Dispositif régional visant à améliorer l’accueil des touristes internationaux, Do you speak Touriste ? est une opération menée avec Choose Paris Region. A destination des commerces, hôtels, cafés, restaurants et autres professionnels du tourisme, le guide Do you speak Touriste ? propose des conseils et recommandations pour échanger efficacement avec les clientèles étrangères.
Avec près de 50 millions de touristes accueillis à Paris Ile-de-France chaque année, générant plus de 23 milliards d’euros de recettes, le tourisme est stratégique pour notre région. La qualité de l’accueil, de l’information et des services, ainsi que le multilinguisme, sont donc essentiels pour satisfaire les attentes de la clientèle internationale et rendre notre destination toujours plus attrayante.
« Nous avons fait de l’Ile-de-France une destination de référence à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Continuons à démontrer l’excellence de notre hospitalité. En proposant des conseils et informations pratiques pour s’adapter à chaque clientèle, le guide Do you speak Touriste ? poursuit son objectif : permettre aux commerçants et professionnels du tourisme de leur réserver le meilleur accueil ! » affirme Dominique Restino, président de la CCI Paris Ile-de-France.
Faisons collectivement vivre une expérience inoubliable à tous nos visiteurs
Qu’ils soient de passage sur notre territoire ou qu’ils y séjournent plus longuement pour découvrir ses richesses, les visiteurs étrangers ont chacun des caractéristiques et des attentes qui leur sont propres. Bien les accueillir est donc un défi et nécessite des réponses appropriées ! Grâce à Do You Speak Touriste ? nous mettons à la disposition des commerçants, hôteliers, restaurateurs, cafetiers… un guide pratique qu’ils peuvent utiliser quotidiennement pour échanger efficacement avec les clientèles internationales et des recommandations pour les satisfaire tout au long de leur séjour. Il contient :
des informations générales sur l’accueil interculturel et universel, la relation client et la gestion des émotions
les profils et les préférences des touristes français et des 14 premières nationalités qui visitent notre région
un focus sur les touristes à haute contribution en provenance des Etats-Unis, de Chine et des Emirats Arabes Unis pour comprendre et répondre à leurs attentes durant tout leur séjour
des informations pratiques : cartes de Paris et sa région, idées d’applis de découverte touristique, adresses et numéros utiles…
Découvrir et télécharger le guide Do you speak Touriste ?
Utilisez ces outils, ils sont mis gratuitement à votre disposition !
Vos actions auront un impact positif sur l’attractivité de notre région et sur son rayonnement à l’international, afin qu’elle reste l’une des destinations les plus visitées au monde !
Les entreprises françaises, notamment les PME et les ETI, sont de plus en plus vulnérables aux cyber-attaques. Les auteurs de ces attaques utilisent désormais des outils de plus en plus sophistiqués, notamment l’intelligence artificielle (IA), pour mener à bien leurs opérations. Dans cet article, nous allons explorer comment IA et cybermalveillance font souvent bon ménage pour cibler les entreprises françaises et surtout comment ces dernières peuvent se protéger contre ce danger.
IA et cybermalveillance : comment ça fonctionne ?
L’intelligence artificielle est une technologie qui permet aux machines d’apprendre et de prendre des décisions de manière autonome. Les cyber-attaquants ont compris l’intérêt de cette technologie pour améliorer leurs attaques. Ils utilisent désormais des outils d’IA pour automatiser certaines tâches, telles que la collecte d’informations sur les cibles, la détection des vulnérabilités et la création de malware.
L’un des principaux avantages de l’IA pour les cyber-attaquants est sa capacité à analyser de grandes quantités de données pour identifier des modèles et des tendances. Cela leur permet de cibler leurs attaques de manière plus précise et de maximiser leurs chances de réussite. De plus, l’IA peut être utilisée pour créer des attaques plus sophistiquées et plus difficiles à détecter, telles que des attaques de phishing personnalisées ou des malware qui peuvent échapper aux défenses traditionnelles.
Les PME et les ETI, cibles privilégiées des cyber-attaquants
Les PME et les ETI sont des cibles privilégiées pour les cyber-attaquants qui utilisent l’IA. Ces entreprises ont souvent des ressources limitées pour investir dans la sécurité informatique et peuvent être plus vulnérables aux attaques. De plus, elles peuvent avoir des processus et des systèmes moins matures que les grandes entreprises, ce qui les rend plus faciles à cibler.
Les cyber-attaquants qui utilisent l’IA peuvent cibler les PME et les ETI de plusieurs manières. Ils peuvent utiliser des attaques de phishing personnalisées pour tromper les employés et obtenir des informations sensibles. Ils peuvent également utiliser des malware pour infecter les systèmes informatiques et voler des données ou perturber les opérations.
Comment les cyber-attaquants utilisent l’IA pour améliorer leurs attaques
Les cyber-attaquants utilisent l’IA pour améliorer leurs attaques de plusieurs manières. Ils peuvent utiliser des algorithmes d’apprentissage automatique pour analyser les données et identifier les vulnérabilités dans les systèmes informatiques. Ils peuvent également utiliser des techniques de traitement du langage naturel pour créer des attaques de phishing plus convaincantes et plus difficiles à détecter.
De plus, IA et cybermalveillance vont automatiser certaines tâches, telles que la collecte d’informations sur les cibles et la création de malware. Cela leur permet de gagner du temps et de se concentrer sur d’autres aspects de l’attaque.
Les conséquences des cyber-attaques pour les entreprises françaises
Les cyber-attaques peuvent avoir des conséquences graves pour les entreprises françaises. Elles peuvent entraîner des pertes financières importantes, des dommages à la réputation et des perturbations des opérations. De plus, les cyber-attaques peuvent également entraîner des problèmes de conformité réglementaire et des amendes pour non-respect des règles de protection des données.
