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Gouvernement

Un pont aérien de cash pour soutenir les entreprises impactées par l’épidémie de coronavirus ! C’est ce que Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, souhaite mettre en place pour permettre aux PME et ETI de traverser cette crise jusqu’à son issue.

Les domaines de l’hôtellerie, de l’évènementiel ou les autocaristes connaissent ce qui s’apparente à «une crise cardiaque» et les entreprises en détresse, notamment dans ces secteurs, devraient bénéficier d’«un pont aérien de cash», a affirmé Nicolas Dufourcq sur France Inter.

Ce concept de «pont aérien» se réfère au ravitaillement par les airs mis en place par les Américains et les Britanniques au moment du blocus de Berlin, de l’automne 1948 à l’automne 1949.

Un plan qui « permet d’injecter 3 milliards d’euros »

Le gouvernement a sollicité Bpifrance pour soutenir la trésorerie des PME et ETI, notamment par l’octroi aux banques d’une garantie à 90 % des crédits qu’elles accordent à ces entreprises en difficulté.

Ce plan «permet d’injecter 3 milliards d’euros de crédit dans l’économie française», a expliqué le patron de la banque publique dinvestissement en précisant que « s’il faut plus, s’il faut passer à 6, 7, 8 ou 9 milliards, on le fera ».

Optimisme et sang froid

Le patron de Bpifrance s’est montré rassurant en insistant sur le caractère temporaire de cette crise avec une activité qui commence déjà à reprendre en Chine et avec de nombreux secteurs économiques qui ne sont affectés que dans une moindre mesure par les conséquences de l’épidémie.

« Il y a des canaux de transmission de la crise », via les difficultés des chaînes d’approvisionnement dans certaines industries. « Mais les commandes ne sont pas annulées (…) pour l’instant ça tient », a indiqué Nicolas Dufourcq. « La Chine est en train de repartir » et « les bateaux qui partent de Chine sont à nouveau pleins ».

Selon lui, l’aspect psychologique est la clé d’une sortie réussie de cette crise: « si les psychologies ne flanchent pas, si on ne rentre pas dans une sorte de complexe dépressif collectif (…) ça repartira ».

Un numéro vert a été mis en place par Bpifrance pour soutenir et guider les entreprises subissant des difficultés économiques liées à l’épidémie de Coronavirus (COVID-19). La banque publique d’investissement vous répond depuis le mardi 11 mars au 0 969 370 240.

Ce numéro vert permettra aux dirigeants d’entreprise d’être orientés vers des agences de la Banque publique d’investissement dans le but de traiter leurs problèmes de trésorerie.

Le ministère de l’économie et des finances a annoncé par la voix de Bruno Le Maire que Bpifrance était « mobilisée pour soutenir les PME et les ETI » et que « la garantie des prêts a été portée de 40 à 70% ».

Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance, a déclaré de son côté que « Toutes les équipes sont mobilisées, à travers nos cinquante implantations régionales, pour soutenir les TPE et PME dans la crise qu’elles traversent à cause du Coronavirus. Le dispositif éprouvé de la garantie est une réponse d’impact massif, qui pourra les aider à passer ce cap difficile ».

En effet, la banque publique d’investissement volent au secours des entreprises en garantissant les prêts de trésorerie auxquels les entreprises pourraient avoir recours pour palier au torts causés par le coronavirus. Les entreprises pourront aussi demander le remboursement de leur CIR (crédit impôt recherche) 2019, en déposant leur dossier avant le 18 mai 2020. 

Echéances sociales et fiscales

Le gouvernement a décidé de muscler et simplifier sa réponse économique à la baisse d’activité provoquée par l’épidémie de coronavirus. Pour les prochaines échéances sociales et fiscales prévue pour le 15 mars prochain, les entreprises en difficultés auront la possibilité de demander le report de leurs charges sociales par « simple envoi d’un email » selon le ministre, qui a aussi promis de reporter le paiement des échéances fiscales de la manière la plus simplifiée possible.

