« Le projet n’avance pas, mon manager ne prend pas de réelles décisions, on tourne en rond… ». Ce comportement managérial retarde et démotive les équipes. Mais ce manager a-t-il toutes les informations nécessaires pour faire les bons choix ? En règle générale, plus on a d’informations, plus le choix est simple. Mais, il arrive un moment où on atteint un seuil critique qui nous empêche de prendre des décisions. On a tellement de données en tête que ce trop large choix peut créer une forme d’inertie. Alors comment faire face à cette surconsommation d’informations et comment ne pas atteindre le seuil critique ? Découvrez dans cet article comment utiliser un arbre de décision et mettre en place un ATS quand on doit faire face à un gros volume d’informations.
Par Céline Cherqui– Fondatrice de OneWay
Quand on achète une voiture, avant de choisir le modèle, on va s’intéresser au prix, à la puissance, aux options. L’un a une bonne puissance mais consomme beaucoup, l’autre est confortable mais plus cher, …On a toutes les informations nécessaires pour choisir mais on ne réussit toujours pas à se décider.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Pour anticiper cette overdose d’informations et le phénomène du hamster qui roule sans cesse dans sa cage, la règle du 40/70 de Powell peut nous aider à récolter les données suffisantes pour prendre nos décisions. La perfection étant l’ennemie des décisions, cette règle stipule qu’il faut entre 40 et 70 % de l’information totale pour prendre une décision.
Un arbre de décision est un moyen de classer les informations pour prendre des décisions. Cette méthode permet, grâce à un système de calcul, de trouver le choix le plus approprié.
Pour l’appliquer, prenons l’exemple de la mise en place d’un ATS (outil de gestion des candidatures) dans un service recrutement. Avant de débuter votre arbre de décision, notez qu’il est indispensable de se poser des questions de base du type :
A qui est destiné l’outil ? Qui seront les utilisateurs ?
Quel pourra être le budget alloué à cet outil ?
Quels sont les volumes de recrutement ?
Quels sont les objectifs recrutement ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?
Quelles fonctionnalités sont indispensables ?
Suivez ensuite cette démarche en 6 étapes :
Etape 1 : Définition de la problématique
Quelle est votre décision ?
C’est la racine de votre arbre, de là que part toute votre réflexion.
La question principale à laquelle vous voulez répondre : Quel ATS choisir ?
Etape 2 : Définition des thèmes
Quels sont vos grandes options ?
Ce sont les branches porteuses de votre arbre, elles représentent vos principaux choix.
Pour reprendre notre exemple, les branches porteuses pourraient être les objectifs prioritaires permettant de rendre plus efficace votre service recrutement :
Gestion de l’Expérience des candidats
Gestion du vivier
Gestion du processus d’entretien
Gestion des données et rapports
Organisation générale du recrutement
Etape 3 : Définition des sujets
Quelles sont les possibilités permettant d’affiner les grandes options ? Ce sont les sous-branches de votre arbre, elles sont des extensions de branches. Dans notre exemple, les sous-branches pourraient faire référence aux fonctionnalités indispensables pour étayer chaque objectif :
Gestion de l’Expérience des candidats
Site carrière intégré
Multi-diffusions des annonces sur plusieurs plateformes
Facilitation du parcours candidat
Optimisation du processus de candidature pour mobiles
Etape 4 : Définition des critères discriminants
Quels sont les critères importants à prendre en compte pour départager les possibilités qui s’offrent à vous ?
Ces critères doivent être quantifiables car ils vous permettront ensuite de faire un calcul. Dans notre exemple, pour quantifier un critère vous pouvez utiliser une note de 0 à 5 (mettez toutes les chances de votre côté en évitant une réponse neutre 😊)
Pour chaque sous-branche, choisissez 2 critères discriminants tels que :
Utilité dans mon quotidien
Facilité d’utilisation
Gain de temps
Etape 5 : Calculs
Définissez autant de problématiques (étape 1) que d’ATS en concurrence. Dans notre exemple, nous allons comparer l’ATS X et l’ATS Y
ATS X
Gestion de l’Expérience des candidats
❏Site carrière intégré
Utilité dans mon quotidien : 4
Facilité d’utilisation : 3
Gain de temps : 3
ATS Y
Gestion de l’Expérience des candidats
❏Site carrière intégré
Utilité dans mon quotidien : 4
Facilité d’utilisation : 1
Gain de temps : 0
Additionnez les notes de chaque-sous branche (étape 4)
Etape 6 : Prise de décision
Basez-vous sur les résultats obtenus (étape 5) pour déterminer quel est le meilleur choix. Dans notre exemple, l’ATS X obtient 10 alors que l’ATS Y n’obtient que 5. Répétez l’exercice pour chaque branche de votre arbre et vous saurez quel outil conviendra le mieux à votre problématique.
Vous l’aurez compris : L’arbre de décision est une méthode qui facilite notre prise de décision et limite le sentiment d’overdose d’informations
📞 Si cet article vous a donné des idées pour choisir votre ATS mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
Depuis la crise sanitaire, les collaborateurs ont crié haut et fort leurs exigences en matière de conciliation vie personnelle et professionnelle. Répondre à cette exigence nécessite de repenser le bien-être au travail, en proposant à vos salariés des actions qui améliorent, au quotidien, leur équilibre de vie. Pour cela, il semble pertinent de trouver les causes de « déséquilibre » afin de mener des actions concrètes et adaptées à la réalité de vos collaborateurs… et notamment de valoriser la maternité.
