...

SME-ETI

Comme chaque fois, la CPME prend le pouls des dirigeants de TPE-PME à travers une enquête afin de cerner leurs problématiques et les solutions à apporter mais surtout de les faire connaître aux pouvoirs publics. Mouvements sociaux liés à la réforme des retraites, inflation, obligations environnementales, augmentations de salaires, difficultés de recrutement… 2023 est sans aucun doute une année pleine de défis pour les entreprises. Voici les principales conclusions de cette enquête réalisée au mois d’avril 2023 auprès de 1528 dirigeants de TPE et de PME (ainsi que l’enquète complète à télécharger au bas de cet article). Par Eric Orsini
Lors des trois premiers mois de l’année 2023, près de deux tiers des dirigeants d’entreprise ayant au moins un salarié (66%) ont relevé les salaires de manière collective et/ou individuelle. Parmi les entreprises concernées, 60% ont effectué une augmentation moyenne de rémunération comprise entre 3% et 6%. Environ 20% de ces entreprises ont relevé les salaires de plus de 6%. La prime de partage de la valeur connait toujours un fort succès puisque presque 42% des entrepreneurs déclare prévoir l’adoption de ce dispositif en 2023. Sans surprise, le recrutement reste le principal défis pour les entreprises avec 87% des dirigeants qui cherchent actuellement à recruter et qui déclarent rencontrer des difficultés dans le processus. L’inadéquation du profil des candidats est la raison la plus commune avec 49% des cas. Pour 37% d’entre elles, elle n’auraient reçu aucune candidature et 32% ont une ou plusieurs offres d’emploi non pourvues depuis plus d’un an. Ces enjeux de recrutement menacent la survie de certaines PME et impactent sérieusement leur chiffre d’affaires; 64% des sondés sont ainsi obligés de renoncer à des marchés ou de réduire leur activité. L’économie française se prive ainsi d’une création de richesses dont elle aurait pourtant grand besoin. La crise du logement s’invite dans ces constatations car 1 candidat sur 10 rencontrerait des difficultés pour se loger. Il est intéressant de noter qu’uniquement 19% des chefs d’entreprises interrogés considèrent que le décalage de l’âge minimal de départ à la retraite les incitera à recruter des seniors. La mise en place de mesures incitatives à l’embauche des seniors, que la CPME réclament depuis longtemps, reste donc plus que jamais à l’ordre du jour. Enfin, l’enquête nous confirme que la semaine de 4 jours ne séduit pas les dirigeants d’entreprise puisque 78% d’entre eux ne sont pas prêts à l’instaurer dans leur propre société. De la même façon, 66% des dirigeants sondés se disent défavorables à la mise en place d’un compte épargne-temps universel dans leur entreprise.
La France demeure le pays européen le plus attractif pour les investissements internationaux malgré la mauvaise image de la France générée par les grèves et les manifestations contre la réforme des retraites. L’hexagone continue d’attirer les dirigeants étrangers avec 1259 projets d’investissement comptabilisés en 2022 selon le « Baromètre de l’attractivité de la France » d’EY. Par Franck Boccara Dans un contexte international incertain et complexe, la France prouve une nouvelle fois que son économie est résiliente et même conquérante ! L’augmentation du nombre d’investissements internationaux n’est certainement pas due au hasard et le baromètre nous apporte certaines informations pertinentes.

Environ deux tiers des dirigeants étrangers ont des projets immédiats d’investissements dans l’hexagone

Sur les 6 000 projets annoncés en Europe en 2022, 1 300 se portent sur la France (3% de plus qu’en 2021). Si le secteur tertiaire n’attire relativement que peu de projets, 4 projets sur 10 étaient dédiés à la réindustrialisation en 2022 (543 pour être précis). La France reste cependant championne dans le domaine de l’innovation avec 144 projets de centres de R&D en 2022 (+ 8% par rapport à 2021). L’hexagone bénéficie d’une renommée mondiale de terre d’innovations et 64% des investisseurs étrangers la considère plus attractive que les autres pays d’Europe en matière de facteurs technologiques. La région la plus attractive pour les investisseurs étrangers reste, sans surpise, l’Île-de-France qui devance l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France. Cependant, les investissements étrangers profitent à l’ensemble des territoires et notamment aux villes médianes et territoires ruraux avec environ 50% des projets qui se dirigent vers des agglomérations moyennes de moins de 200 000 habitants. Derrière la France et ses 1300 projets, on retrouve le Royaume-Uni avec 929 projets et l’Allemagne avec 832.

