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Santé au travail

KEREA by Efficience : un dirigeant en forme, c'est une entreprise forte !
La santé du dirigeant est un levier essentiel, mais souvent négligé, de la performance de l’entreprise. Elle influence directement sa capacité à mobiliser ses équipes, à prendre des décisions justes et à fidéliser les talents. Parce que la santé est globale et que la frontière entre vie personnelle et professionnelle est de plus en plus floue, il est temps pour les dirigeants de prendre en main leur propre équilibre… et celui de leurs collaborateurs. Thibaut Fleury, Président de KEREA et Directeur Général d’Efficience Santé au Travail, nous explique comment mettre cela en œuvre grâce au programme « Santé des dirigeants » de KEREA : un accompagnement sur-mesure alliant prévention, diagnostic, plan d’action et ateliers, porté par un collectif d’experts.
Des collaborateurs jamais contents, et si c’était un peu votre faute ? Devant la multiplication des sollicitations et l’augmentation quasi-proportionnelle des exigences, il est toujours plus compliqué de satisfaire vos collaborateurs. Pas de panique, des solutions existent pour réenchanter leur quotidien. Découvrez dans cet article comment l’empathie permet de créer une expérience collaborateur authentique. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay L’empathie, c’est quoi au juste ? L’empathie est, à la fois, le fait de ressentir les émotions d’une autre personne et le fait de comprendre ce qu’elle ressent. Il s’agit d’une compétence essentielle qui nous permet d’interagir avec efficacité et de se mettre à la place de l’autre, émotionnellement et intellectuellement. C’est le résultat d’un processus simple :
  • observer et prendre conscience de l’état émotionnel de quelqu’un
  • l’interpréter correctement
  • tenter de ressentir la même émotion
  • et y répondre selon ses attentes.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
L’empathie vous permettra donc de comprendre les émotions, les motivations et les comportements de vos collaborateurs et vous permettra de leur répondre de manière appropriée tout en créant des liens avec eux. Si l’efficacité d’une équipe dépend de son degré de coopération, comprendre les émotions des autres est essentiel à son bon fonctionnement. Vos collaborateurs sont de plus en plus appelés à co-créer, à co-construire et donc à coopérer. Être capable d’identifier, d’exprimer ses émotions et d’accueillir celles des autres devient un atout essentiel pour réussir à travailler en « Intelligence Collective ». En d’autres termes, être attentif aux autres sert les intérêts de tous. Attention toutefois à ne pas faire preuve de trop d’empathie car vous serez incapable de réagir efficacement dans certaines situations critiques. A vous de trouver le juste milieu pour interagir avec vos équipes ou avec vos collègues. Ok, et comment générer de l’émotion en entreprise ? Instaurez un état d’esprit positif et de confiance au sein de votre organisation renforcera les échanges entre vos collaborateurs et le management, les encouragera à travailler en équipe et favorisera leur créativité. L’idée est vraiment de partager pour provoquer des émotions. Vous verrez, elles sont génératrices de souvenirs, elles permettent l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur et elles déclenchent ainsi le partage de l’expérience. Vous le savez, la meilleure façon de recevoir est de donner. Donnez-leur la possibilité d’écrire « votre » histoire pour créer un sentiment d’engagement. Donnez-leur la parole en mettant à leur disposition un espace pour proposer des idées sur les thématiques de leur choix. Donnez-leur les moyens des créer des liens en organisant des rencontres avec eux, des événements en ligne ou en présentiel. N’oubliez pas que si vous leur donnez la parole, il est primordial de leur répondre. Vos échanges serviront à la co-création d’une expérience, développeront une confiance partagée et une reconnaissance réciproque. L’engagement de vos collaborateurs résultera de la somme d’émotions positives qu’ils auront vécues. Vous aurez ainsi la capacité de percevoir les leviers de motivation de vos collaborateurs. En y répondant de manière adaptée, sans forcément tout accepter, vos collaborateurs seront plus compréhensifs et plus motivés, ils seront donc plus enclins à devenir des ambassadeurs de votre marque. Pour garder une cohérence dans vos échanges, vous pouvez vous appuyer sur le machine learning, en d’autres termes votre SIRH, en plaçant la data au cœur de votre expérience collaborateur. Notez chaque interaction, exploitez vos données dans le respect de la réglementation RGPD afin de leur proposer une expérience positive. Votre objectif sera bien entendu de proposer le bon service, au bon collaborateur et au bon moment grâce aux données ainsi récoltées. Vous l’aurez compris : Réenchanter le quotidien de vos collaborateurs passe par une meilleure compréhension de leurs attentes et par des réponses appropriées. L’empathie, cette notion au cœur de l’intelligence émotionnelle représente une compétence clé favorisant les échanges et l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer l’expérience collaborateur mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pouvez rencontrer.
La dette de sommeil : un passif invisible qui mine la performance des entrepreneurs
Dans les sphères de la haute responsabilité, du pilotage d’équipe ou de la stratégie d’entreprise, le sommeil est souvent la variable d’ajustement implicite des agendas surchargés. On empiète sur les nuits pour gagner du temps, répondre aux urgences, anticiper une présentation ou régler un problème de dernière minute. Ce sacrifice est rarement questionné : il paraît nécessaire, rationnel, presque inévitable. Pourtant, il creuse un déficit insidieux et cumulatif : la dette de sommeil. Contrairement à une nuit blanche ponctuelle, cette dette s’installe progressivement, s’additionne jour après jour, et produit des effets profonds sur la santé, la cognition et la performance. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Un mécanisme biologique sous-estimé

