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INTERNATIONAL

Le Dubai World Trade Centre vous attend du 17 au 21 octobre pour l’édition du GITEX 2021, le plus grand évènement Tech & Startups de la zone Moyen-Orient, Afrique & Asie Sud-Est. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les start-ups innovantes de la French Tech.

Dirigeants de PME et ETI innovantes, voici quelques raisons pour ne pas hésiter à confirmer votre présence au GITEX 2021

  • GITEX est le plus grand salon technologique de la région MEASA (Moyen-Orient, Afrique et Asie du Sud). Vous aurez donc l’occasion d’y rencontrer les principaux acteurs de toutes ces régions du monde.
  • Dubaï se positionne comme « LE HUB » des TIC au Moyen-Orient
  • La 39ème édition du GITEX en 2019 a reçu pas moins de 150.000 visiteurs en provenance de 140 pays et 4500 exposants issus de 97 pays différents
  • L’édition 2020 a, dans le contexte sanitaire Covid19, eu lieu sous forme hybride, live et virtuel. Bien qu’ayant accueilli moins d’exposants et de visiteurs, cet évènement, le premier à avoir été organisé « Live » après le début de la pandémie, a rencontré un succès inespéré
  • Cette année, GITEX est organisé pendant l’Exposition Universelle Dubaï 2020
  • Vous y rencontrerez tous les grands joueurs du secteur: Microsoft, LG, Amazon, Dell, SAP, HP, Intel, Panasonic…
  • Beaucoup de stands nationaux y sont également présents, notamment Israël (depuis 2020) ainsi que l’Inde, la Chine, la France, la Roumanie, le Nigéria, la Suisse, les pays du Golfe, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Russie.
  • GITEX, de par sa dimension régionale et internationale et la multiplicité des secteurs représentés, reste le salon incontournable pour toute entreprise des TIC qui désire se développer dans la zone MEASA.
Benefices-Gitex

Voici les 19 secteurs mis en avant au GITEX 2021 :

  • Agro-Tech
  • Artificial Intelligence
  • Blockchain
  • Creative Economy
  • Consumer Tech
  • Digital & Social Media
  • Software
  • Tourism & Hospitality
  • Women in Tech
  • Education
  • Mobility
  • Fintech & E-commerce
  • Healthcare
  • Immersive AR / VR
  • Environmental & Social Impact
  • Robotics
  • Smart Cities & IoT
  • Space Tech
  • Sports Tech

INSCRIVEZ-VOUS !

Le marché africain vous intéresse ? N’hésitez pas à participer à cette mission pour comprendre la Côte d’Ivoire, son marché, ses enjeux et saisir les opportunités d’affaires dans un pays francophone avec une économie qui s’affirme comme la locomotive de l’Afrique de l’ouest.

La Côte d’Ivoire a de loin le meilleur taux de croissance du PIB d’Afrique Subsaharienne et son économie a largement prouvé sa résilience. Le pays se positionne comme la première économie de l’Afrique de L’Ouest Francophone (UEMOA) et souhaite devenir un pays émergent.

Cette croissance a certes été ralentie par les impacts de la pandémie de Covid-19 (le FMI a réduit sa prévision de croissance du PIB en 2020 de 7,3 % à 2,7 %). Cependant un très fort rebond de + 8,7 % est anticipé par le FMI pour 2021, ce qui représenterait la plus forte progression du continent.

Ce dynamisme économique, conjugué à des infrastructures de qualité et un environnement des affaires favorables, offre à la Côte d’Ivoire une position de hub régional qui en fait une destination idéale pour toutes les PME et ETI françaises voulant se développer en Afrique de l’Ouest. 
Les secteurs principalement concernés par la mission : BTP Infrastructure et mines / agriculture et industrie agro / santé / transports et mobilités / télécoms et TIC / traitement de l’eau / énergies renouvelables / environnement « traitement des déchets » / distribution / cosmétique / biens de consommation…

La présence au pouvoir du Président Ouattara donne au pays une stabilité politique et une nouvelle impulsion de développement économique avec la mise en place de nouveaux programmes d’investissement. La mission va offrir aux entreprises des opportunités de contact direct avec le milieu d’affaires ivoirien dans le but d’initier de futurs partenariats commerciaux ou d’implantation.

