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SME-ETI

Dubaï restera dans l’histoire comme le premier pays du Moyen-Orient à accueillir l’exposition universelle. L’évènement Expo 2020 Dubaï, pour lequel un budget pharaonique de sept milliards de dollars a été débloqué par le pays, se tient du 1ᵉʳ octobre 2021 au 31 mars 2022 et marque le retour de l’évènementiel à l’échelle planétaire depuis le début de la crise santaire. La France n’a pas manqué ce rendez-vous avec un pavillon à la hauteur des ses ambitions.

Par Franck Boccara

« Le monde entier se réunit aux Émirats arabes unis tandis que nous inaugurons ensemble {…} l’Expo 2020 Dubaï », a déclaré avec fierté le cheikh Hamdane, prince héritier de Dubaï, durant la grandiose cérémonie d’ouverture.

Un pavillon français écoresponsable

Chacun des 190 pays participant à l’Expo 2020 Dubaï disposera de son propre pavillon, une première pour une exposition universelle. La France a su marquer son originalité et se démarquer grâce à un superbe bâtiment écoresponsable pensé par les cabinets d’architectes L’Atelier Perez Prado et Celnikier & Grabli Architectes. L’ouvrage est totalement démontable et constitué de 2500 m² de tuiles solaires photovoltaïques. « Le Pavillon de la France cherche à repenser le progrès, à créer des émotions et des connexions, et à libérer de nouvelles idées afin de réinventer notre monde.« , précise le site internet de l’Expo 2020 Dubaï.

Le Pavillon France Expo 2020 Dubaï

L’inspiration à la vitesse de la lumière

La France a réussi à se servir de cet évènement mondial pour affirmer sa place de leader et son engagement pour une planète plus verte avec un pavillon clairement engagé vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU. L’Expo 2020 Dubaï va donc permettre à la France de promouvoir et d’affirmer sa vision nouvelle d’un progrès responsable et de porter haut ses valeurs ainsi que son image dans les secteurs économique, culturel et touristique. Pour cela, nous avons sur place deux ambassadeurs de choix : Jessica Préalpato, Meilleure Chef pâtissier du monde 2019, et Thomas Pesquet, astronaute français de l’ESA.

Le Pavillon France avec son slogan « L’inspiration à la vitesse de la lumière » offre au visiteur un parcours plaisant dans lequel il pourra découvrir les innovations et créations françaises. L’exposition permanente est dédiée au concept du Progrès et propose trois espaces scénographiés.

Des expositions temporaires se succéderont tous les mois avec une expertise artistique dédiée à chacune d’entre elles : l’art digital (Histovery x L’Oréal sur Notre-Dame), les arts de la table (Groupe Chalhoub), l’art cinétique (Atelier Cruz-Diez), l’architecture (Société du Grand Paris x Dominique Perrault) et la mode (Jean Paul Gaultier).

Flying Whales, le plus grand dirigeable du monde

En plus de ces expositions et manifestations quotidiennes, la France est présente à Dubaï avec la start-up Flying Whales pour promouvoir le LCA60T (large capacity airship 60 tons), le plus grand aéronef au monde dont le vol inaugural est prévu en 2024.


Le LCA60T de FLYING WHALES

Ce dirigeable de 200 mètres de long et de 50 mètres de diamètre avec une capacité de transport pouvant aller jusqu’à 60 tonnes s’affirme comme la vision novatrice et écologique du cargo aérien. « Au travers du traitement moderne d’un objet iconique des Expositions universelles du siècle dernier, FLYING WHALES proposera aux visiteurs une expérience physique et digitale donnant à voir l’un des modes de transport phare de demain. », précise le site du Pavillon France.


Bpifrance et l’ADEME annoncent le lancement de la première promotion de l’Accélérateur Décarbonation, programme qui va permettre d’accompagner la décarbonation des PME et ETI françaises. En effet, 15 entreprises selectionnées sur l’ensemble du territoire vont participer pendant 24 mois à ce programme ciblé et personnalisé qui leur permettra d’ajuster leur business model aux enjeux climatiques et d’accélérer leur transition écologique.

