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Santé au travail

La glycation et son impact discret mais redoutable sur le vieillissement métabolique
Dans un monde où la performance est devenue un mot d’ordre, les dirigeants et entrepreneurs s’efforcent de rester au sommet de leur forme physique et mentale. Ils cherchent à optimiser leur énergie, préserver leur capacité de concentration, et retarder autant que possible les effets du vieillissement. Pourtant, un processus biologique discret mais redoutable agit en coulisses, contribuant au déclin des fonctions métaboliques et à l’accélération du vieillissement : la glycation. Encore méconnue du grand public, cette réaction chimique est pourtant au cœur de nombreuses altérations liées à l’âge. Comprendre son mécanisme et ses conséquences permet d’agir en conscience pour protéger son capital santé et sa performance durable. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Qu’est-ce que la glycation ?

La glycation est un phénomène naturel qui survient lorsque des sucres, notamment le glucose, se fixent de manière non enzymatique sur des protéines, des lipides ou de l’ADN. Contrairement à d’autres processus du métabolisme, cette réaction ne fait appel à aucun catalyseur biologique pour être régulièrement contrôlée. Elle se produit de façon lente et progressive, mais ses effets cumulatifs sont considérables. Une fois que le sucre s’est lié à une molécule, il forme ce que l’on appelle des produits de glycation avancée, ou AGEs (Advanced Glycation End-products). Ces AGEs perturbent la structure et la fonction des tissus corporels, favorisant l’inflammation, l’oxydation, et la dégradation des cellules.

Des conséquences concrètes sur le vieillissement

Pourquoi la glycation est-elle si importante lorsqu’on parle de vieillissement ? Parce que les AGEs s’accumulent progressivement dans l’organisme, endommageant la peau, les vaisseaux sanguins, les reins, les nerfs, et même le cerveau. Ils rigidifient les fibres de collagène et d’élastine, accélérant l’apparition des rides, de la perte de souplesse articulaire et du relâchement des tissus. Dans les vaisseaux sanguins, cette rigidité contribue à l’hypertension et augmente le risque d’accidents cardiovasculaires. Sur le plan métabolique, la glycation affecte la sensibilité à l’insuline, jouant ainsi un rôle clé dans le développement du diabète de type 2.

Un impact majeur sur la performance des dirigeants

Pour les entrepreneurs et dirigeants, ces conséquences sont loin d’être anecdotiques. La glycation ne se contente pas d’agir sur l’apparence ; elle a un impact profond sur les fonctions vitales et la capacité de l’organisme à s’adapter, récupérer, et maintenir un niveau élevé de performance. Un taux élevé d’AGEs dans le corps est associé à une augmentation de la fatigue chronique, à une baisse de la clarté mentale, et à un affaiblissement des systèmes de défense immunitaire. Ces effets peuvent ralentir la prise de décision, réduire la capacité d’endurance face au stress, et affecter la santé globale de manière insidieuse.

Les habitudes à risque dans le quotidien des leaders

La glycation est notamment alimentée par certains facteurs liés au mode de vie, ce qui la rend particulièrement pertinente pour ceux qui mènent une vie professionnelle intense. L’alimentation joue un rôle central. Une consommation excessive de sucres rapides, d’aliments frits, grillés ou très cuits, favorise la formation d’AGEs dans l’organisme. Or, les habitudes alimentaires déséquilibrées, souvent liées à un emploi du temps surchargé, exposent les dirigeants à un risque accru. De plus, le stress chronique, fréquent dans l’univers entrepreneurial, accélère le vieillissement cellulaire en renforçant les processus inflammatoires, ce qui potentialise encore l’effet néfaste de la glycation.

Agir en amont pour ralentir la glycation

Contrairement à d’autres processus biologiques, la glycation est difficilement réversible. Une fois les AGEs formés, l’organisme a du mal à les éliminer. Cela signifie que l’idéal est d’agir en amont, en prévention, pour limiter leur production. L’approche ne se résume pas à une diète stricte ou à une abstinence totale de tout plaisir gustatif, mais bien à une prise de conscience et à une gestion intelligente des choix alimentaires et du rythme de vie. Ralentir la glycation, c’est investir dans une longévité fonctionnelle, dans une capacité à durer dans l’effort, à gérer l’incertitude avec clarté, et à maintenir une vitalité essentielle dans les environnements complexes.

Une nouvelle vision de la performance

Cette compréhension ouvre la voie à une vision plus globale de la performance. Il ne s’agit plus seulement de courir plus vite ou de travailler plus longtemps, mais de travailler mieux, en accord avec les rythmes naturels du corps. La lutte contre la glycation fait partie de cette hygiène de vie adaptée à la réalité des entrepreneurs modernes. Cela implique parfois de revoir certains automatismes : le recours systématique à des plats industriels, la négligence du sommeil, le stress perpétuel comme moteur principal.

Des solutions concrètes et accessibles

La bonne nouvelle, c’est que les solutions existent. Adopter une alimentation anti-glycation, riche en légumes frais, en antioxydants naturels (comme ceux contenus dans les fruits rouges, le curcuma, le thé vert), réduire la charge glycémique des repas, et préserver une activité physique régulière sont autant de leviers puissants. Ils permettent de réduire la production d’AGEs et de maintenir une peau plus jeune, un esprit plus vif, et un organisme plus résilient.

Mesurer pour mieux prévenir

Il est également possible, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, de mesurer leur taux d’AGEs via certaines technologies non invasives, aujourd’hui disponibles dans des cliniques ou centres de prévention. Ces bilans permettent de prendre conscience de son état métabolique réel et d’adapter en conséquence ses stratégies de longévité.

