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La Rentrée Carmignac 2023 a eu lieu le jeudi 21 septembre et nous souhaitons vous partager la présentation de l’évènement, ainsi que les messages clés à retenir. Nous vous invitons également à visionner le replay de la conférence pour (re)découvrir nos vues macroéconomiques, nos stratégies d’investissement et nos convictions.

Bilan et stratégie

  • Maxime Carmignac, Directeur Général Carmignac UK
  • Kevin Thozet, Portfolio Advisor & Membre du Comité d’Investissement
 

Notre scénario macroéconomique

  • Raphael Gallardo, Chef Économiste
  • Frédéric Leroux, Responsable Équipe Cross Asset, Gérant

Notre stratégie d’investissement

  • Jacques Hirsch, Gérant
  • Guillaume Rigeade, Co-Responsable Équipe Obligataire, Gérant
  • David Older, Responsable Équipe Actions, Gérant

Table ronde « Investir au-delà du mur des inquiétudes »

  • Marie-Anne Allier, Gérante
  • Pierre Verlé, Responsable Équipe Crédit, co-Responsable Équipe Obligataire, Gérant
  • Mark Denham, Responsable Actions Européennes, Gérant

Échanges avec Édouard Carmignac

Édouard Carmignac, Président, CIO

Intervenant(s)

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Lorsqu’on parle du marché asiatique, on pense naturellement à la Chine ou parfois au Japon mais rarement à un petit pays dont on sous-estime le potentiel qu’il peut représenter ; c’est le Cambodge. En effet, ses solides liens avec la France sont anciens et il peut offrir aux PME et ETI françaises de réelles opportunités sur ce marché continental.

Par Franck Boccara

A première vue, l’idée de créer une filiale au Cambodge peut paraître saugrenue tant ce petit pays de 16 millions d’habitants dont le PIB était de 26,9 milliards de dollars en 2019 ressemble à un grain de sable dans l’économie mondiale. Cependant, le Cambodge peut clairement servir de porte d’entrée sur l’Asie. « Il faut dépasser cette idée du Cambodge qui serait un petit marché. Il faut l’inscrire dans un contexte régional », rappelle Sok Chenda, ministre délégué auprès du Premier ministre et secrétaire général du Conseil pour le Développement du Cambodge.

Pour mieux comprendre ce potentiel, il ne faut pas oublier que le Cambodge fait partie des pays du Mékong, qui compte également la Birmanie, le Laos, la Thaïlande ou encore le Vietnam ; soit un marché de 250 millions de consommateurs. De plus, il fait surtout partie des 10 pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) qui regroupe 650 millions de consommateurs. « Depuis 2015, la communauté économique de l’ASEAN a été mise en place, créant une zone de libre-échange entre les différents pays membres », explique Sok Chenda.

Un pays jeune

En plus de cela, nous avons face à nous un pays dont la population est très jeune puisque 65% des cambodgiens ont moins de 35 ans. Cette jeunesse consomme sans cesse davantage avec un pouvoir d’achat est en pleine expansion. Selon les estimations du FMI, le PIB par habitant du pays devrait poursuivre sa croissance pour atteindre environ 2 300 dollars en 2024, contre moins de 1100 dollars dix ans plus tôt.

Evidemment, cette même jeunesse représente une main d’oeuvre intéressante pour qui voudrait installer une usine au Cambodge. « Alors que beaucoup de pays font face à une problématique de population vieillissante, nous n’avons pas ce problème au Cambodge », se réjouit Sok Chenda.

Enfin, le pays jouit d’une bonne stabilité politique. « C’est un pays très agréable à vivre avec une très faible criminalité et l’absence de mouvements sociaux importants. Les gens sont de manière générale adorables au Cambodge« , explique Antoine Fontaine, avocat au barreau de Paris présent depuis 1999 au Cambodge et co-fondateur d’un des plus gros cabinets d’avocats, Bun and Associates. Il ne s’agit pas vraiment d’une démocratie car le régime est certes autoritaire mais il existe une certaine liberté de la presse.

On peut aussi ajouter qu’aucun embargo n’est à craindre sur ce pays pour des questions de non respect des droits de l’Homme et que le Cambodge n’est pas sujet à des catastrophes naturelles telles que les inondations, typhons ou tremblements de terre, ce qui est bon à savoir en ces périodes de dérèglement climatique

Une politique ouverte aux entreprises étrangères

Les autres points essentiels, lorsqu’il s’agit d’implantation ou de développement commercial à l’international, sont le cadre juridique pour les entreprises étrangères et la politique d’attractivité que le pays en question adopte. Pour cela, le Cambodge fait office de très bon élève : « d’un point de vue juridique, il est très facile d’investir ; les locaux sont soumis aux mêmes lois que les étrangers », explique Antoine Fontaine. « Aucun secteur n’est réservé aux Cambodgiens. La seule différence réside dans le fait que les entreprises cambodgiennes ont la possibilité d’acquérir un terrain alors que les entreprises étrangères ne peuvent pas ». ajoute Sok Chenda. Il n’est donc pas obligatoire d’avoir des partenaires pour s’installer au Cambodge, même si cela peut certainement aider, comme partout.

