...

Management de transition, qui êtes-vous ?

PARTAGER

Facebook
Email
WhatsApp

Depuis plusieurs années, le management de transition est en constant développement et répond de plus en plus à des demandes temporaires d’expertises, pas toujours faciles à trouver pour une entreprise. Pour autant, il reste assez méconnu des PME et ETI. Nous vous proposons donc d’en faire connaissance.

Par Gustavo Rodriguez Rangel – EULEOS

Qu’est-ce que le Management de Transition ?

Originaire des Pays-Bas dans les années 1970 sous le nom d’« Interim Management » (terme qui par ailleurs reste d’usage), il s’agit d’une forme de management dédiée exclusivement à la gestion de situations de crise. L’« interim management » se répand fortement au UK, aux USA et en Allemagne, et à partir des années 2000 en France sous le nom de « management de transition ». Au fil des ans, le management de transition s’est transformé : il n’est plus une ressource pour les moments de crise mais plutôt pour accompagner la transformation et la croissance de l’entreprise.

On pourra donc dire simplement que c’est un processus permettant d’aider ponctuellement une entreprise à devenir plus performante via l’aide d’un manager expérimenté qui intervient sous forme de mission, c’est-à-dire :

  • Avec un but précis et son ou ses livrables, en fonction du type d’intervention ;
  • Pour une durée déterminée : la mission a un début et une fin bien définis ;
  • Avec une obligation de transmission, afin d’assurer la continuité.

On retrouve 3 grands types de mission :

  • Management relais : relève au pied levé, situation de crise (redressement, restructuration) ;
  • Gestion d’une phase de transition ou de transformation (revente, fusion avec une autre entreprise…) ;
  • Gestion des projets stratégiques.

Vu à l’origine comme un « urgentiste », aujourd’hui le manager de transition, très souvent entrepreneur lui-même, est un véritable partenaire de l’entreprise, bras droit du dirigeant, agissant pour soutenir sa croissance et améliorer sa performance. Il s’agit d’un(e) indépendant(e) expérimenté(e) qui met à profit de l’entreprise ses compétences opérationnelles et managériales. Ainsi, il / elle accompagne opérationnellement une entreprise dans des fonctions du COMEX / CODIR, prend des décisions et exerce des responsabilités.

Les bénéfices pour l’entreprise

  • Immédiateté opérationnelle

Le manager de transition, expert dans son domaine est opérationnel immédiatement car il déjà vécu des expériences similaires. La courbe d’apprentissage est quasi inexistante, c’est pourquoi la première action consiste typiquement à lancer un diagnostic rapide qui permet de proposer un plan d’action lequel, une fois validé par le dirigeant, est mis en œuvre sans tarder.

  • Accompagnement du dirigeant

Plusieurs études, dont notamment celle menée par Bpifrance en 2016 auprès de 30 000 dirigeants de PME et d’ETI, pointent du doigt ce phénomène que des milliers d’entrepreneurs portent stoïquement sur leurs épaules : la solitude du dirigeant. Si l’on imagine le chef d’entreprise comme étant quelqu’un qui est en train de monter tout seul une pente en portant une lourde valise, le manager de transition est là pour l’y aider. Véritable bras droit du dirigeant, Il est là pour accompagner, épauler, soulager et, in fine, mener à bien les projets stratégiques chers au dirigeant, mais pour lesquels les ressources internes de l’entreprise ne sont pas adaptées.

  • Un regard externe et neutre

En tant que ressource externe, le management de transition n’a ni passé ni avenir au sein de l’entreprise. Il a du recul par rapport à la situation générale de celle-ci, ce qui lui permet d’apporter une vision neutre. Parce qu’il est en mission, ses observations et recommandations sont objectives, il ne cherche pas à se mettre en avant ou à se positionner en vue d’une promotion : il a un objectif clairement établi, et ce dès le départ de son intervention.

  • Flexibilité

Enfin, on pourrait rajouter un quatrième avantage : la flexibilité. Car même si le management de transition et souvent associé à du temps plein, certains managers de transition commencent à travailler à temps partiel, en discontinu (quelques jours par mois), en binôme (lorsque le besoin exprimé nécessite des compétences complémentaires), le tout dans le but de s’adapter au besoin et au budget de l’entreprise.

La situation actuelle est un accélérateur de ce métier car les incertitudes bousculent les habitudes, et le fait de pouvoir compter sur un expert, sans y être attaché administrativement, est un véritable ballon d’oxygène pour une entreprise. Cette tendance, au vu de toutes les études internationales, va se poursuivre sur les prochaines années.

