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SME-ETI

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a lancé un signal fort à plusieurs grands comptes ayant des activités en Russie, notamment dans le secteur de l’énergie. Ces déclarations oublient les PME et ETI dont certaines subissent déjà des pertes d’activité significatives causées par les sanctions économiques imposées à Moscou par l’Occident. Le gouvernement se dit cependant prêt à réagir.

Par Franck Boccara

« Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe », a déclaré Bruno Le Maire au micro de France Info le 1er mars. « Le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l’Union européenne qui est en train de découvrir sa puissance économique » explique-t-il.

Le ministre va s’entretenir dans les jours qui suivent avec les dirigeants d’Engie et de TotalEnergies mais sa position sur le sujet est déjà clairement exprimée : « Moi, je crois qu’il y a désormais un problème de principe, à travailler avec toute personnalité politique ou économique, proche du pouvoir russe. Une fois encore, c’est la liberté européenne qui est attaquée, c’est une nation souveraine qui est attaquée et menacée par Vladimir Poutine ».

Malgré le fait que les échanges commerciaux avec la Russie ne représentent qu’1,3% du total des exportations françaises contre 1,6% des importations, certaines PME et ETI commencent déjà à accuser le coup des sanctions économiques prises à l’encontre de Moscou.

Prenons un exemple concret pour illustrer la situation de certaines PME face à ces sanctions ; l’entreprise normande Spirit France, qui emploie environ 40 personnes, exporte du calvados et de l’armagnac, deux produits dont les russes raffolent… et pour cause, la Russie représente 15% de son chiffre d’affaires. « Nous avons appris que nos deux plus gros distributeurs en Russie ont arrêtés leurs ventes de gros et de détail sur nos produits puisqu’ils achètent en euros chez nous et revendent en roubles sur le marché local, explique Serge Der Sahaguian, le PDG de cette société. Comme ils ne savent pas quel cours appliquer aujourd’hui, les ventes se sont arrêtées complètement ». En effet, la problématique est simple et n’est pas prête de s’arreter puisque le rouble russe a déjà perdu plus de 30% par rapport au dollar et que tout semble indiquer que la tendance va s’accentuer. Ce dirigeant se retrouve donc avec une commande de plusieurs dizaines de milliers d’euros sur les bras. « Trouver de nouveaux débouchés, oui, on cherchera ailleurs, reprend le PDG Spirit France avec beaucoup d’optimisme. Certainement vers des marchés asiatiques un peu plus lointains. Mais la Russie, c’est pour nous un marché traditionnel bien établi. Récupérer ce qu’on perdra en Russie, ça va prendre plusieurs années. » 

Autre exemple, celui du fabricant de cosmétiques Pier Augé à Châteauroux qui était sur le point de signer un gros contrat avec un distributeur en Russie mais avec la chute du rouble, les conséquence sont les mêmes et la signature est pour l’instant placée en stand-by.

Pour évoquer la situation sur le terrain et trouver des solutions face à ces pertes, le gouvernement a réuni le 1er mars autour de Franck Riester, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, environ 60 entreprises et filières. Une autre réunion s’est également tenue le 2 mars en présence d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l’Industrie. 

Difficile d’estimer le nombre de PME et ETI françaises impactées par ce conflit car on n’en connaît pas le nombre exact, certaines passant par des distributeurs locaux. Par contre, le nombre d’entreprises ayant une filiale en Russie est connu (elles sont au nombre de 700) et c’est le secteur de l’aéronautique qui risque de payer le prix fort avec ces sanctions puisque c’est lui qui exporte le plus vers la Russie de Vladimir Poutine. Viennent ensuite les secteurs de la chimie, de la pharmacie, des parfums et cosmétiques ou encore des machines industrielles et agricoles. Le gouvernement tient à se montrer très réactif face à l’évolution de la situation et invite les PME et ETI à signaler toutes les difficultés industrielles, financières ou d’approvisionnement qu’elles pourraient subir sur « entreprises.gouv.fr« . 

