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DIGITAL

Dès 2024, les entreprises seront obligées de réceptionner les factures électroniques. L’obligation de les émettre suivra en 2024, 2025 ou 2026 selon les typologies d’entreprises. Dans ce contexte, les sociétés vont devoir émettre, transmettre ou recevoir leurs factures électroniquement sur une plateforme. Pour ce faire, plusieurs possibilités se présentent : via différents acteurs et logiciels ou par leurs propres moyens.
Une opportunité pour les services comptables et financiers de revoir leurs processus de facturation et documentaire pour gagner du temps et de l’argent.

Par Audrine Bodin – Content Manager Pôle Business chez deltic

L’obligation de facturation électronique au sein des entreprises dès 2024 !

Dans un contexte où le digital prend place dans toutes les activités et où l’Etat souhaite lutter contre la fraude à la TVA (qui représente 50 milliards d’euros de perte aujourd’hui), la facturation électronique représente une opportunité et une nécessité. Pour ce faire, l’Etat impose la facturation électronique, ou encore e-invoicing, à toutes les entreprises françaises
selon le calendrier suivant :

Les dates clés de cette obligation

Concernant l’obligation de réception des factures électroniques :
● 2024 : pour toutes les entreprises françaises au 1er Juillet.

Concernant l’obligation d’émission des factures électroniques :
● 2024 : pour les grandes entreprises (effectif supérieur à 5000 salariés ou chiffre d’affaires annuel supérieur à 1.5 milliards d’€ et bilan supérieur à 2 milliards d’€)
● 2025 : pour les ETI (effectif entre 250 et 5000 salariés et chiffre d’affaires annuel inférieur à 1.5 milliards d’€ ou bilan inférieur à 2 milliards d’€)
● 2026 : pour les TPE/PME (effectif inférieur à 250 salariés et chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’€ ou avec un bilan inférieur à 43 millions d’€)

La facturation électronique se résume donc à l’émission, la transmission et la réception des factures, accompagnées d’informations concernant les transactions des entreprises (e-reporting). Tout ça, de manière dématérialisée via une plateforme. La facturation
électronique répond à des obligations concernant les formats de factures, les échanges avec la plateforme, la transmission de certaines données…

Les modalités de cette obligation

Qui est concerné ?

Toutes les entreprises françaises assujetties à la TVA sont concernées par cette obligation de facturation électronique. Cela concerne les transactions BtoB (achats et ventes de biens et/ou prestations de services). Les opérations bénéficiant d’une exonération de TVA dispensées de facturation ne doivent pas procéder à l’e-invoicing.

Quelles données doivent être transmises ?

Les données qui doivent être transmises pour la facturation électronique sont toutes celles qui sont utiles au pré-remplissage des déclarations de TVA et à la détermination de la TVA collectée.

Comment envoyer les factures électroniques et leurs données ?

Les factures et données doivent transiter sur la plateforme publique de facturation pour être ensuite transmises par l’administration fiscale à la direction générale des finances publiques. Pour ce faire, il est possible de passer en direct via cette plateforme en déposant et réceptionnant soi-même les factures. C’est la plateforme qui transmet ensuite les données à la direction générale des finances publiques. Cette solution prend du temps et
correspond davantage aux petites entreprises avec un faible volume de factures.

Il est également possible de passer par d’autres acteurs, appelés opérateurs de dématérialisation et plateformes de dématérialisation partenaires. Dans ce cas, ce sont ces acteurs qui envoient et réceptionnent directement les factures et qui les font transiter à la plateforme publique de facturation et aux sociétés. Grâce à cette solution, les entreprises automatisent les actions, optimisent leur process, leur temps et leur argent. De nombreux
gains qui laisseront davantage de temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.

Quels sont les formats de facture qui vont devenir obligatoires ?

Dans le cadre de cette nouvelle obligation, les formats de factures vont également évoluer. Fini le simple PDF, vous entendrez désormais parler de factur-x, d’XML UBL, XML CII… Pour transmettre les factures sur la plateforme de dématérialisation, seuls ces formats seront autorisés.

Les acteurs de la dématérialisation dans le cadre de la future obligation de
facturation électronique !

Les acteurs de dématérialisation vont donc être en première ligne pour la facturation électronique. Les sociétés déjà équipées d’une solution de dématérialisation auront d’ores et déjà une longueur d’avance lors du passage à l’obligation de la facturation électronique ! Les processus seront déjà optimisés, les factures déjà dématérialisées… Les opérateurs de
dématérialisation s’occuperont de la transition vers l’obligation !

