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SME-ETI

Lorsqu’on évoque l’année 2021, on l’associe en général au prolongement de la crise sanitaire et de ses conséquences économique et sociale à l’ampleur encore incertaine. Cependant, certaines voix et pas des moindres osent parler d’optimisme et même de rebond économique, voyons quels sont les motifs d’espoir pour cette nouvelle année.

Par Franck Boccara

La crise du Covid-19 a porté un sérieux coup à l’économie mondiale et la France n’a pas été épargnée. Les prévisions de l’Insee parle d’un plongeon vertigineux et d’une chute du PIB d’environ 9% en 2020. Malgré tout, il existe des indicateurs qui indiqueraient l’amorce d’une reprise économique dès 2021. C’est ce que François Candelon, directeur monde du cabinet de conseil BCG Henderson Institute, ose affirmer sur Europe 1 ce vendredi 1er janvier 2021. Pour lui, les motifs d’espoirs sont clairs et nombreux. « On peut s’attendre à ce qu’on revienne à ce qu’était 2019 aux alentours de la fin 2021 », a-t-il notamment déclaré.

Dans le reste du monde, il y d’autres indicateurs positifs qui confirment cette possibilité comme la croissance chinoise ou encore la baisse du chômage aux Etats-Unis. En France, François Candelon note que de nombreuses PME et ETI ont déjà commencer à rembourser leur PGE et à réaliser des investissement. De plus, le nombre de créations d’entreprise repart à la hausse. « Je crois qu’on a confondu la profondeur du choc avec sa nature », explique-t-il. « C’est extérieur au monde économique, différent de ce qui s’est passé en 2008 ». Il concoit ainsi cette année 2020 comme une erreur de parcours et reste persuader que l’économie mondiale va retrouver sa trajectoire d’avant-crise.

Une reprise annoncée par les instituts de conjoncture

Le directeur monde du cabinet de conseil BCG Henderson Institute va plus loin en louant l’action des différents gouvernement européen qui ont su adopter des mesures fortes à la hauteur de la situation pour recréer les conditions de la croissance. Il évoque l’instauration du chômage partiel ainsi que le rachat de la dette par la Banque centrale européenne. Les efforts technologiques de surveillance du virus et l’annonce des campagnes de vaccination s’avèrent être des signaux positifs pour l’économie.

Evidemmment, ces bonnes nouvelles sur le plan sanitaire ne suffisent pas et c’est aux consommateurs de renforcer leur moral et de repartir sur un mode de consommation comparable à celui d’avant-crise. « Maintenant, c’est à nous, consommateurs ou citoyens, de faire le job », concède François Candelon. De leur côté, Les instituts de conjoncture sont convaincus de ce rebond économique de façon unanime avec des prévisions de croissance de 5% à 7% sur l’année 2021 qui annoncent une relance spectaculaire.

Nous, on y croit !

L’ouverture d’une procédure de sauvegarde judiciaire demeure une mesure ultime pour les dirigeants de PME et ETI qui attendent en général le dernier moment pout l’activer, et c’est souvent déjà trop tard. Voici quelques éclairages sur une procédure qui se situe en amont de la cessation des paiements.

Par Franck Boccara

la procédure collective est une démarche préventive pour une entreprise qui rencontre une situation financière insurmontable. Elle est censée éviter la cessation des paiements ainsi qu’un redressement ou une liquidation judiciaire. Il ne faut donc surtout pas confondre la sauvegarde judiciaire dont nous parlons et le redressement judiciaire qui est prononcé lorsque que l’entreprise est déjà en cessation de paiements.

A quel moment solliciter une mesure de sauvegarde judiciaire ?

Avant tout, il faut que la société soit en mesure de faire face à ses dettes exigibles de par son actif disponible et ensuite qu’elle se trouve dans une situation de difficultés jugées  » insurmontables » comme par exemple la perte de son client principal ou l’indisponibilité d’un dirigeant sans lequel l’entreprise ne peut fonctionner normalement. Ces difficultés doivent, si elles persistent, menacer l’activité de l’entreprise et aboutir à la cessation des paiements.

La procédure de sauvegarde

Tout commence par ce qu’on appelle une période d’observation d’une durée de 6 mois renouvelables une fois qui va permettre de comprendre les difficultés et les besoins de l’entreprise pour mettre en place un plan de sauvegarde. Le tribunal désignera un administrateur judiciaire pour cette procédure collective dont le but est d’élaborer un plan de règlement des dettes, après concertation avec les créanciers.

Cette procédure débute par l’ouverture d’une période d’observation et la désignation d’un administrateur judiciaire par le tribunal. La période d’observation est de 6 mois renouvelables une fois et va servir à analyser les problèmes et les besoins de l’entreprise afin d’élaborer un plan de sauvegarde.

