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Gestion de patrimoine

Ces cryptomonnaies qui ont explosé depuis l'élection de Donald Trump
Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en novembre 2024, le marché des cryptomonnaies a connu une croissance fulgurante. Le bitcoin, en particulier, a atteint des sommets historiques, dépassant les 100 000 dollars US début décembre 2024. Cette dynamique haussière s’explique en partie par les positions pro-cryptomonnaies de Donald Trump, qui a exprimé son intention de faire des États-Unis la « capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies ». Pour les investisseurs potentiels et confirmées, il est essentiel de connaitre les cryptomonnaies les plus valorisées et leur potentiel. Sans rentrer dans les chiffres, voici une liste des principales cryptomonnaies ayant connu une croissance notable depuis l’élection de Donald Trump. Par Serge de Cluny Cette évolution a naturellement été favorisée par la nomination de personnalités influentes, telles qu’Elon Musk, à des postes clés de son administration. Cette conjoncture a entraîné une augmentation significative de la valeur de nombreuses cryptomonnaies, certaines enregistrant des hausses de plus de 300 % depuis l’élection. 1. Bitcoin (BTC) Le bitcoin demeure la cryptomonnaie la plus valorisée et la plus emblématique. Depuis l’élection, sa valeur a dépassé les 100 000 dollars US, consolidant sa position de leader sur le marché. 2. Ethereum (ETH) Deuxième cryptomonnaie en termes de capitalisation, l’ether a également bénéficié de la dynamique actuelle, avec une croissance significative de sa valeur. 3. Binance Coin (BNB) Le BNB, jeton natif de la plateforme d’échange Binance, a vu sa valeur augmenter, reflétant la confiance des investisseurs dans les plateformes d’échange centralisées. 4. Ripple (XRP) Malgré des défis réglementaires antérieurs, le XRP a connu une résurgence, avec une augmentation notable de sa valeur depuis l’élection. 5. Cardano (ADA) Le Cardano a enregistré une hausse de 43 % suite à l’élection de Donald Trump, regagnant sa place dans le top 10 des cryptomonnaies. 6. Dogecoin (DOGE) Initialement créé comme une plaisanterie, le Dogecoin a vu sa valeur augmenter, notamment grâce au soutien d’Elon Musk, conseiller de Donald Trump. 7. Solana (SOL) Solana, connue pour sa rapidité de transaction, a attiré l’attention des investisseurs, entraînant une augmentation de sa valeur. 8. Polkadot (DOT) Polkadot, une plateforme facilitant l’interopérabilité entre blockchains, a vu sa valeur croître, reflétant l’intérêt pour les solutions multi-chaînes. 9. Litecoin (LTC) Souvent considéré comme l’argent par rapport à l’or du bitcoin, le Litecoin a également bénéficié de la dynamique haussière du marché. 10. Chainlink (LINK) Chainlink, qui fournit des oracles décentralisés, a vu sa valeur augmenter, soulignant l’importance des données fiables pour les contrats intelligents. Il est crucial pour les dirigeants et cadres d’entreprise de surveiller ces évolutions, car elles peuvent influencer divers secteurs, notamment la finance, la technologie et les investissements. La volatilité inhérente aux cryptomonnaies nécessite une vigilance accrue et une compréhension approfondie des mécanismes du marché. L’élection de Donald Trump a insufflé une nouvelle dynamique au marché des cryptomonnaies, entraînant une valorisation significative de plusieurs d’entre elles. Les acteurs du monde des affaires doivent rester informés et prudents face à ces évolutions rapides et potentiellement disruptives.
   
La donation-partage...pensez-y !

A l’approche des fêtes de fin d’année, vous pensez certainement à faire un cadeau à vos enfants… en voici un dont ils se souviendront toute leur vie; la donation-partage. Il s’agit d’un dispositif qui offre de nombreux avantages, notamment celui de préserver la paix dans les familles lors du partage d’un héritage. Petit tour d’horizon sur une solution pragmatique qui mérite d’être mieux connue.

Par Serge de Cluny

A l’inverse de la donation simple, la donation-partage offre, comme son nom l’indique, la possibilité de partager son patrimoine de son vivant entre des héritiers présomptifs, qui au moment d’un acte de donation, seront les héritiers légaux. Le partage de l’héritage est décidé devant notaire du vivant du donateur et peut comprendre les biens mobiliers ou immobiliers, ainsi que des sommes d’argent. Par exemple, un couple peut organiser un partage équitable entre les héritiers ou décider d’un partage inégal. Ce droit n’autorise pas de réduction de la part de réserve d’un enfant, à moins que celui-ci ne donne son accord. Cependant, il est possible d’avantager un enfant au-delà de sa réserve avec l’accord des autres frères et/ou sœurs, qui devront par avance et devant notaire, déposer une renonciation à exercer leur action en « réduction ».

La donation-partage conjonctive

Elle a pour but de réduire les possibles disparités patrimoniales entre les deux parents. Prenons l’exemple d’un couple marié qui décide conjointement d’une donation-partage au bénéfice de ses propres enfants. En cas de remariage, les enfants issus d’une précédente union pourront aussi y être inclus au cas où le couple a deux enfants en commun au minimum. Cette « donation-partage conjonctive » offre donc au couple la possibilité de réunir ses biens en masse unique afin de les partager entre les héritiers.