Y-a-t-il une différence entre un entraineur de Football et un manager en entreprise ? Nous avons posé la question à Christophe Bedin, coach certifié et ancien sportif de haut niveau, qui utilise les méthodes de coaching sportif pour accompagner les dirigeants vers plus de performance personnelle et professionnelle. Il partage avec nous une expérience de coaching qui illustre bien les similitudes entre le monde du sport et celui de l’entreprise…laissons-lui donc la parole.

Par Christophe Bedin – fondateur de CDF Coaching

Pour moi il n’y a aucune différence et je vais expliquer cela par un exemple concret. J’ai accompagné en fin de saison dernière, Fabrice Vandeputte entraineur/formateur au SM Caen lorsqu’il a été promu par son président, entraineur de l’équipe professionnelle.

Pour éviter à l’équipe de descendre en championnat National, il a adopté les mêmes recettes que celles que j’ai été amené à mettre en place durant mes 20 ans d’expérience de management en entreprise.

Après avoir accepté cette mission, il a dû dans un laps temps très court (il ne restait que 8 matchs à jouer) mettre en place toute l’organisation et la stratégie pour atteindre l’objectif demandé.

Comme je l’aurai fait et que tout manager le ferait, la première étape a été de faire monter à bord une équipe performante et de confiance (entraineur adjoint, préparateur physique, service médicale) qui donne son avis, pour trouver les meilleures réponses, mais qui à la fin se range derrière les décisions collectives quelque soient ses intérêts personnels.

Ensuite, il s’est confronté à la réalité, malgré l’incertitude de la situation, (l’équipe n’a plus gagné depuis plusieurs mois et s’enfonce dans le classement), avec l’aide de son staff, ils ont créé un climat d’écoute et de confiance auprès des joueurs afin de comprendre les problèmes pour être convaincu des décisions à prendre

Pour convaincre les joueurs d’un dénouement heureux, Il a fallu mettre un plan de jeu qui leur parle. C’est le moment où l’on doit créer un concept simple, clair et cohérent, comme le « concept du hérisson » que décrit Jim Collins dans son livre « De la performance à l’excellence ».

Il se décline en 3 points :

1 – Ce qui passionne le plus. Retrouver une identité et une simplicité de jeu qui parle aux joueurs et va leur permettre de retrouver de la motivation et de la confiance.

2 – Trouver le dénominateur commun. Dans le cas présent, gagner des matchs ou au moins prendre des points à chaque match pour améliorer la situation au classement.

3 – En quoi on peut être le meilleur. Cette notion va bien au-delà de l’expertise. On ne parle plus de talent individuel mais de créer un collectif de joueurs qui répondra aux exigences et au défi à relever.

Pour que le concept soit rapidement efficace, il a mis en place une culture de la discipline, à travers un programme établi, qui laisse une liberté d’action, une prise de responsabilité dans des limites définies et qui a l’adhésion de tous.

La technologie l’a aidé à quantifier l’adhésion et l’implication, grâce aux GPS de performances et l’analyse vidéo permettra de visualiser les points positifs et ceux à améliorer.

Quand tous les éléments sont en place, il faut une communication adaptée pour créer une dynamique où tout le collectif, management du club, staff, joueurs soient tournés vers le même objectif.

Cet exemple montre bien que le monde du sport et celui de l’entreprise sont très proches. A l’image de Fabrice Vandeputte, beaucoup de leader, de manager et moi-même avons connu ce type de situation d’urgence, où il faut redresser la barre très rapidement. Mais aussi créer des bases solides pour pérenniser l’avenir, car à chaque début d’année fiscale, les compteurs sont remis à zéro, comme pour l’entraineur qui repart avec zéro au début de la nouvelle saison.

Pour information, l’équipe c’est sauvé à la dernière minute du dernier match, par un penalty victorieux dans les arrêts de jeu.

C’est pour cette raison que j’accompagne mes clients à muscler leur mental car que l’on soit manager dans le sport ou dans l’entreprise avoir un mental fort et un plan adapté permettent d’atteindre ses objectifs

Le conflit déclenché par la Russie contre l’Ukraine dans la nuit du 24 février risque d’entraîner des sanctions économiques de plus en plus vigoureuses envers la Russie. Celles-ci devraient impacter l’économie russe et perturber sérieusement les relations économiques avec les pays européens. Qu’en est-il des rapports économiques franco-russes et quels sont les craintes pour les entreprises françaises impliquées dans ces échanges ?

