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Directive européenne sur la transparence des rémunérations : un bouleversement à venir pour les PME et ETI françaises

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Directive européenne sur la transparence des rémunérations : un bouleversement à venir pour les PME et ETI françaises

Le 7 juin 2026, une nouvelle ère s’ouvrira pour les entreprises européennes. C’est à cette date qu’entrera en vigueur la directive européenne sur la transparence des rémunérations, un texte adopté par le Parlement européen en 2023, avec pour ambition de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Si l’objectif est clair et légitime, cette directive soulève de nombreuses interrogations, en particulier pour les PME et ETI françaises, qui devront s’adapter à des obligations inédites en matière de communication interne et externe. Bien plus qu’un simple ajustement réglementaire, il s’agit d’un potentiel tournant culturel, organisationnel et stratégique.

Par Franck Boccara

Transparence salariale : vers la fin d’un tabou ?

La directive européenne sur la transparence des rémunérations impose aux entreprises de plus de 100 salariés — puis à celles de plus de 50 à moyen terme — de publier des informations détaillées sur les niveaux de rémunération par genre. Elle introduit également le droit pour chaque salarié de demander à connaître la rémunération moyenne, par sexe, pour les postes équivalents. Autrement dit, les entreprises ne pourront plus garder secrètes les différences de salaires, même si elles résultent d’éléments structurels ou historiques.

Dans la culture managériale française, cette transparence reste jusqu’à présent largement taboue. Beaucoup de dirigeants, en particulier dans les PME et ETI, ont fondé leur politique salariale sur la flexibilité et la confiance, avec des marges d’ajustement laissées à l’appréciation du dirigeant. Le passage à une logique de transparence généralisée remet en question cette approche intuitive, au profit d’une gestion plus normée, plus formalisée, et potentiellement perçue comme plus rigide.

Risques de tensions internes et de démotivation

Le premier impact direct, et peut-être le plus délicat à gérer, sera humain. Rendre visible ce qui, jusqu’ici, ne l’était pas, risque de faire émerger des tensions au sein des équipes. Même si des écarts de salaires sont parfois justifiés par des différences de parcours, de responsabilités ou d’ancienneté, leur mise en lumière brutale pourrait générer incompréhensions, frustrations et remise en question du management.

Pour les PME et ETI, où les équipes sont souvent réduites et les rapports humains plus directs, ces tensions peuvent avoir un effet disproportionné. Une perte de motivation, voire un départ de collaborateurs clés, peut très vite déséquilibrer une organisation à taille humaine. À cela s’ajoute la difficulté, pour les dirigeants, d’anticiper les réactions et de se préparer à justifier des situations qu’ils n’ont parfois jamais formalisées noir sur blanc.

Un facteur aggravant pour la concurrence entre entreprises

Autre enjeu de taille : la compétitivité. En imposant une transparence accrue, la directive européenne sur la transparence des rémunérations pourrait accentuer la concurrence salariale, tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, un dirigeant de PME peut composer avec son marché local, ses contraintes budgétaires et ses priorités internes. Demain, les niveaux de rémunération deviendront comparables, lisibles et donc comparés – par les salariés eux-mêmes, mais aussi par les recruteurs de grandes entreprises.

Les PME et ETI, dont les marges de manœuvre financières sont souvent plus réduites, pourraient se retrouver sous pression pour aligner leurs grilles salariales sur celles de groupes plus puissants. Cela pourrait notamment nuire à leur attractivité sur certains profils techniques ou pénuriques, qui privilégieront les structures capables d’afficher des rémunérations plus généreuses, et désormais visibles.

Des réorganisations RH à anticiper

L’application de cette directive implique aussi un véritable chantier administratif et stratégique. Pour nombre de PME et ETI, cela signifiera d’abord se doter d’outils de pilotage et de reporting RH plus complets, voire de recruter des compétences spécifiques en la matière. Il faudra classer, comparer, expliquer, documenter… et surtout justifier. Les systèmes de classification des postes, rarement formalisés dans les structures de taille intermédiaire, deviendront une nécessité pour pouvoir répondre aux exigences légales et dialoguer avec les représentants du personnel.

Il s’agira aussi de construire un discours cohérent et rassurant, à destination des salariés comme des partenaires sociaux. La pédagogie deviendra un outil managérial à part entière : expliquer les critères d’évolution, les logiques d’augmentation, les systèmes de bonus… autant d’éléments qui devront être structurés pour être compris et acceptés.

Une opportunité… à condition d’être bien préparé

Malgré les craintes légitimes, cette directive peut aussi être perçue comme une chance pour les PME et ETI qui sauront s’y adapter de manière proactive. Elle offre l’opportunité de moderniser les pratiques RH, de professionnaliser les outils de gestion des compétences, de renforcer la confiance interne par la clarté des règles du jeu. Elle permet aussi de se positionner comme un employeur engagé sur les sujets d’égalité professionnelle, ce qui peut devenir un levier d’attractivité pour les nouvelles générations, plus sensibles à la transparence et à l’équité.

