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Ces derniers trimestres ont été très favorables aux marchés actions des économies avancées : +16% pour l’indice Standard and Poor’s 500 et +31% pour l’Euro Stoxx 50 entre fin septembre 2022 et fin avril 20231. Quel beau retournement lorsque l’on repense à l’état d’esprit des investisseurs et des épargnants l’été dernier ! Cette belle envolée est-elle « normale » ou relève-t-elle au contraire d’un comportement de marché particulièrement atypique ? Nous donne-t-elle des indications précieuses au-delà des tout prochains mois ?

Carmignac’s Note – Par Frédéric Leroux, Responsable Équipe Cross AssetGérant

Cette hausse importante s’est développée après que les marchés ont largement souffert d’un resserrement monétaire sans équivalent dans le passé, exacerbé par les effets initiaux de la guerre en Ukraine sur le prix de l’énergie. Mais quand même ! Ni la proximité généralement anticipée de la fin du resserrement monétaire avant une pause attendue relativement longue, ni la normalisation progressive du fonctionnement économique plusieurs mois après le déclenchement des hostilités, ni même le retournement à la baisse de l’inflation sous-jacente américaine en octobre ne peuvent à eux seuls justifier un tel rebond, qui a effacé en Europe toute la baisse de l’an dernier.

La réduction de l’offre de crédit engendrée par la crise bancaire américaine augmente la probabilité de récession aux États-Unis

En effet, en face de ces trois facteurs incontestablement positifs, il existe un certain nombre de menaces ou de questions non résolues parmi lesquelles des menaces récurrentes, comme les tensions géopolitiques liées à la Chine, le plafond de la dette aux États-Unis, les valorisations boursières américaines jugées élevées, ou plus spécifiques, comme l’équation énergétique. Les effets retard du resserrement monétaire sans précédent sont aussi à prendre en compte. La crise bancaire américaine n’en est-elle pas une matérialisation probante ? Carmignac Cet environnement économique qui offre un sérieux challenge sans affecter négativement les marchés ne constitue pas pour autant une situation anormale. Tout au plus reflète-t-il une évolution paradoxale des marchés qui se comportent davantage en fonction d’un positionnement extrême des investisseurs que des effets présumés des informations macro-économiques ou géopolitiques qui leur parviennent en continu. Le resserrement monétaire de 2022-2023 et les inquiétudes relatives à la guerre en Ukraine ont créé, par les ventes qu’elles ont suscitées, un positionnement extrêmement négatif à l’égard des marchés actions ; trop négatif eu égard aux flux de nouvelles – même défavorables – qui ont accompagné ces deux événements majeurs. Le marché s’était ainsi mis, par son sous-positionnement sur les actions, en position d’« escalader le mur d’inquiétude » – (« A bull market climbs a wall of worry », disent les Anglo-saxons). C’est ainsi qu’un positionnement trop négatif par rapport à la perception instantanée des marchés permet leur ascension. Les retardataires se trouvent forcés d’acheter tous les creux de marchés pour prendre le train en marche. « Buy the dips ! » (« Achetez les creux ! ») est la mentalité qu’il faudrait alors adopter pour ne pas rester au pied du mur. Le mur s’escalade et les creux se comblent par ces achats tardifs et contraints tant que le positionnement reste trop faible ou jusqu’à ce que survienne une vraie surprise négative – préférablement exogène –, comme l’irruption du Covid dans nos vies, début 2020, qui interrompit brutalement l’ascension paradoxale de l’année 2019.

