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SME-ETI

Les sanctions contre la Russie impactent financèrement de nombreuses PME et ETI françaises, que ce soit sur leur chaine d’approvisionnement ou sur leur chiffre d’affaires. Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance a réagi et mettant en place des aides, plusieurs points de contact ainsi qu’une base documentaire permettant de répondre à ces enjeux. En voici la liste.

Le Prêt Garanti par l’État (PGE) Résilience

Le Prêt Garanti par l’État (PGE), qui a été l’outil de financement majeur d’aide aux entreprises lors de la crise sanitaire est de nouveau à l’ordre du jour pour accompagner les entreprises touchées économiquement par les sanctions contre la Russie. Ce prêt à taux 0 va permettre de soutenir la trésorerie de ces entreprises (essentiellement des PME) en couvrant jusqu’à 15 % du chiffre d’affaires annuel moyen des trois dernières années et pourra venir s’ajouter à un PGE déjà en cours.

Pour bénéficier du PGE Résilience, les entreprises devront être en mesure certifier auprès de leur banque, sur une base déclarative, que leur trésorerie à été impactée par la crise. La banque étudiera au cas par cas chaque demande sans autres critères d’éligibilité tels que le chiffre d’affaires, la forme juridique, la taille ou le secteur d’activité de l’entreprise. Les banques se sont officiellement engagé à distribuer le PGE Résilience à prix coûtant aux entreprises dont elles gèrent les comptes. Notez bien que le PGE Résilience est disponible pour l’instant jusqu’au 30 juin 2022 et que l’on ne sait pas s’il sera reconduit. Pour plus de renseignements cliquez ICI

Le centre de ressources spéciales crise russo-ukrainienne

Une Foire aux Questions a été mise en place par le gouvernement afin de répondre aux questions relatives aux cas suivants :
– Pour les entreprises qui exportent vers la Russie ou qui disposent d’un établissement en Russie
– Pour les entreprises subissant des problèmes liés à l’augmentation du coût de l’énergie dans le cadre de leur activité
– Pour les entreprises qui connaissent ou qui vont connaitre une baisse d’activité en rapport avec la guerre russo-ukrainienne
– Pour les entreprises ayant des difficultés de financement
– Pour les entreprises qui connaissent des difficultés dans l’exécution d’un marché public à cause de cette crise

Voici les aides identifiées dans la Foire aux Questions auquelles on peut faire appel en cas de difficultés liées à la crise russo-ukrainienne :
– Le dispositif Cap FranceExport de Bpifrance qui est une garantie publique à l’export
– Le chèque Relance Export : jusqu’à 2500 € de subvention pour financier une opération de développement à l’international (salon, frais de prospection, frais d’installation…)
– Le prêt croissance industrie de Bpifrance dédié aux entreprises du BTP qui développent un projet à fort potentiel d’embauche
– Le prêt croissance relance pour les entreprises qui sont en phase d’expansion de leurs capacités de production
– Le dispositif de chômage partiel
– Le report des échéances fiscales et sociales et l’accès à des facilités de paiement

Les interlocuteurs dédiés

Le gouvernement a par ailleurs mis en place des équipes spécialisées pouvant répondre à des problématiques spécifiques tels que :
– Les sanctions économiques mises en place à l’encontre de la Russie
– Les actions opérationnelles menées dans le cadre de ces sanctions
– L’accompagnement des PME et les ETI qui connaissent des difficultés industrielles et/ou de financement
– Les informations spécifiques en matière de cybersécurité. l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a justement alerté sur des risques accrus de piratage liés à la crise russo-ukrainienne. Pour plus de renseignement cliquez ICI

Le plan de résilience économique et sociale

Toutes ces mesures font partie du plan de résilience économique et sociale qui a été mis en place par le gouvernement au mois de mars et qui comporte une série de mesures de soutien à l’activité des entreprises impactées par les sanctions contre la Russie. Il y figure aussi une « remise carburant » pour les particuliers. Pour plus de renseignement, voici le plan de résilience

Le dispositif Madelin a pour vocation d’encourager les français à investir dans l’économie réelle, en leur faisant bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, sous certaines conditions. La réduction d’impôt était à l’origine de 18% des sommes investies, elle est ensuite passée à 25% en 2020 pour booster cette mesure. Ce taux dérogatoire vient d’être prolongé jusqu’à fin 2022.