C’est au terme de cette période d’observation que le tribunal jugera si le plan de sauvegarde est en mesure de sauver l’entreprise. Si c’est le cas, cette période d’observation sera terminée et le plan sera mis en oeuvre, sinon il faudra placer l’entreprise en redressement ou en liquidation judiciaire.

Quels sont les avantages d’une procédure de sauvegarde ?

Le principal atout de cette procédure est le traitement des difficultés de l’entreprise dès leur apparition, ce qui permet au dirigeant d’agir avant le placement en situation de redressement judiciaire. Il faut noter que dans 62% des cas, cette procédure permet d’aboutir à un plan de redressement. A titre de comparaison, 67% des procédures de redressement judiciaire se transforment en liquidation judiciaire. Autrement dit, si l’action est engagée à temps, elle a toutes les chances de sauver l’entreprise.

L’autre atout considérable dans l’ouverture de cette procédure est la suspension des poursuites individuelles à l’encontre de la société.
Si le plan de sauvegarde/redressement est validé, cela va permettre d’étaler les dettes sur 10 ans, ce qui équivaut à un crédit gratuit qui va donner à l’entreprise l’occasion d’assurer sa réorganisation et de repartir sur de bonnes bases.

La défiance des dirigeants à l’égard de la sauvegarde : pourquoi ?

En 2018, on a dénombre 834 procédures de sauvegarde contre 13 667 procédures de redressement judiciaires.

Les facteurs qui freinent les dirigeants sont la crainte des frais de procédure (honoraires de l’administrateur judiciaire, de l’avocat, frais de greffe, etc.) ainsi que le fait que leur société serait alors fichée au RCS comme étant en procédure de sauvegarde. Cette situation est souvent mal perçue par les clients et les fournisseurs alors que l’entreprise n’est absolument pas en état de cessation des paiements. De plus, les banques sont également susceptibles de revoir leur politique vis-à-vis de l’entreprise et de ne plus lui faire confiance. Ce qui pourrait avoir pour conséquence de compromettre la situation de l’entreprise en sauvegarde et donc d’arriver à un résultat inverse à celui souhaité.

La sauvegarde comme vaccin contre Covid-19 ?

La crise sanitaire et économique entrainée par le Covid-19 a multiplié le nombre de PME et ETI en difficulté qui peuvent condidérer la sauvegarde comme la solution adéquate permettant à celles qui sont encore sauvables, de gagner du temps et d’étaler leurs dettes sur de longues échéances. Les ordonnances du 27 mars et du 27 mai 2020 sont d’ailleurs venues soutenir le pouvoir d’attraction de la procédure de sauvegarde.

On espère que les PME et ETI qui en ont besoin opteront pour cette mesure préventive et que l’année 2021 ne soit pas celle des dépôts de bilan.

Singapour et la Thaïlande ont opté pour un processus d’allègement des règles d’entrée sur leur territoire pour les touristes d’affaires et les voyageurs. Bien que nous sommes encore loin d’une normalisation des mouvements de tourisme, il s’agit clairement d’un premier pas significatif.

Par Eric Orsini

Singapour comme la Thaïlande font clairement partie des pays pour qui le besoin de rouvrir leurs frontières est impératif, cependant leurs raisons sont totalement différentes. Pour Singapour qui est une plaque tournante majeure pour toute l’Asie du Sud-Est au niveau commercial et financier, le besoin de se reconnecter au echanges internationaux est vital. Concernant la Thaïlande, qui reste la première destination touristique en Asie, il s’agit de sauver une activité touristique en berne et de relancer le secteur MICE .

Singapour s’ouvre uniquement au tourisme d’affaire

Le Premier ministre de Singapour, Monsieur Lee Hsien Loong a récemment admis lors d’un discours que la ville-État n’avait d’autre solution que d’alléger les restrictions d’entrée sur son territoire. « Le commerce et les voyages sont notre force vitale », déclarait-il. « Plus nos frontières resteront fermées aux voyageurs, plus nous risquerons de perdre définitivement notre statut de plaque tournante internationale, ce qui portera préjudice à notre propre existence ».

La ville-État a donc pris la décison de rouvrir ses frontières à compter de la mi-janvier sous le programme Connect@Singapore qui accepte les voyageurs en provenance de tous pays mais qui n’autorise le séjour sur son territoire qu’aux voyageurs d’affaires et aux officiels en visite. De plus, une jauge sera fixée pour limiter le nombre limité de voyageurs étrangers qui ne pourront résider plus de 14 jours dans le pays, selon un communiqué du ministère du commerce.

