88% des 18-34 ans veulent un accompagnement du management en matière de santé mentale. Ils ont également besoin d’être stimulés et impliqués dans le projet de l’entreprise. D’un autre côté, l’expertise et les idées d’amélioration des collaborateurs représentent un potentiel de développement et de création de valeur pour l’entreprise. Le recueil de la Voix des collaborateurs n’est donc plus une option mais bien un levier stratégique en termes de marque employeur et de performance.
Par Aude Guei – Consultante facilitatrice en transformation des organisations AG ConseilPOURQUOI LE RECUEIL DE LA VOIX DES COLLABORATEURS EST PRIMORDIAL ?
▶ Ne pas recueillir la Voix des collaborateurs, c’est se priver d’une partie de leur potentiel au détriment de la réussite de l’entreprise et de l’engagement des collaborateurs.
Les salariés sont le cœur de l’entreprise. De part leur expertise, connaissance des clients et historique des différents projets ; les idées d’amélioration et points d’attention des collaborateurs constituent une source de développement.
▶ Recueillir la Voix des collaborateurs permet également de lutter contre « l’angle mort du management ».
Cet angle mort représente l’ensemble des risques potentiels et axes d’amélioration qu’une entreprise ne peut percevoir sans l’aide de ses collaborateurs et d’une personne tierce.
En raison de sa fonction, ses enjeux, son point de vue et ses filtres, un dirigeant n’est pas en mesure d’appréhender toutes les problématiques et axes de progrès de son entreprise.
Pour avoir une vision 360 de son organisation, il est donc nécessaire de s’appuyer sur les collaborateurs en proposant par exemple des sondages sur les axes d’amélioration internes et les conditions de travail afin de prévenir les RPS et être plus performant.
Cela permettra également à toutes les personnalités de s’exprimer en sachant que les personnes introverties ont souvent des idées brillantes qu’elles n’osent pas toujours exprimer.
▶Enfin, une écoute plus approfondie des besoins et remarques des équipes est un moyen de leur offrir une meilleure expérience collaborateuret de les fidéliser.
Avec la hausse des démissions (+24% entre 2019 et 2023 selon la DARES) et les difficultés de recrutement, une entreprise doit avoir une prise de recul sur son organisation pour rester performant et éviter de générer de la démotivation et des départs sans en comprendre la cause.
En effet, peu d’entreprises proposent un dispositif permettant de recueillir régulièrement les avis des salariés et d’encourager les initiatives.
Conséquences :
– De nombreux collaborateurs n’osent pas remonter leurs difficultés, frustrations ou idées d’amélioration en raison d’une absence d’outils et de cadre leur permettant de le faire librement et sereinement.
– Départ inattendu de talents car même si elle fait preuve de bonne volonté, une organisation ou un manager peut favoriser inconsciemment le mal-être et le désengagement de ses équipes.
Aude Guei – Fondatrice d’AG Conseil
▶En psychologie, il est dit que « Ce que l’on ne conscientise pas, ne peut être guéri« . Ce principe peut également s’appliquer aux entreprises car « tout ce que vous ne percevez pas ne peut être amélioré et suivi ».
En somme, en ne recueillant pas régulièrement la Voix des collaborateurs, votre organisation peut générer de la démotivation, de l’absentéisme, du turnover, des RPS et une baisse de performance sans que vous puissiez identifier les causes profondes et les prévenir.COMMENT LE RECUEIL DE LA VOIX DES COLLABORATEURS PEUT DEVENIR UNE FORCE POUR L’ENTREPRISE ?
Pour que le recueil de la Voix des collaborateurs devienne un atout en termes de marque employeur, il est important que cette démarche soit pérenne et favorise la reconnaissance des salariés.
Au préalable, 3 éléments devront être déterminés :
Le type d’informations récoltées: Idées d’amélioration, degré de satisfaction, expérience collaborateur, charge de travail, moyens/ressources, ambiance de travail, besoins, QVT…
Le mode de recueil: Questionnaire, entretiens, application, étude des sites d’évaluation expérience collaborateur (Glassdoor), recours à un cabinet externe, challenge des meilleures idées…
La fréquence de recueil: Trimestriel, semestriel, annuel…
Une fois ces éléments définis et la démarche lancée, il sera également primordial de communiquer sur les résultats des enquêtes ainsi que sur les plans d’actions associés. Cela permettra de renforcer le sentiment d’utilité des collaborateurs et de les encourager à participer davantage au développement de l’entreprise.
Toutefois pour insuffler et mettre en place plus facilement cette nouvelle dynamique de co-création, il est conseillé de faire appel à une personne tierce/ facilitateur externe.
Son regard extérieur sera une opportunité pour l’entreprise d’identifier les freins de performance et d’engagement et d’aider les collaborateurs à s’exprimer plus librement.
▶En conclusion, mettre en place une stratégie pérenne de recueil de la Voix des collaborateurs est un moyen de bénéficier pleinement de leur expertise et de mieux comprendre leurs besoins. Elle peut représenter un élément attractif de votre marque employeur et apporter de nombreux bénéfices en termes d’amélioration continue, de fidélisation et de RPS.
Les attentes des collaborateurs ont changé ! Désormais en quête de sens et d’équilibre, les salariés ont besoin de faire partie d’un projet dans lequel ils se sentent utiles, stimulés et pris en compte. Pour recruter et fidéliser les candidats, il est donc crucial d’intégrer ces changements dans l’organisation et le management de l’entreprise, notamment en comprenant le principe de pyramide des tâches.