La donation-partage cumulative

Celle-ci intervient si l’un des deux conjoints décède avant que la donation ait été faite. Le conjoint veuf est alors en mesure de consentir une donation-partage qui comprendrait ses propres biens ainsi que ceux provenant de la succession du conjoint décédé. Cette donation-partage cumulative ne nécessite qu’un seul acte notarié et comme pour la donation conjonctive, les biens sont rassemblés en une masse unique à partager entre les enfants.

Les avantages de la donation-partage

Elle offre de nombreux avantages. Tout d’abord, elle simplifie les règles de succession car elle est réalisée du vivant du ou des donateurs. Contrairement aux donations simples qui sont fictivement rapportées à la succession du parent donateur pour veiller à l’équilibre entre les enfants, la donation-partage n’est en aucun cas rapportable à la succession de son auteur. Ce qui a été donné ne sera donc pas pris en compte lors du calcul de la part d’héritage qui doit revenir à chaque enfants au moment du décès du parent. De plus, si la fratrie a participé à une donation-partage lors de laquelle il n’a pas été prévu de réserve d’usufruit sur une somme d’argent, il n’y aura besoin d’aucune réévaluation des biens lors du décès afin de veiller à ce que chaque enfant ait bien reçu sa part de réserve. De ce fait, un enfant héritant d’un bien qui aurait pris de la valeur ne sera pas tenu de dédommager les autres membres de la fratrie, contrairement à une donation ordinaire.

Enfin, au niveau fiscal, les abattements applicables aux donations sont de 100 000 euros par enfant et par donateur et se renouvellent tous les 15 ans.

Cet article apporte un contenu purement informatif et n’est en aucun cas un conseil ou une recommandation en investissement. PME-ETI.fr ne pourrait être tenu responsable d’une décision d’investissement ou de désinvestissement du fait de de cet article.

Natixis Interépargne, la référence en épargne salariale et retraite, est investie dans l’avenir de plus de 81 000 entreprises clientes et plus de 3,1 millions d’épargnants. Natixis Interépargne fait partie du pôle Global Financial Services du Groupe BPCE, deuxième groupe bancaire en France à travers les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. La retraite est un moment clé souvent redouté par les Français. L’épargne retraite est une réponse pour aborder au mieux cette étape. Natixis Interépargne propose des solutions d’épargne salariale et retraite simples et personnalisées, et place l’épargnant au cœur de sa stratégie en l’impliquant dans la constitution de son épargne. Anticiper sa retraite, analyser son parcours professionnel, connaitre les outils et les avantages des dispositifs d’accompagnement existants… sont quelques-uns des thèmes abordés par Patrick Behanzin, Directeur Marketing, Offre et Digital et Laure Rabelle, Head of Digital chez Natixis Interépargne.
Epargne salariale et retraite : des encours en hausse en 2024
L’épargne salariale et retraite continue de croître en France, témoignant d’un regain de confiance dans ces dispositifs d’épargne collectifs. Selon les derniers chiffres publiés par l’Association Française de la Gestion Financière (AFG), les encours des plans d’épargne salariale et d’épargne retraite ont atteint un record de 198 milliards d’euros au cours des six premiers mois de l’année 2024. Cette augmentation de 10,3% par rapport à la même période en 2023 confirme une dynamique positive autour de ces produits d’épargne, qu’il s’agisse de la participation, de l’intéressement ou de l’abondement de l’employeur. Par Serge de Cluny
Une progression continue et soutenue
Selon l’AFG, cette hausse reflète « la solidité et la confiance accrue » des épargnants et des entreprises dans les dispositifs collectifs d’épargne salariale et retraite. Ces dispositifs permettent aux salariés de se constituer une épargne à long terme, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux et sociaux. Cette forme d’épargne intéresse de plus en plus de travailleurs, en particulier dans un contexte économique marqué par l’incertitude, où la préparation à la retraite et la sécurisation de l’épargne apparaissent comme des priorités. Durant le premier semestre 2024, plus de 15 milliards d’euros ont été versés dans les différents dispositifs d’épargne salariale et d’épargne retraite. Ces montants proviennent en grande partie de trois sources principales : l’intéressement, qui a progressé de 5,5% pour atteindre 5,7 milliards d’euros ; la participation, en hausse de 3,6% à 5 milliards d’euros ; et enfin, l’abondement, qui a enregistré une augmentation notable de 9,9%, atteignant ainsi 2,6 milliards d’euros. Ces contributions, bien que variables selon les entreprises et les secteurs, témoignent d’une volonté croissante des employeurs de soutenir l’épargne de leurs salariés.
Des dispositifs adaptés aux besoins des épargnants
L’épargne salariale est constituée principalement de sommes issues de la participation, de l’intéressement, de l’abondement de l’employeur, mais aussi des versements volontaires des salariés. Ces fonds sont ensuite placés dans deux types de dispositifs principaux. D’une part, le Plan d’Épargne Entreprise (PEE), où l’argent est bloqué pendant une durée de cinq ans. D’autre part, le Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCO ou PER), où les fonds restent bloqués jusqu’à la retraite, avec cependant des possibilités de déblocage anticipé dans certaines situations spécifiques (achat de la résidence principale, cessation d’activité, etc.). Ces dispositifs offrent ainsi une flexibilité intéressante pour les épargnants, qui peuvent choisir entre une épargne à moyen terme ou une épargne de long terme destinée à leur retraite.
Des rachats également en hausse
Parallèlement à la hausse des encours, les rachats effectués par les épargnants sont eux aussi en progression. Sur le premier semestre 2024, ces derniers ont atteint 10,5 milliards d’euros, contre 9,2 milliards d’euros un an plus tôt. Plus de 50% de l’épargne salariale est désormais disponible et peut être mobilisée par les épargnants à tout moment. Cette tendance montre que de nombreux salariés ont profité du bon niveau de valorisation de leur épargne, notamment en raison de la performance positive des marchés financiers. L’indice paneuropéen Stoxx 600, regroupant les 600 plus grosses capitalisations boursières européennes, a ainsi progressé de plus de 7% entre le 2 janvier et le 28 juin 2024. Cette situation favorable a incité de nombreux épargnants à récupérer une partie de leurs gains, notamment pour financer des projets personnels ou en vue d’investissements futurs.
Un nombre croissant d’entreprises impliquées
L’augmentation des encours va de pair avec une hausse du nombre d’entreprises ayant mis en place des dispositifs d’épargne salariale ou d’épargne retraite. En France, 407 000 entreprises sont désormais concernées par ces dispositifs, soit une progression de 2,5% par rapport à 2023. Cette tendance s’explique par la volonté des entreprises de proposer des avantages attractifs pour fidéliser leurs salariés et encourager une culture d’épargne à long terme. De plus, la généralisation de ces dispositifs permet aux entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux et d’améliorer leur image en tant qu’employeurs responsables. Les produits d’épargne retraite collective connaissent également un succès croissant, avec une augmentation des encours de 16% sur un an au premier semestre 2024, pour atteindre un total de 32,5 milliards d’euros. Ces produits bénéficient aujourd’hui à plus de 4 millions de salariés en France, illustrant leur rôle clé dans la préparation de la retraite des travailleurs. L’engagement des entreprises et des salariés dans ces dispositifs devrait continuer à se renforcer, au regard des perspectives économiques et de la nécessité croissante de sécuriser l’avenir financier des actifs. En résumé, les dispositifs d’épargne salariale et d’épargne retraite collective affichent une santé florissante en 2024. Avec des encours en hausse, un nombre croissant d’entreprises impliquées, et des épargnants de plus en plus confiants, ces mécanismes apparaissent comme des leviers essentiels pour préparer l’avenir financier des salariés en France. Le contexte de valorisation positive des marchés financiers renforce encore l’attractivité de ces dispositifs, qui devraient continuer à jouer un rôle central dans la gestion de l’épargne des Français.
 