Déjà connu pour son niveau élevé de propreté et d’exigence sanitaire avant la pandémie, Singapour va imposer des règles très strictes aux voyageurs qui devront réaliser des tests de dépistage au covid-19 avant de quitter leur pays d’origine ainsi qu’à leur arrivée à Singapour mais aussi de façon régulière pendant leur séjour.

Les voyageurs d’affaire ne seront autorisés à résider et à se réunir uniquement dans des lieux déterminés par le gouvernement avec impossibilité de les quitter. Il leur sera aussi interdit de contacter d’autres personnes en dehors des autres membres d’un même groupe de voyage. Tous les voyageurs seront par ailleurs tenus de télécharger l’application de traçage sanitaire de Singapour.

Les rencontres d’affaires avec les résidents locaux se tiendront dans des salles de réunion spécialement conçues qui seront équipées de panneaux de verre étanches pour pallier à tout risque risque de circulation du virus.

Bangkok – Thaïlande

La Thaïlande ouvre ses portes aux Européens

La Thaïlande a entamé l’assouplissement des règles d’entrée sur son territoire aux voyageurs étrangers pour encourager une reprise du tourisme.

A la mi-décembre, le gouvernement a décidé de permettre aux citoyens de 56 pays (dont la Belgique, la France, le Luxembourg et la Suisse) de se rendre dans le pays sans visa préalable. Les voyageurs devront être munis d’un certificat attestant de leur négativité au covid-19 datant de soixante-douze heures avant leur départ au maximum.

L’obligation de séjourner dans un hôtel de quarantaine sera maintenue, selon les informations transmises par le porte-parole du groupe de travail covid-19 en Thaïlande, Monsieur Taweesin Wisanuyothin. La réservation d’hôtels devra se faire impérativement via le programme Alternative State Quarantine (ASQ). Les établissements ASQ bénéficient de l’approbation du ministère de la santé publique et du ministère de la défense thaïlandais. De plus, il faudra compter le prix du séjour dans ces hôtels de quarantaine qui fluctue entre 26 500 Baht (environ 735 euros) et 600 000 Baht (environ 16 700 euros) en fonction du standard de l’établissement.

Le temps de quarantaine reste pour l’instant de 14 jours au cours desquels les arrivants seront soumis à trois tests covid-19, contre deux auparavant. Le gouvernement thaïlandais étudie sérieusement l’option d’une réduction de la quarantaine à 10 jours grâce à un plus grand nombre de tests. Les autorités du pays ont par ailleurs étendue la validité du visa de 30 à 45 jours.


Si vous êtes dirigeant ou cadre d’une startup, d’une PME ou d’une ETI developpant des solutions innovantes pouvant être présentées à des décisionnaires de grands groupes à l’international et que l’Amérique du nord vous intéresse, alors n’hésitez pas à participer à cette conférence webinaire sur l’implantation au Canada le jeudi 28 janvier 2021 de 15h00 à 16h30 (inscription au bas de la page).

Les relations économiques franco-canadiennes représentent un fort potentiel de croissance. Ces deux pays, qui appartiennent respectivement à l’Accord Canada-Etats-Unis-Mexique et à l’Union européenne, représentent des portes d’accès à ces deux grands marchés régionaux. Le Canada a entériné avec l’Union européenne un accord économique historique, l’Accord économique et commercial global (AECG), en application provisoire depuis septembre 2017. Cet accord tend à supprimer les tarifs douaniers afin de réduire les coûts des marchandises, d’accroître la mobilité des personnes et d’intensifier les échanges de biens et services.

La présence économique française au Canada se renforce en permanence et comprend aujourd’hui environ 1 300 filiales canadiennes d’entreprises françaises qui sont implantées au Canada et qui génèrent près de 122 000 emplois (Source : Eurostat).

Cette présence économique française est établie essentiellement au Québec et en Ontario, et progressent sur l’ensemble du territoire canadien. Elle est composée des grands comptes français multinationaux de l’industrie et des services mais aussi de plus en plus de PME et ETI. En 2019, la France était le onzième investisseur étranger dans ce pays, avec un stock d’investissements directs estimé à 14,8 milliards de dollars.

Le Canada offre de nombreuses opportunités aux PME et ETI françaises proposant des technologies innovantes dans des secteurs tels que :

  • l’intelligence artificielle,
  • l’industrie 4.0
  • la gestion des ressources humaines.
  • les infrastructures
  • la santé

La CCIFC (Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Canada) vous permettra de profiter, lors de cette conférence webinaire sur l’implantation au Canada, de l’expertise d’entrepreneurs français qui “sont déjà passés par là et qui ont réussi”.