Légalement, il est tout à fait possible de rapatrier l’ensemble de ses profits dans son pays d’origine une fois les taxes locales acquittées. Un projet de loi sur les investissements a été approuvé début juillet 2021 afin d’attirer davantage d’investisseurs nationaux et étrangers. Dans cette optique, un cadre juridique ouvert, clair et transparent a été mis en place ainsi que certaines dispositions favorables telle qu’une exonération de l’impôt sur le revenu de trois à neuf ans ou encore une déduction fiscale de 150 % de la base d’imposition pour les dépenses des entreprises en matière de R&D et d’innovation, de modernisation des machines destinées à la chaîne de production mais aussi pour promouvoir le bien-être des salariés (formation, construction de dortoirs, de cantines et de crèches, fourniture de moyens de transport confortables, etc.).

Autre point important : le pays est très francophile et très francophone, avec de nombreux ministres et médecins qui parlent français. « Il y a peu de pays dans le monde, et a fortiori en Asie, où on trouve autant de francophones », déclare Antoine Fontaine. Il faut savoir que 10 000 ressortissants français vivent au Cambodge.

Antoine Fontaine souligne quelque chose de très important; il ya très peu de concurrence sur place puisque les grands groupes délaissent ce petit pays, ce qui offre aux PME et ETI qui tenteraient l’aventure la possibilité d’être pratiquement sûres d’y trouver leur compte.

Rester prudent

Cependant, les investisseurs ne doivent pas oublier la prudence. « Il ne faut jamais investir trop vite ni avec n’importe qui », prévient Antoine Fontaine qui évoque de nombreux cas d’escroquerie. Il est donc utile de préciser qu’il est essentiel de bien analyser les partenaires locaux potentiels et ne pas laisser se laisser « hypnotiser » par la séduction que le pays peut opérer sur les étrangers

L’autre bémol est l’état de la justice. L’Indice 2020 sur l’État de Droit du World Justice Project (qui mesure la performance en termes d’état de droit de 128 pays et juridictions) place le Cambodge à la 127e place. Il est cependant possible d’éviter les juridictions grâce au centre d’arbitrage commercial qui fonctionne relativement bien.

Agro-industrie et manufacture

Certains secteurs semblent offrir plus d’opportunités comme par exemple l’agro-industrie ou le tourisme. « Je rêve qu’une entreprise française avec du savoir-faire dans l’agro-industrie vienne au Cambodge », révèle Sok Chenda en expliquant que les produits agroalimentaires sont très bien cotés au Cambodge, ainsi que les cosmétiques ou encore les meubles.

Enfin, tous les secteurs qui nécessitent de la main d’oeuvre ont de réels avantages à s’installer au Cambodge et pas uniquement dans l’industrie textile. « Nous pouvons participer à la fabrication de produits à plus forte valeur ajouté, comme les produits électroniques par exemple« , assure Sok Chenda en parlant d’une chaîne de valeur régionale déjà existante qui permettrait une production fragmentée dans les différents pays de la région. En s’installant au Cambodge, c’est dans une partie de l’Asie qu’on s’installe.

La plus grande surprise des trimestres passés aura certainement été la résilience de l’économie américaine. Comment a-t-elle pu résister si fermement au choc de 500 points de base de hausse des taux directeurs administrés par la Banque centrale américaine en seulement dix-sept mois? Par Frédéric Leroux – Responsable Équipe Cross AssetGérant chez Carmignac Nous avions bien identifié les facteurs essentiels de sa possible résistance : l’épargne excédentaire considérable constituée pendant le Covid qui devait apporter un large soutien à la consommation, un effet richesse renforcé par la bonne tenue des actifs financiers et immobiliers, des augmentations salariales permettant progressivement aux ménages de résister face à l’inflation… Mais quand même ! À l’instar de beaucoup d’autres, nous avons eu à repousser trimestre après trimestre la date présumée d’entrée en ralentissement de l’économie américaine, que nous attendons toujours. Ce ralentissement qui ne vient pas s’est traduit par une remontée des taux obligataires américains et européens sur les plus hauts du cycle entamé en mars 2020 alors que l’inflation américaine globale passait paradoxalement de 9% à 3,2% de juin 2022 à juillet dernier. Cette tension sur les taux longs a fini par affaiblir les marchés d’actions : alors qu’ils clôturaient le mois de juillet sur leurs plus hauts annuels, ils ont abandonné entre 5 et 9% au cours du mois d’août.

Faut-il craindre que ce ralentissement prévisible s’accompagne de taux d’intérêt élevés ?

Ne faut-il pas plutôt pour les mois qui viennent espérer de ce ralentissement une « désinflation immaculée », c’est-à-dire une désinflation permise par des hausses de taux n’engendrant pas de récession ?

