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SME-ETI

L’entrée en bourse a beaucoup d’avantages pour une entreprise, comme par exemple de renforcer sa notoriété ou encore d’attirer les talents. Cependant, beaucoup de PME et ETI restent encore frileuses par rapport à cette démarche qui ne fait encore sufisamment partie des mœurs françaises.

Par Franck Boccara

Il existe beaucoup de bonnes raisons pour initier une entrée en Bourse. Pour une PME familiale, le fait d’ouvrir son capital en bourse représente souvent un bon moyen d’améliorer sa gouvernance. Cette démarche a en général comme effet immédiat d’accroitre la notoriété de l’entreprise par l’éclairage soudain dont elle bénéficie, ce que l’ouverture du capital à des investisseurs classiques ne pourrait apporter. De plus, cette mise en lumière va permettre d’optimiser le recrutement en attirant des talents pour qui la cotation en bourse est consciemment ou pas un gage de solidité et de fiabilité.

A titre d’exemple, ou peut noter l’entrée en bourse d’ECOMIAM, une société bretonne de produits alimentaires non transformés jouissant d’une vraie image de simplicité et d’authenticité, qui a réussi à travers une O.P.O (Offre Publique à prix Ouvert) lancée en septembre 2020 à attirer environ 5000 petits porteurs et à récolter ainsi 12.6 millions d’euros. Ou encore la société NACON, spécialisée dans le domaine des accessoires de jeux-vidéos, qui a réalisé son entrée en bourse début 2020 avec une levée de fonds de 116 millions.

Ces exemples d’entrée en bourse restent malgre tout assez rare. Pour l’année 2020, on compte seulement 9 introductions sur les segments d’Euronext et Euronext growth (PME et ETI) pour un total de 435 millions d’euros, contre 10 IPO (Initial Public Offering ou introduction en bourse en français) en 2019. Par ailleurs, on ne compte aucune entrée en bourse dont le montant dépasse les 100 millions d’euros. A titre le comparaison, la FrenchTech a réalisé en 2020 des levées de fonds à hauteur de 5.4 milliards d’euros investis dans environ 600 entreprises avec des tours à plus de 200 millions d’euros. Au niveau mondial, on dénombre la même année 1363 opérations en Bourse pour un total de 268 milliards de dollars… au vu de ces chiffres, on percoit mieux le décalage qui caractérise notre pays.

Pour pallier à ce retard, c’est tout l’écosysteme qui est à revoir en dépassant les marchés nationaux des pays et en allant vers un organisme de cotation fort, plus européen et plus intégré, afin de concurrencer le marché americain. L’enjeu est de taille puisque le système boursier reste un maillon fondamental de financement des entreprises (par l’epargne populaire) et par là même de l’économie d’un pays.

Les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans la réduction des impacts sur la biodiversité, mais aussi dans la restauration et la valorisation de la biodiversité et des écosystèmes. Le souci de la biodiversité dans la stratégie des entreprises est très largement insuffisant. Dans les DPEF (Déclarations de Performance Extra-Financière), les analyses de matérialité ne font que très rarement émerger la biodiversité comme un risque. L’année 2021 a cependant bien commencé avec de belles initiatives qui marquent une certaine prise de conscience…le point là-dessus.

Par Bertrand Desmier, Expert associé Tennaxia

Bonne nouvelle, les choses bougent ! Plusieurs événements majeurs seront consacrés en 2021 à la biodiversité COP15 en Chine et Congrès mondial de l’UICN à Marseille, et le 1er janvier, l’Unesco a ouvert la Décennie des océans. Ce mois de janvier aura été riche de nombreuses initiatives destinées aux entreprises, afin qu’elles s’engagent en faveur de la biodiversité.

28 janvier 2021

Dernière initiative en date, le lancement de Science Based Targets Nature ! A ce jour, près de 1200 entreprises dans le monde se sont engagées dans la transition vers le « zéro carbone » en se fixant des objectifs de réduction de leurs émissions de Gaz à effet de serre (GES) via l’initiative « Science Based Targets » (SBTi).

