VOYAGE

Premier pays francophone au monde avec près de 100 millions d’habitants, la République Démocratique du Congo est une terre d’opportunités qui possède de vrais potentiels mais qui reste encore difficile à décrypter. La SEMAINE FRANÇAISE de KINSHASA, qui se tiendra du 29 au 31 mars 2023 à l’hôtel Pullman de Kinshasa, est un évènement d’échanges et de rencontres économiques entre les communautés d’affaires françaises et congolaises. Les interlocuteurs clés y seront présents et ce sera une belle occasion pour les PME et ETI françaises de découvrir le marché. La Semaine française de KINSHASA, qui existe depuis 2014, est avant tout un lieu de rencontres qui permet d’entrer en relation directe avec vos futurs partenaires. Pour l’édition 2023, la SEMAINE FRANÇAISE aura pour thème « entreprendre en RDC » qui sera décliné en plusieurs sous-thèmes pratiques (agriculture, agro/industrie, énergie, télécoms, digital, distribution…). L’objectif principal de cette 7ème édition est de proposer des rencontres B2B entre les entreprises françaises et les entreprises présentes en RDC. Tout au long de l’évènement les participants et visiteurs, pourront rencontrer les décideurs économiques, échanger avec les autres entreprises, découvrir au travers des stands, les services, produits et savoir- faire. Des conférences plénières et des ateliers thématiques seront organisés.
Les entreprises françaises sont présentes en RD Congo (RDC), bien qu’encore en nombre limité (27 entreprises). Cette présence est néanmoins significative au regard du CA réalisé par ces entreprises. Notre présence est ciblée sur un nombre limité de marchés de niches, généralement réservés aux entreprises du secteur formel (à noter que le poids du secteur informel en RD Congo est très important). Ces dernières années, plusieurs entreprises françaises se sont ainsi installées en RD Congo :
  • Orange, leader sur l’Internet Mobile a commencé à déployer son réseau 4G et poursuit le développement d’Orange money
  • Accor exploite deux hôtels (Pullman) et projette l’ouverture prochaine de nouvelles implantations
  • GVA, filiale du groupe Vivendi, opérateur télécom spécialisé dans l’accès internet très haut débit (FTTH).
  • Castel (brasseries Bracongo et Brasimba), leader sur le marché des bières et boissons gazeuses
  • Bolloré Africa Logistics, présent sur l’ensemble du territoire
  • Perenco exploite 11 champs onshore et offshore pour une production moyenne de 25 000 b/j
  • Total Energies, présent dans la distribution pétrolière (2° réseau de stations-services)
Bureau Veritas, Canal+, Havas, Air France, CMA-CGM (qui exploite une ligne maritime), Servair (catering aérien), Bouygues-TP (extraction minière), Décathlon (équipements sportifs), Cegelec et Schneider-électricité sont, par ailleurs, quelques-unes des principales entreprises françaises présentes en RD Congo. Les principaux postes d’exportation sont :
  • les produits manufacturés, dont les produits pharmaceutiques (22 M EUR) et les produits chimiques (19 M EUR)
  • les biens d’équipement mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (35 M EUR)
  • les produits des industries agro-alimentaires (45 M EUR)
Les principaux postes d’importation sont :
  • les produits métallurgiques et métalliques (106 MEUR)
  • les produits de la sylviculture (121 M EUR)