La facturation électronique améliore la productivité des entreprises !

La facturation électronique élimine les contraintes de traitement des factures papiers et automatise certaines tâches. La facturation électronique entre dans le cadre plus général de la dématérialisation des factures et des documents. Le principe de la dématérialisation est simple : les tâches à faible valeur ajoutée concernant les processus de facturation et documentaire peuvent être automatisées. Cela peut concerner : la récupération des factures, la saisie, les circuits de validation, la saisie
comptable, le stockage des factures et documents etc. Dans ce sens, les services financiers et comptables réduisent considérablement le temps passé à réaliser ces tâches. Cela représente en moyenne une réduction de 8 jours par mois !
Également, les gains financiers de cette automatisation sont loin d’être négligeables ! A titre d’exemple, le traitement d’une seule et unique facture grâce à la dématérialisation a un coût de 2 euros VS 14 euros avec un traitement manuel.
Du temps et de l’argent qui peuvent être réinvestis dans des tâches à forte valeur ajoutée.

Fini les piles de documents, le stockage et l’archivage papier : un premier geste pour l’environnement !

Grâce à la dématérialisation, les entreprises suppriment leurs factures et documents papiers, les piles sur les bureaux, évitent les espaces physiques de stockage, d’archivage et les recherches interminables des documents. Un geste en faveur de l’environnement !

Pour finir, la future obligation de facturation électronique va concerner l’ensemble des entreprises françaises dans quelques années. Une obligation que nombre d’entreprises voient comme une opportunité pour dématérialiser et optimiser leur processus de facturation et capitaliser sur des tâches à plus forte valeur ajoutée!

Pour commencer, voici l’effrayante réalité ; près de la moitié des PME victimes d’une cyberattaque ne s’en relèvent pas et mettent la clé sous la porte dans les dix-huit mois qui suivent. Face à ce terrible constat, Bpifrance a lancé ce lundi 20 mars le “Diag Cybersécurité”, un diagnostic qui permet aux PME de mesurer leur vulnérabilité à la cybermalveillance et de prendre des mesures nécessaires. Par Serge de Cluny “Face à une cyber menace grandissante, ce diagnostic vise à donner aux PME les armes pour se défendre et à diffuser une véritable culture de la cybersécurité dans les PME en les accompagnant dans la prévention du risque d’attaques et dans la sécurisation de leur système d’information”, déclare Guillaume Mortelier, responsable de l’accompagnement au sein de banque publique d’investissement. Ce diagnostic “Diag Cybersécurité” est accessible à toutes les PME (moins de 250 salariés) qui le souhaitent, même si elles ne sont pas clientes de Bpifrance. Les start-up et les ETI (entre 250 et 4999 salariés) peuvent également être éligibles, en fonction de certains critères. Le diagnostic est réalisé par un “expert habilité” et se déroule en quatre étapes.
  1. Un pré-cadrage téléphonique effectué avec le dirigeant de l’entreprise ou avec le responsable de la sécurité informatique.
  2. Une visite et des entretiens sur site pour évaluer le niveau de sécurité
  3. Une évaluation de la vulnérabilité de l’entreprise
  4. La remise d’un plan d’action
Le coût du diagnostic “Diag Cybersécurité” est financé à hauteur de 50% par Bpifrance et le reste, à la charge de l’entreprise, s’élève à 2200 euros HT.
Les PME sont une cible de choix pour les cyber criminels. En effet, seulement une PME sur trois a nommé en interne un responsable de la sécurité informatique, souvent par manque de moyens financiers mais aussi par manque de connaissances dans le digital. “Leurs dirigeants se demandent souvent par où commencer sur ce sujet qu’ils maîtrisent peu”, explique Bpifrance.
Maîtriser le risque client pour les PME et ETI

La relation client est au cœur des enjeux de développement et de pérennité des PME et ETI qui mettent tout en œuvre pour fidéliser et gagner la confiance de leurs clients. L’un des outils les plus connus et les plus efficaces pour booster la relation client est évidemment le CRM, voyons ensemble les raisons de ce succès et comment bien se servir de ce logiciel.