Désormais, Science Based Targets va adresser le 2ème sujet clé de la transition écologique, celui de la préservation de la biodiversité. Quand on sait que plus de 55 % du PIB mondial dépend de la bonne santé de la biodiversité, il y a urgence à agir ! Comme pour le climat, il s’agira d’accompagner les entreprises dans la définition d’objectifs ambitieux, basés sur la science sur quatre domaines : l’eau potable, la biodiversité, l’usage des sols et les océans.
Un programme pilote a été lancé début janvier auquel participe une dizaine d’entreprises françaises.
A noté que le Global Biodiversity Score (GBS), développé par CDC Biodiversité et lancé en mai 2020, a été ajouté à la boîte à outils publiée par SBT pour permettre aux entreprises d’avancer dès maintenant sur leurs cibles et contribuer à la préservation de la biodiversité.

26 janvier 2021

Forts de leur ambition commune de mobilisation des TPE-PME sur les enjeux de protection de l’environnement, de développement durable et de RSE, la CPME a noué un partenariat avec le Comité 21 a pour objectif de fédérer les entreprises autour des enjeux de biodiversité. A cet effet, un guide a été publié afin de sensibiliser les dirigeants et leur permettre d’agir en faveur de la biodiversité ?»

https://www.cpme.fr/publications/guides/pme-pourquoi-et-comment-agir-en-faveur-de-la-biodiversite

11 janvier 2021

À l’occasion du One Planet Summit, la Caisse des Dépôts a annoncé un vaste plan d’action portant sur ses activités et celles des entreprises dans lesquelles il investit. Elle a indiqué qu’elle s’engageait à mesurer l’empreinte sur la biodiversité de l’ensemble de ses portefeuilles d’actifs (actifs immobiliers, actions, obligations) d’ici 2024. Elle utilisera bien sûr les métriques du Global Biodiversity Score, destiné aux entreprises et institutions financières.

9 janvier 2021

L’ AFNOR a publié le vendredi 9 janvier dernier la norme NF X32-001, une norme d’application volontaire pour favoriser l’engagement des organisations dans une démarche en faveur de la biodiversité.

On se souvient que la Commission européenne avait dévoilé en mai dernier, en pleine période de crise du Covid-19, une feuille de route ambitieuse dans le cadre de sa nouvelle stratégie pour la biodiversité. https://rse-reporting.com/strategie-pour-la-biodiversite-pour-2030/ . On ne peut que se réjouir de constater que quelques mois après, des actions sont mises en œuvre pour associer les entreprises à l’indispensable préservation de la biodiversité. Les entreprises qui ont notamment adhéré à l’alliance Act4Nature initiée par Entreprises pour l’Environnement, pour transformer leur engagement en actions. Les autres entreprises pourront agir, au-delà de l’installation, certes utile et sympathique mais surtout symbolique, de ruches sur leur toit ou dans leurs espaces verts.

Le Medef International vous invite à assister à la prochaine réunion du Conseil d’affaires franco-kazakhstanais (CAFK) organisée en distanciel sous forme de webinaire avec la participation du Vice-maire d’Almaty, Monsieur Maksat KIKIMOV.

Le Kazakhstan est le premier partenaire commercial de la France en Asie centrale et les entreprises françaises y sont le 3ème investisseur étranger, avec 11,14 Mds€ de stock. Une commission mixte encadre les échanges économiques entre la France et le Kazakhstan et le secteur énergétique forme le socle de notre relation économique. Il existe également une coopération substantielle dans le domaine du spatial, au niveau industriel, mais aussi par le passage au Kazakhstan de spationautes française (décollage et atterrissage du Thomas Pesquet depuis la base de Baïkonour, en novembre 2016 et mai 2017).