Par Serge de Cluny

Crée par Bpifrance et l’ADEME, l’Accélérateur Décarbonation vient accompagner les entreprises désirant opter pour une démarche bas carbone en définissant avec elles une stratégie de décarbonation et une mise en place des premières étapes. L’Accélérateur Décarbonation est destiné aux PME et ETI industrielles françaises ayant déjà effectué un bilan GES afin de fournir des réponses à leurs besoins réels et opérationnels tout en fédérant un collectif de chefs d’entreprises.

Durant les deux prochaines années, les dirigeants bénéficieront collectivement et individuellement d’un programme intensif sur-mesure d’accélération de leur transition écologique qui consiste à :

  • Assister ces entreprises pour une meilleure appréciation des enjeux de décarbonation dans leur stratégie 
  • Identifier les leviers de réduction de leurs émissions de carbone et capitaliser sur leurs efforts dans une démarche bas carbone pour sécuriser leur développement
  • Susciter un partage des bons usages entre les participants grâce à l’effet de promotion des synergies

De plus, ces 15 dirigeants se verront attribuer 30 jours de conseil individuel issus de la démarche ACT Pas à Pas de l’ADEME qui comprend une première phase de cadrage/ diagnostic de la transition bas carbone de l’entreprise en se basant sur le diag 360° de Bpifrance, enrichi des outils de cette démarche et d’éléments B-Corp Impact Assessment. Les dirigeants suivront par la suite la méthode ACT Pas à Pas à travers l’utilisation d’un module d’élaboration de la stratégie de décarbonation et du plan d’action associé, suivi d’un module plus opérationnel pour appuyer le déploiement du plan d’action.

Les Mines Paris Tech, également partenaires de ce programme, offriront à ces dirigeants huit sessions collectives d’une journée de formation associant présentiel et distanciel ainsi qu’un parcours de e-learning sur mesure via la plateforme Bpifrance Université. Cette formation va permettre de transmettre à ces dirigeants de PME-ETI et à leur comité de direction une vision et des solutions concrètes sur les bonnes pratiques pour des sujets clés, tels que le financement de la décarbonation, les leviers marketing pour capitaliser sur celle-ci, la décarbonation de l’environnement de production (mobilité, efficacité énergétique, économie circulaire) ou encore les méga-trends.
De plus, les accès aux réseaux de Bpifrance et de l’ADEME leur seront facilités et les mises en relation entre accélérés de la promotion seront encouragées, de même qu’avec les 1 600 Accélérés Bpifrance, la communauté du Coq Vert, et la communauté Excellence (5 000 entreprises sélectionnées par Bpifrance pour leur fort potentiel de croissance).
 
« 80% des dirigeants sont convaincus que le changement climatique appelle une réaction immédiate selon la dernière étude « Les PME-ETI face à l’urgence climatique » de Bpifrance Le Lab. Pourtant, seuls 13 % déclarent être en capacité de réduire fortement leur empreinte carbone dans les 5 ans à venir. Durant 24 mois, notre Accélérateur les accompagnera dans la mise en place d’une stratégie ambitieuse de décarbonation viable et de long terme, véritable vecteur de performance pour leur entreprise. Bravo à tous les dirigeants qui ont rejoint ce programme ! » déclare Guillaume Mortelier, Directeur exécutif en charge de l’Accompagnement chez Bpifrance.
 
« En conjuguant les approches de Bpifrance et de l’ADEME, l’accélérateur « décarbonation » vous permettra d’identifier les leviers afin d’inscrire votre stratégie de transition bas carbone sur une trajectoire compatible avec la SNBC (ou l’Accord de Paris) et de contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone de la France, tout en améliorant votre performance économique. » ajoute David Marchal, Directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes de l’ADEME.

La crise sanitaire est désormais derrière nous mais les managers font toujours face à des changements d’organisation exigeant d’eux beaucoup de créativité pour maintenir et booster la performance des équipes. Voici quelques fondamentaux qu’il est bon de rappeler pour garder la tête hors de l’eau.

