Le télétravail a bouleversé l’usage des bureaux. De nombreuses entreprises ont réduit leur surface pour viser un nombre de postes bien inférieur à leur effectif. En effet, entre les salariés en clientèle, en télétravail, en arrêt maladie ou en congés, il n’est plus pertinent d’avoir des bureaux qui pourraient couvrir un taux d’occupation de 100 % du personnel. C’est à partir de ce constat qu’est né le corpoworking.
Par Arnaud Adler – Président de Coworkea
Néanmoins, à ce jour, toutes les entreprises n’ont pas la chance d’avoir pu rendre leur bail ; en effet les périodes triennales sont très contraignantes, et certains engagements vont même parfois au-delà ; c’est le cas lorsqu’on a bénéficié en début de bail de franchise de loyer.
Heureusement, une solution existe : le Corpoworking (contraction de « Corporate » et « Coworking »). Cette solution consiste à sous-louer ses espaces vacants à des entreprises extérieures, sous une forme flexible. Les contrats utilisés sont des contrats de prestations de services, les mêmes que ceux utilisés dans les espaces de Coworking classiques, afin de se garder la possibilité de récupérer les bureaux en cas de besoin (recrutement massif suite à la signature d’un client important par exemple).
Les bénéfices du Coworking
Le Corpoworking a plusieurs avantages.
Tout d’abord, pour l’entreprise accueillante, c’est une source de revenue significative. Dans la mesure d’ailleurs, où les espaces sont loués avec du service (mobilier, internet, ménage…), de manière flexible, et sur des surfaces plus petites, le rendement au mètre carré est supérieur à celui d’une location classique en 3/6/9.
Si la motivation financière est importante, elle ne doit pas être la seule, car la cohabitation avec d’autres équipes doit rester « agréable ». En effet, il n’est pas rare de constater la création de partenariats ou de relations d’affaires. On constate également des amitiés se former. Dans tous les cas, c’est un enrichissement, tant pour les collaborateurs que pour le patron. En effet, ce dernier peut trouver chez ses homologues, sans lien hiérarchique, une oreille attentive voire un effet miroir sur des problématiques business. L’intelligence collective connait de nombreux bénéfices. Les chefs d’entreprises, même de secteur différent, ont en commun de nombreux sujets transverses.
Le brassage de population représente aussi une aide au recrutement car cela devient un véritable facteur d’attractivité. Aujourd’hui, il y a une telle pénurie de ressources, que chaque détail compte pour attirer les talents. L’ambiance informelle de travail compte énormément, surtout pour les jeunes générations motivées qui veulent construire leur réseau professionnel et gagner en expérience, en présentiel. Par ailleurs, pour les petites équipes, les jeunes recrues sont ravis de pouvoir échanger à l’heure du déjeuner avec d’autres jeunes recrues de leur génération ; et c’est compréhensible.
Enfin, il y a également une logique RSE, puisque la mutualisation de parties communes (couloirs, salles de réunion, sanitaires, cuisine) et des moyens (chauffage), fait que l’empreinte carbone est significativement réduite. Les bâtiments sont mieux exploités, et cela réduit le besoin d’en construire de nouveaux.
La confidentialité
La confidentialité est souvent identifiée comme le frein majeur au Corpoworking. En effet, on redoute souvent que des données fuitent. Si votre entreprise est secret-défense, évidemment, oubliez. Mais sinon, il faut avoir conscience que les dangers proviennent beaucoup de l’interne, avec un commercial qui part avec un fichier client ou d’Internet avec la propagation de virus. Les voisins de bureaux ne sont jamais le plus grand danger, d’autant que dans la plupart de cas, les bureaux sont fermés, et ferment à clé.
Pour le réseau internet, il est possible de faire tirer une fibre dédiée ou d’avoir un réseau privé grâce à des switchs infogérés. Une de ces deux solutions suffit à rassurer les plus précautionneux.
Comment démarrer ?
La mise en place d’un Corpoworking peut se faire de manière autonome, sans forcément recourir à un prestataire. Il suffit de passer un peu de temps à « markéter » les bureaux avec de belles photos et un descriptif pertinent, puis à les référencer auprès de partenaires spécialisés dans le flex-office ou d’autres réseaux tels que les réseaux sociaux. Le marketing du bouche à oreille peut fonctionner, mais il connaitra vite ses limites.
Un professionnel pourra vous faire économiser du temps et aura un réseau plus large pour faire la promotion de vos bureaux, avec l’accès aux sites d’immobilier professionnel et aussi via un réseau de brokers avec qui il est en contact. Certains font également de l’approche directe et contactent directement les chefs d’entreprises susceptibles d’être intéressés afin de les informer de l’existence de bureaux à proximité de leur bureau actuel. Cette approche est très appréciée lorsqu’une entreprise voisine veut réduire (lorsqu’elle est en fin de bail) ou augmenter sa surface. Un professionnel maximise les chances de trouver un locataire rapidement et donc permet de réduire la durée de vacance locative.
En conclusion
Le Corpoworking peut être une expérience très intéressante, humainement et financièrement. Elle aura d’autant plus de succès que l’entreprise accueillante sera prévenante avec ses locataires.
Le Corpoworking est flexible réversible. L’entreprise accueillante garde la faculté de récupérer ses bureaux en cas de besoin.
Le Corpoworking est un cycle : certaines entreprises accueillantes par le passé, deviennent des Corpoworkeurs. La finalité est davantage l’usage de bureau que de savoir qui détient le bail ou qui est propriétaire. Le Flex dans tous ses états !