Par Anaïs HUBERT – Fondatrice de Humaine Ressource
Le retour de congé maternité peut être considéré comme une période sensible de la vie professionnelle de vos salariées, qui viendra bousculer cet équilibre tant recherché. En septembre 2021, une enquête menée par Make Mother Matter révélait que :
52% des mamans interrogées n’étaient pas prêtes à reprendre le travail après leur congé maternité.
96% des femmes se retrouvaient dans l’affirmation suivante : « La société attend de moi que je travaille comme si je n’avais pas d’enfant et que j’élève mes enfants comme si je ne travaillais pas »
Le cadre juridique évolue régulièrement pour renforcer l’égalité professionnelle mais la maternité reste un des principaux freins à l’évolution des carrières des femmes. Est-ce étonnant de voir que, dans un système réformé par l’obligation, les actions menées ne suffisent pas à réduire l’écart entre objectif légal et ressenti individuel ? Dans l’équation de ses réformes systémiques, il est difficile d’y intégrer une réponse adaptée à la pression sociale subie et vécue par les mamans, de manière personnelle.
Bien que le retour de congé maternité soit considéré comme normal, il est grand temps de prendre conscience qu’il n’a rien de banal pour les mamans qui le vivent. Au contraire, elles font face à des freins personnels et/ou professionnels dès les premières semaines de reprise. Elles feront face à des obstacles auxquels elles n’étaient pas forcément préparées : adaptation, changement physiologique, évolution des valeurs, surcharge mentale, pression sociale…entrainant culpabilité, frustration, perte de motivation ou pire encore volonté de départ.
À l’échelle de votre entreprise, une reprise mal vécue impactera négativement la performance et la cohésion des équipes. Au contraire une réintégration bien pensée et accompagnée aura un intérêt stratégique et financier. Cela accélérera la prise de poste, favorisera la performance et limitera les risques de départ coûteux (indemnité de départ, frais de recrutement, formation d’un nouveau talent…).
Depuis de nombreuses années des bonnes pratiques et procédures incontournables sont mises en lumière par les experts des ressources humaines et du management : parcours d’intégration, communication interne, gestion du changement…
Plus récemment, l’onboarding, la marque employeur, l’expérience collaborateur ont été valorisés. Les nouveautés d’hier, paraissent aujourd’hui évidentes. La réintégration des collaboratrices après un congé maternité, fait partie des innovations managériales qui seront un jour normalisées…
Et si la maternité n’était plus considérée comme un problème, mais comme un nouveau levier de management ? Et si ces difficultés pouvaient être transformées en opportunité ? L’opportunité de renforcer votre marque employeur, tout en consolidant votre politique RSE et QVCT[1], en vous attaquant à cette problématique sociétale.
En effet, il est beaucoup plus facile de concilier vie professionnelle et nouvelle vie de maman, dans un contexte de travail considéré par les collaborateurs, comme bienveillant et humain plutôt que dans un environnement soumis au stress et à la pression. L’enjeu étant de renforcer le lien entre votre entreprise et votre collaboratrice, en l’accompagnant dès son retour.
Les collaboratrices qui reprennent le travail dans un environnement qui décide de valoriser la maternité, sont non seulement rassurées, mais également fières de faire partie d’une organisation qui est gratifiante et non culpabilisante. Cette politique impactera positivement, à l’interne et à l’externe l’image de votre entreprise.
Pour cela il est essentiel de poser des actions qui vont au-delà du cadre légal, et de considérer la maternité comme une solution d’attractivité, afin de se distinguer de ses concurrents et d’attirer des talents de plus en plus exigeants.
À l’heure ou la responsabilité sociétale des entreprises est devenue un sujet prioritaire pour un grand nombre d’organisations, valoriser la maternité est une vraie opportunité de renforcer sa marque employeur et de se démarquer.
[1] Qualité de vie et des conditions de travail
Ces derniers trimestres ont été très favorables aux marchés actions des économies avancées : +16% pour l’indice Standard and Poor’s 500 et +31% pour l’Euro Stoxx 50 entre fin septembre 2022 et fin avril 20231. Quel beau retournement lorsque l’on repense à l’état d’esprit des investisseurs et des épargnants l’été dernier ! Cette belle envolée est-elle « normale » ou relève-t-elle au contraire d’un comportement de marché particulièrement atypique ? Nous donne-t-elle des indications précieuses au-delà des tout prochains mois ?
Cette hausse importante s’est développée après que les marchés ont largement souffert d’un resserrement monétaire sans équivalent dans le passé, exacerbé par les effets initiaux de la guerre en Ukraine sur le prix de l’énergie. Mais quand même ! Ni la proximité généralement anticipée de la fin du resserrement monétaire avant une pause attendue relativement longue, ni la normalisation progressive du fonctionnement économique plusieurs mois après le déclenchement des hostilités, ni même le retournement à la baisse de l’inflation sous-jacente américaine en octobre ne peuvent à eux seuls justifier un tel rebond, qui a effacé en Europe toute la baisse de l’an dernier.
