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Depuis plusieurs années, le management de transition est en constant développement et répond de plus en plus à des demandes temporaires d’expertises, pas toujours faciles à trouver pour une entreprise. Pour autant, il reste assez méconnu des PME et ETI. Nous vous proposons donc d’en faire connaissance.

Par Gustavo Rodriguez Rangel – EULEOS

Qu’est-ce que le Management de Transition ?

Originaire des Pays-Bas dans les années 1970 sous le nom d’« Interim Management » (terme qui par ailleurs reste d’usage), il s’agit d’une forme de management dédiée exclusivement à la gestion de situations de crise. L’« interim management » se répand fortement au UK, aux USA et en Allemagne, et à partir des années 2000 en France sous le nom de « management de transition ». Au fil des ans, le management de transition s’est transformé : il n’est plus une ressource pour les moments de crise mais plutôt pour accompagner la transformation et la croissance de l’entreprise.

On pourra donc dire simplement que c’est un processus permettant d’aider ponctuellement une entreprise à devenir plus performante via l’aide d’un manager expérimenté qui intervient sous forme de mission, c’est-à-dire :

  • Avec un but précis et son ou ses livrables, en fonction du type d’intervention ;
  • Pour une durée déterminée : la mission a un début et une fin bien définis ;
  • Avec une obligation de transmission, afin d’assurer la continuité.

On retrouve 3 grands types de mission :

  • Management relais : relève au pied levé, situation de crise (redressement, restructuration) ;
  • Gestion d’une phase de transition ou de transformation (revente, fusion avec une autre entreprise…) ;
  • Gestion des projets stratégiques.

Vu à l’origine comme un « urgentiste », aujourd’hui le manager de transition, très souvent entrepreneur lui-même, est un véritable partenaire de l’entreprise, bras droit du dirigeant, agissant pour soutenir sa croissance et améliorer sa performance. Il s’agit d’un(e) indépendant(e) expérimenté(e) qui met à profit de l’entreprise ses compétences opérationnelles et managériales. Ainsi, il / elle accompagne opérationnellement une entreprise dans des fonctions du COMEX / CODIR, prend des décisions et exerce des responsabilités.

Les bénéfices pour l’entreprise

  • Immédiateté opérationnelle

Le manager de transition, expert dans son domaine est opérationnel immédiatement car il déjà vécu des expériences similaires. La courbe d’apprentissage est quasi inexistante, c’est pourquoi la première action consiste typiquement à lancer un diagnostic rapide qui permet de proposer un plan d’action lequel, une fois validé par le dirigeant, est mis en œuvre sans tarder.

  • Accompagnement du dirigeant

Plusieurs études, dont notamment celle menée par Bpifrance en 2016 auprès de 30 000 dirigeants de PME et d’ETI, pointent du doigt ce phénomène que des milliers d’entrepreneurs portent stoïquement sur leurs épaules : la solitude du dirigeant. Si l’on imagine le chef d’entreprise comme étant quelqu’un qui est en train de monter tout seul une pente en portant une lourde valise, le manager de transition est là pour l’y aider. Véritable bras droit du dirigeant, Il est là pour accompagner, épauler, soulager et, in fine, mener à bien les projets stratégiques chers au dirigeant, mais pour lesquels les ressources internes de l’entreprise ne sont pas adaptées.

  • Un regard externe et neutre

En tant que ressource externe, le management de transition n’a ni passé ni avenir au sein de l’entreprise. Il a du recul par rapport à la situation générale de celle-ci, ce qui lui permet d’apporter une vision neutre. Parce qu’il est en mission, ses observations et recommandations sont objectives, il ne cherche pas à se mettre en avant ou à se positionner en vue d’une promotion : il a un objectif clairement établi, et ce dès le départ de son intervention.

  • Flexibilité

Enfin, on pourrait rajouter un quatrième avantage : la flexibilité. Car même si le management de transition et souvent associé à du temps plein, certains managers de transition commencent à travailler à temps partiel, en discontinu (quelques jours par mois), en binôme (lorsque le besoin exprimé nécessite des compétences complémentaires), le tout dans le but de s’adapter au besoin et au budget de l’entreprise.

La situation actuelle est un accélérateur de ce métier car les incertitudes bousculent les habitudes, et le fait de pouvoir compter sur un expert, sans y être attaché administrativement, est un véritable ballon d’oxygène pour une entreprise. Cette tendance, au vu de toutes les études internationales, va se poursuivre sur les prochaines années.

D’accord, mais puis-je me payer un manager de transition ?

Il existe des aides financières, tant au niveau départemental, régional que national, qui peuvent prendre en charge une partie d’une prestation d’accompagnement comme le management de transition. A titre d’exemple le « chèque Relance Export » couvre 50% des dépenses, dans la limite d’un plafond, pour aider les PME et ETI françaises dans leurs projets à l’international.

