Dans un monde où la performance est érigée en dogme, les entrepreneurs et dirigeants vivent sous une pression constante. Entre prises de décisions stratégiques, responsabilités multiples et impératifs de croissance, le corps et l’esprit sont soumis à un stress permanent. Mais au-delà du stress psychologique bien connu, un autre phénomène insidieux agit en coulisses : le stress oxydatif. Discret, omniprésent, il constitue une menace majeure pour la santé et la longévité des leaders d’aujourd’hui. Décryptage d’un mécanisme biologique qui mérite toute votre attention.
Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ
Qu’est-ce que le stress oxydatif ?
Le stress oxydatif est un déséquilibre entre la production de radicaux libres et les mécanismes de défense antioxydants de l’organisme. Les radicaux libres sont des molécules instables générées naturellement par notre métabolisme, notamment lors de la respiration cellulaire. En quantité modérée, ils jouent un rôle essentiel dans certaines réactions biochimiques. Cependant, une surproduction non compensée par les antioxydants entraîne des dommages cellulaires pouvant affecter les protéines, les lipides et l’ADN.
Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ
Pourquoi les entrepreneurs et dirigeants sont-ils particulièrement exposés ?
Plusieurs facteurs liés au mode de vie des entrepreneurs et dirigeants favorisent l’accumulation de stress oxydatif :
Le stress chronique : La pression constante sur les épaules des décideurs entraîne une libération excessive de cortisol, une hormone qui, à long terme, favorise l’inflammation et l’oxydation cellulaire.
Le manque de sommeil : Les horaires chargés et les nuits écourtées altèrent les processus de régénération cellulaire et diminuent l’efficacité des défenses antioxydantes.
Une alimentation déséquilibrée : Les repas pris sur le pouce, riches en aliments transformés et pauvres en nutriments essentiels, augmentent la production de radicaux libres.
La sédentarité ou l’excès de sport : Un mode de vie trop sédentaire favorise l’inflammation, tandis qu’un excès d’exercice physique sans récupération adéquate peut amplifier la production de radicaux libres.
L’exposition aux polluants et toxines : Le tabac, l’alcool, la pollution
environnementale et même certaines sources de lumière artificielle (écrans) sont des catalyseurs de stress oxydatif.
Conséquences du stress oxydatif sur la santé et la performance
Vieillissement prématuré : La détérioration accélérée des cellules favorise l’apparition des rides, la perte d’élasticité de la peau et la baisse de vitalité générale.
Dysfonctions cognitives : Le stress oxydatif est impliqué dans le brouillard mental, la baisse de concentration et la diminution des capacités décisionnelles.
Pathologies cardiovasculaires : Il joue un rôle clé dans l’athérosclérose,
l’hypertension et l’inflammation des vaisseaux sanguins.
Affaiblissement du système immunitaire : Une vulnérabilité accrue aux infections et une récupération plus lente après des périodes de fatigue ou de maladie.
Augmentation du risque de maladies dégénératives : Alzheimer, Parkinson et certaines formes de cancer sont en partie liées à un excès de stress oxydatif
Stratégies pour limiter le stress oxydatif et optimiser la performance
Heureusement, plusieurs leviers existent pour réduire l’impact du stress oxydatif et améliorer la longévité tout en maintenant une performance optimale.
Prioriser une alimentation riche en antioxydants
Les aliments riches en polyphénols, en vitamines C et E, en sélénium et en zinc sont essentiels pour neutraliser les radicaux libres. Privilégiez :
Les fruits et légumes colorés (baies, épinards, brocolis, betteraves…)
Les oléagineux (amandes, noix du Brésil, noisettes…)
Les poissons gras riches en oméga-3 (saumon, sardines…)
Les épices et herbes (curcuma, gingembre, thé vert…)
Gérer efficacement le stress
Pratiquez la méditation ou la cohérence cardiaque pour moduler la réponse au stress.
Favorisez des moments de déconnexion en réduisant l’exposition aux écrans et en structurant des temps de repos.
Cultivez un bon équilibre entre engagement professionnel et ressourcement personnel.
Optimiser le sommeil
Visez entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit.
Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher pour limiter l’impact de la lumière bleue sur la mélatonine.
Adoptez un rituel de coucher régulier pour améliorer la qualité du sommeil.
Intégrer une activité physique adaptée
Privilégiez une activité modérée et régulière (marche rapide, natation, yoga).
Intégrez des exercices de respiration pour améliorer l’oxygénation cellulaire.
Pratiquez la musculation avec récupération suffisante pour éviter le stress oxydatif induit par un surentraînement.
Supplémentation intelligente
Dans certains cas, une supplémentation ciblée peut être bénéfique, notamment avec :
Le glutathion : un puissant antioxydant intracellulaire.
La coenzyme Q10 : essentielle pour la production d’énergie et la protection cellulaire.