Par Xavier RODRIGUEZ – CEO d’Inergens

Cette sortie de COVID place les managers intermédiaire et de proximité face à des décisions à prendre très structurantes pour les mois à venir :

  • Favoriser le bien-être de son équipe en cherchant par exemple à pérenniser l’organisation en télétravail mise en place pendant le COVID
  • Accroître la performance opérationnelle pour accompagner la sortie de crise
  • Développer l’agilité de l’équipe pour s’adapter à un environnement qui change désormais très vite

Ces sujets de fonds mettent très souvent à mal la performance de l’entreprise car les managers vont adopter 2 postures :

  • L’immobilisme : Le manager va attendre des positions claires de sa direction. Il tardera à prendre des décisions quitte à laisser s’installer des pratiques qu’il n’aura pas décidé. Par exemple, un collaborateur / une collaboratrice qui quittera le bureau 30mn plus tôt car il / elle a pris l’habitude de retrouver ses enfants après l’école
  • La suractivité : A l’opposé de l’immobilisme, le manager en suractivité va adopter des comportements pour répondre à ces 3 problématiques. Dans une même journée il pourra mettre la pression sur son équipe pour amener chacun à se remobiliser, vanter les mérites du droit à la déconnexion et insister pour démultiplier les ateliers de partage de pratiques.

Comment les managers peuvent-il éviter de rentrer dans ces schémas ?

Les managers doivent avant toute chose sortir de la logique qui consisterait à penser que pour réussir sa mission, il faut répondre positivement à tout.

Répondre par l’affirmative ou même ne pas répondre aux questions fondamentales liées au bien-être, à l’agilité et à la performance opérationnelle conduirait inexorablement le manager à perdre en efficacité.

En restant dans l’immobilisme, le manager va créer un environnement de travail qui finira par le dépasser. Il se retrouvera alors dans une situation d’urgence et les priorités se démultiplieront. A l’inverse, en se mettant en suractivité et en voulant tout résoudre, il envoie une multitude de messages à l’équipe et l’information s’en trouve brouillée et l’équipe ne réagit pas et est incapable de digérer l’information. Les experts nomment ce phénomène « l’infobésité ».

Conséquence de ces pratiques managériales ; le délai de mise en œuvre d’une décision s’allonge inexorablement et les manifestations de stress deviennent de plus en plus sévères.

N’oublions pas que le manager est efficace dès lors que son équipe réagit au message qu’il envoie. Si le manager doit demander 10 fois à un membre de l’équipe de réaliser une nouvelle action et que rien ne se passe, son niveau d’efficacité diminue, voire même, son niveau d’inefficacité augmente car il va s’épuiser à répéter maintes fois la même chose.

Pour avoir de l’impact, le manager doit revenir sur ses enjeux :

  • « qu’est ce qui se joue pour moi et mes équipes ? »
  • « Quels sont mes enjeux à court terme : fidéliser les membres de l’équipe ?  Gagner en réactivité ? Améliorer la qualité de service ? »

Une fois cette question adressée, le manager pourra adapter ses pratiques au travers de rituels que nous pouvons organiser dans une matrice à 4 cases : formels – informels / individuels – collectifs. Nous allons ainsi retrouver par exemple, la réunion mensuelle, le café – croissant du vendredi matin, sans oublier bien entendu les entretiens de fin d’année.

Parmi les rituels managériaux, nous préconisons la mise en place d’entretiens individuels hebdomadaires -voire toutes les 2 semaines, d’une durée de 30mn maximum pour recréer du lien entre le manager et chaque membre de son équipe. Ces entretiens visent à faire s’exprimer le collaborateur sur ses ressentis et sa forme du moment.

C’est une mine d’or d’informations recueillies pour aider le manager à bien cerner ses enjeux, évaluer l’état de forme de ses troupes et faire passer le bon message pour maximiser le niveau d’engagement.

