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Gcollect : solution de recouvrement de factures impayées
Au fil des années Rachel Hourlier, COO de GCollect s’est imposée dans l’éco-système des FinTech françaises. Une visibilité soutenue par le succès de GCollect qui a réussi le pari d’imposer son modèle « au succès » sur le marché du recouvrement. Découvrez l’interview de Rachel Hourlier publiée par FinMag.fr.

Comment GCollect vous aide à récupérer vos factures impayées ?

GCollect est une solution de recouvrement de factures impayées qui associe le meilleur de l’humain et du digital pour obtenir le paiement des créances. Nous simplifions l’ensemble des étapes pour rendre le recouvrement accessible au plus grand nombre : artisans, auto-entrepreneurs, TPE/PME et grands groupes. Nous traitons des factures BtoB et BtoC à partir de 1 Euro TTC. Notre modèle économique est « au succès ». Nous facturons uniquement si la facture est effectivement recouvrée. Le montant de nos honoraires dépend de nombreux critères, notamment le profil du débiteur et de l’âge de la dette. Nous participons donc à réguler l’économie de marché en maintenant un équilibre entre clients et fournisseurs. GCollect est plus qu’une start-up, c’est une FinTech. Nous existons depuis 2017 et appartenons à un investisseur privé. Notre entreprise garde malgré tout l’esprit des start-ups, la technologie restant au centre de notre activité. Nous développons en continu de nouvelles fonctionnalités implémentées dans notre plateforme. Par exemple, le paiement échelonné qui permet, dans un cadre réglementaire, de payer en plusieurs échéances. En 2023 nous avons proposé le « recouvrement vidéo » qui facilite la compréhension des procédures ainsi que l’IA qui facilite la personnalisation des messages selon les profils MBTI. Nous avons également ajouté de nouvelles langues et recouvrons dorénavant en chinois. En 2024, nous nous concentrons sur l’OpenRecouvrement. Nous allons mettre notre technologie et nos services à disposition des éditeurs de logiciels de facturation et gestion. En parallèle de la facturation électronique, nous voulons leur permettre d’ajouter le recouvrement à leur service. Nous allons être le prestataire de recouvrement délégué et déclencher des procédures amiables et judiciaires de recouvrement.

Comment ça marche ?

Pour lancer une procédure de recouvrement, il suffit de créer un compte gratuitement sur www.gcollect.fr. Après avoir déposé vos factures à recouvrer, vous recevez une proposition de mandat avec le montant des honoraires. Ces honoraires ne seront à payer que si la facture est effectivement recouvrée. Dès la signature électronique du mandat, la procédure est lancée. Nous utilisons technologies et relations humaines pour obtenir rapidement le règlement des factures impayées. Notre algorithme définit le profil du débiteur afin de lui adresser les bons messages, en utilisant le bon ton et les bons canaux de communication. Si la facture reste impayée, nous faisons aussi appel à des professionnels du recouvrement de proximité : sociétés de recouvrement, commissaires de justice. Dans la majorité des cas, la procédure reste amiable. Notre approche basée sur la médiation et négociation nous permet d’obtenir le règlement de 41% des factures en moins de 21 jours.

Pourquoi choisir GCollect ?

  • GCollect intervient comme un tiers de confiance et va mener la procédure de recouvrement au nom de l’entreprise.
  • Notre approche basée sur la médiation, facilite le dialogue et permet d’engager les discussions pour obtenir le paiement final de la facture.
  • Nous préservons ainsi la relation commerciale entre le client et son fournisseur.
  • Nous accompagnons également les entreprises ou particuliers en cas de difficultés en proposant des solutions de paiement échelonnées.
  • Nous accélérons également le règlement des factures en facilitant le paiement via mobile, directement avec une CB, y compris pour des paiements en plusieurs échéances.

Quels sont les tarifs proposés par GCollect ?

Nos honoraires sont calculés à partir de nombreux critères qui sont pris en compte pour ajuster le pourcentage de la facture. Risque du débiteur, en France ou à l’étranger, factures saisies ou via API OpenRecouvrement, BtoB ou BtoC, tous ces éléments sont considérés, ainsi que le nombre de factures à traiter. De plus nos honoraires ne sont à payer que si la facture est effectivement recouvrée. Aucun frais de dossier, d’abonnement ou autre ne sont facturés à l’initiation de la procédure.

Quelle actualité pour 2024 ?