Par Eric Orsini

Les entreprises françaises sont bien implantées en Russie, notamment dans le domaine de l’énergie. Selon Bercy, environ 700 filiales d’entreprises françaises y sont implantées et emploient 160 000 salariés dans le pays. Les grands comptes français sur place entretiennent un dialogue direct de haut niveau avec le gouvernement et le président russe via un Conseil économique franco-russe créé en 2010.

La présence économique française

Plus de 50% des investissements français (11 milliards d’euros) sont concentrés dans les industries extractives (pétrole, gaz, services de soutien aux industries extractives) avec une implication dans des projets tels que la construction des installations de Yamal LNG, Artic LNG2 et le gazoduc Nord Stream 2. Ensuite c’est l’industrie manufacturière qui bénéficie des investissement tricolores (1,9 milliard d’euros) essentiellement dans le raffinage, puis viennent ensuite l’industrie chimique et pharmaceutique (701 millions) et l’automobile (477 millions d’euros) avec une tres forte présence du groupe Renault, via sa filiale Avtovaz. Les investisseurs français sont aussi très actifs dans les services, la finance ou le commerce (y compris celui des automobiles) pour 5,2 milliards d’euros. «Pour les acteurs français qui ont investi en Russie, le premier impact d’éventuelles sanctions économiques sera la fragilisation de l’économie russe et une baisse de la demande. Si les sanctions sont très dures, se posera aussi la question du rapatriement des revenus. Et dans le cas de production réalisées en Russie pour être exportées dans d’autres pays étrangers, ce sera la double peine», explique Ano Kuhanathan, économiste chez Euler Hermes.

Logiquement les russes ont tout intérêt à préserver ces relations économiques puisque ces filiales d’entreprises tricolores emploieraient 200.000 travailleurs dans le pays, ce qui fait de la France « le premier recruteur étranger en Russie ». Cette présence est ressentie particulièrement dans les secteurs de l’automobile avec Renault, de la grande distribution avec Auchan et des hydrocarbures avec Total.
Pour les PME et ETI industrielles dont certaines dépendent fortement de leur implantation russe (parfois à hauteur de 40 ou 50 % de leur bénéfice), l’inquiétude est clairement palpable mais la Russie reste un pays avec une inflation à 8 % et en proie à de graves sanctions économiques, il y a donc fort a parier qu’elle optera pour une stratégie économique pragmatique et ne fera rien contre les entreprises françaises sur son sol.

Les menaces potentielles

Pour l’heure, Américains et Européens réflechissent ensemble pour adopter une riposte face à la violation du droit international perpétrée par la Russie et les impacts sur les entreprises françaises dépendront donc des mesures prises. «Dans la gradation des sanctions possibles, l’embargo commercial est une arme ultime, mais il existe toute une panoplie en amont, en particulier en coupant les banques de l’accès au dollar. Pour l’instant, seules deux banques russes ont été interdites de commercer et de se financer en dollars par les Américains », confie Ano Kuhanatan, économiste à l’institut Rousseau.

Pour la Russie, le principal moyen de pression qu’elle possède reste son gaz par lequel elle tient l’Est de l’Europe sous sa dépendance ainsi que les prix élevés de l’énergie depuis 2021. Ses réserves de change sont d’ailleurs bien meilleures qu’en 2014, lorsqu’elle est intervenue pour la première fois dans les territoires de l’Est de l’Ukraine. « La Russie a de quoi couvrir 15 mois d’importations avec ses réserves de change actuelles », précise Ano Kuhanathan.

La période est donc charnière et les dirigeants occidentaux se trouvent face à une situation explosive qui impliquent des décisions compliquées ayant des conséquences qui détermineront l’avenir géostratégique et donc économique de l’Europe.

Tout d’abord quelques chiffres…les ETI représentent en France plus de 25% des emplois, 34% des exportations pour un chiffre d’affaires annuel global de 1 000 milliards d’euros. Ce rôle stratégique qu’elles jouent dans des enjeux économiques français tels que la réindustrialisation ou la souveraineté économique est désormais bien compris par les autorités. La catégorie ETI, créée en 2008, est rapidement devenue la pierre angulaire du « produire, travailler, s’engager en France » mais certains freins fiscaux, administratifs et réglementaires persistent au sein de notre écosystème national. Voyons quelles sont les priorités pour les 5 années à venir.