Faire de la santé une stratégie durable

Au final, comprendre la glycation, ce n’est pas plonger dans un débat scientifique obscur, c’est s’outiller pour mieux durer. Dans un monde où l’endurance mentale et physique devient un avantage compétitif, prendre soin de ses tissus, de ses cellules, et de ses processus internes devient un acte de leadership. Loin d’être une contrainte supplémentaire, c’est un choix de stratégie personnelle : celle de préserver sa pleine capacité d’action, jour après jour, année après année.
Santé mentale au travail : repenser l’inclusion en entreprise
Dans un contexte où la santé mentale est déclarée Grande Cause Nationale 2025, Efficience Santé au Travail, service de prévention et de santé au travail, met en lumière les réalités vécues par des personnes atteintes de troubles psychiques à travers une série d’interviews vidéo. Cette initiative vise à ouvrir le dialogue sur l’inclusion en entreprise et à faire évoluer les pratiques managériales. Mieux comprendre les réalités vécues Bipolarité, trouble borderline, schizophrénie, burn-out… Derrière ces troubles, il y a des personnes, des parcours, des espoirs. Selon Santé publique France, 13 millions de personnes sont concernées chaque année par un trouble psychique, dont 3 millions de manière sévère. Dans cette mini-série documentaire, quatre personnes – Abigaïl, Fanny, Éric et Nicolas – partagent leur vécu professionnel, leurs attentes et les leviers qui pourraient faciliter leur maintien ou leur retour en emploi. Ces vidéos de cinq minutes offrent un éclairage sur les impacts de ces troubles au quotidien et invitent à réfléchir à des environnements de travail plus adaptés. ▶️ Voir les vidéos : https://www.efficience-santeautravail.org/sante-mentale/ Favoriser des pratiques managériales inclusives À la suite de ces témoignages, le Dr Hervé Baudelocque, médecin du travail et directeur médical d’Efficience Santé au travail, propose des pistes concrètes pour les entreprises : sensibilisation des équipes, accompagnement personnalisé, adaptation des situations de travail… L’objectif est de créer un environnement où chacun peut trouver sa place, avec ses forces et ses fragilités. « Ces témoignages nous éclairent sur les actions à mettre en œuvre pour un environnement de travail plus inclusif et bienveillant. Car le travail est avant tout un levier de reconnaissance et d’épanouissement. » – Dr Hervé Baudelocque Sensibiliser pour mieux accompagner Bien que la santé mentale soit de plus en plus reconnue dans l’espace public, elle reste un sujet tabou dans le monde professionnel. Pourtant, on estime que 35 à 45 % de l’absentéisme au travail serait lié à un trouble psychique. Stigmatisation, manque de connaissance, peur du jugement : autant d’obstacles qui freinent la mise en place d’actions de prévention efficaces. En donnant la parole aux personnes concernées, Efficience Santé au Travail souhaite contribuer à faire évoluer les mentalités et encourager des politiques RH plus ouvertes et plus justes.
Le manque de sommeil : une menace silencieuse pour la productivité des entrepreneurs
Dans le monde de l’entrepreneuriat, le sommeil est souvent perçu comme une variable d’ajustement. Les dirigeants, en quête de performance et de réussite, sacrifient volontiers quelques heures de repos au profit de leur travail. Les nuits courtes deviennent un symbole d’abnégation, une preuve de dévouement à leur mission. Pourtant, derrière cette culture de l’hyper-productivité, une réalité biologique s’impose : le manque de sommeil est un frein majeur à la performance, à la prise de décision et à la santé à long terme. Bien loin d’optimiser leurs capacités, les entrepreneurs qui n’accordent pas à leur sommeil la place qu’il mérite risquent de voir leur productivité et leur bien-être s’effondrer. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Le sommeil, moteur invisible de la performance cognitive

Le cerveau humain est une machine complexe dont l’efficacité repose en grande partie sur la qualité du sommeil. Chaque nuit, l’organisme procède à une série de processus essentiels à la consolidation des connaissances, à la gestion des émotions et à la prise de décision. Durant la phase de sommeil profond, le système nerveux élimine les toxines accumulées au cours de la journée, favorisant ainsi une meilleure clarté mentale au réveil. En d’autres termes, privé de repos, le cerveau fonctionne en mode dégradé. Les conséquences de ce déficit sont immédiates : difficulté à se concentrer, ralentissement des temps de réaction, diminution de la mémoire de travail et altération des capacités analytiques. Pour un entrepreneur, ces effets se traduisent par une perte d’efficacité dans la gestion des tâches complexes, une augmentation des erreurs stratégiques et une capacité réduite à innover.

Le manque de sommeil et la dérégulation émotionnelle

Au-delà des performances cognitives, le sommeil joue un rôle clé dans la régulation des émotions. Les nuits trop courtes perturbent l’amygdale, région du cerveau impliquée dans la gestion du stress et des réactions émotionnelles. Privé de sommeil, l’individu devient plus irritable, plus impulsif et moins apte à faire face aux tensions inhérentes à la vie entrepreneuriale. Dans un contexte où la maîtrise de soi et la gestion des relations interpersonnelles sont essentielles, ce dérèglement peut avoir des conséquences désastreuses. Une communication moins fluide, une sensibilité accrue aux critiques et une tendance à réagir excessivement aux obstacles peuvent nuire aux dynamiques d’équipe et aux négociations stratégiques. Plus alarmant encore, l’accumulation de fatigue chronique accroît le risque de burn-out, syndrome qui touche de nombreux entrepreneurs soumis à une pression constante.

Un impact direct sur la prise de décision et la stratégie

Les conséquences du manque de sommeil sur la prise de décision sont bien documentées.Une nuit de sommeil insuffisante affecte directement la capacité à évaluer les risques et à anticiper les conséquences à long terme. Le cortex préfrontal, siège du raisonnement et de la planification, fonctionne au ralenti lorsque le sommeil est déficient. L’entrepreneur fatigué aura ainsi tendance à faire preuve de moins de discernement, à prendre des décisions plus impulsives et à minimiser les alternatives stratégiques. Dans un monde des affaires où chaque choix compte, ces altérations cognitives peuvent se traduire par des erreurs coûteuses. Investissements mal avisés, recrutements précipités, signatures de contrats sans analyse approfondie : autant de décisions qui peuvent compromettre la pérennité d’une entreprise lorsque le leader manque de recul et de lucidité.