Les investissements étrangers en France créent, en moyenne moins d’emplois que dans les autres pays européens

Malgré l’attractivité de la France, les investissement étrangers ne créent pas autant d’emplois que chez nos voisins. Les projets comptabilisés en 2022 ont généré environ 15% d’emplois en moins qu’en 2021. En moyenne, les investissements étrangers génèrent moins d’emplois chez nous (33 par projet) que dans le reste des principaux pays ayant accueillis des investissements étrangers en Europe (58 en Allemagne, 59 au Royaume-Uni). 16 800 entreprises sont sous contrôle étranger en France selon l’INSEE (1%), elles emploient 2,2 millions de personnes (13% de l’emploi salarié) et contribuent à environ 20% du PIB. N’oublions cependant pas que la France a perdu 600 usines entre 2008 et 2016.
SOFIAP a officiellement fêté le lancement du dispositif de prêt subventionné aux entreprises du secteur privé lors d’un évènement au cours duquel 30 PME, ETI et grands comptes ayant d’ores et déjà rejoint l’appel à candidature sont venues signer leurs conventions et témoigner lors d’une table ronde sur les raisons qui les ont incité à adopter les prêts bonifiés de SOFIAP et à placer ainsi l’engagement au côté des collaborateurs au cœur de leur stratégie. Laurent Permasse, Président du Directoire et Marjorie Hinaut, Directrice du développement et des partenariats de SOFIAP nous présentent l’évènement avant de laisser la parole aux intervenants de la table ronde parmi lesquels :
  • Mickaël Le Nezet : DG de SOFIAP
  • Philippe Heim : Président du Directoire de La Banque Postale
  • Xavier Lépine : Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière
  • Benoit Cauche : PDG d’Eurotec Dental
  • Pierre-Emmanuel Goll : DRH de Safran Power Units
  • Stéphane Gérard : DRH de Paprec – Marie-Claude Chazot
  • People Director Europe de SAGE – Pierre Gabriel Bérard : PDG de Sudalys
Tous les trimestres, Edouard Carmignac prend la plume pour commenter les enjeux économiques, politiques et sociaux du moment. En tant que partenaire de Carmignac Gestion, nous avons le plaisir de relayer sur PME-ETI.fr les analyses claires d’Edouard Carmignac, si précieuses en cette période d’incertitude… A lire impérativement ! Madame, Monsieur, Il y a six mois déjà, je vous écrivais que le pessimisme ambiant ne me semblait pas justifié. Si les principaux foyers d’incertitude recélaient – et recèlent encore – bien des opportunités sous-jacentes, leur accumulation était une incitation à la prudence. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les incertitudes portent encore principalement sur les mêmes foyers mais leur ombre projetée nous semble s’être réduite ces dernières semaines. Pour mémoire, les sujets de préoccupation se focalisent autour des trois pôles suivants : La lutte contre l’inflation des banques centrales. La conduite de politiques monétaires restrictives des deux côtés de l’Atlantique ayant pour double effet une contraction des liquidités et une baisse de l’activité, quelle doit en être l’ampleur pour réduire significativement les anticipations inflationnistes ? Nous écartions -et continuons à écarter- le risque d’une récession sévère, tant la tolérance politique à une vive hausse du chômage est réduite. Cependant, le risque d’un fort ralentissement induit par la poursuite de politiques monétaires restrictives a été considérablement amoindri par la menace d’une crise financière aux Etats-Unis. En effet, la brutale hausse des taux met en posture délicate les nombreuses banques de taille moyenne outre-Atlantique, suscitant à la fois une contraction de leurs dépôts et une dégradation de la valeur de leurs actifs. Il est vraisemblable que ces banques, qui à elles seules génèrent près de 50% des crédits, restreignent sévèrement leur activité. Cette détérioration significative des conditions financières rend plus que problématique la poursuite de la hausse des taux par la FED, mettant ainsi au second plan la lutte contre l’inflation. Quelles conséquences pour la gestion des actifs ? La poursuite de la baisse des taux réels conjointement à la perspective d’un ralentissement modéré aux Etats-Unis, favorisera les actions à bonne visibilité, une revalorisation supplémentaire de l’euro contre le dollar, sans oublier l’or, bénéficiaire d’un scénario de croissance modérée avec maintien d’un taux d’inflation non négligeable. L’Europe et les risques géopolitiques. Si la valorisation des actifs européens sera incontestablement favorisée par un moindre durcissement de la politique monétaire américaine, l’essentiel est peut-être ailleurs. L’offensive ukrainienne que nous attendons au cours des prochaines semaines, si elle est victorieuse, comme nous l’envisageons, fragiliserait davantage le mandat de V. Poutine, rendant possible une révolution de palais. Il pourrait en résulter une résolution durable de la crise énergétique