Comment se protéger contre les cyber-attaques qui utilisent l’IA
Les entreprises françaises, notamment les PME et les ETI, doivent prendre des mesures pour se protéger contre les cyber-attaques qui utilisent l’IA. Voici quelques recommandations :
Tout d’abord, il est essentiel de sensibiliser les employés aux risques de cyber-attaques et de leur fournir une formation digitale pour les aider à identifier et à éviter les attaques de phishing et autres menaces. Les entreprises doivent également investir dans des solutions de sécurité informatique robustes, telles que des systèmes de détection d’intrusion et des antivirus.
De plus, les entreprises doivent être proactives dans leur approche de la sécurité informatique. Elles doivent régulièrement évaluer leurs systèmes et leurs processus pour identifier les vulnérabilités et prendre des mesures pour les corriger. Elles doivent également avoir un plan de réponse aux incidents pour réagir rapidement en cas de cyber-attaque.
Enfin, les entreprises doivent être conscientes des dernières tendances et menaces en matière de cyber-sécurité et se tenir informées des meilleures pratiques pour se protéger. Elles peuvent pour cela travailler avec des experts en sécurité informatique et participer à des communautés de partage d’informations sur la sécurité.
Les défis de la sécurité informatique pour les PME et les ETI
Les PME et les ETI font face à des défis spécifiques en matière de sécurité informatique. Elles ont souvent des ressources limitées pour investir dans la sécurité informatique et peuvent être plus vulnérables aux attaques. De plus, elles peuvent avoir des processus et des systèmes moins matures que les grandes entreprises, ce qui les rend plus faciles à cibler.
Les PME et les ETI doivent donc être particulièrement vigilantes en matière de sécurité informatique. Elles doivent investir dans des solutions de sécurité robustes et mettre en place des processus pour gérer les risques de sécurité. Elles doivent également former leurs employés pour qu’ils soient conscients des risques de sécurité et sachent comment les éviter.
IA et cybermalveillance, lorsqu’elles sont conjuguées, sont un danger réel pour les entreprises françaises, notamment les PME et les ETI. Ces entreprises doivent prendre des mesures pour se protéger contre ces attaques et investir dans des solutions de sécurité informatique robustes. En étant proactives et en travaillant ensemble, les entreprises françaises peuvent réduire les risques de cyber-attaques et protéger leurs données et leurs opérations.
Il est essentiel que les entreprises françaises prennent conscience de l’importance de la sécurité informatique et investissent dans des solutions pour se protéger contre les cyber-attaques qui utilisent l’IA. En faisant cela, elles pourront réduire les risques et protéger leurs intérêts. La sécurité informatique est une priorité qui nécessite une attention constante et une approche proactive pour garantir la protection des entreprises françaises.
Recommandations pour les entreprises françaises
Pour se protéger contre les cyber-attaques qui utilisent l’IA, les entreprises françaises doivent :
– Investir dans des solutions de sécurité informatique robustes, telles que des systèmes de détection d’intrusion et des antivirus.
– Former les employés pour qu’ils soient conscients des risques de sécurité et sachent comment les éviter.
– Mettre en place des processus pour gérer les risques de sécurité et réagir rapidement en cas de cyber-attaque.
– Collaborer avec des experts en sécurité informatique et participer à des communautés de partage d’informations sur la sécurité.
En suivant ces recommandations, les entreprises françaises peuvent réduire les risques de cyber-attaques et protéger leurs données et leurs opérations. La sécurité informatique est une priorité qui nécessite une attention constante et une approche proactive pour garantir la protection des entreprises françaises.
L’Afrique est souvent présentée comme un marché en forte croissance, offrant un potentiel client inégalé. Sur le papier, cela est indéniable. Mais derrière cette dynamique prometteuse, il est essentiel d’éviter l’illusion de la facilité. L’Afrique n’est ni un bloc homogène ni un marché unique. Chaque pays a ses réalités locales, son histoire, son cadre réglementaire et ses propres codes d’affaires. Ce qui fonctionne en Europe ou en Asie n’est pas transposable tel quel sur le continent. Réussir en Afrique exige bien plus qu’une bonne offre commerciale : il faut une capacité d’adaptation permanente, une lecture fine des écosystèmes locaux et une gestion proactive des risques.
Par Jérémie Taïeb – Dirigeant de Tikva Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
Au-delà des différences culturelles et économiques, les fondamentaux mêmes de l’environnement des affaires sont souvent plus complexes qu’on ne l’imagine. Des éléments considérés comme acquis en Europe – accès stable à l’électricité, infrastructures de transport fiables, sécurité foncière, cadre fiscal prévisible – peuvent poser de sérieux défis pour réussir en Afrique. De plus, la volatilité politique reste une donnée à intégrer dans toute stratégie : périodes électorales, réformes législatives soudaines ou encore changements de régime, qu’ils soient constitutionnels ou militaires, ont un impact direct sur l’environnement économique.
Jérémie Taïeb – Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
Se lancer en Afrique sans une préparation rigoureuse, sans partenaires locaux solides et sans une parfaite compréhension des dynamiques régionales, c’est prendre le risque de perdre du temps et beaucoup d’argent. C’est pourquoi il est essentiel de s’appuyer sur des experts du terrain, capables de sécuriser les opérations et de naviguer dans des environnements complexes en intégrant toutes les dimensions – réglementaire, financière, réputationnelle et opérationnelle.
En somme, l’Afrique offre des opportunités majeures, mais y réussir demande une approche sur mesure, une vision de long terme et une capacité d’anticipation bien supérieure à celle requise sur d’autres marchés.
L’Afrique : un continent, pas un bloc uniforme
Avant toute chose, rappelons que l’Afrique n’est pas un marché homogène. Avec 54 pays, plus de 1,4 milliard d’habitants et une diversité linguistique, culturelle, économique et réglementaire unique au monde, il est impossible de l’aborder comme un ensemble uniforme. Chaque région, voire chaque pays, a ses propres dynamiques, influencées par l’histoire coloniale, les structures économiques, les cadres juridiques et les politiques monétaires.
L’environnement juridique varie considérablement d’un pays à l’autre. Certains États, comme ceux de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), partagent un cadre juridique commun inspiré du droit français (OHADA), ce qui facilite la structuration des investissements. À l’inverse, dans d’autres pays, la réglementation peut être plus instable, avec des modifications fréquentes des lois fiscales, des restrictions sur les changes ou des cadres d’investissement moins clairs. Il est donc essentiel d’avoir une expertise locale pour naviguer dans ces environnements et sécuriser ses opérations.