Les adaptogènes comme l’ashwagandha ou le ginseng pour réguler la réponse au stress
Un enjeu central pour la performance et la longévité
Les entrepreneurs et dirigeants jouent un rôle clé dans l’innovation et la croissance économique, mais leur santé est souvent reléguée au second plan. Le stress oxydatif, bien que silencieux, représente un danger réel qui peut impacter leur bien-être et leurs capacités cognitives. En adoptant une approche proactive alliant nutrition, gestion du stress, activité physique et optimisation du sommeil, il est possible de limiter ses effets délétères et d’assurer une longévité fonctionnelle optimale. Prendre soin de son capital santé, c’est aussi investir dans sa réussite sur le long terme.
En juin 2024, le MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes réunissait plusieurs centaines de chefs d’entreprise et de décideurs économiques régionaux sur le thème : « Compétitivité des entreprises et grandes mutations du monde du travail », avec la participation exceptionnelle de Gilbert F. HOUNGBO, Directeur général de l’Organisation Internationale du Travail et de Patrick MARTIN, président du MEDEF. Le 3 juin 2025, place à la 1ère Rencontre des Entrepreneurs de France (REF) Auvergne-Rhône-Alpes autour d’une problématique dont l’actualité réécrit les contours.
Entreprises : fin de la mondialisation heureuse
Sous la présidence de :
Jean-Louis Raunicher, Président de MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes
La mondialisation, moteur de croissance depuis les années 1980, atteint ses limites. Désindustrialisation, inégalités, crises sociales et climatiques révèlent la fragilité d’un modèle basé sur l’ouverture des frontières. Les chaînes de production internationales, jadis synonymes d’efficacité, se montrent vulnérables aux crises géopolitiques, sanitaires et environnementales. L’heure est donc au recentrage vers les économies nationales.
Le retour du protectionnisme, la montée des nationalismes et la fragmentation des alliances redéfinissent les équilibres économiques. Face à ces bouleversements, les entreprises ajustent leur stratégie tandis que les consommateurs, attentifs à leur pouvoir d’achat et à l’impact écologique, ont de nouvelles priorités.
Quand un expert du commandement militaire et stratégique rencontre une observatrice aguerrie de la société et de ses transformations : Natacha Polony, journaliste et essayiste, et le Général Denis Mistral, Gouverneur militaire de Lyon, croiseront leurs regards sur un modèle qui atteint aujourd’hui ses limites.
Autour de la plénière, des tables rondes et des ateliers-débats pour approfondir les implications concrètes de cette mutation économique pour les entreprises
Le printemps arrive, et avec lui, cette envie soudaine de ranger, trier, dépoussiérer… C’est aussi le moment idéal pour faire le grand ménage de printemps dans votre organisation ! Le nez dans le guidon, on entasse, on ajoute des bouts de process en mode rustine, à la va-vite, sans trop se poser de questions, et un jour, on ne sait plus ce qui sert vraiment. Mais l’organisation, ce n’est pas juste une histoire de process et d’outils. Ce sont aussi des équipes, des responsabilités floues, des circuits d’information qui se télescopent et des collaborateurs qui, faute de clarté, finissent au mieux par naviguer à vue. Vous entretenez régulièrement vos outils de production ? Faites de même avec vos équipes !
Par Isabelle de Goüyon Matignon – fondatrice de Gemma360
Pourquoi faire le grand ménage de printemps dans votre organisation ?
Nouveaux enjeux & projets, réglementations, RSE, changement de collaborateurs, de besoins clients, marchés mouvants, évolution des usages, croissance de la structure, innovations/R&D…
Ces évolutions permanentes ajoutent des grains de sable dans l’organisation :
Des process qui se grippent : entre les outils obsolètes, les validations à rallonge et les datas que personne ne met à jour, il est temps d’aérer tout ça
Une perte de performance : une organisation trop lourde freine la réactivité, alourdit le travail des équipes et décourage tout le monde
Des équipes déconnectées : quand les flux d’infos deviennent chaotiques et incompréhensible donc inapplicables, difficile de travailler efficacement ensemble
Un manque de responsabilisation : trop de process mal définis = des équipes qui ne savent plus qui fait quoi, et donc, des frustrations et du stress, voire du désengagement.
Comment simplifier et redonner de l’efficacité à votre organisation ?
Faites un diagnostic organisationnel
Avant de réorganiser, il est essentiel d’identifier les problèmes.
Commencez par :
Cartographier vos activités
Analyser les circuits d’information
Repérer les zones de blocage
Et surtout échangez, impliquez vos équipes dans la réflexion !
Puis posez-vous les bonnes questions :
Vos process sont-ils cohérents avec votre stratégie ?
Quels sont les freins actuels ?
Existe-t-il des doublons ou des redondances ?
Vos collaborateurs ont-ils une vision claire de leur rôle et de leurs responsabilités ?
Simplifiez et automatisez ce qui peut l’être
L’idée est de supprimer les pertes de temps inutiles et d’optimiser la valeur ajoutée :
Cartographiez vos flux de travail et d’information
Résolvez les points de friction grâce à des ateliers, du dialogue avec vos équipes
Automatisez les tâches répétitives
Par ex, en digitalisant le suivi simple avec un outil adapté : cela peut réduire de 30 % le temps de traitement des demandes clients.