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Almaty parie sur l’avenir

Avec plus de 2 millions d’habitants, Almaty regroupe environ 11% de la population kazakhstanaise et représente pres de 20% du PIB national. La ville, qui fut la capitale administrative du Kazakhstan jusqu’en 1997, reste encore la capitale économique et culturelle du pays.
M. Bakhytzhan SAGUINTAÏEV, nouvel akim d’Almaty depuis 2019, a inauguré en octobre 2020 la nouvelle stratégie d’aménagement urbain « Almaty 2050 » dont l’objectif est de faire de la ville une métropole de rang mondial et le cœur économique de toute l’Asie centrale.

Ce plan national s’appuit sur deux axes : l’amélioration de l’intégration d’Almaty dans les chaînes de valeurs régionales et le réaménagement de la ville qui connait un fort essor démographique et à de sérieux problèmes écologiques. Alors qu’Almaty se voyait comme une cité-jardin dès la fin des années 1990, elle veut maintenant se progeter comme une « Smart City », pionnière dans les projets de ville intelligente et durable.

Cette session d’échanges directs organisée par le Conseil d’affaires franco-kazakhstanais en présence du vice-maire aura pour objectifs :

  •   de faire un point sur les nouvelles mesures prises par les autorités de la ville d’Almaty pour attirer les investissements étrangers dans les secteurs des services urbains, des énergies et des transports,
  •   de mieux connaître l’impact de la crise sur les grands projets de la ville et sur les priorités des autorités d’Almaty pour l’après-crise,
  •   d’échanger sur les conditions d’exercice dans ce contexte inédit et sur les attentes/questions des entreprises françaises ayant des activités et projets à Almaty.

Questions et messages peuvent être adressés en amont à Bertrand PELTIER, pour structurer au mieux l’ordre du jour.

Ce Webinaire du Conseil d’affaires franco-kazakhstanais est réservé aux membres et abonnés de MEDEF International, et aux membres de l’Adepta. DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 23 FÉVRIER 2021.

CONTACTS
Bertrand PELTIER

Chargé de projet Eurasie
+33 1 53 59 16 15
bpeltier@medef.fr

Pauline BONNAT

Chargée événementiel et logistique
+33 1 53 59 16 19
pbonnat@medef.fr

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Joe Biden, le nouveau président américain a décidé d’établir de nouvelles restrictions pour les voyageurs aux Etats-Unis afin de lutter contre la pandémie qui a déjà couté 400 000 vies au pays. Dans le même temps, il promet une future réouverture des frontières avec des règles plus claires et plus précises.

Par Franck Boccara

Les voyageurs aux Etats-Unis sont en général les bienvenus sauf pour de rares exceptions telles que la crise sanitaire que nous vivons. L’ancien président Donald Trump avait édicté une interdiction en mars 2020 sous forme de décret tout en évoquant la réouverture des frontières américaines à certains voyageurs dont notamment ceux venant de l’Union Européenne et du Royaume-Uni. Une annonce alors faite pour rassurer les lobbys de l’aéronautique, des transports et de l’hôtellerie.

Joe Biden revient sur les promesses de réouverture de Donald Trump

Juste avant de quitter la maison blanche, Donald Trump a signé un décret assouplissant les restriction d’entrée à partir du 26 janvier. Décret que la nouvelle administration Biden s’est empressée d’annuler dès son entrée en fonction. Cette annulation reprend pourtant les mesures restrictives précédemment signées par le directeur des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, chargé de la gestion de la crise sanitaire aux Etats-Unis.

La régulation actuelle exige que tous les voyageurs aux Etats-Unis soit dorénavant munis d’un test de dépistage négatif effectué depuis moins de 72 heures ou d’une preuve de guérison au covid-19 pour entrer sur le territoire. L’administration Biden va renforcer cette régulation par deux nouvelles réglementations : un autre test (antigénique) juste avant de prendre l’avion ainsi qu’une quarantaine obligatoire même après avoir fourni un test négatif. Ces deux nouvelles décisions ne sont pas encore officiellement en vigueur car elles doivent au préalable passer par plusieurs étapes de validation.