« Nous avons prévu un dégrèvement d’impôts directs au cas par cas, pour les entreprises qui seraient menacées de disparition en raison de l’impact économique de l’épidémie » a expliqué Bruno Le Maire.

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, s’est exprimé sur la crise du coronavirus en France et dans le monde le vendredi 6 mars sur BFMTV. «Le message c’est pas de panique» rassure-t-il tout en appelant les dirigeants d’entreprises à «respecter les consignes sanitaires et la santé des employés avant toute choses» et à «s’assurer que les mesures sont prises».

Par la rédaction

Geoffroy Roux de Bézieux a d’abord évoqué les secteurs en difficulté, notamment les autocaristes subissant une perte «plus de 50% du chiffre d’affaires» due aux annulations en chaîne de sorties scolaires et touristiques. Le patron du Medef a réclamé l’intervention de l’Éducation nationale en qualifiant la situation de «cas de force majeure» et en affimant que «Le ministère devrait prendre en charge une partie du manque à gagner».

Le président du Medef est revenu en détail sur les mesures annoncées par gouvernement pour soutenir les PME et ETI subissant les effets de la propagation du coronavirus. «Il faut réagir vite et fort, le gouvernement et la BPI travaillent ensemble à un dispositif afin que la BPI se porte garante des créances des entreprises impactées», explique-t-il «On est mobilisé pour faire remonter l’information». Le chômage partiel a été mis en avant et présenté comme une alternative viable pour les entreprises devant les enjeux salariaux d’une telle situation : «Ce dispositif a bien marché en 2018, il permet de faire cesser l’activité du salarié et que celui-ci soit rémunéré par l’assurance chômage. 400 entreprises ont demandé cette mesure».

Le retour à une souveraineté économique ?

A propos des effets du coronavirus sur l’économie internationale, le président du Medef a refuser de céder au «côté auto-prophétique» en affirmant qu’«Il ne faut pas inquiéter les gens». Concernant les 0,5 point de croissance en moins prédit par l’OCDE, il reste sur la même approche modérée : «Je ne sais pas pas comment l’OCDE calcule ses chiffres, je ne veux pas aller dans ces eaux-là, je pense qu’il est trop tôt pour connaître l’impact précis. Je suis lucide mais je veux pas participer à la propagation de la panique».

Geoffroy Roux de Bézieux a préféré élargir l’angle de vue en évoquant les leçons et les bénéfices que la France peut tirer de cette crise : «La réflexion qu’il faut avoir c’est sur la souveraineté économique et industrielle du pays», déclare-t-il. «Comment fait-on pour déterminer quel secteur on doit garder en ‘made in France’ ?», a-t-il laché en précisant que «nous avons trop mondialisés des filières et nous avons perdu notre savoir-faire».

Le débat sur la réforme des retraites a tout de même été abordé et le patron du Medef a réagi au 49-3 déclenché par l’exécutif pour faire adopter la loi ordinaire en première lecture dans l’hémicycle. «Ce qui me choque surtout, ce sont les deux ans de concertation pour rien. Pendant deux ans on ne nous a rien montré, rien expliqué, et ça c’est Delevoye qui aurait du le faire». «C’est une reforme trop ambitieuse, trop compliqué. Maintenant il faut essayer de la rendre acceptable et tenter de lui donner le moins de défaut possible», défend-il. «Concernant la conférence de financement, on sait tous y compris la CFDT qu’il faut travailler plus longtemps. Elle ne peut pas le nier, c’est la seule solution. La question c’est qui ? Tout le monde n’est pas égal face au travail».


Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) et lancer un appel aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Ce programme, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

Le Volontariat Territorial en Entreprise (VTE) a fêté, pour sa première année d’existence, la signature de sa centième charte. Le programme, initié par le gouvernement en Novembre 2018 et porté par Bpifrance depuis Mai 2019, accompagne les PME et ETI des territoires de France dans le recrutement de jeunes talents.