La réduction de l’offre de crédit engendrée par la crise bancaire américaine augmente la probabilité de récession aux États-Unis
En effet, en face de ces trois facteurs incontestablement positifs, il existe un certain nombre de menaces ou de questions non résolues parmi lesquelles des menaces récurrentes, comme les tensions géopolitiques liées à la Chine, le plafond de la dette aux États-Unis, les valorisations boursières américaines jugées élevées, ou plus spécifiques, comme l’équation énergétique. Les effets retard du resserrement monétaire sans précédent sont aussi à prendre en compte. La crise bancaire américaine n’en est-elle pas une matérialisation probante ?
Cet environnement économique qui offre un sérieux challenge sans affecter négativement les marchés ne constitue pas pour autant une situation anormale. Tout au plus reflète-t-il une évolution paradoxale des marchés qui se comportent davantage en fonction d’un positionnement extrême des investisseurs que des effets présumés des informations macro-économiques ou géopolitiques qui leur parviennent en continu.
Le resserrement monétaire de 2022-2023 et les inquiétudes relatives à la guerre en Ukraine ont créé, par les ventes qu’elles ont suscitées, un positionnement extrêmement négatif à l’égard des marchés actions ; trop négatif eu égard aux flux de nouvelles – même défavorables – qui ont accompagné ces deux événements majeurs. Le marché s’était ainsi mis, par son sous-positionnement sur les actions, en position d’« escalader le mur d’inquiétude » – (« A bull market climbs a wall of worry », disent les Anglo-saxons).
C’est ainsi qu’un positionnement trop négatif par rapport à la perception instantanée des marchés permet leur ascension. Les retardataires se trouvent forcés d’acheter tous les creux de marchés pour prendre le train en marche. « Buy the dips ! » (« Achetez les creux ! ») est la mentalité qu’il faudrait alors adopter pour ne pas rester au pied du mur. Le mur s’escalade et les creux se comblent par ces achats tardifs et contraints tant que le positionnement reste trop faible ou jusqu’à ce que survienne une vraie surprise négative – préférablement exogène –, comme l’irruption du Covid dans nos vies, début 2020, qui interrompit brutalement l’ascension paradoxale de l’année 2019.
Cette crise bancaire pourra provoquer la baisse des prix tant attendue et apporter le remède au ralentissement économique : le desserrement monétaire
Avec cette lecture, à quoi faudrait-il s’attendre pour les prochains mois, typiques d’une fin de cycle qui tiraille les marchés d’actions entre les espoirs d’une pause dans le resserrement monétaire et la peur d’une dégradation de la conjoncture ? Le positionnement actuel est sensiblement moins négatif qu’au cours de l’été dernier mais il reste de grandes gestions, diversifiées ou alternatives, largement sous-investies qui pourront par leur sous-exposition actuelle aider le marché à poursuivre son ascension.
Au-delà, et compte tenu des menaces qui continuent de peser sur l’économie et les marchés, il faudra que ces derniers puissent transformer de mauvaises nouvelles fondamentales en bonnes nouvelles pour eux-mêmes
(« Bad news is good news ! »), comme lors de la décennie précédente où la faiblesse récurrente de l’activité économique garantissait un soutien monétaire et une liquidité favorables aux valorisations.
Parmi les inquiétudes énoncées plus haut, la crise bancaire américaine est une candidate possible pour cette transformation de mauvaises nouvelles en bonnes nouvelles. En réduisant l’offre de crédit et en forçant la Banque centrale américaine à injecter en masse de la liquidité dans le système financier, cette nouvelle crise pourrait apporter simultanément ce que le marché attend (une baisse de l’activité pour pousser les prix à la baisse) et le remède à cette faiblesse économique : le desserrement monétaire par les banques centrales. Le paradoxe d’un marché en ascension malgré des fondamentaux menaçants pourrait alors se poursuivre tant qu’une profonde récession serait évitée.
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Les Millennials, ces collaborateurs nés entre 1981 et 1995, de plus en plus tournés vers le télétravail et souvent réfractaires à une hiérarchie qui impose des objectifs de manière descendante, poussent les entreprises à adopter une méthode de Management par Objectifs. La méthode de Management par Objectifs dite OKR (Objectives and Key Results) permet de donner du sens au travail, de gagner en productivité, de rester concentré sur les tâches précises et de se surpasser. Elle repose sur deux piliers : des objectifs ambitieux et des résultats clés.
Par Céline Cherqui– Fondatrice de OneWay
Cette méthode, qui a vu le jour dans les années 50, est aujourd’hui un élément central de la culture d’entreprises comme Google, Twitter, LinkedIn et Netflix.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Elle permet aux collaborateurs de visualiser leur avancement dans leur développement professionnel, tout en gardant le cap fixé par leur organisation : c’est à la fois une boussole individuelle et collective. Pour fonctionner cette méthode se résume en trois mots : confiance, communication et autonomie. Découvrez dans cet article comment la mettre en place dans votre organisation :
Les OKR peuvent être fixés au niveau de l’entreprise, d’une équipe ou d’un collaborateur. Grâce à cette méthode, chacun est en mesure de relier ses propres objectifs à ceux de la strate supérieure et ainsi comprendre que son travail contribue de manière directe au succès de tous.
OKR, c’est quoi ça déjà ?