Accompagnez le changement en impliquant vos équipes
Un bon ménage de printemps ne se fait pas seul. Si vos collaborateurs ne comprennent pas le sens des changements, ils les vivront comme une contrainte plutôt qu’une opportunité. Et l’organisation ne suivra pas.
Expliquez pourquoi : partagez la vision et les gains attendus pour chacun
Impliquez les équipes : faites-les participer au diagnostic et aux solutions
Valorisez des succès rapides : mettez en avant les améliorations visibles rapidement
Communiquez régulièrement : de la transparence et de la clarté évitent les frustrations…
Formez et responsabilisez pour ancrer durablement le changement
Une organisation efficace, c’est aussi une responsabilisation claire des équipes.
Pour cela :
Formez vos collaborateurs : privilégiez la pratique et l’échange pour mieux ancrer les changements
Clarifiez les rôles : qui fait quoi ? Pourquoi ? Mettez de la clarté pour éviter les zones grises
Encouragez l’initiative : offrez-leur de l’autonomie pour que vos équipes deviennent actrices du changement
Accompagnez sur la durée : un mentorat ou des sessions de coaching permettent d’adopter sereinement les nouveaux modes de fonctionnement.
En conclusion, vous y gagnerez :
Plus de clarté : tout le monde sait où trouver l’info et comment agir
Plus de performance : une organisation fluide et adaptée
Plus d’engagement : des équipes impliquées et responsabilisées
Et parfois, pour voir clair dans son organisation et faire le tri efficacement, un regard extérieur fait toute la différence : objectif, pragmatique, cette prise de recul permet d’identifier rapidement ce qui freine la performance et de structurer un plan d’action concret.
Alors, prêts pour votre Grand Ménage de Printemps ?
Vous avez l’âme d’un entrepreneur ? Que vous soyez entrepreneur ou en quête d’inspiration, cet évènement est fait pour vous ! Venez découvrir les histoires de ceux qui, comme vous, sont nés sous la même étoile et ont choisi de suivre leur étoile et de bâtir leur propre destin.
L’entrepreneuriat est bien plus qu’un choix professionnel ! C’est une vocation, une force qui unit celles et ceux qui osent rêver grand, innover et transformer la société. Cette 3e édition de « Nés sous la même étoile » met en lumière ces parcours exceptionnels, ces trajectoires inspirantes qui prouvent que tout est possible lorsque l’on suit sa passion et que l’on se donne les moyens de réussir. Rencontrez des entrepreneurs inspirants, lumineux et déterminés à faire bouger les lignes. Venez écouter leurs histoires, partager leurs ambitions et profiter de conseils concrets pour accélérer votre propre réussite. Au programme de la soirée : talks inspirants, tables rondes percutantes, moments de réseautage et échanges privilégiés avec nos experts en développement.
Rendez-vous le 3 avril à partir de 17h
CCI Paris Ile-de-France, 27 av. de Friedland – Paris 8e
Les places sont limitées, inscrivez-vous vite !
Au programme
Une soirée animée par Hapsatou Sy
Entrepreneure et personnalité médiatique, Hapsatou Sy succède à Anthony Babkine, animateur de la 2e édition, pour donner le rythme à cette soirée d’exception. Son énergie et son expérience apporteront une touche dynamique et inspirante à chaque échange.
À partir de 17h : Accueil des participants et bar à soft
17h30 : Mot de bienvenue par Dominique Restino, Président de la CCI Paris Ile-de-France
À partir de 18h :
Des talks inspirants : Découvrez des témoignages d’entrepreneurs qui ont su transformer leurs ambitions en succès, surmontant défis et obstacles pour impacter le monde.
Des tables rondes engagées : Plongez dans des discussions enrichissantes sur les enjeux et opportunités du monde entrepreneurial d’aujourd’hui.
Des invités d’honneur : Et parmi eux,Guy Inchot, entrepreneur, conférencier et coach en art oratoire, passionné par l’éducation et le développement personnel. Cofondateur et directeur de la CODE Business School, il aspire à transformer le monde par l’éducation, en transmettant les clés de la réussite à tous. Son engagement se manifeste également à travers des conférences et des formations axées sur le leadership et les compétences interpersonnelles, avec pour mission d’aider chacun à sortir des schémas préconçus et à s’épanouir pleinement. Il est convaincu que le pouvoir de la parole peut façonner le monde.
Des conseils concrets : Profitez des meilleures stratégies et bonnes pratiques pour booster votre activité.
20h30 : Mot de fin par Hapsatou Sy et invitation au coktail et networking. Échangez avec des entrepreneurs, des experts et des investisseurs qui peuvent faire décoller votre projet.
Le 25 février 2025, le président américain Donald Trump a annoncé sa décision d’augmenter les droits de douane à 25% sur une série de produits européens, dont les produits français. Cette annonce fait suite à un climat déjà tendu entre l’Union européenne et les États-Unis sur les questions commerciales. Cette nouvelle décision a des implications majeures pour les PME et ETI françaises qui exportent vers les États-Unis.
Par Franck Boccara
Les conséquences économiques sur les PME et ETI françaises
Les PME et ETI françaises, qui constituent l’épine dorsale de l’économie du pays, sont particulièrement vulnérables à ce type de décision. Elles dépendent souvent des exportations pour leur croissance et leur rentabilité, et la hausse des droits de douane pourrait avoir des effets dévastateurs sur leur compétitivité, leur rentabilité et leur position sur le marché américain.