Par Aude Guei – Consultante indépendante AG Conseil
Pour fidéliser ses collaborateurs et être performant, l’enjeu majeur du management est de mettre les salariés sur des missions dans lesquelles ils apporteront le plus de valeur tout en préservant leur motivation et bien-être.
Cette pyramide des tâches du travail est un moyen de répondre à cette problématique.
=> On parle beaucoup d’énergie environnementale/empreinte écologique, mais je n’ai jamais entendu parlé de « l’énergie structurelle » ou de « l’empreinte énergétique » que génère une entreprise sur les collaborateurs malgré la hausse des burnouts.
Pourtant, il y a bien une énergie/dynamique/impulsion qui est insufflée par l’environnement de travail (Poste, management, climat social…).
Celle-ci va fortement influencer la motivation, créativité, productivité (Impulsion positive) des collaborateurs ou bien leur désengagement, stress et mal-être (Impulsion négative).
LES MISSIONS ET TÂCHES du collaborateur représentent 80% DU TEMPS DE TRAVAIL.
Pour renforcer l’implication des salariés et les fidéliser, il est donc primordial de 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐧𝐬 et de veiller à l’intérêt du poste.
▶ Lorsque nous travaillons sur des tâches stimulantes, nous sommes plus productifs et créatifs.
Cela nous connecte à un espace de plaisir et d’inspiration où la créativité et les idées foisonnent de manière naturelle et fluide.
La confiance du collaborateur est renforcée et son travail apporte une valeur ajoutée à l’entreprise créant ainsi une dynamique gagnant/gagnant.
D’UN POINT DE VUE HUMAIN
=>L’homme a besoin d’être stimulé et d’avoir de nouveaux challenges pour être épanoui.
Au 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, mettre son attention sur des tâches perçues comme « désagréables » ou « sans intérêt » sur une longue période, demande une quantité d’énergie importante à l’être humain.
Même si la tâche doit et sera accomplie, celle-ci sera effectuée à reculons et donc avec une productivité et qualité moindre.
=> Si ces tâches « énergivores« représentent une part importante du poste, elles pourront impacter le moral, la motivation et/ou la 𝐬𝐚𝐧𝐭é du collaborateur.
En effet, de plus en plus d’entreprises ne remplacent pas les partants, créant ainsi beaucoup de frustration et d’amertume chez de nombreux collaborateurs.
Un certain nombre d’entre eux ne se retrouvent plus dans l’évolution de leur poste contraints de reprendre des tâches ou missions qui ne répondent pas à leurs attentes (ex :70% de tâches non désirées et 30% stimulantes).
▶ Pour éviter tous ces écueils et des départs inattendus, il est donc nécessaire de réaliser un véritable état des lieux des missions et tâches du collaborateur pour évaluer son niveau d’intérêt et de performance par rapport à son poste.
Ce premier entretien permettra de mieux identifier les leviers de motivation du collaborateur ainsi que les freins individuels et organisationnels qui l’empêchent d’effectuer efficacement son travail (ex: problème d’accès à l’information, procédures non écrites, difficultés spécifiques…).
Pour que cet échange s’inscrive dans une démarche d’amélioration continue et de fidélisation, des points semestriels de suivi devront être organisés avec le salarié.
Intégrer cette démarche dans le management apportera les bénéfices suivants :
Créer de nouveaux indicateurs de suivi de performance et de motivation
Prévenir les risques psychosociaux et les départs
Mieux cibler les besoins en formation et accompagner le collaborateur dans son évolution
Développer une intelligence collective en s’appuyant sur les forces de chacun
Améliorer l’adaptabilité des équipes et leur productivité
Favoriser l’engagement et la fidélisation des collaborateurs
Renforcer la marque employeur
Et si vous adaptiez le contenu des postes aux appétences des collaborateurs en appliquant le principe de pyramide des tâches afin de libérer leur CRÉATIVITÉ, créer de L’ENGAGEMENT et favoriser la PERFORMANCE ?