Ces jeunes talents, étudiants en alternance (à partir de bac +2) ou récemment diplômés d’études supérieures dans plus de 30 grandes écoles de commerce et d’ingénieurs partenaires du programme, pourront ainsi vivre l’aventure PME en accédant à des postes à responsabilités tels que :

  • Expérience «Bras droit du dirigeant»
  • Projet de transformation/digitalisation/nouveau business model
  • Projet technologique en ruptures/Nouveau produit/Nouvelles méthodes de production
  • Développement international (depuis la France)
  • Finance/M&A
  • Marketing/Communication
  • Marque employeur/RH/RSE

Les diplômés sont rémunérés par les entreprises à un salaire de marché et les alternants selon la réglementation en vigueur.

Le programme VTE, qui est déjà une réussite, permet de faire le lien entre nos PME et ETI en région dont le développement et la pérennité dépendent de leur capacité à fédérer les hommes et leurs talents et les jeunes diplomés de grandes écoles qui peuvent vivre par ce biais des expériences managériales fortes et parfois même s’engager dans une carrière professionnelle là où ils ne l’imaginaient pas forcément. Et nous ne sommes qu’au début de ce bel élan !


Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Ce programme, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

L’application moncompteformation a été lancée ce jeudi 21 novembre 2019 par le gouvernement. Qualifiée de « simple », « pratique » et « lisible » par Edouard Philippe, l’appli permettra de s’inscrire directement en formation sans avoir à passer par un intermédiaire afin d’encourager ce que l’entourage de Muriel Penicaud appelle « une démocratisation de la formation ».

Par Serge de Cluny

L’application moncompteformation a un objectif clair : encourager la formation professionnelle en réformant le système actuel, largement critiqué pour sa complexité. Cet outil vient d’ailleurs cloturer cette réforme de la formation initiée depuis un an déjà.

L’application mobile sera téléchargeable sur smartphone, mais aussi le site internet moncompteformation.fr. Selon le gouvernement, ce sont 25 millions de salariés et de demandeurs d’emploi qui disposent d’un compte personnel de formation (CPF), et ce sera également le cas pour trois millions d’indépendants en avril 2020. L’objectif est qu’un million de personnes utilisent l’application moncompteformation chaque année.

Booster la formation tout au long de la vie

Depuis le 1er janvier, le CPF n’est plus alimenté en heures mais en euros. Le compte est crédité de 500 euros par an (800 pour les salariés non qualifiés), dans la limite de 5 000 euros (8 000). L’exécutif compte beaucoup sur ce nouvel outil pour encourager la formation tout au long de la vie face à l’évolution des métiers et la difficulté à recruter, alors que le chômage reste élevé.

« Si vous avez besoin de vous renforcer sur des compétences techniques ou managériales, si vous avez envie de totalement changer d’activité ou au contraire de creuser votre sillon, (…) qui mieux que vous peut le déterminer ? Personne », a expliqué le Premier ministre Edouard Philippe.

Développée par la Caisse des dépôts, l’appli va donner à chaque salarié la possibilité de connaître ses droits, de trouver, de réserver et de payer la formation de son choix.
Selon le ministère, le montant moyen actuel disponible sur un CPF est de 1.040 euros. Le maximum est de 3.240 euros pour ceux qui n’ont encore jamais utilisé ni leur CPF ni leur DIF (droit à la formation dont bénéficiaient les salariés avant 2014). Ce sont 100.000 sessions de formations (diplomantes ou certifiantes) qui sont disponibles depuis ce jeudi, pour un montant moyen tournant autour de 1.400 euros. Une fois la formation choisie, l’organisme de formation aura 48 heures pour répondre.

Au printemps, entreprises et collectivités pourront abonder le compte des salariés pour favoriser certaines formations. Il sera également possible d’ici quelques mois de noter et d’évaluer les formations suivies.