Pour répondre à cette question, il convient d’abord de savoir si la divergence observée entre inflation et taux d’intérêt est anormale. Nos recherches montrent sans ambiguïté que lors de la dernière longue période d’inflation (1965-1980) les taux d’intérêt se retournaient à la baisse après l’inflation, avec un retard de six à dix-huit mois, alors que les retournements de l’inflation à la hausse étaient systématiquement précédés par ceux des taux. Sur cette longue période d’inflation qui progressait par vagues, les marchés de taux anticipaient correctement que l’inflation durerait. C’est pour cela qu’ils montaient plus longtemps que l’inflation et baissaient moins longtemps qu’elle.

Carmignac

La relation observée ces derniers trimestres entre les prix et les taux obligataires qui suivent avec retard le retournement de l’inflation à la baisse est donc « normale » dès l’instant où l’on veut bien reconnaître la possibilité de pressions inflationnistes persistantes.

Elle n’interdit pas pour autant la possibilité d’une baisse des taux obligataires imminente dès lors que la crédibilité des banques centrales dans leur lutte contre l’inflation n’est pas remise en cause.

Cela étant posé, il convient ensuite d’écouter ce que disent les bons économistes. Leur message est clair : les tensions sur le marché du travail et la possibilité d’un proche rebond – déjà ! – de l’activité manufacturière aux États-Unis inciteront la Fed à maintenir aussi longtemps que possible des taux d’intérêt directeurs élevés, qui finiront par produire le ralentissement attendu. En effet, l’épargne excédentaire fond comme neige au soleil. Elle offre un coussin de sécurité de moins en moins épais au consommateur, qui a largement soutenu l’économie. De même, les effets du resserrement monétaire se font toujours sentir avec retard sur l’économie. En l’occurrence, ce resserrement a été si concentré dans le temps qu’une bonne partie des effets va probablement seulement commencer à se matérialiser.

À l’heure où nous écrivons, il est donc envisageable que le mois d’août soit celui qui aura vu les taux d’intérêt excéder l’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) pour la première fois depuis mars 2021. Par ailleurs, comme la saisonnalité reste favorable à la poursuite de la réduction de la hausse des prix, nous pouvons espérer un retour progressif des taux à 10 ans américains vers 3,5% contre 4,36% au plus haut d’août.

Dans cette hypothèse, il n’y a pas de raison particulière d’anticiper un creusement de la correction récente des marchés d’actions mais, au contraire, bien des raisons de penser que les placements obligataires contribueront au bon comportement de nos portefeuilles. Les valeurs de croissance à bonne visibilité et à la qualité chèrement valorisée par les marchés, favorisées par la baisse des taux à long terme, poursuivront alors leur avancée.

Les marchés ont, comme beaucoup d’entre nous, fait une pause en août. Ils semblent désireux de montrer leur énergie retrouvée à l’occasion de cette rentrée. Gardons cependant un degré élevé de vigilance : les taux d’intérêt nous montreront peut-être que l’hydre inflationniste n’a pas été terrassée. Il nous appartiendra alors de promptement réorienter une partie de nos investissements sur les actifs qui s’en accommoderont le mieux. Le retour du cycle économique exige de l’agilité.

Bonne rentrée !