La station de ski de La Plagne offre aux PME et ETI un cadre hors-normes pour tous leurs évènements. Les équipements les plus complets répondront parfaitement aux besoins des séminaires, conférences et congrès. Pour la partie incentive et team building, La Plagne a les moyens de vous épater avec un panel d’activités qui va du bobsleigh aux attelages de chiens de traineaux en passant par la moto-neige et l’escalade sur glace. Rémy Goupil, Directeur Général de l’office du tourisme Grande Plagne, nous en parle….pour le plaisir des yeux !
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et programmes qui peuvent vous permettre de booster votre développement. Vous Pilotez la croissance de votre entreprise et vous vous demandez quand et comment lancer votre développement à l’international ? Cap sur l’international est un atelier d’initiation d’1h dans lequel vous pouvez acquérir des outils essentiels dans l’internationalisation de votre activité.
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⇒ L’atelier aura lieu en visioconférence*Prochaine session :> Mardi 21 janvier 2025 > 11h00-12h15Intervenants :Alban DASTUGUE – Conseiller en développement international – Chambre de commerce et d’industrie Versailles-YvelinesNina KRZESINSKI – Conseiller en développement international – Chambre de commerce et d’industrie Val-d’Oise
ATELIER CAP SUR L’INTERNATIONALA distance
Gratuit
Cap sur l’international dépt 78/95
Distancielle mardi 21 janvier 2025 de 11h00 à 12h15
*Un lien de connexion vous sera transmis après votre inscription
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Aujourd’hui, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) n’est plus une option réservée aux grands groupes. Elle est devenue un véritable levier de croissance et de différenciation, y compris pour les PME et ETI. Vous vous demandez peut-être : « Mais concrètement, qu’est-ce que cela peut m’apporter ? » La réponse est simple : beaucoup. Attirer des talents, fidéliser vos équipes, améliorer votre image auprès de vos clients, réduire vos coûts… Les bénéfices sont nombreux, et souvent sous-estimés. Alors, plongeons dans le sujet pour comprendre pourquoi et comment intégrer la RSE à votre stratégie, sans que cela devienne un casse-tête.
La RSE : bien plus qu’une tendance
Vos collaborateurs en attendent beaucoup!
La réalité est là : vos salariés veulent du sens. Aujourd’hui, travailler pour une entreprise qui se préoccupe de son impact sur la planète et la société est devenu un critère clé. Ce n’est plus seulement un « plus », c’est un must. Une PME ou une ETI qui s’engage dans des démarches responsables attire plus facilement les talents.
Recruter devient plus simple : Si vous montrez que vous prenez ces enjeux à cœur, vous avez plus de chances de séduire des profils qualifiés, surtout chez les jeunes générations.
Fidéliser, c’est gagnant : Des salariés fiers de leur entreprise sont moins tentés d’aller voir ailleurs.
L’engagement fait des miracles : Lorsque vos équipes se sentent en phase avec vos valeurs, elles s’investissent davantage dans leur travail.
En somme, la RSE, c’est un véritable booster pour renforcer votre marque employeur.
Une meilleure ambiance et plus de productivité
Les actions RSE ne profitent pas qu’à votre image externe. Elles ont aussi un impact direct en interne. Par exemple, des initiatives comme des journées solidaires, des projets d’économie d’énergie, ou encore des formations sur l’écologie renforcent les liens entre vos collaborateurs.
Et quand vos équipes se sentent bien, les résultats suivent. C’est prouvé : des collaborateurs engagés et heureux sont plus performants. Alors, en investissant dans la qualité de vie au travail via des actions responsables, vous faites d’une pierre deux coups.
Vos clients et partenaires vous scrutent
Vos clients aussi veulent du sens. Et oui, ce n’est pas qu’une mode. De plus en plus de consommateurs préfèrent des produits ou services venant d’entreprises responsables.
Vos clients veulent bien faire : Beaucoup sont prêts à payer un peu plus pour des produits respectueux de l’environnement. Pourquoi ne pas en profiter ?
La confiance se joue là-dessus : Vos partenaires, fournisseurs et investisseurs préfèrent travailler avec des entreprises qui ont une vision durable. Cela renforce vos relations et peut même ouvrir de nouvelles opportunités.
La RSE, c’est rentable
Un préjugé persiste : la RSE coûterait cher. Faux. En réalité, elle peut même vous faire économiser de l’argent.
En réduisant votre consommation d’énergie ou vos déchets, vous limitez vos dépenses.
Vous anticipez les réglementations de demain (parce que oui, elles arrivent vite), ce qui évite des sanctions coûteuses.
Vous renforcez votre résilience face aux crises en vous adaptant aux nouvelles attentes du marché.
Bref, la RSE est tout sauf une dépense inutile. C’est un investissement rentable à court et long terme.
Alors, comment s’y prendre concrètement ?
Pas de panique, intégrer la RSE dans votre stratégie ne signifie pas tout changer du jour au lendemain. L’idée, c’est d’avancer pas à pas. Voici quelques étapes simples pour démarrer.
1. Faites un petit état des lieux
Commencez par regarder où vous en êtes. Quels sont les impacts de votre activité sur l’environnement, vos collaborateurs, et votre territoire ?
Par exemple :
Consommation d’énergie et de ressources : Y a-t-il des gaspillages évitables ?
Conditions de travail : Êtes-vous au top sur ce sujet ?
Relations locales : Soutenez-vous des initiatives autour de vous ?
