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FINANCE

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE BANKING est un acteur international de référence de l’accompagnement des dirigeants et cadres d’entreprises dans leur réflexion et leur stratégie patrimoniale.
Présents dans tout l’hexagone, les ingénieurs patrimoniaux de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE BANKING France conjuguent expertise pointue et proximité afin de répondre par des solutions complètes et innovantes à toutes les problématiques d’investissement, de cession, de transmission, de financement ou de philanthropie que rencontrent les dirigeants et cadres dans leur vie professionnelle et privée.
Frédéric Poilpré, Directeur de l’ingénierie patrimoniale et Franklin Wernert, Directeur de l’offre de produits et services nous parlent de l’approche globale d’une banque universelle.

Trois milliards d’euros pour les PME ! C’est ce que comprendra le plan de relance de l’économie française pour financer des PME qui ont durement subi les effet de la crise sanitaire selon l’annonce faite par Bruno Le Maire dans une interview au journal Sud Ouest.

Par Eric Orsini

Bruno Le Maire a déclaré que l’état comptait consacrer « Trois milliards d’euros sur le soutien au financement des entreprises, pour leur permettre de se développer ». « Beaucoup de PME étaient en bonne santé financière avant la crise et auront les ressources pour rembourser leurs prêts. Mais pour certaines, l’endettement est un sujet majeur que nous voulons prendre à bras-le-corps », explique le ministre de l’économie, des finances et de la relance , ce jeudi devant des agents des douanes à Hendaye, au Pays basque.

Le plan sera présenté le 25 août

Ces PME, pour accéder aux fonds propres nécessaires, bénéficieront de divers instruments mis en place par l’état, « soit des obligations convertibles, soit des prêts participatifs », poursuit Bruno Le Maire. « Dans le plan de relance, nous mettrons 3 milliards d’euros sur le soutien au financement des entreprises, pour leur permettre de se développer », explique-t-il.

De plus, un milliard d’euros sera destiné au financement des appels à projet pour les entreprises désirant relocaliser leurs activités industrielles dans l’hexagone, même lorsqu’il s’agit seulement d’une nouvelle chaîne ou ligne de production et que cette mesure pourrait concerner « toute entreprise industrielle qui voudrait relocaliser son activité en France ».

« Relocaliser, ce n’est pas faire revenir des productions à faible valeur ajoutée en France », a cependant clarifié le ministre, faisant allusion aux industries qui ont souvent délocalisé pour réduire les coûts : « Relocaliser, c’est produire en France des produits qui sont indispensables à notre indépendance, je pense par exemple à des médicaments, des principes actifs de médicaments ou alors développer de nouvelles chaînes de valeur sur lesquelles nous avons toutes les compétences et tous les savoir-faire pour réussir. »

Le plan de relance de l’économie française de 100 milliards d’euros sera présenté le 25 août. Jean Castex, le premier ministre, en a déjà dévoilé les grandes lignes, avec 30 milliards fléchés sur la transition écologique, dont une partie se recoupe avec 40 milliards d’euros consacrés à l’industrie.

Le plan, qui sera adossé au budget de l’Etat pour 2021, dispose également d’un volet « compétences » et d’un volet « solidarité » de 20 milliards chacun. Il faut savoir que ce plan de 100 milliards d’euros bénéficiera d’une enveloppe de 40 milliards provenant des 390 milliards d’euros de subventions du plan de relance européen

L’or mérite plus que jamais son surnom de « valeur refuge » en dépassant au mois d’août la barre des 2.000 dollars pour une once d’or, battant ainsi son précédent record de 2011. Les taux d’intérêt négatifs et l’incertitudes liées à la crise sanitaire poussent les investisseurs, et même les particuliers, à parier sur l’or.

Par Franck Boccara

La valeur du métal précieux flambe dans un contexte de prudence et de pessimisme lié à la situation sanitaire actuelle. En effet, le prix de l’once d’or a franchi début août la barre symbolique des 2.000 dollars, grimpant ainsi de plus de 30 % depuis le début de l’année. Une tendance qui risque de se confirmer selon les pronostics qui ne cessent de s’emballer : 2.100 dollars d’ici fin septembre, selon UBS et JP Morgan, 2.300 selon Goldman Sachs et jusqu’a 3.000 pour la fin 2021 selon Bank of America (Business Insider).