D’accord, mais puis-je me payer un manager de transition ?

Il existe des aides financières, tant au niveau départemental, régional que national, qui peuvent prendre en charge une partie d’une prestation d’accompagnement comme le management de transition. A titre d’exemple le « chèque Relance Export » couvre 50% des dépenses, dans la limite d’un plafond, pour aider les PME et ETI françaises dans leurs projets à l’international.

PARTAGER

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
LinkedIn
WhatsApp
PLUS D'ARTICLES
vous trouverez des réponses pour vos études lors de la Journée Portes Ouvertes des écoles de la CCI Paris Ile-de-France le 8 février.
Vous allez devoir choisir votre formation pour la rentrée prochaine. Mais les questions se bousculent ! Quelle formation pour quel métier ? Alternance ou temps plein ? Combien d’années d’études ? Quelles filières recrutent ? Quelles poursuites d’études possibles après tel diplôme ? A toutes ces questions et bien d’autres, vous trouverez des réponses lors de la Journée Portes Ouvertes des écoles de la CCI Paris Ile-de-France le 8 février. Une journée pour découvrir, vous informer et tracer votre avenir !

Des filières créatrices d’emplois et porteuses d’avenir

Gestion, informatique, énergies, vente, restauration, parfumerie, éco-activités, bâtiment, industries créatives, mode… nos écoles proposent 545 formations du CAP au Master, en temps plein ou en apprentissage. Intégrer une école de la CCI Paris Ile-de-France, c’est miser sur la qualité de l’enseignement et l’adéquation des formations avec les besoins des entreprises. Ouvertes à tous, nos écoles forment à des métiers d’avenir dans des secteurs porteurs. Objectif : obtenir un emploi à l’issue de ses études ! Profitez de la Journée Portes Ouvertes des écoles de la CCI Paris Ile-de-France pour vous faire une idée précise.

Chiffres clés

545 formations – dont 375 en apprentissage
89,60 % Taux d’insertion professionnelle de nos étudiants à 7 mois
44 150 jeunes en formation – dont 16 630 apprentis

Nos écoles et filières de formation

Automobile – BTP – Énergie – Paysage/Agrobusiness

LEA-CFILÉA-CFI forme aux métiers de l’énergie (chauffage, ventilation, froid), BIM du bâtiment, électricité, électrotechnique, maintenance des véhicules, TP, valorisation des espaces, agrobusiness… En savoir plus et s’inscrire

Ingénierie – Numérique – Robotique – Data

ESIEE-ITESIEE-IT propose des formations en informatique, cybersécurité, intelligence artificielle, ingénierie logicielle, robotique, Business Analyse, Smart & Green Building, domotique… En savoir plus et s’inscrire

Commerce/Vente – Management/Gestion/RH

Sup de VSUP de V forme aux métiers de la vente et ingénierie d’affaires, marketing, digital -à l’international- et management, RH, développement durable (QSSE), comptabilité/gestion, immobilier…

En savoir plus et s’inscrire

Parfums – Cosmétiques – Arômes

ISIPCAISIPCA propose des formations en parfumerie, aromatique et cosmétique : création, formulation chimique & matières premières naturelles, analyse sensorielle, management, marketing, international et développement commercial.

En savoir plus et s’inscrire

Gastronomie – Management hôtelier

FERRANDI-ParisFERRANDI Paris forme aux métiers de la cuisine & traiteur, de la boulangerie, de la pâtisserie & chocolatier-confiseur, de la sommellerie & barman, du service en salle & arts de la table, de la gestion et du management en hôtellerie restauration.

En savoir plus et s’inscrire

Industries créatives – Métiers de l’image & du son

GOBELINSGOBELINS Paris propose tout un panel de formations en cinéma d’animation, design graphique et motion design, design interactif web et mobile, jeu vidéo, ainsi qu’en photographie et vidéo, musique et son.

En savoir plus et s’inscrire

Grande école de management

ESCPESCP Business School propose, sur ses 5 campus à Paris, Berlin, Londres, Madrid et Turin, des formations en management général (finance, marketing, stratégie…) et spécialisé (entrepreneuriat, industries culturelle et technologique…)

En savoir plus et s’inscrire

Ingénierie – Informatique – Electronique – Robotique

ESIEE ParisESIEE Paris, l’école de l’innovation technologique, forme des ingénieurs (au sein de 21 filières dont 11 en apprentissage) capables de répondre aux enjeux des transitions numériques et environnementales.