Objectifs de la mission 

  • comprendre le marché ivoirien et ses enjeux, 
  • détecter les opportunités d’affaires, 
  • trouver vos futures partenaires en les rencontrant en face à face,
  • présenter votre activité, vos produits et vos marques à un public de professionnels et aux consommateurs ivoiriens,
  • renforcer votre présence sur ce marché dont l’objectif à terme est de devenir un hub dans la région,
  • bénéficier de l’effet réseau et échanger avec la communauté d’affaires franco-ivoirienne.

Optimiser votre projet et votre prospection

– un entretien préparatoire avec le conseiller en charge de votre programme individuel sur place 
– une réunion préparatoire avec les entreprises franciliennes participant à la mission 
– un programme de rendez-vous B to B personnalisé et individuel réalisé au regard de votre cahier des changes
– des événements de networking sur place 
– une réunion et un entretien de suivi (après un premier bilan sur place) 
– une adhésion au Comité d’Echanges Afrique-France (CEAF

Cette mission, organisée avec la TFE et Business France inscrite au programme France export et peut bénéficier du dispositif : chèque relance export et l’assurance prospection BPI

Contact : Zouvir RABIA 

E-mail : zrabia@cci-paris-idf.fr

INFORMATIONS ET QUESTIONS

Le « certificat numérique Covid européen » également appelé « certificat sanitaire européen » a été mis en route le 1er juillet dans le but de simplifier les déplacements et de relancer le tourisme et le voyage d’affaire à l’intérieur de l’Union européenne. Vaccins, tests, immunité : voyons comment ça marche…

Par Serge de Cluny

Le certificat sanitaire européen, attribué de façon totalement gratuite, est censé être reconnu dans l’ensemble des 27 pays de l’UE ainsi qu’en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège. Déjà disponible dans de nombreux pays de l’espace européen, il atteste de trois situations : qu’une personne est vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a passé un test négatif, ou qu’elle a déjà contractée le virus et qu’elle est encore immunisée.

C’est le pays de destination qui décidera s’il accepte les tests antigéniques rapides en plus des PCR. De son côté, L’UE conseille de permettre les deux et d’harmoniser leur durée de validité (un maximum de 72 heures avant l’arrivée pour les PCR et de 48 heures pour les antigéniques). Une personne ayant déjà été malade du Covid-19 devra prouver son immunité en fournissant un test PCR positif attestant de son infection, la durée de validité de ce test positif est de 180 jours mais les pays peuvent la juger trop longue et donc décider de la réduire. A l’heure actuelle, les tests sérologiques ne sont pas estimés suffisamment fiables pour confirmer cette immunité.

Ce règlement a pour l’instant une durée de validité d’une année avec une «application progressive» adaptée aux pays qui n’étaient pas prêts au 1er juillet pour délivrer des certificats et qui bénéficient donc d’un délai jusqu’au 12 août prochain. Pendant cette période, les autres États sont tenus d’accepter des documents nationaux à condition que ceux-ci comportent les données requises au niveau européen.

Les vaccins concernés par le certificat sanitaire européen correspondent évidemment à ceux autorisés par l’EU, c’est à dire Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Les États membres peuvent, s’ils le décident, accepter également les personnes vaccinées avec des sérums validés par certains pays de l’UE (comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie) ou avec des produits homologués par l’OMS (comme le chinois Sinopharm).

Le certificat sanitaire européen est normalement prévu pour dispenser son titulaire d’un test supplémentaire ou d’une quarantaine à l’arrivée, cependant il n’est pas impossible qu’un État membre instaure des restrictions au vu de l’évolution de la situation du pays (ou de la région) de provenance du voyageur. En théorie, l’État en question doit prévenir la Commission et les autres pays 48 heures avant la mise en place de ces restrictions.

Par exemple, l’Allemagne a été amenée à ajouter le Portugal à sa liste des pays à risque du fait de la récente prolifération du variant Delta dans ce pays, ce qui a eu pour effet d’interdir l’entrée en Allemagne de quasiment tous les voyageurs en provenance du Portugal.

Le certificat sanitaire européen est composé d’un code QR et d’une signature numérique validant son authenticité et pouvant être lus par les autorités de contrôle des pays de l’UE de façon digitale (sur smartphone) ou imprimés sur papier.

Bpifrance renforce encore son implication dans l’économie africaine en lancant un nouvel axe de collaboration avec Mubadala, son partenaire historique sur le continent africain.

Ce nouveau partenariat va permettre de verser 350 millions d’euros directemement dans des entreprises et des fonds de capital investissement africains et de s’impliquer dans la financement des startups, PME et ETI africaines en forte croissance.