Par Franck Boccara

Qu’est-ce que le dispositif Madelin ?

Le principe veut que toute personne ayant son domicile fiscal en France a droit à cet avantage fiscal s’il souscrit au capital initial ou aux augmentations de capital d’une ou plusieurs PME ou d’entreprises d’utilité sociale (ESUS) qui sont également éligibles à ce dispositif.

La souscription en question peut s’effectuer sous forme de titres de capital (actions) ou de parts sociales, ce qui exclue les apports en compte courant ou les souscriptions d’obligations. Les investissements en FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) ou en FIP (fonds d’investissement de proximité) sont aussi pris en compte, à l’exception de la Corse et de l’Outre-mer. De plus, le dispositif Madelin comprend certaines conditions :

  • L’investissement, pour être éligible à la réduction d’impôt, devra s’effectuer dans des entreprises dont le siège social se trouve en France ou en Europe.
  • L’entreprise bénéficiaire devra avoir été créée depuis moins de 7 ans et être en phase « d’amorçage, démarrage ou expansion »
  • Elle ne doit pas être cotée en bourse
  • Elle devra ne pas être « en difficulté » au sens de la réglementation européenne
  • Elle devra être soumise à l’IS
  • L’investisseur devra s’engager à garder les titres acquis jusqu’au 31 décembre de la 5ème année suivant celle de la souscription

Le montant de la réduction d’impôt sur le revenu est passé de 18% à 25% depuis 2020 pour représenter 25% des sommes investies chaque année. Quant aux plafonds, ils demeurent inchangés :
– 50 000 € pour une personne seule / 12.000 euros si l’investissement est réalisé dans un FIP ou FCPI.
– 100 000 € pour un couple marié ou pacsé / 24.000 euros si l’investissement est réalisé dans un FIP ou FCPI.

Une période de mise au point

Les députés français ont incluent le dispositif Madellin dans la loi de finances rectificatives pour 2021 mais la prolongation de celui-ci-ci n’a été effective qu’en mars 2022. En effet, cette décision nécessitait l’aval de la Commission européenne pour bien que le bonus fiscal français ne soit pas assimilé à du « dumping fiscal », et ce n’est finalement que le 11 février que l’Union Européenne a déclaré le taux de 25% « Conforme au droit de l’Union européenne sur les aides d’État ». De son côté, la France a entériné ce taux de 25% par un décret paru au Journal Officiel le 17 mars, rendant ainsi la mesure applicable à partir du 18 mars.

Les contribuables pourront donc bénéficier de l’avantage fiscal du dispositif Madelin pour leur prochaine déclaration d’impôts, en indiquant le montant concerné sur la déclaration complémentaire de revenus n°2042 C (case 7 CF « sommes versées au titre des souscriptions réalisées au capital de PME »).

Pandémie, sortie de pandémie, crise ukrainienne, élections, inflation, le nombre de vecteurs extérieurs influençant les marges de vos entreprises a atteint aujourd’hui un niveau record. Les chaînes d’approvisionnements vont se recentrer sur des bases régionales tandis que les états vont travailler sur l’indépendance énergétique, également appelée « le retour des empires » par un analyste financier.

Par Gérald Le Teurs, Directeur Associé au sein du réseau Cosma Experts, spécialiste de l’optimisation des achats indirects et des processus associés.

Nous allons assister également à un retour sur le territoire français de certaines productions mais ces mesures stratégiques seront observées à moyen terme, d’ici 2 à 3 ans.

Les entreprises vont devoir engager des actions afin de maintenir leur performance, et cela passera notamment par un travail sur leurs marges. En effet, le maintien voire l’amélioration des marges opérationnelles sont devenus des enjeux stratégiques majeurs pour les dirigeants.

Plusieurs axes de travail sont alors à considérer. L’un des leviers les plus efficaces est celui qui concerne le coût des achats indirects de l’entreprise, car ce domaine pèse en moyenne 30 à 35 % des achats d’une entreprise.

La question qui se pose alors est de savoir comment procéder à cette optimisation. La solution la plus créatrice de valeur est le recours à une ressource extérieure.

Dans cette démarche, Cosma Experts propose un accompagnement à travers des solutions adaptées tant à vos besoins qu’au contexte actuel.