Cette crise bancaire pourra provoquer la baisse des prix tant attendue et apporter le remède au ralentissement économique : le desserrement monétaire

Avec cette lecture, à quoi faudrait-il s’attendre pour les prochains mois, typiques d’une fin de cycle qui tiraille les marchés d’actions entre les espoirs d’une pause dans le resserrement monétaire et la peur d’une dégradation de la conjoncture ? Le positionnement actuel est sensiblement moins négatif qu’au cours de l’été dernier mais il reste de grandes gestions, diversifiées ou alternatives, largement sous-investies qui pourront par leur sous-exposition actuelle aider le marché à poursuivre son ascension. Carmignac Au-delà, et compte tenu des menaces qui continuent de peser sur l’économie et les marchés, il faudra que ces derniers puissent transformer de mauvaises nouvelles fondamentales en bonnes nouvelles pour eux-mêmes (« Bad news is good news ! »), comme lors de la décennie précédente où la faiblesse récurrente de l’activité économique garantissait un soutien monétaire et une liquidité favorables aux valorisations. Parmi les inquiétudes énoncées plus haut, la crise bancaire américaine est une candidate possible pour cette transformation de mauvaises nouvelles en bonnes nouvelles. En réduisant l’offre de crédit et en forçant la Banque centrale américaine à injecter en masse de la liquidité dans le système financier, cette nouvelle crise pourrait apporter simultanément ce que le marché attend (une baisse de l’activité pour pousser les prix à la baisse) et le remède à cette faiblesse économique : le desserrement monétaire par les banques centrales. Le paradoxe d’un marché en ascension malgré des fondamentaux menaçants pourrait alors se poursuivre tant qu’une profonde récession serait évitée.

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Expo 2020 à Dubaï, Coupe du Monde 2022 au Qatar, mégaprojet AlUla en Arabie saoudite… Tous ces projets sont l’expression d’une stratégie bien définie par les pays du Golfe pour diversifier leurs économies, dans le but de sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Rendez-vous le jeudi 1er juin de 11h à 11h45 pour un évènement en ligne qui vous permettra de mesurer les opportunités économiques de cette nouvelle dimension de la culture et du divertissement dans cette région. L’ascension de jeunes leaders dans ces pays du Golfe a entrainé des changements sociopolitiques. Cette évolution va de pair avec l’avènement d’une génération plus ouverte au changement et plus portée sur la modernité. Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamad bin Salman, l’émir du Qatar, Tamim Al Thani, et le président des Emirats arabes unis, Mohamad bin Zayed ont su affirmer une rupture par rapport à l’ancienne génération. Leur aptitude à se positionner comme des promoteurs de réformes économiques, fruit d’une vision post-pétrole, révèle au grand jour une réelle volonté d’ouverture sur le monde extérieur. Cette transition offre aux entreprises internationales, et notamment françaises, de belles perspectives de développement sur ces marchés. C’est seulement en 2018 qu’un ministère de la Culture a vu le jour en Arabie saoudite. Depuis, il s’est développé à un rythme exponentiel en accumulant des projets phares comme les nombreux musées (JAX, Saudi Museum of Contemporary Art, etc.) dont l’ouverture est prévue d’ici 2030 ou encore des mégaprojets comme AlUla. Aux Émirats arabes unis, le Louvre d’Abu Dhabi est l’attraction emblématique de la capitale émirienne et Dubaï n’est pas en reste avec les centres culturels qui ont vu le jour tels qu’Al Quoz Creative Zone.

Les intervenants

Catherine Dorgnac, Responsable régionale Moyen-Orient, Turquie et Asie centrale, Bpifrance Jean-Guillaume Lacoste, CEO GL Events Middle East, Dubaï Frank Barbaro, Senior Liaison officer chez AfalUla, Riyad
Jeudi 1er juin 2023 De 11h00 à 11h45