CEFC - 11ème édition du China France Investment Dialogue
Le Comité d’Echanges Franco-Chinois (CEFC) de la CCI Paris Ile-de-France organise en partenariat avec la China Europe International Business School CEIBS le 30 juin 2025 après-midi la 11ème édition du China France Investment Dialogue. L’année 2025 marque les 50 ans de relations diplomatiques entre la Chine et l’Union européenne. Cet anniversaire intervient dans un environnement mondial marqué par des tensions géopolitiques, des bouleversements économiques profonds et une exigence croissante en matière de durabilité et de souveraineté industrielle ; où les entreprises se doivent de repenser leurs modèles face à l’émergence de nouvelles chaînes de valeur. Dans ce paysage en pleine mutation, la relation entre la France et la Chine prend une nouvelle dimension. La Chine reste un marché incontournable en pleine transformation. Les entreprises internationales y adoptent de plus en plus des approches localisées, à travers des stratégies “China for China”, pour mieux répondre aux dynamiques du marché intérieur et s’inscrire dans des écosystèmes industriels et réglementaires en pleine évolution. La France, forte de ses filières d’excellence dans l’énergie, la santé, les biens de consommation et la technologie ; affirme son positionnement européen, à travers une politique d’investissement ambitieuse incarnée par le plan France 2030. La 11ème édition du China France Investment Dialogue s’inscrit dans cette dynamique dans laquelle de CEFC s’inscrit. Elle offre aux entreprises l’occasion d’échanger avec des partenaires de haut niveau, de capter les tendances du marché et d’identifier des opportunités concrètes. La venue d’une délégation d’entreprises chinoises favorisera des échanges directs et la création de nouveaux partenariats. Dans un environnement mondial incertain, ce rendez-vous du CEFC est un levier stratégique pour celles et ceux qui veulent anticiper et bâtir des coopérations durables.

Organisateurs

China Europe International Business School (CEIBS) et CCI Paris Île-de-France Co-organisateur : CEIBS DBA programme

Programme (non définitif)

13h30 – 14h00 : Accueil des participants 14h00 – 14h10 Mots d’accueil WANG Hong, Présidente et professeur de Management, CEIBS【Video】 Dominique RESTINO, Président, CCI Paris Île-de-France 14h10 – 14h20 Ouverture du séminaire CHEN Dong, Ministre, Ambassade de Chine en France 14h20 – 14h35 Allocution : Jean-Pierre RAFFARIN, Ancien premier ministre ; Professeur distingué CEIBS 14h35 – 14h50 Allocution : Mathieu LANDON, Conseiller économique du Président Macron 14h50 – 15h05 Allocution : Marc-Antoine JAMET, Secrétaire général, LVMH 15h05 – 15h25 Intervention thématique : Olivier VERAN, Ancien ministre de la Santé 15h25 – 16h25 Table ronde : Opportunité du marché de la santé sino-français Modérateur : WANG Taiyuan, Professeur d’entreprenariat ; Directeur adjoint du programme DBA et co-directeur programme de management avancé, CEIBS Intervenants : Olivier DESSAJEAN, CEO Colisée Chine; Co-President de l’Alliance française de santé Olivier VERAN, Ancien ministre de la santé français ZHU Fangmeng, Président & CEO, Apeloa Pharmaceutical Co., Ltd.; Alumnis CEIBS DAI Jun, Président, Jinglin Medical Group (Hainan) Co., Ltd. ; Alumnis CEIBS 16h25 – 17h25 Table ronde : Relais de croissance du marché des biens de consommation franco-chinois Modérateur : Katherine XIN, Professeur de comportement organisationnel, CEIBS ; Directrice associée (Europe); Directrice EMBA hôtellerie, DBA and CCEMBA Intervenants: Caudalie (tbc) Damien LECLERC, Directeur, La Chablisienne (tbc) ZHANG Yunfan, Président, Shanghai Moonton Technology Co., Ltd.; Alumnis CEIBS WANG Zhonglin, CEO, Genhigh Tech ; Alumnis CEIBS 17h25 – 17h30 Mot de clôture Dominique TURPIN, Président (Europe) et professeur de marketing, CEIBS

Informations pratiques

Date : Lundi 30 juin 2025 Horaire : 14h00 – 17h30 Lieu : CCI Paris, 2 Place de la Bourse, 75002 Paris

Avec le soutien de

Les entreprises familiales surperforment-elles les autres sociétés ? Si oui, pourquoi ? Quelle structure présente la meilleure rentabilité en termes d’ouverture du capital ou de génération dirigeante ? Où trouve-t-on les groupes familiaux les plus performants ? Autant de questions qui peuvent se poser au moment d’investir dans une société dirigée et/ou détenue par une même famille. 1- Les entreprises familiales superforment-elles les autres société ?Carmignac

Selon la base de données Carmignac Family 500, un investissement réalisé en janvier 2004 dans une société familiale aurait pratiquement triplé 18 ans plus tard, à un taux de croissance annuel moyen de 10,2%. Le même investissement dans une entreprises non familiale aurait été multiplié par 2,5 à un taux de croissance annuel moyen de 7,9%.

Parmi les raisons expliquant la surperformance de groupes dirigés par une même famille figurent notamment :

  • un levier financier plus faible. Le ratio dette nette sur Ebitda montre que les liquidités sont supérieures aux dettes pour les entreprises familiales (-0,07) alors qu’il s’élève à 0,9 (soit environ une année de remboursement) pour les sociétés non familiales ;

  • une meilleure rentabilité. Le taux de rentabilité des capitaux propres (« Return on Equity » ou ROE) était en octobre 2022 de 15,1% pour les sociétés familiales et leur rentabilité des capitaux investis (« Return on invested capital » ou ROIC) s’élevait à 10%. Au même moment, le ROE des entreprises non familiales était de 13% et leur ROIC, de 8,4%. Cela démontre une meilleure gestion des groupes familiaux par leurs dirigeants ;

  • une stratégie à long terme combinée à une plus forte aversion au risque. Cherchant à faire croître leurs profits et à stabiliser la génération de bénéfices de leur société, les dirigeants d’entreprises familiales développent une vision à long terme. À cela s’ajoute une plus grande aversion au risque et une très forte implication des fondateurs alors qu’une dimension patrimoniale existe avec la volonté de transmettre la société aux générations suivantes.