JE M’INSCRIS

Contact
CCI France République Démocratique du Congo Océane PANZU, Directrice du développement developpement(@)ccife-rdcongo.org www.ccife-rdcongo.org
Tout le monde sait que Lisbonne est belle mais, en plus de sa beauté, elle fait tout pour attirer le tourisme incentive. Classée par l’ICCA (International congress and convention association)  parmis les villes hébergeant le plus de congrès internationaux, elle une offre une gamme de séjours incentive diverse et variée qui a séduit les organisateurs. Par Franck BOCCARA La cité du fado jouit d’un potentiel touristique énorme avec ses quartiers historiques tels que l’Alfama, le Barrio Alto, le Chiado et Belem qui regorgent de petites ruelles pittoresques avec leurs célèbres «azulejos» (carreaux de faïence) dans lesquelles les visiteurs aiment se perdre. Ou encore le fameux pont du 25 avril, inauguré en 1966, qui domine le Tage et dont la silhouette donne le ton moderne de la ville. Le pont du 25 avril s’est d’ailleurs doté, en 2016 d’un centre d’interprétation appelé Expérience Pilar 7 logé dans l’un de ses piliers. On y accède par ascenseur en voyageant à travers la structure de l’ouvrage pour finalement atterrir sur une terrasse panoramique perchée à 80 m du sol qui révèle une vue splendide sur toute la ville. Afin d’attirer toujours plus d’entreprises, Lisbonne propose des espaces d’exposition très divers. Des plus classiques comme le fameux Palais des Congrès qui s’est agrandi de 20 % en 2003, aux plus typiques comme la célèbre Tour de Belèm. La plupart de ces lieux historiques sont privatisables pour l’organisation d’événements d’entreprises.
Les infrastructures MICE haut de gamme abondent dans la ville, comme par exemple celles construites au parc des Nations pour l’exposition universelle de 1998. Remplie de lieux événementiels prestigieux, la capitale portugaise est devenue une place de choix pour le tourisme d’affaires avec son climat doux et agréable et ses charmants quartiers authentiques comme le très festif Barrio Alto ou l’Alfama. Le quartier de Belem et ses alentours grouillent de solutions événementielles, parmis lesquelles la célèbre tour, le monastère des Hiéronymites , la collection d’art contemporain Berardo ou les légendaires pasteis de nata de la pastelaria de Belem. A l’image de SUD Lisboa, proche du pont du 25 avril, cet espace dernier cri d’une surface de 1 000 m² avec terrasse en rooftop de 750 m² face au Tage est modulable pour recevoir toutes sortes d’événements tels que workshops, déjeuners ,diners, lancements de produits, cocktails avec une capacité maximale de 750 personnes. Le centre-ville aussi a beaucoup investi dans l’offre incentive avec la réouverture et la rénovation du Pavillon Carlos Lopes en 2016 qui peut aujourd’hui accueillir des événements en tous genres, même des foires et expositions jusqu’à 2 900 personnes. Construit à l’origine à Rio de Janeiro pour être le Pavillon des Industries Portugaises lors de l’Exposition Internationale de 1922, celui-ci a été reinstallé en 1932 dans le parc Eduardo VII, qui surplombe le cœur de la ville. Proche de la France et très abordable au niveau des tarifs, Lisbonne a reussi le pari de l’événement d’entreprise . Sachant allier accueil, beauté et efficacité, l’offre lisboète a aussi su séduire les PME et ETI françaises… A juste titre !!

INFORMATIONS :

Lisboa Convention Bureau Rua do Arsenal, 23 • Tél. : +351 210 312 700 Email : atl@visitlisboa.com Internet : www.visitlisboa.com/convention-bureau

La station de ski de La Plagne offre aux PME et ETI un cadre hors-normes pour tous leurs évènements. Les équipements les plus complets répondront parfaitement aux besoins des séminaires, conférences et congrès.
Pour la partie incentive et team building, La Plagne a les moyens de vous épater avec un panel d’activités qui va du bobsleigh aux attelages de chiens de traineaux en passant par la moto-neige et l’escalade sur glace.
Rémy Goupil, Directeur Général de l’office du tourisme Grande Plagne, nous en parle….pour le plaisir des yeux !

A l’instar de l’Italie et l’Espagne, la France a décidé de renforcer les contrôles en imposant un test obligatoire pour les voyageurs venant de Chine à partir du 5 janvier afin de limiter les risques liés à l’explosion des cas dans le pays depuis l’arrêt de la stratégie zéro Covid.