1. Augmentation des coûts et impact sur la compétitivité des produits
L’un des effets immédiats de l’augmentation des droits de douane à 25% est la hausse des coûts pour les exportateurs français. En effet, les entreprises devront désormais payer davantage pour faire entrer leurs produits sur le marché américain. Cette hausse des coûts de production et de transport se répercutera sur les prix de vente des produits, rendant ces derniers plus chers pour les consommateurs américains.
Pour de nombreuses PME et ETI françaises, des droits de douane à 25% pourraient signifier une perte de compétitivité face à leurs concurrents américains ou asiatiques, qui bénéficient d’un accès plus favorable aux marchés nord-américains. Les produits français, qui sont souvent perçus comme haut de gamme ou de qualité supérieure, risquent de devenir moins attractifs en raison de la hausse des prix. Cela pourrait entraîner une baisse des exportations et, dans certains cas, des pertes importantes de parts de marché.
2. Réduction de la demande et impact sur les volumes de vente
Les consommateurs américains, en raison des hausses de prix, pourraient choisir d’acheter des produits locaux ou d’autres produits étrangers qui restent moins chers malgré les droits de douane. Cette situation serait particulièrement problématique pour les secteurs sensibles aux prix comme l’agroalimentaire, la mode ou les produits de luxe. Les entreprises françaises qui exportent ces produits risquent de voir une diminution de leurs volumes de vente et de leurs marges bénéficiaires, surtout si la demande sur le marché américain devient plus élastique en réponse à la hausse des prix.
De plus, les petites entreprises, qui ont moins de pouvoir de négociation et des marges bénéficiaires plus étroites, seront les plus touchées par cette situation. Elles ne disposent souvent pas des ressources nécessaires pour absorber l’augmentation des coûts ou pour réagir de manière flexible à un changement aussi brusque du cadre commercial.
3. Complexification des chaînes d’approvisionnement
Une autre conséquence importante de cette décision est la nécessité pour les entreprises françaises d’adapter leurs chaînes d’approvisionnement. De nombreuses PME et ETI exportatrices vers les États-Unis ont des processus d’approvisionnement mondiaux, souvent basés sur des coûts optimisés. L’augmentation des droits de douane peut entraîner une reconfiguration de ces chaînes d’approvisionnement, ce qui pourrait à la fois augmenter les coûts logistiques et ralentir la production.
Les entreprises pourraient envisager de relocaliser une partie de leur production aux États-Unis ou de modifier leurs canaux de distribution pour contourner les coûts supplémentaires liés aux droits de douane. Cependant, cela implique des investissements importants et un changement stratégique majeur qui pourrait être difficile à gérer pour les PME.
Les mesures à adopter pour s’adapter à la hausse des droits de douane
Pour se préparer à cette nouvelle réalité commerciale, les PME et ETI françaises devront mettre en place un ensemble de stratégies pour minimiser les impacts négatifs de la hausse des droits de douane. Voici quelques mesures clés qu’elles pourraient adopter.
1. Diversification des marchés d’exportation
L’un des moyens les plus efficaces pour les entreprises françaises d’atténuer les risques liés à la hausse des droits de douane à 25% sur le marché américain est de diversifier leurs marchés d’exportation. En se tournant vers d’autres pays ou régions moins soumis à des restrictions douanières, comme l’Asie, l’Afrique ou l’Amérique latine, les entreprises peuvent compenser la baisse attendue des ventes vers les États-Unis. Une telle diversification nécessite des études de marché approfondies pour identifier les pays et les secteurs offrant des opportunités de croissance sans les mêmes obstacles commerciaux.
2. Réévaluation des prix et de la politique tarifaire
Face à la hausse des droits de douane, les entreprises devront peut-être revoir leur stratégie tarifaire. Une réévaluation des prix, combinée à une gestion plus rigoureuse des coûts de production et de logistique, pourrait permettre aux entreprises de maintenir leur compétitivité. Toutefois, cela devra être fait avec précaution : une augmentation des prix trop importante pourrait nuire à la demande, surtout si les consommateurs américains cherchent des alternatives moins chères.
Certaines entreprises peuvent également explorer la possibilité de négocier des accords à long terme avec leurs clients américains, afin de limiter l’impact de l’augmentation des coûts pour les consommateurs finaux.
3. Réduction des coûts et amélioration de l’efficacité
Les entreprises françaises peuvent également chercher à améliorer leur efficacité opérationnelle pour compenser les hausses de coûts liées aux droits de douane. Cela peut passer par une rationalisation des processus de production, une meilleure gestion des stocks, l’automatisation ou la mise en place de solutions numériques pour optimiser la chaîne logistique. Une approche de ce type permettrait de réduire les coûts internes et de mieux absorber l’augmentation des coûts externes, tout en maintenant la qualité des produits.
