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NATION ETI

Recruter en alternance des profils de candidats validés par une grande école de management, c’est réunir toutes les conditions de réussite d’un recrutement qui peut être ponctuel ou graduel.

Séverine Douard, Directice Carrière, Formation et Services aux entreprises nous explique simplement tout ce qu’AUDENCIA met à la disposition des PME et ETI pour recruter les talents qui assureront leur développement et leur pérennité.

La cession d’entreprise représente un potentiel et un défi économique conséquent pour la France, notamment dans un avenir proche. En effet, ce sont de plus en plus d’entreprises qui se trouvent concernées par cet enjeu du fait de l’âge moyen des dirigeants qui augmente et du fait que les chefs d’entreprise témoignent d’une envie de céder et reprendre plusieurs fois dans leur vie entrepreneuriale. Chaque année, environ 50 000 PME et ETI changent de mains…mais voyons ce qui se cache derrière ce chiffre et surtout quelles sont les vraies motivations des repreneurs.

Par Franck Boccara

Commençons par préciser qu’au delà de l’aspect micro-économique, la cession d’entreprise représente un véritable enjeu au niveau national puisque, selon le gouvernement, ce sont 750 000 emplois à sauvegarder et 150 000 autres à créer dans les années à venir. C’est donc vers les TPE, PME et ETI qui représentent 99.8% du nombre total d’entreprises que les yeux se tournent naturellement.

En effet, le vieillissement des dirigeants de PME s’accentue : si 17,4 % d’entre eux étaient âgés de 60 ans et plus en 2010, cette proportion est passée à 20,5 % en 2016 et devrait dépasser 23 % en 2023 ! Pour les ETI, ce sont 60% des dirigeants qui ont plus de 55 ans. Si l’on prend en compte le fait que 50% des cessions de PME et ETI ont lieu avant les 55 ans du dirigeant, on mesure alors mieux l’ampleur du défi.

Il est tout de même rassurant de noter que malgré quelques disparités au niveau national au bénéfice des régions les plus dynamiques, la reprise d’entreprise connait des taux d’investissement, de rentabilité et de survie nettement supérieurs à ceux des entreprises nouvellement créées dont seulement 50% sont encore actives cinq ans après leur création. Ce n’est donc pas un hasard si de nombreux entrepreneurs choisissent la reprise d’entreprise plutot que la création.

Quelles sont les motivations des repreneurs ?

Parmis les critères économiques qui motivent la décision des repreneurs, on trouve en tout premier plan le potentiel de croissance de l’entreprise pour 55% des chefs d’entreprise et repreneurs questionnés lors d’une étude menée sur la cession d’entreprise en 2019. Viennent ensuite la rentabilité avec 37% des réponses ou encore la valeur de l’entreprise qui comptabilise 25% des réponses. « Les chiffres montrent que, grâce aux investissements et à l’élan du nouveau dirigeant, une reprise permet bien souvent d’améliorer la croissance et l’emploi » précise Laurent Benoudiz, Président de l’Ordre des Experts-Comptables de Paris Île-de-France.

Parmi les critères d’attractivité d’une entreprise pour un repreneur, l’aspect humain et les talents internes tiennent toujours un rôle central dans les décisions de reprise. « La principale richesse de l’entreprise est celle des collaborateurs qui la composent. C’est un lien de confiance qui entraîne le dynamisme entrepreneurial entre cédant, repreneur et collaborateurs » explique Dominique Restino, Président de la CCI Paris Ile-de-France.

L’autre critère qui reste un élément primordial lors de la prise de décision est l’attractivité territoriale (accessibilité, bassin d’emplois, incitations fiscales…), bien plus que l’attachement au territoire où se trouve le siège de l’entreprise ou ses succursales. Les repreneurs seraient donc aujourd’hui plus mobiles qu’avant et tout à fait disposés à faire jouer la concurrence entre les différents territoires.

Enfin, le plaisir ne doit pas être sous-estimé, surtout pour les « primo-repreneurs » pour qui l’achat d’une entreprise a un gout d’aventure ainsi que pour les « serial-repreneurs » pour lesquels on pourrait presque parler de passion !

 

 

 

La Rencontre des entrepreneurs de France (REF), organisée par le Medef s’est ouverte ce lundi 28 août à l’hippodrome de Lonchamp à Paris. Emmanuel Macron est intervenu à travers une allocution vidéo dans laquelle il a enjoint les chefs d’entreprise à «l’unité». Élisabeth Borne, elle, s’est rendu à l’évènement où elle était attendue par des patrons très remontés contre la volonté du gouvernement de différer une baisse d’impôts des entreprises. L’ouverture de la Rencontre des entrepreneurs de France a été marquée par allocation vidéo du chef de l’état dans laquelle il a expliqué avoir «besoin» du patronat français pour relever les défis auxquels l’économie française va devoir faire face, notamment le plein-emploi et la croissance. Après avoir vanté les résulats de son bilan, Emmanuel Macron a adressé un «message d’unité» aux patrons français, revenant plusieurs fois sur le terme. Patrick Martin, le nouveau président du Medef a immédiatement appuyer les propos du président de la république. «Dans le moment où nous vivons», caractérisé par de nombreuses «incertitudes géopolitiques» ainsi que par «l’accélération technologique» et le «changement climatique», Emmanuel Macron s’est déclaré «absolument convaincu que l’unité doit prévaloir». «J’ai besoin de vous», a-t-il poursuivi dans cette intervention. Des propos qui rappellent certaines de ses déclarations précédentes, comme celles aux maires de France en 2019 ou aux adhérents du parti présidentiel pendant sa campagne de réélection en 2022.