européenne et une réduction notable des pressions inflationnistes affectant nos économies. Le réveil de l’économie chinoise. Déjouant nos attentes, la sortie de la Chine de sa politique zéro covid ne se traduit pas par un regain d’activité à la mesure des privations dont le consommateur chinois notamment a fait l’objet pendant près de deux années. Les valeurs chinoises pourraient néanmoins faire l’objet d’un net regain d’intérêt si un changement de leadership en Russie incitait Xi Jinping à mener une politique moins autarcique avec une libéralisation plus prononcée de l’économie chinoise. Ainsi, les incertitudes pesant sur les perspectives d’investissement depuis octobre dernier continuent à être levées et pourraient même donner lieu à des développements favorables inattendus. Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération choisie.
SOFIAP, filiale de la Banque Postale et de la SNCF, ouvre son expertise au secteur privé ! L’idée est de concevoir des prêts bonifiés avec les entreprises afin de faciliter aux salariés l’accès à la propriété immobilière en prenant en charge une partie ou la totalité des taux d’intérêt. Plus qu’un simple avantage financier, ces prêts subventionnés représentent pour l’entreprise un véritable outil de renforcement de la marque employeur, de la RSE et de l’engagement des collaborateurs. Laurent Permasse, Président du Directoire SOFIAP, nous présente les nombreux avantages de ce dispositif gagnant-gagnant.
Résilience de la croissance économique, retour d’une économie sans inflation, crise bancaire. Le trimestre a été agité ! Si l’inconstance du narratif économique a été synonyme de versatilité des marchés financiers, la corrélation négative entre le prix des actions et celui des obligations s’est rétablie au cours du trimestre. Elle l’a fait dans un moment de stress marqué, quand les investisseurs en avaient le plus besoin. Par Kevin Thozet – Portfolio Advisor et Membre du Comité d’Investissement chez Carmignac
Carmignac
Source : Carmignac, Bloomberg, corrélation à 3 mois entre le prix du S&P 500 et celui des obligations américaines 10 ans.
La diversification comme fil directeur pour les investisseurs en 2023 Nous avons ainsi retrouvé les vertus de la diversification. Alors qu’il y a un an les actifs refuges étaient aux abonnés absents, la détention d’obligations cœurs a permis cette année d’amortir la baisse des marchés dans la tourmente de la crise bancaire. Après une période de plusieurs années où les marchés ont été largement administrés, puis une année d’ajustement qui a vu la fin du soutien inconditionnel des banques centrales, les fondamentaux économiques reprennent le dessus. L’environnement actuel se prête particulièrement à la construction d’un portefeuille combinant moteurs de performance (tels que les investissements en actions et en crédit) et moteurs de diversification (tels que les obligations américaines et allemandes). Côté performance, au-delà du soulagement de voir les récentes faillites circonscrites à quelques institutions bancaires moins bien gérées que les autres, les marchés d’actions dont les valorisations ont tant souffert de la montée de la vague inflationniste devraient, pour les mois à venir, continuer de bénéficier du ralentissement de la hausse des prix amorcé à l’automne. D’autant que les investisseurs restent particulièrement, voire excessivement, prudents. Sur les marchés du crédit, les primes de risque de certains segments sont déjà sur des niveaux récessifs et anticipent ainsi une dégradation de la conjoncture. En matière de gestion des risques, les principaux facteurs qui pourraient peser sur l’appétit pour le risque dans les mois à venir auront trait à cet environnement récessionniste de plus en plus marqué. Une perspective qui pourrait finir par peser sur les marchés d’actions et de crédit mais qui à l’inverse soutiendrait les obligations les mieux notées. Pour autant, les récentes fissures qui commencent à apparaître dans le système (banques régionales américaines ou groupe bancaire suisse) ainsi que le ralentissement de la croissance économique plafonnent le niveau des taux d’intérêt. Une fenêtre d’opportunités s’est ouverte pour investir tant sur les marchés d’actions que sur les marchés d’obligations au cours des mois à venir. D’autant que la séquence qui suivra pourrait la voir se refermer. En effet, la nouvelle équation énergétique ainsi que le pivot des autorités monétaires américaines seront susceptibles de voir les effets de compensation entre actions et obligations se retourner. La gestion active passe également par une construction dynamique de portefeuille. Elle vise à en adapter la construction aux différentes étapes du cycle économique, en associant des actifs financiers dont les propriétés sont complémentaires tout en sachant prendre en compte ces changements de régime. Contacter les experts Carmignac