4. Relocalisation partielle de la production
Certaines entreprises peuvent envisager de relocaliser une partie de leur production aux États-Unis afin de contourner les droits de douane. Cette solution, bien que coûteuse à court terme, peut permettre aux entreprises d’optimiser leurs coûts de manière plus pérenne et de renforcer leur présence sur le marché américain.
Une relocalisation, même partielle, nécessitera cependant une planification minutieuse, notamment en ce qui concerne le choix de la localisation des usines ou des sites de production, la recherche de main-d’œuvre locale qualifiée et les investissements nécessaires pour équiper les nouvelles installations.
5. Adaptation aux nouvelles régulations commerciales
Pour naviguer dans ce contexte d’incertitude, les PME et ETI françaises doivent également se tenir informées des nouvelles régulations commerciales. Elles devront s’adapter aux normes américaines, tant au niveau des produits (certifications, étiquetage) que des procédures douanières. Des investissements dans les ressources humaines spécialisées ou la formation des équipes internes pourront être nécessaires pour gérer les formalités administratives et les contrôles renforcés.
La décision de Donald Trump d’augmenter les droits de douane à 25 % pour les produits européens, dont ceux de la France, est un coup dur pour les PME et ETI françaises exportatrices vers les États-Unis. Elle aura des conséquences sur la compétitivité des produits, la demande, les chaînes d’approvisionnement et les marges bénéficiaires. Pour faire face à cette nouvelle réalité, les entreprises devront adopter des stratégies diversifiées : recherche de nouveaux marchés, ajustement des prix, amélioration de l’efficacité et, éventuellement, relocalisation de la production. En restant agiles et en adoptant des mesures stratégiques appropriées, les PME et ETI françaises pourront minimiser l’impact de cette hausse des droits de douane et continuer à prospérer sur les marchés internationaux.
Patek Philippe lance la Cubitus après 25 ans d’attente ! La marque horlogère genevoise, l’une des maisons les plus prestigieuses du secteur, a fait un grand pas en avant en dévoilant, pour la première fois depuis un quart de siècle, une toute nouvelle collection. Thierry Stern, président de la manufacture familiale, a dirigé ce projet ambitieux, en s’inspirant de l’une des créations les plus iconiques de la marque : la Nautilus. Cette dernière, qui a marqué l’histoire de l’horlogerie, a inspiré le design de la nouvelle montre, mais avec une taille et une approche bien différentes.
Par Eric Orsini
Le modèle phare de cette nouvelle collection, baptisé Cubitus, se distingue par un boîtier de 45 millimètres. Ce choix de taille peut surprendre à une époque où les montres plus petites, souvent d’une trentaine de millimètres, dominent les tendances. Lorsque la question fut posée à Thierry Stern sur cette dimension plus imposante, il répondit sans détour : « Je ne suis pas la tendance ». Cette déclaration reflète l’indépendance de la maison, qui privilégie sa propre vision esthétique et son héritage plutôt que de suivre les diktats du marché. Cette position est d’autant plus marquée dans un contexte où les grandes marques horlogères se voient souvent contraintes d’adapter leurs créations aux goûts actuels, au détriment de la tradition et de l’innovation propre à chaque maison.
Une famille à la tête de la marque : une continuité de quatre générations
Patek Philippe lance la Cubitus dans l’esprit d’une longue tradition familiale, celle de la famille Stern, propriétaire de Patek Philippe depuis plus de quatre générations. Contrairement à de nombreuses marques de luxe aujourd’hui, Patek Philippe reste une entreprise indépendante, un véritable joyau de l’horlogerie familiale. Thierry Stern, à la tête de l’entreprise depuis plusieurs années, est le visage de cette continuation. Pour la présentation de la Cubitus, une occasion historique, son fils Adrien Stern a fait une apparition publique pour la première fois. Cette présence symbolise l’entrée de la quatrième génération dans l’univers de la haute horlogerie, un moment marquant dans l’histoire de la maison. Par ailleurs, son frère Tristan Stern est également actif au sein de l’entreprise, assurant la transition entre les générations et la pérennité de la maison.
Cette dimension familiale est un aspect fondamental de l’identité de Patek Philippe. Contrairement à d’autres géants du secteur, la marque est animée par une vision à long terme, où chaque décision est prise avec un respect profond des valeurs qui ont fait son succès, à savoir l’excellence artisanale, l’innovation technologique et l’élégance intemporelle.
Des matériaux nobles pour une montre d’exception
La nouvelle collection Cubitus se décline en trois modèles, chacun ayant ses particularités, mais tous incarnant les standards de qualité de la maison. Le premier modèle présente un boîtier en acier inoxydable, avec un cadran d’un vert olive sobre et élégant. Ce modèle, l’entrée de gamme de la collection, est proposé à 35 000 francs. Une version plus sophistiquée, bicolore, associe l’or rose et l’acier, avec un cadran bleu profond et lumineux. Ce modèle est proposé à 52 000 francs, offrant un bel équilibre entre luxe et sportivité. Enfin, la montre en platine, la pièce la plus prestigieuse de cette nouvelle collection, arbore un cadran bleu nuit et intègre un affichage de la date ainsi que des phases de Lune. Cette version est la plus onéreuse, avec un prix de 75 000 francs. Elle incarne le lifestyle horloger de Patek Philippe et se distingue par ses complications techniques, notamment l’affichage de la grande date, un mécanisme révolutionnaire dans le monde de l’horlogerie. Ce dernier se distingue par sa rapidité, avec un changement instantané de la date en 18 millisecondes, un procédé très complexe qui garantit une précision et une qualité de mouvement exceptionnelles. Contrairement à d’autres montres où la date change lentement, créant parfois une transition visible, celle-ci se fait dans un éclair, ajoutant ainsi à la magie de cette montre.