Patronat et syndicats critiquent néanmoins l’aspect individuel de ce projet, soulignant le risque que des salariés dilapident leurs euros dans des formations qui ne leur seraient pas utiles.
De son côté, Muriel Pénicaud, la minitre du travail défend fermement la « démocratisation de l’accès à la formation » et parle même d’une « révolution ».

L'épargne salariale en temps d'inflation

Assurance vie : Lors de la 11ème conférence internationale de la FFA ce vendredi 25 octobre 2019, les régulateurs ont invité les assureurs à diminuer la rémunération servie aux épargnants sur leurs fonds en euros. De son côté, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, s’est montré rassurant lors de son intervention sur l’avenir des fonds euros et de l’assurance vie en affirmant que ce support était loin d’avoir dit son dernier mot.

Par Franck Boccara

Les régulateurs, en tête desquels le gouverneur de la Banque de France et le vice-président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR), ont à nouveau demandé aux acteurs français de l’assurance vie de répercuter la baisse des rendements de leurs placements sur la rémunération versée aux clients, en invoquant comme raison les taux très bas, parfois même négatifs, de l’environnement actuel.

Pour Bernard Delas, vice-président de l’ACPR, « La première priorité absolue » est de « baisser, plus ou moins rapidement, les rendements offerts par le fonds en euros », qu’il qualifie d' »insoutenables ».
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, abonde également dans ce sens en appelant « les organismes d’assurance à amplifier leurs efforts dans deux directions : la baisse des taux servis et la diversification des produits et du modèle d’affaires ». Il explique par ailleurs que les taux bas « vont durer et doivent durer compte tenu du refroidissement économique mondial » et que ceux-ci pèsent sur les compagnies d’assurance en rendant leur mission de faire fructifier l’argent de leurs clients beaucoup plus difficile. François Villeroy de Galhau en conclue que « les assureurs doivent impérativement répercuter la baisse du rendement de leurs placements sur la rémunération des contrats d’assurance vie. Or, les taux servis sur les contrats en cours sont aujourd’hui encore élevés : 1,8% en moyenne ».

« Pas de panique ! » pour Bruno Le Maire

Lors son discours à cette journée, le ministre de l’Economie et des Finances, tempère ces alertes en assurant que « les produits d’assurance vie classique ne vont pas disparaitre du jour au lendemain » et en dénonçant les « discours alarmistes sur la mort du fonds en euros ».

Tout en reconnaissant que « les assureurs font face à des défis sans précédent » et que « cette situation radicalement nouvelle va durer », le ministre estime que la transformation du modèle de l’assurance vie et du fonds en euros doit toutefois se faire « progressivement », sans « brutalité ».
D’après lui, le fonds euros avec ses 1 400 Md€ « a vocation à garder une place importante dans l’épargne des Français qui ont besoin de sécurité et de stabilité ».  

Réorienter l’épargne

Le ministre prône de « réorienter l’épargne » en citant d’abord la loi Pacte qui permet davantage de diversification, en créant une alternative aux fonds euros puis en vantant les correction apportées au concept de fonds eurocroissance pour le dynamiser. A présent, « les assurés pourront connaitre à tout moment leur rendement du fonds eurocroissance (..) et choisir librement le terme de la garantie ».

Cet appel à la diversification des placement a été suivi par le gouverneur de la banque de France qui a appelé les compagnies d’assurance à inciter leur clients à revoir leurs placements afin de maintenir l’exigence de rendement sur le long-terme. « Je fais appel à votre capacité d’innovation afin de promouvoir des offres qui pourraient construire, avec l’euro-croissance et l’épargne-retraite, une gamme de placements située entre les produits euros et les unités de compte », a déclaré François Villeroy de Galhau.


« Mon compte formation » ! C’est le nom du nouveau site Internet lancé par le ministère du travail qui va marquer une étape clé dans la mise en œuvre de la loi Avenir professionnel. Le site, qui sera opérationnel le 21 novembre 2019, va permettre de mobiliser directement son compte personnel de formation. L’application mobile sera disponible une dizaine de jours plus tard.