C’est un point de départ essentiel pour identifier ce qui est prioritaire.
2. Fixez des objectifs réalistes
Une fois que vous savez où vous en êtes, posez des objectifs clairs. Mais attention : soyez réalistes. Pas besoin de viser la lune dès le départ.
Quelques idées :
Réduire vos déchets de 20 % d’ici deux ans.
Soutenir une association locale avec un partenariat régulier.
Mettre en place des formations sur le développement durable pour vos équipes.
L’important, c’est d’avancer étape par étape.
3. Impliquez vos collaborateurs
La RSE, ça ne fonctionne pas tout seul. Vos salariés doivent partie prenante du projet. Parlez-leur de vos ambitions, proposez-leur des idées et surtout, écoutez leurs suggestions.
Pourquoi ne pas créer un petit groupe de travail dédié à la RSE ? Ou organiser des événements pour sensibiliser tout le monde aux enjeux écologiques et sociaux ? Ce genre d’initiatives peut faire des merveilles.
4. Misez sur des partenariats locaux
En tant que PME ou ETI, vous avez une vraie carte à jouer au niveau local. Vous êtes proches de votre territoire, et cela peut devenir un atout énorme.
Travaillez avec des fournisseurs locaux.
Soutenez des associations ou des événements de votre région.
Engagez-vous dans des projets qui bénéficient directement à votre communauté.
Ces actions renforcent non seulement votre image, mais aussi vos liens avec votre écosystème
5. Mesurez et valorisez vos actions
Enfin, une fois que vous avez lancé vos premières initiatives, prenez le temps de mesurer leurs impacts. Cela vous permettra de savoir si vous êtes sur la bonne voie et de montrer vos progrès.
Vous pouvez, par exemple, rédiger un petit bilan annuel de vos actions. Inutile que ce soit trop complexe : quelques chiffres et exemples concrets suffiront. Pensez aussi à communiquer sur vos efforts auprès de vos clients et partenaires : site internet, réseaux sociaux… toutes les occasions sont bonnes pour valoriser votre engagement.
Des exemples qui inspirent
L’artisan local qui fait la différence
Prenez l’exemple de cette boulangerie qui a décidé de donner ses invendus à une association locale au lieu de les jeter. Non seulement cela réduit le gaspillage alimentaire, mais cela renforce aussi son lien avec la communauté. Résultat ? Les clients sont encore plus fidèles.
Une ETI industrielle qui innove
Une ETI spécialisée dans les emballages a repensé ses produits pour utiliser des matériaux recyclés. Ce changement a séduit de nouveaux clients, tout en réduisant les coûts liés à la gestion des déchets.
Pourquoi attendre ?
La RSE n’est pas une contrainte, c’est une opportunité. Pour vos équipes, vos clients, vos partenaires… et pour vous. Plus vous commencez tôt, plus vous en récolterez les bénéfices. Alors, qu’attendez-vous pour franchir le pas ? Faites de la RSE un atout pour votre entreprise et devenez un acteur clé de la transition vers un monde plus durable. Vous avez tout à y gagner.
Les entreprises françaises bénéficient de relais très actifs aux Emirats Arabes Unis qui couvrent les attentes d’entreprises de tout secteur et de toute taille dans un pays riche et friand de « French Touch ». En voici les dernières nouvelles…
Par Franck Boccara
Les Émirats Arabes Unis sont un Etat fédéral regroupant sept émirats dont les plus connus sont Abou Dhabi et Dubaï avec lesquels la France a le plus d’échanges. En effet, Les Emirats sont le deuxième partenaire commercial de la France dans le Golfe, après l’Arabie Saoudite.
Les exportations tricolores ont triplé ces dix derniéres années dans les Émirats pour atteindre presque 4 milliards d’euros dans des secteurs comme le parfum, les produits cosmétiques et pharmaceutiques, les Airbus (la compagnie Emirates a déjà reçu plus d’une centaine d’A380), le matériel de transports ou les produits alimentaires.
La France est le troisième investisseur dans les Emirats, derrière le Royaume Uni et l’Inde. Plus de 75% des entreprises françaises du CAC 40 y sont implantées. Les Émirats comptent aussi la plus forte communauté d’expatriés français du Moyen-Orient: ils sont près de 30 000.
Des réseaux d’affaires efficaces
Le French Business Council (FBC) de Dubaï qui fait office de chambre de commerce française sur place inaugure ces jours-ci un nouveau centre d’affaires pour accompagner les PME et ETI françaises qui souhaitent investir ou s’implanter sur ce marché.
C’est pour répondre à l’intéret croissant de nos entreprises pour la destination « Emirats » que le FBC ouvre cette structure consacrée aux PME et ETI. Cette belle initiative s’inscrit totalement dans la stratégie gagnante de FBC qui s’affirme comme la plus grande Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Moyen-Orient avec des entreprises partenaires comme Schneider Electric, Dulsco, FedEx, Chalhoub Group et bien d’autres….
Business France avec son bureau local ou encore Bpifrance ont, de leur côté, organisé du 22 au 25 avril une campagne de promotion du savoir-faire français dans l’hôtellerie-restauration qui s’est terminée par une soirée au Burj Al Arab, le fameux hôtel en forme de voile de Dubai.
Les enseignes présentes pour cette campagne de séduction sont B&B Hôtels, Potel & Chabot, Louvre Hôtels, Paris Inn, Les Bains, Oceania Hôtels, Compagnie Dumas, Ecole supérieur d’hôtellerie de Paris, Epicure, Grand Luxury Hôtel qui sont venu ressentir le potentiel et les opportunités énormes d’un lieu incontournable du tourisme mondial.