Tout d’abord, notre valeur ajoutée s’appuie sur une démarche d’optimisation de vos achats et des processus associés, plus qualitative qu’une simple réduction des coûts. Cet aspect de notre méthode sera développé dans une prochaine publication

S’agissant des dépenses aujourd’hui impactées par l’inflation, comme les Emballages, l’Energie ou les Transports, nous utilisons des méthodes d’indexation. Ainsi, nous neutralisons les « effets prix » des matières premières et, bien entendu ce modèle fonctionne en période d’inflation comme en période de baisse des prix des matières premières. Ceci permet d’« isoler » la valeur ajoutée de nos solutions.

Enfin, nous utilisons le coût maîtrisé au moyen de sa méthode dite adaptativeã qui sera évoquée dans un prochain article.

Pour suivre notre réseau : www.cosma-experts.com

gleteurs@cosma-experts.com

IMPACT PME 2022 est l’évènement du printemps à ne surtout pas manquer ! Dans une situation d’amélioration sanitaire et face à une crise géopolitique majeure qui vient perturber la reprise économique, nous avons plus que jamais besoin d’inspiration et d’échanges. Les défis d’une évolution digitale ultra-rapide où les risques de décrochages n’ont jamais été aussi importants nous engagent à plus de réactivité, venez donc rencontrer des patrons de PME à succès et des experts qui vous présenterons les meilleurs outils et solutions pour faire face à ces enjeux.

La CPME nationale et BFM Business vous attendent le mardi 7 juin au Carreau du Temple à Paris. 
L’objectif de cette journée : 
– Faire le plein de conseils experts adaptés à vos besoins 
– Etoffer votre réseau business 
– Vous inspirer des réflexions menées en plénières avec des personnalités emblématiques

INSCRIVEZ-VOUS!

AU PROGRAMME D’IMPACT PME 2022

En s’associant pour la troisième année consécutive, BFM Business & la CPME vous proposent de partir à la rencontre de ces dirigeants de TPE et PME qui réussissent à faire grandir leurs entreprises et leurs équipes dans ce contexte inédit, le 7 juin prochain au Carreau du Temple à Paris pour IMPACT PME 2022.

Blockchain, Cryptos, Metavers, NFT, Web 3 : Quelles opportunités en 2022 pour les TPE/PME ?

7 juin 2022 | 10:00 – 11:15
Plénière

Jamais le vocabulaire économique ne s’était enrichi aussi rapidement que depuis quelques années. Et jamais les risques de décrochage n’avaient semblé aussi importants pour tout entrepreneur qui ignore les nouvelles opportunités qu’offre la technologie. Quelles sont les tendances qui me concernent en tant que dirigeant d’une TPE/PME ? Quand et par quoi démarrer ? Comment procéder ? A qui faire appel ?
Soit autant de questions auxquelles de nombreux dirigeants ont parfois du mal à répondre. A l’heure où toutes les technologies deviennent accessibles aux entreprises de toutes tailles et de toutes natures, saisissez une occasion unique d’en comprendre les enjeux et le fonctionnement au cours d’un débat réunissant les meilleurs experts et profitez de leurs conseils.

Autonomie stratégique : comment renforcer notre souveraineté économique à l’heure des crises ?

7 juin 2022 | 16:00 – 16:45
Plénière

Quelles pistes alors que les PME sont frappées de plein fouet par la flambée des prix de l’énergie, des matières premières et les difficultés d’approvisionnement ?

LES CONFÉRENCES IMPACT PME 2022

Tech & Co, Comment accélérer la mise sur le marché des innovations technologiques des PME avec Frédéric Simottel

7 juin 2022 | 11:30 – 12:15
Conférence

Comment accélérer la mise sur le marché des innovations technologiques des PME : cybersécurité, logiciels finance et comptabilité, e-commerce enfin le boom !

Happy Boulot, avec Laure Closier

7 juin 2022 | 12:30 – 13:15
Conférence

12h30 – 12h50 | La santé mentale dans l’entreprise La crise sanitaire a bouleversé l’organisation de l’individu et du collectif. Comment retravailler ensemble, s’organiser avec de nouvelles règles, donner envie ? La santé mentale de chacun (salariés et managers) est devenu une priorité, mais qui doit s’en occuper ? Les chefs ? Soi- même ? Une ligne rouge ? Constat et Boite à outils de bonnes pratiques. Avec Christophe Nguyen, consultant chez Empreinte humaines, Faustine Duriez, cofondatrice de Cocoworker, et Stéphanie Pauzat, Présidente du Groupe Mileclair, Vice-Présidente déléguée de la CPME Nationale, et Conseillère au CESE.