2- Quelles génération dirigeantes privilégier ? Carmignac L’adage selon lequel « la première génération construit, la deuxième développe et la troisième dilapide l’héritage familial » se vérifie-t-il ?  En comparant l’évolution des actions de différentes sociétés familiales sur une même période (janvier 2004-octobre 2022), le rendement des titres observés recule à mesure qu’augmente la génération aux commandes. Ainsi, l’action des sociétés dirigées par la première génération affiche un rendement pratiquement deux fois plus élevé que celui des titres d’entreprises aux mains de la cinquième génération après dix-huit ans. Cette différence s’explique notamment par les importants réinvestissements nécessaires pour adapter et développer l’activité de la société à mesure que vieillit l’entreprise. En outre, les dirigeants de groupes familiaux multigénérationnels prêtent une grande attention au ratio rendement/risque en matière d’investissement. Cela les contraint à réfléchir régulièrement à la meilleure façon d’utiliser leur capital sur le long terme pour répondre aux besoins essentiels de leur entreprise – le « capital patient » –, ce qui peut peser sur le rendement de l’entreprise. 3- Quelle est la part d’actionnariat la plus efficaces ? Carmignac

En raison d’un meilleur alignement d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants, les actions des entreprises détenues à plus de 50% par la même famille affichent une croissance de leur rendement bien plus élevée que les autres entre janvier 2004 et octobre 2022.

Les entreprises majoritairement détenues par les fondateurs ou une seule et même famille subissent également beaucoup moins les exigences des actionnaires minoritaires dont les intérêts peuvent diverger de ceux des dirigeants et/ou ne pas toujours correspondre au développement de l’entreprise sur le long terme.

4- Où se trouvent les entreprises familiales qui surperforment le plus les autres en bourse ? Carmignac À la faveur d’une meilleure gouvernance que dans les marchés émergents, les entreprises familiales implantées dans des pays développés surperforment davantage les groupes non familiaux en Bourse. Or la qualité de la gouvernance des entreprises est une notion de plus en plus importante pour les investisseurs. En outre, les marchés émergents ont tendance à être plus volatils et à présenter une dispersion plus forte des rendements, due principalement à une prime de risque plus élevée. 5- Quelle taille d’entreprise familiale présente le meilleur rendement ? Carmignac

La base de données Carmignac Family 500 montre qu’un investissement réalisé en janvier 2004 dans une entreprise familiale affichant une capitalisation boursière de plus de 50 milliards de dollars aurait été multiplié par 4,5 à fin octobre 2022. Le même investissement dans une entreprise valorisée entre 10 milliards et 50 milliards aurait été multiplié par 2,8, contre un multiple de 3,4 pour les sociétés d’une capitalisation boursière comprise entre 2 milliards et 10 milliards de dollars et un multiple de 3,1 pour les entreprises de moins de 2 milliards.

Les très grosses entreprises sont souvent plus matures. Pour cette raison, elles parviennent à dégager des rendements moins volatils, y compris en période de crise. Elles disposent aussi de ressources financières plus importantes avec une meilleure stabilité en matière de profitabilité et de rentabilité. Les petites capitalisations boursières sont plus vulnérables aux chocs de marché et peuvent négocier moins facilement les taux d’intérêt auxquels elles empruntent de l’argent, ce qui augmente le coût de leur effet de levier pour croître.

Par ailleurs, si les sociétés de petite taille font preuve de davantage de dynamisme et présentent un potentiel de croissance plus élevé, nous constatons une plus grande stabilité de la progression de l’activité des grosses entreprises. Ces dernières comptent également davantage de leaders sectoriels.

Attention cependant à ne pas tirer de conclusion trop hâtive. Une entreprise familiale, de très grosse taille, implantée dans un pays développé, détenue majoritairement par ses fondateurs et dirigée par la première génération n’est pas nécessairement synonyme d’investissement fructueux.

La réalité peut être nettement plus complexe et beaucoup d’autres points sont à prendre en compte (gouvernance, secteur, situation propre de chaque entreprise…). D’autres analyses et des rencontres avec la direction de l’entreprise sont également nécessaires, tout comme l’est la prise en compte des cycles de marché pour s’adapter à la conjoncture économique.

Pour ces raisons, il peut être préférable de confier ses économies à des experts, capables d’étudier et de suivre régulièrement ce type d’entreprises qui méritent que l’on s’y intéresse.

Sources : Carmignac, base de données Carmignac Family 500, Octobre 2022

CEFC - 11ème édition du China France Investment Dialogue
Le Comité d’Echanges Franco-Chinois (CEFC) de la CCI Paris Ile-de-France organise en partenariat avec la China Europe International Business School CEIBS le 30 juin 2025 après-midi la 11ème édition du China France Investment Dialogue. L’année 2025 marque les 50 ans de relations diplomatiques entre la Chine et l’Union européenne. Cet anniversaire intervient dans un environnement mondial marqué par des tensions géopolitiques, des bouleversements économiques profonds et une exigence croissante en matière de durabilité et de souveraineté industrielle ; où les entreprises se doivent de repenser leurs modèles face à l’émergence de nouvelles chaînes de valeur. Dans ce paysage en pleine mutation, la relation entre la France et la Chine prend une nouvelle dimension. La Chine reste un marché incontournable en pleine transformation. Les entreprises internationales y adoptent de plus en plus des approches localisées, à travers des stratégies “China for China”, pour mieux répondre aux dynamiques du marché intérieur et s’inscrire dans des écosystèmes industriels et réglementaires en pleine évolution. La France, forte de ses filières d’excellence dans l’énergie, la santé, les biens de consommation et la technologie ; affirme son positionnement européen, à travers une politique d’investissement ambitieuse incarnée par le plan France 2030. La 11ème édition du China France Investment Dialogue s’inscrit dans cette dynamique dans laquelle de CEFC s’inscrit. Elle offre aux entreprises l’occasion d’échanger avec des partenaires de haut niveau, de capter les tendances du marché et d’identifier des opportunités concrètes. La venue d’une délégation d’entreprises chinoises favorisera des échanges directs et la création de nouveaux partenariats. Dans un environnement mondial incertain, ce rendez-vous du CEFC est un levier stratégique pour celles et ceux qui veulent anticiper et bâtir des coopérations durables.

