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SME-ETI

Selon une récente étude de Bpifrance, environ 50% des PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes seraient prêts à une délocalisation à l’étranger et pas uniquement pour des raisons de coûts ou d’impôts de production. Alors quelles sont les réelles motivations qui poussent une PME ou ETI industrielle à se délocaliser ou au contraire à s’implanter dans l’hexagone ? La réponse est assez logique.

Par Franck Boccara

L’étude publiée ce jeudi 27 janvier par la banque publique d’investissement à ce sujet est claire, une délocalisation est en général décidée en fonction des donneurs d’ordres de l’entreprise. « La proximité clients est le critère principal de l’ouverture de nouveaux sites de production à l’étranger », constate Bpifrance sur la base d’un échantillon de 1.382 répondants à l’enquête menée du 2 septembre au 5 octobre 2021.

Les coûts et impôts de production sont plus élevés en France que dans la moyenne de l’Union européenne, c’est un fait. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils « ne sont en aucun cas le seul sujet » qui motive une décision de délocalisation, selon Élise Tissier, directrice du Lab de Bpifrance qui a conduit cette enquête.

La preuve par les chiffres : les PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes sont 46% à vouloir ouvrir de nouveaux sites à l’étranger, celles dont les clients sont d’autres PME-ETI sont 32% et celles qui vendent directement au consommateur final (BtoC) ne représentent que 4% du total. A l’échelle globale, environ 25% des entreprises de l’échantillon reconnaissent avoir été « incitées à délocaliser par ses propres clients ».

La relocalisation reste tendance

Heureusement, le désir de relocaliser est bel et bien présent  : sur les 26% d’entreprises qui déclarent vouloir ouvrir de nouveaux sites de production, près de 75% affirment vouloir le faire en France, ce chiffre stagne toutefois à 54% pour les ETI.

La balance reste malgré tout positive car les projets de relocalisation sont un peu plus nombreux que les projets de délocalisation. Parmi les entreprises sondée, 3,5% envisagent de délocaliser tout ou partie de leur outil industriel à l’étranger durant les cinq prochaines années, tandis que 5% réflechissent à une « action de relocalisation » durant cette même période.

Les principales raisons qui incitent les entreprises à relocaliser sont les suivantes : éviter la rupture des chaînes d’approvisionnement (58%), « limiter les coûts et les délais de transport (50%) », « par conviction » (52%), « pour des raisons environnementales » (46%) et juste 7% « pour suivre un donneur d’ordre ». Les entreprises désireuses de relocaliser font face à des enjeux d’accès aux compétences. Dans le textile par exemple, pour se réinstaller en France, « il y a toute une filière à reconstituer, des compétences à créer », souligne avec logique Élise Tissier.

On sait que les PME et ETI industrielles sont un moteur substanciel de notre économie et les chiffres le confirment une nouvelle fois puisque 85% d’entre elles ont l’intégralité de leur production en France, contrairement aux grands groupes français qui exportent beaucoup plus leur production. En effet, seulement 1,5% d’entre eux produisent totalement hors en France tandis que 13,5% ont des sites dans l’Hexagone et aussi à l’étranger, une tendance qui se confirment également chez les ETI de grande taille.



Les PME et ETI sont fortement incitées à s’engager dans la transition écologique et il existe de nombreuses aides financières pour les y accompagner. Bien sur l’ADEME représente un pivot central dans ce domaine mais ce n’est pas le seul et il parfois compliqué de s’y retrouver. C’est justement pour vous orienter dans vos recherches qu’un site Web est né.

Par Serge de Cluny

Lorsqu’on pense transition écologique, on associe souvent cette idée à l’ADEME et c’est tout à fait logique. En effet, l’Agence de la transition écologique intervient en direction des PME et ETI en proposant des solutions de financement de projets qui vont dans le sens d’une optimisation d’un ou plusieurs aspects de cette transition : utilisation de l’énergie, impact atmosphérique, gestion des déchets ou encore stratégie environnementale des produits.

L’ADEME peut soutenir vos projets de environnementaux, qu’ils soient en lien avec votre site ou avec votre activité (process industriel et flux logistiques) ou bien qu’il s’agissent de conception et de commercialisation d’une offre innovante de produits et de services environnementaux. Pour vérifiez les possibilités de financement, de conseils et d’expertises, n’hésitez pas à contactez la direction régionale de l’ADEME de votre territoire

L’ADEME est également en mesure de vous mettre en relation avec d’autres acteurs et vous permettre de vous connecter aux réseaux d’entreprises de votre territoire. Cependant, il manquait un outil permettant de regrouper toutes les aides financières à la transition écologique des entreprises.

