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Sanctions contre la Russie : les aides aux entreprises

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Les sanctions contre la Russie impactent financèrement de nombreuses PME et ETI françaises, que ce soit sur leur chaine d’approvisionnement ou sur leur chiffre d’affaires. Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance a réagi et mettant en place des aides, plusieurs points de contact ainsi qu’une base documentaire permettant de répondre à ces enjeux. En voici la liste.

Le Prêt Garanti par l’État (PGE) Résilience

Le Prêt Garanti par l’État (PGE), qui a été l’outil de financement majeur d’aide aux entreprises lors de la crise sanitaire est de nouveau à l’ordre du jour pour accompagner les entreprises touchées économiquement par les sanctions contre la Russie. Ce prêt à taux 0 va permettre de soutenir la trésorerie de ces entreprises (essentiellement des PME) en couvrant jusqu’à 15 % du chiffre d’affaires annuel moyen des trois dernières années et pourra venir s’ajouter à un PGE déjà en cours.

Pour bénéficier du PGE Résilience, les entreprises devront être en mesure certifier auprès de leur banque, sur une base déclarative, que leur trésorerie à été impactée par la crise. La banque étudiera au cas par cas chaque demande sans autres critères d’éligibilité tels que le chiffre d’affaires, la forme juridique, la taille ou le secteur d’activité de l’entreprise. Les banques se sont officiellement engagé à distribuer le PGE Résilience à prix coûtant aux entreprises dont elles gèrent les comptes. Notez bien que le PGE Résilience est disponible pour l’instant jusqu’au 30 juin 2022 et que l’on ne sait pas s’il sera reconduit. Pour plus de renseignements cliquez ICI

Le centre de ressources spéciales crise russo-ukrainienne

Une Foire aux Questions a été mise en place par le gouvernement afin de répondre aux questions relatives aux cas suivants :
– Pour les entreprises qui exportent vers la Russie ou qui disposent d’un établissement en Russie
– Pour les entreprises subissant des problèmes liés à l’augmentation du coût de l’énergie dans le cadre de leur activité
– Pour les entreprises qui connaissent ou qui vont connaitre une baisse d’activité en rapport avec la guerre russo-ukrainienne
– Pour les entreprises ayant des difficultés de financement
– Pour les entreprises qui connaissent des difficultés dans l’exécution d’un marché public à cause de cette crise

Voici les aides identifiées dans la Foire aux Questions auquelles on peut faire appel en cas de difficultés liées à la crise russo-ukrainienne :
– Le dispositif Cap FranceExport de Bpifrance qui est une garantie publique à l’export
– Le chèque Relance Export : jusqu’à 2500 € de subvention pour financier une opération de développement à l’international (salon, frais de prospection, frais d’installation…)
– Le prêt croissance industrie de Bpifrance dédié aux entreprises du BTP qui développent un projet à fort potentiel d’embauche
– Le prêt croissance relance pour les entreprises qui sont en phase d’expansion de leurs capacités de production
– Le dispositif de chômage partiel
– Le report des échéances fiscales et sociales et l’accès à des facilités de paiement

Les interlocuteurs dédiés

Le gouvernement a par ailleurs mis en place des équipes spécialisées pouvant répondre à des problématiques spécifiques tels que :
– Les sanctions économiques mises en place à l’encontre de la Russie
– Les actions opérationnelles menées dans le cadre de ces sanctions
– L’accompagnement des PME et les ETI qui connaissent des difficultés industrielles et/ou de financement
– Les informations spécifiques en matière de cybersécurité. l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a justement alerté sur des risques accrus de piratage liés à la crise russo-ukrainienne. Pour plus de renseignement cliquez ICI

Le plan de résilience économique et sociale

Toutes ces mesures font partie du plan de résilience économique et sociale qui a été mis en place par le gouvernement au mois de mars et qui comporte une série de mesures de soutien à l’activité des entreprises impactées par les sanctions contre la Russie. Il y figure aussi une « remise carburant » pour les particuliers. Pour plus de renseignement, voici le plan de résilience