La durée de la quarantaine n’a pas encore été annoncée et les agences américaines étudient les moyens qui permettront de contrôler le respect de la quarantaine par les voyageurs. Joe Biden a exigé des conclusions avant le 5 février. A l’intérieur du pays, le nouveau président américain rend désormais le port du masque obligatoire dans tous les transports, pas seulement aériens mais aussi ferroviaires et publics ainsi que dans tous les bâtiments fédéraux.

La seule note optimiste dans ce climat morose pour les voyages d’affaires aux Etats-Unis est la réouverture des frontières américaines de manière plus ordonnée et prévisible, ce qui permettra de pouvoir mieux planifier les déplacements vers le pays.



Chaque année la loi de finance ainsi que la loi de financement de sécurité sociale sont votées. Cette année, peu de nouveautés sont à noter. Pour marquer les particularités de cette loi de finances 2021, nous avons fait le choix de retenir trois mesures axées sur la finance des particuliers et une mesure plus orientée sur la finance des entreprises .

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Fiscalité des particuliers

1/ Les locations meublées soumises à cotisations sociales

L’annonce a fait l’effet d’une bombe mais il s’agit plus d’un pétard mouillé car cette mesure permet simplement de clarifier une position du conseil constitutionnel de février 2018.


Géraldine Métifeux, associée fondatrice du cabinet ALTER EGALE

Seront désormais soumis aux cotisations sociales 2 types de loueurs :

  • Les loueurs ayant le statut professionnel (LMP) au sens fiscal. Ils remplissent deux conditions : des recettes supérieures à 23 000 € et supérieures aux autres revenus professionnels du foyer fiscal.
  • Les loueurs saisonniers qui eux réalisent plus de 23 000 € de recettes .

Les loueurs saisonniers n’ont pas l’obligation de s’affilier au régime social des indépendants s’ils réalisent entre  23 000 € et 85 800 €  et qu’ils optent pour l’affiliation au régime général. Le plafond est cependant modifié par la Loi de finances 2021 à compter du 1er janvier de cette même année. Il est porté à 72 600 €, soit celui à respecter pour bénéficier du régime déclaratif spécial.

2/ Dispositif Pinel : prorogation et aménagement de la réduction d’impôt

A l’occasion d’un amendement déposé par le sénat, les députés ont rappelé que l’expérimentation de « décentralisation  » de la réduction d’impôt Pinel dans la région Bretagne pendant 2 ans, qui doit prendre fin le 31 décembre 2021, n’est pas concernée par la prorogation.

3/ MaPrimeRenov est étendue à tous les ménages et aux biens loués à compter du 1er octobre 2020

La prime est accessible à l’ensemble des ménages jusqu’au 31 décembre 2022, quelles que soient les conditions de ressources, selon la nature des travaux et dépenses financés. Par dérogation, les ménages non éligibles au dispositif à l’origine peuvent en bénéficier pour les travaux faisant l’objet d’un devis à compter du 1er octobre 2020. MaPrimeRenov n’est pas cumulable avec avec le CITE.

Fiscalité des entreprises

Les PME bénéficient d’un nouveau crédit d’impôt pour la rénovation énergétique de leurs locaux

Sont concernées par cette nouveauté les dépenses engagées entre le 1er octobre et le 31 décembre 2021 (date du devis). Le crédit d’impôt est égal à  30 % des dépenses HT, sous déduction d’aides déjà octroyées, et dans la limite de 25 000 € par entreprise.

Les PME, de tous secteurs d’activité, soumises à l’IR ou l’IS, propriétaires ou locataires de leurs locaux, qui engagent des travaux d’amélioration d’efficacité énergétique de leurs bâtiments à usage tertiaire (bureaux, commerces, entrepôts…) pourront en bénéficier dans le cadre de cette loir des finances 2021.

