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Recrutement

« Le projet n’avance pas, mon manager ne prend pas de réelles décisions, on tourne en rond… ». Ce comportement managérial retarde et démotive les équipes. Mais ce manager a-t-il toutes les informations nécessaires pour faire les bons choix ? En règle générale, plus on a d’informations, plus le choix est simple. Mais, il arrive un moment où on atteint un seuil critique qui nous empêche de prendre des décisions. On a tellement de données en tête que ce trop large choix peut créer une forme d’inertie. Alors comment faire face à cette surconsommation d’informations et comment ne pas atteindre le seuil critique ? Découvrez dans cet article comment utiliser un arbre de décision et mettre en place un ATS quand on doit faire face à un gros volume d’informations. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay Quand on achète une voiture, avant de choisir le modèle, on va s’intéresser au prix, à la puissance, aux options. L’un a une bonne puissance mais consomme beaucoup, l’autre est confortable mais plus cher, …On a toutes les informations nécessaires pour choisir mais on ne réussit toujours pas à se décider.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Pour anticiper cette overdose d’informations et le phénomène du hamster qui roule sans cesse dans sa cage, la règle du 40/70 de Powell peut nous aider à récolter les données suffisantes pour prendre nos décisions. La perfection étant l’ennemie des décisions, cette règle stipule qu’il faut entre 40 et 70 % de l’information totale pour prendre une décision. Un arbre de décision est un moyen de classer les informations pour prendre des décisions. Cette méthode permet, grâce à un système de calcul, de trouver le choix le plus approprié. Pour l’appliquer, prenons l’exemple de la mise en place d’un ATS (outil de gestion des candidatures) dans un service recrutement. Avant de débuter votre arbre de décision, notez qu’il est indispensable de se poser des questions de base du type :
  • A qui est destiné l’outil ? Qui seront les utilisateurs ?
  • Quel pourra être le budget alloué à cet outil ?
  • Quels sont les volumes de recrutement ?
  • Quels sont les objectifs recrutement ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?
  • Quelles fonctionnalités sont indispensables ?
Suivez ensuite cette démarche en 6 étapes :

Etape 1 : Définition de la problématique

Quelle est votre décision ? C’est la racine de votre arbre, de là que part toute votre réflexion. La question principale à laquelle vous voulez répondre : Quel ATS choisir ?

Etape 2 : Définition des thèmes

Quels sont vos grandes options ? Ce sont les branches porteuses de votre arbre, elles représentent vos principaux choix. Pour reprendre notre exemple, les branches porteuses pourraient être les objectifs prioritaires permettant de rendre plus efficace votre service recrutement :
  • Gestion de l’Expérience des candidats
  • Gestion du vivier
  • Gestion du processus d’entretien
  • Gestion des données et rapports
  • Organisation générale du recrutement

Etape 3 : Définition des sujets

Quelles sont les possibilités permettant d’affiner les grandes options ? Ce sont les sous-branches de votre arbre, elles sont des extensions de branches. Dans notre exemple, les sous-branches pourraient faire référence aux fonctionnalités indispensables pour étayer chaque objectif : Gestion de l’Expérience des candidats
  • Site carrière intégré
  • Multi-diffusions des annonces sur plusieurs plateformes
  • Facilitation du parcours candidat
  • Optimisation du processus de candidature pour mobiles

Etape 4 : Définition des critères discriminants

Quels sont les critères importants à prendre en compte pour départager les possibilités qui s’offrent à vous ? Ces critères doivent être quantifiables car ils vous permettront ensuite de faire un calcul. Dans notre exemple, pour quantifier un critère vous pouvez utiliser une note de 0 à 5 (mettez toutes les chances de votre côté en évitant une réponse neutre 😊) Pour chaque sous-branche, choisissez 2 critères discriminants tels que :
  • Utilité dans mon quotidien
  • Facilité d’utilisation
  • Gain de temps

Etape 5 : Calculs

Définissez autant de problématiques (étape 1) que d’ATS en concurrence. Dans notre exemple, nous allons comparer l’ATS X et l’ATS Y ATS X Gestion de l’Expérience des candidats ❏Site carrière intégré
  • Utilité dans mon quotidien : 4
  • Facilité d’utilisation : 3
  • Gain de temps : 3
ATS Y Gestion de l’Expérience des candidats ❏Site carrière intégré
  • Utilité dans mon quotidien : 4
  • Facilité d’utilisation : 1
  • Gain de temps : 0
Additionnez les notes de chaque-sous branche (étape 4)