Objectives and Key Results pour Objectifs et Résultants clés : il s’agit donc de définir des objectifs et des résultats clés. Dans un premier temps, fixer un objectif collectif pour impliquer chacun. Il doit être défini de manière claire, limité dans le temps et sans solutions de mise en œuvre. Il répond à la question « où voulons-nous aller ? »
Il ne doit pas bloquer la prise d’initiative, l’autonomie ou la créativité des collaborateurs. Il doit donc être stimulant et se situer au point d’équilibre entre le confort et la prise de risque. Il doit pousser les collaborateurs à se dépasser, mais ne surtout pas les mettre en échec.
Dans un second temps, les résultats clés sont exprimés en termes de résultats attendus. Ils doivent définir les moyens à déployer, les tâches à accomplir ou les méthodes à utiliser. Ils répondent à la question « comment faire ? »
Ils doivent être mesurables concrètement sans laisser place à une possible interprétation. Par exemple, pour un service recrutement :
Objectif : « croissance des effectifs de la société de 20% ce trimestre »
Les résultats clés ne doivent pas être : « augmenter sensiblement le nombre d’entretiens », mais « réaliser 30 entretiens ciblés de plus en un mois ». Ils doivent être suffisamment difficiles à atteindre pour encourager l’équipe à se dépasser et à être créative. Dans ce cadre, on comprend l’importance de savoir formuler les objectifs et les résultats clés.
Ok et concrètement, comment mettre en place des OKR ?
Pour y parvenir, le manager doit définir les règles du jeu et impliquer tous les membres de son équipe dans cette approche collaborative. Il doit les inciter à partager leurs idées et à prendre des initiatives. Chaque collaborateur doit être en mesure de transformer les objectifs de l’équipe en objectifs individuels, puis de décomposer ses objectifs individuels en résultats clés.
Ces résultats clés peuvent être traduits en tâches en répondant à la question : « quelle(s) mission(s) dois-je accomplir pour obtenir ce résultat clé ? »
Chaque collaborateur doit avoir sa propre liste à déployer à très court terme (1 ou 2 semaines maximum).
Pour résumer, le manager doit définir un objectif d’équipe et chaque membre de son équipe doit être en mesure d’en déduire :
un objectif individuel,
puis le décomposer en 3 résultats clés,
qui, chacun d’eux, seront décomposés en 3 tâches.
Le manager doit s’assurer que les résultats clés choisis peuvent être notés sur une échelle de 0 à 10. Sachant que 7 est une note satisfaisante, un résultat clé qui atteint 10 n’est pas suffisamment ambitieux. Ainsi, lors de ses réunions (individuelles ou d’équipe), le manager pourra avoir des échanges concrets autour des OKR de ses collaborateurs et en utilisant la rétrospective KISS chacun pourra réfléchir aux ajustements à mettre en œuvre.
Vous l’aurez compris : la principale chose à retenir est d’avoir des objectifs qualitatifs et ambitieux, et des résultats clés quantifiables pour itérer sur des solutions permettant une amélioration continue.
📞 Si cet article vous a donné des idées pour amener tous vos collaborateurs à s’aligner autour d’un même objectif mais que tout reste encore un peu flou, …
Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
Expo 2020 à Dubaï, Coupe du Monde 2022 au Qatar, mégaprojet AlUla en Arabie saoudite… Tous ces projets sont l’expression d’une stratégie bien définie par les pays du Golfe pour diversifier leurs économies, dans le but de sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Rendez-vous le jeudi 1er juin de 11h à 11h45 pour un évènement en ligne qui vous permettra de mesurer les opportunités économiques de cette nouvelle dimension de la culture et du divertissement dans cette région.
L’ascension de jeunes leaders dans ces pays du Golfe a entrainé des changements sociopolitiques. Cette évolution va de pair avec l’avènement d’une génération plus ouverte au changement et plus portée sur la modernité. Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamad bin Salman, l’émir du Qatar, Tamim Al Thani, et le président des Emirats arabes unis, Mohamad bin Zayed ont su affirmer une rupture par rapport à l’ancienne génération.
Leur aptitude à se positionner comme des promoteurs de réformes économiques, fruit d’une vision post-pétrole, révèle au grand jour une réelle volonté d’ouverture sur le monde extérieur. Cette transition offre aux entreprises internationales, et notamment françaises, de belles perspectives de développement sur ces marchés.
C’est seulement en 2018 qu’un ministère de la Culture a vu le jour en Arabie saoudite. Depuis, il s’est développé à un rythme exponentiel en accumulant des projets phares comme les nombreux musées (JAX, Saudi Museum of Contemporary Art, etc.) dont l’ouverture est prévue d’ici 2030 ou encore des mégaprojets comme AlUla. Aux Émirats arabes unis, le Louvre d’Abu Dhabi est l’attraction emblématique de la capitale émirienne et Dubaï n’est pas en reste avec les centres culturels qui ont vu le jour tels qu’Al Quoz Creative Zone.
Les intervenants
Catherine Dorgnac,
Responsable régionale Moyen-Orient, Turquie et Asie centrale, Bpifrance
Jean-Guillaume Lacoste,
CEO GL Events Middle East, Dubaï
Frank Barbaro,
Senior Liaison officer chez AfalUla, Riyad
Fondamentaux macroéconomiques relativement solides, nearshoring, taux d’intérêt attractifs : il n’est pas nécessaire de regarder bien loin pour bénéficier du potentiel émergent. À l’instar de l’Asie et de l’Amérique latine, la région émergente Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) abrite des opportunités intéressantes pour les investisseurs. Composée de territoires riches en matières premières, guidés par leur industrie agricole ou manufacturière, la région révèle des économies diversifiées. Elle se distingue cependant par les disparités fortes entre les différents pays qui la constituent.