Contactez les experts Carmignac

En tant que société de gestion et garants des actifs de nos clients, nous avons un rôle essentiel à jouer pour aider les entreprises dans lesquelles nous investissons à améliorer leur profil ESG au bénéfice de leurs nombreuses parties prenantes, qu’il s’agisse des actionnaires, des employés, des clients et de la société elle-même. C’est pourquoi nous privilégions une approche d’investissement dynamique ainsi qu’une démarche d’actionnariat actif en dialoguant avec les entreprises et en votant lors de leurs assemblées générales annuelles. L’éventail des sujets ESG est très large et ne cesse d’évoluer. Nous avons donc choisi d’axer notre approche ESG sur trois thèmes essentiels à notre activité et sur lesquels nous pensons pouvoir contribuer de manière tangible : le Climat, l’Émancipation et le Leadership. Maxime Carmignacdirectrice générale de Carmignac UK, Lloyd McAllister, responsable de l’Investissement durable, et Marion Plouhinec, analyste ESG senior, présentent nos attentes sur les enjeux climatiques, sociaux et de gouvernance. Communication Publicitaire. La décision d’investir dans les fonds devrait tenir compte de toutes les caractéristiques et de tous les objectifs, tels que décrits dans le prospectus. Communication publiée par Carmignac Gestion S.A., société de gestion de portefeuille agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en France, et sa filiale luxembourgeoise, Carmignac Gestion Luxembourg, S.A., société de gestion de fonds d’investissement agréée par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). «Carmignac» est une marque déposée. «Investing in your Interest» est un slogan associé à la marque Carmignac. La présente vidéo ne peut être reproduite en tout ou partie, sans autorisation préalable de la Société de gestion. Elle ne constitue ni une offre de souscription ni un conseil en investissement. Cette vidéo n’est pas destinée à fournir, et ne devrait pas être utilisée pour des conseils comptables, juridiques ou fiscaux. Elle vous est fournie uniquement à titre d’information et ne peut être utilisée comme base pour évaluer les avantages d’un investissement dans des titres ou participations décrits dans cette vidéo ni à aucune autre fin. Les informations contenues dans cette vidéo peuvent être partielles et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Elles se rapportent à la situation à la date de rédaction et proviennent de sources internes et externes considérées comme fiables par Carmignac, ne sont pas nécessairement exhaustives et ne sont pas garanties quant à leur exactitude. CARMIGNAC GESTION 24, place Vendôme – F – 75001 Paris Tél : (+33) 01 42 86 53 35 Société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF. SA au capital de 15,000,000 € – RCS Paris B 349 501 676 CARMIGNAC GESTION Luxembourg City Link – 7, rue de la Chapelle – L-1325 Luxembourg Tel : (+352) 46 70 60 1 – Filiale de Carmignac Gestion. Société de gestion de fonds d’investissement agréée par la CSSF. SA au capital de 23 000 000 € – RC Luxembourg B67549  
Mark Denham et Obe Ejikeme, gérants du fonds Carmignac Portfolio Family Governed, livrent dans cette interview leur vision des entreprises familiales et des avantages qu’elles présentent. Ils partagent également leurs convictions en termes de zones géographiques et expliquent leur intérêt pour les grandes et moyennes entreprises. Quel facteur déterminant motive, selon vous, les investisseurs à choisir un fonds axé sur les entreprises familiales ? Mark Denham : Des études ont démontré que l’actionnariat familial a un effet positif sur les performances des entreprises. Les recherches que nous avons menées à partir d’un historique de données sur 15 ans se rapportant aux entreprises familiales, montrent qu’elles sont en mesure de générer des rendements supérieurs à la moyenne, soutenues par l’effet « skin in the game », c’est-à-dire une implication significative de la famille ou de l’entrepreneur au sein de l’entreprise. Les entreprises familiales privilégient souvent une réflexion stratégique sur le long terme, ce que nous apprécions. Ces entreprises se caractérisent également par une plus grande attention portée au client, une forte détermination et une grande capacité d’adaptation, pouvant refléter l’état d’esprit de la famille ou du fondateur. Par ailleurs, la gouvernance est un élément clé à prendre en compte, d’autant plus lorsqu’on investit dans une entreprise familiale, car elle peut avoir un impact décisif sur le succès de l’entreprise. Qu’entendez-vous par entreprises familiales ? Obe Ejikeme : Lorsque nous élaborons notre univers d’entreprises familiales, nous recherchons des sociétés dont au moins 10 % des droits de vote sont détenus par des familles, des fondateurs, des fondations ou encore des trusts. Nous nous concentrons sur le contrôle plutôt que sur la propriété de l’entreprise, car nous voulons nous assurer que la vision stratégique et l’effet  » skin in the game  » restent alignés. Lors de la constitution de cet univers, nous adoptons également une approche quantitative et qualitative afin de pouvoir identifier les entreprises détenues par des participations croisées familiales. Il s’agit généralement d’entreprises plus petites, mais dotées d’une longue histoire, n’est-ce pas ? Denham : Nous nous efforçons de diversifier notre stratégie d’investissement de manière appropriée. En effet, nous différencions les entreprises familiales en fonction des régions, des secteurs et des capitalisations boursières, mais aussi de la génération. D’un point de vue géographique, nous nous concentrons principalement sur les États-Unis et l’Europe. D’un point de vue sectoriel, ces entreprises sont concentrées dans les secteurs des biens de consommation, des soins de santé, des services financiers, de l’industrie et de la technologie. C’est pourquoi nous privilégions ces secteurs au sein de notre portefeuille. A l’inverse, nous n’avons que peu ou pas d’exposition à l’énergie, aux matières premières et aux services publics, secteurs dans lesquels les entreprises familiales sont peu présentes. La plupart de ces entreprises sont contrôlées majoritairement par des membres de la famille fondatrice, ce qui augmente le risque de liquidité. C’est pourquoi nous nous concentrons sur les grandes et moyennes capitalisations. Nous pensons également que les entreprises familiales prospères ont tendance à voir leur valeur de marché augmenter ce qui les propulsent souvent dans l’univers dans moyennes et grandes capitalisations. Pensez-vous que le caractère familial apporte un aspect défensif à l’entreprise, ou au contraire, un aspect plus agressif qu’attendu ? Ejikeme : Nous pensons que les entreprises familiales sont plus résistantes, surtout dans la situation actuelle. Nous recherchons des entreprises qui affichent une rentabilité élevée sur le long terme et qui réinvestissent leurs bénéfices afin de soutenir leur croissance future. Bien que nous ne puissions pas faire de généralités sur l’ensemble de l’univers d’investissement, la composante familiale renforce néanmoins l’idée que ces entreprises sont stratégiquement structurées pour résister aux fluctuations des marchés. Quel est le nombre de titres détenus en portefeuille et quelle est la pondération maximale ? Denham : Nous détenons actuellement 37 titres à travers les différents secteurs. Comme évoqué précédemment, les entreprises familiales sont peu nombreuses, voire inexistantes, dans les secteurs plus réglementés tels que les services publics, l’énergie, les matériaux de base et les services financiers. L’exposition aux entreprises varie de 1 à 10 %, les cinq principaux titres que nous détenons actuellement se situant entre 4,5 et 7 %. Par ailleurs, nous adoptons une gestion de conviction ce qui explique que nos dix premières positions représentent 46 % de notre portefeuille. Est-ce le bon moment pour investir dans les entreprises familiales ? Ejikeme : Afin de faire face à l’environnement actuel incertain, marqué par une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, nous continuons à nous concentrer sur les segments les plus résistants du marché. Cette approche s’aligne avec notre intérêt pour les sociétés de croissance de qualité, affichant une rentabilité à long terme plus élevée et une volonté de réinvestir leurs bénéfices pour soutenir leur croissance future. Nous restons sous-pondérés dans certains des secteurs les plus cycliques, tels que l’énergie, les matériaux et les services financiers et bancaires, car les opportunités restent très limitées, en particulier dans les entreprises familiales. En ce qui concerne la sélection des titres, nous continuons à rechercher entreprises de qualité, moins sensibles au cycle, principalement dans les secteurs de la consommation et de la santé. Enfin, nous recherchons également des entreprises qui présentent une solide gouvernance. Lorsque nous identifions des opportunités d’amélioration sur cet aspect, nous nous engageons directement avec l’entreprise afin de mettre en œuvre les mesures nécessaires.