Alors que plus en plus de clients et collaborateurs s’intéressent aux actions des entreprises et se font entendre lorsqu’elles ne correspondent pas à leurs attentes, 2022 sonne comme une année charnière. Les thèmes d’engagement RSE, de fidélisation des salariés, et d’image de marque sont plus que jamais au centre des préoccupations et c’est précisément à ces enjeux que le sponsoring sportif vient répondre .

Par Camille Wattel, Fondatrice de SportsWIDE

La question pour les entreprises est alors de savoir comment innover en termes de communication, afin de générer de l’engagement auprès de leurs clients et des collaborateurs ?

Le sponsoring sportif améliore l’image de marque des entreprises

De par les valeurs universelles qu’il véhicule (engagement, rigueur, dépassement de soi), le sport un vecteur de communication et de communion très puissant et très apprécié. Deux français sur trois ont une opinion positive du sponsoring sportif et 6 français sur 10 le trouvent
plus efficace que la publicité selon une étude Occurrence parue en 2019.
Les entreprises ont donc tout intérêt à choisir cette stratégie de communication d’autant plus qu’il mobilise de plus en plus de publics différents, que de grands événements sportifs internationaux vont s’enchaîner en France, et que les sportifs de haut-niveau sont de plus en
plus écoutés. N’oublions pas d’ailleurs qu’à quelques exceptions près, la majorité de ces sportifs de haut-niveau ne vit pas de son sport…

Sport et entreprise : mêmes valeurs ?

Le sponsoring sportif pour humaniser ses engagements RSE

La précarité des sportifs de haut-niveau donne alors une autre dimension au sponsoring sportif. Outre l’impact positif qu’il a sur l’image externe des entreprises, il permet aussi d’ancrer leurs engagements dans une démarche économique et sociale très concrète.
Aussi, le sponsoring sportif est une autre manière de sensibiliser aux thèmes de la diversité et de l’inclusion des personnes en situation de handicap en entreprise. En effet, malgré les actions mises en place par les institutions, les associations ou les médias, l’inclusion des
personnes en situation de handicap reste aujourd’hui difficile. Le sponsoring d’athlètes paralympiques au service d’une politique de RSE forte, vient parfaitement humaniser les actions de l’entreprise, et favoriser le dialogue.