D'où vient le succès des entreprises chinoises
On perçoit le sujet avec un mélange de crainte et de fascination : les entreprises chinoises se développent sur tous les continents. Au-delà de ces sentiments, les causes de ce succès ne sont pas toujours manifestes. Deux qualités en apparence contradictoires expliquent ces réussites : la capacité qu’ont ces firmes à s’affranchir d’un esprit exclusivement traditionnel, comme leur aptitude à déployer leurs atouts spécifiques à l’échelle mondiale. Avec cette sorte de paradoxe, fait d’ouverture sur le monde et de confiance dans leurs qualités propres, ces entreprises déploient leurs talents dans le monde.

Une capacité à s’affranchir d’un esprit exclusivement traditionnel

Culture de l’opportunité et de la réplicabilité
Carmignac

Depuis l’ouverture de son économie il y a quarante ans, grâce à une énergie immense et à la taille gigantesque du marché chinois, de nombreux entrepreneurs ont réussi à créer des géants dans leur catégorie – tous secteurs confondus. Leur premier atout ? Une audace incomparable pour saisir les occasions. Dans leur ouvrage Dragon Tactics, Sandrine Zerbib et Aldo Spaanjaars nomment cette aptitude la «culture du loup». Chasser en meute, convaincre très vite, ne pas s’interdire la concurrence interne : plus que l’individu, c’est le meilleur modèle qui doit gagner. La culture d’entreprise chinoise est fondée sur le succès collectif, et les salariés se sentent très souvent faire partie d’une même famille.