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La Rencontre des entrepreneurs de France (REF), organisée par le Medef s’est ouverte ce lundi 28 août à l’hippodrome de Lonchamp à Paris. Emmanuel Macron est intervenu à travers une allocution vidéo dans laquelle il a enjoint les chefs d’entreprise à «l’unité». Élisabeth Borne, elle, s’est rendu à l’évènement où elle était attendue par des patrons très remontés contre la volonté du gouvernement de différer une baisse d’impôts des entreprises. L’ouverture de la Rencontre des entrepreneurs de France a été marquée par allocation vidéo du chef de l’état dans laquelle il a expliqué avoir «besoin» du patronat français pour relever les défis auxquels l’économie française va devoir faire face, notamment le plein-emploi et la croissance. Après avoir vanté les résulats de son bilan, Emmanuel Macron a adressé un «message d’unité» aux patrons français, revenant plusieurs fois sur le terme. Patrick Martin, le nouveau président du Medef a immédiatement appuyer les propos du président de la république. «Dans le moment où nous vivons», caractérisé par de nombreuses «incertitudes géopolitiques» ainsi que par «l’accélération technologique» et le «changement climatique», Emmanuel Macron s’est déclaré «absolument convaincu que l’unité doit prévaloir». «J’ai besoin de vous», a-t-il poursuivi dans cette intervention. Des propos qui rappellent certaines de ses déclarations précédentes, comme celles aux maires de France en 2019 ou aux adhérents du parti présidentiel pendant sa campagne de réélection en 2022.

Le Chef de l’état n’a pas manqué de défendre sa politique des six dernières années. «Nous avons transformé le pays et nous avons des résultats», a-t-il jugé, s’appuyant par exemple sur le taux de chômage qui a «perdu deux points» depuis 2017.

Au niveau fiscal, Emmanuel Macron a également défendu son bilan mais n’a pas cité nommément la CVAE, l’impôt de production qui préoccupe tant le patronat. Le gouvernement a récemment annoncé que sa suppression serait reportée à 2027 au lieu de 2024. «Vous savez que vous avez un président et un gouvernement qui, quand il s’engage sur des choses, le fait», a toutefois conclu le président de la république.

Elisabeth Borne venue rassurer le patronat

La première ministre, Elisabeth Borne, présente à la Rencontre des entrepreneurs de France a promis devant les patrons qu’« il n’y aura pas de hausse d’impôts », y compris pour les entreprises. Elle a cependant bel et bien confirmé le report de la suppression totale de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) à 2027, plutôt que 2024, ce que irrite fortement le Medef.

« Certains craignent que les entreprises soient davantage taxées », mais « il n’en est pas question », a déclaré la première ministre, avant de préciser : « Ce que je vous confirme, c’est que la totalité de la CVAE sera supprimée avant la fin du quinquennat, et qu’on le fera au rythme le plus rapide possible, en tenant compte d’un autre objectif que je pense on partage : la nécessité de tenir notre trajectoire de maîtrise de nos finances publiques. »

Juste avant son intervention, le président du Medef Patrick Martin, a une nouvelle fois dénoncé depuis la tribune la décision du gouvernement de décaler la suppression de cet impôt de production. « Outre qu’il altérerait la confiance des entrepreneurs dans la parole de l’Etat – car, oui, l’Etat s’y était engagé, la loi a été votée – un nouvel étalement de la suppression de la CVAE serait un très mauvais signal », déclare-t-il.

« Nos entreprises, singulièrement nos entreprises industrielles, ont un impérieux besoin de cette suppression immédiate, au moment où la concurrence internationale s’intensifie et où nous devons investir massivement sur la décarbonation », a-t-il ajouté en expliquant que cette suppression avait été annoncée pour 2024 et qu’elle a été, de ce fait, intégrée par les entreprises notamment « en termes de décisions d’investissement et d’embauche », et qu’« elle doit intervenir en temps et en heure ».