L’ambassade de france et son service économique sont, pour leur part, située à Abou Dabi.
La communication non verbale joue aujourd’hui un rôle essentiel dans les interactions humaines. Alors que beaucoup se concentrent sur les mots et les arguments, le langage corporel, les expressions faciales, les gestes et même la posture parlent d’eux-mêmes et ne sont pas souvent analysés. Pourtant cette communication influence les négociations et les ventes, et elle est un élément clé pour tout professionnel qui souhaite maximiser son impact.
Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise
La confiance est la base de toute relation, et la communication non verbale est un outil puissant pour l’établir. Lorsqu’un vendeur ou un négociateur adopte une posture ouverte, maintient un contact visuel et sourit, cela inspire un sentiment de sécurité et d’honnêteté chez l’interlocuteur.
Ces signaux non verbaux renforcent l’idée que le vendeur est digne de confiance et transparent, ce qui est crucial pour créer une connexion positive.
A l’inverse, des signaux non verbaux négatifs, tels qu’un regard fuyant, des bras croisés ou une posture défensive, peuvent susciter la méfiance et amener l’autre partie à se montrer plus réticente. Les clients et les partenaires potentiels sont souvent plus réceptifs à une personne qui semble authentique et accessible.
Il faut aussi savoir que les incohérences entre ce que l’on dit et ce que l’on montre peuvent affecter la crédibilité.
Par exemple, un vendeur qui vante les mérites d’un produit tout en ayant une posture crispée ou un sourire forcé peut semer le doute chez le client. Ce dernier perçoit inconsciemment ces contradictions et peut être moins enclin à finaliser l’achat.
En alignant le langage verbal avec les signaux non verbaux, on renforce son message. Si un négociateur veut faire passer une offre comme étant avantageuse pour les deux parties, une posture ouverte et des gestes confiants accompagneront ses propos. Les signaux non verbaux appuient le discours et augmentent l’impact du message.
Les experts en négociation et vente savent bien que la communication non verbale est une mine d’informations sur les intentions et les émotions de leur interlocuteur. Des signes de nervosité, tels que des mains qui tremblent ou un regard détourné, peuvent indiquer un inconfort ou un doute. Mais un client qui se penche légèrement vers l’avant montre de l’intérêt pour ce que vous lui dites.
En observant attentivement ces indices, le négociateur peut ajuster son approche. Si le client semble hésitant, il peut utiliser des techniques de rassurance, comme des gestes ouverts et des paroles apaisantes. L’adaptabilité est un atout précieux, et les signaux non verbaux offrent un guide pour mieux naviguer dans les échanges.
La communication non verbale permet également de mieux identifier les besoins et les attentes des clients, même lorsqu’ils ne les expriment pas verbalement. Un client qui hésite, qui détourne le regard ou qui adopte une posture défensive peut avoir des préoccupations spécifiques ou des incertitudes sur le produit ou service proposé.
En observant ces indices, le vendeur ou le négociateur peut ajuster son discours pour aborder ces points de manière proactive.
Par ailleurs, les expressions faciales, comme un sourire ou un hochement de tête, signalent souvent que le client est en phase avec ce qui est dit, et peut indiquer un intérêt croissant. Cela offre des opportunités pour approfondir la discussion et orienter la conversation vers les aspects qui semblent le plus retenir l’attention.
La capacité à lire et interpréter ces signaux non verbaux aide à mieux comprendre les motivations de l’interlocuteur et à offrir des solutions mieux adaptées, renforçant ainsi la probabilité de conclure positivement la transaction.
Dans une situation de vente ou de négociation, le fait de maîtriser sa communication non verbale permet également de prendre le contrôle de la conversation. Une posture droite, un regard assuré et une voix posée communiquent de l’autorité et de la confiance, ce qui peut influencer positivement la perception de l’autre partie. Par cette posture, le vendeur ou le négociateur montre qu’il est préparé, professionnel et sûr de son offre.
De plus, en imitant subtilement certains des gestes de l’interlocuteur (ce qu’on appelle le « mirroring »), il est possible de créer un sentiment de connexion et d’affinité. Les gens sont naturellement attirés par ceux qui leur ressemblent et, sans même s’en rendre compte, ils peuvent être plus enclins à accepter une proposition.
Lorsqu’une négociation devient tendue ou que des objections sont soulevées, la communication non verbale peut servir de diffuseur. Des gestes apaisants, comme des mouvements de main lents ou un ton de voix calme, peuvent réduire la tension et encourager une conversation constructive. Par ailleurs, des expressions faciales amicales et des sourires sincères montrent que l’on est ouvert et à l’écoute, ce qui peut désamorcer des situations potentiellement conflictuelles.
Mais l’impact de la communication non verbale se prolonge bien au-delà de la rencontre elle-même. Les clients se souviennent souvent plus de l’attitude et de la manière dont ils se sont sentis en interaction avec un vendeur ou un négociateur, plutôt que des mots exacts échangés. En adoptant un langage corporel positif et en montrant un véritable intérêt pour l’autre, le professionnel crée une impression durable, essentielle pour fidéliser les clients et renforcer les relations d’affaires.
Dans le monde de la vente et des négociations, la communication non verbale n’est pas un simple complément au discours, elle en est un pilier fondamental. Maîtriser les signaux non verbaux permet d’établir la confiance, influencer les perceptions et naviguer plus habilement dans les échanges.