Programme de la conférence webinaire sur l’implantation au Canada

  • Entrepreneurs Français : pourquoi choisir le Canada ?
  • Comment s’implanter au Canada avec des témoignages d’experts
  • Découvrez l’évènement Accélérez ensemble du 17 février 2021, qui propose des rendez-vous préqualifiés entre grands groupes et solutions innovantes (PME/Startups)
  • Questions & Réponses

Conférence animée par :

  • Liliane ACARD
    Chef de projets internationaux, CCI PARIS ILE-DE-FRANCE
  • Ambre-Oceane Lavesque
    Responsable des Opérations et Recrutement chez Cooptalis
  • Cécile Fouché
    Directrice du Service Appui aux Entreprises, Chambre de Commerce et d’industrie Francaise au Canada

INFORMATIONS PRATIQUES

JEUDI 28 JANVIER 2021 de 15H00 à 16H30 

 Inscription 100% gratuite avec Alertes email avant le webinar

 Zone de chat pour poser vos questions

Rediffusion jusqu’au 31/12/2021 

INSCRIVEZ-VOUS !

A priori le lien entre le décret tertiaire publié en 2019 et la certification iso 5001 n’est pas flagrant et pourtant la synergie est forte. Le qualificatif « tertiaire » du décret en question peut faire croire qu’il ne concerne pas le monde industriel cependant quelques explications nous semblent nécessaires

Par Marie Odile Becker – Directrice du développement EnergiesDev

Le décret tertiaire de Juillet 2019 a pour but d’améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires en réduisant la consommations d’énergie. Il est désormais le texte de référence pour la « rénovation énergétique dans les bâtiments tertiaires »

1 – Qui est concerné ?

Tout propriétaire ou locataire d’un bâtiment tertiaire public ou privé de plus de 1 000 m2.

2 – Quels bâtiments sont concernés ?

Les bâtiments tertiaires de surface supérieure ou égale à 1000 M2, ainsi que les bâtiments à usage mixte dont la totalité des surfaces d’activité tertiaire est supérieur ou égal à 1000 M2. Une entreprise industrielle qui dispose de bâtiments tertiaires de plus de 1000 M2 est donc concernée par le décret

3 – Quelles sont les obligations ?

Réduire la consommation d’énergie finale du bâtiment d’un certain pourcentage par rapport à une année de référence qui ne peut être inférieure à 2010. Deux méthodes sont proposées selon que le bâtiment en question soit récent ou très ancien.

  • La première méthode consiste à fixer des objectifs en valeur relative, elle est à privilégier pour les bâtiments anciens les plus énergivores. L’objectif est de réduire la consommation finale des bâtiments tertiaires existants par rapport à une consommation de référence prise sur une année postérieure ou égale à 2010. Les économies de consommation finale devront à minima de 40 % en 2030, de 50 % en 2040, de 60 % en 2050. Toutes les énergies et tous les usages entrent dans le périmètre des consommations d’énergie prises en compte hormis les recharge de véhicules électriques. Il est bien entendu plus facile de réduire les consommations de 40% sur un bâtiment très énergivore par des solutions radicales comme l’isolation extérieure par exemple, un nouveau système de chauffage et climatisation et une gestion technique du bâtiment. C’est donc une méthode peu adaptée aux bâtiments récents avec un plus faible potentiel d’économie d’énergie. Il peut aussi être plus intéressant de choisir, en guise de référence, une année où la consommation d’énergie a été importante.
  • La deuxième méthode consiste à fixer des objectifs en valeur absolue. Elle est adaptée aux bâtiments récents moins énergivore. Cette méthode consiste à s’engager à atteindre une consommation réelle d’énergie finale fixée pour chaque type d’activité tertiaire. 

Les niveaux de consommation seront établis dans l’arrêté d’application à publier prochainement.

  • Les niveaux de consommation pour 2030 seront publiés avant la fin de l’année 2020.
  • Pour 2040 et 2050, les niveaux de consommation seront déterminés en fonction des consommations observées dans les bâtiments récents

Les niveaux de consommations d’énergie seront définis en valeur absolue de kWh énergie finale/m2 par un arrêté à venir.

Il convient de préciser que le décret prévoit une modulation d’objectifs dans le cas par exemple où les actions de réduction de consommation d’énergie pourraient mettre en péril la structure du bâtiment ou détériorer des aspects essentiels ou esthétiques du bâtiment. Pour faire valoir la modulation des objectifs du décret tertiaire, un dossier technique détaillant les justifications devra alors être réalisé par un professionnel qualifié et sera adressé aux services de contrôle de la Préfecture.