Par Franck Boccara

L’augmentation du chiffre d’affaires est étroitement liée à l’acquisition de nouveaux clients mais avant tout à la conservation de la clientèle existante, de plus en plus exigeante, de laquelle il est impératif de connaitre les besoins, les attentes et les préférences. La stratégie marketing des entreprises doit donc s’adapter en permanence à chaque profil de consommateur afin de lui offrir une expérience client optimale sans laquelle il serait très simple à ce fameux client de comparer la qualité des services proposés par la concurrence. Il est donc primordial de bien utiliser les outils qui permettent d’apporter aux clients plus de rapidité, de confiance, de fluidité et de personnalisation. Pour cela, il faut avoir une bonne maîtrise des réseaux sociaux, de l’emailing, du live chat, etc…mais le plus efficace reste le CRM qui a su trouver sa place dans la plupart des PME et ETI.

Le mot CRM vient de l’anglais Customer Relationship Management. C’est LE logiciel incontounable pour optimiser la relation client par la centralisation des données clients qu’une entreprise obtient grâce aux informations recueillies sur chaque client et surtout en les rendant accessibles aux collaborateurs.

Le CRM est le plus souvent hébergé sur le Cloud. Ce logiciel comporte différents modules qui permettent de fournir aux entreprises une large palette de solutions de gestion de la relation client, notamment en matiere de données client, de marketing, de commerce et d’e-commerce, de vente et de service. En dehors de sa principale fonction qui est de collecter des informations sur la clientèle, le CRM peut également être utilisé pour atteindre de nombreux objectifs.

Restez connectés à vos clients

Les avantages du CRM pour votre entreprise

En plus de fournir aux entreprises les moyens d’avoir une vision générale claire et nette de la relation client, le CRM offre la possibilité d’être informé en temps réel des besoins de chacun des clients. Cet apport va servir à anticiper leurs besoins futurs et pouvoir ainsi ajuster en permanence les campagnes marketing dans le but d’optimiser les performances et de fidéliser les clients le plus rapidement possible. C’est une stratégie marketing à long terme qui aura automatiquement pour effet de renforcer la notoriété et la crédibilité de l’entreprise vis-à-vis de sa clientèle.

Un autre avantage fort pratique est que ce logiciel est hébergé sur le Cloud et donc accessible en ligne simplement sans nécessiter l’intervention de techniciens qui perturberaient les services informatiques pendant des heures. Evidemment, le CRM est utilisable par tous les collaborateurs où qu’ils se trouvent et leur permet de travailler sur un même dossier en étant au même niveau d’information et donc de pouvoir décider le plus rapidement possible. Cet aspect est d’autant plus appréciable depuis le depuis le début de la crise sanitaire et la généralisation du télétravail.

Enfin, le CRM est adapté à toutes les tailles d’entreprises, de tous secteur d’activité, désirant améliorer leur image en considérant les clients comme des ambassadeurs de la marque…et c’est clairement la tendance marketing qui se démarque pour aujourd’hui et demain.

 

Le janvier CES 2023 (Consumer Electronics Show) qui se tiendra à Las Vegas du 4 au 8 janvier, va encore réunir cette année plus de 4500 exposants dans les domaines de l’électronique et des technologies grand public. L’évènement est le rendez-vous incontournable de l’innovation avec un concentré de technologies et de solutions BtoB. La CPME vous offre la possibilité de se joindre à elle pour ce voyage et de saisir l’opportunité d’étendre votre réseau. Venez rencontrer les acteurs qui comptent dans ce domaine tout en vous familiarisant avec le marché nord américain.

Dirigeants et cadres de PME et ETI, prenez un temps d’avance et rejoignez la délégation CPME pour découvrir le plus grand événement nord américain dans le domaine de l’électronique et des technologies grand public. Fort de son succès des années précédentes, le Consumer Electronic Show (CES 2023) revient pour une nouvelle édition pleine d’innovations à ne pas manquer.

Le Programme du CES 2023

Chefs d’entreprise, inscrivez-vous, ne manquez pas cette opportunité d’acquérir un réseau exceptionnel et de vous confronter aux toutes dernières innovations ! 

Profitez d’un vol direct Paris CDG – Las Vegas sur Air Tahiti Nui

  • Départ le mercredi 4 janvier 2023 à 11h10 (arrivée Las Vegas McCarran International Airport le même jour à 13h10)
  • Retour le dimanche 8 janvier 2023 à 17h50 (arrivée Paris CDG + 1j à 12h15)

Bénéficiez de la proximité de l’hôtel Treasure Island 4* et du CES : 

  • Petits-déjeuners inclus (salon privé CPME)
  • Chambre Deluxe individuelle ou double

La CPME a conçu un programme sur mesure pour les dirigeants de PME. 