Tournéeaujourd’huivers la transition énergétique,les entreprises ne doivent pasocculter la question du vieillissementdela population,etdoiventagir pourpréparer«cette transitiondémographique». Bien vieillir et chez soi, tel est le souhait de la majoritédes Français pour lesquels ilest difficile d’imaginerfinir ses jours dansdes établissements spécialisés.C’est dansce contexteque Laurent Permasse,président du directoire de SOFIAP (Société Financière pour l’Accession à la Propriété),filiale de La Banque Postaleet delaSNCF,a dirigélelivre«Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi»,qui paraîtra le 28 septembre2023aux éditions Le Cherche Midi. Créateur duticket social devenu leCESUpréfinancé, le chèque emploi service universel, il a consacré l’essentiel de sa carrière à l’innovation sociale. La sortie de ce livre est l’occasion dese penchersur ce sujet de société central du bien vieillir qui touchel’ensemble des Françaiset sur le rôle que les entreprises doivent jouer auprès des salariés aidants. Un enjeuqui s’inscrit pleinement dans la responsabilité sociale des entreprises(RSE)et correspond à l’objectif de SOFIAP de favoriser l’accession à la propriété des collaborateurs d’entreprises engagées.Bien vieillir chez soi, c’est possible et les entreprises doivent s’en saisirLaurent Permasse, président du directoire de SOFIAP et auteur du « Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi »Le«Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi»parle dela difficulté des familles à évoquer le vieillissement et la nécessité des entreprises de se saisir de la problématique. Dans nos sociétés en quête de jeunesse éternelle où les injonctions à rester jeune font de la vieillesse une tare, il n’est pasétonnant que vieillir soit un sujet tabou. Cependant,d’ici 2030 enFrance,il y aura plus de seniors que de personnes de moins de 20 ans. Se posent alors les questions de la santé publique et de ladépendance. Cette dernière amène le sujet de la difficulté à vieillir dignement. Pourtant, il existe une alternative qui a fait ses preuves dans de nombreux pays: vieillir chez soipourmaintenir les personnes âgées dans un cadre de vie familier, conserver leur qualité de vie et le lien social [1].Tout ceci est possible si l’aidant est aidé.Ce manifeste balaye tousles préjugés(coûteux, pas assez sécuritaire, etc.)et présente les solutionsexistantes (sans être exhaustif):santé, aide à la personne, aménagement de l’habitat, financement. Briser le tabou et en discuter en famille est central mais le foyer n’est pas le seul lieu où les enjeux du bien vieillir se dessinent.Plus de 20% des aidants en emploi ont été obligés de s’absenter de leur travail pours’occuper d’un proche.Aussi, le livrea pour objectif d’ouvrirle débat au sein des entreprisesqui,plutôt que de subir, doiventdevenirdes actricesdu changement.Ilproposeainsides solutions concrètes à travers notammentla mise en place de dispositifs financiersde typeprêt subventionné. Cette mesure permet auxemployeursde participer activement à des initiatives citoyennes pour uneentrepriseplus responsable et inclusive.«SOFIAP, filiale de La Banque Postaleet delaSNCF, acteur public et citoyen, place au cœur de sa mission la responsabilité sociétale des entreprises.Elle met au service de celles–ci son expertise acquise,depuis plus d’un siècle,du prêt subventionnépar l’employeur pour favoriser le logement.Nous sommesconvaincus que l’amélioration du bien–être des salariés et leur accompagnement dans des moments clés de leur vie sont des piliers essentiels d’une politique d’entreprise responsableet citoyenne.Elle ouvre un nouvel avantage social pour les entreprises en proposant leprêtsenior hypothécaire,approche novatrice qui soulage les salariés aidants tout en contribuant à améliorer leur pouvoir d’achat. Les collaborateurs aidants pourront ainsi concilier plus sereinement leurs responsabilités professionnelles et leur rôle auprès de leur famille.»,explique Laurent Permasse, président du directoire de SOFIAP.Ces solutions ont un véritable impact social et s’inscrivent dans une démarche de responsabilité sociétale forte. Lesentreprises améliorent ainsileur position d’employeur responsable, engagé et attentif aux enjeux sociaux et économiquesqui traversentnotre époque.Ces initiatives s’inscrivent dans la continuité des solutions développées parlegroupeLa Poste, quiaccompagne au quotidien les seniorsà travers sesservices de proximité mais aussi ses salariésaidants avec desmesures spécifiques.Accompagner au bien vieillir: un bénéfice pour tousSelon l’Etude Viavoice x OCIRP [2], l’âge moyen de l’entrée dans l’aidance est de 36 ans. C’est très jeune et révèle à quel point cela touche tous les salariés indépendamment de leur âge.Toujours selon la même étude,62% des sondésnes’estiment passuffisammentinformés sur le sujet des salariés aidantset 42% des aidants n’ont pas informéleur employeur de leur situation etnesouhaitentpas le faire.Cette vision où seul le rendement et la productivitésontimportantsaux yeux de l’employeur est un frein au progrès socialet peut même être contre– productive. Celaprouve quelerôle de l’entreprise dans la prise en charge des aidants est aujourd’hui fondamental.«Avec le vieillissement de la population, lenombre d’aidants en entreprise ne cesse de croître, et notre rôle en tant qu’acteurcitoyendans le secteur de l’immobilier prend une nouvelle dimension. SOFIAP se positionne en tant qu’acteur engagé dans les mesures sociales inclusives. Nous sommes pionnierssur le marché des prêts subventionnéspar l’employeur et ainsi un facilitateur pour l’accession à la propriété. Soucieux de répondre aux enjeux sociaux favorisantl’inclusion, nous continuons de développer nos offres pour aller encore plus loin. Nous sommes convaincus que notre rôle ne se limite pas à fournir des produits financiers, mais à créer un impact positif dans la vie de nos clients.»,explique Laurent Permasse.