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Les 10 et 11 février 2025, Paris a accueilli un rendez-vous majeur, le sommet pour l’action sur l’IA (Intelligence Artificielle), réunissant des leaders politiques, des experts en technologie, des entreprises et des acteurs institutionnels pour débattre de l’avenir de l’IA. L’évènement a été marqué par l’annonce du président Emmanuel Macron de l’octroi de 9 milliards d’euros pour soutenir le développement de l’IA à l’échelle européenne. Cette initiative ambitieuse promet de transformer profondément les perspectives économiques mondiales dans ce domaine et, en particulier, celles de la France. Cet article explore les principales annonces du sommet et les conséquences positives que ces engagements pourraient avoir pour les entreprises, et en particulier pour les PME et ETI françaises. Par Franck Boccara Un engagement clair pour le développement de l’IA Lors de son discours d’ouverture, Emmanuel Macron a souligné l’importance stratégique de l’IA pour l’Europe, tant pour la compétitivité des entreprises que pour la souveraineté technologique du continent. Le président a précisé que l’UE doit non seulement devenir un leader mondial dans le domaine de l’IA, mais aussi s’assurer que ses entreprises, en particulier les PME et ETI, bénéficient des technologies les plus avancées. L’annonce phare de ce sommet fut l’engagement de l’UE à investir 9 milliards d’euros dans la recherche, le développement et l’adoption de l’intelligence artificielle d’ici 2030. Cet investissement vise à soutenir les entreprises européennes dans la création de solutions d’IA, à encourager l’exportation de technologies innovantes et à renforcer la position géopolitique de l’Europe face aux géants technologiques comme les États-Unis et la Chine. Le financement sera destiné à plusieurs initiatives, notamment la formation, l’infrastructure numérique, la recherche, ainsi qu’à des projets d’IA appliqués dans des secteurs clés comme la santé, l’agriculture, la mobilité, et bien sûr, l’industrie. Le sommet a également permis de dévoiler un plan de coopération entre les entreprises privées et publiques afin de déployer des projets d’IA à grande échelle, en garantissant un cadre éthique et des régulations adaptées. En somme, ce sommet pour l’action sur l’IA cherche à instaurer un environnement favorable où l’innovation en IA peut s’épanouir tout en préservant la protection des droits des citoyens. Sommet pour l'action sur l'IA à Paris les 10 et 11 février 2025 L’IA au service des PME et ETI L’un des aspects les plus importants de cet investissement est son impact direct sur les PME et ETI européennes. Ces entreprises, qui représentent la colonne vertébrale de l’économie de l’UE, sont souvent en retard par rapport aux grandes multinationales en matière d’adoption des nouvelles technologies. Elles se retrouvent confrontées à des défis spécifiques : coût élevé des technologies, manque de compétences internes, et parfois des incertitudes concernant la réglementation en matière d’IA. Les 9 milliards d’euros alloués ont été partiellement destinés à combler cette lacune. L’objectif est d’aider les PME à adopter des solutions d’IA qui peuvent les rendre plus compétitives, innovantes et productives. Parmi les mesures envisagées, on trouve des subventions pour l’achat d’outils d’IA adaptés, des programmes de formation pour les salariés, ainsi que des plateformes collaboratives permettant aux PME de partager des ressources et des connaissances en matière d’IA. Les entreprises pourront bénéficier de l’accompagnement des grandes entreprises technologiques partenaires du projet, qui offriront des outils d’IA préconfigurés, faciles à intégrer dans des systèmes existants. Par exemple, une PME dans le secteur du commerce de détail pourra accéder à des solutions d’IA pour optimiser la gestion de son stock, personnaliser les offres à ses clients, ou améliorer la logistique de livraison, le tout à des coûts bien inférieurs à ceux habituellement pratiqués sur le marché. L’impact sur l’économie française Pour la France, l’annonce phare de ce sommet pour l’action sur l’IA est d’autant plus importante qu’elle intervient à un moment où le pays cherche à renforcer sa position en tant que leader technologique en Europe. L’Hexagone est déjà reconnu pour ses initiatives en matière de transformation numérique, mais l’introduction d’un financement aussi important va permettre de consolider cette dynamique, en particulier pour les PME et ETI françaises. Les entreprises françaises, notamment dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’industrie, pourront profiter de l’IA pour améliorer leur productivité, réduire leurs coûts et gagner en efficacité. Par exemple, les entreprises agricoles françaises pourront tirer parti des technologies d’IA pour anticiper les conditions météorologiques, optimiser les récoltes et améliorer la gestion de l’eau. De même, les PME industrielles pourront utiliser des solutions d’IA pour améliorer la maintenance prédictive, optimiser la production, et mieux gérer la chaîne d’approvisionnement. Cette révolution technologique profitera également aux entreprises françaises à l’international. L’IA étant désormais une technologie clé dans de nombreux secteurs, les entreprises qui l’adoptent seront en mesure de se différencier sur le marché mondial. À l’heure où la concurrence mondiale s’intensifie, l’adoption de l’IA permettra aux entreprises françaises de rester compétitives et de se faire une place de choix dans l’économie numérique de demain. Des