S’intéresser aux particularités de chacun se révèle nécessaire pour identifier les marchés et les actifs prometteurs, et ce, en prenant en compte les risques associés. Alors que l’Europe de l’Est est au cœur de la crise ukrainienne, ses répercussions résonnent différemment selon les pays, et certains d’entre eux offrent aujourd’hui un potentiel de rendement intéressant, notamment pour les investisseurs obligataires en quête de diversification.
Europe de l’Est : le potentiel émergent à proximité
Plus d’un an après la première offensive russe en Ukraine, les multiples conséquences humanitaires, politiques et économiques qui en découlent sont toujours manifestes à l’échelle mondiale et ont à plus forte raison ébranlé les pays d’Europe de l’Est. Les tensions engendrées par le conflit et les sanctions infligées à la Russie par les pays occidentaux ont mené à une crise énergétique majeure, notamment en Europe, fortement dépendante des combustibles fossiles russes.
Cette crise énergétique couplée aux retombées de la pandémie de Covid-19 et aux politiques monétaires en résultant a ainsi mené le monde dans un nouvel environnement inflationniste tel que nous n’en avions pas connu depuis des décennies. Pour autant, certains pays d’Europe de l’Est, en amorçant un cycle de hausse des taux d’intérêt peu après la crise sanitaire, ont su dans une certaine mesure contenir cette hausse généralisée des prix, et ce, malgré la détérioration marquée de leurs relations commerciales avec la Russie. Cela leur a permis de disposer d’une plus grande marge de manœuvre que les pays développés dans la mise en œuvre de leur politique monétaire.
Ainsi, après avoir vu l’inflation atteindre des niveaux très élevés, certains pays, à l’image de la Hongrie, de la Pologne ou de la République tchèque, devraient faire partie des premiers à enclencher un cycle de baisse des taux, à partir de niveaux actuellement très attractifs.
En parallèle, les tensions provoquées par la crise ukrainienne ont incité certaines entreprises au sein de l’Union européenne à rechercher des solutions alternatives pour pallier les incertitudes liées aux chaînes d’approvisionnement, notamment en relocalisant une partie de leurs activités de production en Europe de l’Est, qui offre une main-d’œuvre qualifiée à un coût plus compétitif.
Dans ce nouvel ordre géopolitique, certains pays de la région, bénéficiant de cette dynamique et justifiant de fondamentaux plus solides, offrent des opportunités à long terme attractives, par exemple au sein des marchés obligataires hongrois et roumains. Compte tenu du contexte toujours incertain, une gestion active et flexible se montre cependant essentielle pour en tirer parti tout en en évitant les écueils.
Hongrie : un émetteur prometteur
Alors que la hausse des prix de l’énergie ralentit globalement, ses répercussions sur les prix des denrées alimentaires se révèlent considérables. La Hongrie a été plus particulièrement touchée par le phénomène, ayant enregistré en mars un taux d’inflation alimentaire record de 25,6% sur un an – plus de trois fois le taux de l’ensemble de l’Union européenne, dont la moyenne s’élevait à 8,3%1. Cependant, la tendance à la baisse de l’inflation alimentaire mondiale devrait influencer le comportement de l’inflation hongroise, comme le confirment les chiffres en régression sur ces deux derniers mois.
Dans ses efforts pour contenir la progression de l’inflation, la Hongrie a ainsi débuté, bien avant la plupart des pays développés, un cycle de hausse des taux, et affiche depuis septembre 2022 un taux directeur s’élevant à 13%2.
En outre, la relative solidité de ses fondamentaux macro-économiques fait de la Hongrie un émetteur intéressant à long terme. La rigueur de sa politique budgétaire et le durcissement de cette dernière en 2022 pour parer à la dégradation de son déficit ont contribué à maintenir sa dette à un niveau peu élevé, minimisant ainsi son risque de défaut de paiement.
Enfin, la Hongrie cherche activement à s’améliorer sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le pays s’est notamment engagé à honorer l’objectif européen de neutralité carbone, et prévoit de fermer sa dernière centrale à charbon dès 2025, tout en investissant dans les énergies renouvelables3.
Dans ce contexte, la Hongrie peut être un émetteur clé pour diversifier son portefeuille et permettre potentiellement de bénéficier de rendements attrayants :
La dette souveraine locale offre des taux d’intérêt réels très attractifs pour les investisseurs, qui pourraient également bénéficier de manière tactique d’une revalorisation de sa devise.
Les perspectives d’une récession économique à l’échelle mondiale pourraient également profiter à la dette souveraine externe hongroise, qui offrirait un potentiel de performance à long terme.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Experts de la dette émergente depuis 2015, nous avons créé un Fonds dédié à cette classe d’actifs en 2017, Carmignac Portfolio EM Debt.
Grâce à son économie diversifiée, ses différentes sources d’approvisionnement en gaz naturel et sa production d’énergies renouvelables, la Roumanie limite l’impact commercial direct de la guerre en Ukraine sur son territoire.
En effet, la Roumanie est la septième plus grande économie de l’Union européenne4, opérant au sein de secteurs clés tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture, l’énergie, l’automobile ou les services. Le pays a pu compter sur ses propres ressources de charbon, de pétrole et de gaz, sa production d’énergies renouvelables, et se tourner vers d’autres fournisseurs lorsque le conflit russo-ukrainien a éclaté et que les sanctions vis-à-vis de la Russie se sont intensifiées.