Elisabeth Borne a mis l’accent, elle, sur l’importance de maintenir l’effort d’assainissement des finances publiques, dans un contexte macroéconomique plus tendu. « Si on ne le faisait pas, je pense que tous les chefs d’entreprise le savent, ça aurait un impact immédiat sur les taux d’intérêt et donc sur notre activité économique », a-t-elle indiqué en parlant même de la « politique probusiness » du gouvernement depuis 2017.

Elisabeth Borne a par ailleurs abordé le sujet des arrêts maladie, assurant qu’« il n’y aura pas une décision unilatérale qui tomberait sur les entreprises », alors que Patrick Martin craignait que soient mis à la charge des entreprises « certains arrêts maladie dont elles ne sont essentiellement pas responsables ».
Que l’on soit mère ou père, l’arrivée d’un nouvel enfant vient forcément bousculer le quotidien personnel et professionnel. Certaines entreprises ont d’ores et déjà compris que, mettre en place une politique parentale était simple, mais surtout positive pour tout le monde. Des actions gagnantes/gagnantes qui répondent à des enjeux RH actuels comme la marque employeur, la qualité de vie et conditions de travail, l’inclusion, la responsabilité sociétale des entreprises, le management innovant…Cependant, certaines fausses idées reçues peuvent stopper les entreprises dans cette démarche. Par Anaïs HUBERT – Fondatrice de Humaine Ressource La charge de travail Un des freins à la mise en place d’une politique parentale est l’idée que cela ajouterait une charge de travail supplémentaire aux équipes déjà débordées. Pourtant de nombreuses entreprises, ont déjà naturellement mis en place des actions, sans qu’elles soient distinctement inscrites dans une politique spécifique. Commencez par réaliser un diagnostic des pratiques internes en matière de conciliation vie personnelle, vie professionnelle. Ce diagnostic permettra de faire ressortir d’éventuelles actions déjà existantes qui pourront être facilement mises en avant, par la suite. L’investissement financier L’autre idée reçue pouvant décourager la mise en place d’une politique parentale est le coût des actions menées, vues comme un investissement supplémentaire dans un contexte de crise. Avant toute prise de décision, il est indispensable de considérer la démographie de votre entreprise (taux de natalité, pyramide des âges, pourcentage de parents…) Par exemple, tous vos collaborateurs ne seront pas concernés par l’arrivée d’un enfant la même année. Les éventuels investissements à prévoir, pourraient ne concerner qu’une petite partie des équipes, restant ainsi raisonnables. La pression sociale La parentalité est bien souvent considérée comme un obstacle à la performance professionnelle. En effet, la croyance qu’il est nécessaire de faire un choix entre vie professionnelle et vie personnelle est ancrée dans la culture travail. Mettre en place une telle politique c’est aller à l’encontre de l’idée encore bien présente, que le succès au travail requiert un dévouement exclusif. Pourtant les tendances actuelles prouvent le contraire… Les collaborateurs les plus engagés et investis sont ceux qui évoluent dans un environnement qui favorise un équilibre des vies, créant ainsi un cercle vertueux renforçant la loyauté et la productivité. En mettant en place une telle politique, vous contribuez à faire baisser cette pression sociale injustifiée, réduisez le stress et augmentez la performance de vos collaborateurs. La flexibilité Lorsque l’on évoque la politique parentale, beaucoup d’entreprises imaginent devoir proposer plus de flexibilité, télétravail, congés supplémentaires parfois incompatibles avec leurs activités. Or ce n’est pas un passage obligatoire. L’organisation du travail n’est pas le seul sujet concerné. Parcours de réintégration, développement des compétences personnelles, mentoring et bien d’autres actions peuvent être mises en œuvre pour créer un environnement de travail sensible à la parentalité. La taille de l’entreprise Trop souvent on imagine que ce type de politique est réservée aux grandes entreprises, qui auraient plus de ressources pour mettre en place des actions adaptées. Or, la politique parentale est avant tout une politique humaine et elle n’est pas conditionnée par la taille de l’entreprise. Au contraire, les TPE et PME ont un environnement très favorable à la mise en place d’une telle stratégie : communication de proximité, structure plus flexible, prise de décision rapide… Que vous soyez une grande entreprise ou une petite structure, vous pouvez instaurer une politique parentale adaptée à votre contexte. Les inégalités Il est légitime de se demander, si une telle politique n’est pas perçue comme inéquitable par les collaborateurs sans enfant. En réalité, une telle politique aura un effet positif bien au-delà du groupe directement concerné en renforçant la dimension inclusive de votre entreprise. En effet, une culture qui encourage le soutien et la solidarité (peu importe le sujet) impactera positivement le climat de votre entreprise. Pour susciter l’adhésion de tous, mettre en place une stratégie qui fonctionne est conditionnée par le fait qu’elle doit être adaptée au contexte de votre entreprise. De plus, les actions menées doivent être concrètes et connues de tous. Cela implique donc une communication ouverte et régulière sur le sujet afin d’engager les salariés qu’ils soient parents ou non. Cette transition vers un management inclusif répond aux « nouvelles » attentes de vos collaborateurs en quête de sens. Car aujourd’hui, pour se démarquer, les entreprises doivent défendre des valeurs fortes et humaines. Les talents ne sont plus à la recherche d’un simple emploi, mais d’une véritable expérience collaborateur, leur permettant de s’épanouir professionnellement et personnellement.   Le sujet de la parentalité devient donc un moyen pour votre entreprise de se distinguer tout en soutenant vos employés dans leur quête de sens et d’équilibre.  
Dans un contexte mondial où les enjeux économiques et géopolitiques évoluent en permanence, il est primordial de pouvoir se fier à une équipe d’experts renommée et fiable. Carmignac, symbole de l’excellence française en matière de gestion d’actifs financiers, fait partie des principaux acteurs européens dans ce domaine. Axelle Pinon, Portfolio Advisor et membre du comité d’investissement, nous livre en 5 minutes une analyse lucide sur les perspectives économiques mondiales et sur les opportunités d’investissement qu’offrent les marchés actuellement.