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China Europe International Business School (CEIBS) et CCI Paris Île-de-France Co-organisateur : CEIBS DBA programme

Programme (non définitif)

13h30 – 14h00 : Accueil des participants 14h00 – 14h10 Mots d’accueil WANG Hong, Présidente et professeur de Management, CEIBS【Video】 Dominique RESTINO, Président, CCI Paris Île-de-France 14h10 – 14h20 Ouverture du séminaire CHEN Dong, Ministre, Ambassade de Chine en France 14h20 – 14h35 Allocution : Jean-Pierre RAFFARIN, Ancien premier ministre ; Professeur distingué CEIBS 14h35 – 14h50 Allocution : Mathieu LANDON, Conseiller économique du Président Macron 14h50 – 15h05 Allocution : Marc-Antoine JAMET, Secrétaire général, LVMH 15h05 – 15h25 Intervention thématique : Olivier VERAN, Ancien ministre de la Santé 15h25 – 16h25 Table ronde : Opportunité du marché de la santé sino-français Modérateur : WANG Taiyuan, Professeur d’entreprenariat ; Directeur adjoint du programme DBA et co-directeur programme de management avancé, CEIBS Intervenants : Olivier DESSAJEAN, CEO Colisée Chine; Co-President de l’Alliance française de santé Olivier VERAN, Ancien ministre de la santé français ZHU Fangmeng, Président & CEO, Apeloa Pharmaceutical Co., Ltd.; Alumnis CEIBS DAI Jun, Président, Jinglin Medical Group (Hainan) Co., Ltd. ; Alumnis CEIBS 16h25 – 17h25 Table ronde : Relais de croissance du marché des biens de consommation franco-chinois Modérateur : Katherine XIN, Professeur de comportement organisationnel, CEIBS ; Directrice associée (Europe); Directrice EMBA hôtellerie, DBA and CCEMBA Intervenants: Caudalie (tbc) Damien LECLERC, Directeur, La Chablisienne (tbc) ZHANG Yunfan, Président, Shanghai Moonton Technology Co., Ltd.; Alumnis CEIBS WANG Zhonglin, CEO, Genhigh Tech ; Alumnis CEIBS 17h25 – 17h30 Mot de clôture Dominique TURPIN, Président (Europe) et professeur de marketing, CEIBS

Informations pratiques

Date : Lundi 30 juin 2025 Horaire : 14h00 – 17h30 Lieu : CCI Paris, 2 Place de la Bourse, 75002 Paris

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La donation-partage...pensez-y !

Dans l’exercice de son pouvoir de contrôle, l’administration peut être amenée à rectifier le chiffre d’affaires initialement déclaré par une personne physique ou une société et à déterminer les bases imposables des contribuables qui ont failli à leurs obligations déclaratives. C’est ce que l’Administration appelle communément le droit de rectification ou droit de reprise.

Par Nathalie SAINTE ROSE MERIL – Avocate fiscaliste et fondatrice de NSMR AVOCAT

Comment s’exerce le droit de reprise de l’Administration fiscale ? Il faut savoir que ce droit n’est pas illimité et s’exerce dans un cadre temporel précis, ce sont les délais de prescription.

Les principes sont les suivants :

1.Droit de reprise triennal

Le droit de reprise de l’Administration expire le 31 décembre de la 3ème année qui suit celle au titre de laquelle l’imposition est due et/ou la taxe est devenue exigible, il en va ainsi pour :

  • L’impôt sur le revenu (salaires, BIC, BNC, revenus fonciers, plus-values, revenus de capitaux mobiliers …)
  • L’impôt sur les sociétés
  • La cotisation foncière des entreprises et la CVAE
  • La TVA
  • Les droits d’enregistrement
  • L’IFI

2. Droit de reprise sexennal

La prescription sexennale s’applique dans tous les cas où une prescription plus courte n’est pas prévue par les textes et également si l’exigibilité des droits n’a pas été suffisamment révélée par le document enregistré ou présenté à la formalité. Concrètement si l’Administration peut démontrer qu’elle a eu besoin de mettre en œuvre des recherches pour déterminer une imposition elle pourra de prévaloir de la prescription allongée.

Ceci est valable pour :

  • Les droits d’enregistrement
  • L’ISF et l’IFI

→ exemple :

  • Une déclaration de succession ne faisant pas apparaître un fonds de commerce en 2017
  • Des déclarations d’ISF non déposées au titre de 2015, 2016, 2017, 2018 et dont l’Administration établie un actif net supérieur à 1,3M€

3. Le délai de reprise peut être allongé dans certains cas

  • L’activité occulte

Lorsque l’Administration découvre qu’une activité économique n’a pas été déclarée, elle qualifie cette activité, d’activité occulte.