A partir du 5 janvier, les voyageurs de plus de 11 ans qui désirent se rendre en France à partir de la Chine devront présenter avant l’embarquement un test de dépistage du Covid-19 négatif de moins de quarante-huit heures.

Le décret, qui est paru le 31 décembre au Journal officiel, précise que « des tests aléatoires facultatifs » pourront en plus être réalisés dès le 1er janvier à l’arrivée sur le sol national français et que les voyageurs devront « s’isoler en cas de résultat positif ». Ces mesures, qui comprennent également le port du masque obligatoire pendant le vol, restent pour l’instant relativement limitéés dans le temps puisqu’elle sont en vigueur jusqu’au 31 janvier.

Le janvier CES 2023 (Consumer Electronics Show) qui se tiendra à Las Vegas du 4 au 8 janvier, va encore réunir cette année plus de 4500 exposants dans les domaines de l’électronique et des technologies grand public. L’évènement est le rendez-vous incontournable de l’innovation avec un concentré de technologies et de solutions BtoB. La CPME vous offre la possibilité de se joindre à elle pour ce voyage et de saisir l’opportunité d’étendre votre réseau. Venez rencontrer les acteurs qui comptent dans ce domaine tout en vous familiarisant avec le marché nord américain.

Dirigeants et cadres de PME et ETI, prenez un temps d’avance et rejoignez la délégation CPME pour découvrir le plus grand événement nord américain dans le domaine de l’électronique et des technologies grand public. Fort de son succès des années précédentes, le Consumer Electronic Show (CES 2023) revient pour une nouvelle édition pleine d’innovations à ne pas manquer.

Le Programme du CES 2023

Chefs d’entreprise, inscrivez-vous, ne manquez pas cette opportunité d’acquérir un réseau exceptionnel et de vous confronter aux toutes dernières innovations ! 

Profitez d’un vol direct Paris CDG – Las Vegas sur Air Tahiti Nui

  • Départ le mercredi 4 janvier 2023 à 11h10 (arrivée Las Vegas McCarran International Airport le même jour à 13h10)
  • Retour le dimanche 8 janvier 2023 à 17h50 (arrivée Paris CDG + 1j à 12h15)

Bénéficiez de la proximité de l’hôtel Treasure Island 4* et du CES : 

  • Petits-déjeuners inclus (salon privé CPME)
  • Chambre Deluxe individuelle ou double

La CPME a conçu un programme sur mesure pour les dirigeants de PME. 

Mercredi 4 janvier :

  • Cocktail de bienvenue à l’hôtel
  • Dîner au Grand Lux Cafe (à confirmer)

Jeudi 5 janvier :

Vendredi 6 janvier :

  • 2ème jour de visite du salon (Convention Center et/ou Eurêka Park)
  • Soirée CPME (lieu à confirmer)

Samedi 7 janvier :

  • 3ème jour de visite du salon (Convention Center et/ou Eurêka Park)
  • Soirée libre / en option : spectacle « Cirque du Soleil »

Dimanche 8 janvier :

  • 4ème et dernière demi-journée de visite du salon ou matinée libre
  • Départ de Las Vegas

BULLETIN D’INSCRIPTION

votre contact

Béatrice Brisson : bbrisson@cpme.fr

06 74 78 77 54

Lorsqu’on parle du marché asiatique, on pense naturellement à la Chine ou parfois au Japon mais rarement à un petit pays dont on sous-estime le potentiel qu’il peut représenter ; c’est le Cambodge. En effet, ses solides liens avec la France sont anciens et il peut offrir aux PME et ETI françaises de réelles opportunités sur ce marché continental.

Par Franck Boccara

A première vue, l’idée de créer une filiale au Cambodge peut paraître saugrenue tant ce petit pays de 16 millions d’habitants dont le PIB était de 26,9 milliards de dollars en 2019 ressemble à un grain de sable dans l’économie mondiale. Cependant, le Cambodge peut clairement servir de porte d’entrée sur l’Asie. « Il faut dépasser cette idée du Cambodge qui serait un petit marché. Il faut l’inscrire dans un contexte régional », rappelle Sok Chenda, ministre délégué auprès du Premier ministre et secrétaire général du Conseil pour le Développement du Cambodge.

