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SME-ETI

Une année se termine et une autre commence, le moment est propice pour vous faire part de nos réflexions d’investisseur sur les perspectives 2023. Par Frédéric Leroux, Responsable Équipe Cross Asset, Gérant Comme évoqué à plusieurs reprises ces derniers trimestres, le retour du cycle permis par celui de l’inflation exige de nous, investisseurs, d’adapter notre logiciel à la nouvelle donne économique mondiale dont nous avons eu plusieurs fois l’occasion d’expliquer pourquoi nous estimons qu’elle sera durablement plus inflationniste. Une démographie mondiale moins frugale dans les pays qui comptent économiquement, la très probable baisse de la part du commerce international dans le PIB mondial dans les années qui viennent, le choix d’une transition énergétique rapide, la fin de la Pax Americana et notre refus de la souffrance économique sont autant de facteurs structurels qui rendent vraisemblable une inflation mondiale résiliente et des taux d’intérêt nominaux tendanciellement plus élevés. Cette vision nous amène progressivement à orienter nos investissements vers des thématiques capables de surperformer dans le temps en ambiance inflationniste tout en tenant compte de la cyclicité économique de court terme, capable par exemple de donner lieu à un épisode de désinflation notable au cours des prochains trimestres. Le retour du cycle économique exige autant de l’investisseur une vision qu’une aptitude à la gestion proactive. Notre gestion obligataire, après avoir été négativement impactée par la guerre en Ukraine, s’est attelée au redressement des performances avec la mise en œuvre d’une gestion résolument active, intégrant la perspective de rendements obligataires plus élevés et en tirant parti de l’extrême défiance des investisseurs à l’égard des titres de dette privée, dont les rendements intègrent un risque de défaut trop élevé eu égard aux fondamentaux économiques tels que nous les percevons. Cette vision fondamentale intègre un seuil de résistance à la douleur économique amoindri, qui implique un soutien budgétaire important parallèlement au resserrement monétaire en cours et donc des taux réels obligataires qui ne tarderont pas, selon nous, à évoluer de nouveau en territoire négatif. L’équilibre économique que nous entrevoyons à moyen terme sous-tend lors du prochain rebond conjoncturel un dollar plus faible qui renforcera l’attrait de la dette émergente, où les banques centrales seront plus libres de mener des politiques monétaires moins restrictives. Sur le front des actions, la perspective du retour par vagues de l’inflation nous a incités à explorer des sujets d’investissements qui étaient passés à l’arrière-plan ces dernières années. Ainsi, reconnaissant la contribution de la transition énergétique aux pressions inflationnistes actuelles, il nous est apparu que cette transition ne pouvait se faire efficacement sans la participation des grands acteurs de la production d’énergies fossiles, qui sont des acteurs majeurs dans cette transition et comptent parmi les plus grands investisseurs en énergies renouvelables. Le pragmatisme nous encourage donc à travailler en bonne intelligence avec ces « transitioners » dès l’instant où ils sont résolument engagés dans une démarche en faveur des énergies nouvelles. Ces grandes sociétés souvent décriées offrent des valorisations attrayantes alors qu’elles s’inscrivent dans une dynamique en ligne avec les objectifs de notre démarche ESG (Environnement, Social, et Gouvernance). Notre mission d’investisseurs nous conduit à marier profitablement notre responsabilité économique aux aspirations environnementales. Dans un autre registre mais suivant la même logique contrariante, nous avons recommencé à nous intéresser au marché japonais des actions. Délaissé par les investisseurs étrangers depuis plusieurs années, incapable de réaliser le potentiel boursier des actions nippones sous-valorisées suivant toutes les normes de mesure de la valeur, ce marché n’attend qu’un déclencheur pour réaliser ce potentiel. Il est vraisemblable que l’inversion de la politique monétaire japonaise qui pourra être imposée par une inflation là aussi résiliente sera ce déclencheur paradoxal. En effet une remontée des taux japonais pourra contribuer durablement au renforcement du yen qui constituera une attraction majeure pour l’investisseur étranger, découragé par l’affaiblissement de la devise nippone depuis 12 ans. Les banques japonaises nous paraissent dans ce contexte un bon moyen de revenir sur le Japon dans le cadre d’une allocation globale. Un autre axe d’intérêt pour nos investissements en actions concerne l’industrie, l ’ «ancienne économie » remise au goût du jour. La volonté de relocalisation de productions stratégiques après la découverte douloureuse de nos dépendances à l’égard de l’étranger lointain depuis le Covid et les transformations liées à la volonté de développer plus rapidement les nouvelles énergies, crée des opportunités de long terme dans le secteur industriel, que nous renforcerons avant le prochain rebond économique. L’Europe va nous offrir de nombreuses opportunités dans cette thématique. Mêler le renouveau de pans entiers de l’activité industrielle et les concepts de market timing pour tirer le meilleur parti de la cyclicité économique retrouvée nous semble une approche efficace pour nous accommoder au mieux du nouvel environnement économique international. Le retour du cycle économique dans une ambiance tendanciellement plus inflationniste rebat les cartes sur les marchés financiers. Les sociétés et secteurs sous-valorisés du fait d’une longue période de croissance molle et peu volatile ont évolué à l’ombre des belles valeurs de croissance, jusqu’à se faire oublier. Elles seront après le ralentissement et la désinflation qui viennent les gagnantes de la prochaine phase ascendante du cycle économique qui créera simultanément de belles opportunités pour les gestions capables de s’exposer négativement à la hausse des taux d’intérêt et positivement aux pays neufs. Le retour du cycle, en accélérant la vitesse de rotation entre les thèmes d’investissement et les classes d’actifs, légitime le retour de gestions actives globales et flexibles au centre des portefeuilles d’actifs financiers. Ceci est un document publicitaire. Cet article ne peut être reproduit en tout ou partie, sans autorisation préalable de la société de gestion. Il ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil en investissement. Les informations contenues dans cet article peuvent être partielles et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La référence à certaines valeurs ou instruments financiers est donnée à titre d’illustration pour mettre en avant certaines valeurs présentes ou qui ont été présentes dans les portefeuilles des Fonds de la gamme Carmignac. Elle n’a pas pour objectif de promouvoir l’investissement en direct dans ces instruments, et ne constitue pas un conseil en investissement. La Société de Gestion n’est pas soumise à l’interdiction d’effectuer des transactions sur ces instruments avant la diffusion de la communication. Les portefeuilles des Fonds Carmignac sont susceptibles de modification à tout moment.
Comme pour chaque nouvelle année, La loi de finances pour 2023 et la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023 ont été publiées avec leur lot de nouvelles mesures concernant les PME et ETI ainsi que l’ensemble des entreprises. Voici un récapitulatif des principales mesures adoptées pour 2023.

