • 52 % des voyageurs français se déclarent à l’aise avec la possibilité de partager leurs données de santé si la compagnie aérienne qu’ils utilisent fréquemment offrait un moyen de stocker ces données.

Les réserves émises par les voyageurs français

  • 38 % des voyageurs francais sondés s’estiment inquiets par la protection des données personnelles partagées, ce qui en fait la première source d’inquiétude.
  • 34 % expriment leurs réserves sur les risques de sécurité liés au piratage des données personnelles.
  • 29 % se déclarent méfiants concernant l’accès aux données personnelles par les pouvoirs publics.

Les solutions qui pourraient réduire les inquiétudes 

  • 44 % des voyageurs français utiliseraient le passeport numérique s’il était validé par la majorité des pays et s’il était réglementé au niveau international.
  • 44 % aimeraient que les seules données spécifiques au COVID-19 figurent dans le passeport sanitaire.
  • 40 % des sondés français seraient favorables au stockage des données de santé sur l’application d’une société de voyage ayant conclu un partenariat de confiance avec une organisation sanitaire sérieuse.
  • 35 % des français interrogés estiment qu’une application de voyage pouvant être utilisée durant tout le voyage améliorerait considérablement leur expérience globale du voyage et les rassurerait par rapport à la centralisation de leurs informations.
  • 29 % des voyageurs francais déclarent qu’une application de voyage contribuerait à réduire le stress lié au voyage.

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  • Un mur, un tableau blanc ou un paperboard.
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  • Une équipe, un facilitateur
  • Et une trentaine de minutes
Dans un premier temps, le facilitateur rappelle les règles de bienveillance dans lequel doit se dérouler cet atelier pour que chacun se sente à l’aise et puisse partager ses idées :
  • Respecter les opinions et les points de vue des autres,
  • Eviter de les interrompre, de rejeter ou d’évaluer leurs idées,
  • Faire preuve d’honnêteté et transparence par rapport aux problèmes posés,
  • Donner la priorité aux objectifs de l’équipe,
  • Faire en sorte que la session soit courte et concentrée.
Il partage ensuite le tableau en 4 parties, puis, invite chaque participant à mener une réflexion individuelle sur les 4 thèmes suivants :
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  • Start : ce qu’on devrait commencer très rapidement. Le participant partage une idée à mettre en place afin d’améliorer le fonctionnement de l’équipe.
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Le facilitateur donne une dizaine de minutes à chaque participant pour écrire ses idées. Une fois cette étape de réflexion individuelle terminée, il propose aux participants de présenter leurs idées et d’aller positionner leurs post-it sur le tableau KISS. Au fur et à mesure des présentations et pour améliorer la lisibilité des différentes idées soulevées par l’équipe, il est intéressant de rassembler les post-it par sujet. Les participants peuvent interagir, mais la discussion ne doit pas déborder sur la recherche de solution. Ce partage doit les amener à avoir des idées d’amélioration que personne n’avait eu individuellement. Dans l’idéal cette étape dure une dizaine de minutes. Chaque participant est alors invité à voter pour prioriser les sujets à traiter. En règle générale, les 3 sujets les plus plébiscités par l’équipe sont retenus et chaque action est attribuée à un responsable qui détermine une échéance de réalisation. Vous l’aurez compris : proposer chaque mois une rétrospective KISS, permettra à votre équipe de tester de nouvelles idées, valider que leurs pratiques sont toujours efficaces et performantes et leur permettra surtout d’être une équipe plus soudée. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour fédérer vos équipes et les rendre plus performantes mais que tout reste encore un peu flou, … Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
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Source : Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis, 3 Mars 2023
Source : Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis, 3 Mars 2023
Comme le montre par exemple le graphique issu des travaux de la Réserve fédérale, le Covid a accéléré les départs à la retraite aux États-Unis, témoignage d’une volonté de changement de mode de vie rendu possible par une épargne excédentaire gonflée par les plans de soutien aux ménages et par la réduction forcée de la consommation pendant deux ans. Cette retraite anticipée contribue à une baisse marquée du taux de participation de la population active, accentuée par la réduction du nombre de ménages à deux revenus et aggravée par le développement du travail à temps partiel, significatifs également d’un changement d’aspirations : la valeur travail n’est plus ce qu’elle était. La pandémie a aussi généralisé le télétravail, dont il reste encore à mesurer la productivité dans la durée, après l’enthousiasme qu’il a initialement suscité. Toute baisse impliquerait un besoin accru de main-d’œuvre, déjà aggravé, semble-t-il, par une importante indisponibilité liée aux cas de Covid long. Au-delà de ce facteur sociologique, le coronavirus a également sensiblement réduit l’immigration ; comment optimiser les politiques migratoires à l’ère des relocalisations de productions stratégiques et du vieillissement concomitant de la population qui réduit la main-d’oeuvre disponible ? Quelle doit être la durée d’une vie active dans le contexte d’une démographie vieillissante ? Le cas japonais où vieillissement a rimé avec plein-emploi et activité économique léthargique doit nous interroger. Cette volatilisation de la main-d’œuvre vient réduire celle encore très occupée eu égard au niveau d’activité économique. Il semble en effet qu’en période d’inflation le marché du travail reste robuste très longtemps lors des ralentissements économiques – voire des récessions –, car la croissance du chiffre d’affaires des entreprises permise par la hausse des prix masque la réalité de l’affaiblissement des volumes de vente et retarde la décision de réduire la voilure, notamment en licenciant. L’ajustement du marché du travail est tardif et brutal en récession inflationniste.

L’inévitable retour des fins de mois difficiles et la prise en compte de la prochaine chute de l’activité contribueront à normaliser partiellement le marché du travail mais n’effaceront les effets ni des aspirations sociologiques nouvelles, ni du vieillissement. La main-d’oeuvre restera structurellement rare.

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