De bonnes raisons

Les raisons qui expliquent l’envolée du prix de l’or et l’intérêt croissant des investisseurs (banques, assurances, fonds d’investissement…) sont nombreuses. La tendance était déjà à la hausse avant l’apparition de la crise sanitaire, notamment par la politique de baisse des taux d’intérêt des banques centrales et l’émission de dettes publiques à des taux négatifs créant ainsi un placement, certes sûr, mais sans aucun rendement pour les investisseurs… ce qui a renforcé l’attrait pour l’or.

On peut aussi rajouter à ses raisons la guerre commerciale sino-américaine qui s’est accélérée en 2018 ainsi que les doutes sur les capacités de production d’or dans les prochaines années, qui pourraient atteindre leurs limites faute de nouveaux gisements, sans oublier évidemment la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19.

Le prix du métal précieux étant indexé à la devise américaine, le recul du dollar rend également l’or moins cher pour les investisseurs munis d’autres devises. « L’or a augmenté en raison d’une défiance par rapport au dollar. Ceux qui avaient des actifs libellés dans cette monnaie les ont vendus pour acheter de l’or », explique Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Cet attrait pour la valeur refuge traduit une défiance plus générale envers les politiques économiques. « Quand les investisseurs se précipitent sur l’or, c’est qu’il y a une perte de confiance dans l’action qui est menée par les banques centrales, rappelle l’économiste Stéphanie Villers. Si on injecte à chaque fois de l’argent, on imprime de la monnaie. Qui rembourse ? La seule valeur tangible ; c’est cette matière précieuse. »

D’ailleurs, la demande pour les fonds de placements (ETF) adossés au cours de l’or ont énormement augmenté. « Il y a une espèce d’incompréhension entre la réalité économique et les cours boursiers, qui se remettent à progresser. Si on est prudents, on se dit qu’ils ont suffisamment augmenté, et qu’il faut aller chercher d’autres pôles de croissance, qui ne sont pas dans l’économie réelle », ajoute-t-elle.

En tant que valeur refuge, le cours de l’or se nourrit forcément du pessimisme ambiant. Le fait que la situation économique reste toujours aussi incertaine en raison du Covid-19 permet encore de faire des affaires. « Tant qu’on n’a pas de visibilité sur la reprise, il n’y aura pas d’effondrement du cours de l’or », souligne Stéphanie Villers en mettant cependant en garde contre une telle logique, qui envoie un « très mauvais signal de perte de confiance dans le système financier ».

L’évolution du cours de l’or risque sera donc directement fonction des perspectives de reprise économique et de résolution de la crise sanitaire.
Pour l’instant, l’or continue de profiter de la demande de valeurs refuges… sans oublier que les cours de l’argent, eux aussi, s’envolent.

Réduire la facture d’énergie, particulièrement dans le contexte économique actuel, et améliorer la performance énergétique représentent des enjeux majeurs pour les entreprises. Voyons ensemble quelques points qui vous permettront de mieux cerner les défis à relever pour optimiser l’efficacité énergétique. 

Par Marie Odile Becker, Directrice du développement EnergiesDev

Le management de l’énergie est un levier d’actions important de lutte contre le changement climatique et la pollution de l’air; des aspects que les dirigeants et cadres de PME et ETI ont déjà pris en compte dans leur politique RSE . La sobriété énergétique, la réduction des couts énergétiques et le développement/consommation des énergies renouvelables sont 3 axes d’actions incontournables pour arriver à une performance énergétique optimale. Ils convient de souligner que des aides et subventions existent pour favoriser la mise en œuvre de ces actions.   

Comment la thématique de l’énergie est-elle souvent gérée dans nos entreprises ?

La gestion de l’énergie est un sujet transversal, souvent réparti dans différents services, les achats pour la partie négociation des contrats et des prix, la finance pour la partie taxes et vérifications des factures, la production ou la maintenance pour les autres aspects.  A cela se rajoute la gestion des subventions et autres CEE (certificat d’économie d’énergie) qui peut parfois rester en souffrance. Il peut aisément y avoir « un trou dans la raquette ».

L’optimisation du prix du MWh est souvent le sujet majeur auquel le dirigeant pense en premier pour optimiser les couts énergétiques. Ce sujet mérite des compléments importants.

Il faut savoir qu’une facture d’électricité ou de gaz comporte 3 parts plus ou moins équivalentes en termes de montants : le prix de fourniture (électron ou molécule de gaz), les taxes et les coûts d’acheminement de l’électricité.