Pour tout professionnel, prendre le temps de développer cette compétence est un investissement précieux, car le langage du corps, parle souvent bien plus fort que les mots.
François Bayrou a annoncé la composition de son gouvernement ce lundi 23 décembre avec de nouvelles nominations aux postes qui concernent directement les PME et ETI. Éric Lombard, ancien conseiller ministériel proche des socialistes et directeur général de la Caisse des Dépôts, a été nommé ministre de l’Économie et des Finances. Auprès de lui, Marc Ferracci occupe les fonctions de ministre délégué en charge de l’industrie et de l’énergie, tandis que Véronique Louwagie prend la responsabilité du commerce, de l’artisanat, des PME et de l’économie sociale et solidaire.
Par Eric Orsini
Sa première mission sera de préparer un budget solide pour l’année 2025. Âgé de 66 ans, Éric Lombard prend les rênes de Bercy avec également la responsabilité de la Souveraineté industrielle et numérique. Il pourra compter sur l’appui de deux ministres et trois ministres délégués pour mener à bien ses projets.
Reconduit à la tête de la Caisse des Dépôts au début de l’année 2023, Éric Lombard a su démontrer ses compétences avec des résultats financiers remarquables. L’an dernier, cet organisme public a enregistré un bénéfice net de 3,9 milliards d’euros. Parmi ses principales réalisations figurent la création de la Banque des Territoires, le sauvetage d’Orpea (devenu Emeis), ainsi que l’intégration réussie de CNP Assurances à la Banque Postale.
Lors de la cérémonie de passation de pouvoir, qui s’est tenue ce lundi soir, le nouveau ministre a insisté sur l’urgence de réduire le déficit public tout en préservant la croissance.
« L’urgence écologique, l’urgence sociale, le soutien à nos entreprises et tant d’autres défis nécessitent que nous nous attaquions enfin à ce mal endémique qu’est le déficit », a-t-il affirmé. « Plus nous laissons filer la dette, plus son coût pèse sur l’économie et freine notre développement. L’objectif sera donc de réduire le déficit sans compromettre notre croissance. Trouver cet équilibre sera notre mission prioritaire. »
Éric Lombard : Un technicien économique au parcours atypique
Peu connu du grand public, Éric Lombard n’est pas un novice en politique. Dans les années 1990, il a été conseiller de plusieurs figures socialistes, dont Michel Rocard, Pierre Bérégovoy et Michel Sapin. Cependant, après la défaite de la gauche aux législatives de 1993, il s’est tourné vers le secteur privé, rejoignant d’abord BNP Paribas, puis l’assureur Generali, avant de diriger la Caisse des Dépôts pendant sept ans.
Parfois décrit comme un patron aux sensibilités de gauche, Éric Lombard se distingue par son pragmatisme. François Bayrou, interrogé sur ce point, a préféré nuancer : « Je ne dirais pas ça ainsi », a-t-il commenté avec un sourire sur BFMTV, tout en soulignant « les grandes qualités » et « le respect qu’inspire » son ministre.
En 2022, son nom avait déjà été évoqué pour le poste de ministre de l’Économie, et il figurait également parmi les candidats potentiels pour Matignon avant que Michel Barnier ne soit finalement nommé Premier ministre cette année.
Éric Lombard entame désormais une nouvelle étape de sa carrière en se lançant dans l’un des postes les plus stratégiques du gouvernement.
Marc Ferracci : Un expert en économie au service de l’industrie et de l’énergie
Né le 19 décembre 1977 à Les Lilas, Marc Ferracci est un économiste reconnu, diplômé d’HEC Paris et de Sciences Po, et titulaire d’un doctorat en sciences économiques. Professeur à l’Université Paris Panthéon-Assas, il a été nommé pour le prix du meilleur jeune économiste de France en 2016, témoignant de sa contribution significative au domaine économique.
Le parcours professionnel de Marc Ferracci est marqué par une implication active dans les politiques publiques. Il a notamment été conseiller spécial de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, en 2019, puis membre du cabinet du Premier ministre Jean Castex en 2020, où il a participé au pilotage du plan France Relance.
Élu député de la 6ᵉ circonscription des Français établis hors de France en juin 2022, il a été réélu en 2024. Durant son mandat, il a été rapporteur du projet de loi de réforme de l’assurance-chômage à l’Assemblée nationale en 2022, illustrant son engagement envers les réformes structurelles du marché du travail.
Sa nomination en tant que ministre délégué en charge de l’industrie et de l’énergie intervient à un moment crucial pour la France, qui s’engage dans une transition énergétique ambitieuse et une réindustrialisation de son économie. Son expertise en économie et sa connaissance des mécanismes du marché du travail seront des atouts précieux pour mener à bien les réformes nécessaires dans ces secteurs stratégiques.
Véronique Louwagie : Une professionnelle aguerrie au service du commerce et des PME
Née le 20 mars 1961 à Buis-sur-Damville, Véronique Louwagie est issue d’une famille d’agriculteurs. Elle entame sa carrière professionnelle en tant qu’experte-comptable à L’Aigle en 1982, dirigeant un cabinet de 45 collaborateurs.
Son engagement politique débute avec son adhésion au RPR, puis à l’UMP lors de sa création en 2002. Élue au conseil régional de Basse-Normandie en 2010, elle siège à la commission des Finances. En 2011, elle devient conseillère départementale de l’Orne dans le canton de l’Aigle-Ouest.