Le concept de la dette de sommeil repose sur une logique simple : chaque individu a un besoin physiologique de sommeil quotidien, variable selon les personnes mais rarement inférieur à sept heures pour un adulte actif. Lorsque ce quota n’est pas atteint, le cerveau enregistre un déficit. Une nuit réduite de deux heures n’a pas d’effet dramatique en soi. Mais si cette réduction devient la norme sur plusieurs semaines, les conséquences s’accumulent. Le corps et l’esprit fonctionnent alors en sous-régime, avec des effets comparables à ceux d’un endettement financier chronique : on peut continuer à avancer, mais au prix de tensions systémiques, de performances altérées, et d’une fragilité grandissante.

Les profils exposés à haut risque

Ce phénomène est particulièrement prégnant chez les entrepreneurs, chefs de projet, indépendants ou créateurs, car il est renforcé par une culture implicite de la disponibilité permanente. À force de croire que l’on peut optimiser chaque heure de la journée, le sommeil devient une variable compressible, au même titre qu’une ligne budgétaire accessoire. On mise alors sur des stratégies compensatoires : stimulants, micro-siestes, week-ends prolongés ou vacances annuelles. Mais ces rustines biologiques ne suffisent pas à réparer en profondeur une dette qui déstabilise les cycles veille-sommeil et dérègle les fonctions hormonales, immunitaires et cognitives.

Une atteinte directe à la lucidité et au discernement

Les conséquences ne sont pas seulement physiologiques. Elles impactent directement les capacités de pilotage, de décision et d’intuition. Une dette de sommeil prolongée altère le jugement, réduit la flexibilité mentale, augmente la réactivité émotionnelle et diminue la tolérance au stress. L’entrepreneur fatigué ne s’en rend pas toujours compte, car l’esprit s’adapte, compense, maintient un niveau minimal de fonctionnement apparent. Mais les subtilités s’érodent : on devient plus impulsif, moins stratège, plus vulnérable aux biais cognitifs. Dans un environnement complexe, où la qualité de la présence mentale est un actif clef, ce déficit invisible peut avoir des conséquences majeures.

Le corps ne triche pas

Le corps, de son côté, réagit par des signaux multiples : prise de poids, inflammation chronique, fragilité immunitaire, troubles digestifs, tensions musculaires, baisse de libido. Ces manifestations sont rarement reliées spontanément à un manque de sommeil et sont souvent attribuées au stress ou au vieillissement. Or, un sommeil insuffisant régulier agit comme un facteur aggravant silencieux, qui amplifie les effets de tous les autres stress biologiques. Il ne s’agit pas simplement de se reposer, mais de permettre au corps d’activer ses processus de réparation, d’élimination des déchets neuronaux, de régulation hormonale et de consolidation mémorielle.

Dormir plus ne suffit pas

Il est illusoire de penser que l’on peut « rembourser » une dette de sommeil par quelques grasses matinées ponctuelles. Si certaines fonctions peuvent être temporairementrestaurées, d’autres, plus profondes, nécessitent une régularité et une hygiène de sommeil constante. Les neurosciences l’ont montré : ce n’est pas tant la durée ponctuelle d’une nuit qui compte, mais la cohérence globale des rythmes veille-sommeil, la stabilité de l’endormissement et la qualité des cycles de sommeil profond. Autrement dit, mieux vaut dormir 7 heures chaque nuit de manière régulière que 5 heures en semaine et 10 heures le week-end.