«Nos solutions sont le prêt immobilier subventionné par l’entreprise avec uneprise en charge des intérêts afin de financer l’accession à la propriété ou la pièce de plus pour héberger un proche, le financement des travaux pour aménagerle logementavec une priseencharge partielle des intérêts du prêt, mais aussi le prêtsubventionnésenior hypothécaire pour percevoir un capital jusqu’à 60% de la valeur du bien tout en restant propriétaire.»Par ricochet, cetteréalité croissante de la population vieillissante entraîne un nombreexponentield’aidants salariés et,par voie de conséquence,de plus en plus d’entreprises sont confrontées à des problématiques d’absentéisme, de baisse de la productivité et de stressdes salariés,duesàla prise en charge de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à mettre leurcarrière entre parenthèseset seulement 2% des aidants affirment être accompagnéspar leur entreprise.Tout cela influe défavorablement sur la performance globale et c’est la raison pour laquelle il est tempsde prendre en comptecettesituationet detrouver des solutions adaptées. Que chaque entreprise puissesoutenirses salariés aidants renforceraleur engagement enverselle maisparticiperaaussià une politique RH de qualité qui aura un impacttantsur le recrutementque sur la fidélisation des salariés, autre enjeu de tailleaujourd’hui.Au–delà des pistes de réflexion et solutions concrètes évoquées, le livre donne la parole aux personnes âgées, à leur entourage mais aussi à ceux qui agissent,qu’ils soient aidants, DRH ou dirigeants d’entreprises.Par ce manifeste intergénérationnel, l’objectif est desensibiliserles entreprisesà ce rôle,d’ouvrir le débat et que les politiques RSE de chacune d’elles intègrent l’aide aux aidants,au même titre que la diversité et le développement durable.[1]D’après une étude OpinionWay x Les Maisons de Marianne,le maintien d’une vie sociale apparaît comme le premier critère de bien–être, étude menéeauprès de Français de plus de 50 ans, novembre 2022.[2]Etude Viavoice x OCIRP, Observatoire des salariés proches aidants, septembre 2022A proposde SOFIAP Nous pensons que devenir propriétaire est un élément d’inclusion, de société et de préparation à la retraite. SOFIAP répond au «S» de RSE autour de l’engagement social et sociétal desemployeurs et permet une innovation autour de la propriété immobilière et plus largement du financement.Nous concevons des prêtssubventionnés (achat immobilier, crédit consommation…)parles entreprises pour permettre aux salariés de financer leurs projets de vie. Créée par la SNCF pour aider les cheminots à accéder à la propriété, nous sommes le fruit d’une histoire de plus de 100 ans. Nous sommes la réponse actuelle aux besoins des entreprises de recruter et de fidéliser en permettant aux collaborateurs de vivre plus confortablement, plus responsable, et de se créer un patrimoine.Contacts presse : – Anne–Lise Villet 06 28 47 30 01 annelise.villet.rp@gmail.com – Pauline Saint–Martin 06 8300 57 40 pauline.saintmartin.rp@gmail.com
Que l’on soit mère ou père, l’arrivée d’un nouvel enfant vient forcément bousculer le quotidien personnel et professionnel. Certaines entreprises ont d’ores et déjà compris que, mettre en place une politique parentale était simple, mais surtout positive pour tout le monde. Des actions gagnantes/gagnantes qui répondent à des enjeux RH actuels comme la marque employeur, la qualité de vie et conditions de travail, l’inclusion, la responsabilité sociétale des entreprises, le management innovant…Cependant, certaines fausses idées reçues peuvent stopper les entreprises dans cette démarche.
Par Anaïs HUBERT – Fondatrice de Humaine Ressource
La charge de travail
Un des freins à la mise en place d’une politique parentale est l’idée que cela ajouterait une charge de travail supplémentaire aux équipes déjà débordées. Pourtant de nombreuses entreprises, ont déjà naturellement mis en place des actions, sans qu’elles soient distinctement inscrites dans une politique spécifique.
Commencez par réaliser un diagnostic des pratiques internes en matière de conciliation vie personnelle, vie professionnelle. Ce diagnostic permettra de faire ressortir d’éventuelles actions déjà existantes qui pourront être facilement mises en avant, par la suite.
L’investissement financier
L’autre idée reçue pouvant décourager la mise en place d’une politique parentale est le coût des actions menées, vues comme un investissement supplémentaire dans un contexte de crise. Avant toute prise de décision, il est indispensable de considérer la démographie de votre entreprise (taux de natalité, pyramide des âges, pourcentage de parents…)
Par exemple, tous vos collaborateurs ne seront pas concernés par l’arrivée d’un enfant la même année. Les éventuels investissements à prévoir, pourraient ne concerner qu’une petite partie des équipes, restant ainsi raisonnables.
La pression sociale
La parentalité est bien souvent considérée comme un obstacle à la performance professionnelle. En effet, la croyance qu’il est nécessaire de faire un choix entre vie professionnelle et vie personnelle est ancrée dans la culture travail. Mettre en place une telle politique c’est aller à l’encontre de l’idée encore bien présente, que le succès au travail requiert un dévouement exclusif.
Pourtant les tendances actuelles prouvent le contraire… Les collaborateurs les plus engagés et investis sont ceux qui évoluent dans un environnement qui favorise un équilibre des vies, créant ainsi un cercle vertueux renforçant la loyauté et la productivité.
En mettant en place une telle politique, vous contribuez à faire baisser cette pression sociale injustifiée, réduisez le stress et augmentez la performance de vos collaborateurs.
La flexibilité
Lorsque l’on évoque la politique parentale, beaucoup d’entreprises imaginent devoir proposer plus de flexibilité, télétravail, congés supplémentaires parfois incompatibles avec leurs activités. Or ce n’est pas un passage obligatoire. L’organisation du travail n’est pas le seul sujet concerné.
Parcours de réintégration, développement des compétences personnelles, mentoring et bien d’autres actions peuvent être mises en œuvre pour créer un environnement de travail sensible à la parentalité.