C’est précisement dans ce but que le gouvernement a lancé le site internet «Mission Transition Écologique» que vous pouvez consulter en cliquant ici (version bêta).

«Mission Transition Écologique» vous donne accès en un click à l’ensemble des aides publiques pour la transition écologique des entreprises grâce à :

  • un moteur de recherche réunissant près de 500 dispositifs publics d’accompagnement et de financement pour la transition écologique (ADEME, Bpifrance, Régions, Départements, Agences dédiées, etc.) ;
  • la possibilité d’être rappelé par un conseiller expert de la transition écologique qui saura répondre aux questions des entreprises sur leur transition, trouver les aides pertinentes pour le projet de l’entreprise et orienter vers les bons contacts pour aller de l’avant ;
  • un effort de simplification et d’explication des dispositifs publics, y compris les aides au démarrage.

Maintenant c’est à vous de jouer…

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le développement international concerne toutes les entreprises, y compris les plus petites. Le tout est d’adopter une méthode rigoureuse, d’utilisez les bons relais au niveau local et d’ajuster votre démarche marketing aux contraintes juridiques, logistiques, fiscales et culturelles. Bpifrance vous conseille et vous apporte les outils qui vous permettront de sécuriser au maximum votre développement international 🌎.

Une solution simple

Le plus simple est de commencer par la création d’un bureau de liaison ou de représentation dans le pays en question, afin d’analyser le marché, prendre des contacts et adopter une stratégie de communication gagnante pour faire connaitre votre entreprise.

Cependant il est également possible de :

  • recourir aux services d’un agent commercial
  • ouvrir une succursale
  • créer une filiale
  • collaborer avec un partenaire local sous la forme d’une joint-venture ou d’un Groupement Européen d’Intérêt Economique (GEIE). 

Une méthode pragmatique

Afin d’évaluer votre capacité à vous lancer, il est nécessaire d’effectuer un diagnostic export en se posant les questions suivantes.

  • Mon entreprise est-elle prête ?
  • Est-elle en mesure d’accroître sa production, de tenir la route en terme de qualité et de compétitivité ?
  • Dispose-t-on des ressources humaines capables de se lancer dans l’aventure de l’exportation et de gérer la complexité administrative qu’elle necessite ?
  • Nos finances nous permettront-elles d’investir suffisamment, et de faire le dos rond en attendant les retours sur investissement esperes ?

Si le diagnostic est favorable, passez alors à l’étape suivante : l’élaboration de l’offre :

Pour cela, il faudra effectuer une étude de marché sur place afin de comprendre le marché local et d’affiner votre stratégie marketing en étudiant les habitudes de consommation, la culture et la langue du pays.

Avant d’opter pour la bonne stratégie commerciale, il sera impératif de débroussailler une forêt de considérations logistiques, juridiques et fiscales. Cela vous permettra de déterminer le choix du canal de vente qui reste capital pour la réussite de votre projet.

Sécurisez votre développement

Même s’il est vrai que toute entreprise peut y prétendre, le développement international engage des investissements importants et n’est pas sans risques pour l’entreprise. Bpifrance offre des solutions de sécurisation pour les entreprises exportatrices qui se lancent dans cette aventure en leur fournissant une assurance-crédit les protégeant contre les impayés et défaillances de leurs clients étrangers. De surcroit, Bpifrance propose une assurance prospection qui s’active en cas d’échec et même un parrainage bancaire pour financer les dépenses commerciales.

Bpifrance vous conseille d’adopter les 8 clés pour réussir à l’export et d’opter pour un accompagnement si vous êtes primo-exportateur. Le développement international ne s’improvise pas mais si votre stratégie est claire et réaliste, elle peut vous porter vers un incroyable accélérateur de succès à l’échelle mondiale !