L’impôt sur les bénéfices

  • Détermination du résultat imposable et subventions
Les subventions d’équipement accordées à une entreprise par l’Union européenne (UE), l’État, les collectivités publiques ou tout autre organisme public pour la création ou l’achat d’immobilisations déterminées ne sont pas comprises, dès lors que l’entreprise opte en ce sens, dans les résultats de l’exercice en cours à la date de leur attribution. Dans ce cas, les entreprises bénéficient d’une possibilité « d’étalement » (on parle aussi « d’imposition échelonnée »). Schématiquement, si ses subventions sont utilisées pour créer ou acheter une immobilisation amortissable, elles sont rapportées aux bénéfices imposables en même temps et au même rythme que celui auquel l’immobilisation en cause est amortie. À l’inverse, si elles sont affectées à la création ou à l’achat d’une immobilisation qui n’est pas amortissable, elles sont rapportées par fractions égales au bénéfice imposable des années pendant lesquelles l’immobilisation en question est inaliénable (conformément à ce qui est prévu au contrat qui accorde la subvention). A défaut, elles sont rapportées par fractions égales aux bénéfices des 10 années qui suivent celle de l’attribution de la subvention. Désormais ce dispositif « d’étalement » s’applique :
  • aux subventions d’équipements accordées par l’Union européenne ou les organismes créés par ses institutions, l’État, les collectivités publiques ou tout organisme public ;
  • aux sommes perçues en raison d’opérations permettant la réalisation d’économies d’énergie ouvrant droit à l’attribution de certificats d’économies d’énergies, lorsqu’elles sont affectées à la création ou à l’acquisition d’immobilisations.
  • Taux réduit d’impôt sur les sociétés
Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022, le taux normal de l’impôt sur les sociétés (IS) est fixé à 25 %. Par exception, pour les sociétés qui ont réalisé un chiffre d’affaires qui n’excède pas 10 M€ au cours de l’exercice ou de la période d’imposition, et toutes conditions par ailleurs remplies, le taux d’imposition est réduit à 15 % dans la limite de 42 500 € (au lieu de 38 120 €) de bénéfice imposable par période de 12 mois.
  • Avantages fiscaux
Crédit d’impôt pour la formation des dirigeants Le crédit d’impôt formation des dirigeants ne devait s’appliquer qu’aux heures de formation effectuées jusqu’au 31 décembre 2022. Finalement, il s’appliquera aux heures de formation effectuées jusqu’au 31 décembre 2024. Crédit d’impôt pour la rénovation énergétique des bâtiments La loi de finances pour 2021 avait mis en place un crédit d’impôt exceptionnel à destination des TPE et PME, tous secteurs d’activités confondus, soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS), propriétaires ou locataires des locaux, qui engageaient certains travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique de certains bâtiments entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2021. Cet avantage fiscal est tout simplement réactivé. Ainsi, il s’appliquera, à l’identique, aux dépenses de travaux engagées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024. Crédit d’impôt pour investissements en Corse Le crédit d’impôt pour certains investissements réalisés et exploités en Corse (CIIC) qui profite, sous conditions, aux TPE-PME et qui devait prendre fin le 31 décembre 2023 est prolongé pour 4 années supplémentaires, soit jusqu’au 31 décembre 2027. Cet avantage n’est pas applicable aux investissements réalisés pour la gestion et la location de meublés de tourisme situés en Corse. Toutefois, il est désormais précisé que les établissements de tourisme, gérés par un exploitant unique, qui comportent des bâtiments d’habitation individuels ou collectifs dotés d’un minimum d’équipements et de services communs et qui regroupent, en un ensemble homogène, des locaux à usage collectif et des locaux d’habitation meublés loués à une clientèle touristique (qui n’y élit pas domicile), ne sont pas concernés par cette exclusion. Pour finir, notez que les investissements réalisés pour les besoins des activités de transport aérien visant à assurer les évacuations sanitaires d’urgence faisant l’objet d’un marché public avec les centres hospitaliers d’Ajaccio et de Bastia sont éligibles au bénéfice du CIIC. Jeunes entreprises innovantes Les dispositifs d’exonération d’impôt sur les bénéfices, de taxe foncière et de cotisation foncière des entreprises attachés au statut de jeunes entreprises innovantes (JEI) sont prolongés jusqu’au 31 décembre 2025. Pour les entreprises créées à compter du 1er janvier 2023, et concernant l’exonération d’impôt sur les bénéfices, le critère d’âge des JEI est abaissé à 8 ans (au lieu de 11 ans). Réduction d’impôt mécénat Les entreprises assujetties à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier, sous conditions, d’une réduction d’impôt sur les bénéfices au titre des dons consentis au profit d’œuvres ou d’organismes d’intérêt général, de fondations ou d’associations d’utilité publique, etc. À compter du 1er janvier 2023, la liste des organismes « éligibles » est élargie. Ainsi, les entreprises pourront bénéficier de cette réduction d’impôt, toutes conditions remplies, pour les dons consentis aux communes, syndicats intercommunaux de gestion forestière, syndicats mixtes de gestion forestière et groupements syndicaux forestiers pour la réalisation, dans le cadre d’une activité d’intérêt général concourant à la défense de l’environnement naturel, d’opérations d’entretien, de renouvellement ou de reconstitution de bois et forêts présentant des garanties de gestion durable, ou pour l’acquisition de bois et forêts destinés à être intégrés dans le périmètre d’un document d’aménagement approuvé.