4 – Contrôle du respect du décret

A partir de l’année prochaine en 2021, les assujettis devront déclarer le 30 septembre de chaque année pour les données de l’année précédente, leurs actions et données via une plateforme informatique de suivi, OPERAT (
Observatoire de la Performance Energétique, de la Rénovation et des Actions du Tertiaire), gérée par l’ADEME. Les assujettis auront la possibilité de déléguer la transmission de ces consommations d’énergie à un prestataire externe ou aux gestionnaire de réseau d’énergie.

Après enregistrement des informations, la plateforme génère automatiquement :

  • la modulation en fonction du volume d’activité, sur la base des indicateurs d’intensité d’usage propres à l’activité concernée
  • les consommations annuelles d’énergie finale ajustées selon les variations climatiques, par type d’énergie
  • une information sur les émissions de gaz à effet de serre correspondant aux consommations énergétiques annuelles
  • une attestation numérique annuelle

Et la certification ISO 50001 dans le cadre de ce décret tertiaire ?

Dans le décret tertiaire, il n’est pas précisé de démarche aux assujettis pour définir le scénario qui leur permettrait d’atteindre les objectifs. La démarche de certification ISO 50001 apporte concrètement des outils structurés et efficaces dans le cadre de la mise en place d’un système de management de l’énergie, en ne se limitant pas aux bâtiments. La norme ISO 50001 impose de réaliser une « revue énergétique » c’est-à-dire un audit énergétique. Comme on dit « on ne gère bien que ce que l’on mesure ». La revue énergétique commence par une analyse des usages et des consommations d’énergie de l’organisation. Cela permet d’identifier les usages énergétiques dits « significatifs » et, pour chacun d’eux, de déterminer les facteurs pertinents à mesurer et à prendre en compte, ainsi que la performance actuelle.

Il s’agit donc dans la démarche de l’ISO 50001 de définir une « situation énergétique de référence » qui est l’équivalent de « la consommation de référence » que l’assujetti soumis au décret tertiaire doit renseigner sur la plateforme OPERAT. A cette fin, la démarche de certification ISO 50001 demande d’embarquer toutes les personnes concernées par l’objectif de réduction des consommations énergétiques. 

Au-delà même de la simple remontée des informations, pour des organisations multi-sites, l’ISO 50001 permet de définir une méthodologie commune à l’ensemble des sites, technique et managériale.

L’étape suivante de la revue énergétique est de déterminer et de hiérarchiser les potentiels d’amélioration de la performance énergétique. L’ISO 50001 apporte ici clairement une méthodologie pour atteindre les objectifs du décret tertiaire. L’ISO 50001 offre de plus un cadre pour aborder les jalons à long terme posés par le décret tertiaire et une amélioration continue dans le temps, ce qui est exactement l’esprit du décret tertiaire.

En conclusion; un système de management simple et pragmatique allant jusqu’à la certification ISO 50001 permettra aux entreprises avant tout de réduire leur facture énergétiques, ce qui est primordial dans le contexte actuel. Le bonus est que la démarche ISO 50001 permettra en même temps de répondre aux objectifs du décret tertiaire. N’hésitez donc pas à vous faire accompagner pour la démarche ISO 50001 afin d’éviter de faire des usines à gaz.

On ne connait pas encore la date exacte mais Bpifrance va organiser sous peu, en partenariat avec Business France, une e-mission en zone rhénane pour des PME et ETI spécialisées dans le domaine de la transition énergétique.

Par Serge de Cluny

Ce sont 12 sociétés françaises venant des secteurs de l’efficacité énergétique, du stockage de l’énergie et des smart grids qui vont participer à des échanges par vidéo avec des donneurs d’ordre de quatre pays de la zone rhénane (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Suisse) afin de mieux comprendre et analyser les spécificités de ces marchés et de mesurer leurs opportunités de développement sur ces pays à très fort potentiel.

Ces échanges ont également beaucoup de sens pour ces grands donneurs d’ordre qui sont actuellement en recherche de solutions et de fournisseurs alternatifs leur permettant d’optimiser leurs performances en matière de gestion des réseaux électriques, de villes intelligentes, de bâtiments et maisons intelligents, de mobilité électrique, de systèmes de production décentralisée, de cybersécurité des infrastructures, d’industrie 4.0 ainsi que d’efficacité énergétique.

Chaque dirigeant d’entreprise participant à cette e-mission va bénéficier d’un programme sur-mesure comprenant des rendez-vous d’affaire personnalisés avec des clients potentiels ainsi que des séances d’échange et de coaching sur la pratique des affaires. Ces entreprises sélectionnées par Bpifrance suivront au préalable une formation au pitch commercial.