Par Franck Boccara

Dans la perspective du prochain quinquennat, les candidats à l’élection présidentielle ont-ils conscience des enjeux de développement et de croissance du tissu d’ETI français ? Leurs propositions sont-elles de nature à faire progresser la France des ETI en 5 ans, et à remettre notre pays durablement sur les rails d’une grande nation industrielle ?

C’est le sens de la note « Cinq ans pour faire progresser la France des ETI« , publiée par l’Institut Montaigne et le METI (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire) avec le soutien du cabinet PwC France et Maghreb. Cette note appelle les candidats à l’élection présidentielle 2022 à se pencher sur 13 enjeux essentiels pour réellement promouvoir la France des ETI pendant le prochain quinquennat.

 “La France souffre d’un déficit criant d’ETI par rapport à ses voisins européens (5 200 en France contre près de 13 000 en Allemagne). Face à ce retard, il est désormais nécessaire d’accélérer le rebond industriel de la France. Cela doit notamment passer par une amélioration des coûts de production et la formation d’une main d’œuvre qualifiée dans les domaines techniques et scientifiques” déclare Olivier Lluansi, associé chez PwC Strategy& et rapporteur général de cette étude.

Pour Victor Poirier, directeur des publications de l’Institut Montaigne, “la France est dotée de forces indéniables qui lui ont permis de conforter sa place de 1ère destination européenne en matière d’investissements. Ses atouts économiques doivent néanmoins être consolidés. Il est essentiel de territorialiser les politiques de compétences et de formation, renforcer l’attractivité des territoires, la mobilité et les écosystèmes locaux essentiels pour les ETI”.

Les 13 enjeux clés pour les ETI françaises

La compétitivité du site France

Enjeu 1 : Optimiser la compétitivité coût sur le poids des impôts et taxes de production ainsi qu’au niveau du coût du travail, notamment en réduisant la pression fiscale et sociale injustifiée sur la production.

Enjeu 2 : Débrider la transmission d’entreprise en prenant en compte qu’une ETI sur deux va se transmettre dans la prochaine décennie. Le cadre de la transmission en France reste exagérément complexe et cher par rapport à nos voisins européens.

Les procédures et lourdeurs administratives

Enjeu 3 : Simplifier les procédures administratives encore beaucoup trop compliquées et trop longues ou encore remédier à l’insécurité juridique de certaines procédures qui nuisent au dynamisme économique.

Enjeu 4 : Transformer l’administration en accompagnateur de l’activité économique plutôt qu’en censeur.

Les territoires et l’économie

Enjeu 5 : Les ETI majoritairement implantées dans les villes moyennes et les zones rurales doivent être en mesure d’attirer des talents sortis de grandes écoles, notamment dans les secteurs industriels (voir programme VTE).

Enjeu 6 : L’attractivité des territoires et la mobilité sont essentiels pour les ETI qui sont réparties sur plus de 50 000 implantations au niveau national. Ces sites sont tributaires de l’organisation territoriale en services publics essentiels comme l’éducation, la santé et la culture.

Enjeu 7 : Renforcer les écosystèmes locaux regroupant l’État, les collectivités territoriales et les entreprises afin de relever les défis de la reterritorialisation économique et du redéploiement des compétences.

Enjeu 8 : Promouvoir les logiques sectorielles de filières et les pôles de compétitivité, initialement construits autour des grands groupes français pour favoriser les coopérations horizontales et locales avec les PME et ETI, expression du « chasser en meute » à la française. 

Enjeu 9 : Améliorer l’aménagement foncier afin de répondre aux exigences de cohérence et de stabilité des cadres juridiques et simplifier l’implantation locale de nouvelles activités de services ou industrielles

Transformations écologiques, numériques et sociétales

Enjeu 10 : Accelérer la transition écologique et l’accès à une énergie décarbonée pour affirmer la conception francaise de l’ »efficacité environnementale » ainsi que l’excellence du mix énergétique français (le plus décarboné au monde) grâce à l’investissement, la recherche et l’innovation.

