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VOYAGE

Hilton fait son retour à Cannes avec un hôtel situé dans le très central quartier du Suquet offrant une vue imprenable sur la méditerranée et le Vieux-Port. Pour la partie business, l’établissement sera doté de 380 m² d’espace évènementiel et de salles de conférence donnant sur la mer.

Par Lætitia Conti

Le groupe hôtelier américain avait quitté Cannes depuis quinze ans avec la disparition du Noga Hilton (actuel JW Marriott)…le voici de retour. Hilton vient en effet d’annoncer un accord de franchise avec SNC Société d’Exploitation Nouvelle du Soleil d’Or, une filiale de SDPNE.

L’actuel hôtel Radisson Blu sera rebaptisé au nom de l’enseigne lifestyle Canopy by Hilton au printemps 2023 et subira de nombreux travaux de rénovation. L’établissement comptera 143 chambres, une piscine intérieure, une piscine extérieure, un roof top avec vue sur la mer et le vieux port et bénéficiera d’une nouvelle esthétique signée par le designer Ramy Fischler. Pour la partie tourisme d’affaire, l’hôtel sera équipé de 380 m² d’espace évènementiel et de conférence, avec des salles qui donnent sur la mer.

L’hôtel sera idéalement situé dans le quartier médiéval pittoresque « le Suquet ». Piétonnié et sillonné de ruelles pavées escarpées typiques du vieux Cannes où il est bon de se perdre au grès des envies, le quartier offre une ambiance très conviviale avec ses artisans, ses boutiques de luxe et son marché Forville, célèbre pour ses fleurs et ses produits locaux.

Comment visiter la région PACA à petit prix ? – La vie simple

Le premier hôtel de la marque Canopy by Hilton avait ouvert l’année dernière à Paris, près du Trocadéro. Le portefeuille français d’Hilton s’étend aujourd’hui à de nouvelles marques telles que Tapestry Collection by Hilton et le groupe hôtelier a inauguré récemment de nouveaux établissements, notamment à Tours et au Havre. Le groupe possède à présent une vingtaine d’hôtels en France, dont le Hilton Paris Tour Eiffel et mise clairement sur le potentiel touristique français en multipliant ses investissements dans l’hexagone depuis quelques temps. De plus, le groupe hôtelier a pour projet d’ouvrir une vingtaine d’établissements de plus dans le pays pour les prochaines années.

En dépit de la crise sanitaire, une partie des français songe encore à l’expatriation sans nécessairement savoir quel est le pays qui conviendrait le plus à leurs exigences. Voyons donc le classement des meilleurs pays où s’expatrier selon le site William Russel, et ce ne sont pas forcément ceux auxquels on aurait pensé.

Par Lætitia Conti

Ce classement est en effet surprenant mais il résume bien la nouvelle répartition des richesses et du bien-vivre au niveau international, notamment vers certains pays d’Europe centrale et orientale. Afin d’aider les candidats à l’expatriation à choisir la meilleure destination, ce classement du site internet spécialiste des assurances pour expatriés prend en compte plusieurs critères : le niveau de bonheur et le bien-être, la santé, les opportunités d’emploi et la qualité de vie. Après avoir mesurer tous ces paramètre, le classement établit une moyenne par pays et lui accorde finalement une note sur 40.

Le premier élément à retenir de ce classement est que les 15 premiers pays sont tous européens. La première place est occupée par la Finlande qui est par ailleurs classée comme le quatrième pays au monde où l’on est le plus heureux, et le pays avec la meilleure qualité de vie. A la deuxième place on trouve l’Autriche qui doit son classement au niveau de bonheur et de bien-être, à la santé ainsi qu’à la qualité de vie, en revanche les opportunités d’emploi lui font défaut.
La surprise de ce podium est la Lituanie qui remporte la médaille de bronze (troisième place). Ce pays balte a été retenu à ce niveau grâce à la santé, aux opportunités d’emploi et la qualité de vie tandis que son score de bonheur (6.21 sur 10) lui fait perdre des points.