Pour mieux comprendre ce potentiel, il ne faut pas oublier que le Cambodge fait partie des pays du Mékong, qui compte également la Birmanie, le Laos, la Thaïlande ou encore le Vietnam ; soit un marché de 250 millions de consommateurs. De plus, il fait surtout partie des 10 pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) qui regroupe 650 millions de consommateurs. « Depuis 2015, la communauté économique de l’ASEAN a été mise en place, créant une zone de libre-échange entre les différents pays membres », explique Sok Chenda.

Un pays jeune

En plus de cela, nous avons face à nous un pays dont la population est très jeune puisque 65% des cambodgiens ont moins de 35 ans. Cette jeunesse consomme sans cesse davantage avec un pouvoir d’achat est en pleine expansion. Selon les estimations du FMI, le PIB par habitant du pays devrait poursuivre sa croissance pour atteindre environ 2 300 dollars en 2024, contre moins de 1100 dollars dix ans plus tôt.

Evidemment, cette même jeunesse représente une main d’oeuvre intéressante pour qui voudrait installer une usine au Cambodge. « Alors que beaucoup de pays font face à une problématique de population vieillissante, nous n’avons pas ce problème au Cambodge », se réjouit Sok Chenda.

Enfin, le pays jouit d’une bonne stabilité politique. « C’est un pays très agréable à vivre avec une très faible criminalité et l’absence de mouvements sociaux importants. Les gens sont de manière générale adorables au Cambodge« , explique Antoine Fontaine, avocat au barreau de Paris présent depuis 1999 au Cambodge et co-fondateur d’un des plus gros cabinets d’avocats, Bun and Associates. Il ne s’agit pas vraiment d’une démocratie car le régime est certes autoritaire mais il existe une certaine liberté de la presse.

On peut aussi ajouter qu’aucun embargo n’est à craindre sur ce pays pour des questions de non respect des droits de l’Homme et que le Cambodge n’est pas sujet à des catastrophes naturelles telles que les inondations, typhons ou tremblements de terre, ce qui est bon à savoir en ces périodes de dérèglement climatique

Une politique ouverte aux entreprises étrangères

Les autres points essentiels, lorsqu’il s’agit d’implantation ou de développement commercial à l’international, sont le cadre juridique pour les entreprises étrangères et la politique d’attractivité que le pays en question adopte. Pour cela, le Cambodge fait office de très bon élève : « d’un point de vue juridique, il est très facile d’investir ; les locaux sont soumis aux mêmes lois que les étrangers », explique Antoine Fontaine. « Aucun secteur n’est réservé aux Cambodgiens. La seule différence réside dans le fait que les entreprises cambodgiennes ont la possibilité d’acquérir un terrain alors que les entreprises étrangères ne peuvent pas ». ajoute Sok Chenda. Il n’est donc pas obligatoire d’avoir des partenaires pour s’installer au Cambodge, même si cela peut certainement aider, comme partout.

Légalement, il est tout à fait possible de rapatrier l’ensemble de ses profits dans son pays d’origine une fois les taxes locales acquittées. Un projet de loi sur les investissements a été approuvé début juillet 2021 afin d’attirer davantage d’investisseurs nationaux et étrangers. Dans cette optique, un cadre juridique ouvert, clair et transparent a été mis en place ainsi que certaines dispositions favorables telle qu’une exonération de l’impôt sur le revenu de trois à neuf ans ou encore une déduction fiscale de 150 % de la base d’imposition pour les dépenses des entreprises en matière de R&D et d’innovation, de modernisation des machines destinées à la chaîne de production mais aussi pour promouvoir le bien-être des salariés (formation, construction de dortoirs, de cantines et de crèches, fourniture de moyens de transport confortables, etc.).