La dégradation des relations commerciales entre les pays occidentaux et la Russie ont également renforcé le phénomène de nearshoring au profit de la Roumanie. Les incertitudes liées à la guerre et la hausse des coûts de production résultant de la crise énergétique ont ainsi conduit de nombreux pays frontaliers à externaliser certaines de leurs activités en Roumanie, où les coûts sont compétitifs et la main-d’œuvre, qualifiée.
Le retour global de l’inflation n’a pas épargné la Roumanie, qui a cependant su réagir rapidement pour tenter de la contrer. La Banque centrale roumaine a ainsi remonté ses taux d’intérêt directeurs jusqu’à atteindre 7% en janvier 20235. Son économie montre ainsi déjà des signes de ralentissement, plaidant en faveur d’une politique plus accommodante prochainement.
La relative stabilité politique du pays, sa dette publique maintenue à un niveau faible par rapport à son produit intérieur brut (PIB) et ses efforts pour renforcer sa réponse à l’aspect environnemental des critères ESGsont autant de facteurs contribuant à l’attractivité de la Roumanie, notamment sur sa dette souveraine externe.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Nous avons développé un système propriétaire de notationESG de la dette souveraine nous permettant d’évaluer les objectifs et tendances des pays émergents sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. Notre modèle est fondé sur 12 critères en ligne avec les principes pour l’investissement responsable (UNPRI) et couvre plus de 70 pays émergents.
Au-delà de l’Europe de l’Est, certains pays d’Afrique peuvent également proposer des rendements attractifs au sein du spectre obligataire, à l’image du Bénin ou de la Côte d’Ivoire. Ces pays riches en matières premières investissent pour se développer et ainsi améliorer leurs fondamentaux macro-économiques.
Au travers de notre série d’articles dédiés aux marchés émergents, nous avons découvert le potentiel de cet univers, que ce soit en Asie, en Amérique latine ou au sein de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à la fois sur les marchés d’actions et sur les marchés obligataires. Le monde émergent recèle d’opportunités mais il est nécessaire de disposer de la flexibilité permettant de les saisir, où qu’elles soient, tout en faisant preuve d’une grande sélectivité et d’une gestion active des risques : c’est ce qui caractérise l’approche Carmignac.1Eurostat, 19/04/2023.
2Magyar Nemzeti Bank, Base rate history.
3« La Hongrie prévoit sa sortie du charbon d’ici à 2025 », Euractiv : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/hungary-brings-coal-exit-forward-by-five-years-to-2025/4Fonds monétaire international, 2021.
5Banca Națională a României, https://www.bnr.ro/Monetary-Policy–3318-Mobile.aspx.
COMMUNICATION PUBLICITAIRE. Veuillez vous référer au KID et au prospectus avant de prendre toute décision finale d’investissement.
Comme chaque fois, la CPME prend le pouls des dirigeants de TPE-PME à travers une enquête afin de cerner leurs problématiques et les solutions à apporter mais surtout de les faire connaître aux pouvoirs publics. Mouvements sociaux liés à la réforme des retraites, inflation, obligations environnementales, augmentations de salaires, difficultés de recrutement… 2023 est sans aucun doute une année pleine de défis pour les entreprises. Voici les principales conclusions de cette enquête réalisée au mois d’avril 2023 auprès de 1528 dirigeants de TPE et de PME (ainsi que l’enquète complète à télécharger au bas de cet article).
Par Eric Orsini
Lors des trois premiers mois de l’année 2023, près de deux tiers des dirigeants d’entreprise ayant au moins un salarié (66%) ont relevé les salaires de manière collective et/ou individuelle. Parmi les entreprises concernées, 60% ont effectué une augmentation moyenne de rémunération comprise entre 3% et 6%. Environ 20% de ces entreprises ont relevé les salaires de plus de 6%. La prime de partage de la valeur connait toujours un fort succès puisque presque 42% des entrepreneurs déclare prévoir l’adoption de ce dispositif en 2023.
Sans surprise, le recrutement reste le principal défis pour les entreprises avec 87% des dirigeants qui cherchent actuellement à recruter et qui déclarent rencontrer des difficultés dans le processus. L’inadéquation du profil des candidats est la raison la plus commune avec 49% des cas. Pour 37% d’entre elles, elle n’auraient reçu aucune candidature et 32% ont une ou plusieurs offres d’emploi non pourvues depuis plus d’un an.
Ces enjeux de recrutement menacent la survie de certaines PME et impactent sérieusement leur chiffre d’affaires; 64% des sondés sont ainsi obligés de renoncer à des marchés ou de réduire leur activité. L’économie française se prive ainsi d’une création de richesses dont elle aurait pourtant grand besoin. La crise du logement s’invite dans ces constatations car 1 candidat sur 10 rencontrerait des difficultés pour se loger.
Il est intéressant de noter qu’uniquement 19% des chefs d’entreprises interrogés considèrent que le décalage de l’âge minimal de départ à la retraite les incitera à recruter des seniors. La mise en place de mesures incitatives à l’embauche des seniors, que la CPME réclament depuis longtemps, reste donc plus que jamais à l’ordre du jour.