Le cercle vicieux du manque de sommeil et de la productivité illusoire

Paradoxalement, de nombreux entrepreneurs pensent compenser leur fatigue par une augmentation du temps de travail, prolongeant leurs journées au-delà du raisonnable. Cette approche, bien que tentante, se révèle contre-productive. Travailler plus longtemps ne signifie pas travailler mieux. Au contraire, les recherches montrent qu’au-delà d’un certain seuil, l’efficacité chute drastiquement. Un cerveau fatigué met plus de temps à traiter l’information, commet davantage d’erreurs et peine à maintenir une concentration soutenue. Ce qui aurait pu être accompli en quelques heures dans des conditions optimales prend alors une journée entière, alimentant ainsi un cercle vicieux de fatigue et de contre-performance.

Restaurer un sommeil de qualité pour optimiser la performance

Face à ces constats, il devient impératif pour les entrepreneurs de replacer le sommeil au centre de leur stratégie de performance. Contrairement aux idées reçues, dormir plus n’est pas un luxe, mais une condition sine qua non de l’efficacité à long terme. Des ajustements simples peuvent suffire à restaurer un sommeil de qualité : éviter les excitants en fin de journée, instaurer une routine de  coucher régulière, limiter l’exposition aux écrans avant de dormir et favoriser un environnement propice au repos. Plutôt que de lutter contre les rythmes biologiques, les entrepreneurs gagnent à s’aligner sur eux afin de maximiser leur efficacité. Dormir suffisamment n’est pas un signe de faiblesse, mais un levier stratégique pour exceller dans un environnement concurrentiel. Ceux qui l’ont compris transforment le sommeil en atout, en réinvestissant leur énergie de manière optimale. Dans cette quête de performance durable, la clé du succès ne se trouve pas dans l’illusion des nuits raccourcies, mais dans l’intelligence de savoir quand il est temps de recharger son esprit pour mieux avancer.
Stress Oxydatif : la menace invisible qui ralentit la performance des entrepreneurs
Dans un monde où la performance est érigée en dogme, les entrepreneurs et dirigeants vivent sous une pression constante. Entre prises de décisions stratégiques, responsabilités multiples et impératifs de croissance, le corps et l’esprit sont soumis à un stress permanent. Mais au-delà du stress psychologique bien connu, un autre phénomène insidieux agit en coulisses : le stress oxydatif. Discret, omniprésent, il constitue une menace majeure pour la santé et la longévité des leaders d’aujourd’hui. Décryptage d’un mécanisme biologique qui mérite toute votre attention. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Qu’est-ce que le stress oxydatif ?

Le stress oxydatif est un déséquilibre entre la production de radicaux libres et les mécanismes de défense antioxydants de l’organisme. Les radicaux libres sont des molécules instables générées naturellement par notre métabolisme, notamment lors de la respiration cellulaire. En quantité modérée, ils jouent un rôle essentiel dans certaines réactions biochimiques. Cependant, une surproduction non compensée par les antioxydants entraîne des dommages cellulaires pouvant affecter les protéines, les lipides et l’ADN.
Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Pourquoi les entrepreneurs et dirigeants sont-ils particulièrement exposés ?

Plusieurs facteurs liés au mode de vie des entrepreneurs et dirigeants favorisent l’accumulation de stress oxydatif :
  1. Le stress chronique : La pression constante sur les épaules des décideurs entraîne une libération excessive de cortisol, une hormone qui, à long terme, favorise l’inflammation et l’oxydation cellulaire.
  2. Le manque de sommeil : Les horaires chargés et les nuits écourtées altèrent les processus de régénération cellulaire et diminuent l’efficacité des défenses antioxydantes.
  3. Une alimentation déséquilibrée : Les repas pris sur le pouce, riches en aliments transformés et pauvres en nutriments essentiels, augmentent la production de radicaux libres.
  4. La sédentarité ou l’excès de sport : Un mode de vie trop sédentaire favorise l’inflammation, tandis qu’un excès d’exercice physique sans récupération adéquate peut amplifier la production de radicaux libres.
  5. L’exposition aux polluants et toxines : Le tabac, l’alcool, la pollution environnementale et même certaines sources de lumière artificielle (écrans) sont des catalyseurs de stress oxydatif.

Conséquences du stress oxydatif sur la santé et la performance

  • Vieillissement prématuré : La détérioration accélérée des cellules favorise l’apparition des rides, la perte d’élasticité de la peau et la baisse de vitalité générale.
  • Dysfonctions cognitives : Le stress oxydatif est impliqué dans le brouillard mental, la baisse de concentration et la diminution des capacités décisionnelles.
  • Pathologies cardiovasculaires : Il joue un rôle clé dans l’athérosclérose, l’hypertension et l’inflammation des vaisseaux sanguins.
  • Affaiblissement du système immunitaire : Une vulnérabilité accrue aux infections et une récupération plus lente après des périodes de fatigue ou de maladie.
  • Augmentation du risque de maladies dégénératives : Alzheimer, Parkinson et certaines formes de cancer sont en partie liées à un excès de stress oxydatif

Stratégies pour limiter le stress oxydatif et optimiser la performance

Heureusement, plusieurs leviers existent pour réduire l’impact du stress oxydatif et améliorer la longévité tout en maintenant une performance optimale. Prioriser une alimentation riche en antioxydants Les aliments riches en polyphénols, en vitamines C et E, en sélénium et en zinc sont essentiels pour neutraliser les radicaux libres. Privilégiez :
  • Les fruits et légumes colorés (baies, épinards, brocolis, betteraves…)
  • Les oléagineux (amandes, noix du Brésil, noisettes…)
  • Les poissons gras riches en oméga-3 (saumon, sardines…)
  • Les épices et herbes (curcuma, gingembre, thé vert…)
Gérer efficacement le stress
  • Pratiquez la méditation ou la cohérence cardiaque pour moduler la réponse au stress.
  • Favorisez des moments de déconnexion en réduisant l’exposition aux écrans et en structurant des temps de repos.
  • Cultivez un bon équilibre entre engagement professionnel et ressourcement personnel.
Optimiser le sommeil
  • Visez entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit.
  • Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher pour limiter l’impact de la lumière bleue sur la mélatonine.
  • Adoptez un rituel de coucher régulier pour améliorer la qualité du sommeil.
Intégrer une activité physique adaptée
  • Privilégiez une activité modérée et régulière (marche rapide, natation, yoga).
  • Intégrez des exercices de respiration pour améliorer l’oxygénation cellulaire.
  • Pratiquez la musculation avec récupération suffisante pour éviter le stress oxydatif induit par un surentraînement.
Supplémentation intelligente Dans certains cas, une supplémentation ciblée peut être bénéfique, notamment avec :
  • Le glutathion : un puissant antioxydant intracellulaire.
  • La coenzyme Q10 : essentielle pour la production d’énergie et la protection cellulaire.
  • Les adaptogènes comme l’ashwagandha ou le ginseng pour réguler la réponse au stress