Savez-vous réellement combien vous coûte votre informatique ? La plupart des dirigeants de PME ignorent les coûts réels de leur informatique, en raison de la répartition complexe des dépenses et de l’évolution des besoins. Dresser une liste complète des dépenses liées au personnel, aux équipements, aux logiciels, aux télécommunications, à l’hébergement et aux services externes permettent de mieux évaluer les coûts informatiques. Par Nina Oussadi – Chargée de développement chez Izencia Si vous êtes l’une des personnes à avoir déjà abordé cette question, vous êtes vraiment une exception. Et cela suscite un intérêt considérable en soi, car cela signifie que vous avez déjà ressenti, à un moment donné, que les frais liés à votre informatique étaient onéreux, voire excessifs.
Nina Oussadi – Chargée de développement chez Izencia
Ce sentiment est largement répandu. Pourtant, la plupart des dirigeants de petites et moyennes entreprises ignorent précisément combien coûte le volet informatique de leur société. Plusieurs raisons expliquent cette situation : Tout d’abord, les dépenses informatiques sont réparties entre divers postes comptables, ce qui rend difficile d’avoir une vision claire et concise de l’ensemble. De plus, du point de vue comptable, toutes ces dépenses n’ont pas le même statut. Par exemple, l’achat de matériel informatique est considéré comme un investissement, avec un amortissement sur plusieurs années, tandis que le même équipement acquis en leasing, en location ou en crédit-bail n’est pas considéré comme un investissement à part entière. Au fil du temps, les dépenses informatiques ont considérablement évolué. On se demande par exemple si l’équipement des collaborateurs en smartphones, ainsi que le budget accordé pour leur forfait de téléphonie mobile, relèvent ou non des dépenses informatiques. De même, qu’en est-il de l’abonnement Internet des employés en télétravail ? Ces aspects nouveaux sont en constante évolution ajoutent une dimension complexe à la gestion budgétaire de l’informatique en entreprise. Ces exemples illustrent la difficulté de chiffrer globalement les coûts réels de l’informatique d’une entreprise. Pour objectiver vos coûts informatiques, la première étape consiste à dresser une liste exhaustive de toutes les dépenses qui y sont liées, en vous basant sur les données de votre dernier exercice financier, voire des deux derniers. Voici les éléments à prendre en compte :
  • Ressources humaines : incluez les salaires du personnel du service informatique interne et/ou les coûts associés à l’externalisation de cette fonction.
  • Équipements : prenez en considération tous les achats de serveurs, postes de travail, terminaux mobiles tels que smartphones et tablettes, équipements réseau, ainsi que les contrats de maintenance et d’assurance qui y sont liés.
  • Logiciels : intégrez les dépenses liées à l’achat de licences logicielles et aux contrats de maintenance et de support technique, ainsi que les frais d’abonnements et de souscriptions aux applications SaaS.
  • Télécommunications : incluez les coûts des lignes téléphoniques, des connexions Internet, ainsi que les frais d’abonnements mobiles pour vos collaborateurs.
  • Hébergement et infogérance : prenez en compte les dépenses liées aux serveurs externes hébergeant vos applications, aux services de sauvegarde et de stockage, ainsi que les contrats avec les prestataires informatiques.
  • Achats de services externes : n’oubliez pas d’inclure les frais liés à l’installation de matériel, aux prestations de maintenance et aux services de support technique, tels que la migration de données, le paramétrage etc…
En rassemblant toutes ces données, vous pourrez obtenir une vision claire et objective des coûts engendrés par votre informatique d’entreprise. Ce qui vous donne l’impression que votre système digital représente une dépense considérable ne se résume pas seulement au montant en euros que vous y consacrez chaque année. Cela provient également des pannes, des indisponibilités, des pertes de données et des autres dysfonctionnements informatiques qui se traduisent par :
  • Une incapacité pour vos équipes de travailler normalement, faute d’accès aux outils informatiques et ressources numériques nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches.
  • Une frustration croissante chez vos collaborateurs si ces incidents se répètent fréquemment.
  • Une mobilisation de votre service informatique pour résoudre ces problèmes et assister les utilisateurs impactés.
  • Des pertes de temps causées par une mauvaise utilisation des outils numériques.
  • Des retards dans l’adoption de nouvelles pratiques et modes de travail.
Tout cela entraîne une baisse de productivité qui, quelle que soit votre secteur d’activité, a un impact négatif sur la capacité de votre entreprise à servir ses clients, sur son chiffre d’affaires et sur sa capacité à investir pour son développement. Ces coûts indirects sont difficiles à quantifier, car ils sont dispersés. Néanmoins, ils restent réels et affectent les performances et les résultats de votre entreprise. Bien que l’estimation selon laquelle les problèmes informatiques font perdre en moyenne 109 heures de travail par an à chaque employé, doit être considérée avec prudence, elle invite à prendre en compte le temps perdu en raison des dysfonctionnements et des lacunes du système d’information et de l’infrastructure informatique. Lorsque votre infrastructure informatique ne répond pas aux attentes, cela entraîne des dépenses imprévues, telles que le remplacement de matériel non anticipé, les interventions d’urgence, etc. Ces dépenses sont loin d’être négligeables, et leur récurrence explique en grande partie pourquoi les dirigeants de PME ont le sentiment que l’informatique coûte de plus en plus cher. Il est donc logique d’aborder la question de l’informatique de votre entreprise en considérant ces aspects. Cela vous permettrait d’éliminer une grande partie des dépenses induites par un parc informatique obsolète et des logiciels dépassés, qui non seulement ne répondent pas à vos attentes, de vos équipes et de vos clients, mais qui vous coûteront également de plus en plus cher sans que la situation s’améliore pour autant. Ce qui compte pour le chef d’entreprise est de pouvoir s’appuyer sur une informatique fiable, adaptée à ses enjeux et prévisible en termes de coûts. Il est donc primordial d’effectuer un diagnostic dans ce domaine dès que possible !