La taille de l’entreprise
Trop souvent on imagine que ce type de politique est réservée aux grandes entreprises, qui auraient plus de ressources pour mettre en place des actions adaptées. Or, la politique parentale est avant tout une politique humaine et elle n’est pas conditionnée par la taille de l’entreprise.
Au contraire, les TPE et PME ont un environnement très favorable à la mise en place d’une telle stratégie : communication de proximité, structure plus flexible, prise de décision rapide… Que vous soyez une grande entreprise ou une petite structure, vous pouvez instaurer une politique parentale adaptée à votre contexte.
Les inégalités
Il est légitime de se demander, si une telle politique n’est pas perçue comme inéquitable par les collaborateurs sans enfant. En réalité, une telle politique aura un effet positif bien au-delà du groupe directement concerné en renforçant la dimension inclusive de votre entreprise. En effet, une culture qui encourage le soutien et la solidarité (peu importe le sujet) impactera positivement le climat de votre entreprise.
Pour susciter l’adhésion de tous, mettre en place une stratégie qui fonctionne est conditionnée par le fait qu’elle doit être adaptée au contexte de votre entreprise. De plus, les actions menées doivent être concrètes et connues de tous. Cela implique donc une communication ouverte et régulière sur le sujet afin d’engager les salariés qu’ils soient parents ou non.Cette transition vers un management inclusif répond aux « nouvelles » attentes de vos collaborateurs en quête de sens. Car aujourd’hui, pour se démarquer, les entreprises doivent défendre des valeurs fortes et humaines. Les talents ne sont plus à la recherche d’un simple emploi, mais d’une véritable expérience collaborateur, leur permettant de s’épanouir professionnellement et personnellement. Le sujet de la parentalité devient donc un moyen pour votre entreprise de se distinguer tout en soutenant vos employés dans leur quête de sens et d’équilibre.
De nouvelles mesures viennent d’être mise en place pour favoriser la santé au travail et lutter contre la désinsertion professionnelle. Ces mesures concernent essentiellement les visites de reprise et de préreprise, les surveillances post-exposition et la mise en œuvre de la CRPE (convention de rééducation professionnelle en entreprise).
Par Serge de Cluny
les visites de reprise et de préreprise
Jusqu’à présent, les salariés absents pour cause de maladie ou d’accident non professionnel ont droit à une visite de reprise au-delà de 30 jours d’absence. Idem pour les visites de préreprise qui doivent être menées par le médecin du travail pour les arrêts de travail de plus de 3 mois.
Dorénavant, la visite de reprise ne sera obligatoire qu’à compter de 60 jours d’absence pour les arrêts de travail qui ont débutés après le 1er avril 2022. Pour les visites de préreprise, elles s’imposeront pour les arrêts de travail de plus de 30 jours débutant à compter du 1er avril 2022.
les visites post-exposition
Depuis octobre 2021, les salariés prenant leur retraite et ayant été exposés à des risques particuliers pendant leur carrière ont droit à une visite médicale spécifique avant leur départ à la retraite. Depuis le 31 mars 2022, cette visite médicale doit être menée dans les meilleurs délais après la fin de l’exposition des salariés aux risques. C’est l’employeur qui devra informer le service de prévention et de santé au travail afin d’organiser la visite dès qu’il aura eu connaissance de la cessation d’exposition aux risques, du départ ou de la mise en retraite d’un salarié de ce type.
L’employeur est tenu d’informer le salarié de cette démarche, sans quoi celui-ci il pourra faire appel de son propre chef au service de santé au travail afin de bénéficier de la visite post-exposition. Cette option est valable entre le mois qui précède la cessation de l’exposition ou son départ et jusqu’à 6 mois après cette date. Le salarié en question devra informer l’employeur de sa démarche.
A l’issue de cette visite, le médecin du travail fournira au salarié un état des lieux de ses expositions aux facteurs de risques professionnels et le mentionnera dans le dossier médical en santé au travail. De plus, il est possible de mettre en place une surveillance médicale post-exposition, si nécessaire.
la convention de rééducation professionnelle en entreprise (CRPE)
La CRPE, dont le but est d’encourager le maintien dans l’emploi et lutter contre la désinsertion professionnelle, concernait jusqu’ici uniquement les travailleurs handicapés. Depuis le 31 mars 2022, elle est devenue accessible aux salariés jugés inaptes ou à risque par un médecin du travail. La durée de la convention, de 18 mois maximum, est définie en fonction de la durée de l’arrêt de travail qui a précédé sa mise en place.
De plus, la durée de l’arrêt de travail viendra déterminer le montant total de la rémunération touchée par le salarié pendant toute la durée de la convention (au titre du salaire versé pour le compte de l’employeur et des indemnités journalières). Ce montant ne peut pas être inférieur à celui perçu par le salarié avant l’arrêt de travail dans un soucis de lutte contre la désinsertion professionnelle
Le passe sanitaire franchit une nouvelle étape et devient obligatoire à partir de ce lundi 30 août pour les personnes travaillant en contact avec le public. Cette mesure concerne en premier lieu les restaurants, cinémas, musées et trains grandes lignes.
Par Eric Orsini
Les employeurs auront jusqu’au 15 novembre pour s’assurer de la validité du passe sanitaire de leur salariés et bénévoles dans tous « les lieux, établissements, services ou évènements » que le ministère du Travail a listé, c’est à dire les bars, théâtres, cars ou avions interrégionaux, parcs d’attractions, zoos, foires et certains centres commerciaux.