Didier Boulogne, directeur de la zone à Business France, estime que ces quatre marchés sont sources de belles opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises spécialisée dans la transition énergétique. « A l’instar de l’industrie français, les entreprises de la zone rhénane, allemandes en tête, sont pleinement engagées dans une mutation technologique profonde pour s’adapter au monde demain, a-t-il déclaré dans un communiqué. Convaincues du savoir-faire français en matière d’innovation, elles sont en demande d’apports technologiques. »

*Les 12 entreprises participant à cette opération de prospection sont : Adiwatt (montage de panneaux solaires); ARC informatique (logiciels de supervision); Codra (plateforme de supervision); Cosmotech (logiciels); DCbrain (intelligence artificielle); e.itech (transports de courants de forte intensité); Ekium (ingénierie et automation); Klubb (nacelles élévatrices); Metal Deploye Resistor (résistances électriques); Selecom (distributeur de câbles et appareillages électriques); SFE International (matériels de prévention des risques électriques); TCT (capteurs de courant).

La Semaine de l’Optimisme a lieu en ce moment à travers plusieurs évènements 100% digital crées pour capter les énergies positives et inspirer les actions constructives. Organisée par Morning en partenariat avec d’autres acteurs majeurs du changement, la Semaine de l’Optimisme s’annonce riche en contenus.

L’année 2020, avec ses bouleversements, représente un véritable défi pour les individus et les organisations qui doivent montrer leur aptitude en matière de résilience, de créativité et d’audace pour s’adapter et sortir grandis de cette crise. Du 23 au 26 novembre, Morning met à votre disposition une série de conférences et d’échanges autour d’invités de marque : Les Napoléons, Usbek & Rica, PayFit et So Good qui interviendront pour ouvrir les perspectives.

le programme de la Semaine de l’Optimisme : 4 jours & 4 conférences

Le lundi 23 novembre à 14h – Talk d’ouverture avec les Napoléons – « Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté. » Ces célèbres mots d’Alain dans ses « Propos sur le bonheur » (1928) vont trouver un echo certain lors de cet échange entre Marjolaine Grondin, CEO de Jam et Thierry Sausset fondateur du Printemps de l’Optimisme. Ces Deux profils atypiques et différents expliqueront leur vision de l’optimisme.

Le mardi 24 novembre à 14h – Bio-inspiration : le grand retour vers le futur avec L’institut des futurs souhaitables et Usbek & Rica, en présence de Tarik Chekchak qui est ingénieur biologiste et spécialiste en biomimétisme. Il évoquera les potentiels du vivant comme source d’inspiration pour les organisations. Sa prise de parole sera suivie d’un échange animé par Florie Debailleux d’Usbek et Rica.

Le mercredi 25 novembre à 14h – La transformation des organisations s’accélère (et c’est bien) animé par Marie Barbier DRH de Morning et Caroline Leroy, Chief People and Fulfilment Officer Payfit et Isaac Getz auteur de livres d’entreprise à succès, conférencier et professeur à l’ESCP Business School. Culture des organisations, qualité de vie au travail, mise en responsabilités accrues de tous, employeurs comme employés… Tous ces défis de demain qui se jouent aujourd’hui. Ce débat aura lieu également avec Marie Barbier, DRH de Morning.

Le 26 novembre à 14h – Place à l’ère des Good News ! avec So Good. Stéphanie Ampart, responsable du réseau d’activistes du magazine So good, animera un echange entre optimistes, qui réunira Valérie Zoydo, Anne-Sophie Novel et Caroline de Chanterac. Le talk sera précédé d’une capsule vitaminée 100% inspirante, 1000% feel good présentée par un guest surprise.

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Le PER est en vogue en ce moment puisque, ce n’est pas un scoop, la situation de notre système de retraite par répartition est préoccupante. Ainsi, si l’on épargne en vue de se constituer un complément de revenus pour nos vieux jours, ce n’est pas par envie mais bien par nécessité.

Patrick MÜLLINGHAUSEN – Responsable du Pôle Ingénierie Patrimoniale HEREZ

Le législateur l’a bien compris en engageant en 2019 un vaste plan de transformation de l’épargne retraite visant à dynamiser cette dernière en regroupant au travers du nouveau dispositif PER (Plan d’Épargne Retraite) tous les dispositifs précédents (PERP, PERCO, Article 83…) en un seul et unique, tant dans sa version individuelle que collective.

Et même si le dispositif n’est pas parfait, environ 210 000 PER individuels ont déjà été souscrits depuis un an (chiffres publiés par la Fédération française de l’assurance).

Quels sont donc les avantages inédits du PER comparativement aux « anciens » produits d’épargne retraite ?