Enjeu 11 : Soutenir la transformation digitale de l’économie française dans la durée et offrir aux PME et ETI un cadre public en mesure de contrer les nouvelles menaces de cybercriminalité, de souveraineté numérique ou encore d’hyper-concentration des acteurs.

Enjeu 12 : Libérer l’engagement sociétal fort tangible des ETI en les affranchissant des contraintes déclaratives qui pourraient compliquer leurs initiatives de partage de la valeur et d’association des salariés à la performance des entreprises.

Le rôle des ETI dans la stratégie d’indépendance industrielle française et européenne

Enjeu 13 : Les ETI sont des actifs stratégiques européens qui ont un rôle-clé à jouer dans la souveraineté nationale française, notamment dans les secteurs de l’énergie, de la santé, de l’eau et des transports… L’accès aux aides d’État et à l’allocation des Fonds européens doivent donc être fluidifier pour ces champions industriels que sont les ETI françaises.

L’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 9 décembre 2020 sur la santé au travail formule plusieurs nouveautés, et notamment un acronyme avec lequel les entreprises vont devoir se familiariser : la QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail).

Eleanor Francis et Joël Kaddour, nos experts en psychologie du travail, vous donnent rendez-vous le mardi 1er mars à 11h30 pour vous aider à y voir plus clair sur ce sujet essentiel et partager des bonnes pratiques simples pour veiller au bien-être et à l’engagement de vos collaborateurs en 2022.

👉 Au programme :

✅ Qu’est-ce que la QVCT et que signifie ce changement par rapport à la QVT ?

✅ Comment mettre en place une démarche QVCT efficace en entreprise ?

✅ Comment la technologie garantit la prévention des RPS et le suivi des employés ?

Les intervenants répondront en direct à toutes vos questions !

Voir le replay !

NP : Si ce sujet vous intéresse mais que vous n’êtes pas disponible, inscrivez-vous quand même et nous vous enverrons le replay par email.

La valorisation de ces nouveaux actifs volatils est telle qu’ils peuvent fragiliser le système financier traditionnel avec un poid qui représenterait « plus que la valorisation cumulée des sociétés du CAC 40″ selon un compte-rendu dédié au marché des cryptomonnaies publié par Statistas. La mode des cryptomonnaies est bien là puisqu’environ 8% des Français en ont déjà acquis et que tous les investisseurs, même les plus prudents, s’y intéressent. Penchons-nous donc sur 3 cryptomonnaies qui nous paraissent prometteuses en ce mois de février 2022.

Par Franck Boccara

Les institutions financières et gouvernementales ne savent pas encore comment digérer cette nouvelle realité, à l’instar de Bercy, qui se déclare inquiet de la « hausse très rapide et importante du marché des cryptomonnaies ». Et pour cause, la valorisation des milliers de différents cryptoactifs qui circulent sur le globe a plus que triplé en 2021 pour atteindre 2600 milliards de dollars, dont 1200 milliards pour le seul bitcoin. Parmis toutes les « cryptos », on remarque que certains actifs se démarquent en cette période et c’est l’occasion de présenter trois projets qui nous ont interpelés par leur potentiel.

Lucky Block

A la différence des cryptomonnaies habituelles, Lucky Block est en fait une loterie en ligne hébergée sur une blockchain sécurisée et décentralisée. Cela signifie qu’aucune autorité centrale ne la contrôle et que tous les joueurs sont donc égaux.

Lucky Block a choisi la prévente comme stratégie de lancement mais depuis février, il est possible d’acquérir Lucky Block sur Pancakeswap si vous possédez des BNB (Binance Coin).

Les avantages

  • Les utilisateurs ont accès à toutes les transactions effectuées
  • Les gains sont reversés très rapidement.
  • 70 % des gains sont partagés entre les gagnants et les 30 % qui restent sont distribués de façon équitable entre les détenteurs de jetons Lucky Block ainsi que vers des œuvres charitables.
  • Plusieurs tirages par jour ont lieu, ce qui augment les probabilités de gains

Binance Coin (BNB)

A propos de BNB… c’est une cryptomonnaie qui a été lancée en 2017 par la bourse asiatique Binance. Aujourd’hui elle dispose de sa propre blockchain et propose des frais sur l’exchange assez faibles comparé à la concurrence.