Pour tous les impôts y afférents, IR, IS, TVA, CFE et CVAE, le délai de reprise est porté de 3 à 10 ans

  • Défaut de déclaration de comptes à l’étranger

Lorsqu’un contribuable a omis de déclarer ses comptes à l’étranger, le délai de reprise est porté de 3 à 10 ans

Le défaut de déclaration emporte des conséquences au regard de la procédure employée par l’Administration, notamment la procédure d’imposition d’office et des majorations.

La procédure de rectification contradictoire qui s’applique en cas de dépôt des déclarations dans les délais légaux, est protectrice pour le contribuable car elle lui permet toujours de bénéficier d’un deuxième, voir troisième regard sur les rectifications proposées.

Les techniques de storytelling
Le storytelling, ou l’art de raconter des histoires, est devenu une technique incontournable pour capter l’attention des clients et renforcer leur engagement. Il peut être utilisé comme un outil puissant de communication et de marketing pour les PME et les ETI car il offre plusieurs avantages : humaniser la marque, se différencier sur un marché saturé, renforcer l’engagement des clients et augmenter leur fidélité. Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise En racontant des histoires, les entreprises peuvent rendre la marque plus accessible et sympathique aux yeux des clients. Une histoire unique peut aider une entreprise à se démarquer de ses concurrents en faisant appel aux sentiments, aux émotions. C’est une pratique ancienne qui remonte à la préhistoire. Les premières formes peuvent être tracées dans les peintures rupestres, qui racontaient des histoires de chasse et de vie quotidienne. Ces premières expressions narratives ont été utilisées pour transmettre des connaissances, des traditions et des valeurs de génération en génération. Le storytelling traverse ensuite les civilisations sumériennes, égyptiennes, grecques et romaines avec des récits épiques qui expliquent l’origine du monde, des dieux et des héros. Il évolue au cours du Moyen Age, de la Renaissance et rencontre le cinéma au siècle dernier avec des réalisateurs comme Alfred Hitchcock et Steven Spielberg qui poussent le storytelling cinématographique vers de nouveaux sommets. On l’utilise dans les années 80 pour créer des liens émotionnels avec les consommateurs. On commence à en comprendre l’intérêt, et son impact sur l’augmentation des ventes. On a tous en tête Steve Jobs co-fondateur d’Apple qui révolutionne le storytelling dans le monde de la technologie en créant des récits autour des produits, transformant des gadgets technologiques en objets de désir émotionnellement chargés. C’est d’ailleurs toujours le cas… Contrairement aux simples faits et chiffres, les histoires ont le pouvoir de toucher les émotions, de créer des liens personnels et de rendre les messages mémorables. En marketing, le storytelling permet de présenter une marque, un produit ou un service de manière plus humaine et authentique, en mettant l’accent sur les valeurs et les expériences plutôt que sur les caractéristiques techniques. The difference between storytelling and story-selling - Prathamesh Krisang - Medium Avant de commencer à raconter, il est bien entendu essentiel de connaître son public cible. Comprendre son audience permet de créer des histoires qui résonnent véritablement avec son vécu. Les bonnes histoires suivent généralement une structure narrative classique : une situation initiale, un conflit ou un défi, et une résolution. Cette structure aide à captiver et à maintenir l’intérêt. Celles centrées sur des personnages sont plus engageantes car elles permettent aux clients de s’identifier. L’authenticité est cruciale pour le storytelling. Les clients sont de plus en plus capables de détecter les faux messages et les histoires artificielles. Alors racontez des histoires vraies et honnêtes sur votre entreprise, vos produits, et vos valeurs. Les émotions jouent un rôle clé dans l’engagement des clients. Que ce soit la joie, la tristesse, la surprise ou l’inspiration, les histoires qui suscitent des émotions fortes sont plus susceptibles d’être partagées et de rester dans les mémoires. Elles incitent les clients à s’identifier, à faire appel à des souvenirs d’enfance, et ça fonctionne ! La campagne « Thank You, Mom » de Procter & Gamble, qui célèbre les mères des athlètes olympiques lancée aux JO de Rio est un excellent exemple de storytelling émotionnel. Les visuels et les médias riches, tels que les vidéos, les images et les infographies, peuvent renforcer votre histoire et la rendre plus engageante. Les vidéos, en particulier, sont un moyen puissant de raconter des histoires de manière immersive. Airbnb utilise souvent ce canal pour raconter les histoires de leurs hôtes et invités, créant ainsi un lien émotionnel fort avec leur audience. Vous vous souvenez surement de ces campagnes mais également des suivantes : « Share a Coke » de Coca-Cola est un excellent exemple de storytelling réussi. En remplaçant leur logo sur les bouteilles par des prénoms populaires, Coca-Cola a invité les consommateurs à partager une boisson avec leurs amis et leurs proches. Cette campagne a non seulement augmenté les ventes, mais a également renforcé l’engagement des clients en les plaçant au cœur de l’histoire. La campagne « Live in Levi’s » de Levi’s met en avant des histoires de vrais clients portant leurs jeans dans leur vie quotidienne. En montrant comment leurs produits s’intègrent dans des moments significatifs de la vie de leurs clients, Levi’s a réussi à créer une connexion émotionnelle et à renforcer la fidélité à la marque. Ben & Jerry’s utilise le storytelling pour partager leur engagement envers des causes sociales telles que la justice climatique et les droits civiques. En racontant des histoires authentiques sur leurs initiatives et les impacts positifs qu’ils ont sur la société, Ben & Jerry’s parvient à engager leurs clients sur des valeurs partagées, renforçant ainsi leur