La TVA

  • Obligations en matière de facturation
L’émission d’une facture électronique nécessite que l’authenticité de son origine, l’intégrité de son contenu et sa lisibilité soient garanties, à compter de son émission et jusqu’au terme de sa période de conservation. Le respect de ces impératifs peut aujourd’hui s’effectuer par le biais de 3 moyens distincts, à savoir :
  • l’utilisation d’une signature électronique avancée créée par un dispositif sécurisé et fondée sur un certificat électronique qualifié ;
  • l’utilisation d’une forme de message structurée selon une norme convenue entre les parties (format EDI), qui peut être traité automatiquement dans des conditions strictement encadrées ;
  • l’utilisation d’autres moyens, à la condition toutefois que des contrôles documentés et permanents soient mis en place par l’entreprise afin d’établir une piste d’audit fiable (PAF) entre la facture émise ou reçue et la réalisation de l’opération qui en est à la source.
Pour les documents et pièces établis à compter du 31 décembre 2022, un 4e moyen permettant de s’assurer du respect des impératifs d’authenticité, d’intégrité et de lisibilité s’ajoute à la liste. Il s’agit du recours à la procédure de cachet électronique qualifié au sens de la réglementation européenne. De plus, les livres, registres, documents ou pièces sur lesquels peuvent s’exercer les droits de communication, d’enquête et de contrôle de l’administration doivent être conservés pendant un délai de 6 ans à compter de la date de la dernière opération mentionnée dessus ou de la date à laquelle les documents ou pièces ont été établis. À compter du 31 décembre 2022, lorsque ces livres, registres, documents ou pièces sont établis ou reçus sur support informatique, ils doivent être conservés sous cette forme pendant un délai de 6 ans à compter de la date de la dernière opération mentionnée ou de la date à laquelle les documents ou pièces ont été établis.
  • Groupe TVA
Les sociétés membres du groupe TVA doivent désigner un représentant chargé d’accomplir toutes les obligations déclaratives et de paiement en matière de TVA. À compter du 1er janvier 2024, la date à laquelle le représentant doit transmettre à l’administration la liste des membres du groupe est modifiée. Initialement fixée au 31 janvier, elle est finalement arrêtée au 10 janvier. Les modalités de contrôle du groupe font également l’objet d’aménagements.
  • « TVA circulaire »
Le Gouvernement doit remettre au Parlement, avant le 30 juin 2023, un rapport évaluant les conditions de mise en place d’un dispositif dit de « TVA circulaire ». Ce dispositif permettrait, dans le cadre d’une filière donnée, de faire bénéficier d’un taux réduit de TVA les produits qui permettent de diminuer les externalités négatives en matière environnementale ou en matière de santé publique, du fait de leur éco-conception ou de l’usage de matériaux issus du recyclage.

Les impôts locaux

  • Suppression de la CVAE
La contribution économique territoriale (CET) se compose de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises, la loi de finances pour 2023 supprime la CVAE en 2 temps :
  • pour la CVAE due au titre de 2023, le taux d’imposition est divisé par 2 ;
  • à compter de 2024, les entreprises redevables de la CET ne payeront plus que la cotisation foncière des entreprises, la CVAE sera définitivement supprimée.
  • Plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutée
Actuellement les entreprises redevables de la CET (contribution économique territoriale) bénéficient d’un dégrèvement lorsque la somme de leur CFE (cotisation foncière des entreprises) et de leur CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) est supérieure à 2 % de leur valeur ajoutée : il s’agit du « plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutée ». Pour la CET due au titre de 2023, le taux du plafonnement est abaissé à 1,625 % (au lieu de 2 %). À compter de 2024, et au regard de la suppression de la CVAE, il ne sera plus question de « plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutée », mais de « plafonnement de la CFE en fonction de la valeur ajoutée ». Dans ce cadre, pour la CFE due au titre de 2024 et des années suivantes, le taux du plafonnement est abaissé à 1,25 % (au lieu de 1, 625 %).
  • Valeur locative des locaux professionnels
Actuellement, il est prévu que l’année qui suit le renouvellement des Conseils municipaux, la délimitation des secteurs d’évaluation des locaux professionnels, les tarifs par mètre carré, ainsi que la définition des parcelles auxquelles s’applique un coefficient de localisation doivent être revus. Les résultats de cette actualisation sont normalement pris en compte pour l’établissement des bases d’imposition de l’année suivante. À titre dérogatoire, les résultats de l’actualisation réalisée en 2022 sont pris en compte pour l’établissement des bases d’imposition de l’année 2025 (et non de l’année 2023).

Les taxes diverses en 2023

  • Taxe annuelle sur les bureaux
À compter des impositions établies au titre de l’année 2023, une nouvelle taxe est mise en place sur le même modèle que « la taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement applicable en Île-de-France ». Cette nouvelle taxe est perçue dans les limites territoriales des départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes. Quant à la taxe annuelle sur les bureaux en Ile-de-France, une nouvelle exonération est mise en place concernant les emplacements attenants à un local commercial et aménagés pour l’exercice d’activités sportives.