Les standards de gouvernance, les modes de financement et les habitudes de consommation ne sont pas uniformes. Certains marchés disposent de secteurs bancaires matures, permettant des financements structurés et des partenariats publics-privés solides, tandis que d’autres fonctionnent encore largement sur des modèles informels, où les transactions en espèces dominent. De même, le niveau de bancarisation et d’adoption des technologies financières varie : le Kenya est pionnier en matière de mobile banking avec M-Pesa, tandis que d’autres pays en sont encore à des stades plus rudimentaires d’inclusion financière.
Réussir en Afrique impose donc de comprendre ces spécificités et d’adopter une approche différenciée selon les pays et les secteurs. Une stratégie adaptée au Nigeria ne sera pas forcément transposable en Angola ou en Côte d’Ivoire. Le choix du pays d’implantation, des partenaires locaux et des leviers de croissance doit se faire avec une analyse approfondie des contraintes et opportunités propres à chaque marché. C’est précisément cette capacité d’adaptation qui fait la différence entre les entreprises qui réussissent sur le continent et celles qui échouent.
Où implanter son premier bureau de représentation ?
Lorsqu’une entreprise décide d’ouvrir un premier bureau en Afrique, mon conseil – au-delà de s’entourer des bons partenaires – est de privilégier soit un pays francophone complexe, soit un pays anglophone. Pourquoi ? Parce que l’erreur classique consiste à s’implanter dans des hubs perçus comme accessibles – Dakar, Abidjan ou Casablanca – en pensant que cette présence permettra ensuite de s’étendre facilement à d’autres marchés comme le Nigeria ou la Guinée équatoriale. Or, l’inverse est plus vrai : une entreprise qui sait opérer avec succès depuis Lagos aura moins de difficulté à s’étendre à Abidjan. D’un point de vue stratégique et en termes d’image, cette approche est plus valorisante. Même si, en termes d’accès, de ressources locales, d’infrastructures et d’électricité, l’environnement sera plus complexe.
Le risque réputationnel : un frein majeur aux investissements
Pour les PME et ETI qui envisagent une stratégie de croissance externe en Afrique, le principal facteur dissuasif reste le risque réputationnel. Voici pourquoi :
Un industriel français qui rachète un concurrent belge et vend des machines en Bulgarie ne suscitera aucun soupçon quant à l’usage de ses équipements. En revanche, une entreprise qui réalise un build-up en République démocratique du Congo sans une politique rigoureuse de KYC (Know Your Customer) et KYCC (Know Your Customer’s Customer) s’expose à des risques majeurs. Par exemple, si ses machines sont utilisées pour de la déforestation illégale ou si des pratiques liées au travail des enfants sont révélées, elle pourrait se retrouver en première page de Mediapart ou sous le coup de lourdes sanctions internationales.
Compliance et régulation : une vigilance accrue
Un autre point clé à ne pas sous-estimer est l’extraterritorialité du dollar. Toute transaction en USD tombe sous la juridiction des régulateurs américains, avec son cortège de contraintes et de sanctions (Magnitsky Act, Caesar Act I et II, FATCA, etc.). C’est, pour moi, l’un des points qui requiert le plus de vigilance. Lorsque l’on opère dans le secteur minier, de l’énergie ou du pétrole, les transactions se font toujours en dollars américains et non en monnaie locale. C’est pour cette raison qu’il faut à tout prix être extrêmement rigoureux concernant la législation américaine. L’usage du franc CFA, qui est arrimé à l’euro, est dès lors une bonne option pour éviter les fluctuations monétaires et les sanctions américaines.
C’est précisément pour cela que, Tikva Partners, mon cabinet accompagne les entreprises européennes et africaines qui souhaitent se développer sur le continent en les sensibilisant à l’ensemble de ces risques.
Le mardi 23 septembre 2025, l’Accor Arena de Paris accueillera la 11ᵉ édition de Bpifrance Inno Génération (BIG 2025), le plus grand rassemblement business d’Europe. Organisé par Bpifrance, cet événement annuel est devenu un rendez-vous incontournable pour les créateurs, dirigeants de PME et ETI, chercheurs, investisseurs et acteurs de l’innovation. Cette édition 2025, placée sous le thème de « la vérité », promet une journée riche en échanges, découvertes et opportunités.
Un programme dense et inspirant
BIG 2025 proposera plus de 400 ateliers, conférences et masterclass couvrant des thématiques variées telles que la création d’entreprise, le développement durable, la transformation digitale, l’intelligence artificielle, la deeptech, l’industrie 4.0, l’internationalisation, le financement de la croissance, la santé et le management.
La scène principale, baptisée « BANG », accueillera 70 intervenants de renom tout au long de la journée. Parmi eux :
Agnès Buzyn, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé et présidente du think tank Evidences.
Isabelle Ryl, vice-présidente IA de l’Université PSL et directrice du cluster IA PR[AI]RIE-PSAI.
Hubert Védrine, ancien ministre.
Alexia Laroche-Joubert, CEO de Banijay France
D’autres personnalités issues de divers horizons partageront également leurs expériences et visions, offrant ainsi une diversité de perspectives aux participants.
Des espaces dédiés pour tous les profils
BIG 2025 mettra en place plusieurs espaces thématiques pour répondre aux besoins spécifiques des participants :
– Cap Créa : Un espace dédié aux créateurs et repreneurs d’entreprise, où ils pourront rencontrer les experts de Bpifrance Création et les 26 réseaux d’accompagnement partenaires pour tester, héberger, développer et financer leurs projets.
– La Bulle Coq Créa : Un lieu d’échanges stimulants entre créateurs et partenaires de l’accompagnement, favorisant le partage d’expériences et de conseils pratiques.