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Comme chaque fois, la CPME prend le pouls des dirigeants de TPE-PME à travers une enquête afin de cerner leurs problématiques et les solutions à apporter mais surtout de les faire connaître aux pouvoirs publics. Mouvements sociaux liés à la réforme des retraites, inflation, obligations environnementales, augmentations de salaires, difficultés de recrutement… 2023 est sans aucun doute une année pleine de défis pour les entreprises. Voici les principales conclusions de cette enquête réalisée au mois d’avril 2023 auprès de 1528 dirigeants de TPE et de PME (ainsi que l’enquète complète à télécharger au bas de cet article). Par Eric Orsini
Lors des trois premiers mois de l’année 2023, près de deux tiers des dirigeants d’entreprise ayant au moins un salarié (66%) ont relevé les salaires de manière collective et/ou individuelle. Parmi les entreprises concernées, 60% ont effectué une augmentation moyenne de rémunération comprise entre 3% et 6%. Environ 20% de ces entreprises ont relevé les salaires de plus de 6%. La prime de partage de la valeur connait toujours un fort succès puisque presque 42% des entrepreneurs déclare prévoir l’adoption de ce dispositif en 2023. Sans surprise, le recrutement reste le principal défis pour les entreprises avec 87% des dirigeants qui cherchent actuellement à recruter et qui déclarent rencontrer des difficultés dans le processus. L’inadéquation du profil des candidats est la raison la plus commune avec 49% des cas. Pour 37% d’entre elles, elle n’auraient reçu aucune candidature et 32% ont une ou plusieurs offres d’emploi non pourvues depuis plus d’un an. Ces enjeux de recrutement menacent la survie de certaines PME et impactent sérieusement leur chiffre d’affaires; 64% des sondés sont ainsi obligés de renoncer à des marchés ou de réduire leur activité. L’économie française se prive ainsi d’une création de richesses dont elle aurait pourtant grand besoin. La crise du logement s’invite dans ces constatations car 1 candidat sur 10 rencontrerait des difficultés pour se loger. Il est intéressant de noter qu’uniquement 19% des chefs d’entreprises interrogés considèrent que le décalage de l’âge minimal de départ à la retraite les incitera à recruter des seniors. La mise en place de mesures incitatives à l’embauche des seniors, que la CPME réclament depuis longtemps, reste donc plus que jamais à l’ordre du jour. Enfin, l’enquête nous confirme que la semaine de 4 jours ne séduit pas les dirigeants d’entreprise puisque 78% d’entre eux ne sont pas prêts à l’instaurer dans leur propre société. De la même façon, 66% des dirigeants sondés se disent défavorables à la mise en place d’un compte épargne-temps universel dans leur entreprise.
La France demeure le pays européen le plus attractif pour les investissements internationaux malgré la mauvaise image de la France générée par les grèves et les manifestations contre la réforme des retraites. L’hexagone continue d’attirer les dirigeants étrangers avec 1259 projets d’investissement comptabilisés en 2022 selon le « Baromètre de l’attractivité de la France » d’EY. Par Franck Boccara Dans un contexte international incertain et complexe, la France prouve une nouvelle fois que son économie est résiliente et même conquérante ! L’augmentation du nombre d’investissements internationaux n’est certainement pas due au hasard et le baromètre nous apporte certaines informations pertinentes.

Environ deux tiers des dirigeants étrangers ont des projets immédiats d’investissements dans l’hexagone

Sur les 6 000 projets annoncés en Europe en 2022, 1 300 se portent sur la France (3% de plus qu’en 2021). Si le secteur tertiaire n’attire relativement que peu de projets, 4 projets sur 10 étaient dédiés à la réindustrialisation en 2022 (543 pour être précis). La France reste cependant championne dans le domaine de l’innovation avec 144 projets de centres de R&D en 2022 (+ 8% par rapport à 2021). L’hexagone bénéficie d’une renommée mondiale de terre d’innovations et 64% des investisseurs étrangers la considère plus attractive que les autres pays d’Europe en matière de facteurs technologiques. La région la plus attractive pour les investisseurs étrangers reste, sans surpise, l’Île-de-France qui devance l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France. Cependant, les investissements étrangers profitent à l’ensemble des territoires et notamment aux villes médianes et territoires ruraux avec environ 50% des projets qui se dirigent vers des agglomérations moyennes de moins de 200 000 habitants. Derrière la France et ses 1300 projets, on retrouve le Royaume-Uni avec 929 projets et l’Allemagne avec 832.