Une ressource stratégique à restaurer

Pour les profils à haute responsabilité, cette réalité impose un changement de perspective. Il ne s’agit pas d’ajouter une contrainte supplémentaire à un emploi du temps déjà dense, mais de reconnaître que le sommeil n’est pas un temps perdu, mais un investissement direct dans la clarté d’esprit, la résistance au stress et la longévité fonctionnelle. Intégrer la question du sommeil dans une stratégie de performance globale, c’est accepter que l’énergie cognitive soit une ressource périssable, qui demande à être régulièrement restaurée.

Réhabiliter le sommeil dans la culture entrepreneuriale

Il est temps d’en finir avec les discours héroïques de ceux qui dorment peu. Car dans l’économie actuelle, la véritable compétitivité repose de moins en moins sur la force de travail brute, et de plus en plus sur la qualité de la présence, de la vision, de la concentration. Ces facultés ne sont pas infinies. Elles se cultivent, se protègent, et se restaurent. Le sommeil n’est pas une option de confort, c’est une base biologique de la performance durable. En faire une priorité, ce n’est pas céder à une mode bien-être, c’est adopter une posture de pilotage exigeante et lucide, au service de soi, de ses équipes, et de son entreprise.
POSITIVE PERFORMANCES : optimisme, mindset et santé mentale pour un meilleur leadership
Comment développer un leadership inspirant tout en préservant la santé mentale des dirigeants et managers ? C’est le défi que relève POSITIVE PERFORMANCES, un consortium d’experts engagés auprès des managers et dirigeants. Grâce à une approche fondée sur les sciences cognitives, émotionnelles et sociales, cette approche unique aide les leaders à renforcer leur optimisme, leur équilibre et leur efficacité. Krumma Jonsdottir, fondatrice de POSITIVE PERFORMANCES, nous partage les leviers concrets qu’elle a conçue pour conjuguer performance durable et bien-être en entreprise, en transformant en profondeur la posture des leaders.
Burn-out : Comment le prévenir quand on dirige une entreprise ou une équipe
Diriger, c’est porter. Porter une vision, des responsabilités, des hommes et des femmes, parfois un marché entier. Ce poids, bien qu’accepté et souvent choisi, n’en est pas moins réel. Et il arrive un moment où l’énergie s’effrite, où les signaux d’alerte se multiplient, mais restent ignorés au nom de la mission. Le burn-out ne prévient pas toujours. Il s’installe par paliers, dans les silences prolongés, les nuits courtes, les tensions sourdes. Chez les dirigeants, il est souvent masqué par le devoir, la pudeur, ou la peur de faillir. Pourtant, il est possible de l’anticiper, de le prévenir, en prenant la pleine mesure de ce qu’il révèle : une dissociation entre la charge assumée et les ressources internes. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Comprendre la nature du burn-out

Le burn-out n’est pas une simple fatigue. Il est une forme d’effondrement adaptatif du système, un arrêt brutal ou insidieux du corps et de l’esprit, incapables de faire face à une charge devenue chronique. Chez le dirigeant, il peut surgir après une période d’hyper-engagement, de stimulation constante, de prises de décisions rapides et permanentes. L’équation est simple : plus l’intensité est grande, plus les temps de récupération doivent être à la hauteur. Mais ces temps sont souvent rognés, perçus comme des pertes de productivité, voire comme des signes de faiblesse.

Le cerveau en surrégime

Il faut d’abord comprendre que le cerveau dirigeant fonctionne en mode haute-fréquence. Sollicité par des décisions stratégiques, des responsabilités financières, humaines et émotionnelles, il opère dans un environnement où l’incertitude est constante. Cette hyper-stimulation favorise la sécrétion chronique de cortisol, l’hormone du stress, qui en excès altère les fonctions immunitaires, le sommeil, la concentration, et même la mémoire. Progressivement, le système nerveux perd sa flexibilité, et l’équilibre entre activation et récupération se rompt. Le dirigeant continue d’avancer, mais avec un moteur interne en surrégime.

Les signaux faibles de burn-out à ne pas ignorer

Ce déséquilibre se manifeste souvent par des signaux faibles, que l’on banalise. Une fatigue persistante non soulagée par le repos, une perte d’envie, une irritabilité croissante, des troubles du sommeil, des douleurs physiques récurrentes ou encore une perte de sens. Autant de messages que le corps envoie et que l’esprit dirigeant, habitué à maîtriser, à surmonter, rejette ou minimise. Or, prévenir le burn-out, c’est avant tout reconnaître ces messages comme pertinents et non comme des défaillances.