Les avantages

  • Tous les trimestres, des BNB sont retirés de la circulation dans le but de diminuer la masse monétaire et donc de faire augmenter la valeur de chaque BNB (jusqu’à ce que cette réduction atteigne 50 %).
  • Cette cryptomonnaie offre à ses détenteurs la possibilité d’acheter des biens ou des services en ligne notamment en utilisant une carte de paiement Binance Visa. De plus, Il est également possible de réserver des voyages.
  • Binance Coin a aussi une fonction de token utilitaire permettant de financer d’autres projets tels que Lucky Block par exemple.

The Sandbox

Ceux qui suivent l’évolution du monde digital ont compris que son avenir sera fortement marqué par le Metaverse et The Sandbox sera liée à cette nouvelle économie virtuelle. Au départ, The Sandbox est une plateforme de jeu communautaire totalement virtuelle où l’on peut créer son propre monde, accueillir d’autres joueurs et même le monétiser. Les jetons offrent ainsi aux utilisateurs la possibilité de réaliser des transactions ou de générer des intérêts.

Les avantages

  • Nombre de grandes sociétés telles qu’Atari ou encore Carrefour détiennent des terrains sur The Sandbox.
  • La plateforme garantit qu’il n’y aura jamais plus de 3 milliards de jetons Sand en circulation.

Il est tout de même nécessaire de préciser que tout investissement dans les cryptomonnaies comprend des risques de pertes financières et doit être conditionné à une compréhension et à une bonne connaissance de cet univers. En effet, les cryptomonnaies ne sont pas réellement régulées et la présence de personnes et de structures malveillantes reste forte importante dans ce domaine…la prudence s’impose donc!


Le japon, qui compte une population de 126 millions d’habitants, est le 6ème importateur de vin et 7ème importateur des boissons alcoolisées au monde (en valeur). Ces chiffres en font un marché incontournable pour les vins et spiritueux français qui bénéficient de la notoriété de la gastronomie tricolore et de son image prestigieuse. Le salon FOODEX 2022 reste le salon majeur dans le secteur des produits alimentaires et des boissons au Japon… cliquez sur le lien en fin d’article pour vous inscrire, à bon entendeur !

Après une édition maintenue et réussie en 2021 sur un format plus réduit, le salon FOODEX 2022 à Tokyo va servir de belle vitrine pour les exportateurs français de vin qui profitent de l’élan suscité par l’accord commercial entre l’UE et le Japon. Traditionnellement bien placé, le secteur du vin doit cependant affronter une concurrence de plus en plus rude, tandis que l’offre française peine quelque peu à se positionner pour la bière et les spiritueux.

On condidère souvent le marché japonais des vins et spiritueux comme mature mais il ne faut pas confondre «maturité» et «inertie» puisque le marché des boissons alcoolisées au Japon évolue dans un dynamisme et une mutation permanente. C’est un marché à conquérir et à reconquérir sans répit et un stand sur le Pavillon France du salon Foodex 2022 est un atout certain pour présenter ses produits, inviter et rencontrer ses partenaires actuels et bien sur trouver de nouveaux prospects. Si vous abordez le marché japonais pour la première fois, l’offre Primo vous est dédiée afin de vous apporter un accompagnement personnalisé à l’international.

Voici quelques indices sur les nouvelles tendances de consommation au Japon et sur les nouvelles perspectives pour les vins français :

  • Le segment des Ready to Drink, qui représente la plus importante part de marché (19,5%) en termes de volume dans l’industrie des boissons alcoolisées japonaise devrait continuer à croître dans les années à venir avec une offre plus diversifiée et plus orientée vers la santé (les boissons non-alcoolisées ou sans sucre). 
  • La vin Bio poursuit sa progression (+22% en volume) grâce à une jeune clientèle et engagée dans une consommation plus éthique pour l’environnement et meilleure pour la santé.  
  • La Covid-19 à renforcé la demande pour les petits contenants (demi-bouteilles, vin au verre, etc..) davantage destinés à une consommation individuelle.