Les investissements étrangers en France créent, en moyenne moins d’emplois que dans les autres pays européens

Malgré l’attractivité de la France, les investissement étrangers ne créent pas autant d’emplois que chez nos voisins. Les projets comptabilisés en 2022 ont généré environ 15% d’emplois en moins qu’en 2021. En moyenne, les investissements étrangers génèrent moins d’emplois chez nous (33 par projet) que dans le reste des principaux pays ayant accueillis des investissements étrangers en Europe (58 en Allemagne, 59 au Royaume-Uni). 16 800 entreprises sont sous contrôle étranger en France selon l’INSEE (1%), elles emploient 2,2 millions de personnes (13% de l’emploi salarié) et contribuent à environ 20% du PIB. N’oublions cependant pas que la France a perdu 600 usines entre 2008 et 2016.
SOFIAP a officiellement fêté le lancement du dispositif de prêt subventionné aux entreprises du secteur privé lors d’un évènement au cours duquel 30 PME, ETI et grands comptes ayant d’ores et déjà rejoint l’appel à candidature sont venues signer leurs conventions et témoigner lors d’une table ronde sur les raisons qui les ont incité à adopter les prêts bonifiés de SOFIAP et à placer ainsi l’engagement au côté des collaborateurs au cœur de leur stratégie. Laurent Permasse, Président du Directoire et Marjorie Hinaut, Directrice du développement et des partenariats de SOFIAP nous présentent l’évènement avant de laisser la parole aux intervenants de la table ronde parmi lesquels :
  • Mickaël Le Nezet : DG de SOFIAP
  • Philippe Heim : Président du Directoire de La Banque Postale
  • Xavier Lépine : Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière
  • Benoit Cauche : PDG d’Eurotec Dental
  • Pierre-Emmanuel Goll : DRH de Safran Power Units
  • Stéphane Gérard : DRH de Paprec – Marie-Claude Chazot
  • People Director Europe de SAGE – Pierre Gabriel Bérard : PDG de Sudalys
Tous les trimestres, Edouard Carmignac prend la plume pour commenter les enjeux économiques, politiques et sociaux du moment. En tant que partenaire de Carmignac Gestion, nous avons le plaisir de relayer sur PME-ETI.fr les analyses claires d’Edouard Carmignac, si précieuses en cette période d’incertitude… A lire impérativement ! Madame, Monsieur, Il y a six mois déjà, je vous écrivais que le pessimisme ambiant ne me semblait pas justifié. Si les principaux foyers d’incertitude recélaient – et recèlent encore – bien des opportunités sous-jacentes, leur accumulation était une incitation à la prudence. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les incertitudes portent encore principalement sur les mêmes foyers mais leur ombre projetée nous semble s’être réduite ces dernières semaines. Pour mémoire, les sujets de préoccupation se focalisent autour des trois pôles suivants : La lutte contre l’inflation des banques centrales. La conduite de politiques monétaires restrictives des deux côtés de l’Atlantique ayant pour double effet une contraction des liquidités et une baisse de l’activité, quelle doit en être l’ampleur pour réduire significativement les anticipations inflationnistes ? Nous écartions -et continuons à écarter- le risque d’une récession sévère, tant la tolérance politique à une vive hausse du chômage est réduite. Cependant, le risque d’un fort ralentissement induit par la poursuite de politiques monétaires restrictives a été considérablement amoindri par la menace d’une crise financière aux Etats-Unis. En effet, la brutale hausse des taux met en posture délicate les nombreuses banques de taille moyenne outre-Atlantique, suscitant à la fois une contraction de leurs dépôts et une dégradation de la valeur de leurs actifs. Il est vraisemblable que ces banques, qui à elles seules génèrent près de 50% des crédits, restreignent sévèrement leur activité. Cette détérioration significative des conditions financières rend plus que problématique la poursuite de la hausse des taux par la FED, mettant ainsi au second plan la lutte contre l’inflation. Quelles conséquences pour la gestion des actifs ? La poursuite de la baisse des taux réels conjointement à la perspective d’un ralentissement modéré aux Etats-Unis, favorisera les actions à bonne visibilité, une revalorisation supplémentaire de l’euro contre le dollar, sans oublier l’or, bénéficiaire d’un scénario de croissance modérée avec maintien d’un taux d’inflation non négligeable. L’Europe et les risques géopolitiques. Si la valorisation des actifs européens sera incontestablement favorisée par un moindre durcissement de la politique monétaire américaine, l’essentiel est peut-être