Sont concernés les bâtiments à usage tertiaire dont la construction doit être achevée depuis plus de 2 ans à la date d’exécution des travaux. La réduction s’applique aux travaux réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) :

  • Acquisition et pose d’un système d’isolation thermique (combles ou toitures, murs, toitures-terrasses, façades, pignon) ;
  • Acquisition et pose d’un chauffe-eau solaire collectif  ou autre dispositif solaire collectif pour la production d’eau chaude sanitaire ;
  • Acquisition d’une pompe à chaleur autre que air/air dont la finalité essentielle est d’assurer le chauffage des locaux OU acquisition d’une chaudière biomasse collective ;
  • Acquisition et pose d’un système de ventilation mécanique (simple flux ou double flux) ;
  • Raccordement à un réseau de chaleur ou à un réseau de froid ;
  • Acquisition et pose de systèmes de régulation/programmation du chauffage et de la ventilation ;
  • Pour l’outre-mer uniquement : réduction des apports solaires par la toiture ; protections des baies fixes ou mobiles contre le rayonnement solaire ; climatiseur performant.

Source : Loi de Finances 2021, n° 2020-1721, du 29 décembre 2020, article 27

GOLDEN PORTAGE est un acteur à forte croissance dans le domaine du portage salarial spécialisé IT et nouvelles technologies qui offre aux consultants les avantages d’un statut de salarié tout en préservant leur indépendance et leur liberté.
Pour les entreprises, c’est la garantie d’un dispositif réglementé et sécurisé qui assure une optimisation des coûts d’embauche.
Arnaud Ribon, fondateur de GOLDEN PORTAGE nous explique le mécanisme et l’organisation d’un système tripartite dans lequel toutes les parties sont gagnantes.

La journée Additiv médical France, consacrée aux applications de l’impression 3D et au secteur du médical est organisée par 3Dnatives, le média digital spécialisé sur l’impression 3D et Bpifrance. L’évènement, qui est gratuit pour tous (exposants et participants) aura lieu en ligne le 26 janvier pour permettre aux membres de la communauté professionnelle de la fabrication additive de rencontrer les professionnels de Santé. 

Favoriser les échanges entre les PME et ETI de la fabrication additive et les professionnels de santé est essentiel en cette période de crise sanitaire qui a contraint nos industries à suspendre les évènements en presentiel et les échanges lors des salons dédiés. Additiv médical France devient la nouvelle solution pour échanger sur des cas d’applications concrêts et pour comprendre comment l’impression 3D va transformer le quotidien des médecins, laboratoires et instituts de recherche.

Additiv médical France : conférences, ateliers et sessions de networking 

Pendant le salon virtuel Additiv médical France, les participants pourront circuler sur différents étages où se tiendont les stands virtuels des exposants. La journée sera animée par des sessions de networking virtuelles, des tables rondes de 40 minutes et des ateliers de 20 minutes. Cette configuration favorisera l’échange de connaissances et les discussions commerciales, notamment avec des tables rondes qui seront là pour permettre aux participants de comprendre comment les professionnels de santé utilisent aujourd’hui les technologies 3D, quelques soient leurs spécialités. Les ateliers offriront de leur côté la possibilité de suivre une démonstration concrète d’un outil, d’une machine ou encore d’étudier un cas d’application concret de l’impression 3D médicale. 

Infos pratiques

Date : 26 janvier, de 11h30 à 21h30

Événement en ligne et gratuit pour tous les participants et exposants. 3Dnatives utilise une plate-forme virtuelle qui permettra d’accueillir la communauté de la fabrication additive. Grâce à son interface simple et intuitive, les participants pourront se balader d’un stand à un autre mais aussi profiter de tables privées pour des rencontres individuelles.

Vous voulez en savoir plus ? Cliquez ici

Le remboursement des PGE (Prêts Garantis par l’Etat), dont les premiers avaient été contractés en mars 2020, devait débuter à la fin mars 2021. Cependant, pour ne pas fragiliser davantage les entreprises en difficulté, il a été décidé par le gouvernement de reporter ces échéances d’un année supplémentaire avant que les banques puissent exiger le remboursement de ces prêts.