– La Bulle French Fab : Un espace entièrement dédié à l’industrie, avec des conférences et tables rondes animées autour de sujets clés tels que la résilience industrielle, les bonnes pratiques pour réussir un projet de startup industrielle, la reprise d’entreprise industrielle et la transition vers une économie circulaire.
Une journée pour réseauter et s’inspirer
Au-delà des conférences et ateliers, BIG 2025 offrira un vaste espace de networking, permettant aux participants de développer leur réseau, d’échanger avec des experts et de découvrir de nouvelles opportunités d’affaires. Des sessions de pitch, des démonstrations de solutions innovantes et des rencontres avec des investisseurs seront également au programme.
Informations pratiques
– Date : Mardi 23 septembre 2025
– Lieu : Accor Arena, 8 boulevard de Bercy, 75012 Paris
BIG 2025 s’annonce comme une journée exceptionnelle pour tous les acteurs de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Que vous soyez créateur, dirigeant, investisseur ou simplement curieux des tendances économiques et technologiques, cet événement est une occasion unique de s’informer, de s’inspirer et de se connecter avec l’écosystème entrepreneurial français et européen.
Ne manquez pas cette opportunité de participer au plus grand rassemblement business d’Europe. Inscrivez-vous dès maintenant et préparez-vous à vivre une journée riche en découvertes et en rencontres.
Le 7 juin 2026, une nouvelle ère s’ouvrira pour les entreprises européennes. C’est à cette date qu’entrera en vigueur la directive européenne sur la transparence des rémunérations, un texte adopté par le Parlement européen en 2023, avec pour ambition de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Si l’objectif est clair et légitime, cette directive soulève de nombreuses interrogations, en particulier pour les PME et ETI françaises, qui devront s’adapter à des obligations inédites en matière de communication interne et externe. Bien plus qu’un simple ajustement réglementaire, il s’agit d’un potentiel tournant culturel, organisationnel et stratégique.
Par Franck Boccara
Transparence salariale : vers la fin d’un tabou ?
La directive européenne sur la transparence des rémunérations impose aux entreprises de plus de 100 salariés — puis à celles de plus de 50 à moyen terme — de publier des informations détaillées sur les niveaux de rémunération par genre. Elle introduit également le droit pour chaque salarié de demander à connaître la rémunération moyenne, par sexe, pour les postes équivalents. Autrement dit, les entreprises ne pourront plus garder secrètes les différences de salaires, même si elles résultent d’éléments structurels ou historiques.
Dans la culture managériale française, cette transparence reste jusqu’à présent largement taboue. Beaucoup de dirigeants, en particulier dans les PME et ETI, ont fondé leur politique salariale sur la flexibilité et la confiance, avec des marges d’ajustement laissées à l’appréciation du dirigeant. Le passage à une logique de transparence généralisée remet en question cette approche intuitive, au profit d’une gestion plus normée, plus formalisée, et potentiellement perçue comme plus rigide.
Risques de tensions internes et de démotivation
Le premier impact direct, et peut-être le plus délicat à gérer, sera humain. Rendre visible ce qui, jusqu’ici, ne l’était pas, risque de faire émerger des tensions au sein des équipes. Même si des écarts de salaires sont parfois justifiés par des différences de parcours, de responsabilités ou d’ancienneté, leur mise en lumière brutale pourrait générer incompréhensions, frustrations et remise en question du management.
Pour les PME et ETI, où les équipes sont souvent réduites et les rapports humains plus directs, ces tensions peuvent avoir un effet disproportionné. Une perte de motivation, voire un départ de collaborateurs clés, peut très vite déséquilibrer une organisation à taille humaine. À cela s’ajoute la difficulté, pour les dirigeants, d’anticiper les réactions et de se préparer à justifier des situations qu’ils n’ont parfois jamais formalisées noir sur blanc.
Un facteur aggravant pour la concurrence entre entreprises
Autre enjeu de taille : la compétitivité. En imposant une transparence accrue, la directive européenne sur la transparence des rémunérations pourrait accentuer la concurrence salariale, tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, un dirigeant de PME peut composer avec son marché local, ses contraintes budgétaires et ses priorités internes. Demain, les niveaux de rémunération deviendront comparables, lisibles et donc comparés – par les salariés eux-mêmes, mais aussi par les recruteurs de grandes entreprises.
Les PME et ETI, dont les marges de manœuvre financières sont souvent plus réduites, pourraient se retrouver sous pression pour aligner leurs grilles salariales sur celles de groupes plus puissants. Cela pourrait notamment nuire à leur attractivité sur certains profils techniques ou pénuriques, qui privilégieront les structures capables d’afficher des rémunérations plus généreuses, et désormais visibles.
Des réorganisations RH à anticiper
L’application de cette directive implique aussi un véritable chantier administratif et stratégique. Pour nombre de PME et ETI, cela signifiera d’abord se doter d’outils de pilotage et de reporting RH plus complets, voire de recruter des compétences spécifiques en la matière. Il faudra classer, comparer, expliquer, documenter… et surtout justifier. Les systèmes de classification des postes, rarement formalisés dans les structures de taille intermédiaire, deviendront une nécessité pour pouvoir répondre aux exigences légales et dialoguer avec les représentants du personnel.
Il s’agira aussi de construire un discours cohérent et rassurant, à destination des salariés comme des partenaires sociaux. La pédagogie deviendra un outil managérial à part entière : expliquer les critères d’évolution, les logiques d’augmentation, les systèmes de bonus… autant d’éléments qui devront être structurés pour être compris et acceptés.
Une opportunité… à condition d’être bien préparé
Malgré les craintes légitimes, cette directive peut aussi être perçue comme une chance pour les PME et ETI qui sauront s’y adapter de manière proactive. Elle offre l’opportunité de moderniser les pratiques RH, de professionnaliser les outils de gestion des compétences, de renforcer la confiance interne par la clarté des règles du jeu. Elle permet aussi de se positionner comme un employeur engagé sur les sujets d’égalité professionnelle, ce qui peut devenir un levier d’attractivité pour les nouvelles générations, plus sensibles à la transparence et à l’équité.