Par la rédaction

Le site « Mon compte formation » sera inauguré officiellement par Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, lors d’un événement qui se déroulera aux Halles, à Paris. A partir de cette date, tout titulaire d’un compte personnel de formation (CPF) sera en mesure de choisir, de s’inscrire et de payer une formation sur le site Internet « Mon compte formation » indique le ministère du Travail. Ce « nouveau service public de la formation professionnelle » vient mettre en pratique la monétisation et la désintermédiation du CPF qui était une des mesures phares de la loi « avenir professionnel ».

Développée par la Caisse des dépôts et consignations, cette place de marché sera également accessible sur une application mobile dans les quelques jours qui suivent le lancement du site, au plus tard le 1er décembre. À cette date, le ministère du Travail va communiquer « massivement » auprès du grand public via une campagne de publicité « à 360° ».

APP-CPF-parcours

Les principes directeurs de « Mon compte Formation »:

  • Des usagers encadrés pour faciliter la gestion des organismes de formation leur assurant un équilibre économique et une continuité d’activité ;
  • Des délais de traitement des inscriptions réduits permettant aux organismes de formation une souplesse dans la gestion des places de formation et la validation de modalités d’inscription spécifiques ;
  • Des clauses dissuasives pour les annulations tardives garantissant l’indemnisation des organismes de formation ;
  • Des délais encadrés pour l’organisme de formation afin de déclarer les entrées et sorties du stagiaire et le service fait ;
  • Des modalités de service fait et de facturation simplifiée (barème, acompte, pas d’envoi systématique de pièces justificatives au titre du service fait) ;
  • Une normalisation et une simplification du process de facturation des données de facturation transmises et validées par l’organisme de formation sous format dématérialisé uniquement via le portail de gestion ;
  • Une systématisation des délais de paiement 30 jours après facturation.


« Mon compte formation » ! C’est le nom du nouveau site Internet lancé par le ministère du travail qui va marquer une étape clé dans la mise en œuvre de la loi Avenir professionnel. Le site, qui sera opérationnel le 21 novembre 2019, va permettre de mobiliser directement son compte personnel de formation. L’application mobile sera disponible une dizaine de jours plus tard.

Par la rédaction

Le site « Mon compte formation » sera inauguré officiellement par Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, lors d’un événement qui se déroulera aux Halles, à Paris. A partir de cette date, tout titulaire d’un compte personnel de formation (CPF) sera en mesure de choisir, de s’inscrire et de payer une formation sur le site Internet « Mon compte formation » indique le ministère du Travail. Ce « nouveau service public de la formation professionnelle » vient mettre en pratique la monétisation et la désintermédiation du CPF qui était une des mesures phares de la loi « avenir professionnel ».

Développée par la Caisse des dépôts et consignations, cette place de marché sera également accessible sur une application mobile dans les quelques jours qui suivent le lancement du site, au plus tard le 1er décembre. À cette date, le ministère du Travail va communiquer « massivement » auprès du grand public via une campagne de publicité « à 360° ».

APP-CPF-parcours

Les principes directeurs de « Mon compte Formation »:

  • Des usagers encadrés pour faciliter la gestion des organismes de formation leur assurant un équilibre économique et une continuité d’activité ;
  • Des délais de traitement des inscriptions réduits permettant aux organismes de formation une souplesse dans la gestion des places de formation et la validation de modalités d’inscription spécifiques ;
  • Des clauses dissuasives pour les annulations tardives garantissant l’indemnisation des organismes de formation ;
  • Des délais encadrés pour l’organisme de formation afin de déclarer les entrées et sorties du stagiaire et le service fait ;
  • Des modalités de service fait et de facturation simplifiée (barème, acompte, pas d’envoi systématique de pièces justificatives au titre du service fait) ;
  • Une normalisation et une simplification du process de facturation des données de facturation transmises et validées par l’organisme de formation sous format dématérialisé uniquement via le portail de gestion ;
  • Une systématisation des délais de paiement 30 jours après facturation.


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