Notre actualité majeure pour 2024 est notre partenariat avec Qonto. Notre plateforme est totalement intégrée avec des flux communicants depuis et vers Qonto. Les clients de Qonto peuvent directement depuis leur interface, activer le service GCollect et sélectionner les factures à recouvrer. Ils déclenchent une procédure en quelques clics sans avoir à saisir de nouveau leurs informations. L’ensemble des réponses est à retrouver sur le blog : https://www.finmag.fr/blog/gcollect-interview/
SOFIAP, filiale de la Banque Postale et de la SNCF, ouvre son expertise au secteur privé ! L’idée est de concevoir des prêts bonifiés avec les entreprises afin de faciliter aux salariés l’accès à la propriété immobilière en prenant en charge une partie ou la totalité des taux d’intérêt. Plus qu’un simple avantage financier, ces prêts subventionnés représentent pour l’entreprise un véritable outil de renforcement de la marque employeur, de la RSE et de l’engagement des collaborateurs. Laurent Permasse, Président du Directoire SOFIAP, nous présente les nombreux avantages de ce dispositif gagnant-gagnant.
Nous arrivons doucement vers l’été, période d’accalmie dans les négociations entre les industriels et la grande distribution. Cette période me semble propice pour évoquer les transformations profondes qu’ont subi, ces dernières années, les relations de pouvoir entre les fournisseurs et la grande distribution. Les fournisseurs, autrefois dominants, doivent maintenant faire face à une consolidation accrue des distributeurs, à la montée en puissance des marques de distributeurs et à de nouvelles réglementations. Par Katia Delamotte – Présidente MNP Success Dans cet article, je vous propose d’examiner les principaux facteurs qui ont contribué à ces changements et explorer les stratégies que les fournisseurs peuvent adopter pour maintenir un équilibre de pouvoir et maximiser les avantages mutuels dans leurs négociations avec la grande distribution car l’enjeu est colossal, des emplois à maintenir, des marges à sécuriser, un avenir à pérenniser. La consolidation du secteur de la grande distribution a donné naissance à des géants du commerce de détail qui ont acquis une puissance de négociation considérable. Il est loin le temps où chaque centrale se faisait concurrence. Les alliances ont bousculé le paysage économique et l’équilibre précaire entre les acteurs. Les fournisseurs, bien souvent des PME ou ETI, se retrouvent souvent confrontés à une poignée de distributeurs clés qui contrôlent une part importante du marché et il est devenu utopique de penser pouvoir se passer d’un groupement sauf à mettre en péril la pérennité de l’entreprise. Pour faire face à cette réalité, les fournisseurs doivent s’adapter en développant une compréhension approfondie des besoins et des attentes spécifiques de chaque distributeur. Cela leur permet de proposer des solutions personnalisées et d’établir des partenariats stratégiques qui favorisent des relations de négociation plus équilibrées. Les marques de distributeurs (MDD) ont gagné en popularité auprès des consommateurs et représentent désormais une part importante des ventes des distributeurs. Cette évolution a réduit la part de marché des marques de fournisseurs traditionnelles, entraînant une redistribution du pouvoir lors de négociations. Nous sommes loin de la suprématie de la marque des années 2000. Les fournisseurs doivent donc repenser leurs stratégies pour s’adapter à cette réalité. Ils peuvent, par exemple, investir dans le développement de leurs propres marques, renforcer leur proposition de valeur unique et offrir une qualité supérieure ou une innovation distinctive pour se différencier des marques de distributeurs. Il est clair que la créativité est plus que jamais indispensable. Les enjeux de marketing et de R&D doivent, désormais, pousser les industriels à renforcer leurs équipes dédiées. Avoir des cadors en négociation ne suffit plus ! L’intelligence collective n’a jamais été aussi stratégique qu’aujourd’hui. Pour autant, le contexte législatif a évolué et les gouvernements et les organismes de réglementation ont introduit de nouvelles lois et réglementations pour encadrer les pratiques commerciales entre les fournisseurs et la grande distribution. Ces nouvelles mesures visent à prévenir les abus de pouvoir, à promouvoir la transparence des prix et à garantir des relations commerciales équitables. Il est de notoriété publique qu’un écart subsiste entre les textes et la réalité. Néanmoins, je conseille fortement aux fournisseurs d’intégrer cette législation dans leurs stratégies de négociation. En conclusion, il est, plus que jamais, crucial de développer une compréhension approfondie des besoins spécifiques de chaque distributeur, en proposant des solutions personnalisées et en établissant des partenariats stratégiques. La guerre de position sur les tarifs est plus stérile que jamais. J’invite les fournisseurs à mettre l’accent sur une proposition de valeur unique et une différenciation claire par rapport aux marques de distributeurs. Le marché doit être accru par l’industriel et non cannibalisé. Le fournisseur permettant d’accroitre la valeur globale du marché dans lequel il s’inscrit sera un partenaire de choix, celui qui impulsera une vision du marché jusque-là cloisonnée.
Les entreprises françaises bénéficient de relais très actifs aux Emirats Arabes Unis qui couvrent les attentes d’entreprises de tout secteur et de toute taille dans un pays riche et friand de « French Touch ». En voici les dernières nouvelles… Par Franck Boccara Les Émirats Arabes Unis sont un Etat fédéral regroupant sept émirats dont les plus connus sont Abou Dhabi et Dubaï avec lesquels la France a le plus d’échanges. En effet, Les Emirats sont le deuxième partenaire commercial de la France dans le Golfe, après l’Arabie Saoudite. Les exportations tricolores ont triplé ces dix derniéres années dans les Émirats pour atteindre presque 4 milliards d’euros dans des secteurs comme le parfum, les produits cosmétiques et pharmaceutiques, les Airbus (la compagnie Emirates a déjà reçu plus d’une centaine d’A380), le matériel de transports ou les produits alimentaires. La France est le troisième investisseur dans les Emirats, derrière le Royaume Uni et l’Inde. Plus de 75% des entreprises françaises du CAC 40 y sont implantées. Les Émirats comptent aussi la plus forte communauté d’expatriés français du Moyen-Orient: ils sont près de 30 000. Des réseaux d’affaires efficaces Le French Business Council (FBC) de Dubaï qui fait office de chambre de commerce française sur place inaugure ces jours-ci un nouveau centre d’affaires pour accompagner les PME et ETI françaises qui souhaitent investir ou s’implanter sur ce marché. C’est pour répondre à l’intéret croissant de nos entreprises pour la destination « Emirats » que le FBC ouvre cette structure consacrée aux PME et ETI. Cette belle initiative s’inscrit totalement dans la stratégie gagnante de FBC qui s’affirme comme la plus grande Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Moyen-Orient avec des entreprises partenaires comme Schneider Electric, Dulsco, FedEx, Chalhoub Group et bien d’autres…. Business France avec son bureau local ou encore Bpifrance ont, de leur côté, organisé du 22 au 25 avril une campagne de promotion du savoir-faire français dans l’hôtellerie-restauration qui s’est terminée par une soirée au Burj Al Arab, le fameux hôtel en forme de voile de Dubai. Les enseignes présentes pour cette campagne de séduction sont B&B Hôtels, Potel & Chabot, Louvre Hôtels, Paris Inn, Les Bains, Oceania Hôtels, Compagnie Dumas, Ecole supérieur d’hôtellerie de Paris, Epicure, Grand Luxury Hôtel qui sont venu ressentir le potentiel et les opportunités énormes d’un lieu incontournable du tourisme mondial. L’ambassade de france et son service économique sont, pour leur part, située à Abou Dabi.  
UX Design et l’IA s’invitent dans les pages carrière des entreprises
Si la mode se réinvente au rythme des défilés de la Fashion Week, les pages carrière quant à elles, le font au rythme des avancées technologiques. Quoi de neuf en cette saison …Quel est l’impact de l’Intelligence Artificielle sur les pages carrière des entreprises ?  Longtemps délaissées à tort, les pages carrière symbolisaient le pire du site internet d’une entreprise. Celles dont on ne retient rien : ni les titres, ni les couleurs et encore moins les valeurs. Celles qui réussissent la prouesse d’être à la fois creuses, sans vie et indigestes. Pour reprendre les paroles d’une célèbre chanson de Charles Aznavour, on pourrait dire que « je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre ». Aujourd’hui, grâce à l’UX Design et l’IA, les choses prennent une autre perspective.  Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay Avec l’arrivée de l’UX Design : on comprend les attentes d’un candidat potentiel dans l’environnement web d’une entreprise. L’UX (User eXperience – expérience utilisateur) est l’ensemble des émotions ressenties par un internaute, qui font de lui un utilisateur satisfait ou non de l’expérience vécue sur un site web. Dans les faits, nous n’avons que quelques secondes pour convaincre un potentiel candidat qu’il est arrivé au bon endroit et qu’il va trouver ce qu’il cherche : l’entreprise qui lui permettra de s’épanouir professionnellement et qui correspond à ses valeurs. L’objectif est donc de le comprendre pour définir une stratégie qui permettra d’anticiper ses attentes et ainsi, d’imaginer son parcours candidat idéal sur le site.
Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Appliquer les principes de l’UX Design aux pages carrière pour concevoir un site adapté aux candidats ciblés représentent donc un atout clé pour attirer les bonnes personnes. Ce « focus utilisateur » permet de marquer les esprits des potentiels candidats, de déclencher en eux un sentiment positif durable et de faire rayonner la marque employeur d’une entreprise. Avec l’arrivée de l’IA : on personnalise l’expérience candidat dans l’environnement web d’une entreprise L’intelligence artificielle devient un outil complémentaire à l’UX Design pour attirer et séduire les candidats potentiels. Habitués à évoluer dans un monde où l’expérience utilisateur est omniprésente, ils s’attendent à être touchés en plein cœur en découvrant virtuellement une entreprise, et, de façon binaire, ils swiperont à gauche ou à droite. Un des premiers exemples qui a permis de fluidifier le parcours candidat est le Responsive Design. C’est une technique de conception qui permet d’adapter automatiquement une page à la taille de l’écran du terminal qui le lit : ordinateur, tablette ou smartphone, dans le but de faciliter la lecture et la navigation de l’utilisateur. Personnaliser l’expérience d’un potentiel candidat grâce au référencement de son site (SEO) est un autre moyen efficace pour attirer les bonnes personnes au bon moment. En analysant les données de navigation et de comportement des candidats potentiels, l’IA peut :
  • suggérer des contenus similaires à ceux qui ont été consultés,
  • apporter des informations sur la manière dont les visiteurs interagissent avec un site web,
  • proposer des changements pour améliorer l’expérience utilisateur.
D’autres fonctionnalités comme les filtres de recherche, la géolocalisation, le matching entre un cv et une offre d’emploi permettent de leur faire vivre une expérience unique. Par ailleurs, des chatbots alimentés par l’IA sont de plus en plus utilisés pour répondre de façon pertinente aux questions des candidats en temps réel, et ainsi, réduire leurs temps d’attente. Ces interactions leur permettent d’être directement redirigés vers du contenu adapté à leurs profils : suivi de candidature, offres d’emploi, articles de blog, présentation d’équipes, parcours collaborateurs, présentation de l’entreprise, du parcours d’intégration, ou encore, des pratiques managériales. Ainsi, en fonction de ses préférences chaque candidat potentiel est orienté de façon personnalisée et vit une expérience qui lui correspond. Vous l’aurez compris : les pages carrière seront au rendez-vous la saison prochaine 😊 Céline Cherqui navigue dans l’univers du recrutement, dans les PME-ETI et les Startups, depuis une vingtaine d’années. Directrice Recrutement et fondatrice de OneWay, elle bouscule les codes du recrutement de façon « Agile » pour attirer, séduire, recruter et fidéliser. Animée par les challenges et orientée résultats, elle optimise les budgets recrutement, booste l’engagement des équipes, crée des parcours candidat sur mesure, favorise l’innovation et la création, tout en gardant le sens des priorités. Mettez le recrutement au cœur de votre stratégie : www.01way.fr 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre stratégie de recrutement mais que tout reste encore un peu flou,…Pas de panique, elle vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