Le secteur privé africain est en plein développement et notre banque publique d’investissement a bien compris son potentiel ainsi que le rôle que le private equity va jouer dans sa montée en puissance !

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Le ministère des armées sort dans un appel à projet : « Fabriquons ensemble la défense européenne de demain ! » et convie personnellement les adhérents de PME-ETI France à se joindre à « la Fabrique Défense » en mobilisant leurs énergies pour influer sur ces enjeux si cruciaux.

Avec plus de 14 500 participants, 154 organismes partenaires et 75 événements organisés dans une cinquantaine de villes, la première édition de La Fabrique Défense, concept unique et novateur en France et en Europe, rassemblant l’ensemble des acteurs de « l’écosystème défense » a constitué un succès indéniable auprès des jeunes de 18-30 ans en 2020.

Permettre aux jeunes concitoyens européens de se réunir, se rencontrer, partager, créer des liens et appréhender les enjeux de défense grâce à la participation de nombreux partenaires et intervenants européens, c’est le maître mot de La Fabrique Défense !

Avec le lancement de la deuxième édition de La Fabrique Défense, le ministère des Armées entend incarner une démarche plus ambitieuse à dimension européenne.

En France et en Europe dès septembre 2021 différents événements seront organisés : conférences, ouvertures de sites industriels et militaires, salons de l’emploi, etc.

À Paris, du 28 au 30 janvier 2022, à La Grande Halle de la Villette, un événement grand public clôturera la deuxième édition et proposera de nombreuses activités dans près de 20 000 m² : débats et conférences, innovations, forum des métiers, wargames et serious games, reconstitutions historiques, ateliers de simulation de gestion de crise, projections de films, simulateurs et activités sportives, etc.

En se tournant spécifiquement vers notre jeunesse et en s’inscrivant dans un horizon européen, La Fabrique Défense se veut porteuse d’avenir, source d’échanges et inspiratrice de nouvelles formes de solidarités. Cette ambition est nécessairement collective. Elle répond à notre volonté de contribuer à rapprocher des publics, des environnements professionnels et des citoyens européens.

DIRIGEANTS DE PME ET ETI, VOUS AVEZ ENVIE DE CONTRIBUER AU PROJET LA FABRIQUE DÉFENSE ET DE VOUS FAIRE CONNAÎTRE AUPRÈS DE LA JEUNESSE EUROPÉENNE ? REJOIGNEZ-NOUS !

Nous vous proposons de labelliser votre événement, d’intégrer le réseau des partenaires déjà nombreux (Think Tanks, universités, entreprises, associations, etc.) et de bénéficier du soutien du ministère des Armées.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour échanger sur vos futurs projets

Contact :

Nicolas BRONARD
Chef de projet ministériel « La Fabrique Défense »
Chef du département « recherche, innovation et communication » de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS)
E-mail : nicolas.bronard@intradef.gouv.fr

Après étude du dossier de candidature par le ministère des Armées

Les salons internationaux vous manquent ? C’est bien normal et c’est le cas pour tous les exportateurs français. Le secteur de l’évènementiel a beaucoup souffert de la crise sanitaire et a su en profiter pour se réinventer. Vous trouverez dans cet article l’ensemble des salons internationaux au sein desquels Business France a mis en place un Pavillon France.

Par Eric Orsini

Il est certains que les PME et ETI ont hâte de participer enfin à des salons internationaux en présentiel bien que les techniques virtuelles aient prouvé leur efficacité ces derniers temps. En effet, le besoin de contact humain et le manque ressenti pour les interactions directes et réelles font que de nombreuses entreprises rêvent d’événements en direct.

Les nouvelles techniques de rencontres virtuelles vont certainement continuer à être utilisées à l’avenir mais ne pourront pas toujours se substituer à l’événement physique qui représente pour les entreprises un élément certain de succès pour les aspects suivants (par ordre d’importance):

  • Génération de leads
  • Augmentation de la notoriété de la marque
  • Mise en réseau
  • Possibilité de présentations de produits réels / de lancements de produits.

Les salons que vous trouverez ci-dessous peuvent être organisés selon un modèle présentiel, digital ou hybride. Ce tableau Excel vous renseignera sur l’adresse mail de l’interlocuteur Business France ou de l’opérateur en charge du salon concerné, ce qui vous permettra d’étudier avec lui les conditions de participation à l’événement.