Mercredi 4 janvier :

  • Cocktail de bienvenue à l’hôtel
  • Dîner au Grand Lux Cafe (à confirmer)

Jeudi 5 janvier :

Vendredi 6 janvier :

  • 2ème jour de visite du salon (Convention Center et/ou Eurêka Park)
  • Soirée CPME (lieu à confirmer)

Samedi 7 janvier :

  • 3ème jour de visite du salon (Convention Center et/ou Eurêka Park)
  • Soirée libre / en option : spectacle « Cirque du Soleil »

Dimanche 8 janvier :

  • 4ème et dernière demi-journée de visite du salon ou matinée libre
  • Départ de Las Vegas

BULLETIN D’INSCRIPTION

votre contact

Béatrice Brisson : bbrisson@cpme.fr

06 74 78 77 54

La garantie légale de conformité est une garantie que tout vendeur professionnel doit offrir lors de la vente d’un biens neuf ou d’occasion au consommateur. A partir de septembre 2021, cette obligation a été adaptée pour mieux répondre aux enjeux des contenus et services numériques et depuis le 1er octobre 2022, certaines nouveautés y ont été ajoutée… voyons celles qui nous intéressent.

Par Lætitia Conti

Une information précontractuelle plus précise

Le législateur impose désormais au vendeur professionnel de fournir à son client consommateur plus d’informations essentielles au moment de la conclusion d’un contrat. Celles-ci incluent les modalités de paiement ou de livraison, la garantie légale de conformité, la garantie légale des vices cachés et, dorénavant, la garantie commerciale. Cette dernière était jusqu’alors facultative.

Depuis le 1er octobre, il est désormais prévu que le vendeur professionnel emploie les termes de « garantie légale » et « garantie commerciale » lorsque cette dernière est utilisée afin de permettre au consommateur de différencier et donc de mieux comprendre ces garanties qui peuvent paraitre floues au premier abord.

La loi oblige donc à présent le vendeur professionnel à insérer, dans les conditions générales, des encadrés types afin d’informer précisément le consommateur sur les modalités d’exercice des garanties.

Plus de transparence pour les produits digitaux

Concernant les transactions de produits et services digitaux, le producteur de biens comportant des éléments numériques est tenu d’informer le vendeur professionnel de la durée de compatibilité entre les mises à jour logicielles et les fonctionnalités de l’appareil.

Par la suite, le vendeur de ce produit digital devra transmettre au consommateur final les informations que le producteur du bien en question lui a donné et qui portent sur :

  • les logiciels faisant l’objet de mises à jour (y compris les mises à jour de sécurité)
  • la durée de fourniture de ces mises à jour ou la date à laquelle cette fourniture expire.

De plus, le producteur garde certaines obligations d’information vis-à-vis du consommateur puisqu’il est tenu de l’informer directement des caractéristiques capitales de chaque mise à jour des éléments numériques du produit, en particulier à propos de l’espace de stockage que la mise à jour requiert ou des conséquences possibles de celle-ci sur les performances de l’appareil.

Source : Décret n° 2022-946 du 29 juin 2022 relatif à la garantie légale de conformité pour les biens, les contenus numériques et les services numériques

Les cookies tiers ont pour fonction de tracker les internautes afin de récupérer des informations sur leurs habitudes de navigation. De leur côté, les navigateurs internet cherchent depuis peu à limiter ces pratiques et contraignent donc les professionnels du digital à mettre en place des dispositifs pour contourner ces mesures. Voyons quelles sont les règles en la matière qui restent en accord avec le RGPD.

Par Serge de Cluny

Avant d’apporter une réponse, il est nécessaire de bien définir ces différents concepts. Les cookies sont des fichiers déposés sur les ordinateurs des utilisateurs afin d’avoir accès à leurs données de navigation (sites visités, paniers d’achat, échanges avec des Chatbots, etc.).

Les cookies se différencient par leur utilisation et leur but. Il y a tout d’abord les cookies internes qui sont installés par un site internet pour optimiser son fonctionnement et qui n’affectent en rien l’utilisateur, et il y a les cookies tiers dont l’unique destination est de récolter des informations à des fins publicitaires.