Enfin une sortie possible en capital à 100% au terme du contrat

Jusqu’à l’apparition du PER, l’épargne retraite manquait cruellement de souplesse dans la sortie au terme du contrat ; hormis le PERP permettant une sortie partielle (sur option) en capital à hauteur de 20% maximum et, en dehors des cas de déblocage anticipé en épargne salariale, la sortie en rente viagère était la règle.

Dorénavant, avec le PER (pour les sommes issues des versements volontaires en épargne retraite et celles issues de l’épargne salariale), le choix est de mise : sorties en rente ou en capital, avec un fractionnement possible.

Un avantage fiscal ajustable à sa situation

Comme pour les anciens produits d’épargne retraite, l’avantage fiscal consiste par principe en une déduction fiscale : les versements (volontaires) sont déduits directement de vos autres revenus imposables, générant ainsi une économie d’impôt à hauteur de votre taux marginal d’imposition (TMI).

Bien évidemment ces versements sont déductibles dans la limite d’un certain plafond et le capital et/ou la rente seront fiscalisés à la sortie.

Mais concernant le PER, et c’est là, la nouveauté, il est possible, sur option annuelle irrévocable, de renoncer à la déduction à l’entrée, permettant ainsi à la sortie, une exonération d’IR et de prélèvements sociaux sur le total des versements cumulés (mais sur les intérêts issus de ces versements).

Cette faculté de renonciation à déduction à l’entrée nous semble être (à tout le moins sur le papier) une bonne variable d’ajustement de la situation fiscale du contribuable au moment du versement ; en effet, si ce dernier bénéficie de dispositifs fiscaux et/ou d’un quotient familial minorant sensiblement son imposition, ou en cas de non-imposition, il aura en théorie, intérêt à « différer » l’avantage fiscal à la sortie.

Une possibilité de transfert des autres épargnes

Les droits constitués au titre des anciens contrat d’épargne retraite (PERP, Madelin, etc.) peuvent être transférés sur un PER et bénéficier ainsi des avantages liés à la sortie en capital.

Mais il existe quelques cas où il est préférable de ne pas transférer son contrat Madelin ou autre en PER.

Le conseil d’Herez :

Si ouvrir un PER aujourd’hui présente des avantages indéniables comparativement aux anciens produits d’épargne retraite, il convient cependant d’être attentif à divers éléments pouvant impacter de manière sensible l’intérêt de ce dernier :

  • Les frais appliqués ;
  • L’intérêt économique du contrat (qualité des supports euros, largeur et diversité de l’offre en unités de comptes, etc.) ;
  • Les caractéristiques techniques du contrat choisi (table de mortalité garantie, taux technique).

Ces points d’attention souvent complexes nécessitent donc de se faire accompagner par un véritable professionnel.

Gestion du postes clients pour les PME et ETI

Le Redesign-To-Cost (ou reconception à coût objectif), permet d’améliorer la compétitivité d’un produit ou d’une gamme de produits en réduisant ses coûts ou en augmentant sa valeur. Souvent, les deux leviers sont activés en même temps afin de compenser les surcoûts liés à une relocalisation. Atol, Seb, veloscoot …sont autant d’entreprises qui ont mené cette démarche dans le passé, avec le succès qu’on leur connaît.

Par Jean-Baptiste Guillaume – Associé IAC Partners

Dans le cadre d’une relocalisation, un critère de choix essentiel est le produit et son positionnement sur le marché local. Alors comment conjuguer valeur perçue par l’utilisateur et optimisation des coûts ? C’est à cette question que répond le Redesign-To-Cost en s’intéressant aux rapports entre les performances du produit et l’allocation du coût et de la valeur. Certes, l’approche diffère en fonction de l’étape de développement du produit à partir de laquelle on applique la démarche. Mais que l’on débute le développement ou que l’industrialisation soit déjà en cours, il est indispensable d’évaluer les inducteurs de coûts liés aux fonctions ou au process. Ainsi, le Redesign-To-Cost peut faire gagner 5% sur les coûts au lancement commercial du produit mais peut monter jusqu’à 30% dans le cadre de la mise en place d’une conception modulaire.

Au cours d’un développement, le ReDesign-to-Cost va repenser les fonctions du produit pour répondre au juste besoin du marché. Focaliser les coûts du produit sur les fonctions qui apportent de la valeur au produit, c’est tout l’enjeu de la démarche. Chaque fonction ou sous-ensemble se voit attribué un coût en fonction des performances attendues. Il s’agit d’un processus itératif et collaboratif où tous les acteurs du développement (marketing, R&D, achats, etc.) convergent sur des idées challengeant le contenu du produit avec des gains ou des coûts associés. Ces idées peuvent remettre en cause le processus de production (platforming, approche de différenciation retardée, etc.) ou encore le business model afin de mieux répondre aux habitudes des consommateurs locaux (par exemple, plutôt que de vendre une poussette à un prix élevé, on la proposera en location longue durée).