Le prix 

Avoir en permanence les meilleurs prix d’achat d’énergie est complexe en raison d’une part de la loi de l’offre et de la demande, et d’autre part du caractère géopolitique influant directement le prix de l’énergie. Par ailleurs, la dérégulation des prix ont ouvert le marché à de nombreux acteurs. Les contrats se négocient en règle générale sur 2 à 3 ans et une anticipation du marché et des évènements est difficile. L’épidémie du Covid 19 ou les tensions géo politiques entre la Russie et les pays producteurs du Moyen Orient en sont des exemples majeurs récents. Les prévisions d’évolution sont particulièrement complexes. Il faudrait mettre en place une veille permanente pour optimiser les décisions au bon prix, au bon moment. Le recours à des courtiers peut être une solution pour avoir les meilleurs prix, mais attention car un courtier est rémunéré par les producteurs d’énergie et son indépendance est donc relative. A ce constat, se rajoute souvent la volonté de sécuriser partiellement les prix de l’électricité à moyen terme sur 10 à 20 ans par les dirigeants. La mise en œuvre de centrales photovoltaïque sur les sites des entreprises pour de l’autoconsommation en totalité ou partielle, avec ou non injection du surplus dans le réseau Enedis est une solution vertueuse pour sécuriser le coût sur la durée. La règlementation pour mettre en œuvre des centrales photovoltaïques est complexe en France et nécessite une analyse des différentes options juridiques et techniques.

Les taxes

La thématique des taxes est un sujet évolutif en raison du caractère budgétaire national. En effet par exemple en matière d’électricité, la fameuse CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité) (ex TICFE) est en principe applicable. Mais les cas d’exonération totale ou partielle doivent être étudiés au cas par cas. Après une étude des potentielles exemptions, un dossier complet de demande d’exemptions et de remboursement devra être fourni au service des douanes. Par la suite, il faudra que le service comptabilité vérifie bien entendu régulièrement l’application des exonérations.

Les coûts d’acheminement (via les réseaux de transport HT et le réseau de distribution MBT)  

Les coûts sont financés par le TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité). Il comprend les frais de gestion, les frais de comptage et les composantes de soutirage. Ces coûts sont souvent subis par les entreprises qui estiment qu’elles n’ont pas de levier d’actions pour les réduire. Ce sujet a par ailleurs fait l’objet d’un débat serré entre le gouvernement et les producteurs d’énergie solaire photovoltaïque pour l’autoconsommation. Un audit est souvent utile et rentable pour s’assurer de l’optimisation.

Enfin il est utile de rajouter le sujet des CEE (Certificat d’Economie d’Energie).  Les CEE ont fait beaucoup parler d’eux, parfois négativement en raison des fraudes notamment pour les particuliers.

Pourtant le mécanisme des CEE est vertueux lorsqu’il est bien utilisé et anticipé lors des investissements. Les CEE sont souvent présentés à tort comme des subventions par les producteurs d’énergie aux entreprises. C’est un raccourci de considérer les CEE comme une subvention car cela masque souvent une optimisation des prix de vente des CEE. N’oublions que les CEE se vendent sur un marché boursier appelé Emmy. Souvent les entreprises font confiance à leur fournisseur historique d’énergie en lui confiant la vente de leurs CEE. Le fait de ne pas faire jouer la concurrence entre énergéticiens ayant besoin de CEE complémentaires et énergéticiens ayant déjà leur quotas de CEE , est pénalisant pour les entreprises, car elles ne les vendent pas au meilleur prix.

Ces quelques exemples mettent en évidence que le métier de référent énergie est un vrai métier, nécessitant de nombreuses expertises. Il faut souligner que ce métier s’externalise aisément et surtout que les coûts des prestations externes s’amortissent aisément et que des aides et subventions existent pour accompagner les entreprises.

La transition énergétique est incontournable pour garder des parts de marché. En effet, face à la modification des habitudes de consommation et la nécessité de maitrise des coûts, s’engager dans la transition énergétique permet de mettre en avant la politique volontariste environnementale de l’entreprise. Dans le contexte actuel nul doute que ce sujet devient un atout indéniable pour les entreprises.

StreamMind est une deeptech qui repousse les frontières technologiques pour permettre aux entreprises d’accéder à une maîtrise optimale de leur flux bancaires.
Grâce à sa solution Moneyroad, StreamMind s’attaque avec succès à un enjeu majeur pour les PME et ETI ; les délais de paiement.
Nicolas Muhadri, fondateur de StreamMind, nous parle d’une innovation de rupture qui changera définitivement vos habitudes.