opportunités de création d’emplois ? L’IA suscite également des inquiétudes quant à son impact sur l’emploi. Il est souvent craint que l’automatisation par l’IA ne conduise à la suppression de nombreux postes. Cependant, l’approche de l’UE et de la France se concentre sur l’idée que l’IA pourra aussi créer des opportunités d’emplois. En effet, le développement et le déploiement des solutions d’IA nécessitent des compétences spécialisées, notamment dans les domaines du développement logiciel, de la data science, de la gestion de l’IA, mais aussi dans des secteurs comme l’éthique de l’intelligence artificielle et la régulation. Ainsi, l’investissement dans l’IA sera également orienté vers la formation des travailleurs pour répondre à la demande croissante de compétences dans ce domaine. De nouveaux métiers verront le jour, et les acteurs de la formation professionnelle devront s’adapter pour préparer les jeunes générations et les travailleurs existants à ces nouveaux défis. Renforcer la compétitivité face à la concurrence mondiale La France et l’UE ont bien compris que l’IA n’est pas seulement un levier pour la croissance interne, mais aussi un élément clé pour affronter la concurrence mondiale. Les États-Unis et la Chine ont déjà pris de l’avance en matière de technologies avancées, et les entreprises européennes se retrouvent parfois à la traîne. L’engagement d’investir massivement dans l’IA permet à l’Europe de se positionner comme un acteur incontournable dans le paysage mondial de l’intelligence artificielle. Au-delà des bénéfices économiques directs, cet investissement vise aussi à renforcer l’indépendance technologique de l’Europe, un enjeu majeur face à la domination des grandes entreprises américaines et chinoises. En devenant un leader dans l’IA, l’Europe pourra non seulement créer de la valeur pour ses citoyens, mais aussi défendre ses intérêts géopolitiques et économiques. Le sommet pour l’action sur l’IA qui s’est tenu à Paris les 10 et 11 février 2025 marque un tournant dans l’histoire de la France en matière de technologie. Avec un investissement de 9 milliards d’euros, la France a posé les bases d’une stratégie ambitieuse pour faire de l’intelligence artificielle un moteur de croissance, d’innovation et de compétitivité pour ses entreprises, en particulier ses PME et ETI. Cette initiative offre des opportunités immenses pour les entreprises françaises, qui pourront bénéficier de technologies avancées et d’un accompagnement renforcé pour se moderniser, croître et se développer sur la scène internationale. L’IA, loin d’être une menace, est donc une chance pour l’économie européenne. Les entreprises, petites ou grandes, pourront s’appuyer sur ce soutien pour bâtir un avenir plus compétitif, plus innovant et plus durable.
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PME-ETI.fr est partenaire du Practice, le nouveau salon destiné aux indépendants et dirigeants de TPE et PME en Ile-de-France, organisé par des entrepreneurs, à Issy-les-Moulineaux. L’objectif du salon est clair : répondre rapidement aux besoins des dirigeants grâce à une programmation orientée sur l’efficacité et le résultat. En une journée, le Practice cible 4 objectifs essentiels : monter en compétences, networker, s’inspirer et vendre. Le Practice se différencie grâce à : une approche innovante pour rendre les sessions de networking productives avec des facilitateurs, la présence d’un seul exposant par profession afin de privilégier les opportunités d’affaires, des séances de co-développement pour s’appuyer sur l’intelligence collective… Vous aurez aussi l’opportunité de participer à un Fishbowl. Voici un aperçu des ateliers et conférences animés par des chefs d’entreprise : Comment répondre à un appel d’offre public — Vendre en boutique (wholesale) : comment faire ? — Loi partage : c’est quoi ? — Premier recrutement : quelles sont les démarches ? — SEO : tutoriel Wordpress en live — Les clés pour investir la Marketplace Amazon — Contrôle fiscal : comment s’organiser ? En quelques chiffres : ● 2 000 dirigeants sont attendus cette année ● 2 500 m2 divisés en 3 salles d’ateliers, une scène principale, 2 bulles de co-dev, une mezzanine pour le networking, un espace de coworking… ● 30 h d’ateliers et tables rondes cumulées sur la journée Cela se passe le jeudi 13 février 2025, de (8 h 30 : accueil café) 9 h à 19h au Palais des Sports, 6 Bd des Frères Voisins, 92130 Issy-les-Moulineaux. Vous pouvez y accéder via le métro 12 ou le RER C. Pour cette première édition, PME-ETI.fr est partenaire du Practice. L’inscription est gratuite (valeur réelle de 45 €), événement réservé aux sociétés en cours d’activité (dirigeants et cadres), un SIREN vous sera demandé à l’inscription. Préparez vos objectifs et vos cartes de visites, la journée promet d’être dense ! Café et thé sont servis à volonté.

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SOFIAP, filiale de la Banque Postale et de la SNCF, ouvre son expertise au secteur privé ! L’idée est de concevoir des prêts bonifiés avec les entreprises afin de faciliter aux salariés l’accès à la propriété immobilière en prenant en charge une partie ou la totalité des taux d’intérêt. Plus qu’un simple avantage financier, ces prêts subventionnés représentent pour l’entreprise un véritable outil de renforcement de la marque employeur, de la RSE et de l’engagement des collaborateurs. Laurent Permasse, Président du Directoire SOFIAP, nous présente les nombreux avantages de ce dispositif gagnant-gagnant.
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