Un design unique inspiré de la Nautilus
Thierry Stern, fidèle à la tradition d’innovation de Patek Philippe, a exprimé une volonté claire : créer une montre carrée qui complémente parfaitement la collection sportive et élégante de la marque. Ce design carré fait référence à la forme iconique de la Nautilus, tout en offrant une esthétique résolument moderne et différente des courbes habituelles de la maison. La Cubitus représente ainsi un équilibre parfait entre tradition et modernité, avec une taille généreuse qui permet de conserver une lisibilité optimale tout en affichant une certaine robustesse.
Il est intéressant de noter que Patek Philippe lance la Cubitus et que cela représente une première depuis 1999, année où la marque avait introduit la ligne féminine Twenty~4. Cette collection avait été un véritable succès, mais la maison n’avait plus lancé de nouvelle gamme depuis lors. Le retour d’une nouvelle collection sous la forme de la Cubitus marque donc un renouveau pour la marque, un moment charnière dans son histoire. Cette collection offre non seulement un nouveau design, mais aussi une nouvelle approche, celle d’une montre qui conjugue élégance et sportivité, à l’image de l’ADN de la maison.
Patek Philippe : dans le cercle des grandes marques horlogères
Avec une histoire qui remonte à 1839, Patek Philippe fait partie des marques d’horlogerie les plus prestigieuses et les plus reconnues dans le monde entier. L’entreprise se classe parmi les maisons de luxe qui génèrent un chiffre d’affaires dépassant le milliard de dollars, aux côtés de géants tels que Rolex, Omega, Cartier, Richard Mille et Audemars Piguet. Ces marques, selon les analyses de Morgan Stanley et LuxeConsult, font partie du cercle très fermé des milliardaires horlogers, celles qui ont su allier savoir-faire artisanal et innovations de pointe.
La Nautilus, modèle phare de Patek Philippe, continue de battre des records. La vente aux enchères d’un modèle particulier, marqué par l’inscription Tiffany sur son cadran bleu, s’est élevée à 6,5 millions de dollars en décembre 2021. Ce modèle, l’un des plus convoités au monde, a fait l’objet d’une décision importante : Patek Philippe a arrêté la production de son modèle le plus célèbre, le 5711/1A, en acier, pour se concentrer sur de nouvelles créations. Néanmoins, la Cubitus pourrait bien être vue comme le « petit frère » de cette légende, alliant les codes de la Nautilus avec une approche plus contemporaine et audacieuse.
Un lancement symbolique et audacieux
Le fait que Patek Philippe lance la Cubitus représente bien plus qu’une simple nouvelle collection. Il marque un tournant dans l’histoire de la marque, qui conserve son héritage tout en se projetant dans l’avenir. Avec des modèles alliant sophistication, matériaux d’exception et complications techniques, cette nouvelle ligne est appelée à devenir un classique de l’horlogerie moderne, tout en s’inscrivant dans la grande tradition de la maison genevoise.
L’Île-de-France renforce son soutien aux entreprises de la région en leur offrant 100 abonnements à lexportateur.com. Cette initiative vise à accompagner les TPE et PME franciliennes dans leur développement à l’international en leur fournissant des ressources précieuses. Grâce à cette plateforme spécialisée, elles peuvent accéder à des informations stratégiques, des conseils pratiques et des analyses de marché. Découvrez les détails de cette opération et soumettez votre demande à la région Ile-de-France au bas cet article pour bénéficier d’un des 100 abonnements à lexportateur.com.Conditions d’éligibilité :
– Etre une TPE ou PME avec un établissement en Île-de-France
– Commercialiser des produits manufacturés
– Effectuer la fabrication ou une étape de transformation de produits en Île-de-France
– Souscrire pour la première fois
Accéder à un site d’informations réglementaires pour exporter dans plus de 175 pays
Son positionnement international
Les exigences en matière de facture et de certificat d’origine
Les obligations sanitaires et phytosanitaires
Les spécificités en matière de transport, d’assurance et d’emballage
Les circuits de légalisation des documents et leur coût
Les contrôles préalables imposés par le pays importateur
Les possibilités d’exporter à titre temporaire
Les caractéristiques douanières (droits de douane, réglementations, prohibitions)
L’état des infrastructures de transport
Les exigences spécifiques comme celles relatives à l’étiquetage
Le code pays, les monnaies, les moyens de paiement, le risque pays, les adresses utiles …
Obtenir toute l’information macroéconomique, politique et sectorielle de l’environnement international
Réflexions approfondies sur les marchés extérieurs
Articles consacrés à l’environnement fiscal, juridique et réglementaire de l’exportation et de l’investissement à l’étranger
Retours d’expérience de PME internationalisées
Bénéficier d’une gamme complète de services en ligne
Un message d’alerte à chaque nouvelle mise à jour
Une assistance en ligne pour toutes vos questions
Un accès priviliégié aux conseillers pays de votre CCI
Une lettre d’information mensuelle alimentée par des experts
Le CEFJ et le WTC proposent de réunir ses membres autour d’un atelier interculturel & networking “Japon” le 20 mars 2025 entre 8h30 et 10h. L’atelier, qui portera sur les spécificités du marché japonais, sera animé par Pierre Tuvi, membre du CEFJ et expert interculturel de la société Syvision.