Le premier pays non européen à figurer dans cette liste apparait à la 16e place et c’est la Nouvelle-Zélande. Ce pays d’Océanie doit son attractivité à sa qualité de vie et son « niveau de bonheur ». Quant à la France, elle occupe une modeste 18e position seulement grâce à son système de santé… à méditer !

Voici les 10 meilleurs pays pour une expatriation :

1. Finlande (score global sur 40 : 31.27)

2. Autriche (30.95)

3. Lituanie (30.78)

4. Slovénie (30.49)

5. Pays-Bas (30.05)

6. Danemark (29.69)

7. Lettonie (29.68)

8. Estonie (29.66)

9. République Tchèque (29.66)

10. Suède (29.46)

Dubaï restera dans l’histoire comme le premier pays du Moyen-Orient à accueillir l’exposition universelle. L’évènement Expo 2020 Dubaï, pour lequel un budget pharaonique de sept milliards de dollars a été débloqué par le pays, se tient du 1ᵉʳ octobre 2021 au 31 mars 2022 et marque le retour de l’évènementiel à l’échelle planétaire depuis le début de la crise santaire. La France n’a pas manqué ce rendez-vous avec un pavillon à la hauteur des ses ambitions.

Par Franck Boccara

« Le monde entier se réunit aux Émirats arabes unis tandis que nous inaugurons ensemble {…} l’Expo 2020 Dubaï », a déclaré avec fierté le cheikh Hamdane, prince héritier de Dubaï, durant la grandiose cérémonie d’ouverture.

Un pavillon français écoresponsable

Chacun des 190 pays participant à l’Expo 2020 Dubaï disposera de son propre pavillon, une première pour une exposition universelle. La France a su marquer son originalité et se démarquer grâce à un superbe bâtiment écoresponsable pensé par les cabinets d’architectes L’Atelier Perez Prado et Celnikier & Grabli Architectes. L’ouvrage est totalement démontable et constitué de 2500 m² de tuiles solaires photovoltaïques. « Le Pavillon de la France cherche à repenser le progrès, à créer des émotions et des connexions, et à libérer de nouvelles idées afin de réinventer notre monde.« , précise le site internet de l’Expo 2020 Dubaï.

Le Pavillon France Expo 2020 Dubaï

L’inspiration à la vitesse de la lumière

La France a réussi à se servir de cet évènement mondial pour affirmer sa place de leader et son engagement pour une planète plus verte avec un pavillon clairement engagé vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU. L’Expo 2020 Dubaï va donc permettre à la France de promouvoir et d’affirmer sa vision nouvelle d’un progrès responsable et de porter haut ses valeurs ainsi que son image dans les secteurs économique, culturel et touristique. Pour cela, nous avons sur place deux ambassadeurs de choix : Jessica Préalpato, Meilleure Chef pâtissier du monde 2019, et Thomas Pesquet, astronaute français de l’ESA.

Le Pavillon France avec son slogan « L’inspiration à la vitesse de la lumière » offre au visiteur un parcours plaisant dans lequel il pourra découvrir les innovations et créations françaises. L’exposition permanente est dédiée au concept du Progrès et propose trois espaces scénographiés.

Des expositions temporaires se succéderont tous les mois avec une expertise artistique dédiée à chacune d’entre elles : l’art digital (Histovery x L’Oréal sur Notre-Dame), les arts de la table (Groupe Chalhoub), l’art cinétique (Atelier Cruz-Diez), l’architecture (Société du Grand Paris x Dominique Perrault) et la mode (Jean Paul Gaultier).

Flying Whales, le plus grand dirigeable du monde

En plus de ces expositions et manifestations quotidiennes, la France est présente à Dubaï avec la start-up Flying Whales pour promouvoir le LCA60T (large capacity airship 60 tons), le plus grand aéronef au monde dont le vol inaugural est prévu en 2024.