Autre point important : le pays est très francophile et très francophone, avec de nombreux ministres et médecins qui parlent français. « Il y a peu de pays dans le monde, et a fortiori en Asie, où on trouve autant de francophones », déclare Antoine Fontaine. Il faut savoir que 10 000 ressortissants français vivent au Cambodge.

Antoine Fontaine souligne quelque chose de très important; il ya très peu de concurrence sur place puisque les grands groupes délaissent ce petit pays, ce qui offre aux PME et ETI qui tenteraient l’aventure la possibilité d’être pratiquement sûres d’y trouver leur compte.

Rester prudent

Cependant, les investisseurs ne doivent pas oublier la prudence. « Il ne faut jamais investir trop vite ni avec n’importe qui », prévient Antoine Fontaine qui évoque de nombreux cas d’escroquerie. Il est donc utile de préciser qu’il est essentiel de bien analyser les partenaires locaux potentiels et ne pas laisser se laisser « hypnotiser » par la séduction que le pays peut opérer sur les étrangers

L’autre bémol est l’état de la justice. L’Indice 2020 sur l’État de Droit du World Justice Project (qui mesure la performance en termes d’état de droit de 128 pays et juridictions) place le Cambodge à la 127e place. Il est cependant possible d’éviter les juridictions grâce au centre d’arbitrage commercial qui fonctionne relativement bien.

Agro-industrie et manufacture

Certains secteurs semblent offrir plus d’opportunités comme par exemple l’agro-industrie ou le tourisme. « Je rêve qu’une entreprise française avec du savoir-faire dans l’agro-industrie vienne au Cambodge », révèle Sok Chenda en expliquant que les produits agroalimentaires sont très bien cotés au Cambodge, ainsi que les cosmétiques ou encore les meubles.

Enfin, tous les secteurs qui nécessitent de la main d’oeuvre ont de réels avantages à s’installer au Cambodge et pas uniquement dans l’industrie textile. « Nous pouvons participer à la fabrication de produits à plus forte valeur ajouté, comme les produits électroniques par exemple« , assure Sok Chenda en parlant d’une chaîne de valeur régionale déjà existante qui permettrait une production fragmentée dans les différents pays de la région. En s’installant au Cambodge, c’est dans une partie de l’Asie qu’on s’installe.

Le sultanat d’Oman est une destination touristique de plus en plus prisée par les français et ce n’est pas un scoop. Ce que l’on sait moins, c’est que ce petit pays s’ouvre clairement au MICE et au tourisme d’affaire en offrant aux entreprises toutes les solutions de congrès, évènements et incentive.

Par Franck Boccara

Avec des paysages variés allant d’immenses plages à des déserts mythiques en passant par des montagnes où la faune et la flore vous surprendront, le sultanat d’Oman saura séduire les touristes les plus blasés, notamment les français dont la fréquentation est en forte hausse.

Le sultanat, qui voit dans le tourisme un moyen de diversifier une économie fortement dépendante du pétrole, a bien compris le potentiel du segment tourisme d’affaire en adoptant une stratégie d’investissement dans des infrastructures à la hauteur des ses ambitions.

Une salle de conférence du centre de convention

Parmi ces infrastructures business, Oman s’est doté d’un centre de convention à faire palir plus d’une capitale occidentale. Ouvert en 2016, ce lieu proche de l’ancien aéroport de la capitale Mascate comptait jusqu’à présent cinq halls d’exposition répartis sur 22 000 m². Mais c’était sans compter l’inauguration, en ce mois de novembre 2019, d’un superbe auditorium de 3200 places doté de 14 salles de réunions et deux ballrooms ayant une capacité d’accueil de 2360 personnes. Le centre de convention et d’exposition a déjà prévu pour 2020 l’organisation de quatre congrès allant de 1000 à 5000 participants.