Sponsoring sportif, attractivité, et communication interne

Pour finir, le sponsoring sportif est un magnifique moyen de dynamiser la vie interne de l’entreprise. Comme dans le monde de l’entreprise, la vie des sportifs de haut-niveau est rythmée par des échéances, des succès, des échecs, des remises en questions… Les parallèles entre les deux mondes sont indiscutables. Le sponsoring de sportifs permet aux collaborateurs et
aux clients de s’inspirer de leur état d’esprit. Ils pourront donc aborder les problématiques auxquels ils se confrontent d’une autre manière. Venir rapprocher les calendriers de l’entreprise et celui des sportifs soutenus est également une bonne manière de donner vie à la communication interne de l’entreprise… et de la diversifier !

Créer des partenariats avec des sportifs de haut-niveau mobilise également car c’est une manière concrète d’intégrer l’activité physique à l’entreprise. Cette dernière étant si importante pour le salarié, mais aussi pour l’entreprise ! Une récente étude démontre qu’intégrer le mouvement physique dans sa stratégie d’entreprise permet d’augmenter la
productivité des entreprises, d’augmenter sa rentabilité et de réduire l’absentéisme.

Plus rien ne semble empêcher les entreprises de choisir de s’engager auprès de sportifs… Plus rien ? Ou presque ! Parce que le sponsoring sportif est difficile à mettre en place dans les entreprises dont ce n’est pas le cœur de métier, SportsWIDE vous accompagne dans la création de partenariats accessibles avec des sportifs olympiques/paralympiques qui leur
ressemblent !

N’attendez plus pour vous lancer, la balle est dans votre camp !

L’engagement des collaborateurs est aujourd’hui au cœur de la performance et de la résilience des entreprises. Pouvoir garder un lien étroit avec les équipes tout en leur permettant de s’épanouir réellement est le savant dosage pour un management gagnant.
ZEST, qui a parfaitement compris ces enjeux, offre une solution digitale simple et innovante particulièrement adaptée aux PME et ETI.
David Guillocheau, Directeur Général et Géraldine Muong, Product Designer, nous expliquent avec quelle facilité ZEST peut transformer l’expérience collaborateurs et créer le cercle vertueux nécessaire à la réussite.

 

Placer le patrimoine au cœur d’une politique RSE, et plus encore le patrimoine local, c’est préparer l’avenir. En ouvrant le dialogue et la coopération au sein de l’entreprise, on propose un nouveau socle de confiance entre différents acteurs. Voyons ensemble les différents aspects d’impact clairement positif sur notre environnement proche.

Par Lara-Scarlett Gervais – Présidente Fondatrice de l’association Héritage & Civilisation

Comment ? La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est la contribution des entreprises aux enjeux de développement durable et leur responsabilité vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. A cet égard, la société attend d’elles une cohérence dans la mise en œuvre d’une stratégie globale.

L’enjeu territorial de la RSE peut se résumer en paraphrasant le président des États-Unis John Kennedy en 1961 : Ne vous demandez pas ce que le territoire peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour le territoire.

L’objectif de l’entreprise est de chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. La mise en place d’une démarche de RSE est de ce fait un excellent moyen de répondre aux attentes des parties prenantes dans leur propre écosystème (clients, salariés, collaborateurs, actionnaires…).

Pourquoi s’intéresser au patrimoine? Notre patrimoine représente nos racines, il permet de mieux apprendre à nous connaître, favorise la confiance dans nos capacités collectives et consolide donc ainsi la cohésion. De ce fait, il tisse un lien durable entre les collaborateurs et l’ensemble de leurs interlocuteurs.