loyauté et leur engagement. Nike « Just Do It » emploie le storytelling pour inspirer et motiver ses clients. Les campagnes de Nike mettent souvent en avant des athlètes surmontant des obstacles pour atteindre leurs objectifs. La campagne « Dream Crazy » avec Colin Kaepernick est un exemple puissant de storytelling qui combine inspiration et prise de position sociale. Always  aussi avec « Like a Girl » transforme une phrase souvent utilisée de manière péjorative en un message de force et d’empowerment. En montrant des filles et des jeunes femmes exécutant des actions avec confiance et compétence, Always a réussi à changer la perception publique et à renforcer son image de marque positive. Pour implémenter efficacement le storytelling dans votre stratégie marketing, il faut commencer par définir vos objectifs. Que souhaitez-vous accomplir ? Augmenter la notoriété de la marque, améliorer l’engagement client, ou stimuler les ventes ? Ensuite, il faut identifier vos valeurs clés : quelles sont les valeurs fondamentales de votre entreprise que vous souhaitez communiquer Et enfin vous choisirez les canaux de communication. Où allez-vous raconter vos histoires ? Sur votre site web, vos réseaux sociaux, dans des newsletters, ou via des vidéos ? Pour cela vous créerez un calendrier de contenus pour planifier les histoires que vous allez raconter et à quel moment. N’oubliez pas de mesurer l’impact de vos histoires sur l’engagement client et ajustez votre stratégie en conséquence. Vous l’avez compris, le storytelling peut être une technique puissante pour les PME et les ETI qui cherchent à renforcer l’engagement de leurs clients. En humanisant votre marque, en créant des liens émotionnels et en racontant des histoires authentiques et captivantes, vous pouvez non seulement attirer l’attention de votre audience, mais aussi fidéliser vos clients et augmenter votre rentabilité. Que vous utilisiez des campagnes emblématiques ou que vous racontiez des histoires sur votre engagement social, le storytelling offre des possibilités infinies pour différencier votre entreprise et créer une connexion durable avec les acheteurs. Si vous faites le choix d’investir dans le storytelling, vous vous positionnez non seulement comme un leader sur votre marché, mais vous créez également une communauté fidèle et engagée.
Media training : diriger c'est aussi savoir parler
Être dirigeant d’une Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI), c’est bien plus qu’assurer le quotidien des opérations. Dans les moments délicats, qu’ils soient économiques, politiques ou sociétaux, c’est souvent vous qui devez monter au front et prendre la parole pour votre entreprise. Expliquer une décision importante, apaiser une situation tendue, ou simplement rassurer vos équipes et partenaires… ça ne s’improvise pas. Le media training vous donne les clés pour communiquer avec clarté et sérénité, même sous pression. Par Christel Bertrand – consultante indépendante en communication de crise Le media training consiste à organiser une préparation sur mesure pour vous aider à parler aux médias et au public de manière efficace. Vous apprenez à structurer votre discours, anticiper les questions difficiles et, surtout, à rester maître de votre communication. L’objectif ? Que votre message soit clair, rassurant et qu’il préserve l’image de votre entreprise. Le dirigeant est en première ligne Dans une ETI, vous êtes souvent le visage de l’entreprise. Un rôle central qui vous place proche des équipes et des opérations. Votre parole est perçue comme légitime et authentique. C’est le dirigeant qui provoque la confiance des partenaires. Clients, fournisseurs et investisseurs veulent entendre directement de vous ce qui se passe, surtout quand le climat est tendu. Une prise de parole mal maîtrisée peut nuire à votre réputation. À l’inverse, une communication bien menée peut renforcer la confiance. Les défis de la communication en temps de crise Quand une crise survient, les enjeux sont élevés. Chaque mot compte :
  • Rester crédible : Les médias et le public vont analyser chacune de vos déclarations. Un faux pas peut aggraver la situation.
  • Garder le contrôle du message : Vous devez transmettre des informations claires et éviter toute ambiguïté.
  • Réagir vite sans paniquer : Dans notre monde ultra-connecté, chaque minute compte. Mais il faut savoir répondre rapidement sans perdre son calme.
Adapter sa prise de parole au contexte Aujourd’hui, le monde change vite. L’incertitude économique, les tensions sociales et les défis politiques sont partout. Quand vous prenez la parole, il est essentiel de montrer que vous comprenez ce contexte. Les gens veulent sentir que vous êtes à l’écoute de leurs préoccupations. Une communication déconnectée de la réalité peut vite être perçue comme insensible ou inadaptée. Le media training vous aide à ajuster vos messages en fonction du climat actuel et à éviter les faux pas. Désacraliser les enjeux émotionnels de la prise de parole Prendre la parole face aux médias peut sembler intimidant, mais cela ne doit pas être une épreuve insurmontable. Les journalistes ne sont pas vos ennemis. Ils font simplement leur travail en posant des questions et en cherchant des réponses. Le media training vous aide à démystifier cette interaction. Vous apprendrez que derrière chaque question, il y a une opportunité de faire passer votre message. En vous entraînant régulièrement, vous allez gagner en confiance et transformer l’appréhension en assurance. Comme dans tout exercice, c’est la pratique qui permet de progresser. Plus vous vous entraînez, plus vous vous sentirez à l’aise. Vous n’avez pas besoin d’être parfait, mais vous devez être préparé. Ce que le media training vous apporte concrètement
  1. Anticiper et gérer les questions pièges