Repenser la performance

Il s’agit ensuite d’interroger le rapport personnel à la performance. Car le dirigeant est souvent celui qui donne le tempo, qui impulse la cadence. Mais entre exigence et surmenage, la frontière est mince. Si la réussite repose sur l’engagement, elle ne peut exister durablement sans l’énergie vitale qui la soutient. Préserver cette énergie suppose d’intégrer, dans l’agenda, des temps de déconnexion réguliers, des espaces non-négociables pour le sommeil, l’activité physique, la nutrition et la respiration. Il ne s’agit pas de tout faire parfaitement, mais de penser sa performance comme un équilibre dynamique entre tension et récupération.

Ralentir pour mieux diriger

Au niveau symbolique, cela implique souvent de revoir les croyances. Beaucoup de dirigeants associent la disponibilité permanente à l’efficacité, l’abnégation à la valeur, l’intensité à la réussite. Or, c’est en se rendant indisponible à certains moments que l’on devient pleinement présent aux instants clés. C’est en se retirant parfois de l’action qu’on retrouve la clarté nécessaire pour la stratégie. Ralentir, c’est aussi diriger. Faire une pause, ce n’est pas s’arrêter, c’est recharger les conditions de la lucidité.

Ne pas rester seul face à la charge

La prévention passe aussi par l’environnement. L’isolement du dirigeant est un facteur aggravant du burn-out. Il est essentiel de pouvoir partager les tensions, confronter les idées, faire circuler les émotions. S’entourer de personnes de confiance, échanger avec des pairs, ou être accompagné par un coach ou un professionnel de santé permet de remettre du lien là où la charge enferme. Il ne s’agit pas de se plaindre, mais de mettre en mots ce qui, sinon, agit en silence.

Piloter sa santé comme son entreprise

Enfin, prévenir le burn-out, c’est choisir de piloter aussi sa santé. De la même manière que l’on suit des KPIs pour son entreprise, il est possible de suivre des indicateurs de vitalité : qualité du sommeil, niveau d’énergie, capacité à récupérer, stabilité émotionnelle. C’est en objectivant ces données qu’on peut anticiper les dérives, ajuster les charges, et maintenir le cap sans s’épuiser.

Durer, une nouvelle forme de leadership

Prévenir le burn-out quand on dirige, ce n’est pas renoncer à l’ambition, c’est apprendre à durer. C’est transformer l’exigence en intelligence de soi. C’est reconnaître que la vraie force n’est pas dans le surpassement constant, mais dans la capacité à se réguler, à s’écouter, à s’adapter. Dans un monde où les repères bougent vite, la seule vraie ressource renouvelable du dirigeant, c’est lui-même.

Le Laboratoire COTRAL, basé en Normandie et présent dans 7 pays, développe, commercialise et exporte des produits sur mesure pour les métiers exposés aux nuisances sonores. Les process de fabrication COTRAL associent les technologies numériques les plus avancées pour toujours offrir aux utilisateurs les meilleurs niveaux de confort, de communication, d’hygiène et d’économie.

Laurent Capillari, président du laboratoire COTRAL, nous parle des technologies et de l’innovation qui se cachent derrière ses bouchons antibruit.

La glycation et son impact discret mais redoutable sur le vieillissement métabolique
Dans un monde où la performance est devenue un mot d’ordre, les dirigeants et entrepreneurs s’efforcent de rester au sommet de leur forme physique et mentale. Ils cherchent à optimiser leur énergie, préserver leur capacité de concentration, et retarder autant que possible les effets du vieillissement. Pourtant, un processus biologique discret mais redoutable agit en coulisses, contribuant au déclin des fonctions métaboliques et à l’accélération du vieillissement : la glycation. Encore méconnue du grand public, cette réaction chimique est pourtant au cœur de nombreuses altérations liées à l’âge. Comprendre son mécanisme et ses conséquences permet d’agir en conscience pour protéger son capital santé et sa performance durable. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Qu’est-ce que la glycation ?

La glycation est un phénomène naturel qui survient lorsque des sucres, notamment le glucose, se fixent de manière non enzymatique sur des protéines, des lipides ou de l’ADN. Contrairement à d’autres processus du métabolisme, cette réaction ne fait appel à aucun catalyseur biologique pour être régulièrement contrôlée. Elle se produit de façon lente et progressive, mais ses effets cumulatifs sont considérables. Une fois que le sucre s’est lié à une molécule, il forme ce que l’on appelle des produits de glycation avancée, ou AGEs (Advanced Glycation End-products). Ces AGEs perturbent la structure et la fonction des tissus corporels, favorisant l’inflammation, l’oxydation, et la dégradation des cellules.