ailleurs. L’offensive ukrainienne que nous attendons au cours des prochaines semaines, si elle est victorieuse, comme nous l’envisageons, fragiliserait davantage le mandat de V. Poutine, rendant possible une révolution de palais. Il pourrait en résulter une résolution durable de la crise énergétique européenne et une réduction notable des pressions inflationnistes affectant nos économies. Le réveil de l’économie chinoise. Déjouant nos attentes, la sortie de la Chine de sa politique zéro covid ne se traduit pas par un regain d’activité à la mesure des privations dont le consommateur chinois notamment a fait l’objet pendant près de deux années. Les valeurs chinoises pourraient néanmoins faire l’objet d’un net regain d’intérêt si un changement de leadership en Russie incitait Xi Jinping à mener une politique moins autarcique avec une libéralisation plus prononcée de l’économie chinoise. Ainsi, les incertitudes pesant sur les perspectives d’investissement depuis octobre dernier continuent à être levées et pourraient même donner lieu à des développements favorables inattendus. Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération choisie.
Résilience de la croissance économique, retour d’une économie sans inflation, crise bancaire. Le trimestre a été agité ! Si l’inconstance du narratif économique a été synonyme de versatilité des marchés financiers, la corrélation négative entre le prix des actions et celui des obligations s’est rétablie au cours du trimestre. Elle l’a fait dans un moment de stress marqué, quand les investisseurs en avaient le plus besoin. Par Kevin Thozet – Portfolio Advisor et Membre du Comité d’Investissement chez Carmignac
Carmignac
Source : Carmignac, Bloomberg, corrélation à 3 mois entre le prix du S&P 500 et celui des obligations américaines 10 ans.
La diversification comme fil directeur pour les investisseurs en 2023 Nous avons ainsi retrouvé les vertus de la diversification. Alors qu’il y a un an les actifs refuges étaient aux abonnés absents, la détention d’obligations cœurs a permis cette année d’amortir la baisse des marchés dans la tourmente de la crise bancaire. Après une période de plusieurs années où les marchés ont été largement administrés, puis une année d’ajustement qui a vu la fin du soutien inconditionnel des banques centrales, les fondamentaux économiques reprennent le dessus. L’environnement actuel se prête particulièrement à la construction d’un portefeuille combinant moteurs de performance (tels que les investissements en actions et en crédit) et moteurs de diversification (tels que les obligations américaines et allemandes). Côté performance, au-delà du soulagement de voir les récentes faillites circonscrites à quelques institutions bancaires moins bien gérées que les autres, les marchés d’actions dont les valorisations ont tant souffert de la montée de la vague inflationniste devraient, pour les mois à venir, continuer de bénéficier du ralentissement de la hausse des prix amorcé à l’automne. D’autant que les investisseurs restent particulièrement, voire excessivement, prudents. Sur les marchés du crédit, les primes de risque de certains segments sont déjà sur des niveaux récessifs et anticipent ainsi une dégradation de la conjoncture. En matière de gestion des risques, les principaux facteurs qui pourraient peser sur l’appétit pour le risque dans les mois à venir auront trait à cet environnement récessionniste de plus en plus marqué. Une perspective qui pourrait finir par peser sur les marchés d’actions et de crédit mais qui à l’inverse soutiendrait les obligations les mieux notées. Pour autant, les récentes fissures qui commencent à apparaître dans le système (banques régionales américaines ou groupe bancaire suisse) ainsi que le ralentissement de la croissance économique plafonnent le niveau des taux d’intérêt. Une fenêtre d’opportunités s’est ouverte pour investir tant sur les marchés d’actions que sur les marchés d’obligations au cours des mois à venir. D’autant que la séquence qui suivra pourrait la voir se refermer. En effet, la nouvelle équation énergétique ainsi que le pivot des autorités monétaires américaines seront susceptibles de voir les effets de compensation entre actions et obligations se retourner. La gestion active passe également par une construction dynamique de portefeuille. Elle vise à en adapter la construction aux différentes étapes du cycle économique, en associant des actifs financiers dont les propriétés sont complémentaires tout en sachant prendre en compte ces changements de régime. Contacter les experts Carmignac