Le LCA60T de FLYING WHALES

Ce dirigeable de 200 mètres de long et de 50 mètres de diamètre avec une capacité de transport pouvant aller jusqu’à 60 tonnes s’affirme comme la vision novatrice et écologique du cargo aérien. « Au travers du traitement moderne d’un objet iconique des Expositions universelles du siècle dernier, FLYING WHALES proposera aux visiteurs une expérience physique et digitale donnant à voir l’un des modes de transport phare de demain. », précise le site du Pavillon France.


C’est une bonne nouvelle pour le voyage d’affaire mais cela annonce-t-il réellement la fin de plusieurs mois de « travel ban » ? Les mesures mis en place par les Etats-Unis depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en mars 2020 par l’ex-président Donald Trump semble enfin s’assouplir. Les voyageurs vaccinés venant de l’Union européenne et du Royaume-Uni pourront accéder au territoire américain à partir de début novembre mais devront cependant présenter un test et porter un masque lors de leur arrivée.

Par Eric Orsini

Les Etats-Unis vont permettre à tous les voyageurs venant de l’étranger de pénétrer sur leur territoire à partir du début du mois de novembre à condition qu’ils soient à jour de leurs vaccins contre le Covid-19.

Les seules conditions imposées par le pays sont la présentation de tests datant de moins de 72 heures avant l’arrivée aux Etats-Unis ainsi que le port du masque. Les compagnies aériennes devront mettre en place un système de suivi des contacts et devront collecter les informations permettant de contacter les voyageurs si nécessaire, a déclaré Jeff Zients, le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche.

Le « travel ban », en vigueur depuis mars 2020 autorisait l’entrée du territoitre aux seuls citoyens américains, à leurs familles immédiates, aux titulaires d’une carte verte ainsi que ceux bénéficiant d’exemptions d’intérêt national à voyager aux États-Unis, même s’ils ont été au Royaume-Uni ou dans l’UE au cours des 14 jours précédents.
On attendait cependant l’ouverture des frontières américaines en début d’été 2021 dans le cadre d’une démarche de réciprocité avec l’Europe et l’on comprends donc le mécontentement des professionnels européens du voyage. L’administration Biden a finalement annoncé que l’entrée aux Etats-Unis serait autorisée à partir de début novembre pour les voyageurs vaccinés en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni

La maison blance n’a pas dévoilée la liste des vaccins autorisés pour entrer aux Etats-Unis mais il est fort probable qu’on y retrouve tous les vaccins autorisés sur le continent européen.

L’activité de la plateforme d’hébergement Airbnb a vu son activité augmenter très fortement pendant le deuxième trimestre. L’assouplissement de certaines restrictions liées à la crise du Covid-19 et la reprise des voyages d’affaires expliquent en grande partie ce redemarrage en trombe.

Par Eric Orsini

Les résultats d’Airbnb au deuxième trimestre ont déjoué toutes les prévisions des spécialistes qui annoncaient le prolongement de la morosité pour la plateforme de réservation en ligne.

Entre les mois d’avril et de juin 2021, le chiffre d’affaire d’Airbnb a atteint 1,34 milliard de dollars et ainsi multiplié par quatre les résultats de la même période en 2020. Cette activité inattendue a même dépassé de 10 % celle d’avril à juin 2019, avant le Covid-19.
Ce deuxième trimestre 2020 a permis à Airbnb de dégager un Ebitda ajusté de 217 millions de dollars et de limiter ainsi sa perte nette à 68 millions de dollars alors que le marché et les spécialistes annoncaient une perte quatre fois plus importante.

On parle de 83,1 millions de nuitées et expériences réservées pendant cette période, ce qui équivaut à une hausse de 200 % par rapport à 2020 et à une baisse d’1% par rapport à 2019, avant la crise sanitaire. Les investisseurs, de leur côté, n’ont pas accompagné cette envolée de l’activité puisque le titre Airbnb a connu une chute d’envoiron 5 % dans les échanges après-Bourse du jeudi 12 aout.