Les mesures sociales pour 2023

  • Compte personnel de formation
Les droits inscrits sur le compte personnel de formation permettent à son titulaire de financer une formation éligible au compte. Dorénavant, le titulaire de ce compte participe au financement de la formation en question dans les conditions suivantes :
  • la participation peut être proportionnelle au coût de la formation (dans la limite d’un plafond) ou fixée forfaitairement ;
  • la participation n’est due ni par les demandeurs d’emploi, ni par les titulaires de compte lorsque la formation fait l’objet d’un abondement en droits complémentaires (financé, par exemple, par l’employeur, un opérateur de compétences, etc.).
  • Mesures relatives au pouvoir d’achat
Pour rappel, la loi dite « pouvoir d’achat » a prévu des déductions forfaitaires de cotisations patronales sur les heures supplémentaires pour les entreprises d’au moins 20 et de moins de 250 salariés. Pour les cotisations dues au titre des périodes courant à compter du 1er octobre 2022, ces déductions s’imputent sur les sommes dues par les employeurs pour chaque salarié concerné au titre de l’ensemble de la rémunération versée concernant les heures supplémentaires, et non plus sur la seule majoration de salaire. Ces déductions s’appliquent également au rachat de RTT intervenant dans le cadre du dispositif de monétisation des RTT mis en place récemment.
  • Recouvrement des cotisations sociales
Dans le cadre de la réforme liée au recouvrement des cotisations sociales, il est prévu que l’Urssaf assure le recouvrement des cotisations et contributions sociales des salariés expatriés qui relèvent du champ d’application des accords nationaux interprofessionnels étendus et élargis qui instituent les régimes de retraite complémentaire des salariés. En outre, l’Urssaf assure la vérification de l’exhaustivité, de la conformité et de la cohérence des informations déclarées par les employeurs, ainsi que la correction, selon certaines conditions, des erreurs ou anomalies susceptibles d’affecter les montants des cotisations, versements et contributions pour lesquels elle est compétente, ainsi que le contrôle des mêmes montants, sauf lorsque celui-ci est confié par la loi à un autre organisme. Enfin, certaines cotisations et contributions dues aux institutions de retraite complémentaire et leurs fédérations doivent prochainement faire l’objet d’un contrôle et d’un recouvrement par l’Urssaf. Cette nouvelle mesure ne sera applicable que pour les cotisations et contributions dues au titre des périodes d’activité courant à compter du 1er janvier 2024.
  • Forfait social sur les abondements au plan d’épargne entreprise
Le plan d’épargne entreprise est alimenté par :
  • des versements volontaires des bénéficiaires adhérents au plan ;
  • des abondements de l’entreprise qui s’apparentent à des versements complémentaires à ceux des bénéficiaires ;
  • l’affectation des sommes issues de l’intéressement, de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise, du transfert d’épargne salariale.
Les abondements versés par l’entreprise en complément des versements des adhérents ne sont pas soumis aux cotisations sociales : ils sont en principe soumis au forfait social au taux de droit commun de 20 %. Toutefois, ce taux est porté à 10 % si l’entreprise abonde la contribution volontaire des bénéficiaires du plan pour l’acquisition d’actions ou de certificats d’investissement émis par elle (ou par une entreprise incluse dans le même périmètre de consolidation). À titre dérogatoire, pour les années 2021 à 2023, le forfait social au taux de 10 % ne s’applique pas aux abondements complémentaires aux versements volontaires des salariés pour l’acquisition de titres de l’entreprise (ou d’une entreprise incluse dans le même périmètre de consolidation).
  • Activité partielle
2 dérogations, mises en place temporairement pendant la crise sanitaire et qui devaient prendre fin le 31 décembre 2022, sont finalement pérennisées. La 1re concerne les employeurs publics de salariés de droit privé et la 2nde concerne les salariés qui sont employés par une entreprise qui n’a pas d’établissement en France. Ces nouveautés s’appliquent aux demandes d’autorisation de placement en activité partielle déposées à l’autorité administrative à compter du 1er janvier 2023 et au titre des heures chômées à compter de cette même date. Source :
50 % des chefs d’entreprise considèrent que la neutralité carbone est une priorité mais seulement 16 % agissent pour une trajectoire bas-carbone. C’est le résultat d’une étude Ifop pour Mazars réalisée en 2021. Les dirigeants ne savent pas par quel bout prendre le problème pour la simple raison qu’ils n’ont pas été formés aux enjeux et aux moyens. L’éducation est donc devenue la priorité numéro un pour gagner la bataille de la transformation écologique et énergétique. Par Emmanuel Beaurepaire100 leaders pour la planète La formation doit englober toutes les dimensions :  sociologiques, financières, juridiques, réglementaires, marketing, communicationnelles… plus proches des préoccupations sociétales quotidiennes. Elle doit placer les entreprises en position d’actrices et de contributrices de cette transformation, leur offrir une vision d’ensemble du problème, les connecter pour qu’entre elles, elles accélèrent le partage des compétences et tout faire pour favoriser la co-construction et la mise en œuvre des solutions communes. Le programme « 100 leaders pour la planète » vise à combler ce déficit de formation. Il s’agit de réunir, dès 2023, les 100 premiers leaders d’entreprises qui en s’alliant avec les meilleurs experts vont conduire les villes, les organisations et les communautés sur le chemin de la neutralité carbone et la maîtrise de leur empreinte écologique. Il s’agit de mettre en commun les expertises au sein d’un programme mêlant e-learning, webconférences, et intelligence collective pour se former et agir. Le projet 100 leaders est né du besoin d’agir pour transformer et réinventer notre société face à l’urgence climatique et ses conséquences : atteindre la neutralité carbone, maitriser notre empreinte écologique, redonner du sens à nos métiers, agir et ancrer son entreprise, sa ville et sa communauté, dans un futur qui donne envie. Le programme de formation se donne pour mission de former des leaders en poste à la transition écologique et énergétique via un accès à une formation online d’environ cinquante heures répartie tout au long de l’année ( 20 heures e-learning, 20h de webconférences, 10 heures mentoring et studio) pour comprendre les défis et enjeux de la transition écologique et énergétique, se forger une vision, et agir au sein de son organisation. Ce programmé a été monté par la Fondation e5t « Energie, Efficacité Energétique, Economie d’Energie et Territoires », think thank opérationnel, « pour réfléchir et agir ». Elle a notamment pour vocation de mobiliser dans un format innovant l’intelligence collective autour de cette nouvelle réalité, en faisant appel aux représentants des différents acteurs et parties prenantes du secteur énergétique (entreprises, politiques, administratifs, enseignants, étudiants)-client final compris – de ce nouveau monde de l’énergie quelle que soient leurs contributions et de se constituer en plateforme d’échanges entre ces derniers. Des patrons formés à la transition énergétique , écologique et sociale feront des entreprises résilientes capables de faire face aux hivers qui nous attendent ; un gouvernement et une administration formés à la transition énergétique, écologique et sociale éviteront certainement que l’Etat ne dépense l’équivalent du budget de l’Education nationale en subventions directes aux énergies fossiles. Et si vous deveniez l’un des 100 premiers leaders pour la planète ?