A l’heure de la transformation digitale, il est difficile pour une PME de rester compétitive sans opter pour l’infogérance. Cette alternative n’est pas toujours bien connue de tous et il est important d’y apporter un éclairage simple et clair… alors voyons cela de plus près.

Par Franck Boccara

Qu’est-ce que l’infogérance et à quoi sert-elle ?

Le principe de l’infogérance est de déléguer en partie ou totalement à un prestataire externe la gestion et l’exploitation du système d’information de l’entreprise. Cette option peut être fortement utile pour une PME qui n’a pas en interne les ressources humaines ou les moyens financiers de gérer ce poste de façon optimale.

Cette solution permet de maîtriser les coûts de gestion et d’exploitation du système informatif puisqu’on connait précisément le budget imparti à ces besoins. De plus, l’externalisation affranchit par définition l’entreprise des charges sociales et patronales qu’auraient engendrées l’embauche d’un salarié pour cette mission.

Bien que ces services peuvent être réalisés à distance par le prestataire, il est cependant conseillé d’en choisir un qui soit proche géographiquement de l’entreprises afin qu’une intervention dans les locaux puisse se faire rapidement en cas de problèmes sérieux.

De plus, cette solution d’externalisation permettra à l’entreprise de bénéficier d’une gestion et d’une exploitation optimisée de son système informatique. En effet, les prestataires en infogérance sont généralement des spécialistes donnant accès à un savoir-faire et à des technologies qui optimisent les process informatiques de la PME. Celle-ci pourra alors consacrer davantage de ressources humaines à son cœur de métier.

Comment choisir son prestataire en infogérance ?

Avant tout, il faudra déterminer si l’entreprise a besoin d’une infogérance partielle ou totale. Pour cela, tout dirigeant connaissant un tant soit peu son entreprise saura quelle option choisir après un rapide bilan des besoins avec le prestataire.

Un prestataire professionnel et sérieux en infogérance est classé dans la catégorie des entreprises de services du numérique (ESN), autrefois désignées comme sociétés de services en ingénierie informatique (SS2I ou SSII). Il sera tenu de vous faire une proposition sur la base d’un contrat pluriannuel d’infogérance avec un tarif forfaitaire. Ce contrat devra préciser l’ensemble des services que le prestataire s’engage à fournir comme par exemple l’assistance et le support technique, la maintenance et l’entretien du parc informatique, la surveillance, le contrôle et la sécurisation des systèmes et réseaux etc…

Le contrat d’infogérance est donc la clé de voute pour éviter toute déconvenue, il est important de bien prendre le temps de le rédiger et de le lire attentivement avant toute signature.


C’est une bonne nouvelle pour le voyage d’affaire mais cela annonce-t-il réellement la fin de plusieurs mois de « travel ban » ? Les mesures mis en place par les Etats-Unis depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en mars 2020 par l’ex-président Donald Trump semble enfin s’assouplir. Les voyageurs vaccinés venant de l’Union européenne et du Royaume-Uni pourront accéder au territoire américain à partir de début novembre mais devront cependant présenter un test et porter un masque lors de leur arrivée.

Par Eric Orsini

Les Etats-Unis vont permettre à tous les voyageurs venant de l’étranger de pénétrer sur leur territoire à partir du début du mois de novembre à condition qu’ils soient à jour de leurs vaccins contre le Covid-19.

Les seules conditions imposées par le pays sont la présentation de tests datant de moins de 72 heures avant l’arrivée aux Etats-Unis ainsi que le port du masque. Les compagnies aériennes devront mettre en place un système de suivi des contacts et devront collecter les informations permettant de contacter les voyageurs si nécessaire, a déclaré Jeff Zients, le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche.