La limite à cette culture collective de l’opportunité est celle de l’efficacité. L’efficience a parfois été sacrifiée au profit de la conquête de clientèle. Mais les entreprises qui réussissent aujourd’hui à l’international ont su ajouter la culture de la réplicabilité des modèles à celle de l’opportunité. L’efficience est bien là. Ouverture du management Deuxième affranchissement, le management. Souvent d’origine familiale ou clanique, les entreprises chinoises d’envergure mondiale ont su dépasser leur influence exclusivement traditionnelle pour choisir des dirigeants ayant étudié et travaillé en dehors de Chine (notamment aux États-Unis) ou des directeurs locaux ayant la capacité de comprendre et d’enrichir leur modèle. Ariel Wizman, journaliste et entrepreneur, est ainsi devenu l’un des associés de Miniso en France. Jonathan Siboni, autre associé, a travaillé plusieurs années avec la Chine dans le secteur du luxe. Associant habilement l’utile et le ludique, Miniso propose plus de quinze catégories de produits du quotidien et de la maison : la marque et les produits sont fabriqués en Chine, avec une mise en scène d’inspiration asiatique, abondante, joyeuse, convoquant les univers du manga ou de la K-pop. Le succès est là : seize boutiques ont été ouvertes en deux ans.
  • En pratique
La franchise chinoise Miniso a créé plus de 5 500 boutiques de commerce dans plus de 100 pays à une époque où, hélas, plusieurs enseignes de commerce doivent fermer leurs portes dans les centres-villes1. Savoir s’associer Troisième critère de réussite des entreprises chinoises, la capacité à s’associer. Jadis très centrées sur leur propre réseau (Guanxi), les entreprises chinoises qui réussissent savent désormais très bien tisser des partenariats stratégiques, complémentaires sur l’offre et ouverts aux participations capitalistiques, ce qui va à l’encontre d’une culture clanique jadis très protectionniste.
  • En pratique 
Le site d’e-commerce JD.com s’est associé à Tencent et a ainsi tiré profit de l’investissement financier de ce dernier, comme de sa puissance médiatique, notamment grâce à Wechat, réseau social utilisé par plus d’un milliard de chinois1.

Une aptitude à déployer leurs atouts sans complexe

Carmignac S’il fallait retenir trois qualités différenciantes de ces entreprises qui ont commencé par grandir en Chine, on pourrait relever : leur savoir-faire industriel et artisanal, leur capacité d’innovation et leur grande adaptabilité associée à leur vision du long terme. Savoir-faire industriel et artisanal Si, malgré la montée en puissance d’autres pays asiatiques à économie émergente (Inde, Asie du Sud-Est), le centre de gravité de la production industrielle demeure en Chine, cela s’explique par quatre décennies d’intense production industrielle qui ont développé, province par province, un écosystème d’entreprises et de fournisseurs fonctionnant en réseau avec le soutien d’une logistique très performante et une bureaucratie locale favorisant souvent ces réalisations. Cela reste un atout majeur. Capacité d’innovation Le deuxième aspect réside dans leur manière d’innover. Avant d’atteindre l’Everest, les entreprises chinoises et émergentes n’hésitent pas à tester sur le marché d’autres sommets plus accessibles. On le voit par exemple avec ces entreprises qui produisent en masse des batteries pour les véhicules électriques : elles ont commencé en fabriquant des batteries de petite taille pour les smartphones avant de monter en compétence et en efficacité pour se spécialiser dans les batteries des véhicules électriques. On innove rarement sans erreurs.
  • En pratique
Cela s’applique aussi à un autre leader du secteur des batteries, le coréen LG Chem, qui connut jadis des difficultés dans la production de ses batteries avec General Motors et qui est aujourd’hui un leader mondial reconnu, signant de nouveaux partenariats stratégiques, notamment avec Stellantis. Ces innovations, amenées pas à pas, sont proches des progrès des intelligences artificielles dites génératives, comme Chat GPT-4, issue de nombreuses erreurs et essais1.

Adaptabilité sur le long terme

Troisième atout, l’extrême adaptabilité. On retrouve ici le sens du long terme lié à la rapidité du léopard. Agir vite, tenter d’être le premier sur un nouveau marché peut s’avérer plus rentable que de penser une stratégie parfaite. Cela ne signifie pas une absence de vision sur le long terme. Entreprendre sans s’être donné une stratégie (celle-ci peut advenir après) n’est pas nécessairement une erreur. Ce qui compte, c’est la maîtrise du temps long et du temps court. La culture de la Chine est intimement liée à cette approche : chez Confucius, très présent aussi en Corée, c’est la fluidité dans et entre les choses qui compte bien plus que toute définition de concept figé à jamais. « Deviens aussi fluide que l’eau qui trouve toujours sa voie en s’adaptant au terrain », enseignait Lao Tseu.
  • En pratique
L’homme d’affaires Jack Ma met cette philosophie en pratique. Désormais divisé en six entités, son groupe Alibaba a su s’adapter. Comme tout géant, le leader chinois du e-commerce est soumis aux tensions géopolitiques, mais son fondateur, que l’on croyait défait, revient avec une nouvelle vision. Son entité logistique envisage même une cotation à Hong Kong début 2024. Un pas de plus vers l’expansion du groupe à l’international1. Conscients des opportunités que propose l’économie chinoise, chez Carmignac nous souhaitons profiter de cette tendance en investissant sur ces sociétés innovantes qui ont réussi à s’imposer à l’international. L’ Asie émergente est en effet la région où nous identifions le gisement le plus important de sociétés innovantes dans le secteur des technologies, de la consommation et d’Internet, secteurs à la pointe de la révolution digitale. Au sein de nos allocations émergentes, et notamment dans notre stratégie dédiée à la Chine, Carmignac Portfolio China New Economy, nous sommes investis dans des sociétés telles que Miniso1, le spécialiste des produits de consommation courante, présent dans plus de 100 pays grâce à ses 5 500 magasins dans le monde (3 300 en Chine et 2 200 hors de Chine), 50% du bénéfice net généré à l’étranger. De plus, notre fonds phare actions émergentes Carmignac Emergents s’expose à des valeurs technologiques asiatiques prometteuses, en raison de leur avancée technologique, de leur capacité de production à grande échelle et de leur fort attrait pour les semi-conducteurs. Le Fonds est par exemple investi dans le spécialiste de la fabrication de batteries de véhicules électriques LG Chem1 et le leader dans la fonderie pour les semi-conducteurs Taiwan Semiconductor1. 1Les marques et logos utilisés n’impliquent aucune affiliation avec ces entités, ni approbation de leur part. Les portefeuilles des fonds Carmignac sont susceptibles d’être modifiés à tout moment sans préavis.