Enfin, l’enquête nous confirme que la semaine de 4 jours ne séduit pas les dirigeants d’entreprise puisque 78% d’entre eux ne sont pas prêts à l’instaurer dans leur propre société. De la même façon, 66% des dirigeants sondés se disent défavorables à la mise en place d’un compte épargne-temps universel dans leur entreprise.
Pour décrocher un poste, un candidat n’échappe pas au traditionnel entretien d’embauche durant lequel le recruteur lui pose de nombreuses questions. Si elles peuvent paraitre classiques ou incontournables, comment le recruteur peut-il être sûr de les poser efficacement ? Quelles sont les bonnes questions à poser pour comprendre le parcours de mon candidat, détecter ses points forts et ses points faibles, tester sa capacité de raisonnement ? … Découvrez les principales clés et quelques astuces pour poser vos questions en entretien.
Par Céline Cherqui– Fondatrice de OneWay
L’important est de poser les bonnes questions au bon moment. Ok, mais comment faire ?
Pour cela, l’écoute active et la reformulation sont indispensables. Soyez attentif également à la communication non verbale de votre candidat et sachez vous adapter à chaque situation. Si vous souhaitez avoir une réponse honnête et directe, il faut réussir à transmettre cette confiance à travers vos questions.
Poser une bonne question, c’est partir de sa curiosité face à une situation vécue par un candidat, ou d’un étonnement face à une réponse donnée. C’est montrer votre intérêt pour apprendre à le connaître, découvrir ses motivations et son mode de fonctionnement en entreprise. Si le questionnement fait partie intégrante de la communication, il apparaît comme un outil facilitant l’écoute active car il permet de préciser, de clarifier et d’approfondir vos échanges. Il stimule la pensée et permet de rendre explicite ce qui n’a pas encore été dit.
Par Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Lors d’un entretien d’embauche, une question efficace, suscite la curiosité et encourage une conversation.Elle force votre candidat à réfléchir, concentre son attention et l’incite à vous faire une réponse engageante. Les questions dites « ouvertes » commençant par « pourquoi » ou « comment » sont généralement les plus propices à l’échange. Les questions fermées en revanche permettent d’obtenir des réponses précises ou de valider des hypothèses. Elles peuvent donc être également efficaces dans certains cas. Certaines questions, dites partielles, comme « qu’attendez-vous de … » peuvent aussi vous permettre de réorienter votre candidat dans le bon axe ou lui permettre d’approfondir un thème car il ne pourra y répondre, ni par « oui » ni par « non ».
Si vous êtes face à un candidat peu loquace, vous pouvez lui poser des questions qui lui permettront de s’exprimer d’avantage, ainsi les questions relais et miroirs, comme « qu’entendez-vous par … » seront vos meilleurs atouts. A l’heure de la bienveillance, il ne faut pas confondre questions déplacées et questions pertinentes.
Une bonne question va au cœur du sujet et, par conséquent, peut prendre le risque d’embarrasser votre candidat. Son embarras sera alors le signe d’une piste à creuser. Lui faire remarquer que vous le sentez troublé, et que vous ne le questionnez pas pour le mettre mal à l’aise mais pour comprendre, vous permettra d’obtenir une réponse franche de sa part. Il est donc important de créer, tout au long de l’entretien d’embauche, une relation et un climat de confiance avec votre candidat. Il doit sentir que ses réponses lui permettront de révéler le meilleur de lui.
Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège des questions déguisées ou des questions rhétoriques qui sont de « fausses questions ». En les posant, vous cherchez à faire passer des idées et n’attendez pas de « vraies réponses » de la part de votre candidat. Pour vous donner un exemple un peu trivial, si vous demandez « avez-vous l’esprit d’équipe ? » il est fort probable qu’aucun ne vous réponde non.
Vous l’aurez compris : une bonne question est courte et va droit au but. C’est une question qui laisse un maximum de champ libre à votre candidat, qui ne cherche ni à l’influencer ni à lui faire dire ce que vous avez envie d’entendre, et qui vous permettra d’apprendre quelque chose que vous ne savez pas encore.
📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre façon de mener des entretiens mais que tout reste encore un peu flou… Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
La France demeure le pays européen le plus attractif pour les investissements internationaux malgré la mauvaise image de la France générée par les grèves et les manifestations contre la réforme des retraites. L’hexagone continue d’attirer les dirigeants étrangers avec 1259 projets d’investissement comptabilisés en 2022 selon le « Baromètre de l’attractivité de la France » d’EY.
Par Franck Boccara
Dans un contexte international incertain et complexe, la France prouve une nouvelle fois que son économie est résiliente et même conquérante ! L’augmentation du nombre d’investissements internationaux n’est certainement pas due au hasard et le baromètre nous apporte certaines informations pertinentes.
Environ deux tiers des dirigeants étrangers ont des projets immédiats d’investissements dans l’hexagone
Sur les 6 000 projets annoncés en Europe en 2022, 1 300 se portent sur la France (3% de plus qu’en 2021). Si le secteur tertiaire n’attire relativement que peu de projets, 4 projets sur 10 étaient dédiés à la réindustrialisation en 2022 (543 pour être précis). La France reste cependant championne dans le domaine de l’innovation avec 144 projets de centres de R&D en 2022 (+ 8% par rapport à 2021). L’hexagone bénéficie d’une renommée mondiale de terre d’innovations et 64% des investisseurs étrangers la considère plus attractive que les autres pays d’Europe en matière de facteurs technologiques.