Députée de la 2ᵉ circonscription de l’Orne depuis 2012, elle est réélue en 2017, 2022 et récemment en juillet 2024. Au sein de l’Assemblée nationale, elle est vice-présidente de la commission des Finances, où elle se distingue par son expertise en matière budgétaire et sa rigueur dans l’examen des comptes publics.
Sa nomination en tant que ministre déléguée en charge du commerce, de l’artisanat, des PME et de l’économie sociale et solidaire reflète sa profonde connaissance du tissu économique français et son engagement envers les acteurs locaux. Son expérience en tant qu’experte-comptable et dirigeante de cabinet lui confère une compréhension aiguë des défis auxquels sont confrontées les petites et moyennes entreprises, ainsi que les artisans.
Implications pour les PME et ETI
La nomination d’Éric Lombard au poste de ministre de l’Économie et des Finances dans le gouvernement de François Bayrou marque un tournant important pour les entreprises françaises. Cet ancien dirigeant de la Caisse des Dépôts, reconnu pour son pragmatisme et ses succès dans le secteur financier, apporte une expertise précieuse en matière de gestion économique et budgétaire.
Pour les PME et ETI, l’arrivée d’Éric Lombard à Bercy pourrait être, on ose l’espérer, synonyme de stabilité et de vision à long terme. Fort de son expérience, notamment avec la création de la Banque des Territoires et son rôle dans le redressement d’Orpea (devenu Emeis), Lombard a prouvé sa capacité à résoudre des crises complexes tout en favorisant le développement économique. Ses priorités déclarées — réduire le déficit public sans compromettre la croissance — promettent un environnement économique propice à l’investissement et à la création d’emplois.
En outre, sa sensibilité aux enjeux de la transition énergétique et son intérêt pour la souveraineté industrielle et numérique suggèrent des politiques orientées vers l’innovation et la compétitivité des entreprises. Les PME et ETI peuvent s’attendre à un renforcement des dispositifs d’accompagnement, notamment en matière de financements publics, de partenariats publics-privés et de soutien à la digitalisation, ce qui pourrait contribuer à un climat économique plus dynamique et attractif pour les investisseurs.
Toujours pour les entreprises, l’arrivée de Marc Ferracci au ministère de l’Industrie et de l’Énergie pourrait signifier une accélération des réformes visant à favoriser la compétitivité industrielle et la transition énergétique. Son expérience en matière de politiques publiques et sa compréhension des enjeux économiques actuels suggèrent une approche pragmatique et informée des défis auxquels fait face l’industrie française.
De son côté, Véronique Louwagie, avec son parcours professionnel ancré dans le conseil aux entreprises et son engagement politique centré sur les finances publiques, devrait être bien placée pour comprendre les besoins des PME, des artisans et des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Sa nomination pourrait conduire à des mesures favorisant le développement de ces secteurs, notamment en matière de simplification administrative, d’accès au financement et de soutien à l’innovation.
En somme, ces nominations semblent indiquer une volonté du gouvernement de renforcer l’accompagnement des entreprises françaises dans un contexte économique qui n’aime pas l’instabilité.
Avec Éric Lombard à l’Économie, Marc Ferracci à l’Industrie et Véronique Louwagie au Commerce et à l’Artisanat, ce gouvernement tente d’envoyer un message fort : soutenir les entreprises françaises et apporter la stabilité politique que tous les acteurs économiques attendent. Qui vivra verra !
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Alors que les conséquences du changement climatique sont déjà tangibles, une étude Bpifrance Le Lab inédite sur l’adaptation des PME et ETI françaises souligne un décalage entre la nécessité économique de s’adapter aux effets induits par le réchauffement climatique et le peu d’élan affiché par une grande partie des chefs d’entreprise pour s’en saisir. En effet, si certaines actions éparses vont dans le bon sens, seule une minorité intègre une analyse des risques et prévoit des mesures d’anticipation dans un plan de continuité d’activité. Pourtant, les aléas climatiques vont se multiplier dans les prochaines années, avec à la clé de profondes mutations pour les modèles d’affaires et l’inaction, préjudiciable du point de vue écologique, charrie aussi son lot de menaces économiques.
Menée auprès de 380 dirigeants de PME et ETI, et complétée de vingt-cinq entretiens avec des dirigeants et experts, cette étude Bpifrance Le Lab apporte des données statistiques de premier ordre pour mieux appréhender ce sujet sociétal, du point de vue des chefs d’entreprise.
68 % des dirigeants de PME et ETI ne considèrent pas l’adaptation au changement climatique comme un sujet stratégique majeur
Dans le détail, 53 % affirment que le sujet, même s’il est important, ne figure pas parmi leurs priorités de dirigeants ; 11 % déclarent que le sujet est tout bonnement mineur pour leur société et 4 % ne s’y connaissent pas assez pour s’exprimer. D’autres risques considérés comme plus urgents éclipsent pour le moment ces enjeux d’adaptation dans l’esprit des chefs d’entreprise. Pourtant, les risques de marché et les risques productifs, considérés comme primordiaux, peuvent aussi trouver leurs racines dans les conséquences directes ou indirectes d’aléas climatiques. Autre donnée révélant la faible appropriation des dirigeants de cet enjeu : seuls 12 % des chefs d’entreprise interrogés ont déjà défini une stratégie et des plans d’actions en matière d’adaptation.