Le « travel ban », en vigueur depuis mars 2020 autorisait l’entrée du territoitre aux seuls citoyens américains, à leurs familles immédiates, aux titulaires d’une carte verte ainsi que ceux bénéficiant d’exemptions d’intérêt national à voyager aux États-Unis, même s’ils ont été au Royaume-Uni ou dans l’UE au cours des 14 jours précédents.
On attendait cependant l’ouverture des frontières américaines en début d’été 2021 dans le cadre d’une démarche de réciprocité avec l’Europe et l’on comprends donc le mécontentement des professionnels européens du voyage. L’administration Biden a finalement annoncé que l’entrée aux Etats-Unis serait autorisée à partir de début novembre pour les voyageurs vaccinés en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni

La maison blance n’a pas dévoilée la liste des vaccins autorisés pour entrer aux Etats-Unis mais il est fort probable qu’on y retrouve tous les vaccins autorisés sur le continent européen.

Jean-François Ode, DRH d’Aviva France partage sa stratégie d’engagement collaborateurs et de QVT dans un contexte de forte transformation.

Pandémie covid, rachat par le groupe Aéma, Aviva a dû s’adapter rapidement et accompagner ses managers et collaborateurs pendant cette période de turbulence. 

Lors de ce prochain webinar jeudi 21 octobre de 14h à 15h, aux côtés de Camy Puech (Qualisocial) et de David Guillocheau (Zest), Jean-François Ode, DRH d’Aviva France, dévoilera sa stratégie d’engagement et de QVT dans cette période de forte transformation.

Il nous expliquera notamment ce qu’Aviva a mis en place pour :

  • Maintenir l’engagement dans un contexte déstabilisant
  • Équiper les équipes et les managers face au travail hybride 
  • Améliorer la QVT et prévenir les RPS

Les intervenants répondront également à vos questions en live.

Au plaisir de vous y retrouver !

👉 INSCRIPTION ICI !

Jean-François Ode, DRH d’Aviva France partage sa stratégie d’engagement collaborateurs et de QVT dans un contexte de forte transformation.

Pandémie covid, rachat par le groupe Aéma, Aviva a dû s’adapter rapidement et accompagner ses managers et collaborateurs pendant cette période de turbulence. 

Lors de ce prochain webinar jeudi 21 octobre de 14h à 15h, aux côtés de Camy Puech (Qualisocial) et de David Guillocheau (Zest), Jean-François Ode, DRH d’Aviva France, dévoilera sa stratégie d’engagement et de QVT dans cette période de forte transformation.

Il nous expliquera notamment ce qu’Aviva a mis en place pour :

  • Maintenir l’engagement dans un contexte déstabilisant
  • Équiper les équipes et les managers face au travail hybride 
  • Améliorer la QVT et prévenir les RPS

Les intervenants répondront également à vos questions en live.

Au plaisir de vous y retrouver !

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Après l’affaire des sous-marins australiens, Naval Group cherche à renforcer ses appuis commerciaux à l’international, notamment en se tournant vers la Grèce. Il peut compter pour cela sur un soutien de taille puisque Emmanuel Macron et Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec ne se quittent plus ces derniers temps.

Par Serge de Cluny

En effet, une semaine après que le Premier ministre grec ait recu le président français au sommet UE-Méditerranée, les deux dirigeants se sont retrouvés en début de semaine (lundi 27 septembre) au musée du Louvre à Paris, pour l’inauguration d’une exposition venant célébrer « officiellement » le philhellénisme, ce courant de pensée qui, au début du XIXe siècle, visait à soutenir l’indépendance de la Grèce. Intitulée « Paris-Athènes, Naissance de la Grèce Moderne », l’exposition marque également le bicentenaire de la guerre de libération grecque de 1821.

Cependant, un tout autre sujet est venu s’inviter au centre de cette rencontre et les discussions se sont vite orientées vers les contrats militaires et notamment, vers Naval Group.
La France, qui vient de se voir rafler le « contrat du siècle » cherche d’autres débouchés commerciaux pour ses frégates. De son côté, La Grèce a exprimé sa volonté dès 2019 de moderniser sa flotte et d’acquérir plusieurs navires. La France est bien positionnée pour ces contrats mais l’heure est à la prudence car le fleuron de l’industrie navale hexagonale a quelques concurrents sérieux comme les États-Unis qui sont une nouvelle fois en embuscade pour tenter de remporter la mise.
Bien que l’on puisse aussi compter aussi les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne qui aimeraient vendre des navires à la marine hellénique, les Américains et les Français ont pris beaucoup d’avance… la course contre la montre a commencé.