Le marketing et la communication, les meilleurs alliés de vos commerciaux !
Où sont passés les instants « machine à café » si précieux pour créer du lien, échanger des informations de façon informelle ? Vous l’avez constaté, les habitudes de travail ont changé : la pandémie vous a privé de ces moments d’échanges privilégiés avec vos clients dans la « vraie vie ». Moins de présentiel, plus de Teams… Le commercial est pourtant la seule personne de votre entreprise qui bénéficie d’un lien direct avec le client, l’accompagne et connaît ses besoins. C’est donc le moment idéal pour le commercial de saisir des opportunités business complémentaires grâce aux outils et services dont disposent le marketing et la communication, ses meilleurs alliés (si, si !). Par Isabelle de Goüyon Matignon – Fondatrice de Gemma360 L’objectif ? Préparer le terrain et gagner du temps. Lors du rdv, si le client connaît votre entreprise, si le commercial connaît les besoins de son client, les échanges sont bien plus efficaces et à plus forte valeur ajoutée. Il est donc indispensable d’accompagner au mieux le commercial par le marketing et la communication pour qu’il puisse se focaliser sur le cœur de son métier, et qu’il n’ait « quasiment » plus qu’à signer le bon de commande, ou à le renouveler.… Et garder du temps lors du rdv pour un peu d’humain, d’échange informel, si précieux !
1/ La communication, outil indispensable pour que vos clients vous connaissent
Les équipes communication sont celles qui permettent à l’entreprise de se présenter à ses marchés, à ses clients, telle qu’elle est. On peut parler de « raison d’être » mais plus pragmatiquement, c’est ce qui permet d’être audible, visible pour que vos prospects pensent à vous, que vos clients vous connaissent bien, vous, vos produits, vos services. Vous aurez beau être les meilleurs, si personne ne le sait, ça ne servira pas à grand-chose pour trouver vos clients et signer des contrats ! Les plus grandes marques elles-mêmes se rappellent régulièrement au bon souvenir de leurs clients… La communication est indispensable pour vous permettre :
  • De rappeler qui vous êtes, ce que vous proposez en termes de biens et services, mais également comment vous contacter, votre actualité
  • D’être présent sur le même terrain que vos clients, sur des salons, des événements, un site, les réseaux sociaux
  • D’interagir avec votre marché en proposant de l’information à valeur ajoutée, des points d’échange (en présentiel, webinaires, sur les réseaux sociaux…)
C’est le 1er point de contact entre vos clients et votre entreprise. Si la communication est la base de toute relation humaine, c’est également la base de toute relation professionnelle entre une entreprise et ses clients !
2/ Le marketing, incontournable pour connaitre vos clients
Vos clients doivent connaître votre entreprise. Vous devez également connaître vos marchés et savoir à qui vous vous adressez. Une relation se joue dans les 2 sens. Pour mieux connaître vos clients, chaque interaction, chaque échange, chaque contact direct ou indirect est précieux et vous donne des pistes pour savoir ce qui peut leur être proposé pour mieux les accompagner, leur donner des outils supplémentaires pour développer leur(s) activité(s). Toutes ces données collectées sont à réunir dans une base de données, un CRM. Base de données qui doit être alimentée et mise à jour régulièrement pour garder son intérêt professionnel et sa valeur ajoutée. Quelles données collecter et comment ?
  • Les données administratives: les bons de commande, la facturation (nombre de commandes et type de produits/services commandés, fréquence, montant etc.), mais également taille de l’entreprise, secteur(s) d’activité(s), voire concurrents…
  • Les retours clients (service client / ADV) : chaque remontée de besoin peut devenir un service ou une amélioration de votre entreprise au service de vos clients
  • Les remontées terrain des commerciaux qui ont le contact direct avec leurs clients. Ils peuvent également remonter les réorganisations, les nominations et donc les nouveaux besoins
  • Les salons et autres événements professionnels sont également un excellent moyen d’entrer en contact et d’en apprendre plus sur les besoins de vos clients et les projets de son entreprise
  • Les données collectées de façon plus ciblée grâce à des enquêtes, questionnaires de satisfaction via vos support digitaux (site, réseaux sociaux, newsletter) mais également par téléphone, pourquoi pas à la fin d’un appel au service clients.
Bien entendu, pour que cela fonctionne, il faut aider le commercial à comprendre son intérêt à remplir les informations qu’il collecte de façon structurée dans la base de données, et à s’en servir pour ses contacts clients comme un outil qui vient renforcer le marketing et la communication. Le CRM permet ainsi en amont de créer des parcours clients adaptés pour toucher les clients sur le bon canal, au bon moment, avec les bons produits/services. Et générer ainsi des leads pour les commerciaux.
Conclusion
Le terrain est donc déblayé grâce au travail amont des équipes qui travaillent sur le marketing et la communication : le marché connait votre entreprise, vos commerciaux connaissent vos clients. Le commercial a ainsi une autoroute – a priori sans bouchons ! – pour faire son job en toute sérénité : proposer au client ce dont il a réellement besoin et l’accompagner efficacement dans la durée, en véritable partenaire !
Recouvrement de factures impayées : comment procéder ?
Le recouvrement de factures impayées peut être un défi pour de nombreuses PME et ETI. Entre les relances incessantes, les échanges tendus avec les débiteurs et les démarches juridiques parfois nécessaires, il est crucial pour les entreprises de comprendre les tenants et aboutissants de ce processus délicat. Dans cet article, Gcollect nous livre les questions les plus fréquemment posées en matière de recouvrement de factures impayées, en fournissant des réponses claires et des conseils pratiques pour aider les entreprises à naviguer efficacement dans cette situation souvent stressante. Que vous soyez confronté à un client récalcitrant ou que vous souhaitiez simplement mieux comprendre les étapes du recouvrement, ce guide est conçu pour vous fournir les informations nécessaires pour gérer efficacement vos créances impayées.