Tout conjoint collaborateur (ou partenaire de Pacs) d’un dirigeant d’entreprise est tenu de choisir le statut juridique qui correspond à sa situation à partir du moment où il exerce une activité régulière dans l’entreprise en question. Ce statut a cependant évolué et s’est adapté, de même que le calcul de certaines cotisations, depuis le 1er janvier 2022 …

Par Eric Orsini

Tout d’abord, il est nécessaire de rappeler que le conjoint collaborateur d’un dirigeant d’entreprise artisanale, commerciale ou libérale qui travaille de manière régulière dans cette entreprise a le choix, afin de bénéficier d’un régime social, entre les 3 statuts ci-dessous :

Le gouvernement a décidé de rendre ce statut plus attractif et plus cohérent avec la réalité. Pour cela, Il a réalisé une adaptation de celui-ci et a par ailleurs aménager les règles de calcul des cotisations pour certains conjoints collaborateurs.

  • L’évolution du statut

La première évolution veut que les dispositions qui s’appliquent aux conjoints et partenaires pacsés avec les chefs d’entreprise exercant dans la société familiale s’appliquent désormais également aux concubins.

De plus, depuis ce début d’année, le statut de conjoint collaborateur a une validité maximale de 5 ans. Cette durée de 5 ans prend en compte l’ensemble des périodes ultérieures au 1er janvier 2022 ainsi que l’ensemble des entreprises au titre desquelles la personne en question a choisi ce statut.

Au delà de cette limite, la personne devra s’orienter vers un autre statut : celui de conjoint salarié ou celui de conjoint associé. Au cas où la personne n’émettrais pas d’option, elle sera placée sous le statut de conjoint salarié de manière automatique.

Enfin, les personnes qui atteindront l’âge de 67 ans au plus tard le 31 décembre 2031 (c’est à dire celles nées avant 1965) auront le droit de garder le statut de conjoint collaborateur jusqu’à la liquidation de leurs droits à pension.

  • Le calcul des cotisations

A compter du 1er janvier 2022, le conjoint collaborateur d’un micro-entrepreneur a la possibililté, s’il en fait la demande, de décider que le calcul de ses cotisations se fasse sur la base :

  • d’un montant forfaitaire ;
  • du chiffre d’affaires ou des recettes du chef d’entreprise.

Il est important de préciser que le taux global de cotisation sera fixé à raison des seuls risques cotisés par le conjoint (retraite de base, retraite complémentaire, indemnités journalières, etc.).

La CPME, partenaire des Trophées Femmes, accueillera le 8 mars 2022 la 8éme édition de l’évènement dédié aux femmes en Entreprise Adaptée (EA) et Etablissement ou Service d’Aide par le Travail (ESAT). Dirigeants de PME, soyez présents à cette remise des prix et mettez en lumière vos actions pour l’inclusion dans votre entreprise !

L’égalité professionnelle femme/homme fait partie des trois piliers fondamentaux de l’engagement d’une entreprise, au même titre que les achats responsables et la professionnalisation. L’intégration de toutes les différences est un élément moteur au cœur de la croissance d’une entreprise.

Les Trophées Femmes en EA & en ESAT, c’est quoi ?

Tout a commencé par une rencontre avec une femme inspirante qui a donné à Dominique du Paty, vice-présidente de la CPME chargée de l’inclusion, l’envie de relever ce défi et de lancer les Trophées Femmes en EA afin de mettre en lumière les parcours exceptionnels de ces professionnelles aux compétences discrètes qui travaillent en EA sur tout le territoire national. En 2020, les Trophées femmes se sont élargis aux ESAT afin de réunir toutes les compétences plurielles de ces professionnelles.

Le thème de cette 8ème édition est : « En 2022, les territoires réinventent fièrement Emplois, Equités et Insertions ».

Pour la deuxième année consécutive, ONU Femmes France remettra le Prix #HeForShe à un homme pour le remercier de son action et de son engagement en faveur de l’égalité professionnelle femme/homme dans son entreprise. 

#FEEA2022 c’est l’occasion pour les dirigeants de : 

  • s’engager pour l’égalité professionnelle femmes-hommes
  • mettre en lumière les compétences professionnelles des femmes en EA et en ESAT
  • soutenir la professionnalisation et le maintien dans l’emploi des femmes du secteur du travail protégé et adapté
  • promouvoir les achats responsables et solidaires
  • ouvrir les portes de votre entreprise à des compétences singulières
  • associer les collaborateurs de vos territoires à votre démarche d’inclusion
  • valoriser vos innovations managériales

INFORMATIONS & INSCRIPTIONS

Liz & Sovan Associates est cabinet de conseil en stratégie et organisation qui accompagne les PME et ETI sur le chemin de la performance opérationnelle, financière et humaine grâce à un modèle opérationnel unique reconnu par les plus grandes entreprises françaises.
Lise Thong, la fondatrice du cabinet, nous présente avec beaucoup de simplicité la vision, l’approche et la méthode qui ont fait de Liz & Sovan Associates une success story.