Mais pour transformer cette contrainte en levier, il faudra anticiper. Attendre la dernière minute reviendrait à subir l’obligation sans pouvoir la maîtriser. Il s’agit dès à présent de faire un état des lieux, de se former, de consulter ses instances, de communiquer progressivement pour habituer les équipes à cette évolution. Et surtout, d’ajuster les pratiques existantes avant que la transparence ne les mette crûment en lumière.
Une directive à ne pas sous-estimer
En apparence technique, cette directive européenne sur la transparence salariale porte en réalité une transformation profonde de la culture managériale en entreprise. Pour les PME et ETI françaises, elle soulève des enjeux sensibles : maintien de la cohésion interne, équilibre économique, attractivité RH, conformité juridique.
À l’heure où ces entreprises sont déjà confrontées à des défis multiples – transition écologique, numérisation, inflation des coûts – cette nouvelle exigence pourrait apparaître comme une charge de plus. Mais elle peut aussi devenir un révélateur de maturité organisationnelle. Les dirigeants qui choisiront de s’en emparer dès maintenant pourront non seulement éviter les risques, mais surtout renforcer leur légitimité, leur image et leur performance sociale. À condition, bien sûr, de ne pas attendre 2026 pour agir.
En France, les aides et subventions sont des leviers importants pour le financement de projets dans divers domaines tels que l’innovation, l’environnement ou le développement économique. Une subvention est une aide financière, directe ou indirecte, accordée par un organisme public (État, collectivités locales, Union Européenne) pour soutenir un projet spécifique. Voici dans cet article un tour d’horizon précis des différents dispositifs et de leurs sources.
Par Pierre-Thomas Liger-Belair – Co-fondateur – expert en recherche et obtention de subventions chez ERiiC
Ces aides répondent à des objectifs d’intérêt général et peuvent prendre plusieurs formes
Subventions directes : Apport financier sans contrepartie.
Subventions indirectes : Allégements fiscaux, exonérations de charges sociales.
Prêts à taux réduit ou garanties de prêts.
Les subventions publiques jouent un rôle central pour stimuler l’innovation, favoriser la transition écologique et soutenir les entreprises, surtout les PME. Cet article explore les principaux acteurs des subventions en France ainsi que les mécanismes d’attribution.
Les principaux acteurs des subventions en France
Les aides et subventions en France sont distribuées par divers acteurs, chacun ayant ses propres critères et objectifs. Voici les principaux intervenants dans ce domaine.
1 . L’État :
L’État est un acteur clé des subventions en France. Plusieurs ministères offrent des programmes de financement, avec des agences telles que Bpifrance qui soutient l’innovation et la compétitivité des PME. Le ministère de la Transition écologique, par l’intermédiaire de l’ADEME (Agence de la transition écologique), octroie des aides aux entreprises et collectivités engagées dans des projets de réduction des émissions de CO2 ou d’efficacité énergétique.
Ces aides visent à répondre aux défis économiques, environnementaux et sociaux. Les subventions étatiques sont souvent accessibles via des appels à projets nationaux ou régionaux.
2 . Les collectivités locales :
Les régions, départements et communes proposent aussi des subventions pour soutenir le développement économique local. Les Conseils régionaux offrent des subventions pour encourager l’innovation, la transition énergétique et le développement durable des entreprises locales.
Par exemple, la région Île-de-France propose des aides spécifiques pour les entreprises qui adoptent des pratiques éco-responsables. Ces subventions régionales sont souvent associées à des fonds européens.
3 . L’Union Européenne :
L’Union Européenne joue un rôle prépondérant dans le financement des projets à grande échelle à travers des programmes comme Horizon Europe ou le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER). Ces programmes ciblent principalement l’innovation, la recherche scientifique, et les infrastructures.
Les subventions européennes sont souvent octroyées sur la base de projets transnationaux impliquant plusieurs partenaires issus de différents pays membres de l’UE.
4 . Autres acteurs :
Les fondations privées ou associations apportent aussi des subventions pour des projets spécifiques, notamment dans les domaines culturel, social, ou écologique. Bien que moins fréquentes que les subventions publiques, elles peuvent être une source de financement complémentaire pour certains projets à impact local ou communautaire.
Les mécanismes d’attribution des subventions
Le processus d’attribution des subventions en France est bien structuré et repose sur plusieurs mécanismes qui visent à garantir une distribution équitable et efficace des fonds.
1 . Critères d’éligibilité :
Les subventions publiques en France sont soumises à des critères d’éligibilité précis. Ces critères incluent généralement :
Le type de bénéficiaire : entreprises, associations, collectivités.
Le secteur d’activité : innovation, agriculture, transition écologique.
La localisation géographique : certaines subventions sont destinées à des régions en reconversion économique ou à des territoires spécifiques comme les zones rurales.
La taille de l’entreprise : Les PME, par exemple, sont souvent ciblées par les aides de l’État et de l’UE.
2 . Appels à projets :
Les appels à projets (AAP) sont un moyen fréquent d’attribuer des subventions. Ils permettent aux candidats de soumettre des propositions détaillées en réponse à des objectifs précis. Par exemple, les AAP de l’ADEME concernent souvent des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou d’amélioration de l’efficacité énergétique.
3 . Processus d’évaluation :
Les projets soumis dans le cadre des appels à projets sont évalués par des comités d’experts qui analysent leur faisabilité, leur impact potentiel, et leur adéquation aux objectifs des subventions. Les critères d’évaluation incluent la qualité du projet, la solidité financière, et la capacité du porteur de projet à le mener à bien.
4 . Subventions remboursables et non remboursables :
Les subventions peuvent être non remboursables (lorsqu’elles ne nécessitent aucun remboursement) ou remboursables (souvent sous forme de prêts à taux avantageux). Les subventions remboursables sont plus fréquentes pour les projets à fort potentiel économique, comme les startups technologiques.
Exemples concrets de subventions et aides en France
Bpifrance :
Bpifrance est l’un des principaux acteurs des aides publiques en France pour les entreprises. Elle propose des subventions pour l’innovation, des prêts à taux zéro, et des garanties bancaires pour faciliter l’accès au financement. Par exemple, le dispositif « Innovation et développement » offre un soutien financier aux entreprises innovantes.