Pour réagir à la multiplication des cookies tiers, certains navigateurs ont décidé d’en limiter l’utilisation et de réduire ainsi le tracking publicitaire. Comme toujours au jeu du gendarme et du voleur, les professionnels du digital se sont mis à la recherche d’alternatives pour contourner ces mesures et en ont trouvé plusieurs dont voici les principales :

  • Le « fingerprinting » (prise d’empreintes) dont le but est d’identifier un utilisateur de façon unique sur un site internet selon les caractéristiques de son navigateur.
  • Les « Single Sign-On » qui sont des systèmes de connexion utilisateur qui permettent une identification sur plusieurs sites grâce à une connexion à un compte unique.
  • L’utilisation des données récupérées par les cookies internes d’un site visité et leur exploitation
  • Le ciblage publicitaire « par cohorte » par lequel on arrive à cibler un groupe d’internautes avec des comportements de navigation similaires.

Devant la multiplication de ces nouveaux dispositifs, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a juge nécessaire de clarifier les différentes règles à respecter dans l’utilisation des cookies tiers pour assurer la protection des données personnelles et être en accord avec le RGPD, et pour cela elle rappelle les obligations légales :

  • Recueillir le consentement des internautes qui doivent, comme pour les cookies, pouvoir exercer leur choix libre et être en mesure d’accepter ou de refuser de faire l’objet d’un traçage non nécessaire (par des cookies tiers) au service demandé.
  • Permettre clairement aux internautes de garder le contrôle sur leurs données personnelles.
  • Ne pas de récolter de données sensibles, c’est a dire sur la santé des utilisateurs, leur origine, leur religion, etc.


L’évaluation du risque crédit des entreprises, en particulier des PME représente un défi de taille pour les organismes financiers. En effet, le manque de données disponibles ou l’absence d’antécédents en matière de crédit empêchent souvent les organismes financiers de prendre une décision éclairée.

Par Ozgur Ererdem, Analytics Business Development Manager, Experian

Cela peut être particulièrement problématique, notamment pour les entreprises nouvellement créées, donc sans historique. Même dans les situations où de solides bases de données sont disponibles, la nécessité d’améliorer constamment les modèles de risque soulève de réels défis pour les institutions financières.

Dans ce contexte, de nouvelles méthodologies innovantes utilisent l’intelligence artificielle et le machine learning pour collecter, classer et analyser de multiples sources de données issues du Web. Cela permet de créer de nouveaux modèles de gestion prédictive du risque crédit des entreprises qui vont bien au-delà de la méthode « traditionnelle » de notation basée sur des ensembles de données internes et externes, notamment financières.

La technologie pour donner du sens aux données alternatives

Les solutions disponibles sur le marché intègrent des technologies de pointe et des capacités analytiques avancées pour transformer les processus décisionnels des PME, et ce tout au long de leur parcours. Elles sélectionnent, recueillent et analysent automatiquement les données web publiques pertinentes pour fournir des indications plus détaillées sur l’activité des PME, telles que la présence de l’entreprise dans les annuaires professionnels, dans les médias en ligne et les réseaux sociaux, son appartenance à des associations commerciales ou industrielles ou à des organismes professionnels, ou ses liens avec les institutions universitaires et les agences gouvernementales, ou encore les commentaires et notes formulés par ses utilisateurs/clients sur le Web. Toutes ces informations non structurées peuvent ensuite être converties en insights exploitables à l’aide d’algorithmes sophistiqués de text mining et d’analyse des sentiments permettant de créer des « clusters » provisoires puis en scores et finalement en indice représentant chacun différents degrés de risque crédit des entreprises.

Ces résultats peuvent être utilisés de manière indépendante ou combinée, c’est-à-dire que les résultats et modèles existants sont croisés pour en optimiser la précision.

La génération et la combinaison des scores se font alors en quelques secondes seulement et sont mises à disposition via des interfaces standards API interrogeables par le système décisionnel de nos clients, en temps réel.

Quels bénéfices pour les PME et les organismes prêteurs ?

Les technologies analytiques de données Web ont nécessité plusieurs années de développement et permettent aujourd’hui aux organismes financiers de transformer leurs processus d’acceptation des demandes des PME en étant plus précis et rapides, permettant d’approuver plus rapidement les demandes des meilleurs clients, de réduire les process manuels et de fournir des indicateurs d’alerte proactifs sur la propension du client à acheter, à se tourner vers la concurrence ou à faire défaut.