57 % des interrogés estiment que leur entreprise est faiblement exposée aux aléas climatiques
Une majorité de dirigeants de PME et ETI considèrent que les conséquences du changement climatique ne menacent pas encore leur entreprise. Seuls 24 % se déclarent vulnérables aux vagues de chaleur. De même, seuls 20 % redoutent les sécheresses et le manque d’eau, 15 % les inondations et 6 % les retraits-gonflements des sols argileux.
L’inquiétude climatique des dirigeants est reportée dans le futur : la part des interrogés considérant leurs activités fortement exposées aux aléas climatiques passe de 5 % aujourd’hui à 22 % en 2030, et 47% en 2050.
Des actions de bon sens sont mises en place, mais seuls 16 % des sondés ont déjà réalisé un diagnostic de vulnérabilité climatique
Même s’ils ne s’estiment pas encore très menacés, les dirigeants de PME et ETI ne restent pas les bras croisés et anticipent la multiplication des aléas climatiques et leurs conséquences sur leur entreprise. Ainsi, 68 % des dirigeants interrogés ont déjà mis en place des technologies économes en eau, 63 % ont déjà aménagé leurs horaires de travail en fonction des conditions météorologiques, et 51 % ont déjà mené des opérations de rénovation énergétique de leurs bâtiments.
Ces solutions de bon sens, avec un retour sur investissement facile à calculer, peuvent répondre à des considérations écologiques, mais elles permettent aussi de limiter les coûts de l’entreprise. En revanche, seuls 16% des sondés ont déjà réalisé un diagnostic de vulnérabilité climatique afin d’identifier l’ensemble des risques menaçant leurs activités. Généralement, les dirigeants avancent donc à tâtons avec des projets d’adaptation fragmentés et incomplets.
Conviction, discussions avec les parties prenantes et sinistres passés : les déclencheurs d’action sont pluriels
Les dirigeants de PME et ETI sont formels : ils agissent en faveur de l’adaptation de leur entreprise avant tout par conviction (61 % des répondants). La perception d’opportunités (20 %) et l’assujettissement à certaines contraintes (19 %) ne semblent pas capables d’autant pousser les chefs d’entreprise à l’action.
Par ailleurs, parmi les dirigeants de PME et ETI, les pionniers de l’adaptation se distinguent par certaines caractéristiques. Ils ont souvent été interrogés sur leurs pratiques d’adaptation par leurs parties prenantes (leurs collaborateurs en particulier, ainsi que leurs clients). D’autre part, ils ont souvent aussi été affectés par un aléa climatique par le passé. Le traumatisme des précédents dommages et sinistres, mais aussi la crainte de voir ces événements se répéter semblent donc inciter à mettre en place des solutions pour mieux gérer ces risques.
Un besoin d’accompagnement évident pour les dirigeants de PME et ETI
L’adaptation au changement climatique est un sujet vaste et difficile à maîtriser. Dans ce contexte, 60 % des chefs d’entreprises interrogés concèdent ne pas connaître les dispositifs d’accompagnement et de financement à leur disposition pour adapter leur entreprise au changement climatique.
Les dirigeants de PME et ETI n’identifient pas non plus leur compagnie d’assurance comme un acteur susceptible de leur offrir un accompagnement en matière d’adaptation. Ainsi, à peine un dirigeant sur dix (11 %) se tournerait vers son assureur pour obtenir de l’aide dans ce domaine.
Méthodologie de l’étude Bpifrance Le Lab :
Une enquête en ligne a été menée auprès de dirigeants de PME et ETI entre le 20 juin et le 20 septembre 2024. Elle a permis
de collecter 380 réponses exploitables de dirigeants. L’échantillon n’a pas été redressé, d’où une surreprésentation des acteurs
de l’industrie (43 % vs 22 % dans la population mère).
En complément, plus de 25 entretiens ont été menés avec des experts et des chefs d’entreprise :
• 14 experts des problématiques de risques climatiques (consultants, chercheurs, ADEME, DGE…) ;
• 12 dirigeants de PME et d’ETI
Retrouvez l’intégralité de l’étude en annexe et également sur :
Bpifrance Le Lab – Laboratoire d’idées pour les PME-ETI
Dans le monde actuel, personne n’est à l’abri d’une crise médiatique. Qu’il s’agisse d’une erreur interne, d’un produit défectueux ou d’une controverse publique, la manière dont une entreprise répond à une crise peut faire la différence entre une catastrophe gérée et un désastre irréversible. Pour les PME et les ETI qui ne disposent pas toujours des mêmes ressources que les grandes entreprises, il est crucial d’adopter des stratégies efficaces de communication de crise. Mais comment se préparer à l’inattendu et gérer l’incontrôlable ? La préparation est la pierre angulaire de toute gestion efficace et cet article va en préciser les points clés.
Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise
Tout commence par l’élaboration d’un plan de crise détaillé. Il doit inclure l’identification des risques potentiels auxquels l’entreprise pourrait être confrontée. Une analyse approfondie permettra de mettre en lumière les situations susceptibles de déclencher une crise.
Il est important et indispensable de constituer une équipe dédiée à la gestion et à la communication de crise, composée de membres clés de l’entreprise tels que la direction, le service marketing et communication, les ressources humaines, et le service informatique qui garantira la continuité des opérations et la sécurité des systèmes d’information.
Ils doivent être prêts à intervenir à tout moment. C’est pour cette raison qu’un 2 ème représentant de chaque service doit être nommé suppléant en cas d’absence. Il peut être également judicieux de nommer un porte-parole.
Pour garantir l’efficacité de cette équipe, il est essentiel d’organiser des sessions de formation régulières et des simulations de crise.