Des conséquences concrètes sur le vieillissement

Pourquoi la glycation est-elle si importante lorsqu’on parle de vieillissement ? Parce que les AGEs s’accumulent progressivement dans l’organisme, endommageant la peau, les vaisseaux sanguins, les reins, les nerfs, et même le cerveau. Ils rigidifient les fibres de collagène et d’élastine, accélérant l’apparition des rides, de la perte de souplesse articulaire et du relâchement des tissus. Dans les vaisseaux sanguins, cette rigidité contribue à l’hypertension et augmente le risque d’accidents cardiovasculaires. Sur le plan métabolique, la glycation affecte la sensibilité à l’insuline, jouant ainsi un rôle clé dans le développement du diabète de type 2.

Un impact majeur sur la performance des dirigeants

Pour les entrepreneurs et dirigeants, ces conséquences sont loin d’être anecdotiques. La glycation ne se contente pas d’agir sur l’apparence ; elle a un impact profond sur les fonctions vitales et la capacité de l’organisme à s’adapter, récupérer, et maintenir un niveau élevé de performance. Un taux élevé d’AGEs dans le corps est associé à une augmentation de la fatigue chronique, à une baisse de la clarté mentale, et à un affaiblissement des systèmes de défense immunitaire. Ces effets peuvent ralentir la prise de décision, réduire la capacité d’endurance face au stress, et affecter la santé globale de manière insidieuse.

Les habitudes à risque dans le quotidien des leaders

La glycation est notamment alimentée par certains facteurs liés au mode de vie, ce qui la rend particulièrement pertinente pour ceux qui mènent une vie professionnelle intense. L’alimentation joue un rôle central. Une consommation excessive de sucres rapides, d’aliments frits, grillés ou très cuits, favorise la formation d’AGEs dans l’organisme. Or, les habitudes alimentaires déséquilibrées, souvent liées à un emploi du temps surchargé, exposent les dirigeants à un risque accru. De plus, le stress chronique, fréquent dans l’univers entrepreneurial, accélère le vieillissement cellulaire en renforçant les processus inflammatoires, ce qui potentialise encore l’effet néfaste de la glycation.

Agir en amont pour ralentir la glycation

Contrairement à d’autres processus biologiques, la glycation est difficilement réversible. Une fois les AGEs formés, l’organisme a du mal à les éliminer. Cela signifie que l’idéal est d’agir en amont, en prévention, pour limiter leur production. L’approche ne se résume pas à une diète stricte ou à une abstinence totale de tout plaisir gustatif, mais bien à une prise de conscience et à une gestion intelligente des choix alimentaires et du rythme de vie. Ralentir la glycation, c’est investir dans une longévité fonctionnelle, dans une capacité à durer dans l’effort, à gérer l’incertitude avec clarté, et à maintenir une vitalité essentielle dans les environnements complexes.

Une nouvelle vision de la performance

Cette compréhension ouvre la voie à une vision plus globale de la performance. Il ne s’agit plus seulement de courir plus vite ou de travailler plus longtemps, mais de travailler mieux, en accord avec les rythmes naturels du corps. La lutte contre la glycation fait partie de cette hygiène de vie adaptée à la réalité des entrepreneurs modernes. Cela implique parfois de revoir certains automatismes : le recours systématique à des plats industriels, la négligence du sommeil, le stress perpétuel comme moteur principal.

Des solutions concrètes et accessibles

La bonne nouvelle, c’est que les solutions existent. Adopter une alimentation anti-glycation, riche en légumes frais, en antioxydants naturels (comme ceux contenus dans les fruits rouges, le curcuma, le thé vert), réduire la charge glycémique des repas, et préserver une activité physique régulière sont autant de leviers puissants. Ils permettent de réduire la production d’AGEs et de maintenir une peau plus jeune, un esprit plus vif, et un organisme plus résilient.

Mesurer pour mieux prévenir

Il est également possible, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, de mesurer leur taux d’AGEs via certaines technologies non invasives, aujourd’hui disponibles dans des cliniques ou centres de prévention. Ces bilans permettent de prendre conscience de son état métabolique réel et d’adapter en conséquence ses stratégies de longévité.