Bonne nouvelle ! La crise sanitaire et l’incertitude sur l’avenir du tourisme n’inquiète pas la chaine hôtelière lifestyle Mama Shelter qui prévoit d’ouvrir trois établissement en 2022 (Lisbonne, La défense et Dubaï) et quatre autres hôtels l’année prochaine (Bucarest, Rennes, Dijon et Sao Paulo).

Par Serge de Cluny

Intégrée dans le pôle d’hôtels « lifestyle » Ennismore (dont le groupe Accor est actionnaire majoritaire depuis deux ans), Mama Shelter ne compte pas freiner son rythme de développement. Cette marque très en vogue, fondée par Serge Trigano en 2008, prévoit d’inaugurer une vingtaine de nouveaux hôtels à travers le monde d’ici 2025.

Pour cette année, Les projets commencent en trombe et la première ouverture aura lieu dans la péninsule ibérique ce mercredi 12 janvier avec le Mama Lisboa (130 chambres) situé en plein centre de Lisbonne, la capitale portugaise.

Ensuite, c’est le mardi 1er mars que sera inauguré le Mama Paris La Défense, la troisième adresse parisienne de la marque (après ceux de la rue de Bagnolet et de la Porte de Versailles). L’hôtelier a choisi un immeuble de bureaux Litwin réaménagé du quartier Bellini pour y ouvrir un établissement de 211 chambres doté d’un rooftop offrant une vue magnifique sur la ville lumière ainsi que de plusieurs salles de réunions et de deux restaurants. L’esprit de cet hôtel conviendra aussi bien à une clientèle d’affaires que de loisir.

La troisième ouverture de 2022 aura lieu à la fin de l’année à Dubaï, avec un Mama comprenant 197 chambres et 192 appartements ainsi que plusieurs points de restauration, un cinéMama en plein air et une superbe terrasse équipée de quatre piscines. Un autre hôtel devrait également ouvrir dans la région, à Bahreïn, à une date encore inconnue.

L’année 2023 ne sera pas moins riche en projets puisque dès le mois de janvier est prévue l’ouverture du Mama Bucharest (123 chambres) dans le quartier français de la capitale roumaine. Ensuite on reviendra dans l’héxagone avec l’inauguration en début d’année du Mama Rennes, en plein centre-ville à la Place des Lices, d’un établissement de 119 chambres doté d’un restaurant, un rooftop et un spa avec piscine. Au printemps, c’est à Dijon qu’un Mama 124 chambres réparties sur 5 étages va ouvrir, il sera équipé d’un restaurant et d’un CinéMama. Enfin, l’année 2023 se terminera avec l’inauguration du Mama Sao Paulo (123 chambres) qui sera le deuxième hôtel de la marque au Brésil après celui de Rio de Janeiro.

Pour mémoire, le Mama Shelter a commencé son histoire avec le Paris East, son premier établissement en 2008 puis a rapidement poursuivi son développement à Marseille, Lyon, Bordeaux, Los Angeles, Rio, Prague, Belgrade, Toulouse, Lille, Londres, Paris West, et enfin Luxembourg (en 2020) et Rome (mai 2021). Une belle expansion et un belle preuve de courage et d’optimisme en pleine période de crise sanitaire !

Le logiciel ERP est devenu un outil incontournable pour gérer de manière efficace l’ensemble des activités et les différentes tâches que les PME et ETI rencontrent dans leur fonctionnement quotidien. Ses avantages sont multiples et très utiles mais pour bénéficier des fonctions de l’ERP de façon optimale, il est important de bien choisir celui qui correspond à votre entreprise. Voyons ensemble les principaux critères à prendre en compte.

Par Franck Boccara

Un ERP qui correspond à votre métier

Votre première priorité sera d’opter pour un logiciel ERP adapté à votre type d’activité et pour cela deux possibilités s’offrent à vous :

La première serait de choisir un logiciel ERP générique (adapté aux entreprises et aux industries) proposé par des éditeurs généralistes et reconnus sur le marché. La deuxième option consisterait à opter pour un logiciel ERP orienté sur un métier spécifique.