La carte de crédit est aujourd’hui le moyen de paiement le plus utilisé et toutes les entreprises (PME, ETI et grands comptes) sont équipées d’un terminal de paiement électronique (TPE). Cependant, le choix de l’appareil est important puisque celui-ci doit être adapté à l’activité de l’entreprise. Voyons les différentes possibilités ainsi que les critères à prendre en compte pour bien choisir.

Par Franck Boccara Selon une étude menée par Statista en 2022, 68% des Français préfèrent régler leurs achats avec une carte bancaire contre 33% qui choisissent (ou sont contraints) de payer en espèces. De ce fait, les commerçants ont dû oublier la bonne vieille caisse enregistreuse classique pour se tourner naturellement vers le terminal de paiement électronique. Toutefois, l’offre étant large et variée, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et il est pourtant essentiel d’opter pour la solution adéquate qui vous aidera à booster votre activité.

Comment fonctionne un terminal de paiement électronique ?

Le terminal de paiement électronique est un appareil qui permet de valider les transactions par carte de crédit. Il existe plusieurs types d’appareil dont le fonctionnement est basé soit sur une solution monétique autonome ou soit sur une solution centralisée. Dans le premier cas, le terminal garde en mémoire toutes les transactions effectuées tout au long de la journée et il faudra effectuer une télé-collecte afin que les informations de paiement soient transmises à la banque. Cette solution est en général plébiscitée par les PME ou les petis commerçants En ce qui concerne le système monétique centralisé, les transactions ne sont pas stockées dans l’appareil et il n’est pas nécessaire de procéder à une télécollecte puisque celles-ci sont directement synchronisées avec un serveur. Ainsi, tous les terminaux de paiement d’une entreprise ou d’un groupe sont reliés à ce serveur, ce qui permet d’optenir une vue d’ensemble de tous les paiements. De ce fait, cette solution convient particulièrement bien aux entreprises de grande taille.

Les 4 types de terminaux

Il existe quatre grands types d’appareils, ayant chacun leurs avantages et inconvénients. Tout dépend de l’usage qui en est fait car chacun d’entre eux répond à des besoins différents.

 Le terminal de paiement électronique fixe

C’est l’outil le plus utilisé par les commerçants. Il est relié à une simple prise électrique et ne peut donc pas être déplacé dans l’espace de vente ou transporté chez un client. Il doit être connecté à un réseau internet en Wifi, Ethernet ou GPRS afin de communiquer avec les banques. Les terminaux de paiement électroniques fixes sont généralement équipés d’un Pinpad (clavier permettant à l’acheteur de composer son code secret). Ce modèle de paiement est parfaitement adapté aux supermarchés et aux magasins nécessitant un encaissement au comptoir.

Le terminal de paiement électronique mobile

Comme leur nom l’indique, ces terminaux peuvent être utilisés à n’importe quel endroit et sont alimentés en énergie par une batterie. Ces appareils se connectent en Wifi, GPRS et Ethernet, mais aussi par les réseaux mobiles 3G/4G pour les modèles dotés d’une carte SIM. Leur avantage est d’être transportable partout, notamment chez les clients ou dans les salons. Cette solution convient par exemple aux restaurateurs, commerçants ambulants, les commerciaux ou encore les chauffeurs de taxi.

Le mPOS

Plus moderne, le mécanisme des terminaux mPOS (Mobile Point of Sale) se distingue des autres appareils de paiement. Il n’a pas d’imprimante et marche grâce à une connection à un smartphone ou à une tablette. Ces derniers font office de caisse enregistreuse par le moyne d’une application. Pour chaque vente, le mPOS se connecte au serveur Internet d’un smartphone ou d’une tablette via le Bluetooth et permet donc de réaliser des ventes partout où il y a du réseau. Leur avantage est d’être pratique, petits et légers et d’avoir un coût moindre à celui d’un terminal classique, c’est pourquoi de plus en plus de commerçants optent pour cette solution.

Le SoftPOS

Le SoftPOS (« Software POS ») est une solution logicielle qui revet la forme d’une application mobile et transforme tout simplement le smartphone en terminal de paiement. Il suffit juste d’un téléphone personnel pour accepter les paiements des clients sans contact. Cette solution ne nécessite aucun matériel supplémentaire.