Le choix de l’ancrage local renforce ce sentiment d’utilité pour les salariés. Concrètement, il donne du sens à l’action pour faire de l’entreprise un moteur de solidarité, pleinement intégrée dans son environnement local. L’entreprise coopère avec les acteurs de son territoire pour répondre ensemble aux défis actuels : compréhension mutuelle, intégration sociale, initiatives partagées, innovation. Cette implication durable construit la relation de confiance avec les habitants, les associations et les pouvoirs publics.

Le soutien à la revitalisation du patrimoine local permet de générer des externalités positives pour le développement économique local : emploi, rayonnement, tourisme, etc. L’entreprise, en faisant le choix de l’ancrage territorial, contribue à la vitalité́ de son territoire. Elle investit à terme dans l’éducation et la formation des jeunes (contrats d’apprentissage, stages…).

Enfin, l’entreprise engagée dans un projet qui a du sens, valorise sa propre image, un atout business de taille aujourd’hui, que ce soit pour répondre à un appel d’offres ou pour convaincre ses parties prenantes.

Clairement, le patrimoine est un moteur efficace de développement économique local. Collaborer à sa valorisation peut créer de nouvelles opportunités de recrutement ou de nouveaux débouchés économiques.

Plus que jamais, les enjeux de préservation du patrimoine de proximité, naturel, culturel ou encore immatériel donnent du sens à l’engagement et valorise l’entreprise elle-même. C’est un miroir tendu, un vecteur de lien et de mobilisation.

Née en 2017 sur les ruines du conflit syrien et irakien, l’association Héritage & Civilisation œuvre pour participer à la promotion de la paix par l’ouverture aux différentes cultures. Afin de relever ce défi de taille, avec l’ambition de faire des jeunes à travers le monde des ambassadeurs de leur patrimoine de proximité, l’association Héritage et Civilisation a mis sur pied un programme éducatif innovant : Odyssée.

Loin d’être un gadget, la digitalisation des notes de frais est indispensable pour moderniser et simplifier l’organisation. Dématérialiser la gestion des notes de frais permet d’accélérer ces processus, de gagner du temps, de centraliser les données de manière sécurisée, de se conformer aux règles internes, d’être remboursé plus rapidement, et surtout, offre le luxe de ne plus avoir à se soucier de la perte d’un justificatif. Mais pour atteindre ses objectifs et réussir sa transition vers une digitalisation des notes de frais, il y a quelques bonnes pratiques à suivre.

La réglementation en vigueur

Afin de se conformer aux règles en vigueur pour la digitalisation des notes de frais, il est important de respecter des règles strictes. En la matière, c’est l’article A102 B-2 du livre des procédures fiscales qui fait foi. Les règles pour la digitalisation des notes de frais sont les suivantes :

● Une reproduction à l’identique : la copie doit être conforme à l’original en image et en contenu. Rien ne doit être altéré, retouché ou modifié. Si le fichier doit être compressé pour en réduire son poids, cela doit se faire sans perte d’information.

● La numérisation peut être réalisée par l’entreprise directement ou par un prestataire tiers, tant que les règles sont respectées.

● Des contrôles qualité doivent être menés afin d’assurer la disponibilité, la lisibilité et l’intégrité des factures numérisées durant toute la durée de conservation.

● Tous les documents doivent être numérisés et conservés sous format PDF ou sous format PDF A/3 (ISO 19005-3) dans le but de garantir l’interopérabilité des systèmes et la pérennisation des données.

● Un système de sécurité, de conformité ou d’horodatage correspondant au moins au référentiel général de sécurité (RGS) de niveau une étoile doit être mis en place, intégrant notamment les dates des différentes opérations réalisées.

La dématérialisation totale des notes de frais ouvre la voie à de nouvelles possibilités pour les entreprises et il est important de connaître les arrêtés pour rester en toute conformité avec les règles fiscales et réglementaires en vigueur.