Tous les trimestres, Edouard Carmignac prend la plume pour commenter les enjeux économiques, politiques et sociaux du moment. En tant que partenaire de Carmignac Gestion, nous avons le plaisir de relayer sur PME-ETI.fr les analyses claires d’Edouard Carmignac, si précieuses en cette période d’incertitude… A lire impérativement !

Madame, Monsieur,

     Les économistes de tout poil, tels Vladimir et Estragon, attendent depuis le début de cette année l’arrivée d’une récession. Mais, tel Godot, cette récession n’arrive pas. L’attente que cette absence provoque ne nous amènera probablement pas à réfléchir au sens de la vie, mais elle nous conduit au moins à nous interroger sur les ressorts atypiques de la croissance économique post Covid.

     L’arrêt brutal de l’activité qui a accompagné la découverte de la transmissibilité rapide du SARS-Cov-2 a suscité des mesures correctives par des largesses budgétaires massives visant à compenser chez les ménages les pertes de revenus. Ainsi, une épargne excédentaire de l’ordre de 11% du PIB s’est constituée aux Etats-Unis. De moindre ampleur en Europe, ces excédents d’épargne n’en ont pas moins été entretenus par une grande variété de politiques du « quoi qu’il en coûte ».

     Dotés d’une épargne confortable et ayant goûté aux charmes du télé-repos souvent maquillé en télétravail, nombre de salariés ont manifesté une réelle réticence à reprendre une activité. Dans ces conditions, les chefs d’entreprise, confrontés à la difficulté à trouver une main d’œuvre adéquate, ont été incités à la conserver, d’autant que l’inflation ambiante leur a permis d’absorber des coûts majorés par des hausses de prix compensant un début de fléchissement d’activité.

     Face à ces tensions inflationnistes engendrées par la mise en place de largesses fiscales sans précédent, les Banques Centrales apparaissent démunies. Le recours à l’arme de la hausse des taux et à la réduction des liquidités s’avère peu efficace, tout en fragilisant les banques et en exerçant un impact difficile à anticiper sur le marché des changes.

     Qu’en est-il des perspectives des marchés ? A priori, le cocktail de tensions inflationnistes difficilement maîtrisables, accompagnées de taux d’intérêt élevés, est toxique pour la valorisation de tous les actifs. Ce serait oublier que les banquiers centraux craignent trop les effets dévastateurs d’un arrêt brutal de l’activité sur la soutenabilité de la dette dans une période où le seuil de résistance à la douleur des populations occidentales est très bas. Aussi, les taux réels devraient rester relativement faibles, avec des effets favorables sur l’investissement et la croissance. Qui plus est, la baisse des prix des matières premières engendrée par les défaillances de l’économie chinoise, les moindres tensions sur les chaînes de production et la réduction de la marge de manœuvre des entreprises à relever leurs prix dans une conjoncture moins favorable, doivent favoriser une accélération de la baisse de l’inflation au cours des prochains mois.

     Ce scénario d’une « désinflation immaculée », sans le recours à une récession, peut paraître trop idyllique. Il est pourtant possible et conduirait Vladimir et Estragon à attendre encore plus longtemps Godot…

     Vous souhaitant dans cette perspective un été plus serein, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération choisie.

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