Faire de la santé une stratégie durable

Au final, comprendre la glycation, ce n’est pas plonger dans un débat scientifique obscur, c’est s’outiller pour mieux durer. Dans un monde où l’endurance mentale et physique devient un avantage compétitif, prendre soin de ses tissus, de ses cellules, et de ses processus internes devient un acte de leadership. Loin d’être une contrainte supplémentaire, c’est un choix de stratégie personnelle : celle de préserver sa pleine capacité d’action, jour après jour, année après année.
Santé mentale au travail : repenser l’inclusion en entreprise
Dans un contexte où la santé mentale est déclarée Grande Cause Nationale 2025, Efficience Santé au Travail, service de prévention et de santé au travail, met en lumière les réalités vécues par des personnes atteintes de troubles psychiques à travers une série d’interviews vidéo. Cette initiative vise à ouvrir le dialogue sur l’inclusion en entreprise et à faire évoluer les pratiques managériales. Mieux comprendre les réalités vécues Bipolarité, trouble borderline, schizophrénie, burn-out… Derrière ces troubles, il y a des personnes, des parcours, des espoirs. Selon Santé publique France, 13 millions de personnes sont concernées chaque année par un trouble psychique, dont 3 millions de manière sévère. Dans cette mini-série documentaire, quatre personnes – Abigaïl, Fanny, Éric et Nicolas – partagent leur vécu professionnel, leurs attentes et les leviers qui pourraient faciliter leur maintien ou leur retour en emploi. Ces vidéos de cinq minutes offrent un éclairage sur les impacts de ces troubles au quotidien et invitent à réfléchir à des environnements de travail plus adaptés. ▶️ Voir les vidéos : https://www.efficience-santeautravail.org/sante-mentale/ Favoriser des pratiques managériales inclusives À la suite de ces témoignages, le Dr Hervé Baudelocque, médecin du travail et directeur médical d’Efficience Santé au travail, propose des pistes concrètes pour les entreprises : sensibilisation des équipes, accompagnement personnalisé, adaptation des situations de travail… L’objectif est de créer un environnement où chacun peut trouver sa place, avec ses forces et ses fragilités. « Ces témoignages nous éclairent sur les actions à mettre en œuvre pour un environnement de travail plus inclusif et bienveillant. Car le travail est avant tout un levier de reconnaissance et d’épanouissement. » – Dr Hervé Baudelocque Sensibiliser pour mieux accompagner Bien que la santé mentale soit de plus en plus reconnue dans l’espace public, elle reste un sujet tabou dans le monde professionnel. Pourtant, on estime que 35 à 45 % de l’absentéisme au travail serait lié à un trouble psychique. Stigmatisation, manque de connaissance, peur du jugement : autant d’obstacles qui freinent la mise en place d’actions de prévention efficaces. En donnant la parole aux personnes concernées, Efficience Santé au Travail souhaite contribuer à faire évoluer les mentalités et encourager des politiques RH plus ouvertes et plus justes.
Le manque de sommeil : une menace silencieuse pour la productivité des entrepreneurs
Dans le monde de l’entrepreneuriat, le sommeil est souvent perçu comme une variable d’ajustement. Les dirigeants, en quête de performance et de réussite, sacrifient volontiers quelques heures de repos au profit de leur travail. Les nuits courtes deviennent un symbole d’abnégation, une preuve de dévouement à leur mission. Pourtant, derrière cette culture de l’hyper-productivité, une réalité biologique s’impose : le manque de sommeil est un frein majeur à la performance, à la prise de décision et à la santé à long terme. Bien loin d’optimiser leurs capacités, les entrepreneurs qui n’accordent pas à leur sommeil la place qu’il mérite risquent de voir leur productivité et leur bien-être s’effondrer. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Le sommeil, moteur invisible de la performance cognitive

Le cerveau humain est une machine complexe dont l’efficacité repose en grande partie sur la qualité du sommeil. Chaque nuit, l’organisme procède à une série de processus essentiels à la consolidation des connaissances, à la gestion des émotions et à la prise de décision. Durant la phase de sommeil profond, le système nerveux élimine les toxines accumulées au cours de la journée, favorisant ainsi une meilleure clarté mentale au réveil. En d’autres termes, privé de repos, le cerveau fonctionne en mode dégradé. Les conséquences de ce déficit sont immédiates : difficulté à se concentrer, ralentissement des temps de réaction, diminution de la mémoire de travail et altération des capacités analytiques. Pour un entrepreneur, ces effets se traduisent par une perte d’efficacité dans la gestion des tâches complexes, une augmentation des erreurs stratégiques et une capacité réduite à innover.

