Brexit: quelles conséquences et quelles leçons ?

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Dans le cadre de la semaine européenne des CCI, la CCI Paris Ile-de-France organise un débat avec Michel Barnier, ancien commissaire européen et ancien ministre, qui fut négociateur de l’UE pour le Brexit. Cet échange traitera des conséquences du Brexit sur l’économie française, sur les PME et ETI, sur la formation des jeunes ainsi que sur les leçons à en tirer pour l’avenir.

Le débat sera retransmis en direct sur Youtube le lundi 3 mai 2021 de 11h à 12h30.

La table-ronde sera constituée de :

  • Michel Barnier, notre invité d’honneur
  • Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France
  • Valérie Moatti, doyen de la faculté ESCP Business School, professeur

Stéphane Fratacci, directeur général de la CCI Paris Ile-de-France, sera le modérateur de ce débat.

Une séquence de questions/réponses, qui fera intervenir des entreprises et des étudiants, est prévue en fin de débat.

Ce débat s’inscrit dans le cadre de la Semaine européenne des CCI qui vise à faire entendre la voix des entreprises en vue de la présidence par la France du Conseil de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2022.  Objectif ? Dessiner les contours d’une Europe concrète et visible pour les entreprises, avec en toile de fond la relance et la résilience de l’économie française et européenne.

Le Conseil de l’UE réunit les 27 États membres, amende et approuve chaque projet législatif, la plupart du temps en codécision avec le Parlement européen. La présidence du Conseil est assurée, à tour de rôle, par chaque État membre selon un calendrier établi. Le programme de travail d’une présidence est élaboré sur 18 mois par les trois États (le trio) qui assurent successivement la présidence. La France travaille ainsi avec la République tchèque et la Suède. La République tchèque assurera la présidence au second semestre 2022 et la Suède au 1er semestre 2023.

Pendant un semestre, la mission de la France à la tête du Conseil de l’UE est d’organiser et de présider toutes les réunions des ministres. C’est en fixant les ordres du jour de ces réunions que la présidence française peut peser sur l’agenda législatif européen. Au-delà des ordres du jour, le pouvoir d’une présidence consiste aussi à rédiger les propositions de compromis. Ces compromis doivent correspondre non seulement aux voeux de la majorité des États mais aussi convaincre la Commission européenne.

Michel Barnier a notamment été plusieurs fois ministre (Environnement, Affaires européennes, Affaires étrangères, Agriculture et alimentation), deux fois commissaire européen (Politique régionale puis Marché intérieur et Services financiers), puis négociateur en chef pour l’Union européenne chargé de mener les négociations liées au Brexit, et chef de la force opérationnelle formée pour finaliser celles-ci et préparer et conduire les futures relations avec le Royaume-Uni.

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Pour commencer, voici l’effrayante réalité ; près de la moitié des PME victimes d’une cyberattaque ne s’en relèvent pas et mettent la clé sous la porte dans les dix-huit mois qui suivent. Face à ce terrible constat, Bpifrance a lancé ce lundi 20 mars le “Diag Cybersécurité”, un diagnostic qui permet aux PME de mesurer leur vulnérabilité à la cybermalveillance et de prendre des mesures nécessaires. Par Serge de Cluny “Face à une cyber menace grandissante, ce diagnostic vise à donner aux PME les armes pour se défendre et à diffuser une véritable culture de la cybersécurité dans les PME en les accompagnant dans la prévention du risque d’attaques et dans la sécurisation de leur système d’information”, déclare Guillaume Mortelier, responsable de l’accompagnement au sein de banque publique d’investissement. Ce diagnostic “Diag Cybersécurité” est accessible à toutes les PME (moins de 250 salariés) qui le souhaitent, même si elles ne sont pas clientes de Bpifrance. Les start-up et les ETI (entre 250 et 4999 salariés) peuvent également être éligibles, en fonction de certains critères. Le diagnostic est réalisé par un “expert habilité” et se déroule en quatre étapes.
  1. Un pré-cadrage téléphonique effectué avec le dirigeant de l’entreprise ou avec le responsable de la sécurité informatique.
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Le coût du diagnostic “Diag Cybersécurité” est financé à hauteur de 50% par Bpifrance et le reste, à la charge de l’entreprise, s’élève à 2200 euros HT.
Les PME sont une cible de choix pour les cyber criminels. En effet, seulement une PME sur trois a nommé en interne un responsable de la sécurité informatique, souvent par manque de moyens financiers mais aussi par manque de connaissances dans le digital. “Leurs dirigeants se demandent souvent par où commencer sur ce sujet qu’ils maîtrisent peu”, explique Bpifrance.
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Patrick Martin
Actuel numéro deux du Medef, Patrick Martin, il est estimé comme favori de l’élection. Ancien président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes et déjà candidat à la présidence en 2018, il co-préside la commission Souveraineté et sécurité économiques des entreprises, créée par Geoffroy Roux de Bézieux.. Il dirige une l’ETI familiale Martin-Belaysoud de 3 000 salariés (1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2022) dont l’activité est la distribution de produits et de services destinés au bâtiment et à l’industrie. Il est d’ailleurs fortement engagé dans les enjeux de logement : « on ne parle pas assez du logement, un sujet pourtant central. La pénurie de logements devient socialement dangereuse, parce que cela affecte le pouvoir d’achat, mais aussi parce que cela a des conséquences sur la mobilité professionnelle. »
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Pierre Brajeux
Président délégué de la Fédération Française de la Sécurité Privée, Pierre Brajeux annonce le cap lors de sa déclaration de candidature « Ma conviction profonde, c’est que le vent s’est levé, la mer s’est creusée et qu’il faut un changement de cap ». Alors patron du Medef des Hauts-de-Seine, il s’était déjà présenté à l’élection de 2018 mais s’était rallié en cours de campagne à Patrick Martin. Dirigeant de Torann, une ETI spécialisée dans le gardiennage de près de 3 000 salariés, Pierre Brajeux a choisi trois axes pour sa stratégie de campagne : la simplification, la valeur du travail et la fiscalité. « Le logiciel sur lequel on vit depuis des années, c’est pour les entreprises toujours plus de contraintes, toujours plus de contrôles, toujours plus de sanctions. Il faut qu’on change de logiciel », déclare-t-il. Il faudra certainement compter avec deux autres candidats potentiels ne se sont pas encore déclarés pour le moment : Olivier Klotz (Medef Alsace), et Alexandre Saubot, le leader de France industrie qui avait été défait de peu par à Geoffroy Roux de Bézieux en 2018…A suivre !
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