Durant le confinement, le volume des investissements immobiliers s’est sensiblement réduit. De nombreux experts se sont penchés sur l’avenir de l’investissement et du marché immobilier. Mais depuis la fin du confinement et la reprise, nous constatons que l’appétit des investisseurs pour la pierre ne faiblit pas malgré le coup d’arrêt lié au confinement.

Par Mathieu Darras – Co-fondateur Brickmeup

Après avoir analysé les faits et l’état du secteur de l’immobilier français nous voulons apporter des réponses au questionnement de nombreux investisseurs. Nous vous livrons ici notre analyse de l’avenir du marché des transactions immobilières résidentielles en Île de France.

Immobilier et coronavirus : acheter ou ne pas acheter ?

Malgré la crise du coronavirus, l’immobilier reste un placement sûr. Il y a des fondamentaux à prendre en compte et à étudier dans le contexte de crise actuelle :

  • L’immobilier suit les règles d’un marché de l’offre et de la demande mais à une échelle locale. Il répond à la demande locative. La crise du covid-19 ne va pas réduire le besoin de se loger des habitants d’Île de France et augmenter les risques de vacance locative. Depuis de nombreuses années, le marché immobilier en région parisienne fonctionne en flux tendu. La demande locative est plus forte que l’offre et ce, malgré les nouvelles constructions qui ne suffisent pas à satisfaire la demande de logements.
  • L’intérêt des français pour l’immobilier réside dans la rentabilité locative attractive qu’il génère. Chaque investisseur cherche à réaliser le placement le plus rentable possible. En comparaison avec les rendements très faibles des produits financiers, l’immobilier locatif reste la seule classe d’actif qui permet d’obtenir un retour sur investissement intéressant tout en limitant les risques.
  • Le marché de l’investissement immobilier est tiré par l’offre de crédit bancaire. Il est encore possible d’obtenir un crédit intéressant avec un taux d’intérêt très bas. Cela signifie des mensualités plus faibles, des mètres carrés en plus et donc un investissement plus rentable. Il suffit de voir l’engouement des français pour l’immobilier locatif depuis plusieurs années. Avec le coronavirus, les banques centrales ont baissé leurs taux directeurs afin de soutenir l’économie. Il y a fort à parier que les injections de liquidités dans l’économie vont limiter la hausse des taux d’intérêts actuels.

Enfin, il faut noter que L’investissement dans la pierre est concret. C’est la valeur refuge par excellence. Tant qu’un bien est en votre possession, ce dernier a une valeur virtuelle. Si les prix immobiliers diminuent, il suffit de reporter votre opération de revente jusqu’à ce que ces derniers remontent et de profiter des revenus locatifs. Ce n’est pas forcément le cas d’un placement financier qui peut perdre définitivement de sa valeur et s’évaporer. Le récent krach boursier en est l’exemple parfait.

Depuis le début de la crise du coronavirus, les entreprises ayant les meilleures notations ESG* ont montré une plus forte résistance au choc économique et financier. Quelques semaines avant l’expansion de la pandémie, Bloomberg mettait déjà en avant la surperformance des fonds ESG. Une preuve empirique de la pertinence de la RSE ?

Par Bertrand Desmier – Expert Associé Tennaxia

La prise en compte des enjeux de développement durable serait donc une source de compétitivité et de durabilité et non un centre de coûts comme on a pu le penser, ou le simple creuset d’abondantes contraintes réglementaires.

Corrélation RSE et performance

Dès 2016, France Stratégie avait publié une étude intitulée “Responsabilité sociale des entreprises et compétitivité” et sous-titrée Évaluation et approche stratégique. Les rédacteurs affirmaient que la RSE est significativement corrélée avec la performance économique des entrepriseset de préciser que “on observe un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas.

En août 2018 le Financial Times publiait les résultats d’une étude réalisée par Axioma. Ses conclusions ? Les sociétés qui affichent les meilleurs résultats en matière environnementale, sociale et de gouvernance ont également des performances financières plus élevées. Ce n’est pas la première étude qui va dans ce sens. L’an dernier, une analyse du Boston Consulting Group, portant sur plus de 300 des plus grandes sociétés pharmaceutiques, de biens de consommation, de pétrole et de gaz, et des entreprises technologiques, a constaté que les entreprises plus éthiques sont plus profitables.

Sustainable Brands ** avait répertorié la même année pas moins de 22 études prouvant le retour sur investissement de la mise en œuvre de politique RSE publiées au cours des dernières années

Transition écologique et transition vers la performance globale et durable

C’est dans ce contexte de RSE synonyme de performance que le ministère de la transition écologique et solidaire, Bpifrance et l’ADEME ont lancé le 5 juin le Plan d’accélération de la transition écologique des TPE et PME, avec 250 millions d’euros à la clé.