Un enjeu central pour la performance et la longévité

Les entrepreneurs et dirigeants jouent un rôle clé dans l’innovation et la croissance économique, mais leur santé est souvent reléguée au second plan. Le stress oxydatif, bien que silencieux, représente un danger réel qui peut impacter leur bien-être et leurs capacités cognitives. En adoptant une approche proactive alliant nutrition, gestion du stress, activité physique et optimisation du sommeil, il est possible de limiter ses effets délétères et d’assurer une longévité fonctionnelle optimale. Prendre soin de son capital santé, c’est aussi investir dans sa réussite sur le long terme.  
Epuisement professionnel, solitude, isolement du dirigeant…ces termes ne sont plus des sujets tabous et font aujourd’hui l’objet d’une réelle prise de conscience. En effet, on a compris que ces souffrances ne sont pas une fatalité et qu’il existe des solutions qui permettent d’analyser ces signaux et de prendre du recul pour mieux gérer sa boite. C’est précisément l’expertise de Polyrisk qui, à travers le principe du mentorat d’entreprise, accompagne les dirigeants dans la définition d’une cohérence entre leur développement personnel et celui de leur entreprise. Christophe Fleury, Président de Polyrisk, nous parle de la méthode et des outils qu’il a créé pour aider les chefs d’entreprises à relever la tête et à concilier leurs stratégies personnelles et professionnelles. Xavier Petitpez, dirigeant d’entreprise, nous livre un témoignage sincère sur les raisons qui l’ont poussé à faire appel à Polyrisk et sur le succès de la méthode.
Le conseil d'état limite les congés payés pour arrêt maladie
Le Conseil d’État français, interrogé par le gouvernement sur la transposition d’une directive européenne, a récemment rendu une décision qui restreint les congés payés accordés aux salariés en arrêt maladie non professionnelle à quatre semaines par an. Cette décision a suscité un débat intense au sein de la société française et a soulevé des questions sur les droits des travailleurs en situation de maladie. Par Franck Boccara La décision du Conseil d’État intervient après un long débat juridique concernant l’interprétation des dispositions légales relatives aux congés payés et à l’arrêt maladie. Auparavant, certains salariés en arrêt maladie bénéficiaient de congés payés supplémentaires au-delà des quatre semaines réglementaires, en fonction de leur ancienneté ou d’autres critères spécifiques définis par leur convention collective ou leur contrat de travail. La durée minimum des congés payés est de quatre semaines par an en Europe contre cinq semaines en France, mais dans l’Hexagone, les absences ayant pour raison une maladie d’origine non professionnelle ne justifiaient pas jusqu’ici l’acquisition de congés payés. « Le législateur n’est pas tenu, pour assurer la conformité de la loi française à la Constitution et au droit de l’Union européenne, de conférer aux périodes d’absence pour maladie le même effet d’acquisition de droits à congés que les périodes de travail effectif », déclare le Conseil d’État ce 14 mars 2024.

Rétroactivité limitée des indemnités pour arrêt maladie

Le Conseil d’État a jugé que cette pratique était contraire à la loi et a établi une limite stricte de quatre semaines de congés payés par an pour les salariés en arrêt pour maladie non professionnelle. Cette décision a été motivée par le souci d’assurer une égalité de traitement entre les travailleurs, quel que soit leur état de santé, et de prévenir les abus potentiels. D’ailleurs, la plus haute juridiction administrative a limité à trois ans la rétroactivité des indemnités dues aux salariés qui ont été malades et ont perdu pour cela des congés depuis le 1er décembre 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. « L’action en paiement peut porter sur les sommes dues au titre des trois dernières années à compter de ce jour ou, lorsque le contrat de travail est rompu, sur les sommes dues au titre des trois années précédant la rupture du contrat », précise l’avis. Les réactions à cette décision ont été diverses. Certains ont salué cette mesure comme un moyen de rationaliser les politiques de congés payés et de garantir une plus grande équité entre les salariés. D’autres, en revanche, ont critiqué cette restriction comme étant injuste pour les travailleurs confrontés à des problèmes de santé sérieux et prolongés, qui pourraient avoir besoin de davantage de temps pour se rétablir pleinement. Cependant, il est important de noter que cette décision du Conseil d’État ne remet pas en question le droit des salariés en arrêt maladie de bénéficier de congés payés. Au contraire, elle vise à clarifier et à uniformiser les règles en la matière afin d’éviter toute confusion ou interprétation erronée. Les organisations patronales avaient fortement manifesté leur désaccord face à l’acquisition de congés payés pendant les absences pour maladie, et s’étaient alarmées devant le montant des sommes que les entreprises auraient été amenées à payer à titre rétroactif. « Notre travail, mené de concert avec le gouvernement a porté ses fruits », a jugé dans un message sur le réseau social X le président du Medef Patrick Martin. Son homologue de la CPME François Asselin a estimé sur le même réseau qu’« une absurdité vient enfin d’être corrigée ».