En février 2020, Naval Group avait déjà présenté à la Grèce un plan de coopération industrielle à l’occasion d’un évènement organisé par l’ambassade de France à Athènes. Selon ce plan, « la France opérera cinq frégates de défense et d’intervention ».
Mais en parallèle, la Grèce met en concession des chantiers navals et les américains se taillent la part du lion dans cette affaire en proposant a Athènes des conditions particulièrement attrayantes : des frégates construites en partie en Grèce, permettant ainsi un transfert de compétences et générant de l’emploi dans le pays à l’heure où les cerveaux helléniques fuient à l’étranger.

Le rapprochement avec la France

L’été 2020 va voir la situation s’emballer. la Turquie d’Erdogan dépêche un navire d’exploration des réserves gazières dans les eaux territoriales de la Grèce et le ton monte rapidement entre les deux pays. La France n’hésite pas à soutenir la Grece et envoie sur place un porte-hélicoptères, une frégate et deux avions Rafale. Les retombees de ce soutien à l’allié grec ne tardent pas et le gouvernement d’Athènes commande 18 Rafales à la France, neufs et occasion.

Malgré ce rapprochement, les Américains restent mieux placés pour remporter le marché des frégates au vu d’une offre plus alléchante pour la Grèce au niveau financier. D’autant plus qu’Athènes, après l’achat des Rafale, se sent à présent moins redevable vis-à-vis de la France.

C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron est arrivé au sommet UE-Méditerranée le 17 septembre dernier et que Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group, s’est rendu à Athènes cette semaine. Selon des sources fiables, Paris proposerait de construire au moins trois, voire quatre frégates ainsi que des corvettes.

Pour l’instant, tout le monde sait que rien n’est joué puisqu’une importante
délégation grecque était en visite aux États-Unis la semaine dernière… et qu’un probable accord de défense gréco-américain pourrait être signé le 14 octobre.

Naval Group se garde bien de toute communication et le gouvernement français martèle à qui veut l’entendre que « Rien n’est joué ». Pour Emmanuel Macron, une victoire commerciale comme celle-ci permettrait de faire oublier en partie l’humiliation des sous-marins australiens et surtout de se présenter en acteur majeur de la « défense européenne », avant la présidence française de l’Union européenne qui commencera le 1er janvier 2022.

La CSPE (Contribution au Service public d’Electricité) est la taxe principale sur l’électricité. Elle représente à elle seule près de 25% des factures d’électricité professionnelles avec un taux de 22,5€/MWh. Cependant, la plupart des entreprises ne savent pas qu’il est possible de demander une exonération ou un remboursement de la CSPE. Voyons dans quels cas ces mesures s’appliquent et comment en faire la demande.

Par Lætitia Conti

La CSPE est aussi connue sous le nom de TICFE (Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité). Elle a été créée initialement pour financer la transition énergétique et le chèque énergie.

A la base, c’est une faille juridique qui a entrainé la demande de remboursement de la CSPE par quelques professionnels et particuliers. En effet, cette taxe a commencé à être percue en 2003 malgre qu’elle était à cette période contraire au droit européen, et ce jusqu’en 2016. Ces réfractaires au paiement de la CSPE ont donc entamé des procédures juridiques qui se sont avérées payantes puisque la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) a tranché en leur faveur le 25 juillet 2018 et ouvert par cette décision la voie au remboursement de la taxe.

Par la suite c’est le Conseil d’État français qui a fixé les conditions de remboursement :

  • Le remboursement sera appliqué uniquement sur la période 2009 – 2015.
  • Seules peuvent en bénéficier les personnes ayant fait la demande avant 2017.