Le manque de sommeil et la dérégulation émotionnelle

Au-delà des performances cognitives, le sommeil joue un rôle clé dans la régulation des émotions. Les nuits trop courtes perturbent l’amygdale, région du cerveau impliquée dans la gestion du stress et des réactions émotionnelles. Privé de sommeil, l’individu devient plus irritable, plus impulsif et moins apte à faire face aux tensions inhérentes à la vie entrepreneuriale. Dans un contexte où la maîtrise de soi et la gestion des relations interpersonnelles sont essentielles, ce dérèglement peut avoir des conséquences désastreuses. Une communication moins fluide, une sensibilité accrue aux critiques et une tendance à réagir excessivement aux obstacles peuvent nuire aux dynamiques d’équipe et aux négociations stratégiques. Plus alarmant encore, l’accumulation de fatigue chronique accroît le risque de burn-out, syndrome qui touche de nombreux entrepreneurs soumis à une pression constante.

Un impact direct sur la prise de décision et la stratégie

Les conséquences du manque de sommeil sur la prise de décision sont bien documentées.Une nuit de sommeil insuffisante affecte directement la capacité à évaluer les risques et à anticiper les conséquences à long terme. Le cortex préfrontal, siège du raisonnement et de la planification, fonctionne au ralenti lorsque le sommeil est déficient. L’entrepreneur fatigué aura ainsi tendance à faire preuve de moins de discernement, à prendre des décisions plus impulsives et à minimiser les alternatives stratégiques. Dans un monde des affaires où chaque choix compte, ces altérations cognitives peuvent se traduire par des erreurs coûteuses. Investissements mal avisés, recrutements précipités, signatures de contrats sans analyse approfondie : autant de décisions qui peuvent compromettre la pérennité d’une entreprise lorsque le leader manque de recul et de lucidité.

Le cercle vicieux du manque de sommeil et de la productivité illusoire

Paradoxalement, de nombreux entrepreneurs pensent compenser leur fatigue par une augmentation du temps de travail, prolongeant leurs journées au-delà du raisonnable. Cette approche, bien que tentante, se révèle contre-productive. Travailler plus longtemps ne signifie pas travailler mieux. Au contraire, les recherches montrent qu’au-delà d’un certain seuil, l’efficacité chute drastiquement. Un cerveau fatigué met plus de temps à traiter l’information, commet davantage d’erreurs et peine à maintenir une concentration soutenue. Ce qui aurait pu être accompli en quelques heures dans des conditions optimales prend alors une journée entière, alimentant ainsi un cercle vicieux de fatigue et de contre-performance.

Restaurer un sommeil de qualité pour optimiser la performance

Face à ces constats, il devient impératif pour les entrepreneurs de replacer le sommeil au centre de leur stratégie de performance. Contrairement aux idées reçues, dormir plus n’est pas un luxe, mais une condition sine qua non de l’efficacité à long terme. Des ajustements simples peuvent suffire à restaurer un sommeil de qualité : éviter les excitants en fin de journée, instaurer une routine de  coucher régulière, limiter l’exposition aux écrans avant de dormir et favoriser un environnement propice au repos. Plutôt que de lutter contre les rythmes biologiques, les entrepreneurs gagnent à s’aligner sur eux afin de maximiser leur efficacité. Dormir suffisamment n’est pas un signe de faiblesse, mais un levier stratégique pour exceller dans un environnement concurrentiel. Ceux qui l’ont compris transforment le sommeil en atout, en réinvestissant leur énergie de manière optimale. Dans cette quête de performance durable, la clé du succès ne se trouve pas dans l’illusion des nuits raccourcies, mais dans l’intelligence de savoir quand il est temps de recharger son esprit pour mieux avancer.
Stress Oxydatif : la menace invisible qui ralentit la performance des entrepreneurs
Dans un monde où la performance est érigée en dogme, les entrepreneurs et dirigeants vivent sous une pression constante. Entre prises de décisions stratégiques, responsabilités multiples et impératifs de croissance, le corps et l’esprit sont soumis à un stress permanent. Mais au-delà du stress psychologique bien connu, un autre phénomène insidieux agit en coulisses : le stress oxydatif. Discret, omniprésent, il constitue une menace majeure pour la santé et la longévité des leaders d’aujourd’hui. Décryptage d’un mécanisme biologique qui mérite toute votre attention. Par Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Qu’est-ce que le stress oxydatif ?

Le stress oxydatif est un déséquilibre entre la production de radicaux libres et les mécanismes de défense antioxydants de l’organisme. Les radicaux libres sont des molécules instables générées naturellement par notre métabolisme, notamment lors de la respiration cellulaire. En quantité modérée, ils jouent un rôle essentiel dans certaines réactions biochimiques. Cependant, une surproduction non compensée par les antioxydants entraîne des dommages cellulaires pouvant affecter les protéines, les lipides et l’ADN.
Camille Perbost : Médecin-Expert en Performance et Longévité, dirigeant d’ÉLITE SANTÉ

Pourquoi les entrepreneurs et dirigeants sont-ils particulièrement exposés ?