12h50 – 13h15 | Recrutement : attirer ou mourir ? L’ANDRH évalue à 80 % la proportion de ses membres confrontés à un souci majeur de pénurie de main-d’œuvre. Recruter est un enjeu de survie pour beaucoup d’organisation. Mais la concurrence est rude et tout le monde s’arrache les mêmes profils. Focus sur ceux qui tentent d’innover, qui sortent le chéquier et qui prennent des risques. Avec Audrey Fusilli, Directrice talent Acquisition chez Saur, Albane Bressolle Chataigner, DRH Backmarket, et Roland HEGUY, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH).

Sortie de crise : maintenir ou retrouver une trésorerie saine

7 juin 2022 | 14:00 – 14:45
Conférence

Le retour en grâce de l’industrie française, avec Jérôme Tichit

7 juin 2022 | 15:00 – 15:45
Conférence

En 40 ans, depuis les années 70, la France a perdu la moitié de ses emplois industriels. Plus de 2,5 millions d’emplois évaporés sur l’autel de la mondialisation, avec un credo : produire en France était devenu trop cher. Un déclin que l’on a longtemps cru irréversible…jusqu’en 2018. Cette année-là, le solde de créations d’emplois est redevenu positif. Très légèrement, certes : + 20.000, mais, depuis, la tendance – sauf en 2020 où la pandémie a stoppé net des pans entiers de l’économie – se maintient. Pourquoi et comment nos usines ont-elles retrouvé des couleurs ? Grâce aux politiques publiques ou aux consommateurs de plus en plus citoyens ? Comment nos industriels vivent ce retour en grâce du made in France et du savoir-faire de nos territoires ?
Julien Tuffery, producteur de jeans en Lozère, Damian Py, fabricant de mini lave-vaisselle en Vendée et Alexandra Broussaud, directrice générale de la manufacture de chaussettes Broussaud en Haute-Vienne raconteront leurs parcours, leurs histoires d’entreprises et leurs réussites industrielles.

Climat : comment initier sa transition écologique et énergétique lorsqu’on est une entreprise ? Avec Cyrielle Hariel

7 juin 2022 | 17:00 – 17:45
Conférence

LES ATELIERS

Savoir utiliser les instruments de partage de la valeur pour fidéliser mes salariés

7 juin 2022 | 11:30 – 12:15
Atelier CPME

Trouver et préparer mon entretien avec des financeurs

7 juin 2022 | 12:25 – 13:10
Atelier CPME

Protéger ma PME de la cybermalveillance

7 juin 2022 | 13:45 – 14:30
Atelier CPME

International : les bons outils pour trouver de nouveaux marchés et de nouveaux fournisseurs

7 juin 2022 | 14:40 – 15:25
Atelier CPME

Comment mettre en œuvre la transition bas carbone dans ma PME ?

7 juin 2022 | 15:45 – 16:15
Atelier CPME

LES SPEED MEETINGS

En parrallèle, une série de 4 Speed Meetings IMPACT PME 2022 se tiendra entre 11h15 et 17h15

L’optimisation de la productivité dans votre entreprise est un levier central pour créer de la valeur. La transformation digitale vous offre des opportunités d’améliorer l’efficacité de vos process internes et des méthodes de fonctionnement, mais aussi de rester agile et résilient dans un environnement en constante évolution.

Après des mois très difficiles liés à la crise sanitaire, les PME souhaitent redynamiser leur activité mais rencontrent parfois certaines difficultés. Ce webinaire, qui aura lieu le mercredi 11 mai à 8h30, vous apportera certaines réponses sur les enjeux suivants :

  • Comment produire plus, augmenter les marges, conquérir davantage de clients…
  • Comment faire face et réagir aux imprévus : nouvelle crise sanitaire ou financière, commande volumineuse d’un client fidèle, le départ d’une compétence-clé…
  • Sans pour autant augmenter nos ressources, moyens humains et matériel en particulier.