Un prochain examen de l’amendement à l’Assemblée

A propose de la possibilité de report des congés acquis pendant un arrêt maladie, le Conseil d’État a décidé qu’elle devait dépasser 15 mois, la Cour de justice de l’Union européenne exigeant que cette durée soit « substantiellement » supérieure à la période de référence pour l’acquisition du droit à congés annuel, qui est d’une année. Catherine Vautrin, la ministre du Travail,  avait assuré au mois de janvier que « notre pays se mettra évidemment en conformité avec la législation européenne ». Tout en voulant transposer la directive européenne, le gouvernement avait opté pour une limitation de l’acquisition de congés payés en cas de maladie non professionnelle à quatre semaines. Le Conseil d’État précise que le gouvernement veut proposer un amendement dans le cadre d’un projet de loi d’adaptation au droit de l’Union européenne qui doit être examiné à l’Assemblée à partir de lundi. En conclusion, la décision du Conseil d’État français de limiter les congés payés pour les salariés en arrêt maladie non professionnelle à quatre semaines par an reflète un équilibre délicat entre la protection des droits des travailleurs et la nécessité de garantir une gestion équitable et efficace des ressources humaines. Il reste à voir comment cette décision sera mise en œuvre dans la pratique et quels seront ses impacts réels sur les salariés et les employeurs.  
 