« Si vous êtes le responsable d’un établissement et que manifestement vous ne voulez pas contrôler le passe sanitaire et l’appliquer, vous vous exposez d’abord à un avertissement, une mise en demeure, et potentiellement une fermeture administrative », a expliqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement.
Le contrat de travail pourrait être suspendu
Les salariés dépourvus du fameux passe sanitaire auront la possibilité de prendre des congés, d’opter pour le télétravail, de se voir affectés à un poste ne nécessitant pas de passe sanitaire ou même être suspendus sans solde.
« Comme il y a beaucoup de Français vaccinés, vous avez une proportion à peu près équivalente dans les entreprises », précise Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH). « Si au bout de plusieurs semaines », les salariés récalcitrants « ne sont toujours pas sous passe sanitaire », l’entreprise « rentrera dans un système de suspension du contrat de travail », ce qui est « une décision lourde », a-t-il déclaré sur Franceinfo.
Cette mesure de passe sanitaire obligatoire pour certains salariés entrera en vigueur notamment à la SNCF et s’appliquera aux contrôleurs et agents de la sûreté ferroviaire en fonction dans les TGV, les trains Intercités et trains internationaux au départ de la France mais également aux salariés des entreprises sous-traitantes de nettoyage et de la restauration à bord des trains, ce qui représente plus de 5 000 salariés concernés, selon la SNCF.
L’entreprise déclare qu’elle assurera « 100 % du plan de transport dans les prochaines semaines » avec « 70 % des salariés vaccinés » selon une porte-parole de la SNCF.
Les syndicats sont fort partagés sur cette nouvelle mesure. La CFDT avait approuvé pendant l’été le texte issu des débats parlementaires sur la loi sanitaire mais la CGT avait critiqué la possible suspension de contrats de travail, dénonçant une « santion totalement inédite et disproportionnée ». De son côté, FO parle de « sanction lourde ».
Une réunion intersyndicale nationale aura lieu aujourd’hui lundi 30 août. Elle rassemblera la CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, ainsi qu’Unef, MNL et UNL, à l’exception de la CFDT. Ces syndicats envisagent une journée de mobilisation le 5 octobre contre la réforme de l’assurance chômage mais la question du passe sanitaire viendra s’inviter sans aucun doute à ces discussions, alors que des manifestation d’opposants se tiennent tous les samedis depuis le 17 juillet.
Une semaine de souplesse
Gabriel Attal a cependant promis ce dimanche , « une semaine de souplesse, de pédagogie, de rodage, de tolérance ». Au-delà de cette semaine, des sanctions seront appliquées contre les récalcitrants, annonce-t-il dans la même foulée au micro du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.
Les sanctions en question commenceront par une amende de 135 euros pour la premiere infraction tandis que la deuxième pourra atteindre 1500 euros. En cas de récidive de plus de 3 fois en 30 jours, la sanction sera de 6 mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende. Si une entreprise refuse délibérement de contrôler ses employés, elle risque dans un premier temps une fermeture administrative de sept jours et l’employeur pourra se voir infliger une amende de 9000 euros s’il récidive.
Pour les salariés n’ayant pas de passe sanitaire, ils se verront proposer un autre poste de travail à l’écart du public ou seront mis en télétravail. Si ces solutions ne sont pas possibles, on peut leur proposer de poser des congés, ou éventuellement même leur imposer une suspension de leur contrat de travail ainsi que du versement de leur salaire.
Le pass sanitaire sera rendu obligatoire a partir du mois d’août pour l’accès aux bars, restaurants, centres commerciaux et lieux culturels accueillant plus de 50 personnes. Cette mesure coercitive inédite qui soulève les passions sera accompagnée de son lot de sanctions en cas de non-contrôles du pass sanitaire puisque le prestataire, le responsable des établissement concernés ou l’opérateur pourrait se voir infliger une amende de 45 000 euros et un an d’emprisonnement.
Par Eric Orsini
« Chez nous, en France, la situation est pour le moment maîtrisée mais si nous n’agissons pas dès aujourd’hui, le nombre de cas va continuer d’augmenter fortement et entraînera inévitablement des hospitalisations en hausse dès le mois d’août », c’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat ce lundi 12 juillet pour justifier une série de mesures censées freiner les effets de la quatrième vague épidémique annoncée. Faisons le point sur celles qui concernent les entreprises.
Vaccination obligatoire pour le personnel soignant
Les soignant seront tenus de se faire vacciner avant le 15 septembre. Cette obligation s’applique également aux professionnels et bénévoles, non soignants, qui travaillent dans des établissements de santé ou sont au contact de populations âgées ou fragiles.
« À partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé », a martelé Olivier Véran, le ministre de la Santé, au micro de LCI après l’intervention d’Emmanuel Macron.
Pass sanitaire pour les lieux de loisirs et de culture
Actuellement en vigueur pour pénétrer dans une boîte de nuit, un festival ou un salon rassemblant plus de 1 000 personnes, le pass sanitaire devra s’appliquer à de nouveaux lieux en deux étapes dans le calendrier estival selon les dires du chef de l’Etat :
A partir du 21 juillet, le pass sanitaire devra être présenté pour acceder aux lieux de loisirs et de culture regroupant plus de 50 personnes (cinéma, théâtres, salles de concert, musées, parcs d’attraction…)
Début août, l’entree aux bars, restaurants, centres commerciaux, transports (trains, avions, cars effectuant des longs trajets) sera également conditionnée à la détention du pass sanitaire.