Si vous choisissez la première option, il faudra intégrer au logiciel plusieurs fonctionnalités qui vous permettront de l’adapter aux besoins de votre entreprise. Cette adaptation peut augmenter le coût et le délai de mise en place du logiciel et peut aussi créer des dysfonctionnement du logiciel au moment des futures mises à jour. Si vous optez pour un logiciel dédié à votre métier, il sera plus simple de l’intégrer à votre organisation sans avoir forcément besoin d’effectuer de grands travaux de développements.

Un ERP personnalisable

Avant de porter votre choix, il est important de vous assurer qu’il sera possible à l’avenir de le personnaliser pour l’adapter aux évolutions du marché ainsi aux particularités de votre entreprise. Cette reflexion avant achat vous permettra d’éviter de réinvestir de sitôt dans un nouvel ERP pour vous adapter aux futures exigences du marché. Un bon logiciel ERP doit être à la fois souple et obéir au respect des normes en vigueur dans votre entreprise.

Un logiciel sécurisé

Il faut veiller à sécuriser les données de votre entreprise et éviter toute possibilité de fuite ou toutes sortes d’attaques malveillantes. Le logiciel ERP doit pour cela impérativement vous garantir la sécurité des données qui y sont intégrées grâce à une fonctionnalité qui refuse aux utilisateurs non autorisés l’accès aux informations qu’il contient et vous assure une meilleure traçabilité des flux d’informations.

Le prix et la réputation

On pourrait croire qu’il n’est pas nécessaire de préciser cela mais certaines entreprises font l’erreur de choisir des logiciels qui proposent des formules trop coûteuses et pas forcément nécessaires. Il faut tout simplement analyser le rapport qualité-prix et à contrario éviter les logiciels ERP accessibles à trop bas prix.

N’hésitez pas, avant de prendre votre décision, à consulter les avis clients facilement trouvables par une simple recherche sur le net. Ces appréciations positives et négatives des clients vous aideront à évaluer si le logiciel est vraiment celui qui correspond à vos enjeux.


La Commission européenne vient d’émettre une proposition de lutte contre l’utilisation abusive d’entités écrans à des fins fiscales inappropriées au sein de l’UE. Celle-ci vient s’ajouter à la proposition de transposition rapide de l’accord international sur la taxation à 15% des multinationales. Ces mesures reflètent une volonté de lutter plus sérieusement contre l’évasion fiscale.

Par Franck Boccara

Cette proposition a pour but de s’assurer que les entités de l’Union européenne n’exerçant aucune activité économique ou ayant juste une activité économique minimale ne puissent plus jouir d’avantages fiscaux et ne puissent donc plus représenter une charge financière sur les contribuables.

La proposition se place également en garante du droit de la concurrence puisqu’elle veille à des conditions de concurrence équitables pour la grande majorité des entreprises européennes. En effet, la période est à la relance et les entreprises y jouent ont un rôle essentiel. Les états souhaitent également s’assurer que les contribuables ordinaires n’aient pas à supporter le coût fiscal causé par ceux qui tentent d’éviter de payer leur juste part d’impôt.

Les nouvelles mesures de cette proposition contiennent des normes de transparence sur l’utilisation d’entités écrans fictives afin que leur pratiques soient être plus facilement repérable par les autorités fiscales des pays. Pour cela, le recours à certain nombre d’indicateurs objectifs tels que les revenus, le personnel ou encore les locaux sera utilisé afin de permettre aux autorités fiscales de détecter les entités écrans qui n’existent que sur papier. Ce système de filtrage va donc établir des niveaux d’indicateurs qui représenteront une sorte de « passerelle » à ne pas franchir.

Les trois passerelles de la proposition

Une entreprise qui franchirait ces trois passerelles devra déclarer chaque année plus d’informations aux autorités fiscales à travers sa déclaration de revenus.

  • La première passerelle d’indicateurs s’attache aux activités des entités en fonction des revenus qu’elles perçoivent. La passerelle est franchie dans le cas ou plus de 75 % des revenus globaux d’une entité au cours des deux derniers exercices fiscaux ne proviennent pas de son activité commerciale ou si plus de 75 % des actifs qu’elle possède sont des biens immobiliers ou d’autres biens privés d’une valeur particulièrement élevée.
  • La deuxième passerelle intègre l’élément transfrontalier. Si la société perçoit l’essentiel de ses revenus pertinents via des transactions liées à une autre juridiction ou transfère ces revenus pertinents à d’autres sociétés situées à l’étranger, la société passe à la passerelle suivante.
  • La troisième passerelle va analyser les services de gestion et d’administration de l’entreprise et voir s’ils sont assurés en interne ou sous-traités.