Faites de l’international à la CCI Hauts-de-Seine le 25 septembre 2025
88% des 18-34 ans veulent un accompagnement du management  en matière de santé mentale. Ils ont également  besoin  d’être  stimulés et impliqués dans le projet de l’entreprise. D’un autre côté, l’expertise et les idées d’amélioration des collaborateurs représentent  un potentiel de développement et de création de  valeur pour l’entreprise. Le recueil de la Voix des collaborateurs n’est donc plus une option mais bien un levier stratégique en termes de marque employeur et de performance. Par Aude Guei – Consultante facilitatrice en transformation des organisations AG Conseil POURQUOI LE RECUEIL DE LA VOIX DES COLLABORATEURS EST PRIMORDIAL ? ▶ Ne pas recueillir la Voix des collaborateurs, c’est se priver d’une partie de leur potentiel au détriment de la réussite de l’entreprise et de l’engagement des collaborateurs. Les salariés sont le cœur de l’entreprise.  De part leur expertise,  connaissance  des clients et historique des différents projets ; les idées d’amélioration et points d’attention des collaborateurs constituent une source de développement. ▶ Recueillir la Voix des collaborateurs permet  également de lutter contre « l’angle mort du management ». Cet angle mort représente l’ensemble des risques potentiels et axes d’amélioration qu’une entreprise ne peut percevoir sans l’aide de ses collaborateurs et d’une personne tierce. En raison de sa fonction, ses enjeux, son point de vue et ses filtres, un dirigeant n’est pas en mesure d’appréhender toutes les problématiques et axes de progrès de son entreprise. Pour avoir une vision 360 de son organisation, il est donc nécessaire de s’appuyer sur les collaborateurs en proposant par exemple des sondages sur les axes d’amélioration internes et les conditions de travail afin de  prévenir les RPS et être plus performant. Cela permettra également à toutes les personnalités de s’exprimer en sachant que les personnes introverties ont souvent des idées brillantes qu’elles n’osent pas toujours exprimer. ▶Enfin, une écoute plus approfondie des besoins et remarques des équipes est un moyen de leur offrir une meilleure expérience collaborateur et de les fidéliser. Avec la hausse des démissions (+24% entre 2019 et 2023 selon la DARES) et les difficultés de recrutement, une entreprise doit avoir une prise de recul sur son organisation pour rester performant et éviter de générer de la démotivation et des départs sans en comprendre la cause. En effet, peu d’entreprises proposent un dispositif permettant de recueillir régulièrement les avis des salariés et d’encourager les initiatives. Conséquences : – De nombreux collaborateurs n’osent pas remonter leurs difficultés, frustrations ou idées d’amélioration en raison d’une absence d’outils et de cadre leur permettant de le faire librement et sereinement.Départ inattendu de talents car même si elle fait preuve de bonne volonté, une organisation ou un manager peut favoriser inconsciemment  le mal-être et le désengagement de ses équipes.
Aude Guei – Fondatrice d’AG Conseil
▶En psychologie, il est dit que « Ce que l’on ne conscientise pas, ne peut être guéri« . Ce principe peut également s’appliquer aux entreprises car « tout ce que vous ne percevez pas ne peut être amélioré et suivi ». En somme, en ne recueillant pas régulièrement  la Voix des collaborateurs, votre organisation peut générer de la démotivation, de l’absentéisme, du turnover, des RPS et une baisse de performance sans que vous puissiez identifier les causes profondes et les prévenir. COMMENT LE RECUEIL DE LA VOIX DES COLLABORATEURS PEUT DEVENIR UNE FORCE POUR L’ENTREPRISE ? Pour que le recueil de la Voix des collaborateurs devienne un atout en termes de marque employeur, il est important que cette démarche soit pérenne et favorise la reconnaissance des salariés. Au préalable, 3 éléments devront être déterminés :
  • Le type d’informations récoltées: Idées d’amélioration, degré de satisfaction, expérience collaborateur, charge de travail, moyens/ressources, ambiance de travail, besoins, QVT…
  • Le mode de recueil: Questionnaire, entretiens, application, étude des sites d’évaluation expérience collaborateur (Glassdoor), recours à un cabinet externe, challenge des meilleures idées…
  • La fréquence de recueil:  Trimestriel, semestriel,  annuel…
Une fois ces éléments définis et la démarche lancée, il sera également primordial de communiquer sur les résultats des enquêtes  ainsi que sur  les plans d’actions associés. Cela permettra de renforcer le sentiment d’utilité des collaborateurs et de les encourager à participer davantage au développement de l’entreprise. Toutefois pour insuffler et mettre en place plus facilement cette nouvelle dynamique de co-création, il est conseillé de faire appel à une personne tierce/ facilitateur externe. Son regard extérieur sera une opportunité pour l’entreprise d’identifier les freins de performance et d’engagement et d’aider les collaborateurs à s’exprimer plus librement. ▶En conclusion, mettre en place une stratégie pérenne de recueil de la Voix des collaborateurs est un moyen de bénéficier pleinement de leur expertise et de mieux comprendre leurs besoins.  Elle peut représenter un élément attractif de votre marque employeur et apporter de nombreux bénéfices en termes d’amélioration continue, de fidélisation et de RPS.
Les attentes des  collaborateurs ont changé ! Désormais en quête de sens et d’équilibre, les salariés ont besoin de faire partie d’un projet dans lequel ils se sentent utiles, stimulés et pris en compte. Pour recruter et fidéliser les candidats, il est donc crucial d’intégrer ces changements dans l’organisation et le management de l’entreprise, notamment en comprenant le principe de pyramide des tâches. Par Aude GueiConsultante indépendante AG Conseil Pour fidéliser ses collaborateurs et être performant, l’enjeu majeur du management est de mettre les salariés sur des missions dans lesquelles ils apporteront le plus de valeur tout en préservant leur motivation et bien-être. Cette pyramide des tâches du travail est un moyen de répondre à cette problématique. => On parle beaucoup d’énergie environnementale/empreinte écologique, mais je n’ai jamais entendu parlé de « l’énergie structurelle » ou de « l’empreinte énergétique » que génère une entreprise sur les collaborateurs malgré la hausse des burnouts. Pourtant, il y a bien une énergie/dynamique/impulsion qui est insufflée par l’environnement de travail (Poste, management, climat social…). Celle-ci va fortement influencer la motivation, créativité, productivité (Impulsion positive) des collaborateurs ou bien leur désengagement, stress et mal-être (Impulsion négative). LES MISSIONS ET TÂCHES du collaborateur représentent 80% DU TEMPS DE TRAVAIL. Pour renforcer l’implication des salariés et les fidéliser, il est donc primordial de 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐬𝐞𝐧𝐬 et de veiller à l’intérêt du poste. ▶ Lorsque nous travaillons sur des tâches stimulantes, nous sommes plus productifs et créatifs. Cela nous connecte à un espace de plaisir et d’inspiration où la créativité et les idées foisonnent de manière naturelle et fluide. La confiance du collaborateur est renforcée et son travail apporte une valeur ajoutée à l’entreprise créant ainsi une dynamique gagnant/gagnant.
D’UN POINT DE VUE HUMAIN
  =>L’homme a besoin d’être stimulé et d’avoir de nouveaux challenges pour être épanoui. Au 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞, mettre son attention sur des tâches perçues comme « désagréables » ou « sans intérêt » sur une longue période, demande une quantité d’énergie importante à l’être humain. Même si la tâche doit et sera accomplie, celle-ci sera effectuée à reculons et donc avec une productivité et qualité moindre. =>  Si ces tâches « énergivores« représentent une part importante du poste, elles pourront impacter le moral, la motivation et/ou la 𝐬𝐚𝐧𝐭é du collaborateur. En effet, de plus en plus d’entreprises ne remplacent pas les partants, créant ainsi beaucoup de frustration et d’amertume chez de nombreux collaborateurs. Un certain nombre d’entre eux ne se retrouvent plus dans l’évolution de leur poste contraints de reprendre des tâches ou missions qui ne répondent pas à leurs attentes (ex :70% de tâches non désirées et 30% stimulantes). ▶ Pour éviter tous ces écueils et des départs inattendus, il est donc nécessaire de réaliser un véritable état des lieux des missions et tâches du collaborateur pour évaluer son niveau d’intérêt et de performance par rapport à son poste. Ce premier entretien permettra de mieux identifier les leviers de motivation du collaborateur ainsi que les freins individuels et organisationnels qui l’empêchent d’effectuer efficacement son travail (ex: problème d’accès à l’information, procédures non écrites, difficultés spécifiques…). Pour que cet échange s’inscrive dans une démarche d’amélioration continue et de fidélisation, des points semestriels de suivi devront être organisés avec le salarié. Intégrer cette démarche dans le management apportera les bénéfices suivants :
  • Créer de nouveaux indicateurs de suivi de performance et de motivation
  • Prévenir les risques psychosociaux et les départs
  • Mieux cibler les besoins en formation et accompagner le collaborateur dans son évolution
  • Développer une intelligence collective en s’appuyant sur les forces de chacun