Ce gigantesque projet fait partie d’un développement urbain MICE qui va s’intensifier en intégrant, dans sa stratégie, le quartier de Madinat Al-Irfan. Nouvelle porte d’entrée de la ville, ce quartier va voir fleurir très vite hôtels, bureaux et logements à l’image du JW Marriot qui ouvrira en fin d’année, venant s’ajouter au Crowne Plaza qui trône déjà aux alentours du centre de convention. C’est en tout sept hotels qui sont attendus pour atteindre une capacité d’acceuil MICE allant jusqu’à 8000 personnes.

L’aéroport international de Mascate

Du fait de sa proximité avec l’aéroport international, le centre de convention va bénéficier de l’expansion du hub de Mascate et de son nouveau terminal qui verra transiter 12 millions de voyageurs avec des solutions d’accueil dédiées au groupes avec zones et guichets spéciaux. Il existe d’ailleurs un vol direct quotidien vers Paris assuré par Oman Air qui compte bien augmenter cette fréquence compte tenu de l’intense trafic entre les deux capitales.

La plage aussi…

Cet aéroport permettra aussi aux voyageurs d’affaires de décoller vers les magnifiques sites touristiques que compte le sultanat d’Omar comme Salalah, dans le sud du pays ou encore vers les fjords de la péninsule du Musandam, autant de sites magiques qui offrent des solutions idéales pour les voyages incentive, comme des dîners dans le désert ou dans les nombreux forts parfois classés à l’Unesco. Le bureau MICE, chapeauté par le ministère, a bien l’intention de faire du sultanat d’Oman un must dans le domaine de l’incentive en s’appuyant sur les 4000 chambres d’hôtels qui ouvriront l’an prochain dans le pays pour accueillir cette manne touristique.

La sécurité routière dans l’entreprise représente un enjeux majeur dans la gestion des risques de nos PME et ETI. Au-delà de sa vocation première de sauvegarde de la vie humaine et de la santé, l’accidentologie permet aussi de réduire les coûts. Entre réglementation, prévention et formation, voici les pistes pour optimiser la sécurité du personnel sur la route. Par Franck Boccara Les accidents de la route occupent toujours la première place des risques mortels au travail et la réglementation s’adapte en imposant aux chefs d’entreprises une obligation de résultat dans la prévention des risques liés à l’utilisation d’un véhicule dans le cadre professionnel. Ce risque est d’ailleurs encadré au niveau réglementaire par le Code de la route, le Code du travail, le Code pénal et le Code civil. cette responsabilité incombe au DRH qui est tenu de créer un document unique qui analyse les risques routiers et de mettre en place les solutions nécessaires. Ces mesures sont accompagnées d’une obligation de résultat pour les entreprises qui doivent prouver la mise en oeuvre de tous les moyens de prévention et de formation. Le coût des accidents Les sinistres coutent à l’entreprise à peu près autant que le carburant, les loyers des véhicules ou les coûts d’acquisition. C’est dire le budget que les PME et ETI consacrent aux accidents, car ceux-ci engagent des coûts directs et indirects: En effet, il faut inclure les coûts directs que sont les cotisations accidents du travail, les cotisations d’assurance et les coûts matériels ou corporels ainsi que les coûts indirects comme l’immobilisation des véhicules accidentés, la franchise d’assurance, le remplacement ou la réparation des véhicules accidentés, les heures perdues par le chauffeur, les amendes, les frais de contentieux, la gestion des sinistres… L’Observatoire du Véhicule d’Entreprise précise que le conducteur peut influencer de 40 % le TCO (coût global de possession) de son véhicule (carburant, entretien, pneumatiques…). La prévention Le déplacement est évidemment l’unique cause des accidents. Il faut donc analyser toutes les composantes du déplacement ainsi que l’organisation et le management de l’entreprise, le but étant de recueillir un maximum d’informations sur l’entreprise (fonctionnement, déplacement) et sur sa sinistralité, puis de les synthétiser dans un document de travail permettant d’identifier précisément les éventuels dysfonctionnements et points d’améliorations et de mettre en place un plan d’actions cohérent, simple et basé sur des constatations objectives. Plusieurs éléments doivent être épluchés pour réaliser cette analyse comme par exemple les constats amiables et les statistiques des assureurs, les informations transmises lors des entretiens post accident et surtout les données transmises par les boîtiers télématiques installés dans les véhicules qui s’avèrent être particulièrement utiles pour la sécurité routière et l’optimisation des coûts car ils offrent un aperçu sur le style de conduite des différents utilisateurs.
Former et communiquer sur la sécurité routière Les entreprises ont à leur disposition plusieurs outils à cet effet. La communication pourra se faire par l’intermédiaire de messages transmis régulièrement sur des thèmes comme la saisonnalité, les contraintes métiers, les problématiques particulières ou les rappels de procédure. Ces messages peuvent circuler par différents circuits tels que les fiches pratiques, le journal interne de l’entreprise ou le livret du conducteur. Toutes ces informations devront être validées par le comité de pilotage de l’action de prévention des risques routiers. La formation à la sécurité routière et à l’écoconduite dispose, quant à elle, de nombreuses solutions souvent dispensés par des spécialistes en la matière et même directement par les fournisseur LLD. Ces formations, sous forme présentielle ou e-learning, permettent de mieux identifier les situations à risque, de mieux analyser leur environnement et d’assimiler les bonnes pratiques à mettre en place au quotidien. Pour être efficaces, ces séances doivent s’inscrire dans le durée et être organisées régulièrement, notamment pour les conducteurs les plus à risque. L’idéal est forcement d’agrémenter tous ces efforts par des challenges pour favoriser l’écoconduite. Les loueurs offrent des solutions ludiques, grace à la télématique, qui délivrent des « scores ecoconduite » basés sur les habitudes des collaborateurs au volant en prennant en compte l’ensemble des paramètres de la sécurité routière. Ces challenges permettent de récompenser les meilleurs conducteurs et par ailleurs de faire baisser la sinistralité et les coûts qu’elle engendre.    