Au programme de la formation

Ce webinaire, illustré par de multiples exemples, apporte des réponses à cette situation récurrente

  • Pourquoi définir et formaliser ses process ?
  • Comment les modéliser ?
  • Le digital : un levier d’efficience à la portée de tous
  • La transformation numérique :  un levier d’agilité
  • Solutions digitales du marché ou nocode, comment s’y retrouver ?
  • Comment mener avec agilité son projet de transformation numérique ?

L’occasion d’analyser pourquoi le digital est un levier d’efficience et d’agilité incontournable, surtout pour les petites entreprises.

Webinaire gratuit, sur inscription.

Vous rencontrez des problèmes pour vous inscrire ? cliquez ici !

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De nouvelles mesures viennent d’être mise en place pour favoriser la santé au travail et lutter contre la désinsertion professionnelle. Ces mesures concernent essentiellement les visites de reprise et de préreprise, les surveillances post-exposition et la mise en œuvre de la CRPE (convention de rééducation professionnelle en entreprise).

Par Serge de Cluny

  • les visites de reprise et de préreprise

Jusqu’à présent, les salariés absents pour cause de maladie ou d’accident non professionnel ont droit à une visite de reprise au-delà de 30 jours d’absence. Idem pour les visites de préreprise qui doivent être menées par le médecin du travail pour les arrêts de travail de plus de 3 mois.

Dorénavant, la visite de reprise ne sera obligatoire qu’à compter de 60 jours d’absence pour les arrêts de travail qui ont débutés après le 1er avril 2022. Pour les visites de préreprise, elles s’imposeront pour les arrêts de travail de plus de 30 jours débutant à compter du 1er avril 2022.

  • les visites post-exposition

Depuis octobre 2021, les salariés prenant leur retraite et ayant été exposés à des risques particuliers pendant leur carrière ont droit à une visite médicale spécifique avant leur départ à la retraite. Depuis le 31 mars 2022, cette visite médicale doit être menée dans les meilleurs délais après la fin de l’exposition des salariés aux risques. C’est l’employeur qui devra informer le service de prévention et de santé au travail afin d’organiser la visite dès qu’il aura eu connaissance de la cessation d’exposition aux risques, du départ ou de la mise en retraite d’un salarié de ce type.

L’employeur est tenu d’informer le salarié de cette démarche, sans quoi celui-ci il pourra faire appel de son propre chef au service de santé au travail afin de bénéficier de la visite post-exposition. Cette option est valable entre le mois qui précède la cessation de l’exposition ou son départ et jusqu’à 6 mois après cette date. Le salarié en question devra informer l’employeur de sa démarche.

A l’issue de cette visite, le médecin du travail fournira au salarié un état des lieux de ses expositions aux facteurs de risques professionnels et le mentionnera dans le dossier médical en santé au travail. De plus, il est possible de mettre en place une surveillance médicale post-exposition, si nécessaire.

  • la convention de rééducation professionnelle en entreprise (CRPE)

La CRPE, dont le but est d’encourager le maintien dans l’emploi et lutter contre la désinsertion professionnelle, concernait jusqu’ici uniquement les travailleurs handicapés. Depuis le 31 mars 2022, elle est devenue accessible aux salariés jugés inaptes ou à risque par un médecin du travail. La durée de la convention, de 18 mois maximum, est définie en fonction de la durée de l’arrêt de travail qui a précédé sa mise en place.

De plus, la durée de l’arrêt de travail viendra déterminer le montant total de la rémunération touchée par le salarié pendant toute la durée de la convention (au titre du salaire versé pour le compte de l’employeur et des indemnités journalières). Ce montant ne peut pas être inférieur à celui perçu par le salarié avant l’arrêt de travail dans un soucis de lutte contre la désinsertion professionnelle

C’est la réponse à laquelle répondront Élie Casamitjana, co-auteur du livre « La méthode OKR : Le guide pratique » et fondateur de la plateforme OKRMentors.fr, et David Guillocheau, DG de ZestMeUp.

Acteur du changement et spécialiste reconnu de la méthode OKR (Objectives & Key Results), Élie partagera ses nombreuses expériences internationales de déploiements d’OKR dans diverses organisations. Vous aurez ainsi accès à une expertise OKR de classe mondiale et découvrirez :

💡 Les avantages majeurs de la méthode OKR
🖇️ Comment associer gestion du changement et méthode OKR
📌 Des cas concrets de déploiements d’OKR

Les intervenants répondront en direct à toutes vos questions !