  • Améliorer l’adaptabilité des équipes et leur productivité
  • Favoriser l’engagement et la fidélisation des collaborateurs
  • Renforcer la marque employeur
Et si vous adaptiez le contenu des postes aux appétences des collaborateurs en appliquant le principe de pyramide des tâches afin de libérer leur CRÉATIVITÉ, créer de L’ENGAGEMENT et favoriser la PERFORMANCE ?
Tournée aujourd’hui vers la transition énergétique, les entreprises ne doivent pas occulter la question du vieillissement de la population, et doivent agir pour préparer « cette transition démographique ». Bien vieillir et chez soi, tel est le souhait de la majorité des Français pour lesquels il est difficile d’imaginer finir ses jours dans des établissements spécialisés. C’est dans ce contexte que Laurent Permasse, président du directoire de SOFIAP (Société Financière pour l’Accession à la Propriété), filiale de La Banque Postale et de la SNCF, a dirigé le livre « Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi », qui paraîtra le 28 septembre 2023 aux éditions Le Cherche Midi. Créateur du ticket social devenu le CESU préfinancé, le chèque emploi service universel, il a consacré l’essentiel de sa carrière à l’innovation sociale. La sortie de ce livre est l’occasion de se pencher sur ce sujet de société central du bien vieillir qui touche l’ensemble des Français et sur le rôle que les entreprises doivent jouer auprès des salariés aidants. Un enjeu qui s’inscrit pleinement dans la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et correspond à l’objectif de SOFIAP de favoriser l’accession à la propriété des collaborateurs d’entreprises engagées. Bien vieillir chez soi, c’est possible et les entreprises doivent s’en saisir
Laurent Permasse, président du directoire de SOFIAP et auteur du « Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi »
Le « Manifeste pour la liberté de vieillir chez soi » parle de la difficulté des familles à évoquer le vieillissement et la nécessité des entreprises de se saisir de la problématique.
Dans nos sociétés en quête de jeunesse éternelle où les injonctions à rester jeune font de la vieillesse une tare, il n’est pas étonnant que vieillir soit un sujet tabou.
Cependant, d’ici 2030 en France, il y aura plus de seniors que de personnes de moins de 20 ans. Se posent alors les questions de la santé publique et de ladépendance. Cette dernière amène le sujet de la difficulté à vieillir dignement. Pourtant, il existe une alternative qui a fait ses preuves dans de nombreux pays : vieillir chez soi pour maintenir les personnes âgées dans un cadre de vie familier, conserver leur qualité de vie et le lien social [1]. Tout ceci est possible si l’aidant est aidé. Ce manifeste balaye tous les préjugés (coûteux, pas assez sécuritaire, etc.) et présente les solutions existantes (sans être exhaustif): santé, aide à la personne, aménagement de l’habitat, financement. Briser le tabou et en discuter en famille est central mais le foyer n’est pas le seul lieu où les enjeux du bien vieillir se dessinent. Plus de 20% des aidants en emploi ont été obligés de s’absenter de leur travail pour s’occuper d’un proche. Aussi, le livre a pour objectif d’ouvrir le débat au sein des entreprises qui, plutôt que de subir, doivent devenir des actrices du changement. Il propose ainsi des solutions concrètes à travers notamment la mise en place de dispositifs financiers de type prêt subventionné. Cette mesure permet aux employeurs de participer activement à des initiatives citoyennes pour une entreprise plus responsable et inclusive. « SOFIAP, filiale de La Banque Postale et de la SNCF, acteur public et citoyen, place au cœur de sa mission la responsabilité sociétale des entreprises. Elle met au service de cellesci son expertise acquise, depuis plus d’un siècle, du prêt subventionné par l’employeur pour favoriser le logement. Nous sommes convaincus que l’amélioration du bienêtre des salariés et leur accompagnement dans des moments clés de leur vie sont des piliers essentiels d’une politique d’entreprise responsable et citoyenne. Elle ouvre un nouvel avantage social pour les
entreprises en proposant le prêt senior hypothécaire, approche novatrice qui soulage les salariés aidants tout en contribuant à améliorer leur pouvoir d’achat. Les collaborateurs aidants pourront ainsi concilier plus sereinement leurs responsabilités professionnelles et leur rôle auprès de leur famille. », explique Laurent Permasse, président du directoire de SOFIAP.
Ces solutions ont un véritable impact social et s’inscrivent dans une démarche de responsabilité sociétale forte. Les entreprises améliorent ainsi leur position d’employeur responsable, engagé et attentif aux enjeux sociaux et économiques qui traversent notre époque. Ces initiatives s’inscrivent dans la continuité des solutions développées par le groupe La Poste, qui accompagne au quotidien les seniors à travers ses services de proximité mais aussi ses salariés aidants avec des mesures spécifiques. Accompagner au bien vieillir : un bénéfice pour tous Selon l’Etude Viavoice x OCIRP [2], l’âge moyen de l’entrée dans l’aidance est de 36 ans. C’est très jeune et révèle à quel point cela touche tous les salariés indépendamment de leur âge. Toujours selon la même étude, 62% des sondés ne s’estiment pas suffisamment informés sur le sujet des salariés aidants et 42% des aidants n’ont pas informé leur employeur de leur situation et ne souhaitent pas le faire. Cette vision où seul le rendement et la productivité sont importants aux yeux de l’employeur est un frein au progrès social et peut même être contre
productive. Cela prouve que le rôle de l’entreprise dans la prise en charge des aidants est aujourd’hui fondamental.
« Avec le vieillissement de la population, le nombre d’aidants en entreprise ne cesse de croître, et notre rôle en tant qu’acteur citoyen dans le secteur de l’immobilier prend une nouvelle dimension. SOFIAP se positionne en tant qu’acteur engagé dans les mesures sociales inclusives. Nous sommes pionniers sur le marché des prêts subventionnés par l’employeur et ainsi un facilitateur pour l’accession à la propriété. Soucieux de répondre aux enjeux sociaux favorisant l’inclusion, nous continuons de développer nos offres pour aller encore plus loin. Nous sommes convaincus que notre rôle ne se limite pas à fournir des produits financiers, mais à créer un impact positif dans la vie de nos clients. », explique Laurent Permasse. « Nos solutions sont le prêt immobilier subventionné par l’entreprise avec une prise en charge des intérêts afin de financer l’accession à la propriété ou la pièce de plus pour héberger un proche, le financement des travaux pour aménager le logement avec une prise en charge partielle des intérêts du prêt, mais aussi le prêt subventionné senior hypothécaire pour percevoir un capital jusqu’à 60% de la valeur du bien tout en restant propriétaire. » Par ricochet, cette réalité croissante de la population vieillissante entraîne un nombre exponentiel d’aidants salariés et, par voie de conséquence, de plus en plus d’entreprises sont confrontées à des problématiques d’absentéisme, de baisse de la productivité et de stress des salariés, dues à la prise en charge de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à mettre leur carrière entre parenthèses et seulement 2% des aidants affirment être accompagnés par leur entreprise. Tout cela influe défavorablement sur la performance globale et c’est la raison pour laquelle il est temps de prendre en compte cette situation et de trouver des solutions adaptées. Que chaque entreprise puisse soutenir ses salariés aidants renforcera leur engagement envers elle mais participera aussi à une politique RH de qualité qui aura un impact tant sur le recrutement que sur la fidélisation des salariés, autre enjeu de taille aujourd’hui. Audelà des pistes de réflexion et solutions concrètes évoquées, le livre donne la parole aux personnes âgées, à leur entourage mais aussi à ceux qui agissent, qu’ils soient aidants, DRH ou dirigeants d’entreprises. Par ce manifeste intergénérationnel, l’objectif est de sensibiliser les entreprises à ce rôle, d’ouvrir le débat et que les politiques RSE de chacune d’elles intègrent l’aide aux aidants, au même titre que la diversité et le développement durable. [1] D’après une étude OpinionWay x Les Maisons de Marianne, le maintien d’une vie sociale apparaît comme le premier critère de bienêtre, étude menée auprès de Français de plus de 50 ans, novembre 2022. [2] Etude Viavoice x OCIRP, Observatoire des salariés proches aidants, septembre 2022 A propos de SOFIAP 
Nous pensons que devenir propriétaire est un élément d’inclusion, de société et de préparation à la retraite. SOFIAP répond au «S» de RSE autour de l’engagement social et sociétal des employeurs et permet une innovation autour de la propriété immobilière et plus largement du financement. Nous concevons des prêts subventionnés (achat immobilier, crédit consommation…) par les entreprises pour permettre aux salariés de financer leurs projets de vie. Créée par la SNCF pour aider les cheminots à accéder à la propriété, nous sommes le fruit d’une histoire de plus de 100 ans. Nous sommes la réponse actuelle aux besoins des entreprises de recruter et de fidéliser en permettant aux collaborateurs de vivre plus confortablement, plus responsable, et de se créer un patrimoine.
Contacts presse :
– AnneLise Villet