En savoir plus et s’inscrire

Comment s’orienter ? Découvrez notre dossier

A noter

Deux de nos écoles organisent leurs Portes ouvertes à une autre date

La Faculté Des Métiers de l’Essonne (FDME) :

HEC Paris : 15 mars 2025
 
Gcollect : solution de recouvrement de factures impayées
Si dans les années 80, le candidat à un entretien de recrutement devait d’abord écrire une lettre de motivation, manuscrite bien sûr, pour laisser les graphologues deviner ses traits de psychologie les plus profonds grâce à sa façon de faire des barres sur les « T ». Puis, se faire intimider par un ou plusieurs recruteurs essayant délibérément de le sortir de ses gonds en mettant le plus de pression possible lors d’entretiens interminables, voire embarrassants ou hostiles. Les entretiens d’aujourd’hui, sont souvent très différents de ces stéréotypes où le recruteur se mettait sur un piédestal. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay Quel est le défaut principal de Bernard ? Il est égoïste ! ça, tout le monde le sait 😉 Ou alors, … quels sont vos 3 défauts ? Qu’en est-il de vos candidats, est-ce encore des questions à poser en entretien de recrutement ? Bien évidemment que ces questions sont dépassées par le seul fait que le candidat s’y attend et les a préparées depuis qu’il est entré sur le marché du travail. Il vous apportera une réponse cohérente avec le poste visé et surtout la réponse que vous attendez c’est-à-dire des défauts qui n’en sont pas.
Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Qui a déjà entendu un candidat répondre, je suis nonchalant, colérique et menteur ? En apprenant à connaitre votre candidat, nul besoin qu’il vous le dise, vous le découvrirez spontanément au détour de vos échanges. Pour cela, il faut savoir écouter, orienter, questionner subtilement, lui permettre d’être créatif, spontané, agile, authentique et lui donner la possibilité d’exprimer pleinement son potentiel. Cette approche différente repose uniquement sur votre façon de mener vos entretiens car, près de 50 ans plus tard, les fondamentaux ne changent pas. La trame de questions reste similaire :
  • Quelles sont les compétences acquises et celles qui lui restent à développer ?
  • Quels sont les drivers qui le pousseraient au changement ?
  • Quels seront ses critères de sélection s’il hésite entre plusieurs entreprises, plusieurs propositions ?
  • Et l’ultime question, sommes-nous prêts à collaborer ?
Aujourd’hui, nous attachons une importance particulière à mettre en confiance notre candidat, à comprendre ses attentes, à savoir sur quel poste il pourra s’épanouir le plus, pour lui proposer celui qui lui correspond vraiment. Nous avons besoin de connaitre notre candidat, pour savoir s’il s’adaptera à notre ADN et au poste visé. Nous avons besoin d’être rassuré sur ses compétences et d’une manière générale, d’évaluer ses savoir-faire et ses savoir-être. On teste, on évalue, on met en situation, on sélectionne, on recrute le candidat qui correspond à l’ensemble des critères de départ, en proposant à tous, de vivre une expérience positive. Qu’il soit retenu ou non, vous serez garant de l’expérience vécue par votre candidat lors de vos échanges. Passer du rôle de recruteur, à un rôle de facilitateur par le biais d’une approche plus créative, plus agile et plus collaborative lors des rencontres avec votre candidat ne tient qu’à l’expérience que vous lui ferez vivre. Une expérience positive permettra à un candidat de se sentir valorisé, d’être un potentiel ambassadeur de votre marque employeur. Elle ne vous empêchera pas de l’évaluer correctement. Elle vous permettra, en revanche, d’en déduire plus facilement les contours de sa personnalité et pas seulement un discours préparé qu’il vous servira à chacune de vos questions qu’il aura anticipées. Vous l’aurez compris, les techniques sont différentes, les approches s’adaptent au contexte sociétal et la finalité reste toujours la même : savoir si nous sommes faits pour travailler ensemble. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour construire un entretien de recrutement mais que tout reste encore un peu flou…Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
Affacturage en temps réel : les interventions décisives de Bibby Factor
En tant que pure player sur le marché de l’affacturage, Bibby Factor représente une véritable alternative aux grands groupes bancaires. Grâce à son agilité et sa réactivité, il est capable d’intervenir lors de situations financières délicates ou requérant une mise en place rapide de ligne d’affacturage. Charles Bonduelle, Responsable Relation Clientèle, nous raconte deux histoires inspirantes de cas clients qui illustrent parfaitement comment l’expertise et la relation humaine exceptionnelle de Bibby Factor ont permis de dénouer des situations critiques et d’apporter en temps réel les solutions adéquates de financement du poste clients.
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES
×

Vous êtes dirigeant ou cadre ?
Vous avez une question ou besoin d'une information ?

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.