L’engagement des collaborateurs est aujourd’hui au cœur de la performance et de la résilience des entreprises. Pouvoir garder un lien étroit avec les équipes tout en leur permettant de s’épanouir réellement est le savant dosage pour un management gagnant.
ZEST, qui a parfaitement compris ces enjeux, offre une solution digitale simple et innovante particulièrement adaptée aux PME et ETI.
David Guillocheau, Directeur Général et Géraldine Muong, Product Designer, nous expliquent avec quelle facilité ZEST peut transformer l’expérience collaborateurs et créer le cercle vertueux nécessaire à la réussite.

 

Placer le patrimoine au cœur d’une politique RSE, et plus encore le patrimoine local, c’est préparer l’avenir. En ouvrant le dialogue et la coopération au sein de l’entreprise, on propose un nouveau socle de confiance entre différents acteurs. Voyons ensemble les différents aspects d’impact clairement positif sur notre environnement proche.

Par Lara-Scarlett Gervais – Présidente Fondatrice de l’association Héritage & Civilisation

Comment ? La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est la contribution des entreprises aux enjeux de développement durable et leur responsabilité vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. A cet égard, la société attend d’elles une cohérence dans la mise en œuvre d’une stratégie globale.

L’enjeu territorial de la RSE peut se résumer en paraphrasant le président des États-Unis John Kennedy en 1961 : Ne vous demandez pas ce que le territoire peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour le territoire.

L’objectif de l’entreprise est de chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. La mise en place d’une démarche de RSE est de ce fait un excellent moyen de répondre aux attentes des parties prenantes dans leur propre écosystème (clients, salariés, collaborateurs, actionnaires…).

Pourquoi s’intéresser au patrimoine? Notre patrimoine représente nos racines, il permet de mieux apprendre à nous connaître, favorise la confiance dans nos capacités collectives et consolide donc ainsi la cohésion. De ce fait, il tisse un lien durable entre les collaborateurs et l’ensemble de leurs interlocuteurs.

Le choix de l’ancrage local renforce ce sentiment d’utilité pour les salariés. Concrètement, il donne du sens à l’action pour faire de l’entreprise un moteur de solidarité, pleinement intégrée dans son environnement local. L’entreprise coopère avec les acteurs de son territoire pour répondre ensemble aux défis actuels : compréhension mutuelle, intégration sociale, initiatives partagées, innovation. Cette implication durable construit la relation de confiance avec les habitants, les associations et les pouvoirs publics.

Le soutien à la revitalisation du patrimoine local permet de générer des externalités positives pour le développement économique local : emploi, rayonnement, tourisme, etc. L’entreprise, en faisant le choix de l’ancrage territorial, contribue à la vitalité́ de son territoire. Elle investit à terme dans l’éducation et la formation des jeunes (contrats d’apprentissage, stages…).

Enfin, l’entreprise engagée dans un projet qui a du sens, valorise sa propre image, un atout business de taille aujourd’hui, que ce soit pour répondre à un appel d’offres ou pour convaincre ses parties prenantes.