Mais pour transformer cette contrainte en levier, il faudra anticiper. Attendre la dernière minute reviendrait à subir l’obligation sans pouvoir la maîtriser. Il s’agit dès à présent de faire un état des lieux, de se former, de consulter ses instances, de communiquer progressivement pour habituer les équipes à cette évolution. Et surtout, d’ajuster les pratiques existantes avant que la transparence ne les mette crûment en lumière.

Une directive à ne pas sous-estimer

En apparence technique, cette directive européenne sur la transparence salariale porte en réalité une transformation profonde de la culture managériale en entreprise. Pour les PME et ETI françaises, elle soulève des enjeux sensibles : maintien de la cohésion interne, équilibre économique, attractivité RH, conformité juridique.

À l’heure où ces entreprises sont déjà confrontées à des défis multiples – transition écologique, numérisation, inflation des coûts – cette nouvelle exigence pourrait apparaître comme une charge de plus. Mais elle peut aussi devenir un révélateur de maturité organisationnelle. Les dirigeants qui choisiront de s’en emparer dès maintenant pourront non seulement éviter les risques, mais surtout renforcer leur légitimité, leur image et leur performance sociale. À condition, bien sûr, de ne pas attendre 2026 pour agir.

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Bernard Arnault continue d'investir dans les Cryptomonnaies et le Web3
Le monde des affaires est en constante évolution, et les investissements de Bernard Arnault, le célèbre homme d’affaires français et PDG de LVMH, ne font pas exception. Après avoir suscité l’intérêt avec ses investissements dans les cryptomonnaies il y a quelques années, Bernard Arnault continue d’investir sur l’avenir du Web3 et des actifs numériques. Dans cet article, nous allons explorer les détails de ses investissements récents et les implications potentielles pour le marché des cryptomonnaies. Par Franck Boccara

Un Fonds d’Investissement de 100 Millions d’Euros

Aglaé Ventures, la société de capital-risque soutenue par Bernard Arnault, a récemment annoncé le lancement d’un fonds d’investissement de 100 millions d’euros dédié aux start-ups crypto et au Web3. Ce fonds vise à soutenir les projets prometteurs dans les domaines de la finance décentralisée (DeFi), des infrastructures Web 3.0 et des solutions de scalabilité pour les réseaux blockchain. Cette initiative démontre la confiance de Bernard Arnault dans le potentiel du Web3 et des cryptomonnaies pour façonner l’avenir de l’économie numérique. Domaines Ciblés : DeFi, Infrastructures Web 3.0 et Solutions de Scalabilité Le fonds d’investissement d’Aglaé Ventures se concentre sur trois domaines clés : 1. Finance Décentralisée (DeFi) : Les projets DeFi visent à créer des systèmes financiers décentralisés, permettant aux utilisateurs de réaliser des transactions sans intermédiaires. Les investissements dans ce domaine pourraient révolutionner la façon dont nous concevons les services financiers. 2. Infrastructures Web 3.0 : Le Web 3.0 représente la prochaine génération d’internet, basée sur la blockchain et les technologies décentralisées. Les investissements dans ce domaine pourraient permettre de créer des infrastructures plus sécurisées et plus transparentes pour les applications en ligne. 3. Solutions de Scalabilité pour les Réseaux Blockchain : Les solutions de scalabilité visent à améliorer la capacité des réseaux blockchain à traiter un grand nombre de transactions. Les investissements dans ce domaine pourraient permettre de résoudre les problèmes de congestion et de coûts élevés associés aux transactions blockchain.

Recrutement de Spécialistes

Pour gérer ses investissements dans le domaine des cryptomonnaies, Aglaé Ventures a recruté des spécialistes expérimentés. Vanessa Grellet et Jordan Lazaro Gustave ont rejoint l’équipe pour apporter leur expertise et leur connaissance du marché des cryptomonnaies. Ce recrutement démontre l’engagement de Bernard Arnault à investir dans les talents et les compétences nécessaires pour réussir dans ce domaine en constante évolution.

Partenariats Stratégiques

Le fonds d’investissement d’Aglaé Ventures a déjà montré son intérêt pour les cryptomonnaies en participant à un tour de table pour la société française FlowDesk aux côtés de Ledger, Coinbase et Sébastien Borget (The Sandbox). Ces partenariats stratégiques pourraient permettre de créer des synergies et des opportunités de croissance pour les start-ups soutenues par le fonds.