Concernant le troisième trimestre, tout dépendra évidemment des variants du Covid-19 et de la façon dont les pays vont réagir avec la probable mise en place de nouvelles politiques de restrictions sanitaires. « Nous commençons à sentir un impact sur les annulations et l’évolution des réservations », a déclaré Airbnb à ses actionnaires. 

Par contre, dans son communiqué, le leader de l’hébergement entre particuliers se montre bien plus optimiste : « Alors que la pandémie de Covid-19 crée une incertitude continue pour nos résultats futurs, nous prévoyons que le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2021 sera notre chiffre d’affaires trimestriel le plus élevé jamais enregistré et qu’il fournira les dollars d’Ebitda ajusté et la marge les plus élevés jamais enregistrés »…. qui vivra verra !

Le « certificat numérique Covid européen » également appelé « certificat sanitaire européen » a été mis en route le 1er juillet dans le but de simplifier les déplacements et de relancer le tourisme et le voyage d’affaire à l’intérieur de l’Union européenne. Vaccins, tests, immunité : voyons comment ça marche…

Par Serge de Cluny

Le certificat sanitaire européen, attribué de façon totalement gratuite, est censé être reconnu dans l’ensemble des 27 pays de l’UE ainsi qu’en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège. Déjà disponible dans de nombreux pays de l’espace européen, il atteste de trois situations : qu’une personne est vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a passé un test négatif, ou qu’elle a déjà contractée le virus et qu’elle est encore immunisée.

C’est le pays de destination qui décidera s’il accepte les tests antigéniques rapides en plus des PCR. De son côté, L’UE conseille de permettre les deux et d’harmoniser leur durée de validité (un maximum de 72 heures avant l’arrivée pour les PCR et de 48 heures pour les antigéniques). Une personne ayant déjà été malade du Covid-19 devra prouver son immunité en fournissant un test PCR positif attestant de son infection, la durée de validité de ce test positif est de 180 jours mais les pays peuvent la juger trop longue et donc décider de la réduire. A l’heure actuelle, les tests sérologiques ne sont pas estimés suffisamment fiables pour confirmer cette immunité.

Ce règlement a pour l’instant une durée de validité d’une année avec une «application progressive» adaptée aux pays qui n’étaient pas prêts au 1er juillet pour délivrer des certificats et qui bénéficient donc d’un délai jusqu’au 12 août prochain. Pendant cette période, les autres États sont tenus d’accepter des documents nationaux à condition que ceux-ci comportent les données requises au niveau européen.

Les vaccins concernés par le certificat sanitaire européen correspondent évidemment à ceux autorisés par l’EU, c’est à dire Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Les États membres peuvent, s’ils le décident, accepter également les personnes vaccinées avec des sérums validés par certains pays de l’UE (comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie) ou avec des produits homologués par l’OMS (comme le chinois Sinopharm).

Le certificat sanitaire européen est normalement prévu pour dispenser son titulaire d’un test supplémentaire ou d’une quarantaine à l’arrivée, cependant il n’est pas impossible qu’un État membre instaure des restrictions au vu de l’évolution de la situation du pays (ou de la région) de provenance du voyageur. En théorie, l’État en question doit prévenir la Commission et les autres pays 48 heures avant la mise en place de ces restrictions.

Par exemple, l’Allemagne a été amenée à ajouter le Portugal à sa liste des pays à risque du fait de la récente prolifération du variant Delta dans ce pays, ce qui a eu pour effet d’interdir l’entrée en Allemagne de quasiment tous les voyageurs en provenance du Portugal.

Le certificat sanitaire européen est composé d’un code QR et d’une signature numérique validant son authenticité et pouvant être lus par les autorités de contrôle des pays de l’UE de façon digitale (sur smartphone) ou imprimés sur papier.