Inscrivez-vous!

NP : Si ce sujet vous intéresse mais que vous n’êtes pas disponible, inscrivez-vous quand même et nous vous enverrons le replay par email.

La prochaine édition de Capital Invest se tiendra le 9 juin 2022 au Théâtre du Châtelet, à Paris. Cet événement rassemblera les acteurs du capital investissement partenaires de Bpifrance pour des conférences et des rencontres. 

C’est une nouvelle occasion de dresser le bilan des dernières années et de poser les premières pierres du cycle prochain, de mettre à l’honneur l’industrie du capital investissement français nourrie par les témoignages des partenaires de Bpifrance et d’échanger tous ensemble. En parallèle, plusieurs évènements seront organisés et baptisés « les Coulisses de Capital Invest ».

Au programme de l’évènement

9 JUIN 2022
10h00 – 12h00 : LES COULISSES DE CAPITAL INVEST – Fonds régionaux

Conférence & NetworkingLieu : Bpifrance – 8 Boulevard Haussmann, 75009 Paris 

 16h00 – 22h00 : CAPITAL INVEST

Conférence, Cocktail & NetworkingLieu : Théâtre du Châtelet – Place du Châtelet – 75001 Paris

10 JUIN 2022  9h30 – 14h30 : LES COULISSES DE CAPITAL INVEST – GPs & LPs étrangers / Corporates français

Conférences, One-to-one & Networking
Lieu : Bpifrance – 8 Boulevard Haussmann, 75009 Paris   

*Les événements coulisses sont accessibles uniquement sur invitationPour plus d’informations, nous vous invitons à contacter fof@bpifrance.fr

Informations pratiques

Théâtre du Châtelet – Place du Châtelet – 75001 PARIS

Métro :  1, 4, 7, 11, 14 – Châtelet
RER : B, D et A – Châtelet

Inscrivez-vous!

D’après l’étude annuelle « Remoting Work : Quantitative Research » d’Atlassian et PaperGiant, la France est le pays qui affiche le plus fort taux de demande pour une adoption du travail hybride. Partout où leur activité professionnelle le permet, les employés demandent à pouvoir télétravailler quelques jours par semaine : idéalement 2 à 3 jours pour les employés et 1 à 2 jours pour les managers, en moyenne. Le travail hybride va donc survivre, car c’est bon pour la qualité de vie des individus, mais aussi pour la planète !

En effet, travailler « en remote » depuis son domicile (ou de n’importe où d’ailleurs !) présente de nombreux avantages : gain de temps, diminution des temps et frais de transport, réduction de la pollution, entre autres. La possibilité de travail hybride est devenue un argument majeur pour attirer et recruter les talents, toutes générations confondues. C’est un enjeu d’attractivité qui ne doit pas être sous-estimé par les PME et ETI.

La condition sine qua non pour un travail hybride efficace ?

La proximité. Les managers doivent rester proches de leurs équipes, même à distance ! Le management doit donc lui aussi devenir hybride et c’est là que la technologie entre en jeu. Les outils en ligne permettent de mette en place des pratiques managériales modernes pour maintenir l’engagement des collaborateurs et booster leurs performances, tout en veillant à leur santé psychologique.

  • Mesurer régulièrement le niveau d’engagement et de bien-être des collaborateurs

Le suivi de l’évolution des humeurs déclarées par les membres de son équipe permet au manager de repérer les signes de désengagement ou les signaux faibles. Une alerte automatique peut aussi être configurée lorsqu’un seuil prédéfini est atteint. Le manager pourra alors rapidement engager le dialogue et mettre en place des actions adéquates avant que la situation ne s’aggrave.

  • Donner la parole aux collaborateurs

Il est important de créer un climat de « sécurité psychologique », c’est à dire un environnement où chacun se sent libre d’exprimer ses opinions ou ressentis sans craindre des sanctions ou représailles. En incitant ses équipes à donner leur avis ou partager leurs idées, le manager stimule le lien d’appartenance et valorise ses collaborateurs. Et l’entreprise pourra utiliser cette intelligence collective pour développer un avantage concurrentiel.