Les erreurs à ne pas commettre

Un collaborateur en déplacement est finalement quelque chose d’assez banal pour une entreprise. En revanche, ce qui l’est moins, c’est l’efficacité avec laquelle elle peut traiter les notes de frais de ses salariés. Afin d’améliorer les processus interne, la première solution est d’identifier les pratiques les plus courantes à proscrire le plus rapidement possible :

● Utiliser Excel pour gérer vos notes de frais : aussi puissant que puisse être un tableur comme Excel, ce n’est pas un outil utile pour vos notes de frais. Avec Excel, la gestion de vos déplacements est lente, source d’erreurs, loin d’être optimisée et susceptible de créer plus de problèmes que de solutions.

● Ne pas avoir de politique de voyage : Dans certaines entreprises, les décisions liées aux déplacements professionnels dépendent des managers, voire du PDG lui-même. Sans politique de voyage, c’est la norme, la tradition et l’histoire de l’entreprise qui imposent le cadre réglementaire. Avoir une politique de voyage donne un cadre et structure vos déplacements professionnels.

● Exiger un reçu en version papier : Un reçu en version électronique est désormais parfaitement acceptable et accepté par l’administration fiscale et par l’URSSAF, tant qu’il respecte les règles de conformité en vigueur. Exiger un reçu en version papier ralentit le traitement des notes de frais.

● Rembourser sans justificatif : C’est une faute importante qui peut être punie dans le cadre d’un contrôle des pouvoirs publics pour une raison simple : elle ouvre la porte aux fraudeurs qui peuvent en profiter. La règle doit être suivie à la lettre : pour éviter un redressement, toute dépense professionnelle doit être légitime et justifiée.

● Archiver de manière physique : Les dossiers des notes de frais doivent être accessibles en cas de contrôle, d’audit, ou de vérification interne. Elles doivent donc être archivées de manière professionnelle, dans une salle consacrée à cet usage ou chez un prestataire tiers. Or, l’archivage physique coûte cher, prend de l’espace lorsqu’il est dans vos locaux et peut être très consommateur de ressources. Avec l’archivage numérique, tous vos dossiers sont hébergés dans le Cloud et accessibles en tout temps depuis n’importe quel terminal.

● Accepter les mauvais justificatifs : Qu’ils soient physiques ou numériques, tous les justificatifs ne sont pas acceptés pour faire rembourser un déplacement professionnel. Le service comptable doit donc être particulièrement vigilant et refuser les tickets de carte bancaire, les devis et autres justificatifs qui ne constituent pas une facture en bonne et due forme. Chaque facture doit également répondre aux normes en vigueur : mentions légales, intitulé de la dépense, adresse et numéro de TVA du fournisseur, nom inscrit sur la facture, etc.

Si le fait de numériser les reçus est important, le déploiement d’une solution technique capable de les gérer l’est tout autant. Il est donc important de veiller à ne pas commettre d’erreurs, et ne pas tomber dans les pièges potentiels de la digitalisation des notes de frais.

A propos de SAP Concur

SAP® Concur® est la référence mondiale en matière de solutions intégrées de gestion des frais et déplacements professionnels. Elle est animée par une volonté constante de simplifier et d’automatiser ces processus quotidiens. Son application mobile, largement plébiscitée, guide les employés dans tous leurs déplacements, les dépenses sont intégrées directement dans les notes de frais et l’approbation de celles-ci est automatisée. En intégrant des données en temps quasi réel et en utilisant l’IA pour vérifier 100 % des transactions, les entreprises peuvent voir exactement ce qu’elles dépensent sans se soucier de potentielles zones d’ombres dans leur budget. Les solutions SAP Concur éliminent les tâches fastidieuses d’hier, facilitent le travail d’aujourd’hui et aident les entreprises à fonctionner au mieux de leurs capacités chaque jour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site concur.fr ou sur le blog SAP Concur.

INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES
×

Vous êtes dirigeant ou cadre ?
Vous avez une question ou besoin d'une information ?

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.