Les salons internationaux vous manquent ? C’est bien normal et c’est le cas pour tous les exportateurs français. Le secteur de l’évènementiel a beaucoup souffert de la crise sanitaire et a su en profiter pour se réinventer. Vous trouverez dans cet article l’ensemble des salons internationaux au sein desquels Business France a mis en place un Pavillon France.

Par Eric Orsini

Il est certains que les PME et ETI ont hâte de participer enfin à des salons internationaux en présentiel bien que les techniques virtuelles aient prouvé leur efficacité ces derniers temps. En effet, le besoin de contact humain et le manque ressenti pour les interactions directes et réelles font que de nombreuses entreprises rêvent d’événements en direct.

Les nouvelles techniques de rencontres virtuelles vont certainement continuer à être utilisées à l’avenir mais ne pourront pas toujours se substituer à l’événement physique qui représente pour les entreprises un élément certain de succès pour les aspects suivants (par ordre d’importance):

  • Génération de leads
  • Augmentation de la notoriété de la marque
  • Mise en réseau
  • Possibilité de présentations de produits réels / de lancements de produits.

Les salons que vous trouverez ci-dessous peuvent être organisés selon un modèle présentiel, digital ou hybride. Ce tableau Excel vous renseignera sur l’adresse mail de l’interlocuteur Business France ou de l’opérateur en charge du salon concerné, ce qui vous permettra d’étudier avec lui les conditions de participation à l’événement.

Ce tableau reprend tous les salons internationaux de l’année 2021. Cependant les incertitudes liées à la situation sanitaire peuvent impacter l’organisation des évènements, certains salons internationaux ont déjà été replanifiés pour 2022 et d’autres peuvent l’être au cours des prochains mois ou des prochaines semaines. Nous vous suggérons donc de suivre les évolutions avec Le Moci et avec Business France pour avoir confirmation de la présence d’un Pavillon France sur l’évènement.

LES SALONS INTERNATIONAUX 2021

Selon une étude demandée par Amadeus et réalisée sur plusieurs pays par la société de recherche mondiale Censuswide, 81% des voyageurs français seraient disposés à adopter le passeport sanitaire pour pouvoir voyager à leur guise. Cependant ceux-ci émettent tout de même quelques réserves… Voyons ensemble les résultats de cette étude qui semble de bonne augure pour la reprise du voyage d’affaire.

Par Serge de Cluny

Comment les voyageurs appréhendent-ils la perspective d’un passeport sanitaires pour voyager ? C’est pour mieux comprendre ces sentiments que cette étude a été réalisée auprès de 9 055 personnes résidant en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Inde, à Singapour et aux États-Unis, ayant effectué un voyage à l’étranger durant ces 18 derniers mois (avec au minimum 1.000 répondants par marché).

La tendance est claire : pour les voyageurs, les passeports peuvent représenter une solution essentielle vers la reprise des voyages internationaux. En effet, 91 % des sondés serait prêts à se servir d’un passeport sanitaire numérique pour voyager mais un pourcentage semblable adresse une mise en garde à l’attention du secteur puisque 93 % d’entre eux se disent préoccupés par le stockage de leurs données de santé lors de voyages.

Les voyageurs français ont fourni des réponses qui témoignent de la même confiance et des mêmes réserves. On note que 81 % des sondés français sont enclins à utiliser le passeport sanitaire numérique pour faciliter la réouverture des voyages internationaux. Concernant le stockage et le partage des données numériques de santé, nos voyageurs ont montré une « réceptivité élevée » mais restent inquiets par l’utilisation de leurs données.

Les résultats de l’étude

  • Environ deux tiers des voyageurs français (65 %) seraient disposés à stocker numériquement leurs données de santé pour voyager si cela leur permettait de réduire le temps d’attente et les interactions en face à face à l’aéroport.
  • 64 % des sondés français seraient enclins à stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela permettait de voyager vers plus de destinations.
  • 59 % des voyageurs français accepteraient de stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela leur permettait de voyager plus tôt.
  • 52 % des voyageurs français se déclarent à l’aise avec la possibilité de partager leurs données de santé si la compagnie aérienne qu’ils utilisent fréquemment offrait un moyen de stocker ces données.