Laurent Saint-Martin, nouveau directeur général de Business France. © Gabriel de la Chapelle
La nomination de Laurent Saint-Martin à la tête de Business France était attendue depuis quelques semaines, suite au départ de Christophe Lecourtier pour l’ambassade du Maroc. Le président de la République a officialisée cette nomination par décret samedi 6 janvier et Business France a immédiatement publié un communiqué pour rendre publique la nouvelle. Par Eric Orsini « Laurent Saint-Martin est nommé ce jour par décret officiel Directeur général de Business France, en charge de la direction exécutive de l’agence en France et à l’étranger » annonce Business France après que son conseil d’administration ait, le 22 décembre, « donné un avis favorable, à l’unanimité » à cette nomination proposée par les trois ministres de tutelle de Business France, en charge de Economie et des finances, de l’Europe et des affaires étrangères et de l’Aménagement du territoire, selon le communiqué. Agé de 37 ans, Laurent Saint-Martin est ancien député du Val de Marne pour le parti Renaissance d’Emmanuel Macron. Fort d’une carrière mêlant responsabilités privées et publiques, il possède une solide expérience en matière de financement de l’innovation et des entreprises. Sa jeunesse et la richesse de son parcours n’empêchent pas les milieux d’affaires d’exprimer un certain scepticisme basé sur le peu d’expérience qu’il aurait dans les enjeux d’internationalisation des entreprises ou d’attraction des investissements étrangers. Diplômé de l’EDHEC, le nouveau patron de Business France a débuté de sa carrière chez Bpifrance, à l’époque Oséo en tant que chargé d’affaires innovation dans le Nord-Pas de Calais. Par la suite, il a occupé le poste de Responsable Etudes à Oséo Picardie en 2012 et participé à la création dans la région de la nouvelle Bpifrance (issue de la fusion d’Oséo, CDC Entreprises, le FSI et FSI Régions). Ensuite, il sera nommé en 2013, délégué Innovation en Île-de-France, puis en 2016, il rejoint la direction de la Relation entreprises d’Euronext. C’est à cette époque qu’il démarre en politique : élu député du Val-de-Marne en 2017 avec « En Marche » dans la dynamique de l’élection d’Emmanuel Macron, il occupe les fonctions de rapporteur général de la commission des Finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale. Il sera l’auteur d’un rapport parlementaire sur la fiscalité des Français nés aux Etats-Unis et parallèlement, il se fera élire conseiller régional d’Île-de-France. C’est précisément cette expérience du financement et sa connaissance des arcanes politico-administratives qui servira à Laurent Saint-Martin pour gérer les rapports avec les administrations de tutelles, avec lesquelles il est toujours bon de faire preuve de sens politique.
Des défis de taille pour Business France en 2023
Le contrat d’objectifs et de moyens de Business France avec l’Etat est arrivé à échéance et doit être renouvelé. Ce renouvellement implique un examen, voir une révision, de la pérennité de son modèle public-privé et du système de « guichet unique » de la Team France Export, que Business France a formé avec les CCI, Bpifrance et les Régions après une réforme lancée en 2018. Ces défis, ajoutés à un contexte de commerce international miné par la crise en Ukraine et l’inflation, ne semblent pas perturber Laurent Saint Martin qui mesure clairement la taille de ces enjeux mais qui a décidé de se concentrer sur sa mission comme il l’exprime dans sa première déclaration : « Je suis honoré de prendre ce jour la direction de Business France, agence qui démontre au quotidien ses capacités à se mettre au service de la croissance des entreprises à l’export, de l’attraction des investissements internationaux créateurs d’emplois sur notre territoire, déclare-t-il. Dans un contexte international compliqué où l’instabilité de l’économie mondiale et la concurrence particulièrement exacerbée nous poussent à relever d’importants défis, je porterai avec force et conviction l’excellence française partout dans le monde. Je sais pouvoir compter sur l’engagement des équipes de Business France pour y réussir. » Il ne nous reste plus qu’à lui souhaiter beaucoup de réussite !
La crise climatique, dans notre contexte géopolitique, sanitaire et économique, nous oblige à transformer en profondeur nos modes de production et de consommation. Pour les entreprises, une réflexion profonde de leur modèle économique et de leurs valeurs s’impose pour ouvrir le champ à de nouvelles opportunités d’amélioration de leur performance économique, de développement et d’innovation. Cela passe nécessairement par l’identification des principaux postes d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), la mise en place d’une stratégie bas carbone dans toutes les activités et le pilotage d’un plan d’action à cette fin. Par Emmanuel BeaurepaireGlobal Climate Initiative Un décret à la Loi de finance 2021 a abaissé sérieusement le seuil des entreprises devant produire un bilan de leurs émissions de GES, et s’engager sur des mesures de correction et de rattrapage. Désormais, cette obligation, qui était réservée aux grandes entreprises (de plus 500 salariés) depuis 2012, concerne les PME depuis 2022, les entreprises de plus de 250 salariés et en 2023 les entreprises de plus de 50 ! Il existe de nombreuses solutions pour effectuer son bilan carbone. La plateforme GCI (comme Global Climate Initiative) a été conçue pour permettre aux TPE, PME, ETI, grands groupes et collectivités de réaliser, en toute autonomie, leur Bilan Carbone complet (scopes 1,2 et 3) et conforme (Méthode réglementaire (France), GHG Protocol, ISO 14 064-1, Méthode Bilan Carbone®) L’entreprise peut ainsi initier une diffusion rapide de cette bonne pratique à l’ensemble de son écosystème : organisation centrale, entités territoriales, économiques, et fournisseurs qui représentent 50 à 80% de ses émissions. Les tarifs proposés (550/950 € pour les TPE-PME, 1350/2050€ pour les ETI-Groupes) garantissent un fort retour sur investissement. GCI propose une approche qui désacralise le bilan carbone. Le parcours utilisateur est construit dans le fil logique et intuitif de la description de l’activité et organisation de l’entité, étape par étape. C’est le calculateur lui-même qui, en sus des calculs, affecte chacun des items en Scope 1, 2 ou 3 et organise en conséquence l’affectation des 23 postes réglementaires. Vous n’avez nul besoin de compétences techniques ou d’expertise pour renseigner les réponses aux questions ! Différenciez vos offres, prenez de l’avance avec un nouveau modèle économique qui met la stratégie Carbone au cœur de la chaîne de création de valeur. La stratégie de décarbonation de vos activités est une opportunité pour développer la compétitivité, l’attractivité, l’écoresponsabilité, la performance extra-financière et la conformité règlementaire de votre organisation. Le bilan carbone sera l’indicateur obligatoire de la transition écologique et de la pérennité de toutes les entreprises.  
A l’instar de l’Italie et l’Espagne, la France a décidé de renforcer les contrôles en imposant un test obligatoire pour les voyageurs venant de Chine à partir du 5 janvier afin de limiter les risques liés à l’explosion des cas dans le pays depuis l’arrêt de la stratégie zéro Covid.