Si l’industrialisation du produit a déjà démarré, le Redesign-To-Cost s’attardera plutôt sur un accroissement de la marge en réduisant les coûts de production. On s’attachera alors à ressourcer localement, à trouver des schémas alternatifs de supply-chain et à réduire l’impact de la main d’œuvre sur le coût total du produit. En général, c’est ce dernier point qui rend les relocalisations coûteuses. On privilégiera la main d’œuvre sur les opérations à forte valeur ajoutée et acceptera l’automatisation des autres tâches. C’est également un excellent moyen de réduire les coûts cachés associés à la production dans les pays low-cost : les non-qualités sont traitées immédiatement et durablement, la supply-chain est optimisée, les délais sont réduits et la collaboration avec les fournisseurs est renforcée. A l’approche d’un démarrage de production, on se limitera aux scénarios à faible effort et fort ROI, liés aux achats et à la supply-chain.

Enfin, si la relocalisation implique de nouveaux investissements, la méthode permet d’améliorer le Total-Cost-of-Ownership, en dimensionnant au juste besoin un appareil de production flexible et évolutif. Dans ce cadre, l’utilisation du revamping est également une option, de même que la transformation digitale en réalisant une usine 4.0 afin de tirer parti des avantages technologiques français.

Les méthodologies de ReDesign-To-Cost utilisées depuis plus de 30 ans par IAC Partners ont aidé de nombreux clients à conserver leurs sites de production en France ou à relocaliser certaines gammes de produits. De la construction d’une stratégie de relocalisation cohérente en fonction des enjeux économique à l’accompagnement dans la réalisation des projets de conception et de mise en production, IAC Partners réalise les audits des pratiques opérationnelles, la mise en place de méthodes pragmatiques et la recherche des solutions adaptées avec vous.

Un nouveau complexe hôtelier de luxe devrait voir le jour en 2025 au cap d’Ail, tout près de Monaco. Pensé et dessiné par les architectes Massimiliano et Doriana Fuksas, ce projet hors du commun sera géré par le groupe Kempinski.

Par Franck Boccara

Il faudra attendre 2025 et voir les restrictions sanitaires disparaitre pour découvrir ce futur joyau de l’hôtellerie de luxe qui viendra s’ajouter aux nombreux palaces de la Côte d’Azur. Le groupe immobilier Fondimmo qui assure le développement de ce complexe annonce déjà vouloir en faire un nom de référence à l’échelle nationale comme internationale. Le projet vient d’ailleurs de gagner le concours organisé par la SNCF pour la construction d’un complexe hôtelier sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui longe la côte et relie le Cap d’Ail à Monaco.

C’est le groupe Kempinski, déjà propriétaire du prestigieux hôtel Adlon à Berlin et du Ciragan Palace à Istanbul, qui assurera le développement du complexe et qui utilisera sa renommée pour donner à ce projet situé aux portes de Monaco et des ses palaces un cachet d’exception. En effet, le couple Massimiliano et Doriana Fuksas ont su créer une architecture contemporaine et éco-durable qui permettra à l’hôtel de se démarquer de la concurrence si dense sur la cote d’azur. « Le projet vise à créer une architecture respectueuse de la morphologie du terrain, qui sera complètement intégrée dans le paysage environnant en le mettant en valeur sans en altérer les caractéristiques », expliquent les architectes italiens à qui l’ont doit par ailleurs la réalisation du parc des expositions Rho-Pero de Milan et du EUR Convention Center de Rome.

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La construction a été pensée pour épouser la topographie des lieux à flanc de colline et pour accompagner la pente naturelle du site et descendre en cascade sur six niveaux dans lesquels seront agencés les différents espaces et équipements de l’hôtel. Toutes les 130 chambres et suites se verront pourvues d’une grande terrasse avec vue sur la Méditerranée et l’on trouvera sur les différents niveaux de nombreux bars et restaurants, dont une table gastronomique, ainsi qu’une piscine panoramique et un énorme spa. Pour le tourisme d’affaires, le complexe hôtelier offrira un espace événementiel avec de nombreuses salles de réunion et espaces de réception.

« Nous sommes convaincus que cette future adresse de luxe deviendra l’une des destinations privilégiées pour les voyageurs appréciant de passer leurs séjours dans un environnement exceptionnel tout en bénéficiant d’un large éventail de services haut de gamme », a déclaré Paolo Celi, président de Fondimmo.

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