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Tout d’abord, il faut considérer pour cela un horizon de temps assez long. Généralement, on commence à penser à sa retraite entre 40 et 50 ans. Ce temps long est nécessaire afin de permettre d’une part de ne pas consacrer un effort trop lourd puisqu’il est lissé dans le temps et d’autre part de permettre d’opter pour des solutions avec effet de levier (crédit) et/ou des solutions d’investissement comportant un risque de perte en capital.

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Pour savoir comment préparer sa retraite, la première équation à résoudre est de connaître le montant de revenu complémentaire dont j’aurai besoin lorsque je cesserai de travailler. Pour ce faire, vous pouvez contacter les organismes de retraite et des conseils en gestion de patrimoine spécialisés dans la reconstitution de carrière. L’autre élément qui vous permettra de répondre à cette question est votre budget de vie. Quelles sont vos dépenses essentielles, vos dépenses plaisir (voyage, cadeaux, etc.) ?

Dès lors que vous savez ce que vous dépensez et combien vous percevrez, vous pouvez déterminer quel est le montant de revenu à créer par le biais de votre patrimoine. Par exemple, mon train de vie est de l’ordre de 72K€ par an, mes pensions de retraite seront de l’ordre de 50K€, il me faut donc disposer de 22K€ par an de revenus complémentaires à horizon 15/20 ans.

Les différents types d’investissement « estampillés » produits retraite 

On pense naturellement à trois produits : l’immobilier locatif (meublé ou nu), l’assurance-vie et le PER (Plan Epargne Retraite).

L’intérêt de l’immobilier locatif est l’attrait du revenu régulier dès lors que les locataires payent leurs loyers. La constitution d’un patrimoine immobilier se fera idéalement par le biais d’un crédit, c’est pourquoi anticiper le moment où vous aurez besoin de revenus complémentaires est crucial. Vous achetez avec un crédit d’une durée de 15 ans ou 20 ans. Compte tenu des taux actuels, la mensualité sera proche du montant du loyer si on considère un bien d’habitation et presque équivalent à votre loyer si on considère des biens à usage professionnel. Il est primordial d’aligner la durée des emprunts sur la date à laquelle vous envisagez de prendre votre retraite.

Les inconvénients de ce type d’investissement tiennent à la forte imposition des revenus fonciers. En effet, ces derniers sont imposables à la tranche marginale de votre impôt sur le revenu, ils supportent les prélèvements sociaux et le cas échéant augmentent votre IFI. Les revenus fonciers sont taxés y compris pendant la période d’amortissement du prêt car seuls les intérêts du prêt sont déductibles des vos revenus fonciers. C’est l’effet pervers des taux bas actuels.


Géraldine Métifeux, associée fondatrice du cabinet ALTER EGALE

L’assurance-vie, même si le fonds Euro n’a plus l’impact qu’il avait au début du 21ème siècle, demeure un instrument pertinent pour créer des revenus complémentaires. Désormais, l’assurance-vie permet d’intégrer tous les supports d’investissement (unités de compte) imaginables : OPC actions, OPC diversifiés, OPCI, SCPI, Private Equity, EMTN, etc.

La fiscalité de l’assurance-vie est très avantageuse à la sortie tant par le décès (clause bénéficiaire et abattement de 152 500€ par bénéficiaire tous contrats confondus, article 990 I du CGI) que les rachats en cas de vie. En effet, tout retrait est fiscalisé pour la partie d’intérêt comprise dans le montant racheté. Si votre contrat contient 40% de plus-value, lorsque vous retirerez des fonds au fil de l’eau, seuls 40% seront fiscalisés. Par ailleurs, vous bénéficiez d’un abattement sur la plus-value de 9 200€ par an (pour un célibataire).

Le PERin, dernier produit né de la Loi Pacte remplaçant PERP et Madelin. L’inconvénient tient principalement à la fiscalité en cas de sortie des sommes versées sur ce produit diminuant l’intérêt la sortie en capital. Néanmoins, demeure l’intérêt d’une épargne non liquide qui limite votre pression fiscale lorsque vous êtes en activité. L’autre attrait est de pouvoir bénéficier, selon les contrats, peu ou prou du même univers d’investissement que l’assurance-vie.