Etape 6 : Prise de décision

Basez-vous sur les résultats obtenus (étape 5) pour déterminer quel est le meilleur choix. Dans notre exemple, l’ATS X obtient 10 alors que l’ATS Y n’obtient que 5. Répétez l’exercice pour chaque branche de votre arbre et vous saurez quel outil conviendra le mieux à votre problématique. Vous l’aurez compris : L’arbre de décision est une méthode qui facilite notre prise de décision et limite le sentiment d’overdose d’informations 📞 Si cet article vous a donné des idées pour choisir votre ATS mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
Pour décrocher un poste, un candidat n’échappe pas au traditionnel entretien d’embauche durant lequel le recruteur lui pose de nombreuses questions. Si elles peuvent paraitre classiques ou incontournables, comment le recruteur peut-il être sûr de les poser efficacement ? Quelles sont les bonnes questions à poser pour comprendre le parcours de mon candidat, détecter ses points forts et ses points faibles, tester sa capacité de raisonnement ? … Découvrez les principales clés et quelques astuces pour poser vos questions en entretien. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay L’important est de poser les bonnes questions au bon moment. Ok, mais comment faire ? Pour cela, l’écoute active et la reformulation sont indispensables. Soyez attentif également à la communication non verbale de votre candidat et sachez vous adapter à chaque situation. Si vous souhaitez avoir une réponse honnête et directe, il faut réussir à transmettre cette confiance à travers vos questions. Poser une bonne question, c’est partir de sa curiosité face à une situation vécue par un candidat, ou d’un étonnement face à une réponse donnée. C’est montrer votre intérêt pour apprendre à le connaître, découvrir ses motivations et son mode de fonctionnement en entreprise. Si le questionnement fait partie intégrante de la communication, il apparaît comme un outil facilitant l’écoute active car il permet de préciser, de clarifier et d’approfondir vos échanges. Il stimule la pensée et permet de rendre explicite ce qui n’a pas encore été dit.
Par Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Lors d’un entretien d’embauche, une question efficace, suscite la curiosité et encourage une conversation.Elle force votre candidat à réfléchir, concentre son attention et l’incite à vous faire une réponse engageante. Les questions dites « ouvertes » commençant par « pourquoi » ou « comment » sont généralement les plus propices à l’échange. Les questions fermées en revanche permettent d’obtenir des réponses précises ou de valider des hypothèses. Elles peuvent donc être également efficaces dans certains cas. Certaines questions, dites partielles, comme « qu’attendez-vous de … » peuvent aussi vous permettre de réorienter votre candidat dans le bon axe ou lui permettre d’approfondir un thème car il ne pourra y répondre, ni par « oui » ni par « non ». Si vous êtes face à un candidat peu loquace, vous pouvez lui poser des questions qui lui permettront de s’exprimer d’avantage, ainsi les questions relais et miroirs, comme « qu’entendez-vous par … » seront vos meilleurs atouts. A l’heure de la bienveillance, il ne faut pas confondre questions déplacées et questions pertinentes. Une bonne question va au cœur du sujet et, par conséquent, peut prendre le risque d’embarrasser votre candidat. Son embarras sera alors le signe d’une piste à creuser. Lui faire remarquer que vous le sentez troublé, et que vous ne le questionnez pas pour le mettre mal à l’aise mais pour comprendre, vous permettra d’obtenir une réponse franche de sa part. Il est donc important de créer, tout au long de l’entretien d’embauche, une relation et un climat de confiance avec votre candidat. Il doit sentir que ses réponses lui permettront de révéler le meilleur de lui. Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège des questions déguisées ou des questions rhétoriques qui sont de « fausses questions ». En les posant, vous cherchez à faire passer des idées et n’attendez pas de « vraies réponses » de la part de votre candidat. Pour vous donner un exemple un peu trivial, si vous demandez « avez-vous l’esprit d’équipe ? » il est fort probable qu’aucun ne vous réponde non. Vous l’aurez compris : une bonne question est courte et va droit au but. C’est une question qui laisse un maximum de champ libre à votre candidat, qui ne cherche ni à l’influencer ni à lui faire dire ce que vous avez envie d’entendre, et qui vous permettra d’apprendre quelque chose que vous ne savez pas encore. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre façon de mener des entretiens mais que tout reste encore un peu flou… Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
La génération no bulshit, sans conservateur, sans gluten et sans sucres ajoutés est-elle prête à entendre les propositions de valeur des entreprises qui souhaitent les recruter ? Faire le buzz des ventes grâce au marketing du « sans » est une tendance qui se généralise depuis quelques années dans l’agroalimentaire. Est-ce une bonne idée d’appliquer ce concept pour attirer des candidats ? Que diriez-vous d’une entreprise « sans manager toxique », « sans incompétent » et « sans stress à outrance » ? Contrairement aux idées reçues, cette quête n’est pas le privilège des Millennials, ces collaborateurs nés entre 1981 et 1995. Retrouvez dans cet article les risques d’un management toxique et comment ne pas tomber dans ce piège infernal. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay C’est quoi au juste un manager toxique ?  C’est un manager qui fait des commentaires méprisants aux membres de son équipe, qui leur fait subir des humiliations publiques. Ce type de manager aurait tendance à avoir une attitude à diviser pour mieux régner pour détruire la cohésion du groupecréer des clans et perdre la motivation des membres l’équipeIl a besoin de tout contrôler, aura toujours le dernier mot, pourra s’attribuer le mérite du travail bien fait d’autrui et, de manière récurrente, mettra une grosse pression à ses collaborateurs.
Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Il ne leur accordera que peu de crédit, les considérant comme de simples exécutants et la communication descendante qui en découlera, génèrera un ton condescendant, voire infantilisant. Il aura tendance à imposer son autorité en prenant par exemple des décisions seul, sans concertation ni concession. Il n’autorisera ni autonomie, ni prise de décision. Le collaborateur devra donc adopter une posture de suiveur et ne pas faire preuve d’initiative. Une posture aussi rigide et silotée rime souvent avec une culture du présentiel et une grande défiance vis-à-vis du télétravail. De telles pratiques, ont des effets néfastes sur le sens donné au travail et peut prendre la forme d’un désengagement progressif et d’un manque d’énergie. Ce phénomène est désigné par une expression anglaise le « brown-out » repris du lexique de l’électricité qui signifie baisse de tension. On dit souvent que l’on rejoint une entreprise, et que l’on quitte un manager. Ce type de méthode persuadera donc les collaborateurs les moins conciliants, et souvent les plus prometteurs, de partir. Comment être sûr de ne pas tomber dans ce piège ? A vous de veiller aux pratiques managériales de votre entreprise et proposer un système de management innovant et participatif où la performance du collaborateur est essentielle :
  • Offrez-leur une structure de management plus horizontale que pyramidale.
  • Faites des ateliers basés sur le principe du design thinking pour élargir les points de vue et trouver des solutions inédites.
  • Utilisez l’intelligence collective pour permettre à chacun d’échanger, de collaborer et de réaliser des tâches complexes grâce aux interactions et aux synergies.
  • Facilitez la diffusion des idées et le partage d’informations pour parvenir collectivement à résoudre vos problématiques de la meilleure façon possible.
  • Guidez, accompagnez, valorisez et protégez vos équipes.
  • Choisissez des managers capables d’assumer leurs responsabilités, notamment en cas de problèmes ou d’erreurs commises par leurs collaborateurs.
  • Réinventez les normes, les relations internes et les valeurs de votre entreprise.
  • Encouragez le travail collaboratif et la communication.
  • Instaurez un climat qui pousse vos collaborateurs à prendre des initiatives individuelles.
  • Faites émerger une conscience de groupe au sein de votre équipe.
Pour optimiser la transversalité des échanges et éviter les silos, les outils collaboratifs sont indispensables :
  • Facilitez le partage de documents, de bonnes pratiques, de veille stratégique, d’informations ou d’idées.
  • Permettez à vos collaborateurs d’accéder aux données à distance et en temps réel.
  • Rendez vos collaborateurs autonomes et efficaces, développez leurs compétences et leur performance.
Vous l’aurez compris : évoluer dans un environnement sain où les besoins et les remarques des collaborateurs sont pris en compte, et où la culture d’entreprise est tournée vers le feedback, la transparence, l’équité et la performance, dépend de la qualité du management et des méthodes employées, et se traduit par l’engagement des équipes et la performance globale de l’entreprise. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour auditer vos pratiques managériales mais que tout reste encore un peu flou… Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
La crise du logement en France et plus particulièrement dans la zone tendue du Grand Paris n’est plus un secret et les entreprises ont décidé de prendre position. Conscientes que l’aide au logement des salariés représente un levier puissant pour attirer et fidéliser leurs collaborateurs, nombre d’entre elles se mobilisent pour résoudre ce défi croissant. Le Projet de Loi Finance 2024 prévoit des mesures telles que le recentrage du Prêt à Taux Zéro, le financement des rénovations, ou encore la fin de la loi Pinel… mais rien sur le rôle essentiel des entreprises pour répondre à cette crise. C’est pourquoi, Paris-Île de France Capitale Économique (PCE), le think & do tank qui porte la voix des entreprises de dimension internationale et des territoires sur les enjeux d’attractivité du Grand Paris, propose de changer de perspective sur la crise du logement en se penchant sur l’engagement des entreprises au sein d’un groupe de travail présidé par Xavier Lépine (Président de PCE) et Laurent Permasse, Président du directoire de SOFIAP, filiale de La Banque Postale et de la SNCF qui propose un dispositif innovant pour l’accession à la propriété des salariés (le prêt immobilier subventionné par les entreprises). Son objectif est de faciliter la mise en place de dispositifs efficaces, rapides à mettre en œuvre et qui renforcent l’attractivité des entreprises. Se loger ou ne pas se loger, telle est la question Lors de la première séance du groupe de travail, qui s’est tenue en octobre, Xavier Lépine a posé le diagnostic : « Le CNR logement a principalement porté sur l’offre : comment bâtir plus ? Quand il y a un problème de demande, on a toujours répondu par la subvention qui contribue à alimenter l’inflation. On arrive désormais dans une crise profonde et structurelle, avec une crise de l’offre chronique et renforcée par une crise de la demande. En France, on est passé de 25% de propriétaires en 1945 à 50% en 1980 ; depuis, le nombre de propriétaires a augmenté de 8%. Avec 58% de propriétaires en France, on est en-dessous de la moyenne européenne. On est passé progressivement