Par Eric Orsini

Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, a annoncé ce jeudi 14 janvier lors de la conférence de presse du gouvernement que Bercy et les banques étaient arrivés à un accord. En effet, au terme de cet accord, il a été décidé que les entreprises qui en font la demande pourront bénéficier d’un délai supplémentaire d’un an pour commencer le remboursement des PGE souscrits pour surmonter la crise. « Nous avons obtenu de la Fédération bancaire française, que toutes les entreprises qui le souhaitent, quelles que soit leur activité et leur taille, aient le droit d’obtenir un différé d’un an supplémentaire pour commencer à rembourser leur prêt garanti par l’Etat », a expliqué le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. Je tiens à remercier la fédération française bancaire pour le sens des responsabilités dont elle a fait preuve » déclarait Bruno Le Maire.

Les entreprises devaient en principe commencer le remboursement des PGE fin mars 2021 puisque le prêt initial (dont les premiers ont été accordés en mars 2020) comprenait déjà un délai d’un an, mais au vu de la durée de la crise et des mesures de restriction, les entreprises subissent encore de nombreuses difficultés financières.

Contactez votre banque !

« Certaines voient approcher avec beaucoup d’inquiétudes la première échéance de remboursement de leur capital », a expliqué le Ministre de l’Economie en indiquant avoir obtenu de la Fédération bancaire française que « toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, et quelle que soit leur taille », puissent bénéficier, « de droit », d’un « différé de remboursement d’un an supplémentaire ». « J’invite donc toutes les entreprises à aller voir leur agence bancaire pour décider du plan de remboursement de leur PGE en tenant compte du différé d’amortissement supplémentaire », a déclaré Bruno Le Maire

En début de la même semaine, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) avait condamné la « frilosité » de certaines banques à accepter ce délai d’un an supplémentaire pour le remboursement des PGE.

Le Prêts Garantis par l’Etat a rencontré un franc succès auprès des PME et ETI avec plus 638 000 prêts accordés pour un montant total d’environ 130 milliards d’euros. Le secteur de la réparation automobile est en tête des bénéficiaires, immédiatement suivi par l’hôtellerie-restauration.

De plus, à propos des autres prêts bancaires, le ministre de l’économie a annoncé que « les banques se sont engagées à examiner favorablement toute demande de moratoire ou de report d’échéance pour les entreprises qui sont les plus touchées par la crise, sur une base personnalisée ».

Les vins français résistent bien à la crise sanitaire mais restent à l’affut de nouveaux débouchés à l’international pour marquer leur présence sur ces marchés. Business France, dans son livre blanc « où exporter en 2021 », liste les pays à prospecter en ce moment dont voici le top 3.

Par serge de Cluny

Par ces temps incertains, nous avons chacun et chacune un choix : est-ce que l’on reste inactifs, à subir, ou est-ce qu’au contraire on se met dans une position proactive en essayant de saisir les opportunités qui peuvent exister ? ». cette déclaration de Julien Denormandie lors de la journée France Export Agroalimentaire organisée par Business France fin 2020, résume parfaitement la situation.

Dans « Agro, Où Exporter en 2021 ? », le livre blanc de l’export publié par Business France en octobre dernier, on peut voir que malgré l’exposition des vins français premiums à la situation sanitaire et aux différentes contraintes géopolitiques (taxes Trump, Brexit, repli chinois…), il reste des opportunités à exploiter. « La crise a eu un effet sur la sensibilisation de consommateurs à la protection de l’environnement et la responsabilité sociale des entreprises. Il est alors important pour les producteurs français de travailler les emballages, l’offre low/no alcool et vins certifiés bio et biodynamique » explique-t-on chez Business France. Ainsi, le livre blanc de l’export liste les marchés à fort potentiel pour les vins français mais il cible plus précisement trois pays à prospecter.

Les Marchés porteurs

Il y a tout d’abord le Canada qui a augmenté ses importations de vins de plus de 19% depuis 2014. Dans ce pays où les achats se font de plus en plus en ligne, ce sont « les vins blancs, rosés et effervescents sont les secteurs les plus porteurs ». Grâce à l’accord de libre-échange CETA, les vins français renforcent leur position de premier fournisseur en valeur (23 % de parts de marché).