La région la plus attractive pour les investisseurs étrangers reste, sans surpise, l’Île-de-France qui devance l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France. Cependant, les investissements étrangers profitent à l’ensemble des territoires et notamment aux villes médianes et territoires ruraux avec environ 50% des projets qui se dirigent vers des agglomérations moyennes de moins de 200 000 habitants.
Derrière la France et ses 1300 projets, on retrouve le Royaume-Uni avec 929 projets et l’Allemagne avec 832.
Les investissements étrangers en France créent, en moyenne moins d’emplois que dans les autres pays européens
Malgré l’attractivité de la France, les investissement étrangers ne créent pas autant d’emplois que chez nos voisins. Les projets comptabilisés en 2022 ont généré environ 15% d’emplois en moins qu’en 2021. En moyenne, les investissements étrangers génèrent moins d’emplois chez nous (33 par projet) que dans le reste des principaux pays ayant accueillis des investissements étrangers en Europe (58 en Allemagne, 59 au Royaume-Uni).
16 800 entreprises sont sous contrôle étranger en France selon l’INSEE (1%), elles emploient 2,2 millions de personnes (13% de l’emploi salarié) et contribuent à environ 20% du PIB. N’oublions cependant pas que la France a perdu 600 usines entre 2008 et 2016.
L’accès presque illimité à l’information permet aux candidats de comparer très précisément les différentes opportunités qui s’offrent à eux avant de répondre à un recruteur. Quelle société obtient les meilleurs avis collaborateurs ? Qui propose des conditions de travail optimales ? Dans quelle société le parcours collaborateur est-il adapté à chacun ? Même si les candidats se montrent satisfaits par votre marque employeur, une fois devenu collaborateurs, ils n’hésiteront pas à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs au moindre écart. Dans ce contexte, comment se démarquer de la concurrence ?
Par Céline Cherqui– Fondatrice de OneWay
En réalité, mille et une façons pour vous de le faire. Bonne compréhension des attentes, mise en place d’une expérience collaborateur inédite, d’une marque employeur mémorable… Découvrez quelques astuces pour sortir à coup sûr votre épingle du jeu et enclencher les bons leviers pour y parvenir :
En priorisant la vision « people centric », vous comprendrez ce que recherchent vraiment vos collaborateurs. Pour cela vous pouvez vous inspirer de l’expérience passée de vos candidats et de vos collaborateurs, et bien sûr, des pratiques de vos concurrents.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Restez en permanence à l’écoute du marché grâce à une veille régulière faite par vos recruteurs. Demandez-leur, par exemple, d’examiner le contenu et les posts de vos concurrents sur les réseaux sociaux, de recueillir les retours d’expérience de leurs candidats et les suggestions d’amélioration de vos collaborateurs. Ils pourront ensuite déterminer les problématiques que rencontrent leurs candidats et vos collaborateurs, leurs comportements face à certaines situations, leurs axes prioritaires de développement.
En récoltant un maximum de feedback, vous identifierez précisément les forces et faiblesses (les vôtres et celles de vos concurrents), décrypterez les attentes de chacun et déterminerez comment vous démarquer positivement. Adaptez ensuite votre stratégie de différenciation, optez pour une stratégie de fidélisation, mettez en avant l’avantage concurrentiel de votre marque employeur. Ajustez votre image pour vous inscrire durablement dans la mémoire des candidats et rendre fiers vos collaborateurs. Définissez tous les leviers qui leur permettront de vivre des moments inédits.
Cette expérience candidat et le parcours collaborateur qui en découlera seront une réussite si :
vous suscitez la confiance et tenez vos promesses,
vous vous mettez vraiment à leur place et comprenez leurs envies dans le but d’y répondre de manière adaptée,
vous êtes capable d’anticiper leurs attentes.
Utilisez les bons codes lors de vos actions de communication, créez une histoire autour de votre entreprise pour susciter des émotions positives et encourager la proximité avec vos collaborateurs, faites refléter votre ADN et vos valeurs en restant cohérent et unique. Pensez différemment et prenez le temps de créer une relation sincère avec eux. Innovez pour vous différencier, allez là où les autres ne sont pas encore et créez une rupture avec les usages de vos concurrents. Pensez « out of the box » au lieu de vous calquer sur ce que font déjà les autres et sur les pratiques en vigueur.
Restez à l’écoute de vos collaborateurs, comprenez vos candidats, décryptez les pratiques de vos concurrents et construisez une stratégie de fidélisation qui vous ressemble et qui vous démarque positivement.
Ces actions vous permettront de transformer tous vos échanges en réussite pour attirer de nouveaux talents, proposer des parcours collaborateur adaptés et, vous feront sans aucun doute, prendre une longueur d’avance sur vos concurrents.
Vous l’aurez compris : il va falloir être présent, se démarquer passe par une analyse précise des attentes de vos collaborateurs et des pratiques de vos concurrents. Cette approche vous permettra d’avoir une vision claire et de proposer une offre 100% adaptée.
Ainsi, vous vous différencierez en répondant mieux aux attentes de vos collaborateurs que ne le font vos concurrents, vous les fidéliserez et attirerez de nouveaux talents qui vous ressemblent.
📞 Si cet article vous a donné des idées pour construire unestratégie de fidélisation mais que tout reste encore un peu flou…Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
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