06 28 47 30 01

annelise.villet.rp@gmail.com

– Pauline SaintMartin

06 83 00 57 40

pauline.saintmartin.rp@gmail.com
Que l’on soit mère ou père, l’arrivée d’un nouvel enfant vient forcément bousculer le quotidien personnel et professionnel. Certaines entreprises ont d’ores et déjà compris que, mettre en place une politique parentale était simple, mais surtout positive pour tout le monde. Des actions gagnantes/gagnantes qui répondent à des enjeux RH actuels comme la marque employeur, la qualité de vie et conditions de travail, l’inclusion, la responsabilité sociétale des entreprises, le management innovant…Cependant, certaines fausses idées reçues peuvent stopper les entreprises dans cette démarche. Par Anaïs HUBERT – Fondatrice de Humaine Ressource La charge de travail Un des freins à la mise en place d’une politique parentale est l’idée que cela ajouterait une charge de travail supplémentaire aux équipes déjà débordées. Pourtant de nombreuses entreprises, ont déjà naturellement mis en place des actions, sans qu’elles soient distinctement inscrites dans une politique spécifique. Commencez par réaliser un diagnostic des pratiques internes en matière de conciliation vie personnelle, vie professionnelle. Ce diagnostic permettra de faire ressortir d’éventuelles actions déjà existantes qui pourront être facilement mises en avant, par la suite. L’investissement financier L’autre idée reçue pouvant décourager la mise en place d’une politique parentale est le coût des actions menées, vues comme un investissement supplémentaire dans un contexte de crise. Avant toute prise de décision, il est indispensable de considérer la démographie de votre entreprise (taux de natalité, pyramide des âges, pourcentage de parents…) Par exemple, tous vos collaborateurs ne seront pas concernés par l’arrivée d’un enfant la même année. Les éventuels investissements à prévoir, pourraient ne concerner qu’une petite partie des équipes, restant ainsi raisonnables. La pression sociale La parentalité est bien souvent considérée comme un obstacle à la performance professionnelle. En effet, la croyance qu’il est nécessaire de faire un choix entre vie professionnelle et vie personnelle est ancrée dans la culture travail. Mettre en place une telle politique c’est aller à l’encontre de l’idée encore bien présente, que le succès au travail requiert un dévouement exclusif. Pourtant les tendances actuelles prouvent le contraire… Les collaborateurs les plus engagés et investis sont ceux qui évoluent dans un environnement qui favorise un équilibre des vies, créant ainsi un cercle vertueux renforçant la loyauté et la productivité. En mettant en place une telle politique, vous contribuez à faire baisser cette pression sociale injustifiée, réduisez le stress et augmentez la performance de vos collaborateurs. La flexibilité Lorsque l’on évoque la politique parentale, beaucoup d’entreprises imaginent devoir proposer plus de flexibilité, télétravail, congés supplémentaires parfois incompatibles avec leurs activités. Or ce n’est pas un passage obligatoire. L’organisation du travail n’est pas le seul sujet concerné. Parcours de réintégration, développement des compétences personnelles, mentoring et bien d’autres actions peuvent être mises en œuvre pour créer un environnement de travail sensible à la parentalité. La taille de l’entreprise Trop souvent on imagine que ce type de politique est réservée aux grandes entreprises, qui auraient plus de ressources pour mettre en place des actions adaptées. Or, la politique parentale est avant tout une politique humaine et elle n’est pas conditionnée par la taille de l’entreprise. Au contraire, les TPE et PME ont un environnement très favorable à la mise en place d’une telle stratégie : communication de proximité, structure plus flexible, prise de décision rapide… Que vous soyez une grande entreprise ou une petite structure, vous pouvez instaurer une politique parentale adaptée à votre contexte. Les inégalités Il est légitime de se demander, si une telle politique n’est pas perçue comme inéquitable par les collaborateurs sans enfant. En réalité, une telle politique aura un effet positif bien au-delà du groupe directement concerné en renforçant la dimension inclusive de votre entreprise. En effet, une culture qui encourage le soutien et la solidarité (peu importe le sujet) impactera positivement le climat de votre entreprise. Pour susciter l’adhésion de tous, mettre en place une stratégie qui fonctionne est conditionnée par le fait qu’elle doit être adaptée au contexte de votre entreprise. De plus, les actions menées doivent être concrètes et connues de tous. Cela implique donc une communication ouverte et régulière sur le sujet afin d’engager les salariés qu’ils soient parents ou non. Cette transition vers un management inclusif répond aux « nouvelles » attentes de vos collaborateurs en quête de sens. Car aujourd’hui, pour se démarquer, les entreprises doivent défendre des valeurs fortes et humaines. Les talents ne sont plus à la recherche d’un simple emploi, mais d’une véritable expérience collaborateur, leur permettant de s’épanouir professionnellement et personnellement.   Le sujet de la parentalité devient donc un moyen pour votre entreprise de se distinguer tout en soutenant vos employés dans leur quête de sens et d’équilibre.  
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