INSCRIVEZ-VOUS !

L’entretien annuel demeure un rendez-vous important pour les managers comme les collaborateurs. Il est encore (trop) souvent le seul moment d’échange sur les attentes de chacun et des objectifs fixés des mois auparavant.

Aujourd’hui, il existe des méthodes de management très efficaces pour réussir cet entretien et en faire un moment privilégié qui booste l’engagement des collaborateurs et fidélise les talents.

Lors de notre webinar le jeudi 17 février à 11h30, David Guillocheau, DG de Zest, vous fera découvrir les bonnes pratiques et rituels de management modernes pour faire de vos entretiens annuels des rendez-vous attendus et constructifs.

👉 Au programme :

  1. Des points réguliers pour un coaching au fil de l’eau
  2. La méthode de management par OKR pour des objectifs clairs et mesurables
  3. Une « People Review » basée sur des données factuelles donc exploitables

Voir le replay !

NP : Si ce sujet vous intéresse mais que vous n’êtes pas disponible, inscrivez-vous quand même et nous vous enverrons le replay par email.

L’année commence avec un changement majeur au niveau comptable pour les importateurs qui devront à présent gérer la déclaration et le paiement de la TVA à l’importation (due sur les achats réalisés à l’étranger) directement dans la déclaration de TVA mensuelle ou trimestrielle alors qu’ils avaient l’habitude de faire cela lors de la déclaration en douane.

Par Eric Orsini

Ce mécanisme de déclaration-paiement simultané s’applique donc dorénavant de façon obligatoire et automatique et il concerne tous les importateurs, assujettis ou non, à partir du moment où ils possèdent un numéro de TVA intracommunautaire.

La déclaration en ligne s’adapte également à ces nouvelles règles et comprend maintenant les montants de TVA à l’importation, déjà préremplis en fonction des éléments déclarés à la douane au préalable. Ces montants de TVA y figureront à partir du 14 du mois suivant l’exigibilité de la TVA et le Services des Impôts des Entreprises (SIE) devient leur seul et unique interlocuteur concernant la TVA à l’importation.

Les entreprises sont donc tenues de vérifier les montants préremplis tous les mois ou trimestres et de les compléter s’il le faut. Pour cela, le site douanes.gouv.fr a mis en place un service leur permettant de connaitre en détail le montant prérempli dans leur déclaration. Cependant, si l’entreprise sort du régime fiscal suspensif (RFS), les bases taxables et non taxables de TVA dues ne sont pas préremplies et il sera alors nécessaire de verifier cela avec l’expert-comptable.  

Le régime simplifié d’imposition

Concernant le cas du RSI (Régime Simplifié d’Imposition) : En cas d’importation, il faudra déposer une déclaration de TVA selon le régime réel normal et le bénéfice du RSI sera donc perdu. Les entreprises bénéficiant de ce régime devront signifier à leur SIE leur intention de continuer à réaliser des importations afin d’être placées sous un régime réel normal d’imposition.

La franchise de TVA 

Pour ce régime, en cas d’importation, il sera nécessaire de déclarer la TVA due sur vos importations dans votre déclaration CA3 (N° 3310-CA3) pour le mois où la TVA à l’importation est devenue exigible. Pour les entreprises n’ayant pas encore de numéro de TVA intracommunautaire, il faudra demander aux impôts de leur en attribuer un puisque celui-ci doit être renseigné sur toutes les déclarations en douane.  
Evidemment, ces questions relèvent directement des compétences de l’expert-comptable et il est vivement conseillé de se rapprocher de lui pour toutes ces démarches.

Bien maîtriser la communication multilingue est un enjeu capital dans le développement international des PME et ETI.
SYSTRAN est un éditeur français qui met à votre disposition des solutions Cloud de traduction automatique vous permettant d’accéder à une technologie de pointe initialement réservée aux grands groupes et aux organisation publiques.
Gaëlle BOU, Directrice commerciale et marketing, vous parle de ces solutions sécurisées et personnalisées qui sauront répondre aux besoins de traduction spécifiques à votre métier.


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