Le media training vous apprend à identifier les questions sensibles avant même qu’elles soient posées. Vous développerez des réponses claires et stratégiques qui évitent les dérapages. Grâce aux simulations réalistes, vous saurez garder le contrôle même face à des journalistes insistants ou des sujets délicats. Exemple : Lors de la crise de contamination de produits en 2017, le dirigeant d’une ETI agroalimentaire a su anticiper les questions des médias et répondre avec transparence, évitant ainsi une escalade de la crise. Cette anticipation a permis de rassurer les consommateurs et de limiter les dégâts sur l’image de l’entreprise.
  1. Garder votre calme
Rester serein face à une question provocante ou à une situation tendue est essentiel. Le media training vous entraîne à gérer vos émotions, à respirer correctement et à utiliser des techniques de gestion du stress. Vous apprendrez à répondre posément, même lorsque la pression monte, ce qui renforcera votre crédibilité et votre assurance. Exemple : Lors des grèves de transport en 2019, un dirigeant d’ETI spécialisée dans la logistique a été confronté à des journalistes cherchant à provoquer des réponses émotionnelles. Grâce à une préparation solide, il a su rester calme et exprimer des solutions concrètes pour ses clients.
  1. Inspirer confiance
Une communication claire, structurée et authentique rassure vos équipes, vos partenaires et le public. En travaillant votre langage verbal et non verbal, le media training vous aide à établir une connexion de confiance. Plus vous maîtrisez votre discours, plus vous inspirerez confiance et leadership. Exemple : Pendant la pandémie de 2020, certains dirigeants d’ETI ont su, grâce au media training, rassurer leurs salariés et partenaires avec des messages clairs et humains, renforçant ainsi la cohésion interne et la fidélité des clients.
  1. Protéger et renforcer votre réputation
Une prise de parole ratée peut nuire durablement à votre image et à celle de votre entreprise. Le media training vous donne les outils pour éviter ces erreurs. Vous apprendrez à transformer des situations potentiellement risquées en opportunités pour renforcer la réputation de votre entreprise, en démontrant transparence, professionnalisme et responsabilité. Exemple : En 2021, une PME industrielle a évité une crise majeure en expliquant rapidement et clairement un incident technique, limitant ainsi les spéculations et les rumeurs.
  1. Affirmer votre leadership
Un dirigeant qui communique avec assurance renforce non seulement sa propre autorité mais aussi la crédibilité de son entreprise. En maîtrisant vos interventions médiatiques, vous montrez que vous êtes à la hauteur des défis, capable de guider votre organisation même dans les moments les plus délicats. C’est un signal fort envoyé à vos équipes et à vos partenaires : vous êtes en contrôle.
  1. Gagner en confiance grâce à l’entraînement
La confiance en soi ne vient pas par magie : elle s’acquiert avec la pratique. Le media training offre un environnement sécurisé pour vous entraîner, répéter et ajuster votre discours. Plus vous pratiquerez, plus vous vous sentirez à l’aise. Chaque simulation est une étape supplémentaire pour faire de la prise de parole une compétence naturelle et non une source de stress.
  1. Être poussé dans ses retranchements en toute sécurité
Les séances de media training vous placent volontairement dans des situations inconfortables, similaires à celles que vous pourriez rencontrer face aux journalistes. C’est le moment idéal pour tester vos limites, apprendre de vos erreurs et affiner vos réponses. Mieux vaut se retrouver déstabilisé dans un environnement d’entraînement que face à un journaliste en direct. Cet exercice de confrontation maîtrisée vous permet d’identifier vos points faibles et de développer des réflexes solides pour rester calme et efficace en toutes circonstances. Investir dans votre succès En résumé, le media training n’est pas une option, c’est une nécessité. Savoir communiquer avec assurance, même quand le vent souffle fort, est un atout précieux. En vous préparant, vous protégez non seulement votre entreprise, mais aussi votre propre sérénité. Prendre du temps pour vous entraîner, c’est investir dans la résilience et l’avenir de votre ETI.
Media training : diriger c'est aussi savoir parler
Être dirigeant d’une Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI), c’est bien plus qu’assurer le quotidien des opérations. Dans les moments délicats, qu’ils soient économiques, politiques ou sociétaux, c’est souvent vous qui devez monter au front et prendre la parole pour votre entreprise. Expliquer une décision importante, apaiser une situation tendue, ou simplement rassurer vos équipes et partenaires… ça ne s’improvise pas. Le media training vous donne les clés pour communiquer avec clarté et sérénité, même sous pression. Par Christel Bertrand – consultante indépendante en communication de crise Le media training consiste à organiser une préparation sur mesure pour vous aider à parler aux médias et au public de manière efficace. Vous apprenez à structurer votre discours, anticiper les questions difficiles et, surtout, à rester maître de votre communication. L’objectif ? Que votre message soit clair, rassurant et qu’il préserve l’image de votre entreprise. Le dirigeant est en première ligne Dans une ETI, vous êtes souvent le visage de l’entreprise. Un rôle central qui vous place proche des équipes et des opérations. Votre parole est perçue comme légitime et authentique. C’est le dirigeant qui provoque la confiance des partenaires. Clients, fournisseurs et investisseurs veulent entendre directement de vous ce qui se passe, surtout quand le climat est tendu. Une prise de parole mal maîtrisée peut nuire à votre réputation. À l’inverse, une communication bien menée peut renforcer la confiance. Les défis de la communication en temps de crise Quand une crise survient, les enjeux sont élevés. Chaque mot compte :
  • Rester crédible : Les médias et le public vont analyser chacune de vos déclarations. Un faux pas peut aggraver la situation.