d’un logement facteur d’insertion sociale à un logement facteur d’inégalités sociales. L’accès à la propriété ne doit plus reposer sur l’économie de l’endettement. Il faut casser les codes : ce n’est plus à l’État ni aux banques de régler le problème ; les entreprises ont aussi un rôle à jouer. » La relation entreprise-logement s’est longtemps résumée à l’enjeu de réduction du temps de trajet domicile-travail, avec toutefois une originalité notoire dans le Grand Paris : l’inconvénient d’un temps de trajet plus long en moyenne a longtemps été compensé par l’avantage des opportunités offertes par la richesse exceptionnelle de ce bassin d’emplois. De plus, l’inauguration des nouvelles lignes du Grand Paris Express, ce projet d’infrastructure majeur, ouvre désormais des perspectives d’amélioration considérables. Aujourd’hui, cet enjeu se trouve dépassé par un autre, bien plus alarmant : face à la chute du pouvoir d’achat immobilier (- 20% en Île-de-France, sans baisse des prix de vente significative pouvant servir de compensation) et à la tension sur le marché locatif, les salariés, notamment en zone tendue du Grand Paris, ne peinent pas seulement à se loger à un temps de trajet raisonnable de leur lieu de travail : ils peinent à se loger tout court. Ce constat accablant se double de la difficulté croissante des entreprises à recruter et à fidéliser leurs employés, accentuant l’urgence de l’action. 58% des employeurs déclarent rencontrer des difficultés à attirer les salariés. L’enquête par questionnaire menée par Paris-Île de France Capitale Économique auprès de 41 entreprises, dont 14 grandes entreprises/ETI (plus de 250 salariés), révèle que :
  • 58% des employeurs rencontrent des obstacles pour attirer de nouveaux talents
  • 37% des employeurs ont reçu des demandes de leurs employés en faveur de solutions de logement
  • Pour 53% des répondants, la direction de leur entreprise estime que la question du logement est soit importante (24 %) soit très importante (29%)
  • Selon 59% des employeurs, les problèmes de logement affectent la productivité de leurs salariés, et 56% estiment que ces difficultés compliquent le processus de recrutement
  • Malheureusement, une majorité écrasante d’employeurs (78%) ne propose actuellement aucune solution de logement, principalement en raison de contraintes budgétaires, du manque d’options adaptées, et du manque d’informations disponibles
Ces résultats témoignent de l’urgence d’agir. L’aide au logement émerge comme un levier incontournable d’attractivité et de fidélisation pour les employeurs. Pourtant, il est frappant de constater que peu d’entreprises s’emparent de la problématique de la crise du logement. Un large éventail d’avantages en matière de ressources humaines… dont le logement est le grand absent Alors que les entreprises proposent désormais des avantages tels que les tickets restaurants, les véhicules de fonction, ou les chèques Cesu, le logement demeure souvent absent de ces offres, même si c’est fréquemment la principale préoccupation des salariés. La raison de cette absence tient souvent à un manque de connaissance des solutions à leur disposition, à des difficultés à les mettre en œuvre ou à la nécessité d’innover en proposant de nouveaux dispositifs sur mesure pour répondre à leurs besoins spécifiques. Laurent Permasse rapporte que « les entreprises souhaitent se réapproprier des politiques logement comme un nouvel avantage en complément des dispositifs plus classiques. Elles veulent un dispositif dans lequel l’entreprise est au cœur et elle a une responsabilité. Laissons l’entreprise choisir les avantages qu’elle met en place et finance pour ses salariés. » Frank Ribuot, Président de Randstad France et membre du groupe de travail, met ainsi en avant la nécessité d’adapter ces avantages en fonction des besoins réels des salariés et des spécificités géographiques. Il souligne que « la clé réside dans la possibilité d’offrir des options de substitution aux avantages « traditionnels » qui puissent s’adapter aux situations particulières : par exemple, de nombreux commerciaux dans la région du Grand Paris souhaitent remplacer la voiture de fonction par d’autres avantages, notamment des solutions de logement. » L’enquête menée par PCE montre que les entreprises sont motivées à aller au-delà des dispositifs déjà existants, tels qu’Action-Logement, qui constitue déjà une contribution essentielle et significative des entreprises au logement. Lancement d’un groupe de travail pour évaluer les dispositifs existants et développer de nouvelles approches Pour remédier à cette situation, Paris-Île de France Capitale Économique (PCE) a lancé un groupe de travail. Son objectif est double : d’abord, démontrer que l’implication des employeurs dans le logement de leurs salariés permet de traiter concomitamment deux problèmes majeurs – le logement des employés et l’attractivité de l’entreprise. Ensuite, son objectif est de faciliter l’engagement des employeurs en faveur du logement des salariés en identifiant de nouvelles solutions. Le groupe de travail mobilise des entreprises, des Établissements Publics Territoriaux, des associations et des experts autour de la crise du logement. Le groupe de travail se concentre sur la création de solutions volontaires, directes et complémentaires à celles d’Action-Logement, permettant aux entreprises de réaffirmer leur engagement en matière de logement. Différentes approches, telles que le logement de fonction et le prêt subventionné, ont été étudiées, et de nouvelles solutions sont en cours de développement pour remédier au mieux à la crise du logement pour les salariés..   À propos de SOFIAP – www.sofiap.fr Nous pensons que devenir propriétaire est un élément d’inclusion, de société et de préparation à la retraite. SOFIAP répond au «S» de RSE autour de l’engagement social et sociétal des employeurs et permet une innovation autour de la propriété immobilière et plus largement du financement. Nous concevons des prêts subventionnés (crédit immobilier, crédit consommation…) par les entreprises pour permettre aux salariés de financer leurs projets. Créée par la SNCF pour aider les cheminots à accéder à la propriété, nous sommes le fruit d’une histoire de plus de 100 ans. Aujourd’hui filiale de la Banque Postale et de la SNCF, nous sommes la réponse actuelle aux besoins des entreprises de recruter et de fidéliser en permettant aux collaborateurs de vivre plus confortablement, plus responsable, et de se créer un patrimoine.