Les critères à prendre en compte pour bien choisir son TPE

Pour bien adapter la solution de paiement à l’activité de l’entreprise, aux besoins et habitudes des clients, il est nécessaire de faire attention à certains critères :

Les options proposées

Pour terminer, voici plusieurs fonctionnalités supplémentaires qui peuvent être utiles selon l’activité :
  • Lecteur de QR code, afin de règler en deux mouvements
  • Option “pourboire”( pour les restaurateurs)
  • Imprimante intégrée
  • Conversion de devise
  • La caution ou pré-autorisation permettant de bloquer temporairement une somme sur la carte de crédit
  • Un outil de suivi afin de regrouper ses encaissements e-commerce et physique au même endroit.

Initié par FRANCE NUM et Bpifrance, ce webinaire qui aura lieu le lundi 4 juillet à 9h est organisé par la CPME Paris Ile-de-France. Son but est de vous donner quelques conseils élémentaires de détection et de lutte contre la cybermalveillance dont les techniques évoluent sans cesse et qui menace plus que jamais les PME et ETI.

La cybermalveillance est destinée à perturber un système informatique ou un réseau en volant des données ou en accédant à des fichiers non autorisés. Elle menace aussi bien les particuliers que les entreprises dont elles peuvent paralyser totalement l’activité.

Ransomwares, fraudes au RIB, défiguration ou usurpation de sites internet, phishing : les cyberattaques explosent et se diversifient. Le but de ce webinaire : vous aidez à appréhender au mieux ces cybermenaces et à vous en protéger.

Le programme : 

Nous vous proposons de découvrir ces problématiques à travers différents points :

  1. Etat de la menace
  2. Logiciels malveillances : Ransomwares, spyware, malware, phishing
  3. Déni de service
  4. Les attaques de type ingénierie sociale :
  5. Fraude au rib
  6. Quel est l’objectif de chacune de ces attaques ?
  7. Se protéger : par quoi commencer
  8. Changer nos comportements

Ce webinaire est totalement gratuit.

Inscrivez-vous!

De plus en plus de technologies intègrent des systèmes d’intelligence artificielle posant ainsi des questions cruciales et nouvelles, notamment par rapport à la protection des données. Pour accompagner les PME et ETI, la CNIL met à disposition plusieurs ressources documentaires leur permettant de se repérer.

Par Franck Boccara

L’intelligence artificielle (IA) fait aujourd’hui partie intégrante de notre vie et s’insère dans de nombreuses technologies. Elle présente des opportunités indéniables pour les entreprises et les entités administratives, comme par exemple une meilleure segmentation du marché, l’optimisation de l’analyse client ou encore l’analyse prédictive. Selon cette approche, l’intelligence artificielle a un impact bénéfique sur notre société mais il est clair qu’elle est à l’origine de nombreux bouleversements dans notre quotidien. Ces technologies sont tenues légalement de respecter la vie privée des individus en traitant les questions juridiques liées aux données personnelles qu’ils collectent et traitent.

Les systèmes d’intelligence artificielle obligent la collecte de grandes quantités de données personnelles ou non personnelles. Cette donnée est essentielle dans le système car elle lui permet de progresser significativement. Cependant, avec l’entrée en vigueur du RGPD, ce texte doit être articulé avec l’IA afin d’assurer le lien entre le développement du digital et la protection de la vie privée des individus. Ainsi, à première vue, le RGPD semble être un obstacle à la mise à l’échelle de l’IA pour différentes organisations. Par conséquent, il est nécessaire de trouver un équilibre entre RGPD et développement technologique, dans un souci de conformité et tourné vers l’avenir dont le but est de protéger la vie privée et faire de l’UE un acteur pionnier dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Afin d’accompagner les différents acteurs du domaine et leur permettre de développer des solutions respectueuses de la vie privée des utilisateurs, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) met à leur disposition des ressources documentaires variées

Parmi celles-ci, l’une d’entre elles leur donne les étapes à suivre pour se mettre en conformité avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) :

  • définir une finalité, un objectif au système d’IA qu’ils souhaitent développer ;
  • établir une base légale pour justifier légalement le traitement de données personnelles par le système d’IA (mission d’intérêt public, sauvegarde des intérêts vitaux, recueil du consentement, etc.) ;
  • constituer une base de données qui servira pour l’entrainement du système d’IA ;
  • minimiser les données pour ne récolter que les données personnelles adéquates et pertinentes ;
  • etc.

De plus, ils peuvent s’auto-évaluer à l’aide d’un guide leur permettant de déterminer si leurs systèmes d’IA sont conformes au RGPD. Pour consulter l’intégralité de ces ressources, cliquez ici.

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