A partir du 5 janvier, les voyageurs de plus de 11 ans qui désirent se rendre en France à partir de la Chine devront présenter avant l’embarquement un test de dépistage du Covid-19 négatif de moins de quarante-huit heures.

Le décret, qui est paru le 31 décembre au Journal officiel, précise que « des tests aléatoires facultatifs » pourront en plus être réalisés dès le 1er janvier à l’arrivée sur le sol national français et que les voyageurs devront « s’isoler en cas de résultat positif ». Ces mesures, qui comprennent également le port du masque obligatoire pendant le vol, restent pour l’instant relativement limitéés dans le temps puisqu’elle sont en vigueur jusqu’au 31 janvier.

Participez à BOOT 2023 du samedi 21 au dimanche 29 janvier sur le parc des expositions de Düsseldorf. L’évènement est condidéré comme le plus grand salon international spécialement dédié à la plaisance et aux sports nautiques qui propose à ses visiteurs une vision à 360°. L’évènement est un must pour les entreprises du secteur et pour passionnés de sports nautiques.

Salon leader de la plaisance et des sports nautiques (51 éditions), le BOOT rassemble en moyenne près de 1 900 exposants (dont 115 français) répartis sur 17 halls et plus de 250 000 visiteurs (dont 40 000 professionnels) provenant de près de 120 pays. Ce salon BtoB et BtoC est une occasion unique de présenter ses produits/services des catégories suivantes : – Bateaux à moteur – Superyachts – Equipementiers et accessoires pour bateaux – Sports nautiques (plongée, voile, surf, pêche, etc) – Tourisme nautique
Profil des exposants
Toutes les activités du marché nautique sont représentées dans 17 halls d’exposition répartis comme suit :
  • Halls 1, 3, 4 : Bateaux à moteur
  • Hall 6 : Yachts de grande taille
  • Hall 7a : Super Yachts Show
  • Hall 7 : Arts maritimes
  • Hall 9 : Bateaux pneumatiques, jetski
  • Hall 10, 11 : Moteurs, équipements, accessoires
  • Halls 12 : Plongée
  • Halls 13, 14 : Tourisme nautique, stations balnéaires, péniches, pêche sportive, marinas
  • Hall 14 : Canoë/Kayak
  • Hall 15, 16 : Voile
  • Hall 17 : Sports tendance

Découvrez les zones thématique du salon BOOT 2023

Sur la dernière édition, les principaux pays visiteurs étaient : Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Suisse, Royaume Uni, Autriche, Espagne, Danemark, Italie. Le salon propose également aux nombreux visiteurs une expérience de visite immersive comprenant des espaces de conférences, des zones de démonstration, des tests de matériels en live ou encore des bateaux en exposition. En collaboration avec les régions et principaux clusters nautiques, Team France Export organise un pavillon France afin d’accompagner les entreprises du secteur et notamment à travers un stand d’exposition, des fiches marchés, un webinar en amont du salon et l’organisation de RDV BtoB ciblés auxquels seront associés plusieurs bureaux.
Objectifs des exposants
  • Rencontrer des partenaires commerciaux
  • Trouver de nouveaux clients
  • Trouver de nouveaux fournisseurs
  • Faire le plein de nouvelles idées, d’innovations
  • Être visible sur le plus grand salon nautique international
Stand sur le pavillon France et aménagement par notre prestataire : 9m²   : 4 300 euros HT 12m² : 5 300 euros HT
15m² : 6 300 euros HT 18m² : 7 300 euros HT *Toute autre réservation de surface et d’emplacement pourra être étudiée sur demande NB : Forfait multimédia (visibilité sur le site et dans le catalogue du salon) proposé obligatoirement par l’organisateur : 470 euros HT Prestations export (comprises dans l’accompagnement Business France) :
    • Organisation d’une conférence export et d’un cocktail de networking
    • Invitations d’acheteurs/distributeurs ciblés sur le pavillon France à l’occasion de la conférence:
    Pays ciblés : Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal.
    • Présentation de votre activité dans le catalogue du Pavillon France, distribué en amont et sur le salon.