La crise du logement en France, et plus particulièrement dans la zone tendue du Grand Paris, est un enjeu majeur qui ne peut plus être ignoré. Les entreprises ont désormais décidé de prendre position et de jouer un rôle actif dans la résolution de ce défi croissant. En effet, elles ont compris que l’aide au logement des salariés représente un puissant levier pour attirer et fidéliser leurs collaborateurs. C’est dans cette optique que Paris-Île de France Capitale Économique (PCE) aux côtés de SOFIAP, filiale de La Banque Postale, ont lancé un groupe de travail présidé par Xavier Lépine (PCE) et Laurent Permasse (SOFIAP). L’objectif de ce groupe de travail est de faciliter la mise en place de dispositifs efficaces, rapides à mettre en œuvre et qui renforcent l’attractivité des entreprises. Les premiers résultats de ce groupe de travail seront présentés publiquement lors d’une conférence intitulée « Crise du logement et emploi : et si l’entreprise faisait partie de la solution ? ». Cet événement se tiendra le 19 décembre à la Chambre de Commerce et d’Industrie Paris-Île de France et rassemblera des entreprises déjà engagées dans des solutions innovantes. De plus, un benchmarking international des solutions en matière de logement des salariés sera également présenté. Nous vous invitons donc à participer à cette conférence et à découvrir comment votre entreprise peut contribuer à résoudre la crise du logement tout en renforçant son attractivité. Vous aurez l’opportunité d’échanger avec des experts, des représentants d’entreprises et des acteurs clés dans ce domaine. De plus, si votre entreprise est intéressée par les dispositifs RH innovants et souhaite rejoindre le mouvement, nous vous encourageons à candidater pour participer à notre groupe de travail. Vous pourrez ainsi contribuer à la réflexion et collaborer avec d’autres entreprises engagées dans des solutions concrètes. Pour vous inscrire à l’événement, CLIQUEZ ICI Ensemble, nous pouvons faire la différence et trouver des solutions efficaces pour résoudre la crise du logement tout en renforçant l’attractivité de nos entreprises.
Les attentes des  collaborateurs ont changé ! Désormais en quête de sens et d’équilibre, les salariés ont besoin de faire partie d’un projet dans lequel ils se sentent utiles, stimulés et pris en compte. Pour recruter et fidéliser les candidats, il est donc crucial d’intégrer ces changements dans l’organisation et le management de l’entreprise, notamment en comprenant le principe de pyramide des tâches. Par Aude GueiConsultante indépendante AG Conseil Pour fidéliser ses collaborateurs et être performant, l’enjeu majeur du management est de mettre les salariés sur des missions dans lesquelles ils apporteront le plus de valeur tout en préservant leur motivation et bien-être. Cette pyramide des tâches du travail est un moyen de répondre à cette problématique. => On parle beaucoup d’énergie environnementale/empreinte écologique, mais je n’ai jamais entendu parlé de « l’énergie structurelle » ou de « l’empreinte énergétique » que génère une entreprise sur les collaborateurs malgré la hausse des burnouts. Pourtant, il y a bien une énergie/dynamique/impulsion qui est insufflée par l’environnement de travail (Poste, management, climat social…). Celle-ci va fortement influencer la motivation, créativité, productivité (Impulsion positive) des collaborateurs ou bien leur désengagement, stress et mal-être (Impulsion négative). LES MISSIONS ET TÂCHES du collaborateur représentent 80% DU TEMPS DE TRAVAIL. Pour renforcer l’implication des salariés et les fidéliser, il est donc primordial de 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐧𝐬 et de veiller à l’intérêt du poste. ▶ Lorsque nous travaillons sur des tâches stimulantes, nous sommes plus productifs et créatifs. Cela nous connecte à un espace de plaisir et d’inspiration où la créativité et les idées foisonnent de manière naturelle et fluide. La confiance du collaborateur est renforcée et son travail apporte une valeur ajoutée à l’entreprise créant ainsi une dynamique gagnant/gagnant.
D’UN POINT DE VUE HUMAIN
  =>L’homme a besoin d’être stimulé et d’avoir de nouveaux challenges pour être épanoui. Au 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, mettre son attention sur des tâches perçues comme « désagréables » ou « sans intérêt » sur une longue période, demande une quantité d’énergie importante à l’être humain. Même si la tâche doit et sera accomplie, celle-ci sera effectuée à reculons et donc avec une productivité et qualité moindre. =>  Si ces tâches « énergivores« représentent une part importante du poste, elles pourront impacter le moral, la motivation et/ou la 𝐬𝐚𝐧𝐭é du collaborateur. En effet, de plus en plus d’entreprises ne remplacent pas les partants, créant ainsi beaucoup de frustration et d’amertume chez de nombreux collaborateurs. Un certain nombre d’entre eux ne se retrouvent plus dans l’évolution de leur poste contraints de reprendre des tâches ou missions qui ne répondent pas à leurs attentes (ex :70% de tâches non désirées et 30% stimulantes). ▶ Pour éviter tous ces écueils et des départs inattendus, il est donc nécessaire de réaliser un véritable état des lieux des missions et tâches du collaborateur pour évaluer son niveau d’intérêt et de performance par rapport à son poste. Ce premier entretien permettra de mieux identifier les leviers de motivation du collaborateur ainsi que les freins individuels et organisationnels qui l’empêchent d’effectuer efficacement son travail (ex: problème d’accès à l’information, procédures non écrites, difficultés spécifiques…). Pour que cet échange s’inscrive dans une démarche d’amélioration continue et de fidélisation, des points semestriels de suivi devront être organisés avec le salarié. Intégrer cette démarche dans le management apportera les bénéfices suivants :