1. Qu’est-ce que le recouvrement de factures impayées ?

Le recouvrement de factures impayées permet de récupérer une facture échue et non réglée auprès d’un client défaillant. Il se déroule en plusieurs étapes allant de la simple « relance » jusqu’au « recouvrement » judiciaire. En tant que service professionnel de recouvrement, GCollect vous accompagne en réalisant avec vous et pour vous votre procédure de recouvrement afin de simplifier vos démarches. Vous pouvez ainsi récupérer votre argent rapidement tout en préservant votre relation commerciale avec votre client. En France, le montant global des impayées s’élève à 56 milliards d’euros. Parmi ce montant 4,8 milliards d’euros ne sont jamais réclamés aux clients car les chefs d’entreprises ne savent pas comment lancer une procédure de recouvrement ou ont peur de le faire. GCollect propose un service simple, efficace et éthique afin que les entreprises puissent récupérer leurs créances rapidement sans mettre en danger le développement de leur activité.

2. Quelles sont les différences entre la relance et le recouvrement ?

La relance et le recouvrement sont deux phases distinctes dans le processus de récupération d’une facture. Elles interviennent à des moments spécifiques dans le déroulement de la procédure.

1. Quand intervient la relance ?

La relance, comme son nom l’indique, fait référence aux actions initiales mises en œuvre pour rappeler au client qu’il a un impayé. Celle-ci se fait généralement par mail ou par appel téléphonique. Le but étant simplement d’informer le client de sa dette et de lui demander de la régler. C’est la première étape du processus de règlement des impayés. Elle n’implique aucune procédure particulière mais vise à communiquer et informer. Elle peut également se faire sous forme d’une lettre de relance dans laquelle on fera apparaitre les informations suivantes :
  • Coordonnées de l’entreprise créancière ainsi que celle du client défaillant
  • Informations sur la ou les factures impayées
  • Actions de relance déjà initiées comme les mails ou appels téléphoniques
  • Délai accordé au débiteur pour le règlement
Il est préférable d’envoyer la lettre de relance par recommandé afin d’avoir un suivi.

2. Quand intervient le recouvrement de factures impayées ?

La phase de recouvrement intervient juste après la relance, lorsque celle-ci n’a pas aboutie. On considère que la relance n’est pas fructueuse après une quinzaine de jours. Le créancier peut alors lancer une procédure de recouvrement. Afin de faciliter ces démarches et d’obtenir plus rapidement ses règlements, l’entreprise gagne à faire appel à une société de recouvrement. Le but de l’entreprise spécialisée sera alors de mettre en place des actions concrètes et formelles afin d’obtenir le plus rapidement possible le paiement du client défaillant. La société créancière et le professionnel du recouvrement établissent un mandat encadrant la procédure de recouvrement. Quand lancer la procédure de recouvrement de factures impayées ,

3. Quand interviennent le recouvrement amiable puis le recouvrement judiciaire ?

La procédure de recouvrement fait intervenir dans un premier temps le recouvrement amiable avant de recourir au recouvrement judiciaire.

1. Qu’est-ce que le recouvrement amiable ?

Dans le recouvrement amiable, l’approche humaine et le dialogue sont des éléments essentiels à l’obtention de résultats positifs. Au contact d’un client défaillant, une société de recouvrement doit tout d’abord privilégier la communication qui facilite la négociation afin de trouver des solutions adaptées. À cette étape, on privilégie la compréhension et l’écoute du client défaillant. En effet, la plupart du temps un impayé résulte d’une incapacité à payer et non de mauvaise volonté. Le but du recouvrement amiable est de trouver des solutions personnalisées et adaptées à chaque typologie de client et de créances. Cette approche permet d’augmenter les chances de résoudre le litige rapidement tout en préservant la relation commerciale entre le créancier et le débiteur. Saviez-vous ? 90% des sommes recouvrées par les professionnels du recouvrement ce font dans le cadre de procédures amiables. (Source : Figec)

2. Qu’est-ce que le recouvrement judiciaire ?

On considère que les démarches amiables n’ont pas abouti 60 à 90 jours après la date d’échéance de la facture. Cependant ce délai peut varier selon les spécificités d’une solution. Dans ce cas il est alors nécessaire d’avoir recours au recouvrement judiciaire si vous souhaitez poursuivre le recouvrement. Comme son nom l’indique, ce type de recouvrement fait intervenir directement la justice. L’objectif étant d’obtenir un acte officiel qui contraint le client défaillant à régler sa créance. Ce document est appelé titre exécutoire. Il permet de faire valoir une dette aux yeux de la loi. Deux cas de figures sont possibles :
  • Si la facture impayée est d’un montant inférieur à 5 000 €, on fait appel à un commissaire de justice. Il est le seul acteur de la procédure de recouvrement à pouvoir mettre en œuvre des mesures contraignant le débiteur à payer. Il pourra ainsi faire valoir le titre exécutoire obtenu par le créancier au cours de sa procédure.
  • Si la facture impayée est supérieure à 5000 €, il faut faire appel au tribunal de justice qui mettra en place un certain nombre d’actions tels que l’injonction de payer, le référé-provision, l’assignation en paiement au fond, les saisies etc…
Le but étant de récupérer son dû avant d’en arriver au recouvrement judiciaire. C’est pourquoi GCollect mobilise une équipe d’experts en recouvrement amiable afin de récupérer vos impayés au plus vite. Il faut bien avoir en tête que le recouvrement judiciaire dégrade la relation commerciale avec vos clients.

4. Comment récupérer la TVA sur les factures impayées ?

Si la procédure amiable échoue et que vous ne souhaitez pas lancer une procédure judiciaire, vous pouvez obtenir votre ANR (Attestation de Non-Recouvrement). Ce document officiel répond à plusieurs objectifs :
  • Prouver la tentative de recouvrement des factures impayées en cas de contrôle fiscal.
  • Permet d’enregistrer la créance en perte définitive à votre bilan comptable.
  • Récupérer la TVA éligible.
Pour obtenir cette attestation, il faut s’assurer que la facture est bien irrécouvrable. En effet, il existe deux types de créances :
  • La créance douteuse est une facture qui est soumise à un risque de perte mais dont le règlement est possible dans un avenir proche. Dans ce cas, il n’est pas possible de récupérer la TVA associée.
  • La créance irrécouvrable, elle, est une facture définitivement perdue qui est éligible à l’ANR et dont la TVA peut être reversée.
Pour obtenir votre ANR, déposez vos factures impayées sur GCollect. En cas de non-recouvrement, nous vous fournirons gratuitement votre justificatif.

5. À partir de quel montant de facture puis-je lancer une procédure de recouvrement ?