    S’inscrire

Les achats indirects représentent en moyenne 30 à 35% des dépenses de votre entreprise. Pour les gérer efficacement, tous les paramètres de leur structure de coût doivent être évalués. Si la majorité des entreprises traitent leurs achats indirects uniquement sous l’angle du coût brut, peu d’entre elles prennent en considération l’impact et le traitement des coûts cachés. Les coûts cachés « parasiteurs », pressentis par les responsables d’entreprises, sont cependant peu résolus par les équipes en charge des achats, et cela pour quatre raisons principales :
  • La première est structurelle : modèle d’achat actuel, problème de compliance.
  • La deuxième est d’ordre psychologique : pression des habitudes, difficulté à se remettre en cause.
  • La troisième raison tient à la forme même du coût caché qui diffère selon les entreprises, et selon la famille de dépenses. Il est donc difficile de l’identifier. Une approche « sur-mesure » est nécessaire pour l’éradiquer.
  • Enfin, même si depuis quelques années les services achats montent en compétence et mènent une action créatrice de valeur, celle-ci est structurellement freinée par les deux premières raisons (structurelle et psychologique).
Un œil extérieur expert est alors la meilleure solution. Il est en effet difficile en interne d’être à la fois juge et partie. Alors comment faire ? Le moyen le plus efficace est le recours à un conseil extérieur qui va insuffler une dynamique d’amélioration à travers la conduite du changement. Le traitement de ce coût caché « parasiteur » permet alors à votre entreprise de s’en affranchir et de construire un nouveau coût d’achat que l’on appelle le coût maîtrisé. Cosma Experts vous accompagne pour maitriser durablement votre structure de coûts et ainsi améliorer votre marge opérationnelle. Gérald Le Teurs Pour suivre notre réseau : www.cosma-experts.com
Verbal, para-verbal, non-verbal : ce sont les 3 éléments à prendre en compte lors d’une prise de parole. L’attention principale est généralement portée sur le message, c’est-à-dire, les mots et le contenu. Erreur ! Cela ne compte en réalité que pour 15% selon Emmanuel Beaurepaire qui assure depuis 15 ans des programmes de formation pour des décideurs d’entreprises et des hauts-fonctionnaires de l’administration, notamment les Préfets et Sous-Préfets. La prise de parole doit se concentrer sur 2 ou 3 messages importants, c’est-à-dire ceux que vous souhaitez que vos interlocuteurs retiennent. Selon l’adage « qui trop embrasse, mal étreint », il est impératif de se concentrer sur quelques idées et propositions impactantes. L’autre écueil dans la prise de parole est d’être trop long ! en effet, la capacité de mémorisation étant, en moyenne, relativement faible, il faut garder en tête que votre auditoire n’est pas en capacité de retenir de multiples messages. Il est donc indispensable de se poser la question suivante : que doivent retenir mes interlocuteurs ? C’est à partir de cet objectif que vous allez structurer votre discours. Quelques règles à respecter :
  • Rendez le message accessible à tous
  • Utilisez des phrases courtes et simples
  • Structurez votre message pour finir sur un temps fort.
  • Choisissez vos arguments en fonction du public
  • Privilégiez les anecdotes, les citations, les chiffres clés
  • Ayez recours à l’exemple, des situations concrètes, des références…
  • Impliquez l’auditoire dans la démarche
  • Parlez naturellement
  • Prévoyez un espace pour l’improvisation
  • Visez la précision de votre vocabulaire sans tomber dans le piège du jargon spécialisé et parfois incompréhensible
Reste la forme, c’est-à-dire le non-verbal et le para-verbal qui comptent respectivement pour 50 et 35%….Votre message passera efficacement si vous l’accompagnez dans la forme. Les gestes, la posture, le sourire et l’expression sont des éléments indispensables. Elever le ton de la voix ou marquer un silence avant une idée forte, se tourner vers tel ou tel interlocuteur vont aider à faire passer vos messages. Il faut donc travailler son discours pour le rendre impactant et sa posture/gestuelle pour créer un charisme scénique avec votre auditoire. Chaque dirigeant peut atteindre un niveau acceptable dans sa prise de parole. Il faut pour cela travailler (exercices), se filmer, visionner et progressivement de nouveaux réflexes et de nouvelles attitudes vont s’installer. Et pour vous aider faites appel à un coach !
2023 sera une année de récession mondiale, mais des opportunités d’investissement découleront de la désynchronisation qui se poursuit entre les trois plus grands blocs économiques : les États-Unis, la zone euro et la Chine. Pour saisir ces opportunités, il faudra toutefois savoir faire preuve de flexibilité et de sélectivité. Perspectives économiques – Raphaël Gallardo, Chef économiste Aux États-Unis, avec près de deux emplois disponibles pour chaque chômeur, le marché du travail reste très dynamique. Si cette situation favorise les travailleurs américains et l’augmentation des salaires, elle alimente également l’inflation dans le pays. Tandis que la Réserve fédérale (Fed) a fait de la lutte contre l’inflation son principal combat, les États-Unis pourraient connaître une baisse de l’activité plus forte que prévu l’année prochaine. Carmignac « Nous ne croyons pas au scénario selon lequel les États-Unis connaîtront une récession faible et courte au début de l’année prochaine. Nous pensons que l’économie américaine entrera en récession à la fin de cette année, mais avec un recul de l’activité beaucoup plus marqué et plus long que prévu par le consensus. Face à l’inflation, la Fed devra créer les conditions d’une vraie récession avec un taux de chômage bien au-dessus de 5 %, contre 3,5 % aujourd’hui, ce qui n’est pas envisagé actuellement par le consensus », déclare Raphaël Gallardo, économiste en chef chez Carmignac. En Europe, les coûts énergétiques élevés devraient affecter les marges des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages, déclenchant ainsi une récession ce trimestre et le suivant. La récession devrait être modérée, car