  • Créer de nouveaux indicateurs de suivi de performance et de motivation
  • Prévenir les risques psychosociaux et les départs
  • Mieux cibler les besoins en formation et accompagner le collaborateur dans son évolution
  • Développer une intelligence collective en s’appuyant sur les forces de chacun
  • Améliorer l’adaptabilité des équipes et leur productivité
  • Favoriser l’engagement et la fidélisation des collaborateurs
  • Renforcer la marque employeur
Et si vous adaptiez le contenu des postes aux appétences des collaborateurs en appliquant le principe de pyramide des tâches afin de libérer leur CRÉATIVITÉ, créer de L’ENGAGEMENT et favoriser la PERFORMANCE ?
Mardi 17 octobre, sur le plateau de BFM Business, le ministre de l’Économie a annoncé se donner 6 mois pour parvenir à un prêt à taux bonifié qui a du sens, rappelant au passage que les taux atteignent près de 4 %. Un signal positif qui confirme qu’il est temps de passer à l’action. De plus, un dispositif novateur de prêt subventionné sera financé par les entreprises sur une base de volontariat pour favoriser l’acquisition par les ménages de leur résidence principale. Ce dispositif est censé permettre de libérer les difficultés que rencontrent certaines entreprises à recruter notamment dans les zones tendues et plus largement l’accès au logement des français. Dans un contexte inflationniste, l’accès à la propriété reste une valeur refuge qui permet de se constituer un début de capital et de préparer ses vieux jours. Pas étonnant que 90 % des Français aspirent à devenir propriétaires de leur résidence principale. Encore faut-il leur en donner les moyens. Les taux d’intérêts qui s’envolent et la frilosité des banques à l’heure de débloquer les crédits plombent les projets immobiliers de nos concitoyens et renvoient l’accession à la propriété aux calendes grecques.
Laurent Permasse, Président du directoire de SOFIAP
Pouvoir d’achat Résultat : moins de pouvoir d’achat et une crise du logement qui impacte dangereusement le marché de l’emploi. Mardi 17 octobre, Bruno Le Maire a opportunément rappelé combien l’emploi et le logement étaient liés. Le plein emploi restera de l’ordre du mirage si l’on est incapable de loger les salariés. Une étude récente de la plateforme de recrutement HelloWork révèle que, faute de logement, les Français sont chaque jour plus nombreux à refuser un poste dans une autre région. Fuite des talents Les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter, mais aussi à fidéliser les talents. Or, 78 % des salariés déclarent qu’ils rejoindraient plus facilement un employeur qui leur proposerait de les aider à accéder à la propriété (étude OpinionWay pour SOFIAP, juin 2022). Et 74 % des jeunes actifs estiment que leur employeur devrait les aider à devenir propriétaire. Dans ces conditions-là, on peut envisager que le prêt immobilier subventionné représente un fort levier d’attractivité pour l’entreprise auprès de ses collaborateurs et futurs collaborateurs. Mode d’emploi Le prêt subventionné, comment ça marche ? C’est très simple : l’employeur prend en charge tout ou partie des intérêts d’un crédit pour la construction ou l’achat d’un logement neuf ou ancien, d’une durée allant habituellement de cinq à vingt-cinq ans. Cela représente généralement des dizaines de milliers d’euros d’économies pour les salariés, ce qui augmente d’autant leur capacité d’achat. Solution innovante Comment tenir les cordons de la bourse tout en luttant contre la crise immobilière ? C’est peu dire que la situation de nos amis politiques est inconfortable. Mais, dans le contexte actuel, le prêt subventionné par les entreprises apparaît comme une solution pleine de bon sens, une solution qui arrive à point nommé pour résoudre cette difficile équation. Le prêt subventionné touche un public beaucoup plus vaste que le PTZ, même réformé et étendu. Il est sans conditions de ressources ou de zone géographique, et couvre un éventail plus large de projets immobiliers. Choix politique Ce dispositif reste pourtant méconnu. Des échanges ont eu lieu avec Matignon, des parlementaires et des sénateurs afin d’inciter davantage d’entreprises à proposer cette solution. Mais nous avons besoin, d’un coup de pouce des pouvoirs publics. Il faudrait que la prise en charge des intérêts d’un prêt immobilier par l’employeur soit exonérée de charges sociales et fiscales. Ce n’est pas un cadeau. C’est un investissement. Nous avons présenté ce dispositif à Matignon lors d’un échange le 13 septembre 2023. Nous avons proposé de l’inscrire dans un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024. C’est du concret : une mesure dédiée à l’achat de la résidence principale, sans plafond de ressources, complémentaire des dispositifs existants, qui permettrait à 80 000 ménages d’accéder à la propriété tout en renforçant les liens entre les entreprises et leurs salariés. Une réponse efficace et innovante aux crises du logement et de l’emploi, en somme.