Bonne nouvelle, il n’y a pas de montant minimum pour un dépôt de facture. Vous pouvez donc déposer tout type de facture (BtoC et BtoB). Cependant, lorsque nous recouvrons une facture, nous récupérons un pourcentage du montant recouvré qui est fixé au préalable lors de l’établissement du mandat. II est donc préférable de déposer une facture d’un montant significatif, permettant de rentabiliser les taux d’honoraires prélevés par GCollect. Vous pouvez également déposer vos factures par lots. Dans ce cas, un contrat cadre est établi permettant d’appliquer un taux d’honoraire unique au lot dans son intégralité.

6. Quels sont les honoraires ou tarifs associés au recouvrement de facture ?

Chez GCollect, vous ne payez qu’en cas de succès ! Lors d’un dépôt de facture, vous recevez un mandat détaillant les prestations et les coûts associées que vous validez par signature électronique. Ces honoraires sont calculés au plus juste en fonction de la facture déposée et du profil de risque du débiteur. Nos taux d’honoraires sont plafonnés à 20%.
Piloter l'entreprise comme dans un rallye
Piloter l’entreprise « aux instruments » en affichant des signaux faibles et forts, synthétiques et détaillés : c’est le must d’un suivi permettant d’anticiper le plus tôt possible les dérives et les difficultés, et d’en tirer toutes les conséquences. Et ceci dans l’intérêt bien compris de toutes les parties prenantes : internes dans l’entreprise (dirigeants, actionnaires, personnel), et externes (fournisseurs, clients, banques, organismes sociaux et fiscaux…). En d’autres termes : quelles alertes ? quels acteurs ? quelles réactions ? quels résultats ? Par Patrick Sénicourt, membre de la CCEF (Compagnie des conseils experts financiers), ancien Professeur ESCP Business School, Président de NOTA-PME SAS Pilotage temps réel et pilotage stratégique : la métaphore du rallye automobileComme dans tout système, pour piloter l’entreprise, le dirigeant doit pouvoir recevoir des signaux qui l’alertent sur des dérives et des déséquilibres susceptibles de déstabiliser ses fondamentaux et de le mener à la ruine s’il ne réagit pas. Les plus grandes entreprises sont de ce point de vue le plus souvent bien équipées tant intellectuellement que techniquement : elles se forgent leurs propres méthodes et outils (reporting, contrôle de gestion, credit management, comités stratégiques…) A l’opposé, la TPE-PME et son dirigeant manquent le plus souvent de ressources, de lucidité voire d’objectivité. Les expertises et les outils devront donc lui venir de l’extérieur, un co-pilote en quelque sorte (expert-comptable, conseil). Méthodologiquement, il nous paraît cependant crucial de distinguer ici deux niveaux distincts pour piloter l’entreprise, en recourant à la métaphore du rallye automobile a.    Le « pilotage temps réel » en cours d’étape et les alertes-écarts Dans le rallye automobile, l’unité de temps est fréquemment la journée ; pour piloter l’entreprise, c’est le plus souvent l’année (ce peut être le semestre, le trimestre, la saison…). On navigue alors « aux instruments ». Les cadrans du tableau de bord doivent permettre de suivre en temps réel la vitesse instantanée et moyenne (équivalent : le CA quotidien et cumulé), la consommation de carburant et l’usure des pneus (équivalent : les achats et consommables, les temps de fabrication), la fatigue de l’équipage (équivalent : le dirigeant et ses équipes), les écarts par rapport aux prévisions météorologiques (équivalent : la conjoncture économique et politique, les grèves…), le chrono par rapport aux autres coureurs (équivalent : positionnement concurrentiel, part de marché). Le circuit est tracé à court terme. Le pilote (comme le chef d’entreprise) est le « nez dans le volant ». Le co-pilote, muni de la feuille de route, guide une conduite optimale et prévient à l’approche des virages et des passages difficiles (équivalent : dégradation des marges, impasses de trésorerie…). Dans la PME, il s’agit de mettre en place des tableaux de bord avec les indicateurs pertinents, de les suivre et de redresser la trajectoire pour éviter la sortie de route, de perdre des secondes précieuses (prospects, clients, affaires). Toutes les PME n’en sont pas dotées. Certaines naviguent à vue. Et c’est évidemment la source la plus immédiate et flagrante des difficultés. En fait, ces tableaux de bord se concentrent principalement sur les ventes, les marges et la trésorerie. À court terme. Problème : si l’on constate sur le tableau de bord en cours ou en fin d’étape que l’on est parmi les derniers, que l’on est à court de carburant, que le pilote épuisé s’endort au volant, que l’on s’est perdu au milieu des sables, on se trouve sans doute face à un manque de préparation et de vision stratégique. b.   