Du fait de ces conditions, le remboursement de la CSPE ne concerne que des cas très limités et reste assez partiel. En effet, il n’y a que 15 000 consommateurs qui peuvent l’exiger et pour l’année 2009, c’est seulement 7,42% du montant de la CSPE qui pourra être retourné.

La démarche pour se faire rembourser est totalement dématérialisée et la demande se fait sur le site « transaction-CSPE » crée par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).

L’exonération de la CSPE est plus accessible

Contrairement aux modalités de remboursement qui sont assez contraignantes, les entreprises peuvent accéder plus simplement à une exonération de CSPE qui peut être totale ou partielle. Un taux réduit peut également être accordé (entre 0,5 €/MWh et 7,5 €/MWh).

Bien que de nombreux secteurs soient éligibles, ces opportunités de maîtrise des coûts énergetiques concernent beaucoup de professionnels ayant opté pour l’autoconsommation, ayant des activités de transport de personnes et de marchandises ou encore des sites industriels électrointensifs.

Pour bénéficier de l’exonération de la CSPE, il faudra faire parvenir chaque année aux services des douanes :

  • Le formulaire de demande d’exonération (Cerfa n° 14318*08) ;
  • Un « état récapitulatif annuel des quantités d’électricité consommées l’année précédente » (Cerfa n° 14319*08)

Ces démarches demande certes un effort d’organisation pour l’entreprise mais elles permettent des économies importantes. En estimant qu’une PME consomme en moyenne environ 117 520 kWh d’électricité par an, le montant de la CSPE est de 2644,20 € à l’année. Pour une grosse ETI qui peut consommer jusquà 3,795 GWh, cela pourrait représenter plus de 85 000 €. Pas négligeable !

Le MEDEF International est partenaire du salon HyVolution 2021 qui se tiendra à Paris les 27 & 28 octobre prochains au Paris Event Center et vous invite à y retrouver la task force Hydrogène MEDEF International – France Hydrogène.

Fort de l’importante croissance de la filière hydrogène et du succès des précédentes éditions, HyVolution revient pour ce prochain rendez-vous avec un objectif précis : devenir le rendez-vous incontournable de la filière en France et en Europe. Organisé en collaboration avec France Hydrogène et soutenu par l’Ademe, l’évènement hydrogène pour l’énergie, l’industrie et la mobilité présentera les dernières actualités et innovations de la filière ainsi que les solutions concrètes développées aujourd’hui en France et en Europe.   

Organisé par GL Events en collaboration avec France Hydrogène, ce salon, dédié à l’hydrogène pour l’énergie, l’industrie et la mobilité, présentera les dernières actualités et innovations de la filière ainsi que les solutions concrètes développées aujourd’hui en France et en Europe.

Devenu un rendez-vous incontournable de la filière en France et en Europe, HyVolution rassemblera cette année près de 200 exposants et marques, et permettra aux acteurs du marché de se retrouver physiquement dans le respect des conditions sanitaires et de faciliter la mise en relation des professionnels.

Avec 70% d’exposants et marques en plus par rapport à la précédente édition en 2020, Hyvolution 2021 sera le seul salon en présentiel en Europe rassemblant les plus grands leaders européens dans des domaines complémentaires. 

Cette édition permettra notamment aux nombreuses entreprises françaises et européennes en quête de nouveaux partenariats autour des projets financés par les régions, les gouvernements et l’Europe de se retrouver et d’échanger. Ces deux jours dédiés aux rencontres, aux échanges et au business promettent d’être un évènement marquant et fédérateur pour tous les acteurs de la filière hydrogène. L’occasion pour eux de présenter l’étendue de leurs offres aux développeurs et décideurs de la filière et d’accélérer ainsi le déploiement de l’hydrogène grâce à la mise en relation des acteurs de tous les marchés potentiels.

En marge de ce salon, la task force Hydrogène MEDEF International – France Hydrogène organisera des sessions et rencontres dédiées qui seront communiquées ultérieurement.

L’inscription à HyVolution est à faire directement depuis le site du salon avec le code visiteur : SEGEN

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