Les réserves émises par les voyageurs français

  • 38 % des voyageurs francais sondés s’estiment inquiets par la protection des données personnelles partagées, ce qui en fait la première source d’inquiétude.
  • 34 % expriment leurs réserves sur les risques de sécurité liés au piratage des données personnelles.
  • 29 % se déclarent méfiants concernant l’accès aux données personnelles par les pouvoirs publics.

Les solutions qui pourraient réduire les inquiétudes 

  • 44 % des voyageurs français utiliseraient le passeport numérique s’il était validé par la majorité des pays et s’il était réglementé au niveau international.
  • 44 % aimeraient que les seules données spécifiques au COVID-19 figurent dans le passeport sanitaire.
  • 40 % des sondés français seraient favorables au stockage des données de santé sur l’application d’une société de voyage ayant conclu un partenariat de confiance avec une organisation sanitaire sérieuse.
  • 35 % des français interrogés estiment qu’une application de voyage pouvant être utilisée durant tout le voyage améliorerait considérablement leur expérience globale du voyage et les rassurerait par rapport à la centralisation de leurs informations.
  • 29 % des voyageurs francais déclarent qu’une application de voyage contribuerait à réduire le stress lié au voyage.

Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) et lancer un appel aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Le programme VTE, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

Joe Biden, le nouveau président américain a décidé d’établir de nouvelles restrictions pour les voyageurs aux Etats-Unis afin de lutter contre la pandémie qui a déjà couté 400 000 vies au pays. Dans le même temps, il promet une future réouverture des frontières avec des règles plus claires et plus précises.

Par Franck Boccara

Les voyageurs aux Etats-Unis sont en général les bienvenus sauf pour de rares exceptions telles que la crise sanitaire que nous vivons. L’ancien président Donald Trump avait édicté une interdiction en mars 2020 sous forme de décret tout en évoquant la réouverture des frontières américaines à certains voyageurs dont notamment ceux venant de l’Union Européenne et du Royaume-Uni. Une annonce alors faite pour rassurer les lobbys de l’aéronautique, des transports et de l’hôtellerie.

Joe Biden revient sur les promesses de réouverture de Donald Trump

Juste avant de quitter la maison blanche, Donald Trump a signé un décret assouplissant les restriction d’entrée à partir du 26 janvier. Décret que la nouvelle administration Biden s’est empressée d’annuler dès son entrée en fonction. Cette annulation reprend pourtant les mesures restrictives précédemment signées par le directeur des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, chargé de la gestion de la crise sanitaire aux Etats-Unis.

La régulation actuelle exige que tous les voyageurs aux Etats-Unis soit dorénavant munis d’un test de dépistage négatif effectué depuis moins de 72 heures ou d’une preuve de guérison au covid-19 pour entrer sur le territoire. L’administration Biden va renforcer cette régulation par deux nouvelles réglementations : un autre test (antigénique) juste avant de prendre l’avion ainsi qu’une quarantaine obligatoire même après avoir fourni un test négatif. Ces deux nouvelles décisions ne sont pas encore officiellement en vigueur car elles doivent au préalable passer par plusieurs étapes de validation.

La durée de la quarantaine n’a pas encore été annoncée et les agences américaines étudient les moyens qui permettront de contrôler le respect de la quarantaine par les voyageurs. Joe Biden a exigé des conclusions avant le 5 février. A l’intérieur du pays, le nouveau président américain rend désormais le port du masque obligatoire dans tous les transports, pas seulement aériens mais aussi ferroviaires et publics ainsi que dans tous les bâtiments fédéraux.

La seule note optimiste dans ce climat morose pour les voyages d’affaires aux Etats-Unis est la réouverture des frontières américaines de manière plus ordonnée et prévisible, ce qui permettra de pouvoir mieux planifier les déplacements vers le pays.



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