Plusieurs facteurs liés au mode de vie des entrepreneurs et dirigeants favorisent l’accumulation de stress oxydatif :
  1. Le stress chronique : La pression constante sur les épaules des décideurs entraîne une libération excessive de cortisol, une hormone qui, à long terme, favorise l’inflammation et l’oxydation cellulaire.
  2. Le manque de sommeil : Les horaires chargés et les nuits écourtées altèrent les processus de régénération cellulaire et diminuent l’efficacité des défenses antioxydantes.
  3. Une alimentation déséquilibrée : Les repas pris sur le pouce, riches en aliments transformés et pauvres en nutriments essentiels, augmentent la production de radicaux libres.
  4. La sédentarité ou l’excès de sport : Un mode de vie trop sédentaire favorise l’inflammation, tandis qu’un excès d’exercice physique sans récupération adéquate peut amplifier la production de radicaux libres.
  5. L’exposition aux polluants et toxines : Le tabac, l’alcool, la pollution environnementale et même certaines sources de lumière artificielle (écrans) sont des catalyseurs de stress oxydatif.

Conséquences du stress oxydatif sur la santé et la performance

  • Vieillissement prématuré : La détérioration accélérée des cellules favorise l’apparition des rides, la perte d’élasticité de la peau et la baisse de vitalité générale.
  • Dysfonctions cognitives : Le stress oxydatif est impliqué dans le brouillard mental, la baisse de concentration et la diminution des capacités décisionnelles.
  • Pathologies cardiovasculaires : Il joue un rôle clé dans l’athérosclérose, l’hypertension et l’inflammation des vaisseaux sanguins.
  • Affaiblissement du système immunitaire : Une vulnérabilité accrue aux infections et une récupération plus lente après des périodes de fatigue ou de maladie.
  • Augmentation du risque de maladies dégénératives : Alzheimer, Parkinson et certaines formes de cancer sont en partie liées à un excès de stress oxydatif

Stratégies pour limiter le stress oxydatif et optimiser la performance

Heureusement, plusieurs leviers existent pour réduire l’impact du stress oxydatif et améliorer la longévité tout en maintenant une performance optimale. Prioriser une alimentation riche en antioxydants Les aliments riches en polyphénols, en vitamines C et E, en sélénium et en zinc sont essentiels pour neutraliser les radicaux libres. Privilégiez :
  • Les fruits et légumes colorés (baies, épinards, brocolis, betteraves…)
  • Les oléagineux (amandes, noix du Brésil, noisettes…)
  • Les poissons gras riches en oméga-3 (saumon, sardines…)
  • Les épices et herbes (curcuma, gingembre, thé vert…)
Gérer efficacement le stress
  • Pratiquez la méditation ou la cohérence cardiaque pour moduler la réponse au stress.
  • Favorisez des moments de déconnexion en réduisant l’exposition aux écrans et en structurant des temps de repos.
  • Cultivez un bon équilibre entre engagement professionnel et ressourcement personnel.
Optimiser le sommeil
  • Visez entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit.
  • Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher pour limiter l’impact de la lumière bleue sur la mélatonine.
  • Adoptez un rituel de coucher régulier pour améliorer la qualité du sommeil.
Intégrer une activité physique adaptée
  • Privilégiez une activité modérée et régulière (marche rapide, natation, yoga).
  • Intégrez des exercices de respiration pour améliorer l’oxygénation cellulaire.
  • Pratiquez la musculation avec récupération suffisante pour éviter le stress oxydatif induit par un surentraînement.
Supplémentation intelligente Dans certains cas, une supplémentation ciblée peut être bénéfique, notamment avec :
  • Le glutathion : un puissant antioxydant intracellulaire.
  • La coenzyme Q10 : essentielle pour la production d’énergie et la protection cellulaire.
  • Les adaptogènes comme l’ashwagandha ou le ginseng pour réguler la réponse au stress

Un enjeu central pour la performance et la longévité

Les entrepreneurs et dirigeants jouent un rôle clé dans l’innovation et la croissance économique, mais leur santé est souvent reléguée au second plan. Le stress oxydatif, bien que silencieux, représente un danger réel qui peut impacter leur bien-être et leurs capacités cognitives. En adoptant une approche proactive alliant nutrition, gestion du stress, activité physique et optimisation du sommeil, il est possible de limiter ses effets délétères et d’assurer une longévité fonctionnelle optimale. Prendre soin de son capital santé, c’est aussi investir dans sa réussite sur le long terme.  
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