Le voyage d’affaires revient en force ! Le média américain Bloomberg et le baromètre mensuel du think tank français Marco Polo confirment cette tendance à la reprise. Ce sont les secteurs de la technologie, du commerce de détail, de l’administration et de la défense qui de démarquent par le volume de leurs déplacements tandis que les banques rattrapent leur retard…Petit tour d’horizon

Par Serge de Cluny

“Les pessimistes avaient tort : les voyageurs d’affaires reviennent », se rejouit Andrew Crawley, directeur commercial Monde d’Amex GBT sur Bloomberg TV puisque sa TMC connait un rebond d’activité à 61 % de son niveau pré-pandémique, contre seulement 25 % au pic de l’épidémie d’omicron. De même, CWT (Carlson Wagonlit Travel) confirme que “les réservations dépassent aujourd’hui la moitié des niveaux pré-pandémiques, alors qu’elles ne représentaient que 20 % au début de l’année.”

Le spécialiste du voyages d’affaires FCM Travel confirme lui aussi cette reprise en indiquant que les réservations sont à 80 % par rapport à 2019 et, pour certains endroits, elles ont même légèrement dépassé les chiffres de cette année de référence. « Ça revient beaucoup plus fort que ce que l’on avait prévu », selon un de ses dirigeants.

La question de la durabilité

Ces chiffres sont peut-être les effets d’un phénomène de rattrapage mais cela n’empêche pas les compagnies aériennes de déployer leurs flottes et d’établir leurs réseaux d’avant la pandémie. L’indice Bloomberg World Airlines a repris près de 50 % depuis son plus bas niveau de mai 2020. Delta Airlines affiche de son côté des réservations d’affaires intérieures atteignant 70 % du niveau de 2019, et déclare que la quasi-totalité de ses entreprises clientes prévoient de voyager davantage pendant la 2ème moitié de l’année.