Cette obligation est également valable pour les personnes travaillant dans ces établissements qui, elles aussi, devront être munies d’un pass sanitaire.
Pour rappel, le pass sanitaire est délivré quinze jours après la seconde injection de vaccin contre la Covid-19, sur présentation d’un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures ou sur présentation d’un test PCR ou antigénique positif d’au moins onze jours et de moins de six mois, témoignant d’une possibilité limitée de réinfection.
Réforme de l’assurance chômage et des retraites
Emmanuel Macron a profité de son allocution pour esquisser son plan d’action de fin de quinquennat. Concernant la réforme de l’assurance chômage, dont le nouveau mode de calcul d’allocation avait été suspendu fin juin par le Conseil d’Etat, le chef de l’Etat a annoncé qu’elle sera « pleinement » mise en œuvre à partir du 1er octobre.
La réforme des retraites, sujet épineux, est toujours prévue dans l’agenda gouvernemental mais son entrée en vigueur attendra la fin de la crise sanitaire. Le président de la république a toutefois précisé que les discussions entre le Premier ministre et les partenaires sociaux débuteraient à la rentrée pour préparer cette réforme.
Emmanuel Macron a évité d’évoquer l’âge précis de départ à la retraite mais il a soufflé qu’il serait « plus tardif » : « Parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps et partir à la retraite plus tard. ».
Le baromètre prévention santé des salariés a été réalisé récemment par l’IFOP pour Back Office Santé auprès de 605 décisionnaires RH (dont 64 DRH) travaillant dans une entreprise de plus de 20 salariés. Ce baromètre donne des indications intéressantes sur les effets de la crise sanitaire sur la santé au travail, notamment concernant la hausse des risques psychosociaux (RPS) et troubles musculosquelettiques (TMS) en entreprise.
Par Nicolas Destang, entrepreneur de santé publique.
A première vue, aux yeux des décisionnaires RH, la prise en compte de la santé des collaborateurs représente un enjeu plutôt secondaire en matière de qualité de vie au travail.
Interrogés sur les enjeux les plus importants pour la qualité de vie au travail dans leur entreprise, la prise en compte de la santé des collaborateurs par la proposition d’actions de prévention n’est évoquées que par 15% des décisionnaires RH travaillant dans une entreprise de plus de 20 salariés, loin derrière les autres enjeux testés. Qualité des relations humaines, valorisation des compétences de chacun et équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sont ainsi cités par une proportion trois fois supérieure de répondant (respectivement 49%, 46% et 43%).
Les managers sont identifiés comme principaux responsables de la santé des salariés, suivis par les dirigeants.
Bien que les répondants se montrent partagés sur la question de la responsabilité en matière de santé, les deux acteurs ayant la proximité hiérarchique avec les collaborateurs la plus importante sont quand même les plus souvent cités : pour 23% ce sont les managers/encadrants qui ont la responsabilité la plus importante, et pour une proportion proche, ce sont les dirigeants eux-mêmes (22%).
Les responsables RH et la médecine du travail arrivent ensuite, cités par 14% dans les deux cas, loin devant les autres acteurs.
Au-delà du virus, la crise sanitaire a indéniablement eu un impact sur des problèmes de santé plus larges, physiques et psychologiques.
Deux tiers (66%) des décisionnaires RH déclarent ainsi que leur entreprise a subi au moins une augmentation de RPS, de TMS ou de maladies ordinaires depuis le début de la crise sanitaire.
L’impact le plus visible concerne les risques psychosociaux (comme le stress, les burn-out), une majorité d’interviewés (52%) ayant constaté une augmentation de ces symptômes. Et plus d’un quart des décisionnaires RH ont constaté une progression des TMS au sein de leur entreprise.
La mise en place massive du télétravail depuis un an a eu un effet négatif sur la santé des salariés.
En effet, 45% des décisionnaires RH considèrent l’impact du télétravail sur la santé des salariés comme négatif. Elle atteint notamment 54% chez les responsables RH du secteur du commerce travaillant dans une structure de 50 à moins de 100 salariés. Or ce sont précisément 2 types d’entreprises où le télétravail était peu développé avant le début de la crise sanitaire. Il a souvent été mis en place en urgence, sans les adaptations humaines et matérielles nécessaires que requiert cette organisation.
Face à cette crise sanitaire et à ses conséquences sur la santé, les entreprises se montrent pour la plupart réactives.
Plus des deux tiers des interviewés reconnaissent que leur entreprise met actuellement en place des actions de prévention afin d’aider les collaborateurs à rester en bonne santé durant cette période et que les enjeux de santé sont devenus plus importants. Mais la démarche employée s’inscrit plus dans une logique de réaction à un contexte de crise qu’elle ne semble destinée à se pérenniser. Ainsi, seule une moitié des décisionnaires RH affirme qu’à l’issue de cette crise, leur entreprise prévoit de mettre en place davantage d’actions de prévention.
Pourtant, sur le principe, la mise en place d’actions de prévention après la fin de la crise sanitaire fait consensus auprès des décisionnaires RH. Ce type d’action est donc fortement présent à l’esprit mais pas encore forcément décidé.