  • Garder le contrôle du message : Vous devez transmettre des informations claires et éviter toute ambiguïté.
  • Réagir vite sans paniquer : Dans notre monde ultra-connecté, chaque minute compte. Mais il faut savoir répondre rapidement sans perdre son calme.
Adapter sa prise de parole au contexte Aujourd’hui, le monde change vite. L’incertitude économique, les tensions sociales et les défis politiques sont partout. Quand vous prenez la parole, il est essentiel de montrer que vous comprenez ce contexte. Les gens veulent sentir que vous êtes à l’écoute de leurs préoccupations. Une communication déconnectée de la réalité peut vite être perçue comme insensible ou inadaptée. Le media training vous aide à ajuster vos messages en fonction du climat actuel et à éviter les faux pas. Désacraliser les enjeux émotionnels de la prise de parole Prendre la parole face aux médias peut sembler intimidant, mais cela ne doit pas être une épreuve insurmontable. Les journalistes ne sont pas vos ennemis. Ils font simplement leur travail en posant des questions et en cherchant des réponses. Le media training vous aide à démystifier cette interaction. Vous apprendrez que derrière chaque question, il y a une opportunité de faire passer votre message. En vous entraînant régulièrement, vous allez gagner en confiance et transformer l’appréhension en assurance. Comme dans tout exercice, c’est la pratique qui permet de progresser. Plus vous vous entraînez, plus vous vous sentirez à l’aise. Vous n’avez pas besoin d’être parfait, mais vous devez être préparé. Ce que le media training vous apporte concrètement
  1. Anticiper et gérer les questions pièges
Le media training vous apprend à identifier les questions sensibles avant même qu’elles soient posées. Vous développerez des réponses claires et stratégiques qui évitent les dérapages. Grâce aux simulations réalistes, vous saurez garder le contrôle même face à des journalistes insistants ou des sujets délicats. Exemple : Lors de la crise de contamination de produits en 2017, le dirigeant d’une ETI agroalimentaire a su anticiper les questions des médias et répondre avec transparence, évitant ainsi une escalade de la crise. Cette anticipation a permis de rassurer les consommateurs et de limiter les dégâts sur l’image de l’entreprise.
  1. Garder votre calme
Rester serein face à une question provocante ou à une situation tendue est essentiel. Le media training vous entraîne à gérer vos émotions, à respirer correctement et à utiliser des techniques de gestion du stress. Vous apprendrez à répondre posément, même lorsque la pression monte, ce qui renforcera votre crédibilité et votre assurance. Exemple : Lors des grèves de transport en 2019, un dirigeant d’ETI spécialisée dans la logistique a été confronté à des journalistes cherchant à provoquer des réponses émotionnelles. Grâce à une préparation solide, il a su rester calme et exprimer des solutions concrètes pour ses clients.
  1. Inspirer confiance
Une communication claire, structurée et authentique rassure vos équipes, vos partenaires et le public. En travaillant votre langage verbal et non verbal, le media training vous aide à établir une connexion de confiance. Plus vous maîtrisez votre discours, plus vous inspirerez confiance et leadership. Exemple : Pendant la pandémie de 2020, certains dirigeants d’ETI ont su, grâce au media training, rassurer leurs salariés et partenaires avec des messages clairs et humains, renforçant ainsi la cohésion interne et la fidélité des clients.
  1. Protéger et renforcer votre réputation
Une prise de parole ratée peut nuire durablement à votre image et à celle de votre entreprise. Le media training vous donne les outils pour éviter ces erreurs. Vous apprendrez à transformer des situations potentiellement risquées en opportunités pour renforcer la réputation de votre entreprise, en démontrant transparence, professionnalisme et responsabilité. Exemple : En 2021, une PME industrielle a évité une crise majeure en expliquant rapidement et clairement un incident technique, limitant ainsi les spéculations et les rumeurs.
  1. Affirmer votre leadership
Un dirigeant qui communique avec assurance renforce non seulement sa propre autorité mais aussi la crédibilité de son entreprise. En maîtrisant vos interventions médiatiques, vous montrez que vous êtes à la hauteur des défis, capable de guider votre organisation même dans les moments les plus délicats. C’est un signal fort envoyé à vos équipes et à vos partenaires : vous êtes en contrôle.
  1. Gagner en confiance grâce à l’entraînement
La confiance en soi ne vient pas par magie : elle s’acquiert avec la pratique. Le media training offre un environnement sécurisé pour vous entraîner, répéter et ajuster votre discours. Plus vous pratiquerez, plus vous vous sentirez à l’aise. Chaque simulation est une étape supplémentaire pour faire de la prise de parole une compétence naturelle et non une source de stress.
  1. Être poussé dans ses retranchements en toute sécurité
Les séances de media training vous placent volontairement dans des situations inconfortables, similaires à celles que vous pourriez rencontrer face aux journalistes. C’est le moment idéal pour tester vos limites, apprendre de vos erreurs et affiner vos réponses. Mieux vaut se retrouver déstabilisé dans un environnement d’entraînement que face à un journaliste en direct. Cet exercice de confrontation maîtrisée vous permet d’identifier vos points faibles et de développer des réflexes solides pour rester calme et efficace en toutes circonstances. Investir dans votre succès En résumé, le media training n’est pas une option, c’est une nécessité. Savoir communiquer avec assurance, même quand le vent souffle fort, est un atout précieux. En vous préparant, vous protégez non seulement votre entreprise, mais aussi votre propre sérénité. Prendre du temps pour vous entraîner, c’est investir dans la résilience et l’avenir de votre ETI.
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