Une entreprise franchissant les trois passerelles devra apporter dans sa déclaration fiscale des informations spécifiques concernant les locaux de l’entreprise, ses comptes en banque, la résidence fiscale de ses administrateurs ainsi que celle de ses salariés.

Ces informations sont qualifiées d’« indicateurs de substance » et chaque déclaration devra être accompagnée de preuves à l’appui. Une entreprise qui ne peut garantir la validité de ces indicateurs de substance sera considérée comme une « coquille » et donc une entité écran.

Si une entreprise est considérée de la sorte, elle n’aura donc plus droit aux allègements fiscaux et aux avantages du réseau de conventions fiscales de son État membre et ne pourra plus bénéficier du traitement prévu par les directives mère-filiale et intérêts et redevances.

Après son adoption par les États membres, la directive devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2024.


A l’heure actuelle, le protocole sanitaire en entreprise précise que « les employeurs fixent, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours au télétravail ». Cependant tout le monde a compris que le télétravail devrait rythmer notre vie professionnelle future, notamment après l’annonce de Jean Castex sur l’obligation du recours au télétravail 3 jours par semaine dans certaines entreprises. Cette mesure exceptionnelle est cependant encadrée juridiquement dans le but de respecter les droits des salariés.

Par Serge de Cluny

Le recours au télétravail devient donc obligatoire à partir de janvier « trois jours minimum par semaine et quatre jours quand cela est possible ». Voici en substance l’annonce du Premier ministre qui change la donne puisque jusqu’à présent le télétravail était simplement préconisé et non pas imposé ,algré que cette mesure soit déjà, de fait, largement adoptée par les entreprises.

Dès le mardi 4 janvier, Élisabeth Borne la ministre du Travail va mener une concertation avec les partenaires sociaux à ce sujet. Selon Jean Castex, la mesure doit prendre effet jusqu’à la fin du mois de janvier 2022 mais l’expérience vécue dans cette crise sanitaire laisse à penser que ces mesures risquent de se prolonger, voir de s’installer définitivement. C’est donc l’occasion de revenir sur les règles légales du télétravail.

1. Interdiction de supprimer les titres-restaurant

« Certaines entreprises, une minorité heureusement, font actuellement des économies en supprimant les chèques-déjeuner de leurs salariés en télétravail. C’est scandaleux et totalement injustifié », expliquait
François Hommeril, président de la CFE-CGC, au mois de février. .

La loi stipule que, même en période de confinement, un salarié en télétravail doit garder les mêmes droits que s’il exerçait au sein de son entreprise. Certaines entreprises, à l’image de SFR, se sont vu assigner en justice par des syndicats (la CFDT dans ce cas) pour avoir supprimer les titres-restaurants aux salariés de la marque de télécommunication depuis mars 2020.

2. Fournir un matériel adapté

Depuis la réforme du Code du travail du 22 septembre 2017, l’employeur n’a plus à prendre en charge les frais engendrés par l’exercice du télétravail de ses équipes. Par contre, si le télétravail est imposé à 100 %, l’entreprise ne pourra pas demander à son salarié de supporter l’investissement nécessaire à l’achat d’équipement informatique.

Le guide du ministère du Travail précise que « l’employeur n’est pas tenu de verser à son salarié une indemnité de télétravail destinée à lui rembourser les frais découlant du télétravail, sauf si l’entreprise est dotée d’un accord ou d’une charte qui le prévoit ».

3. Garantir le droit à la déconnexion

L’esprit de la loi veut qu’un collaborateur en télétravail ait les mêmes droits que lorsqu’il travaille en présentiel dans l’entreprise. « L’employeur fixe vos horaires de travail et vous devez être opérationnel et disponible pendant les horaires fixés. Les droits au temps de pause et de déjeuner restent inchangés », toujours selon le guide du ministère du Travail.

Le télétravail doit absolument conserver à l’employé ses avantages habituels, comme les primes par exemple. De plus, les horaires de télétravail doivent être clairement fixés pour que le salarié garde son droit à la déconnexion

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