Le « pilotage stratégique » au bivouac (bilan périodique) et les alertes-structure Ainsi, pour totalement indispensable que soit cette instrumentation pour maîtriser et optimiser le parcours intra-étape (équivalent : intra-annuel), elle ne saurait cependant suffire à la bonne marche de l’entreprise, à son développement harmonieux, et de manière induite à la prévention de ses difficultés. Il convient dès lors de donner toute son importance au bilan d’étape et à la préparation des étapes suivantes pour piloter l’entreprise avec la hauteur nécessaire . C’est le temps du bivouac : on se pose pour réfléchir. Et là, les problématiques et leurs indicateurs sont différents, de nature stratégique et structurelle. Il importe alors d’analyser les caractéristiques de ces prochaines étapes (kilométrage, terrain, météo, position dans le classement, handicaps et pénalités…) qui trouvent leurs correspondants en entreprise dans les évolutions de la conjoncture, du secteur, des réglementations, des concentrations, de la fiscalité…En d’autres termes, comment se préparer à affronter les épreuves à venir, quelles sont nos ambitions, quels moyens doit-on réunir pour les atteindre ? Si les ressources se font rares (humaines, financières, techniques…), comment nous réorganiser, comment réviser notre stratégie (y compris plus modeste si besoin), quels niveaux de risques pouvons-nous assumer ? De l’optimisation à la reconfiguration Ayant bien établi la complémentarité entre les tableaux de bord conjoncturels du quotidien et l’analyse périodique annuelle du bilan, portons l’attention sur un KPI majeur synthétisant les forces et faiblesses de l’entreprise : la notation. a.    De l’importance de la notation bancaire, « indicateur fiscal » imparfait de l’entreprise Peu de TPE-PME s’intéressent à leur notation bancaire, sauf bien tardivement quand elle s’est dégradée et que cela se traduit par des restrictions de crédit, un coût accru des concours avec de plus grandes exigences de garanties. Ou quand un fournisseur oblige l’entreprise à payer « au cul du camion » parce que son assureur-crédit a cessé de garantir ce client devenu apparemment trop risqué. Chacun y va de sa cotation, de sa notation ou de son scoring : la Banque de France, les banques, les assureurs-crédit, les credit managers des grands donneurs d’ordre. Ces notes sont différentes d’un acteur à l’autre. Elles ne sont guère expliquées. Ainsi, même si les notations des organismes financiers sont critiquables à bien des égards[1], l’entreprise et ses conseils seraient bien avisés de les suivre comme le lait sur le feu, pour éviter d’entrer dans l’enchaînement infernal Dégradation de la note… => Moins de financements => Capacités de l’entreprise affaiblies => Amplification des difficultés Il s’agit de s’y intéresser dans une double perspective qui relève évidemment de la prévention-anticipation : comprendre et réagir. Les algorithmes de notation bancaire sont certes opaques, mais ils s’alimentent de ratios dont certains sont sans doute peu reluisants si la note est médiocre ou mauvaise. Il s’agit donc de repérer ces « ratios fautifs », et surtout décider de stratégies permettant de les mettre définitivement sous contrôle s’ils s’avèrent vitaux pour la survie de l’entreprise. a.    Réagir et préparer la défense du dossier : de l’ « image fiscale » à l’ « image économique » Il faut absolument aller au contact des différents partenaires financiers[1], et tenter de reprendre la main en apportant des arguments convaincants. Comment cependant démontrer que la situation de l’entreprise est meilleure qu’il n’y paraît, ou au moins que la note est moins mauvaise que celle que les ordinateurs bancaires génèrent ? Sans pouvoir ici redévelopper toute la démarche[2] de l’auto-notation, l’idée-clé est que la liasse fiscale qui sert de matière première aux algorithmes de scoring bancaire n’est pas parfaitement représentative de la réalité économique de l’entreprise. Et que certains correctifs (juste valeur des actifs, mesure « normative » de la rentabilité, neutralisation de la saisonnalité…) permettent de démontrer que les fondamentaux structurels de l’entreprise méritent une meilleure notation[3]. Et ça marche. La Banque de France affirme pouvoir modifier sa cotation sur la base d’éléments nouveaux. Et nous avons des témoignages qui le confirment. La négociation peut être plus ardue auprès des banques, d’où l’intérêt d’un dossier fortement argumenté. En cas de blocage, plusieurs réponses sont envisageables, et notamment l’ouverture de comptes dans plusieurs banques (dans une perspective de mise en concurrence), ou un recours à la Médiation du crédit. Alerte à la fumée avant l’alerte au feu Obtenir une amélioration de la note, c’est bien à court terme pour franchir un cap difficile. Mais il n’y a pas de fumée sans feu. Il faut rapidement se mobiliser pour sortir de la zone orange ou rouge dans laquelle se trouve l’entreprise. Nous ne pouvons ici être exhaustif. Ainsi, sans méconnaître l’exigence du maintien de la rentabilité qui est généralement bien comprise par le dirigeant, nous mettons plutôt l’accent sur les principaux clignotants bilanciels, souvent moins bien appréhendés mais qui permettent de piloter l’entreprise vers plus de pérennité. Lorsqu’ils passent à l’orange ou au rouge, ils expriment les pathologies les plus fréquentes dont souffre l’entreprise et qui la mettent en danger plus ou moins imminent de cessation de paiement. [1] Cf. l’article « Notation des PME : du glaive du score bancaire à la balance de l’auto-notation », Patrick Sénicourt, Revue Française de Comptabilité, n° 485, mai 2013. [2] Le chef d’entreprise avisé, inspiré par son conseil, sera attentif à entretenir ce contact de manière permanente, quand tout va bien : il s’agit d’instaurer un climat de confiance, essentiel quand vient le gros temps. [3] Cf. l’article « Du “bilan fiscal“ au “bilan économique“ : vers plus de relief dans les comptes annuels », Patrick Sénicourt, Revue Française de Comptabilité, n° 457, septembre 2012. [4] Le passage à la note « économique » est facilité par le nouveau service en ligne www.nota-pme.com qui permet d’introduire les correctifs pertinents (et bien sûr justifiés) qui rehaussent la note et le diagnostic. Le dossier permet dès lors une négociation argumentée avec les financeurs frileux.      
L'épargne salariale en temps d'inflation