L’irlande fait également partie des pays listés en top 3 par Business France. En effet, malgré que « la crise Covid-19 impacte fortement le secteur (car 19 % de la consommation de vin se fait sur le Réseau Hors Docimicile) », les irlandais ont augmenté leurs importations de 11% en valeur et 27% en volume sur le premier semestre 2020. Cette tendance « peut en partie s’expliquer par des surstockages et la relocalisation de centrales d’achats de grands opérateurs britanniques » selon Business France qui précise que « si les rouges et les blancs dominent, les rosés, bios, effervescents et les appellations confidentielles progressent » sur le marché irlandais

Le troisième pays ciblé par l’agence est la Suède où « les vins français bénéficient de la grande diversité de l’offre française où cohabitent appellations historiques et une nouvelle génération de vignerons défendant des pratiques respectueuses de l’environnement ». Le marche suédois de l’alcool, qui est géré par le monopole d’Etat Systembolaget, se caracterise par une forte demande en matière de vins bio, biodynamiques et naturels (46 millions de litres vendus en 2019, soit un cinquième des ventes de vins). Business France donne plus de détails sur la demande en décrivant  « un intérêt grandissant pour les vins de Loire, du Jura et de Savoie surtout dans les bars à vins branchés ».

Le Chèque relance export

Pour inciter les PME et ETI à aller de l’avant, le ministère de l’Agriculture a lancé un Chèque Relance Export. « Toute entreprise participant à un pavillon Business France sur un salon à l’étranger bénéficiera d’un chèque d’un montant maximal de 2 500 euros. Avec pour les entreprises participant à un Tastin’France un chèque d’un montant maximum de 1 500 €. »  déclare Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Cette mesure de soutien à de telles actions dans ce contexte particulier est saluée par Business France qui reste persuadée que « le maintien d’actions de promotion sera essentiel pour une bonne reprise ».

Dans ce contexte incertain, « le maintien d’actions de promotion sera essentiel pour une bonne reprise » souligne Business France. Pour inciter les opérateurs à se lancer, le ministère de l’Agriculture lance un « Chèque Relance Export ». Comme l’explique Julien Denormandie, « toute entreprise participant à un pavillon Business France sur un salon à l’étranger bénéficiera d’un chèque d’un montant maximal de 2 500 euros. Avec pour les entreprises participant à un Tastin’France un chèque d’un montant maximum de 1 500 €. » Défendant le choix de l’action, le ministre de l’Agriculture ajoutant que « l’un des freins à l’exportation, c’est de prendre pari, qui a un coût. Plus le contexte est incertain, plus le rapport bénéfice sur coût est dans les têtes. »

Vous êtes une PME innovante tournée vers l’Europe de la technologie et vous compter soumettre votre projet Eurostars ? Enterprise Europe Network et Bpifrance organisent, avec le soutien du secrétariat EUREKA France, un atelier de relecture Eurostars du projet technologique européen que vous pouvez soumettre avant la date butoire du 4 février 2021.

Cet atelier de relecture Eurostars, qui aura lieu le jeudi 28 ou le vendredi 29 janvier 2021 à distance, vous permettra de présenter l’essentiel de votre dossier constitué et préenregistré sur le site Eurostars. Pour cela, il faudra au prealable faire parvenir une copie complete du dossier. Au terme de cet entretien, vous recevrez un feedback immediat pour vous permettre de d’ameliorer votre dossier.

Comment participer ? 

Pour participer à cet atelier de relecture Eurostars en vue de repondre à l’appel à projet, qui est réservé en priorité aux candidats des régions Ile-de-France, Centre et Normandie, il vous suffira simplement de renvoyer le bulletin d’inscription dûment renseigné (date butoir d’inscription : 25 janvier 2021 – 12h) aux adresses suivantes : laurence.faigenbaume@bpifrance.fr et odile.henin@bpifrance.fr

Votre participation à l’atelier ainsi que l’horaire de votre entretien individuel ne vous seront confirmés uniquement après la réception de votre dossier Eurostars, attendu à cette même date (le 25 janvier 2021 à 12h au plus tard).

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