Dédier une salle protégée des écoutes indiscrètes, envisager les différents cas de figure, parer à tous les imprévus est une bonne façon de ne pas être pris au dépourvu.
Ces exercices permettent de tester et d’affiner les plans et procédures en place, assurant que tous les membres sachent exactement quoi faire s’il faut mettre en place une communication de crise.
Par ailleurs, des outils de surveillance des médias et des réseaux sociaux doivent être utilisés pour détecter rapidement les signes avant-coureurs.
Des alertes configurées sur des logiciels de veille médiatique permettent d’être immédiatement informé de toute mention négative ou potentiellement problématique concernant l’entreprise.
Une PME ou une ETI sans plan de crise improvisera, entraînant des réponses désorganisées et inefficaces. Un plan d’action détaillé, consigné et une formation régulière de l’équipe de gestion sont essentiels pour être prêt à toute éventualité.
Lorsque la crise survient, la rapidité de la réponse est cruciale.
La première étape consiste à convoquer immédiatement l’équipe pour évaluer la situation et définir une stratégie d’action. Une communication initiale rapide est nécessaire pour reconnaître le problème et informer les parties prenantes que des mesures sont en cours.
La transparence est le maître-mot.
Communiquer de manière honnête et factuelle, sans spéculations, est essentiel pour maintenir la confiance du public et des parties prenantes.
Dans ce cadre il est important de fournir des mises à jour régulières sur l’évolution de la situation et les actions entreprises pour résoudre la crise.
Montrer de l’empathie pour ceux qui sont touchés et assumer la responsabilité des actions de l’entreprise renforce cette confiance.
Les réseaux sociaux peuvent amplifier une crise en propageant rapidement des informations erronées, mais ils sont également des outils précieux pour la gérer en diffusant des communications officielles et en mobilisant les ressources nécessaires.
Surveiller en temps réel les mentions et les conversations permet de contrôler la narrative. Répondre rapidement aux questions et préoccupations, modérer les interactions sur les réseaux aide à apaiser les tensions et à montrer que l’entreprise est à l’écoute de ses clients et partenaires. Il ne faut jamais laisser un doute s’installer.
Une PME qui néglige les conversations et plaintes sur les réseaux sociaux laisse les rumeurs et la désinformation se propager. Une surveillance active et une intervention rapide pour corriger les informations erronées et répondre aux préoccupations sont indispensables.
On utilise alors une communication de crise claire, précise et cohérente avec toutes les parties prenantes pour désamorcer.
Cela inclut les employés, les clients, les partenaires et les autorités.
Tous doivent recevoir les mêmes informations afin d’éviter les malentendus et les rumeurs.
Dans certaines entreprises, une ligne téléphonique et une adresse mail sont même dédiées de façon à centraliser les messages.
Tous les secteurs peuvent être touchés de la petite PME à l’ETI.
Certaines gèrent ces périodes tumultueuses avec plus ou moins d’aisance.
Par exemple, quand une PME du secteur alimentaire détecte une contamination dans l’un de ses produits, elle réagit immédiatement en retirant le produit des rayons et en publiant un communiqué de presse détaillant la situation, les mesures prises et les options de remboursement pour les clients.
Cette réactivité montre un engagement envers la sécurité des consommateurs et aide à préserver la réputation de l’entreprise.
En revanche, certaines erreurs peuvent aggraver la situation.
Nier ou minimiser la gravité de la crise est une réaction courante mais désastreuse.
Une entreprise dans le domaine de la mode a refusé de reconnaître les conditions de travail insalubres dans ses usines, niant les témoignages des collaborateurs et les rapports des médias.
Cette attitude a non seulement contribué à la dégradation de la communication mais a aussi considérablement endommagé la réputation de l’entreprise.
La solution réside dans la reconnaissance rapide des problèmes et la démonstration que des mesures correctives sont en cours.
Une autre erreur fréquente est de fournir une communication confuse ou incomplète.
Prenons l’exemple d’une entreprise de logiciels, confrontée à une panne majeure, qui ne fournit que des informations vagues et incohérentes à ses clients. Elle crée confusion et frustration et génère de l’inquiétude.
Bien souvent elle sera la cible d’une propagation virale d’informations déformées et négatives sur les réseaux sociaux.
Il ne faut pas non plus minimiser le rôle des médias, qu’il s’agisse de la presse, des radios ou des télévisions locales, qui sont toujours très vite informées et rapidement sur place.
Elles agissent comme une source principale d’information pour le public, relayant des nouvelles en temps réel et fournissant des mises à jour constantes sur l’évolution de la situation.
Leur capacité à diffuser rapidement des informations précises est essentielle pour maintenir le public bien informé et éviter la propagation de rumeurs.
Dans ce cadre, un communiqué de presse reprenant les mêmes informations que celles données aux parties prenantes est crucial. Cela garantit la cohérence et la transparence.
Pour les PME et les ETI, une gestion efficace de la communication de crise est indispensable pour préserver leur réputation.
La préparation minutieuse, la réactivité, la transparence et l’empathie sont les piliers d’une stratégie réussie.
A savoir qu’une crise influence directement et durablement le chiffre d’affaires, les ventes et la marge. Elle impacte aussi significativement les esprits.
Près de 50% des français ont déjà renoncé à acheter un produit ou un service d’une marque ayant fait l’objet d’un problème rendu public.
Être préparé est donc non seulement une nécessité, mais un avantage concurrentiel crucial… La crise surprend à l’improviste.
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