L’épargne salariale est un dispositif qui permet de lutter contre le grignotage du pouvoir d’achat par l’inflation, de se constituer une épargne disponible à moyen ou long terme et de compléter les revenus au moment de la retraite. Le sénat vient récemment de permettre une nouvelle possibilité de déblocage anticipé, c’est donc l’occasion de revenir sur ce complément de rémunération dont bénéficie déjà la moitié des salariés du privé.

Par Serge de Cluny

Avec plus de 6 % d’inflation en juillet, le pouvoir d’achat est passé au centre des préoccupations des français. L’augmentation du prix des biens de consommation alimentaire, du carburant, de l’énergie ainsi que du taux d’intérêt des emprunts est source de beaucoup d’inquiétude pour les ménages.

Pour faire face à ces enjeux de réduction du pouvoir d’achat, l’épargne salariale apparait clairement comme un atout qui tombe à pic. Ce système de redistribution de la création de valeurs des entreprises, qui consiste à verser à chaque salarié une prime liée à la performance de l’entreprise (la prime d’intéressement) ou reflétant une quote-part de ses bénéfices (la prime de participation), concerne aujourd’hui en France près de 50% des salariés du privé.

Les deux grands dispositifs d’épargne salariale 

L’intéressement : Les salariés vont le percevoir selon les performances économiques de l’entreprise qui fixe elle-même ses critères de résultats. Il peut être mis en place par tout type d’entreprise mais il demeure facultatif.

La participation : Les salariés se voient redistribuer une partie des bénéfices de l’entreprise. Contrairement à l’intéressement, celle-ci est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés mais reste facultative pour les TPE ou les PME en dessous de cet effectif.

Le type de dispositif est, sauf exception, choisi au sein de l’entreprise par un accord conclu entre l’employeur et le personnel (accord collectif ou accord au sein du CSE, par ratification aux deux tiers des salariés, etc).

L’intérêt pour les salariés

En plus d’être un outil de lutte contre la perte de pouvoir d’achat, il est utile de souligner que plus de la moitié des bénéficiaires de l’épargne salariale s’en servent pour rassembler la somme nécessaire à l’acquisition d’un bien immobilier.

L’autre avantage pour les salariés est que les sommes dues au titre de la participation et de l’intéressement sont exonérées de cotisations sociales (en dehors de la CSG et CRDS) ainsi que d’impôt sur le revenu dans certains cas.

L’intérêt pour les entreprises 

Pour l’entreprise, l’épargne salariale est un moyen de renforcer leur marque employeur afin d’attirer, de fidéliser et de mobiliser les salariés en les associant plus directement à ses résultats financiers. Cet aspect est d’autant plus important dans la période actuelle où le recrutement est devenu un défi majeur pour les entreprises.

De plus, les entreprises mettant en place des dispositifs d’épargne salariale jouissent par ailleurs d’avantages sociaux et fiscaux comme par exemple les exonérations de cotisations sociales sur les sommes versées aux salariés, la déduction de ces sommes sur le bénéfice imposable ou encore l’exonération de certaines taxes salariales et d’apprentissage.

L'épargne salariale et ses dispositifs
Plusieurs dispositifs peuvent servir de support à l’épargne salariale

Le versement de l’épargne salariale 

Les sommes provenant de l’épargne salariale (intéressement ou participation) peuvent être versées directement au salarié et dans ce cas, il sera redevable de l’impôt sur le revenu. Si le salarié opte pour la possibilité de laisser cette épargne bloquée durant cinq ans, il sera exonéré d’impôt sur le revenu sur les sommes percues (mais pas de cotisations sociales).

Cependant la liste des exceptions qui permettent de débloquer l’épargne salariale sans payer d’impôts est longue : naissance, mariage ou pacs, divorce ou séparation avec la garde d’au moins un enfant, invalidité, décès du salarié ou de son conjoint, surendettement, création d’entreprise, acquisition de sa résidence principale, violence conjugale, etc.

Faire fructifier l’épargne salariale 

L’épargne salariale est investie à travers différents véhicules financiers qui lui sont dédiés, notamment le plan d’épargne entreprise (PEE) et le Plan d’épargne retraite (PER). Les fonds versés dans ces plans d’épargne sont généralement gérés par des sociétés financières telles qu’Amundi (leader en France avec 45 % des encours d’épargne salariale), Natixis (19 %), BNP Paribas (9 %), CM-CIC (7 %) et Axa (5 %).

Le PEE offre la possibilité, aux salariés et aux dirigeants des petites entreprises, d’investir dans des actifs tels que des actions, obligations, titres de créances négociables, parts d’OPCVM (Sicav et FCP), bons de souscription, certificats d’investissement.

Le PER représente, quant à lui, un dispositif d’épargne à long terme né de la réforme de l’épargne retraite prévue par la loi Pacte votée en mai 2019. Ce plan qui permet de créer des revenus complémentaire pour la retraite, sous forme de rente ou de capital, prend généralement la forme d’un contrat d’assurance-vie, ou d’un compte-titres associé à un compte-espèces.

Les chiffres de l’épargne salariale en France

La Dares a récemment publié des chiffres montrant qu’environ 9,5 millions de salariés ont bénéficié au moins d’un dispositif de participation, d’intéressement ou un plan d’épargne salariale, ce qui représente 52,8 % des salariés du secteur privé, non agricole.

L’AFG (Association française de la gestion financière) chiffre le montant total de l’épargne salariale à 167,6 milliards d’euros d’encours sous gestion pour l’année 2021, ce qui équivaut à une augmentation de 14% par rapport à 2020.

Selon une étude récemment publiée par Amundi, les sommes versées au titre de l’intéressement et de la participation ont augmenté de 30 % en 2022. Le montant moyen perçu par une personne bénéficiant de ces dispositifs est de 1.702 € en 2022, contre 1.447 en 2021.

Une nouvelle mesure pour l’épargne salariale 

Le projet de loi adopté par les 2 chambres du parlement sur les mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat comprend un amendement qui permet de débloquer sa participation ou son intéressement dans la limite d’un plafond global de 10.000 euros, sans que cette somme soit soumise à l’impôt sur le revenu ni à cotisations sociales.

Seule condition : que les fonds débloqués ne soit pas placés ailleurs mais soit utilisées pour « l’acquisition de biens ou la fourniture de services ».

Bien gérer le recouvrement de créances est un enjeux crucial qui exige des PME et ETI une démarche proactive et délicate à la fois. Gcollect met à leur disposition une solution qui réunit l’efficacité d’un outil technologique de pointe avec une approche humaine permettant de préserver la relation client et l’image de votre entreprise. Rachel Hourlier, Chief Operating Officer chez GCollect, nous embarque dans une dimension où l’intelligence artificielle fonctionne en symbiose avec l’humain et nous explique avec une énergie contagieuse les raisons qui font le succès des solutions de recouvrement GCollect.
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