ADEME :
L’ADEME octroie des subventions pour les projets de transition énergétique et écologique. Ces subventions s’adressent aux entreprises, collectivités, et associations qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2 ou à l’amélioration de l’efficacité énergétique.
Politique Agricole Commune (PAC) :
La PAC, via des subventions européennes, soutient les agriculteurs français en leur offrant des aides directes pour développer des pratiques plus durables et moderniser leurs exploitations.
Conclusion
Les aides et subventions en France sont des instruments essentiels pour stimuler l’innovation, la transition écologique, et le développement économique. Chaque acteur, qu’il s’agisse de l’État, des collectivités locales ou de l’Union Européenne, joue un rôle spécifique dans l’attribution de ces fonds. Pour maximiser les chances d’obtenir une aide, il est crucial de bien comprendre les critères d’éligibilité et de suivre les procédures d’appels à projets avec rigueur.
La santé du dirigeant est un levier essentiel, mais souvent négligé, de la performance de l’entreprise. Elle influence directement sa capacité à mobiliser ses équipes, à prendre des décisions justes et à fidéliser les talents.
Parce que la santé est globale et que la frontière entre vie personnelle et professionnelle est de plus en plus floue, il est temps pour les dirigeants de prendre en main leur propre équilibre… et celui de leurs collaborateurs.
Thibaut Fleury, Président de KEREA et Directeur Général d’Efficience Santé au Travail, nous explique comment mettre cela en œuvre grâce au programme « Santé des dirigeants » de KEREA : un accompagnement sur-mesure alliant prévention, diagnostic, plan d’action et ateliers, porté par un collectif d’experts.
Le conflit Israël-Iran, longtemps cantonné à une guerre de l’ombre par proxis interposés, a franchi un seuil critique ces derniers jours. Cette escalade militaire ouverte, suscite de profondes inquiétudes à l’échelle mondiale, notamment en ce qui concerne la stabilité des flux commerciaux et énergétiques. Si les grandes puissances surveillent de près les implications géopolitiques globales, les PME et ETI françaises, elles, devront également composer avec un environnement international plus incertain.
Par Serge de Cluny
Une région stratégique pour les échanges mondiaux
Le Moyen-Orient, et en particulier la zone autour du détroit d’Ormuz et de la Méditerranée orientale, demeure un carrefour stratégique pour le commerce mondial. Une détérioration durable du contexte sécuritaire entre Israël et l’Iran pourrait provoquer des perturbations sur plusieurs axes clés : les transports maritimes, les chaînes d’approvisionnement énergétique, et les routes commerciales vers l’Asie.
Israël, acteur économique majeur dans le secteur des technologies, de la cybersécurité, de la santé ou encore des énergies renouvelables, entretient des liens solides avec l’Europe. L’Iran, de son côté, bien que sous sanctions, reste un pays à fort potentiel, notamment pour ses ressources énergétiques et son positionnement géographique entre l’Occident et l’Asie. Toute tension entre ces deux puissances provoque des effets de ricochet bien au-delà de leurs frontières.
Les marchés de l’énergie en première ligne
Les premières répercussions tangibles pour les entreprises françaises concernent l’énergie. Une flambée des prix du pétrole et du gaz pourrait résulter de nouvelles tensions, notamment si les installations pétrolières dans le Golfe ou les routes de transport étaient touchées. Pour les PME et ETI déjà sous pression énergétique, une augmentation durable des coûts de production serait un coup dur, notamment dans les secteurs industriels, de la logistique ou encore de l’agroalimentaire.
Même si la France a diversifié ses sources d’approvisionnement depuis la guerre en Ukraine, une perturbation d’ampleur au Moyen-Orient aurait un effet domino sur les marchés, et donc sur la compétitivité de nombreuses entreprises. Ces dernières, souvent moins armées que les grands groupes pour absorber les hausses de coûts ou renégocier leurs contrats, pourraient voir leurs marges sérieusement érodées.
La logistique et les chaînes d’approvisionnement sous pression
Un autre enjeu critique concerne la logistique. Si le conflit venait à affecter les grandes voies maritimes, telles que le canal de Suez ou les routes maritimes de la mer Rouge, les délais de livraison s’allongeraient, les coûts augmenteraient, et la fiabilité des approvisionnements en serait affectée.
Pour les PME-ETI qui travaillent en flux tendus ou qui dépendent de composants ou de matières premières importés, cette instabilité logistique représente une menace réelle. Certaines entreprises, notamment dans l’électronique ou les biens de consommation, pourraient être contraintes de revoir leur sourcing ou de constituer des stocks de sécurité, avec toutes les implications financières que cela suppose.
Un impact sur les marchés d’exportation et les opportunités internationales
Les tensions Israël-Iran ont également des conséquences plus subtiles, mais tout aussi importantes, sur les relations commerciales. Si l’Europe, dont la France, entretient des liens économiques solides avec Israël, l’évolution du conflit Israël-Iran pourrait fragiliser certains accords commerciaux ou en retarder d’autres.
Israël, reconnu pour son dynamisme technologique, reste un partenaire stratégique pour de nombreuses entreprises françaises à la recherche d’innovation, de transfert de savoir-faire ou de collaboration dans les secteurs high-tech et biotech. Une dégradation prolongée du contexte sécuritaire pourrait freiner ces partenariats, même si l’écosystème israélien, résilient par nature, a prouvé par le passé sa capacité à maintenir son attractivité en période de crise.
À l’inverse, toute tentative de normalisation régionale (incluant certains pays arabes, comme on l’a vu avec les Accords d’Abraham) pourrait renforcer la place d’Israël comme hub économique et technologique régional, avec des retombées positives pour les entreprises françaises désireuses de s’implanter dans cette zone.
Une gestion du risque géopolitique de plus en plus essentielle
Pour les PME et ETI françaises, ces évolutions géopolitiques sont souvent perçues comme lointaines. Pourtant, elles s’imposent de plus en plus comme un paramètre stratégique. Dans un monde interdépendant, les entreprises ne peuvent plus faire abstraction des risques géopolitiques dans leur politique d’exportation, de développement ou de sécurisation de la chaîne de valeur.