Ce tableau reprend tous les salons internationaux de l’année 2021. Cependant les incertitudes liées à la situation sanitaire peuvent impacter l’organisation des évènements, certains salons internationaux ont déjà été replanifiés pour 2022 et d’autres peuvent l’être au cours des prochains mois ou des prochaines semaines. Nous vous suggérons donc de suivre les évolutions avec Le Moci et avec Business France pour avoir confirmation de la présence d’un Pavillon France sur l’évènement.

LES SALONS INTERNATIONAUX 2021

Selon une étude demandée par Amadeus et réalisée sur plusieurs pays par la société de recherche mondiale Censuswide, 81% des voyageurs français seraient disposés à adopter le passeport sanitaire pour pouvoir voyager à leur guise. Cependant ceux-ci émettent tout de même quelques réserves… Voyons ensemble les résultats de cette étude qui semble de bonne augure pour la reprise du voyage d’affaire.

Par Serge de Cluny

Comment les voyageurs appréhendent-ils la perspective d’un passeport sanitaires pour voyager ? C’est pour mieux comprendre ces sentiments que cette étude a été réalisée auprès de 9 055 personnes résidant en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Inde, à Singapour et aux États-Unis, ayant effectué un voyage à l’étranger durant ces 18 derniers mois (avec au minimum 1.000 répondants par marché).

La tendance est claire : pour les voyageurs, les passeports peuvent représenter une solution essentielle vers la reprise des voyages internationaux. En effet, 91 % des sondés serait prêts à se servir d’un passeport sanitaire numérique pour voyager mais un pourcentage semblable adresse une mise en garde à l’attention du secteur puisque 93 % d’entre eux se disent préoccupés par le stockage de leurs données de santé lors de voyages.

Les voyageurs français ont fourni des réponses qui témoignent de la même confiance et des mêmes réserves. On note que 81 % des sondés français sont enclins à utiliser le passeport sanitaire numérique pour faciliter la réouverture des voyages internationaux. Concernant le stockage et le partage des données numériques de santé, nos voyageurs ont montré une « réceptivité élevée » mais restent inquiets par l’utilisation de leurs données.

Les résultats de l’étude

  • Environ deux tiers des voyageurs français (65 %) seraient disposés à stocker numériquement leurs données de santé pour voyager si cela leur permettait de réduire le temps d’attente et les interactions en face à face à l’aéroport.
  • 64 % des sondés français seraient enclins à stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela permettait de voyager vers plus de destinations.
  • 59 % des voyageurs français accepteraient de stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela leur permettait de voyager plus tôt.
  • 52 % des voyageurs français se déclarent à l’aise avec la possibilité de partager leurs données de santé si la compagnie aérienne qu’ils utilisent fréquemment offrait un moyen de stocker ces données.

Les réserves émises par les voyageurs français

  • 38 % des voyageurs francais sondés s’estiment inquiets par la protection des données personnelles partagées, ce qui en fait la première source d’inquiétude.
  • 34 % expriment leurs réserves sur les risques de sécurité liés au piratage des données personnelles.
  • 29 % se déclarent méfiants concernant l’accès aux données personnelles par les pouvoirs publics.

Les solutions qui pourraient réduire les inquiétudes 

  • 44 % des voyageurs français utiliseraient le passeport numérique s’il était validé par la majorité des pays et s’il était réglementé au niveau international.
  • 44 % aimeraient que les seules données spécifiques au COVID-19 figurent dans le passeport sanitaire.
  • 40 % des sondés français seraient favorables au stockage des données de santé sur l’application d’une société de voyage ayant conclu un partenariat de confiance avec une organisation sanitaire sérieuse.
  • 35 % des français interrogés estiment qu’une application de voyage pouvant être utilisée durant tout le voyage améliorerait considérablement leur expérience globale du voyage et les rassurerait par rapport à la centralisation de leurs informations.
  • 29 % des voyageurs francais déclarent qu’une application de voyage contribuerait à réduire le stress lié au voyage.

L’accord de commerce et de coopération entre l’Union européenne et le Royaume-uni est entré en vigueur depuis plus de trois mois après de longues et laborieuses négociations sur tous les aspects commerciaux et juridiques de cette séparation. Au niveau du droit social, de nombreuses questions et inquiétudes ont fait leur apparition pour les PME et ETI impliquées dans ces relations commerciales bilatérales. Petit tour d’horizon pour mieux cerner les conséquences du Brexit sur le droit social…

Par Franck Boccara

Au niveau du droit social, le brexit a soulevé de grandes insécurités juridiques pour les entreprises sur des sujets comme le détachement de salariés, les permis de travail, les régimes de sécurité sociale, la pluriactivité, le droit au séjour ou encore la circulation des travailleurs. Les citoyens européens travaillant au Royaume-Uni devaient-ils quitter le pays ? Pouvaient-ils y rester ? Si oui, sous quelles conditions ? Toutes ces questions dépendaient alors d’un dénouement sous forme de « soft Brexit » ou de « hard Brexit » sans coopération juridique.