Pour United Airlines, le voyage d’affaires domestique dépassent l’année 2019 à la même période.  « Je pense que ce trimestre, nous serons en mesure de balayer la question Les voyages d’affaires reviennent-ils ? » déclare Scott Kirby, DG de la compagnie, avant de rajouter : « Le fait que les voyages d’affaires se redressent si rapidement nous rend vraiment, vraiment confiants.« 

Ces perspectives positives connaissent cependant un certain bémol car le voyage d’affaires connait des disparités au niveau international. L’Asie casse un peu la tendance avec par exemple la plus grosse destination du continent qu’est la Chine où des villes entières sont encore confinées ainsi qu’à Hong Kong qui a adopté une politique extrème dans laquelle les visiteurs étrangers sont mis en quarantaine des leur arrivée.

Quid de la France ?

C’est en Amérique du Nord que cette tendance est la plus marquée mais l’Europe, et notamment le France, connaissent un phénomène similaire. Le think tank Marco Polo qui s’est occupé de mesurer l’activité du secteur dans un marché européen, confirme qu’en France les données chiffrées sont plus encore plus encourageantes puisque l’activité de mai 2022 augmente de 14% par rapport à celle du mois d’avril et atteint 90% de son niveau de mai 2019.

Cette forte hausse représente un indice d’autant plus positif qu’elle constitue « une performance d’autant plus remarquable qu’elle s’est réalisée dans un contexte où l’offre n’a pas toujours été en mesure de satisfaire la demande, pour des raisons de disponibilité des matériels et/ou du personnel, notamment dans l’aérien », analyse-t-on du côté du think tank. 

Dirigeants de PME et ETI, vous avez décidé de tenter l’aventure et de vous implanter à l’étranger ? Il vous faut donc monter une équipe sur place et prévoir le statut de vos salariés. Pour une implantation réussie, il faudra en amont opter pour les statuts qui conviennent à votre stratégie et au temps que le salarié va passer à l’étranger. Voici un petit tour d’horizon pour connaitre les solutions qui s’offrent à vous.

Par Serge de Cluny

Si votre développement international s’effectue dans un pays limitrophe, pensez au « commuting » qui permet d’envoyer vos salariés à l’étranger pour des missions courtes et ponctuelles telles que des formations ou des conduites de projets sans rien changer à leur statut. Cette formule est certes pratique et souple mais elle peut s’avérer parfois coûteuse.

Pour les périodes plus longues, d’environ un à deux ans, vous pouvez choisir le contrat de détachement qui permet de maintenir le contrat de travail initial. Pour cela, il faudra rédiger une lettre de mission qui précise le pays d’affectation et la durée de la mission. Dans ce cas, le salarié pourra continuer de bénéficier de son affiliation au régime de Sécurité Sociale français ainsi qu’à l’assurance chômage et à la retraite complémentaire.

Si vous avez déjà une filiale dans le pays en question et que le salarié part pour une période de 2 ans ou plus, vous aurez tout intérêt à opter pour la solution de l’expatriation qui va venir suspendre le contrat de travail initial (dans le cadre d’un avenant) qui reprendra son effet au retour du salarié dans l’hexagone. Celui-ci devra signer un contrat de travail avec la filiale étrangère et sera donc affilié aux régimes de protection sociale du pays qui l’accueille. N’hésitez pas dans ce cas à proposer au salariés expatriés des rémunérations importantes, des primes et des commodités sur place afin de booster leur motivation.

La solution préférée des dirigeants, pour des raisons économiques, reste celle du contrat local. Le contrat de travail initial sera alors rompu et le salarié sera employé à travers un contrat de travail avec la filiale étrangère. L’inconvénient pour le salarié est, bien sur, la perte temporaire du système de protection social français. Cette solution peut convenir à des personnes jeunes fraichement recruté désirant faire leur preuves et n’ayant pas peur de l’aventure.

1 / 6123456
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.