Le conflit Israël-Iran agit ici comme un révélateur. Il incite à intégrer la gestion du risque international au plus haut niveau : diversification des fournisseurs, contractualisation plus souple, anticipation logistique, veille géopolitique, assurance des opérations à l’international… autant d’outils que les entreprises doivent désormais manier avec agilité.
Un contexte politique européen incertain
Enfin, les conséquences de ce conflit ne se limitent pas aux relations bilatérales. Les positionnements politiques des pays européens, y compris la France, influenceront aussi le contexte économique. Une diplomatie européenne en faveur d’un soutien mesuré à Israël, combinée à une fermeté vis-à-vis de l’Iran, pourrait redessiner certaines alliances et opportunités commerciales.
Une préférence légère et historique existe en effet pour Israël, pays démocratique et partenaire de longue date de l’Europe, souvent perçu comme un pôle de stabilité technologique et d’innovation dans une région en tension. Cette préférence, bien qu’implicite, pourrait se traduire par un soutien accru à l’écosystème israélien, y compris via des coopérations économiques renforcées.
Vigilance et agilité pour les PME-ETI françaises
Dans le contexte de cette guerre Israël-Iran, les PME et ETI françaises doivent redoubler de vigilance. L’impact de ce conflit peut sembler indirect mais il est réel : volatilité des prix de l’énergie, perturbation logistique, repositionnement géopolitique et mutation des marchés d’exportation.
Pour ces entreprises, la clé réside dans l’agilité : savoir anticiper, ajuster rapidement ses opérations, sécuriser ses approvisionnements, et saisir les opportunités là où elles émergent. Car derrière chaque crise internationale, se cache aussi une redéfinition des équilibres… et donc, des espaces à conquérir pour les plus réactifs.
Il suffit d’un pas dans les rues paisibles de Copenhague pour comprendre pourquoi la capitale danoise est régulièrement sacrée ville la plus agréable au monde. Ce n’est pas simplement une affaire d’urbanisme soigné, de pistes cyclables exemplaires ou de cafés où l’on pourrait s’attarder des heures. Copenhague incarne aujourd’hui une certaine vision de l’équilibre, un art de vivre où la qualité prime sur la quantité, où la modernité rime avec conscience, et où le travail s’insère naturellement dans un quotidien épanoui. Un véritable terrain de jeu pour les travailleurs nomades à la recherche d’un mode de vie aligné avec leurs valeurs.
Par Laetitia Conti
Dans cette ville à taille humaine, tout semble pensé pour faciliter la vie. Les transports sont fluides, les infrastructures impeccables, l’architecture mêle tradition scandinave et audace contemporaine, et les Danois, souvent discrets, affichent une bienveillance apaisante. Mais ce qui fait le charme si particulier de Copenhague, c’est cette atmosphère unique, légère, presque cool, qui flotte dans l’air. Une ambiance qui, sans en avoir l’air, dit tout : ici, on peut ralentir sans renoncer. Travailler sérieusement sans s’oublier. Produire sans s’épuiser.
Copenhague n’est pas une ville trépidante au rythme effréné. C’est une ville qui respire. Et c’est précisément ce que recherchent de plus en plus de travailleurs nomades. Dans un monde post-pandémie où les frontières entre vie professionnelle et personnelle se redessinent, la capitale danoise offre un terrain d’expérimentation rare : celui d’un quotidien fluide, serein, presque évident. Les cafés accueillants, souvent dotés de Wi-Fi haut débit, deviennent des lieux de coworking improvisés. Les bibliothèques et espaces publics proposent des environnements propices à la concentration, tandis que les véritables coworkings rivalisent de design et de confort.
Mais au-delà des infrastructures, c’est l’état d’esprit de la ville qui séduit. À Copenhague, le hygge, cet art danois du bien-être, n’est pas un concept marketing, c’est une manière de vivre. On retrouve cette philosophie dans chaque détail : une lumière tamisée en hiver, une pause-café en terrasse aux beaux jours, une balade à vélo au bord de l’eau après une réunion Zoom. Tout invite à une forme de lenteur constructive, à un respect du temps long, à une redéfinition des priorités. Dans ce cadre, travailler prend un autre sens. Moins stressant, plus aligné, souvent plus productif.
Pour les travailleurs nomades, souvent en quête de stabilité mobile, Copenhague offre un équilibre rare entre modernité numérique et douceur de vivre. La ville est parfaitement connectée, dispose d’un excellent réseau de transports et d’une sécurité quasi instinctive. On s’y installe facilement, que ce soit pour quelques semaines ou plusieurs mois, et on y trouve rapidement ses repères. Les échanges se font naturellement en anglais, les formalités administratives sont fluides, et l’accueil, bien que discret, reste chaleureux.
Copenhague attire aussi par son engagement écologique profond. Ici, plus qu’ailleurs, la transition verte est une réalité tangible. La ville mise sur une neutralité carbone d’ici 2025, un objectif ambitieux porté par une véritable volonté politique et citoyenne. Pour les nomades digitaux soucieux de leur empreinte, s’installer à Copenhague, c’est aussi faire le choix d’un environnement cohérent avec leurs valeurs. Se déplacer à vélo, consommer local, vivre dans un logement économe en énergie : tout cela va de soi. On travaille mieux, aussi, quand on se sent aligné avec ce qui nous entoure.
Et puis il y a l’inspiration. Copenhague est une ville créative, qui mêle design et durabilité, innovation et tradition. Chaque quartier a son âme, son atmosphère, son rythme. Vesterbro, bohème et vivant ; Nørrebro, multiculturel et dynamique ; Christianshavn, calme et poétique avec ses maisons flottantes. Le tout dans une proximité constante avec la nature. La mer, omniprésente, les espaces verts, les canaux : la ville semble épouser les besoins du corps autant que ceux de l’esprit.