La construction d’un patrimoine de rapport combinant ces 3 éléments permettra de compléter vos revenus à la retraite. Pour mémoire, si on considère un patrimoine de rapport qui connaîtrait un rendement moyen annuel de l’ordre de 3%, alors pour créer 22K€ de revenus nets par an (avant IR), il faudrait avoir constitué 750K€ de patrimoine.

Fondamentaux macroéconomiques relativement solides, nearshoring, taux d’intérêt attractifs : il n’est pas nécessaire de regarder bien loin pour bénéficier du potentiel émergent. À l’instar de l’Asie et de l’Amérique latinela région émergente Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) abrite des opportunités intéressantes pour les investisseurs. Composée de territoires riches en matières premières, guidés par leur industrie agricole ou manufacturière, la région révèle des économies diversifiées. Elle se distingue cependant par les disparités fortes entre les différents pays qui la constituent. S’intéresser aux particularités de chacun se révèle nécessaire pour identifier les marchés et les actifs prometteurs, et ce, en prenant en compte les risques associés. Alors que l’Europe de l’Est est au cœur de la crise ukrainienne, ses répercussions résonnent différemment selon les pays, et certains d’entre eux offrent aujourd’hui un potentiel de rendement intéressant, notamment pour les investisseurs obligataires en quête de diversification.

Europe de l’Est : le potentiel émergent à proximité

Plus d’un an après la première offensive russe en Ukraine, les multiples conséquences humanitaires, politiques et économiques qui en découlent sont toujours manifestes à l’échelle mondiale et ont à plus forte raison ébranlé les pays d’Europe de l’Est. Les tensions engendrées par le conflit et les sanctions infligées à la Russie par les pays occidentaux ont mené à une crise énergétique majeure, notamment en Europe, fortement dépendante des combustibles fossiles russes. Cette crise énergétique couplée aux retombées de la pandémie de Covid-19 et aux politiques monétaires en résultant a ainsi mené le monde dans un nouvel environnement inflationniste tel que nous n’en avions pas connu depuis des décennies. Pour autant, certains pays d’Europe de l’Est, en amorçant un cycle de hausse des taux d’intérêt peu après la crise sanitaire, ont su dans une certaine mesure contenir cette hausse généralisée des prix, et ce, malgré la détérioration marquée de leurs relations commerciales avec la Russie. Cela leur a permis de disposer d’une plus grande marge de manœuvre que les pays développés dans la mise en œuvre de leur politique monétaire. Ainsi, après avoir vu l’inflation atteindre des niveaux très élevés, certains pays, à l’image de la Hongrie, de la Pologne ou de la République tchèque, devraient faire partie des premiers à enclencher un cycle de baisse des taux, à partir de niveaux actuellement très attractifs. En parallèle, les tensions provoquées par la crise ukrainienne ont incité certaines entreprises au sein de l’Union européenne à rechercher des solutions alternatives pour pallier les incertitudes liées aux chaînes d’approvisionnement, notamment en relocalisant une partie de leurs activités de production en Europe de l’Est, qui offre une main-d’œuvre qualifiée à un coût plus compétitif. Dans ce nouvel ordre géopolitique, certains pays de la région, bénéficiant de cette dynamique et justifiant de fondamentaux plus solides, offrent des opportunités à long terme attractives, par exemple au sein des marchés obligataires hongrois et roumains. Compte tenu du contexte toujours incertain, une gestion active et flexible se montre cependant essentielle pour en tirer parti tout en en évitant les écueils.

Hongrie : un émetteur prometteur

Carmignac Alors que la hausse des prix de l’énergie ralentit globalement, ses répercussions sur les prix des denrées alimentaires se révèlent considérables. La Hongrie a été plus particulièrement touchée par le phénomène, ayant enregistré en mars un taux d’inflation alimentaire record de 25,6% sur un an – plus de trois fois le taux de l’ensemble de l’Union européenne, dont la moyenne s’élevait à 8,3%1Cependant, la tendance à la baisse de l’inflation alimentaire mondiale devrait influencer le comportement de l’inflation hongroise, comme le confirment les chiffres en régression sur ces deux derniers mois. Dans ses efforts pour contenir la progression de l’inflation, la Hongrie a ainsi débuté, bien avant la plupart des pays développés, un cycle de hausse des taux, et affiche depuis septembre 2022 un taux directeur s’élevant à 13%2. En outre, la relative solidité de ses fondamentaux macro-économiques fait de la Hongrie un émetteur intéressant à long terme. La rigueur de sa politique budgétaire et le durcissement de cette dernière en 2022 pour parer à la dégradation de son déficit ont contribué à maintenir sa dette à un niveau peu élevé, minimisant ainsi son risque de défaut de paiement. Enfin, la Hongrie cherche activement à s’améliorer sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le pays s’est notamment engagé à honorer l’objectif européen de neutralité carbone, et prévoit de fermer sa dernière centrale à charbon dès 2025, tout en investissant dans les énergies renouvelables3. Dans ce contexte, la Hongrie peut être un émetteur clé pour diversifier son portefeuille et permettre potentiellement de bénéficier de rendements attrayants :
  • La dette souveraine locale offre des taux d’intérêt réels très attractifs pour les investisseurs, qui pourraient également bénéficier de manière tactique d’une revalorisation de sa devise.