  • Impliquer les collaborateurs dans la définition de leurs objectifs

La méthode OKR (Objectives & Key Results) fait partie des méthodes de management modernes. Elle consiste à impliquer les collaborateurs dans la définition d’objectifs individuels et collectifs, alignés sur ceux de l’entreprise. Ils sont ensuite libres de choisir leurs stratégies pour atteindre ces objectifs, une autonomie qui les responsabilise. Cette méthode permet aussi à chaque employé de voir son impact sur la stratégie globale de l’entreprise et donne ainsi du sens au rôle de chacun au sein de l’organisation.

  • Accompagner les collaborateurs via un feedback continu et des points réguliers

Lorsque les employés travaillent à distance, ils peuvent parfois perdre le cap. Il est donc important pour eux d’avoir des points réguliers avec leur manager pour éliminer rapidement les irritants ou points bloquants. Les outils en ligne permettent de stimuler un feedback continu (puisque chacun peut répondre depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone) et de structurer ces échanges pour aller à l’essentiel. Ils permettent aussi d’en garder une trace pour nourrir ensuite l’entretien annuel d’évaluation.

  • Remercier et féliciter les collaborateurs

La reconnaissance est un facteur clé d’engagement et de motivation des collaborateurs. Le manager hybride doit savoir remercier et complimenter ses équipes pour le travail accompli et les résultats obtenus. Il doit aussi encourager les collaborateurs à faire de même entre eux pour renforcer le lien d’appartenance et créer une culture aussi stimulante que bienveillante.

Ces pratiques modernes de management offrent une expérience collaborateur unique. Elles permettent au manager hybride de jouer un rôle clé auprès de ses équipes, où qu’elles se trouvent.

N’hésitez pas à visiter notre site web pour voir comment la suite digitale Zest et une équipe d’experts dédiée aident de nombreuses PME et ETI à créer le cercle vertueux du management collaborateur hybride !

Dans le cadre de la semaine européenne des CCI, la CCI Paris Ile-de-France organise un débat avec Michel Barnier, ancien commissaire européen et ancien ministre, qui fut négociateur de l’UE pour le Brexit. Cet échange traitera des conséquences du Brexit sur l’économie française, sur les PME et ETI, sur la formation des jeunes ainsi que sur les leçons à en tirer pour l’avenir.

Le débat sera retransmis en direct sur Youtube le lundi 3 mai 2021 de 11h à 12h30.

La table-ronde sera constituée de :

  • Michel Barnier, notre invité d’honneur
  • Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France
  • Valérie Moatti, doyen de la faculté ESCP Business School, professeur

Stéphane Fratacci, directeur général de la CCI Paris Ile-de-France, sera le modérateur de ce débat.

Une séquence de questions/réponses, qui fera intervenir des entreprises et des étudiants, est prévue en fin de débat.

Ce débat s’inscrit dans le cadre de la Semaine européenne des CCI qui vise à faire entendre la voix des entreprises en vue de la présidence par la France du Conseil de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2022.  Objectif ? Dessiner les contours d’une Europe concrète et visible pour les entreprises, avec en toile de fond la relance et la résilience de l’économie française et européenne.

Le Conseil de l’UE réunit les 27 États membres, amende et approuve chaque projet législatif, la plupart du temps en codécision avec le Parlement européen. La présidence du Conseil est assurée, à tour de rôle, par chaque État membre selon un calendrier établi. Le programme de travail d’une présidence est élaboré sur 18 mois par les trois États (le trio) qui assurent successivement la présidence. La France travaille ainsi avec la République tchèque et la Suède. La République tchèque assurera la présidence au second semestre 2022 et la Suède au 1er semestre 2023.

Pendant un semestre, la mission de la France à la tête du Conseil de l’UE est d’organiser et de présider toutes les réunions des ministres. C’est en fixant les ordres du jour de ces réunions que la présidence française peut peser sur l’agenda législatif européen. Au-delà des ordres du jour, le pouvoir d’une présidence consiste aussi à rédiger les propositions de compromis. Ces compromis doivent correspondre non seulement aux voeux de la majorité des États mais aussi convaincre la Commission européenne.

Michel Barnier a notamment été plusieurs fois ministre (Environnement, Affaires européennes, Affaires étrangères, Agriculture et alimentation), deux fois commissaire européen (Politique régionale puis Marché intérieur et Services financiers), puis négociateur en chef pour l’Union européenne chargé de mener les négociations liées au Brexit, et chef de la force opérationnelle formée pour finaliser celles-ci et préparer et conduire les futures relations avec le Royaume-Uni.

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