Vers un soft Brexit  in extremis

Un accord de commerce et de coopération a finalement été trouvé entre les parties le 24 décembre 2020, soit sept jours avant la date limite que s’étaient fixée le Royaume-Uni et l’Union européenne pour y parvenir. Cet accord, qui est entré en vigueur de façon provisoire depuis le 1er janvier 2021 dans l’attente de ratification du Parlement Européenne, permet donc d’éviter ce « hard Brexit » tant redouté. Il simplifie le déplacement de travailleurs entre le Royaume-Uni et l’Union européenne mais les citoyens britanniques travaillant dans un Etat Membre avant le 1er janvier 2021 ne voient pas leur statut changer dans l’immédiat. L’accord leur permet de conserver leurs droits, comme si le Royaume-Uni n’était pas sorti de l’Union européenne et de bénéficier d’un délai allant jusqu’au 30 juin 2021 pour déposer une demande de droit de séjour, qui leur sera accorder à priori par leur pays d’accueil.

Cependant, les contrats de travail signés après cette date changent puisque les travailleurs européens sont désormais considérés au Royaume-Uni comme les citoyens d’Etat tiers, et vice-versa pour les britanniques travaillant dans l’Union européenne. Le changement majeur dans ces nouvelles conditions réside dans le fait que le droit au séjour dépend à présent de l’obtention d’un permis de travail, alors que ce n’est pas nécessaire entre les Etats-membres de l’Union européenne. Dans cette optique, le Royaume-Uni a mis en place un nouveau système basé sur l’attribution de points valorisant davantage les compétences que la nationalité. Prenons l’exemple des « skilled worker » ayant un diplôme dans le domaine de la santé et parlant anglais qui obtiendront un permis de travail de façon quasi assurée. A l’inverse, un travailleur non diplômé et ne parlant pas anglais a peu de chance que son permis soit accordé. C’est donc un moyen pour le Royaume-Uni de donner la priorité à ce qu’il juge bénéfique à sa vie économique.

Les zones d’ombre

De nombreuses incertitudes plannent encore sur les conséquences de cet accord sur le droit social comme par exemple la nécessité de signer un accord avec chaque Etat Membre pour éviter la double affiliation des travailleurs détachés. De plus, la manière dont l’administration britannique examinera et accordera les permis de travail reste totalement floue, de même que les conditions dans lesquelles les étudiants français pourront effectué des stages au Royaume-Uni dans le cadre du programme Erasmus.

Au jour d’aujourd’hui, Covid oblige, les demandes de transfert de main d’œuvre entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sont très faibles mais elles devraient augmenter de façon significative avec la fin des restrictions sanitaires et susciter de nombreuses renégociations de contrat, notamment pour étendre la clause de non-concurrence au Royaume-Uni. On se demande également si un employeur pourra aisément obtenir un permis de travail pour ses salariés… et il reste de nombreuses questions pratiques qui émergeront au fil des nécessités.

Le secteur Mode & Luxe était à l’honneur de la conférence Business France du jeudi 18 mars. Franck Riester, ministre délégué en charge du commerce extérieur, a montré sa volonté d’inciter les acteurs de ce secteur à renforcer leur présence à l’international en utilisant les outils d’accompagnement mis en place par l’État.

Par Serge de Cluny

« C’est le moment d’oser l’international! » a exhorté le ministre en ouverture de cette conférence en précisant avec optimisme que « le plan de relance export est monté en charge avec des dispositifs plébiscités en 2020 […] Tout est mobilisé pour vous aider à aller plus loin à l’export. Il faut saisir cette opportunité d’utiliser ces moyens financiers et humains. Il y a des marchés qui bougent. Nous sommes convaincus qu’il y a des opportunités formidables en ce moment ».

Christophe Lecourtier, Directeur Général de Business France, Pedro Novo, directeur exécutif export de Bpifrance et Guillaume de Seynes, président du comité stratégique de filière Mode & Luxe ont présenté les dispositifs mis en place par le gouvernement afin de soutenir le secteur Mode et Luxe.