Clairement, le patrimoine est un moteur efficace de développement économique local. Collaborer à sa valorisation peut créer de nouvelles opportunités de recrutement ou de nouveaux débouchés économiques.

Plus que jamais, les enjeux de préservation du patrimoine de proximité, naturel, culturel ou encore immatériel donnent du sens à l’engagement et valorise l’entreprise elle-même. C’est un miroir tendu, un vecteur de lien et de mobilisation.

Née en 2017 sur les ruines du conflit syrien et irakien, l’association Héritage & Civilisation œuvre pour participer à la promotion de la paix par l’ouverture aux différentes cultures. Afin de relever ce défi de taille, avec l’ambition de faire des jeunes à travers le monde des ambassadeurs de leur patrimoine de proximité, l’association Héritage et Civilisation a mis sur pied un programme éducatif innovant : Odyssée.

Viva Technology 2023, le plus grand événement technologique et startup d’Europe se tiendra à Paris Expo Porte de Versailles du 14 au 17 juin à partir de 9h. Les principales startups, investisseurs, dirigeants et médias de 146 pays seront au rendez-vous. Vous êtes dirigeants ou cadres dans la French Tech ? C’est l’évènement à ne pas manquer pour accélérer les affaires, créer du networking ou tout simplement s’inspirer. Viva Technology 2023 va réunir plus de 1 800 startups disruptantes qui challengent le secteur. Venez rencontrez celle qui deviendra bientôt votre prochain partenaire ou venez tout simplement trouver la technologie digitale dont vous avez besoin pour votre entreprise.

Viva Technology 2023 réunit à nouveau les plus grands noms du monde de la technologie et de l’économie digitale. Cette année, l’édition sera hybride avec un mélange d’activités en ligne et en présentiel afin d’offrir une expérience augmentée aux visiteurs. Venez y écouter des personnages inspirants comme Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, ou Tim Cook, le CEO d’Apple, et découvrez les dernières innovations des startups de la tech à Paris, ou depuis le confort de votre maison.

En utilisant un concept inspiré de la télévision, trois scènes proposeront plusieurs émissions thématiques quotidiennes présentées par une équipe d’animateurs professionnels, d’entrepreneurs et de leaders de la tech. Les trois premiers jours du salon sont réservés aux professionnels (start-ups, investisseurs et cadres), aux étudiants et aux enseignants et le dernier jour est ouvert au grand public. Le programme de cette année s’articulera principalement autour de 5 thèmes axés sur la technologie à impact positif : la technologie pour l’environnementla technologie pour la société avec un accent particulier sur l’inclusion, l’accès aux soins et santé pour tous, passage à l’échelledes startups et l’avenir du travail. L’évènement comprendra donc ces 3 scènes avec 350 conférenciers de renommée mondiale. Venez rencontrer les dirigeants tech, les décideurs, les chercheurs et les fondateurs les plus inspirants au monde qui partagent leur analyse sur les sujets actuels les plus remarquables. Parmi les partenaires, on compte Google, LVMH, La Poste et BNP.

Vous pourrez également y découvrir plus de 300 innovations parmi les plus récentes. En commentçant par des drones de passagers volants, en passant par des roues sans air pour finir par des plantes qui produisent de l’électricité. Tout est à explorer ! Viva Technology 2023 va être incontestablement « the place to be » pour renforcer votre réseau en rencontrant les bonnes personnes au bon moment pour créer des synergies, faire naitre des idées et construire des partenariats. Ce sera aussi l’occasion de recruter vos futurs collaborateurs dans des aires de réseautage dédiées dans le hall tout au long de ces 4 jours. Voici quelques images qui vous ferons Revivre l’édition 2022 en vidéo :
Informations sur le site : https://vivatechnology.com/

Les organisateurs de Viva Technology 2023

Les Echos Le Parisien Evénements
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Paris expo Porte de Versailles – VIPARIS

1 place de la Porte de Versailles 75015 Paris Tel. +33 (0) 1 40 68 22 22 www.viparis.com
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