Le World Trade Center est un réseau animé par la CCI Paris IDF, s’adressant à tous les acteurs de l’international en région Ile-de-France : groupes, PME franciliennes, entreprises étrangères, experts ou prestataires de l’international souhaitant échanger sur leurs bonnes pratiques et faciliter la mise en œuvre de leurs projets à l’international.
D’origine franco-japonaise, Pierre Tuvi est le dirigeant fondateur d’un cabinet d’accompagnement à l’international basé à Paris « Syvision« , spécialisé dans l’approche et le développement de marchés culturellement complexes, entre autres le Japon et une majorité de pays asiatiques, l’Europe et le Maghreb. Il dispense également des formations interculturelles auprès de groupes internationaux.
@ CCI Paris IDF, 22 rue Georges Picquart 75017 Paris Tous les détails sur l’Atelier interculturel & networking “Japon” seront prochainement disponibles
En savoir plus : www.entreprises.cci-paris-idf.fr
Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Amir Reza-Tofighi, a exprimé sa volonté de contribuer à sortir du blocage actuel concernant la réforme des retraites. Dans une interview qu’il a donnée aux Échos, il a souligné que la CPME est prête à discuter de l’âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 64 ans. Cependant, cette ouverture à la discussion est conditionnée par l’instauration d’un mécanisme d’indexation de cet âge sur l’espérance de vie. Selon Reza-Tofighi, cela permettrait d’éviter que le débat sur l’âge de départ à la retraite ne devienne un point de tension politique à chaque nouvelle augmentation de l’espérance de vie.
Cette position se situe dans le cadre des négociations à venir entre les partenaires sociaux, qui doivent commencer à la fin du mois de février, concernant une révision de la réforme des retraites de 2023. Reza-Tofighi, bien qu’il ait toujours affiché une posture pragmatique, a précisé qu’il ne souhaitait pas entrer dans un débat idéologique ou partisan. Il a insisté sur le fait que, du côté de la CPME, il n’était pas question de défendre une position figée, mais de répondre aux besoins et préoccupations actuels de manière constructive. Il a ajouté que cette question de l’âge de départ à la retraite doit être discutée ouvertement avec les syndicats, en mettant de côté les postures politiques et en cherchant des solutions équilibrées.
L’idée d’indexer l’âge de départ à la retraite sur l’espérance de vie repose sur le principe qu’une population qui vit plus longtemps et en meilleure santé devrait pouvoir travailler plus longtemps. Ce mécanisme, selon Reza-Tofighi, permettrait de maintenir un équilibre dans le système de retraite en l’adaptant de manière automatique aux évolutions démographiques. L’indexation de l’âge de départ sur l’espérance de vie pourrait ainsi être perçue comme une manière de stabiliser les finances du système de retraite, tout en évitant de réouvrir ce débat de manière régulière chaque fois que l’espérance de vie augmente, ce qui crée souvent des tensions politiques.
Amir Reza-Tofighi a également précisé que la CPME est prête à discuter de l’âge de départ à la retraite et à étudier d’autres solutions pour garantir l’équilibre financier du système de retraites. À cet égard, il a proposé que la Contribution Sociale Généralisée (CSG) appliquée aux retraités soit alignée sur celle des actifs. Cette mesure permettrait de faire contribuer les retraités de manière plus équitable au financement du système, en apportant une source de revenus supplémentaires sans augmenter la pression fiscale sur les actifs. Il a souligné que les retraités d’aujourd’hui ont bénéficié de conditions de départ plus avantageuses que celles dont bénéficieront les générations futures. Selon lui, il s’agit donc d’une question de « justice générationnelle », afin que les jeunes générations ne soient pas trop pénalisées par les coûts liés à l’allongement de l’espérance de vie.
Cette proposition de réforme s’inscrit dans un contexte où les syndicats et les organisations patronales vont engager une série de négociations à partir de la fin du mois de février. Ces négociations devront être menées sans « tabou », selon les instructions du Premier ministre François Bayrou, qui a annoncé qu’il était prêt à soumettre un éventuel accord au Parlement, même si celui-ci n’était que partiel. Le gouvernement a insisté sur le fait que l’équilibre financier du système de retraite ne doit pas être compromis, ce qui ajoute un niveau de complexité aux négociations, car chaque mesure envisagée aura un impact direct sur les finances publiques.