Laurent Permasse, Président du directoire de SOFIAP

A propos de SOFIAP – www.sofiap.fr Nous pensons que devenir propriétaire est un élément d’inclusion, de société et de préparation à la retraite. SOFIAP répond au «S» de RSE autour de l’engagement social et sociétal des employeurs et permet une innovation autour de la propriété immobilière et plus largement du financement. Nous concevons des prêts subventionnés (crédit immobilier, crédit consommation…) par les entreprises pour permettre aux salariés de financer leurs projets. Créée par la SNCF pour aider les cheminots à accéder à la propriété, nous sommes le fruit d’une histoire de plus de 100 ans. Nous sommes la réponse actuelle aux besoins des entreprises de recruter et de fidéliser en permettant aux collaborateurs de vivre plus confortablement, plus responsable, et de se créer un patrimoine.
C’est quoi au juste ce syndrome ? Le syndrome de l’expert est l’état d’esprit du sachant qui veut tout gérer selon son point de vue au risque de ne jamais atteindre l’objectif collectif souhaité. C’est grave Docteur, comment faire pour y échapper ? Travailler sous forme d’ateliers, co-construire avec plus d’agilité, créer un état d’esprit démultipliant l’intelligence collective et la capacité à passer à l’action ensemble, vous permettra d’éviter ce syndrome. Découvrez dans cet article quelques bonnes pratiques pour réussir un atelier de co-construction. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay Co-construire avec des profils variés : Qui solliciter pour participer à cet atelier ? Prenons l’exemple d’une équipe recrutement qui voudrait revoir ses pratiques d’acquisition de candidats. Le syndrome de l’expert serait, pour cette équipe, d’essayer de trouver des solutions seule.
Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
En créant un atelier de co-construction et en y invitant des collaborateurs ayant le même profil que les candidats recherchés ainsi que des membres d’autres équipes comme ceux de la communication, ou de services support, les participants pourront identifier ensemble de nouvelles manières de poser le problème à résoudre et ainsi faire émerger des solutions différentes voire innovantes. La variété des profils et leur multidisciplinarité permettront l’émulation et l’innovation et seront une richesse pour vous démarquer de la concurrence. Quel est le temps nécessaire pour mener à bien cet atelier ? Bien entendu, tout dépend de l’objectif à atteindre. Il peut être nécessaire de scinder l’objectif en plusieurs problématiques, ainsi un atelier d’une journée peut correspondre à 3 ou 4 activités de réflexion ou d’idéation. Il existe de nombreuses techniques favorisant la créativité et l’émergence de solutions inédites. A vous de choisir les plus appropriées en fonction de vos objectifs. Comment réussir à créer une énergie positive entre participants ? Pour réussir cette émulation et créer une énergie positive il va falloir « embarquer » tout le monde dès les premières minutes, y compris les plus introvertis. Utiliser un « icebreaker » aura pour effet de mettre en confiance les participants. Au travers de cette activité ludique et assez courte, vous pourrez initier le dialogue entre les participants et les inviter à lâcher prise. Ce moteur de conversation puissant les conduira à stimuler une nouvelle manière de penser et les amènera à trouver des solutions collectives au problème donné lors de l’atelier qui suivra. Un atelier d’accord, et concrètement comment le construire ?  Prenons l’exemple de l’atelier : « Comment faire pour attirer différemment mes candidats ? » Les objectifs de cet atelier seront de :
  • Définir les persona (mes candidats) et leurs caractéristiques
  • Identifier les leviers les plus efficaces pour les attirer
  • Rendre votre marque employeur plus attractive
Pour être efficace, le passage à l’action doit se trouver au cœur de votre atelier. Prévoyez des activités simples et dynamiques permettant une réflexion autour de ces objectifs. Faites cogiter les participants individuellement, laissez-les poser leurs idées sur papier ou post-it. La seule règle à formuler : oser s’exprimer, démultiplier les idées, ne pas chercher à juger ses idées. Ce moment de divergence doit les amener à une liberté absolue. Amenez-les ensuite à converger avec le groupe de travail, en se référant aux objectifs de départ, en améliorant les idées trouvées individuellement et en cherchant l’inédit. Cette étape de convergence doit amener le groupe à faire des choix judicieux. Favorisez l’émergence de visions différentes grâce à la multidisciplinarité des participants car le télescopage des points de vue est propice à la création. Tous les échanges qui auront lieu au sein de votre atelier seront donc générateur de nouvelles approches. Soyez un facilitateur et ne vous positionnez pas en expert qui fait les questions et les réponses. Le but de l’atelier est d’arriver à un résultat différent de vos pratiques habituelles grâce à l’intelligence collective. Soyez donc capable de fédérer le groupe de travail et d’accompagner le processus de réflexion sans prendre part aux solutions. Vous l’aurez compris : Favoriser des moments de divergence et de convergence est générateur d’innovation. A vous de constituer des groupes de travail hétéroclites et des activités incitant les participants à s’exprimer et à partager toutes leurs idées afin de solutionner ce fameux syndrome de l’expert. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour animer un atelier de co-construction mais que tout reste encore un peu flou… Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
L’insatisfaction des collaborateurs peut entrainer leur démission, pire, il peuvent partager leurs états d’âme dans vos couloirs, sur les réseaux, créer d’autres insatisfaits dans leur sillage et nuire à votre marque employeur. Comment éviter ce scénario-catastrophe ? Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay S’il est essentiel de connaître les besoins de ses collaborateurs pour définir un parcours qui répond à ses attentes, il est aussi très important de comprendre les facteurs qui vont déterminer leurs choix. Une bonne connaissance de la personnalité de vos collaborateurs et du contexte idéal dans lequel ils aimeraient évoluer permet de plus facilement les accompagner dans leur progression de carrière. Qu’est-ce qui engage un collaborateur ? qu’est ce qui le fidélise ? Répondre à ces questions n’a rien d’évident. La satisfaction ou l’insatisfaction des collaborateurs, dans beaucoup de cas, ne s’inscrit pas uniquement dans des logiques rationnelles se résumant à son package de rémunération. De nombreux autres facteurs entrent en ligne de compte et ont trait à la psychologie humaine, au ressenti, aux émotions.
Par Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