Implications Potentielles pour le Marché des Cryptomonnaies

L’investissement de Bernard Arnault dans les cryptomonnaies et le Web3 pourrait avoir un impact significatif sur le marché. Avec une enveloppe de 100 millions d’euros, Aglaé Ventures est bien positionnée pour soutenir les projets innovants et contribuer à la croissance du secteur. Les implications potentielles de cet investissement incluent : – Une augmentation de la confiance des investisseurs dans le marché des cryptomonnaies – Une accélération de l’adoption des technologies blockchain et des actifs numériques – Une création de nouvelles opportunités de croissance pour les start-ups et les entreprises du secteur Pour conclure, Bernard Arnault continue d’investir dans les cryptomonnaies et le Web3 et cela démontre sa confiance dans le potentiel de ces technologies pour façonner l’avenir de l’économie numérique. Avec un fonds d’investissement de 100 millions d’euros et des partenariats stratégiques, Aglaé Ventures est bien positionnée pour soutenir les projets innovants et contribuer à la croissance du secteur. Nous attendons avec intérêt de voir les implications potentielles de cet investissement pour le marché des cryptomonnaies.
10 juillet 2025 : Le premier événement dédié aux Accélérés ETI de Bpifrance
Le 10 juillet 2025, Bpifrance a organisé son premier événement dédié aux accélérés ETI, marquant le lancement de la 9e promotion de l’accélérateur ETI nouvelle génération et la clôture de la 7e promotion. Cet événement a rassemblé plus de 90 dirigeants d’ETI, venus échanger sur leurs expériences et partager leurs réussites suite à leur participation au programme des accélérateurs de Bpifrance avec lequel PME-ETI.fr a eu le plaisir de collaborer. Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, était présent à l’événement, aux côtés de Mathieu Heslouin, Éric Verset et José Gonzalo, membres de l’équipe de direction de Bpifrance. Dans son discours d’ouverture, Nicolas Dufourcq a souligné l’importance de l’accélérateur ETI pour Bpifrance : « L’accélérateur ETI est un programme clé pour Bpifrance, car il permet aux entreprises de taille intermédiaire de bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour accélérer leur croissance et renforcer leur compétitivité. » L’événement a été l’occasion pour les dirigeants d’ETI de partager leurs expériences et leurs défis. Les discussions ont porté sur les thèmes de l’innovation, de la digitalisation et de l’internationalisation, qui sont autant de défis que les ETI doivent relever pour rester compétitives. Mathieu Heslouin, responsable de l’accélérateur ETI chez Bpifrance, a présenté les résultats de la 7e promotion, qui a vu les entreprises participantes augmenter leur chiffre d’affaires de 15% en moyenne. « Nous sommes très satisfaits des résultats de cette promotion, qui montrent que notre accompagnement est efficace pour aider les ETI à accélérer leur croissance », a-t-il déclaré. Éric Verset, responsable de la stratégie et du développement chez Bpifrance, a quant à lui souligné l’importance de l’innovation pour les ETI : « L’innovation est un facteur clé de compétitivité pour les ETI, et nous sommes là pour les aider à développer leurs capacités d’innovation et à prendre des risques calculés. » José Gonzalo, responsable de l’internationalisation chez Bpifrance, a présenté les opportunités de développement à l’international pour les ETI. « Les ETI françaises ont un potentiel énorme pour se développer à l’international, et nous sommes là pour les aider à identifier les opportunités et à mettre en place des stratégies de développement efficaces », a-t-il déclaré. Les participants à l’événement ont également eu l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe de direction de Bpifrance et de discuter de leurs projets et de leurs besoins. « C’était très enrichissant de rencontrer les autres dirigeants d’ETI et de partager nos expériences », a déclaré l’un des participants. « Nous avons également apprécié la qualité des interventions et des discussions, qui ont été très pertinentes pour nos entreprises. » En lançant la 9e promotion de l’accélérateur ETI nouvelle génération, Bpifrance confirme son engagement en faveur de la croissance et du développement des ETI. Les entreprises qui rejoindront ce programme bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour accélérer leur croissance et renforcer leur compétitivité. On peut dire que l’événement organisé par Bpifrance le 10 juillet 2025 a été un succès, rassemblant plus de 90 dirigeants d’ETI pour discuter de leurs expériences et partager leurs réussites. Les déclarations des cadres de Bpifrance ont souligné l’importance de l’accélérateur ETI pour les entreprises de taille intermédiaire et ont présenté les opportunités de développement pour les ETI. En termes d’impact, le chiffre d’affaires des accélérés ETI du programme a progressé en moyenne de 8.4% entre 2023 et 2025, avec une hausse de 3% des effectifs (soit 12 créations de poste en moyenne par entreprise sur les 24 mois). Matthieu Heslouin, Directeur Exécutif Conseil de Bpifrance a souligné : « Ce premier événement de networking dédié aux Accélérés ETI marque une étape symbolique de notre engagement aux côtés des entreprises à taille intermédiaire. Depuis près de 10 ans, nous avons vu ces ETI se transformer, innover et s’ouvrir à de nouveaux horizons. Avec l’Accélérateur ETI Nouvelle Génération, nous franchissons un cap en proposant un accompagnement toujours plus expérientiel et orienté vers un impact durable. Ce rassemblement, riche en échanges et en retours d’expérience, illustre parfaitement la force collective de cette communauté d’entrepreneurs résolument tournée vers l’avenir. »  
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