La CPME, qui représente principalement les petites et moyennes entreprises, plaide donc pour des solutions équilibrées et pérennes, qui ne viennent pas mettre en péril la compétitivité des entreprises ni la capacité de financement du système de retraite. Une telle réforme devrait permettre à la fois de répondre aux défis démographiques tout en préservant les intérêts des entreprises et des retraités. En plus de l’indexation de l’âge de départ à la retraite et de la réforme de la CSG, Reza-Tofighi a également suggéré plusieurs pistes pour renforcer la capitalisation dans le système de retraite, notamment en encourageant les salariés à épargner davantage pour leur retraite. Il a ainsi proposé l’idée d’un mécanisme où les travailleurs pourraient choisir de travailler trois jours fériés par an, en mettant le salaire correspondant sur un compte dédié à leur retraite. Cette proposition s’inscrit dans une volonté de développer une forme d’épargne retraite individuelle, en complément du système de retraites par répartition.
Une autre proposition de Reza-Tofighi consiste à augmenter le temps de travail hebdomadaire d’une heure, ce qui permettrait d’accroître les cotisations sociales tout en maintenant un équilibre financier pour le système de retraites. Cette idée est plus controversée, car elle impose aux salariés une charge de travail supplémentaire. Cependant, elle pourrait être vue comme un compromis pour soutenir le financement du système sans toucher directement à l’âge de départ à la retraite.
Ainsi, le président de la CPME se positionne comme un acteur clé dans la réforme des retraites en France, appelant à un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions viables et durables face aux défis démographiques actuels. Les négociations qui débuteront à la fin de février seront cruciales pour déterminer les modalités de la réforme des retraites et la manière dont elle sera adaptée aux réalités économiques et sociales de demain.
Savoir-Faire en Lumières, c’est l’évènement dont le thème sera « l’Art-de-Vivre à la française : entre tradition et influence sur le marché chinois ». L’Art de Vivre à la française s’impose comme un modèle d’excellence et d’élégance reconnu à l’international. A ce tire, le Comité d’Echanges Franco-Chinois de la CCI Paris Ile-de-France a l’honneur de vous convier à la seconde édition de l’évènement.
Savoir-Faire en Lumières
L’excellence française à la portée des consommateurs chinois
le jeudi 06 mars 2025, à partir de 9h00
au siège de la CCI Paris Ile-de-France
27 avenue de Friedland, 75008 Paris
S’inscrivant dans la continuité de sa première édition, « Savoir-faire en Lumières » mettra en avant des marques françaises de prestige, qui viendront exposer leurs produits le temps d’une journée au siège de la CCI Paris Ile-de-France. Différents bloggeurs, influenceurs et célébrités, à la fois français comme chinois, feront le déplacement afin de partager l’étendue du pouvoir du marketing d’influence et de l’e-commerce en Chine.
Une dizaine de marques françaises d’exception exposeront leurs savoir-faire uniques dans l’Hôtel Potocki.
Une conférence inédite
Cette rencontre réunira des personnalités éminentes du monde économique, politique et digital afin d’explorer les opportunités de coopération et de valorisation du savoir-faire français en Chine. Gastronomie, mode, design et savoir-faire seront mis à l’honneur, illustrant ainsi l’héritage et l’innovation qui façonnent l’Art de Vivre à la français.
9h00 – 9h30 : Arrivée des participants
9h30 – 11h30 : Conférence sur le marché de l’Art de Vivre en Chine
Ouverture de M. Dominique RESTINO, Président de la CCI Paris Ile-de-France
Allocution de M. Sylvain MAILLARD, Président du groupe d’amitié France-Chine de l’Assemblée nationale, Député de Paris (en attente de validation)
Keynote speech : Signification de savoir-faire pour un consommateur chinois
M. Jonathan SIBONI, CEO de Luxurynsight
Keynote speech : L’expertise française sur le marché chinois
M. Cyril CAMUS, CEO groupe CAMUS
Table ronde : Ancrage, tradition et soutien territorial
M. Francis CAMMAL, Maire de Gien
M. Benoit DIGEON, Maire de Montargis
Clôture par JIN Xing, Danseuse, Influenceuse et égérie de DIOR
Un déjeuner d’envergure
La province du Yunnan, via son bureau de représentation en France, nous fera voyager et découvrir les spécialités de la région à travers des réalisations culinaires à base de truffes des chefs de la maison Escoffier et la dégustation de « vin glacé » des montagnes de Shangri-La.
Située au Sud-Ouest de la Chine, la province du Yunnan présente une faune et une flore riche. Celle-ci est connue pour ses cultures de thé, ses rizières, mais aussi pour sa diversité de champignons.
Un atelier e-commerce dédié aux PME exportatrices
La plateforme d’e-commerce transfrontalier Tmall Global présentera lors d’un atelier exclusif les solutions pour les sociétés françaises souhaitant vendre en Chine sans avoir à s’implanter sur le territoire chinois.
Vous aussi, découvrez comment vous positionner sur le marché de l’Art-de-Vivre en Chine !
Pour en savoir plus, nous vous attendons le 06 mars 2025 dès 9h, au siège de la CCI Paris Ile-de-France 27 avenue Friedland 75008 Paris pour un événement dédié !
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