  • Les perspectives d’une récession économique à l’échelle mondiale pourraient également profiter à la dette souveraine externe hongroise, qui offrirait un potentiel de performance à long terme.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Experts de la dette émergente depuis 2015, nous avons créé un Fonds dédié à cette classe d’actifs en 2017, Carmignac Portfolio EM Debt.

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La diversité de la Roumanie

Carmignac Grâce à son économie diversifiée, ses différentes sources d’approvisionnement en gaz naturel et sa production d’énergies renouvelables, la Roumanie limite l’impact commercial direct de la guerre en Ukraine sur son territoire. En effet, la Roumanie est la septième plus grande économie de l’Union européenne4, opérant au sein de secteurs clés tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture, l’énergie, l’automobile ou les services. Le pays a pu compter sur ses propres ressources de charbon, de pétrole et de gaz, sa production d’énergies renouvelables, et se tourner vers d’autres fournisseurs lorsque le conflit russo-ukrainien a éclaté et que les sanctions vis-à-vis de la Russie se sont intensifiées. La dégradation des relations commerciales entre les pays occidentaux et la Russie ont également renforcé le phénomène de nearshoring au profit de la Roumanie. Les incertitudes liées à la guerre et la hausse des coûts de production résultant de la crise énergétique ont ainsi conduit de nombreux pays frontaliers à externaliser certaines de leurs activités en Roumanie, où les coûts sont compétitifs et la main-d’œuvre, qualifiée. Le retour global de l’inflation n’a pas épargné la Roumanie, qui a cependant su réagir rapidement pour tenter de la contrer. La Banque centrale roumaine a ainsi remonté ses taux d’intérêt directeurs jusqu’à atteindre 7% en janvier 20235. Son économie montre ainsi déjà des signes de ralentissement, plaidant en faveur d’une politique plus accommodante prochainement. La relative stabilité politique du pays, sa dette publique maintenue à un niveau faible par rapport à son produit intérieur brut (PIB) et ses efforts pour renforcer sa réponse à l’aspect environnemental des critères ESG sont autant de facteurs contribuant à l’attractivité de la Roumanie, notamment sur sa dette souveraine externe.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Nous avons développé un système propriétaire de notation ESG de la dette souveraine nous permettant d’évaluer les objectifs et tendances des pays émergents sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. Notre modèle est fondé sur 12 critères en ligne avec les principes pour l’investissement responsable (UNPRI) et couvre plus de 70 pays émergents. Au-delà de l’Europe de l’Est, certains pays d’Afrique peuvent également proposer des rendements attractifs au sein du spectre obligataire, à l’image du Bénin ou de la Côte d’Ivoire. Ces pays riches en matières premières investissent pour se développer et ainsi améliorer leurs fondamentaux macro-économiques. Au travers de notre série d’articles dédiés aux marchés émergents, nous avons découvert le potentiel de cet univers, que ce soit en Asie, en Amérique latine ou au sein de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, à la fois sur les marchés d’actions et sur les marchés obligataires. Le monde émergent recèle d’opportunités mais il est nécessaire de disposer de la flexibilité permettant de les saisir, où qu’elles soient, tout en faisant preuve d’une grande sélectivité et d’une gestion active des risques : c’est ce qui caractérise l’approche Carmignac. 1Eurostat, 19/04/2023. 2Magyar Nemzeti Bank, Base rate history. 3« La Hongrie prévoit sa sortie du charbon d’ici à 2025 », Euractiv : https://www.euractiv.fr/section/energie/news/hungary-brings-coal-exit-forward-by-five-years-to-2025/ 4Fonds monétaire international, 2021. 5Banca Națională a României, https://www.bnr.ro/Monetary-Policy–3318-Mobile.aspx. COMMUNICATION PUBLICITAIRE. Veuillez vous référer au KID et au prospectus avant de prendre toute décision finale d’investissement.
produit structuré

On a souvent entendu parler de produit structuré, que ce soit en bien ou en mal. Mais, au fond qu’est-ce que c’est ? Est-ce adapté à mon profil de risque ? Quelle est la bonne proportion à détenir ? Et surtout, vers quels produits s’orienter ?

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Un produit structuré est juridiquement une obligation. Ce qui implique donc que la première question à se poser est : qui l’émet ? Car si l’émetteur fait défaut, le produit ne vaudra pas grand-chose. C’est pourquoi, il est pertinent de vérifier quelle est la notation de l’émetteur. Plus il est solide, mieux vous serez protégé contre ce risque.

Puis, une autre question à se poser est quel type de produit est-ce ? Risqué ou bon père de famille. Ce qui est intéressant, lorsqu’on dispose d’un conseil en gestion de patrimoine et d’un certain capital disponible, est que le produit peut être fait sur mesure. C’est-à-dire qu’il est dédié à vos contraintes, vos espoirs de gain, votre acceptation du risque et votre horizon de placement. Le produit structuré peut être logé dans un compte-titres ou dans un contrat d’assurance (assurance-vie ou contrat de capitalisation).