En comprenant ce qui motive vos collaborateurs et les éléments auxquels ils sont sensibles, vous pourrez trouver des leviers d’amélioration des parcours qui leur sont proposés. En vous rapprochant d’eux et en apprenant à détecter ces variables, vous trouverez les clefs pour les fidéliser et les engager. L’expérience collaborateur qui en découlera vous permettra alors de les transformer en véritables ambassadeurs. Ok, mais quels sont les facteurs pouvant déterminer les choix de mon collaborateur ? Par définition une prise de décision est le fait de choisir entre plusieurs actions possibles face à une problématique donnée. Un processus inconscient se met alors en place, un de nos 5 sens reçoit une information, cette information est transmise au cerveau, notre cerveau traite l’information et nous pousse à effectuer une action en réaction. Ainsi, nous pouvons rassembler les facteurs déterminant nos choix en deux grandes catégories : les facteurs internes et les facteurs externes. Les facteurs internes sont liés au processus de décision propre à chacun. Comme nos besoins, notre motivation, notre personnalité, notre perception. Les facteurs externes sont, quant à eux, les éléments liés à l’environnement d’une personne, qui peuvent avoir une influence sur ses choix. Comme ses influences familiales, sociales, économiques ou culturelles. Découvrir les besoins de vos collaborateurs, leurs motivations ainsi que les facteurs qui les influencent est donc indispensable pour leur adresser les bons messages au bon moment. Pour optimiser vos parcours collaborateur et proposer des expériences adaptées à chacun, il est également nécessaire de connaitre les éventuels freins pouvant déterminer leurs choix. Cette étape consiste à supprimer les frictions et les irritants qu’ils peuvent rencontrer, et à réajuster les parcours collaborateur en fonction de leurs feedbacks. Notez que l’insatisfaction des collaborateurs provoquée par une mauvaise expérience n’est jamais à négliger. Il faut donc en permanence la détecter et y apporter des réponses et des améliorations pertinentes. L’engagement sincère de vos équipes dans la récolte de ces feedbacks ne pourra être que bénéfique pour votre marque employeur. Ainsi, nous pouvons identifier deux types de freins, des forces psychologiques négatives, pouvant déterminer nos choix : les inhibitions et les peurs. Les inhibitions correspondent à un état d’esprit du type «je ne devrais pas ». Le collaborateur développe un sentiment de culpabilité, il s’autocensure. Les peurs sont des pulsions négatives causées par les difficultés réelles ou imaginaires du type « je ne serai pas à la hauteur ». Dans les deux cas, les collaborateurs considèrent que le parcours proposé ne leur correspond pas. Faites réellement preuve d’empathie pour les rassurer et gommer au maximum les freins qui les empêchent d’avancer. Vous l’aurez compris : Une bonne compréhension des besoins permet d’adresser les bons messages à vos collaborateurs pour les conforter dans la relation que votre marque employeur entretient avec eux et pour les accompagner dans leur progression de carrière. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour construire un parcours collaborateur efficace mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
Gcollect : solution de recouvrement de factures impayées
Si dans les années 80, le candidat à un entretien de recrutement devait d’abord écrire une lettre de motivation, manuscrite bien sûr, pour laisser les graphologues deviner ses traits de psychologie les plus profonds grâce à sa façon de faire des barres sur les « T ». Puis, se faire intimider par un ou plusieurs recruteurs essayant délibérément de le sortir de ses gonds en mettant le plus de pression possible lors d’entretiens interminables, voire embarrassants ou hostiles. Les entretiens d’aujourd’hui, sont souvent très différents de ces stéréotypes où le recruteur se mettait sur un piédestal. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay Quel est le défaut principal de Bernard ? Il est égoïste ! ça, tout le monde le sait 😉 Ou alors, … quels sont vos 3 défauts ? Qu’en est-il de vos candidats, est-ce encore des questions à poser en entretien de recrutement ? Bien évidemment que ces questions sont dépassées par le seul fait que le candidat s’y attend et les a préparées depuis qu’il est entré sur le marché du travail. Il vous apportera une réponse cohérente avec le poste visé et surtout la réponse que vous attendez c’est-à-dire des défauts qui n’en sont pas.
Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Qui a déjà entendu un candidat répondre, je suis nonchalant, colérique et menteur ? En apprenant à connaitre votre candidat, nul besoin qu’il vous le dise, vous le découvrirez spontanément au détour de vos échanges. Pour cela, il faut savoir écouter, orienter, questionner subtilement, lui permettre d’être créatif, spontané, agile, authentique et lui donner la possibilité d’exprimer pleinement son potentiel. Cette approche différente repose uniquement sur votre façon de mener vos entretiens car, près de 50 ans plus tard, les fondamentaux ne changent pas. La trame de questions reste similaire :
  • Quelles sont les compétences acquises et celles qui lui restent à développer ?
  • Quels sont les drivers qui le pousseraient au changement ?
  • Quels seront ses critères de sélection s’il hésite entre plusieurs entreprises, plusieurs propositions ?
  • Et l’ultime question, sommes-nous prêts à collaborer ?
Aujourd’hui, nous attachons une importance particulière à mettre en confiance notre candidat, à comprendre ses attentes, à savoir sur quel poste il pourra s’épanouir le plus, pour lui proposer celui qui lui correspond vraiment. Nous avons besoin de connaitre notre candidat, pour savoir s’il s’adaptera à notre ADN et au poste visé. Nous avons besoin d’être rassuré sur ses compétences et d’une manière générale, d’évaluer ses savoir-faire et ses savoir-être. On teste, on évalue, on met en situation, on sélectionne, on recrute le candidat qui correspond à l’ensemble des critères de départ, en proposant à tous, de vivre une expérience positive. Qu’il soit retenu ou non, vous serez garant de l’expérience vécue par votre candidat lors de vos échanges. Passer du rôle de recruteur, à un rôle de facilitateur par le biais d’une approche plus créative, plus agile et plus collaborative lors des rencontres avec votre candidat ne tient qu’à l’expérience que vous lui ferez vivre. Une expérience positive permettra à un candidat de se sentir valorisé, d’être un potentiel ambassadeur de votre marque employeur. Elle ne vous empêchera pas de l’évaluer correctement. Elle vous permettra, en revanche, d’en déduire plus facilement les contours de sa personnalité et pas seulement un discours préparé qu’il vous servira à chacune de vos questions qu’il aura anticipées. Vous l’aurez compris, les techniques sont différentes, les approches s’adaptent au contexte sociétal et la finalité reste toujours la même : savoir si nous sommes faits pour travailler ensemble. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour construire un entretien de recrutement mais que tout reste encore un peu flou…Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
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