En somme, Copenhague n’est pas seulement une ville agréable : c’est un modèle. Celui d’une société où le travail n’est pas une contrainte, mais un élément d’un tout équilibré. Pour les travailleurs nomades, elle offre plus qu’un cadre fonctionnel : elle propose une vision du futur du travail, où l’efficacité se conjugue à l’épanouissement, où la liberté rime avec responsabilité.
C’est peut-être cela, au fond, qui fait de Copenhague la ville la plus agréable au monde. Non pas un palmarès figé, mais une invitation : à repenser nos vies, nos rythmes, nos choix. Et à redécouvrir que l’essentiel, parfois, tient dans une tasse de café, un lever de soleil sur les toits rouges, et une réunion bien menée… à vélo.
En France, les subventions publiques sont des outils essentiels pour soutenir les entreprises, notamment les PME et ETI, ainsi que les associations et collectivités. Ces aides financières visent à encourager l’innovation, la transition écologique, et le développement économique. Elles prennent plusieurs formes et ciblent des bénéficiaires variés, allant des entreprises technologiques aux collectivités locales.
Par Pierre-Thomas Liger-Belair – Co-fondateur – expert en recherche et obtention de subventions chez ERiiC
Les subventions se répartissent en plusieurs catégories, selon les besoins des projets et les secteurs concernés. Cet article explore les principaux types de subventions publiques en France et leurs bénéficiaires, avec des exemples concrets pour PME et ETI.
Les principaux types de subventions publiques en France
Les subventions publiques en France se déclinent en différentes formes, adaptées aux besoins des bénéficiaires, notamment les PME, ETI, et les collectivités locales.
Subventions directes
Les subventions directes sont des aides financières octroyées sans obligation de remboursement. Elles sont couramment utilisées pour encourager l’innovation, l’emploi, ou l’adoption de pratiques durables.
Exemples :
Aide à l’innovation : Les startups et PME innovantes peuvent recevoir des subventions directes pour développer de nouvelles technologies ou améliorer des processus. Par exemple, Bpifrance accorde des subventions aux jeunes entreprises technologiques.
Aide à la modernisation industrielle (AMI) : Ce programme offre des subventions directes aux PME et ETI pour moderniser leurs équipements et processus de production. Il vise à améliorer la compétitivité industrielle en soutenant l’automatisation, la transition numérique, et la réduction de l’empreinte carbone.
Subventions indirectes
Les subventions indirectes se manifestent sous forme d’avantages fiscaux ou d’exonérations, réduisant ainsi la charge financière des bénéficiaires.
Exemples :
Crédit d’Impôt Recherche (CIR) : Permet aux entreprises de bénéficier d’un crédit d’impôt sur les dépenses liées à la recherche et au développement (R&D).
Exonérations de charges sociales : Certaines entreprises situées dans des Zones de Revitalisation Rurale (ZRR) bénéficient d’allègements sur les cotisations sociales pour favoriser l’activité dans ces zones.
Prêts publics et garanties
Les prêts publics à taux réduit et les garanties de l’État facilitent l’accès au financement pour les entreprises, en réduisant le risque pour les banques.
Exemples :
Prêts d’honneur : Offerts à des entrepreneurs, ces prêts à taux zéro facilitent l’accès au financement pour les jeunes entreprises.
Garanties Bpifrance : Bpifrance propose des garanties pour réduire les risques liés aux prêts bancaires des PME innovantes ou en développement.
Subventions d’investissement
Les subventions d’investissement soutiennent les projets d’infrastructures ou d’équipements, en partie ou en totalité, et sont particulièrement importantes pour les entreprises cherchant à moderniser leurs installations.
Exemples :
Aides à la rénovation énergétique : Subventions accordées aux entreprises et collectivités pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments, souvent via des programmes comme ceux de l’ADEME.
Les bénéficiaires des subventions publiques
Entreprises
Les entreprises, en particulier les PME et ETI, sont les principales bénéficiaires des subventions publiques en France. Les secteurs privilégiés incluent l’innovation, la transition écologique, et la transformation industrielle.
Exemples :
PME innovantes : Les subventions de Bpifrance soutiennent les PME qui investissent dans la R&D et les technologies innovantes.
Startups technologiques : Les jeunes entreprises bénéficient de subventions pour financer le développement de nouveaux produits ou services.
Associations
Les associations jouent un rôle crucial dans le tissu social français et bénéficient de subventions pour soutenir des projets dans des domaines tels que la culture, le sport, l’environnement, ou le social.
Exemples :
Subventions aux associations caritatives : Aides publiques aux associations œuvrant pour la lutte contre la pauvreté ou l’exclusion sociale.
Collectivités locales
Les collectivités locales reçoivent des subventions pour financer des projets d’infrastructure et de services publics, notamment dans les secteurs de l’urbanisme et de la transition énergétique.
Exemples :
Aides à la transition énergétique : Les collectivités qui modernisent leurs infrastructures pour réduire leur empreinte carbone peuvent recevoir des subventions via des dispositifs régionaux ou nationaux.
Exemples concrets de subventions publiques en France
Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) : Ce dispositif fiscal est accessible aux entreprises investissant dans la R&D. Il permet de déduire une partie des dépenses liées à l’innovation, stimulant ainsi la compétitivité des entreprises.
Le Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII) : Ce fonds soutient le développement technologique des entreprises françaises, en particulier dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la robotique, et des technologies propres. Il vise à renforcer la compétitivité des entreprises industrielles.
Le Programme d’investissements d’avenir (PIA) : Destiné principalement aux PME et ETI, ce programme finance des projets innovants dans des domaines comme la transition énergétique, la mobilité durable, et l’économie numérique. Il accompagne les entreprises dans le développement des technologies d’avenir.
Maximiser l’accès aux subventions publiques
Pour les entreprises, associations, et collectivités, les subventions publiques en France représentent un levier financier essentiel. Comprendre les différents types de subventions, ainsi que les critères d’éligibilité, permet de maximiser les chances d’accès à ces financements. Qu’elles soient directes, indirectes, ou sous forme de prêts, ces aides permettent de soutenir des projets ayant un impact durable sur l’économie et la société.
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