Il existe presqu’autant de possibilités de produits structurés que d’investisseurs. Par choix et souhait de simplifier l’exercice, nous étudierions ici comment fonctionne un produit structuré de la famille des autocalls dits Phoenix. Nous nous situons plutôt dans la catégorie « bon père de famille » mais non sans risque.

Les produits Phoenix présentent l’avantage majeur de promettre un rendement sous certaines conditions même si les marchés actions baissent (le sous-jacent baisse) et de protéger le capital au terme du produit (mais pas en cours de vie). En décembre 2020, après une année très compliquée sur les marchés actions et notamment en Europe, on peut hésiter à acheter des actions ou des OPC actions par crainte que cela baisse à nouveau. Le produit Phoenix est alors idéal.

Nous traiterons principalement des produits à barrière européenne (c’est-à-dire non désactivante) en opposition aux barrières américaines. Ce type de produit structuré peut avoir en sous-jacent une action (single stock), un indice « classique », un indice synthétique ou propriétaire, etc.

Prenons un exemple. Si vous disposez de 8 à 10 années devant vous, vous pouvez faire construire un produit qui verserait, par exemple, un coupon annuel (rendement) de 3% dès lors que l’indice de référence, par pure hypothèse le CAC 40, ne baisse pas plus de 20%. Le produit disposerait d’une protection en capital à terme, par exemple de 40%. A date anniversaire, un an plus tard en décembre 2021, vous percevriez 3% dès lors que le CAC 40 n’a pas baissé de plus de 20%. Et ce sera le cas, chaque année à date anniversaire lorsque le CAC 40 est compris entre 100 et 80% de son niveau initial.

Et si le CAC 40 est supérieur à son niveau initial à cette même date anniversaire, vous percevrez toujours votre coupon et le produit s’arrête, on dit alors qu’il est rappelé. Libre à vous de réinvestir le capital et le coupon sur un nouveau produit structuré ou dans toute autre chose. Si pendant toute la vie du produit (8 à 10 ans dans notre exemple), le sous-jacent (le CAC 40 en l’espèce) ne revient jamais à son niveau initial à date anniversaire, le produit continue jusqu’à son terme.

A son terme, 3 possibilités existent :

  • Soit, le CAC 40 est supérieur à 80, le capital et le coupon sont payés.
  • Soit, le CAC 40 est compris entre 80 et 60, alors le capital est remboursé mais aucun coupon n’est versé.
  • Soit, enfin, le CAC 40 est à un niveau inférieur à 60, alors vous encourrez une perte en capital égale à la perte de l’indice.

En résumé, ces produits qui peuvent être très défensifs (forte barrière du coupon, indice classique, forte protection du capital à terme) sont une vraie classe d’actifs à part entière qui ont parfaitement leur place entre des produits garantis en capital tel le fonds Euro et des OPC actions ou flexibles, dès lors que vous avez un horizon d’investissement assez long. Vous pouvez raisonnablement détenir 10% à 15% de vos actifs sur différents produits structurés pour diversifier et diluer votre risque.

Un meilleur environnement inflationniste que dans les pays développés et des rendements très élevés dans certains pays sont autant de facteurs qui justifient un intérêt pour la dette émergente et qui rendent le marché attractif pour les investisseurs. Cela crée des opportunités qui nécessitent cependant une sélectivité et une extrême agilité si l’on veut les saisir. Sans compter que cette classe d’actifs représente également une source de diversification intéressante pour un portefeuille.
1 – Une bonne gestion de l’inflation

Par rapport à la situation dans les pays développés, la hausse des prix dans les marchés émergents est relativement plus ténue. La plupart des banques centrales des marchés émergents sont probablement plus habituées à faire face à des pics de prix que ne l’est la Banque centrale européenne ou la Réserve fédérale américaine depuis plusieurs années. Par conséquent, les pays émergents seront les premiers à interrompre leurs hausses de taux et à entamer un cycle d’assouplissement monétaire (Brésil, République tchèque, Pologne, Chili).

 
2 – Un environnement historique attrayant
  Malgré l’amélioration des fondamentaux économiques, les rendements moyens sur les marchés émergents sont désormais proches de 10 %, ce que nous n’avions pas vu depuis la crise financière de 2008. Les marchés obligataires ont connu leur pire année depuis le krach de 1929, sous l’effet de la persistance d’une inflation élevée, de l’accélération du resserrement des politiques monétaires par les banques centrales et du conflit entre la Russie et l’Ukraine.    
3 – Des opportunités pour les investisseurs internationaux
Rendement moyen des obligations tchèques, polonaises et hongroises »
Les pays manufacturiers d’Europe de l’Est et d’Amérique latine devraient bénéficier du phénomène de délocalisation de proximité (ou « nearshoring » an anglais), i.e. du rapatriement d’une activité dans un pays proche de ses marchés de consommation. Les signes de ralentissement économique aux États-Unis devraient peser sur le dollar, ce qui devrait contribuer à soutenir les devises des pays émergents face au billet vert.
       
Sources : Carmignac, Credit Suisse, Bloomberg, 14/11/2022. Communication publicitaire. Veuillez vous référer au KID/prospectus avant de prendre toute décision finale d’investissement.​ Ce document est destiné à des clients professionnels

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