Au-delà de la seule transition écologique (au passage, les entreprises françaises ont augmenté leurs dépenses d’investissement ou d’étude dédié à la protection de l’environnement de 11% en 2018), on pourrait aussi évoquer la transition vers la performance globale des entreprises.

Une performance globale et durable, génératrice de création de valeur pour elle et ses parties prenantes. Autrement dit la mise en œuvre d’une Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) intégrée et donc pilotée, incarnée par TOP management de l’entreprise et appropriée et déployée par toutes les équipes. Son avènement appelle les entreprises à montrer concrètement comment elles s’inscrivent dans la Cité, répondant aux enjeux sociaux et sociétaux ; comment elles agissent pour préserver l’environnement. Il s’agit de démontrer la capacité de l’entreprise à s’inscrire dans la durée alors que se multiplient les changements climatiques, politiques, économiques, sociaux et communicationnels, à une échelle planétaire, à un rythme effréné. Un défi qui vaut aussi pour affronter les effets de la pandémie qui a paralysé notre économie.

(*) : Environnement Social Gouvernance

(**) : (https://go.sustainablebrands.com/resources-report-22-research-studies-proving-the-roi-of-sustainability)

Le Cabinet IENA permet, grâce à ses solutions de gestion avancées et prédéfinies, de conjuguer le conseil auprès des directeurs financiers et l’intégration des différentes technologies pour toujours plus de maîtrise et d’optimisation de la performance.
Toufic-Pascal Naccache, fondateur et pionnier dans ce domaine, nous parle de l’approche qui a fait du cabinet IENA une marque de référence et une véritable success story.

Axa s’affirme prêt à soutenir les entreprises françaises mises en difficulté par la crise sanitaire du Covid-19 en investissant 500 millions d’euros dans des PME et ETI implantées sur tout le territoire, a déclaré la semaine dernière Thomas Buberl, le directeur général de l’assureur, sur les ondes de RTL.

Par Eric Orsini

Alors que les assureurs sont critiqués pour leur manque de soutien aux entreprises fortement impactées par l’épidémie de coronavirus, Axa se démarque en annoncant un plan de soutien vers les PME et ETI : «L’idée est clairement de renforcer ces entreprises qui sont fragilisées par la crise pour les accompagner, a expliqué mardi Thomas Buberl, le directeur général d’Axa. C’est un investissement dans les fonds propres des PME et ETI, parce qu’il faut maintenant reconstituer le capital productif pour renforcer le cœur de l’économie française.»

Un fonds dédié aux catastrophes sanitaires

Bien qu’ayant annoncé que cet investissement devrait atteindre 500 millions d’euros, Thomas Buberl n’a toutefois pas précisé les modalités du versement de cette somme. Concernant le thème très sensible de la couverture du risque pandémique par les compagnies d’assurance, le dirigeant d’Axa s’est prononcé « pour » la mise en place d’un « fonds dédié aux catastrophes sanitaires » en France. « Nous pouvons créer avec l’Etat un régime de pandémie », a-t-il ajouté.

Précisons que la justice a ordonné à Axa dans une décision sans précédent (bien qu’en référé et donc provisoire) d’indemniser le groupe Eclore pour les pertes d’exploitation subies par l’un de ses établissements qui a été contraint de fermer en raison de la crise sanitaire du Covid-19.
Ce groupe de restauration dirigé par stéphane Manigold estimait que l’assureur se soustrayait à ses obligations contractuelles concernant son établissement Le Bistrot d’à côté Flaubert, situé dans le 17e arrondissement de Paris, tandis qu’Axa, de son côté, refutait cette demande en estimant que sa police ne couvrait pas les perturbations d’activité liées à la crise sanitaire.

Thomas Buberl en a profiter pour minimiser la portée de cette décision de justice: «On assure 20 000 restaurateurs et dans l’immense majorité de nos contrats la pandémie n’est pas couverte (…). Il y a quelques contrats, dont le contrat de Monsieur Manigold, qui ont une ambiguïté dans l’interprétation (…). Ces contrats, c’est moins de 10 % des contrats des restaurateurs.» 

Il s’est cependant dit prêt mardi à trouver des arrangements pour les cas ambigus, «il faut trouver une solution assure-t-il en soulignant qu’Axa aurait souhaité trouver un accord avec Stéphane Manigold. Il faut un dialogue rapide (…). On veut indemniser une partie substantielle de ces contrats.»


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