Les risques d’accidents cardiaques représentent un réel enjeu aussi bien pour la santé des salariés au travail qu’au niveau réglementaire. La présence d’un défibrillateur et de personnels formés au secourisme (SST) deviennent indispensables pour beaucoup de PME et ETI. Devant la complexité du choix dans ce domaine, les entreprises doivent faire appel à de vrais experts. MATECIR DEFIBRIL, premier réseau d’accès publique français à la défibrillation cardiaque externe, offre des solutions complètes d’équipement en défibrillateur, de maintenance et de formation aux gestes de premiers secours. Nicolas D’Agostino, DGA de DEFIBRIL et Sarah Ramas, commerciale, nous éclairent sur ces dispositifs médicaux qui révèlent leur véritable importance lorsque la vie humaine est en jeu.
Le nouveau confinement mis en place a certes un air de déjà-vu mais les règles liées au monde de l’entreprise changent. Le Premier ministre Jean Castex, accompagné de la ministre du Travail Elisabeth Borne et du ministre de l’Economie Bruno Le Maire ont donné en fin de semaine le détail des différentes mesures… le point ci-dessous.
Par Serge de Cluny
Télétravail 5 jours sur 5
Comme l’avait indiqué Emmanuel Macron, le télétravail « sera à nouveau généralisé » et devra être « le plus massif possible » selon Jean Castex, pour les entreprises du secteur privé qui devront privilégier ce modèle pour les fonctions qui le permettent ainsi que pour les administration publiques.
Attestation de déplacement professionnel
Toute personne se déplacant vers son lieu de travail devra être muni d’un justificatif de déplacement professionnel qui est à fournir par l’employeur et qui sera valable pour toute la durée du nouveau confinement. Ce document permet de faire valoir, en cas de contrôle, la nécessité du déplacement dans le cadre de l’activité professionnelle, sans avoir besoin de remplir une attestation dérogatoire de déplacement chaque jour.
« Les fonctionnaires et indépendants pourront présenter leur carte professionnelle ou autre justificatif d’activité professionnel », a précisé le premier ministre.
N’oubliez pas qu’un défaut d’attestation peut vous coûter 135 euros d’amende et jusqu’à 3 750 euros et six mois d’emprisonnement en cas de troisième récidive sous 30 jours.
Le chômage partiel reconduit
Le dispositif de chômage partiel sera reconduit pour les salariés et les employeurs selon les mêmes conditions. Il était initialement prévu que l’indemnisation évolue au 1er novembre mais les modalités financières avaient finalement été reconduites jusqu’au 31 décembre 2020.
Les salariés qui bénéficient du chômage partiel continueront donc à être indemnisés à hauteur de 84% de leur salaire net pendant le nouveau confinement (100% s’ils sont rémunérés au Smic). Les entreprises se verront rembourser 85% de cette indemnité par l’Etat et l’Unédic et devront prendre à leur charge les 15% restants.
Pour les secteurs « sous tensions » les plus protégés (hôtellerie-restauration, culture, événementiel…) le chômage partiel à 100% avait été prolongé jusqu’à la fin de l’année dès le mois de septembre.
Le nouveau protocole sanitaire
Le protocole sanitaire en entreprise, dont les règles avait été revu le 16 octobre, préconisait de renforcer le télétravail et d’ajuster les horaires de présence « afin de lisser l’affluence aux heures de pointe ».
Le nouveau protocole sanitaire qui a été mis en ligne permet pour certaines activités (bureaux d’études, architectes, techniciens…) que les salariés restent « une partie du temps sur lieu de travail ». Pour cela, elle demande aux entreprises d’ »aménager les horaires d’arrivée et de départ pour limiter l’affluence aux heures de pointe ». Pour les restaurants d’entreprises, ils resteront ouverts avec un protocole sanitaire renforcé.
Les aides aux entreprises
Pour les entreprises qui subissent une fermeture administrative, elles pourront bénéficier d’une « prise en charge jusqu’à 10 000 euros par mois des pertes » dans le cadre du Fonds de solidarité.
Les PME de moins de 50 salariés en difficulté auront droit à un renforcement des exonérations de charges.
Le PGE (Prêt Garanti par l’Etat) se voit crédité d’une prolongation de six mois. « L’amortissement pourra être étalé entre une et cinq années supplémentaires, à des taux entre 1 et 2.5% maximum » , selon les déclarations de Bruno Le Maire.
Quant aux entreprises déjà en difficulté et qui ne pouvent pas rembourser le prêt du premier confinement au 1er mars 2021, elles « pourront obtenir un nouveau différé d’un an supplémentaire avant de commencer le remboursement de leur prêt », déclare-t-il en précisant que « les demandes de différés de prêt ne seront pas considérées comme un défaut de paiement des entreprises ».
Le ministre de l’économie a également promis qu’un prêt direct sera mis en place par l’Etat pour les entreprises qui n’aurait pas la trésorerie nécessaire : « Ces prêts d’Etat pourront aller jusqu’à 10 000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés, 50 000 euros pour les entreprises de 10 à 50 salariés. Au-delà de 50 salariés, l’Etat pourra accorder des avances remboursables, plafonnées à trois mois de chiffre d’affaire. »
Enfin, Bruno Le Maire a aussi envoyé un message rassurant aux commerçants dont les loyers restent encore une charge à supporter en annoncant la création d’un crédit d’impôt pour les bailleurs qui accepteraient d’annuler au moins un mois de leurs loyers aux entreprises correspondant à « 30% du montant des loyers abandonnés ».
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