En premier lieu, le Chèque Relance Export va accompagner et financer les PME et ETI françaises dans leurs démarches de prospection et de projection sur les nouveaux marchés. Le plan France Relance est censé disposer de 15.000 chèques dont les aides peuvent être cumulées avec les dispositifs mis à disposition par les régions. Ces chèques assureront une prise en charge de 50% des dépenses éligibles sur une prestation d’accompagnement à l’export et prévoient une aide de 1.500 euros dans les prestation d’accompagnement sur des marchés étrangers. En plus de cela, 2.000 euros sont prévus pour les accompagnement individuels et de 2.500 euros pour la participation à un pavillon France sur un salon à l’international.

Christophe Lecourtier est revenu sur le bilan des actions menées par Business France pour le secteur Mode & Luxe et sur les perspectives à venir de soutien : « Même dans la période la plus noire, l’an dernier, nous ne sommes pas restés inertes. L’opération French Fashion Corner aux États-Unis a été emblématique de cette nouvelle offre avec 55 entreprises du prêt-à-porter, de la chaussure, de la bijouterie qui ont pu être en contact avec des clients potentiels. Au total 200 entreprises sont allées à l’international avec les différents dispositifs […]. Nous accélérons avec le plan de relance. Nous allons poursuivre la mise sur pied des rencontres avec les acheteurs, des rendez-vous vont être digitalisés, par exemple sur la thématique de la mode éthique et écoresponsable. Nous allons aussi développer notre solution « Vendre à » qui met en relation des PME françaises à des grands comptes étrangers. Et nous allons initier d’autres French Fashion Corners aux États-Unis mais aussi dans d’autres géographies. Enfin, nous allons accentuer notre effort pour faire venir des acheteurs internationaux sur les grands rendez-vous français ».

En plus de ces dispositifs, le chèque VIE (Volontariat International en Entreprise), qui permet de financer le recrutement de jeunes talents prets à tenter l’aventure internationale va également donner de nouvelles ressources aux PME et ETI qui recherchent des relais locaux.

Business France a par ailleurs développé des solutions spécifiques pour les start-up du secteur Mode & Luxe et aussi créé, en partenariat avec la fédération du prêt-à-porter féminin, un catalogue de tous les déstockeurs européens.

La Team France Export, le Comité Stratégique de filière « Mode & Luxe » et leurs partenaires unissent leurs efforts en organisant le Relance Export Tour destiné à la filière mode & luxe. Dans ce cadre, un webinaire aura lieu jeudi 18 mars 2021 de 9h30 à 12h… inscrivez-vous ci-dessous

L’événement digital de relance « Mode & Luxe » de la Team Export France vise à :
• Présenter le plan de relance export aux entreprises de la filière ainsi que ses enjeux.
• Décrypter la nouvelle donne des marchés prioritaires ainsi que les opportunités d’affaires notamment grâce à des acteurs étrangers et aux experts sectoriels de Business France qui partageront leurs observations, recommandations, analyses et datas relatives à la construction de ce nouveau monde de l’Art de Vivre post Covid-19.
• Faire témoigner des entreprises aguerries à l’export pour un retour d’expérience

Le programme s’articule autour de 3 tables-rondes :

9h30 – 10h00 : Présentation du Plan de Relance et des dispositifs d’accompagnement export

Christophe Lecourtier, Directeur Général de Business France

Franck Riester, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité

Guillaume De Seynes, Président du CSF Mode & Luxe

10h00 – 10h40 : Quels sont les nouveaux modes de consommation ?

10h40 – 11h20 : Comment se réinvente la distribution à l’étranger ?

11h20 – 12h00 : Comment communiquer auprès de sa cible BtoB et BtoC à l’international ?

L’événement se poursuit l’après-midi du jeudi 18 et la journée du vendredi 19 mars avec des sessions de Speed-meetings organisés entre entreprises de la filière et les experts sectoriels des bureaux Business France à l’étranger.

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La Team France Export est pleinement opérationnelle à vos côtés durant la crise. Elle offre un service de monitoring en temps réel pour les exportateurs décrivant l’activité économique et la pratique des affaires dans 70 pays grâce à une carte interactive pour suivre la situation.

Pour aller plus dans le détail, secteur par secteur et pays par pays, un programme de plus de 170 webinaires gratuits est en cours, accessible depuis le site Teamfrance-export.fr

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