les stocks élevés de gaz devraient empêcher les pénuries d’énergie. Toutefois, la reprise économique à partir du deuxième trimestre devrait être terne, les entreprises hésitant à embaucher et à investir en raison de l’incertitude persistante concernant l’approvisionnement en énergie et les coûts de financement. « La faiblesse de la reprise et l’inflation liée à l’énergie continuant d’alimenter la structure des coûts, la Banque centrale européenne (BCE) sera confrontée à un environnement quasi ‘’stagflationniste’’. Le retour de l’activisme budgétaire pourrait également accroître la pression sur la BCE et entraîner un débat difficile sur la ‘’dominance fiscale’’ », explique M. Gallardo. En Chine, l’économie dépend actuellement uniquement du secteur public, qui soutient la croissance grâce aux dépenses de projets d’infrastructure. Mais le secteur privé est en pleine récession. « Le système de santé chinois n’étant pas en mesure de résister à une vague massive de contaminations liée à un assouplissement de la politique Zéro Covid pendant l’hiver, les autorités ont été contraintes de soutenir la croissance du PIB en adoptant un double pivot, monétaire et diplomatique. Elles ont accepté d’assouplir les conditions de liquidité et ont entamé une détente avec les États-Unis », explique Raphaël Gallardo. « Cela est de bon augure pour un retour progressif de la vitalité économique du pays. » Nos stratégies d’investissement pour 2023 – Kevin Thozet, membre du comité d’investissement Le scénario typique de récession associé à l’environnement décrit ci-dessus plaide en faveur d’un portefeuille avec un biais défensif. Sur le front obligataire, nous privilégions les obligations à long terme d’émetteurs bien notés. En ce qui concerne les actions, nous favorisons les sociétés et les secteurs offrant la plus grande résilience et sur les marchés des changes, les devises qui ont tendance à bénéficier d’un statut de valeur refuge. Même si le contexte peut paraître morose, des opportunités d’investissement existent. Après une année 2022 marquée par le resserrement rapide et coordonné des politiques monétaires des banques centrales du monde entier, l’année 2023 verra ces mêmes banquiers centraux adopter une approche plus attentiste afin : 1) d’évaluer l’impact d’une hausse aussi rapide des taux d’intérêt, et 2) d’être conscients des risques de voir se matérialiser un atterrissage brutal.  Cette évolution et le retour en territoire positif des rendements obligataires réels signifient que les marchés obligataires ont, dans une large mesure, retrouvé leur statut défensif. De même, la tendance désinflationniste de la première partie de l’année devrait tourner en faveur des actions de croissance. Sur les marchés d’actions, alors que la baisse des valorisations semble globalement cohérente avec un contexte de récession, il existe de grandes disparités entre les régions, surtout en ce qui concerne les bénéfices. Les perspectives de résultats restent élevées aux États-Unis et en Europe, ce qui n’est pas le cas en Chine, ni au Japon compte tenu de la baisse du yen. Bien que l’attention des investisseurs internationaux se concentre sur l’inflation et la dynamique de croissance du monde occidental, un regard vers l’Est pourrait s’avérer salutaire et offrir une diversification bienvenue. Carmignac Carmignac « Contrairement au marché obligataire, le prix des actions n’intègre pas le scénario d’une grave récession, si bien que les investisseurs doivent se montrer prudents. Les actions japonaises pourraient bénéficier du regain de compétitivité de l’économie japonaise, dopée par la baisse du yen face au dollar, mais aussi de la demande domestique. La Chine sera l’une des rares zones où la croissance économique sera meilleure en 2023 qu’en 2022, et toutes choses égales par ailleurs, l’économie aura un impact sur les bénéfices des entreprises », déclare Kevin Thozet, membre du comité d’investissement de Carmignac.   Sur les marchés obligataires, les obligations d’entreprise offrent également des opportunités intéressantes, car du côté du risque, la hausse attendue des taux de défaut est déjà largement intégrée dans les prix actuels. Du côté des rendements, les rendements intégrés sont à des niveaux compatibles avec les perspectives à long terme des actions. Du côté des obligations souveraines, le ralentissement de la croissance économique est généralement lié à la baisse des rendements obligataires. Toutefois, compte tenu de l’environnement inflationniste, si le rythme du resserrement peut ralentir, voire s’arrêter, il est peu probable qu’il s’inverse bientôt. « Dans un tel environnement, les maturités plus longues (5 à 10 ans) sont préférables. Sur le marché obligataire, lorsque les rendements augmentent, les investisseurs peuvent se permettre d’attendre de voir comment évolue la situation. Le temps joue en faveur des investisseurs. Cependant, nous devons être conscients que l’abandon de la répression financière signifie que certains seront laissés sur le bord de la route, encore plus lorsque frappera la récession », indique Kevin Thozet. À l’aube de 2023, le « mur d’inquiétudes » persiste. L’attention des investisseurs reste portée sur l’inflation et le risque de récession, qui ne devrait pas affecter les trois grandes économies de la même manière, ni au même moment. Mais la désynchronisation s’accompagne des avantages de la diversification. Et avec la volatilité des marchés financiers émergent des opportunités pour lesquelles il faudra se montrer sélectif et extrêmement agile pour pouvoir les saisir ; ce qui est la définition même d’un gérant actif. Informations réglementaires Il ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil en investissement. Les informations contenues dans ce document peuvent être partielles et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. CARMIGNAC GESTION 24, place Vendôme – F – 75001 Paris Tél : (+33) 01 42 86 53 35 – Société de gestion de portefeuille agréée par l’AMF. SA au capital de 15,000,000 € – RCS Paris B 349 501 676    
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