Le Chef de l’état n’a pas manqué de défendre sa politique des six dernières années. «Nous avons transformé le pays et nous avons des résultats», a-t-il jugé, s’appuyant par exemple sur le taux de chômage qui a «perdu deux points» depuis 2017.

Au niveau fiscal, Emmanuel Macron a également défendu son bilan mais n’a pas cité nommément la CVAE, l’impôt de production qui préoccupe tant le patronat. Le gouvernement a récemment annoncé que sa suppression serait reportée à 2027 au lieu de 2024. «Vous savez que vous avez un président et un gouvernement qui, quand il s’engage sur des choses, le fait», a toutefois conclu le président de la république.

Elisabeth Borne venue rassurer le patronat

La première ministre, Elisabeth Borne, présente à la Rencontre des entrepreneurs de France a promis devant les patrons qu’« il n’y aura pas de hausse d’impôts », y compris pour les entreprises. Elle a cependant bel et bien confirmé le report de la suppression totale de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) à 2027, plutôt que 2024, ce que irrite fortement le Medef.

« Certains craignent que les entreprises soient davantage taxées », mais « il n’en est pas question », a déclaré la première ministre, avant de préciser : « Ce que je vous confirme, c’est que la totalité de la CVAE sera supprimée avant la fin du quinquennat, et qu’on le fera au rythme le plus rapide possible, en tenant compte d’un autre objectif que je pense on partage : la nécessité de tenir notre trajectoire de maîtrise de nos finances publiques. »

Juste avant son intervention, le président du Medef Patrick Martin, a une nouvelle fois dénoncé depuis la tribune la décision du gouvernement de décaler la suppression de cet impôt de production. « Outre qu’il altérerait la confiance des entrepreneurs dans la parole de l’Etat – car, oui, l’Etat s’y était engagé, la loi a été votée – un nouvel étalement de la suppression de la CVAE serait un très mauvais signal », déclare-t-il.

« Nos entreprises, singulièrement nos entreprises industrielles, ont un impérieux besoin de cette suppression immédiate, au moment où la concurrence internationale s’intensifie et où nous devons investir massivement sur la décarbonation », a-t-il ajouté en expliquant que cette suppression avait été annoncée pour 2024 et qu’elle a été, de ce fait, intégrée par les entreprises notamment « en termes de décisions d’investissement et d’embauche », et qu’« elle doit intervenir en temps et en heure ».

Elisabeth Borne a mis l’accent, elle, sur l’importance de maintenir l’effort d’assainissement des finances publiques, dans un contexte macroéconomique plus tendu. « Si on ne le faisait pas, je pense que tous les chefs d’entreprise le savent, ça aurait un impact immédiat sur les taux d’intérêt et donc sur notre activité économique », a-t-elle indiqué en parlant même de la « politique probusiness » du gouvernement depuis 2017.

Elisabeth Borne a par ailleurs abordé le sujet des arrêts maladie, assurant qu’« il n’y aura pas une décision unilatérale qui tomberait sur les entreprises », alors que Patrick Martin craignait que soient mis à la charge des entreprises « certains arrêts maladie dont elles ne sont essentiellement pas responsables ».

Les PME et ETI prennent aujourd’hui clairement conscience de l’urgence de battir une politique RSE cohérente en phase avec les nouvelles contraintes énergétiques, climatiques et sociales. Cependant, pour mettre en œuvre les transformations nécessaires, il est fondamental d’être bien accompagné et bien formé à la conduite de ce changement.

José Maillet, Professeur & Responsable de Gaïa, l’école de la transition écologique et sociale d’AUDENCIA nous parle de l’importance de la formation continue pour définir une approche stratégique et opérationnelle gagnante.

Big revient en force pour sa 9e édition. Inscrivez-vous gratuitement dès maintenant pour être informé en avant-première des nouveautés de Big 2023. L’année dernière, vous étiez plus de 65 000 participants pour la 8e édition de Big ! Placée sous le signe de la « fierté », l’édition 2023 du plus grand rassemblement d’entrepreneurs d’Europe s’annonce toujours plus riche. Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine session de BIG qui se déroulera le 5 octobre à l’Accor Arena de Paris. L’évènement sera placé sous le thème de la fierté et conçu pour les entrepreneurs selon les valeurs de Bpifrance. Ce sera une opportunité unique pour les visiteurs de développer leur business et d’enrichir leur réseau. Une journée, autour de thématiques concrètes, pour comprendre les enjeux de demain et les tendances technologiques. BIG 2023 sera un évènement fédérateur, qui réussira le pari de rassembler Paris, les territoires, l’international et les communautés d’entrepreneurs, des créateurs d’entreprises aux grands groupes, en passant par les startuppers, TPE, PME, ETI, etc. Un évènement hybride, en physique et digital, 500 ateliers et conférences retransmis en direct, en audio et vidéo ainsi que des parcours pratiques et personnalisés pour optimiser les visites ! Près de 500 conférences et ateliers, animés par plus de 1 000 speakers, vous attendent.
  • La culture avec La French Touch
  • L’industrie avec La French Fab
  • La santé avec La French Care
  • La tech avec La French Tech
  • L’innovation avec les Deeptech
  • Le climat avec Le Coq Vert
  • L’entrepreneuriat avec Cap Créa
  • L’international et bien plus…

Le mot de Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance

« On se sent bien, on est accompli, on sait pourquoi on est venu sur Terre, ne serait-ce qu’un instant de raison. Ça n’est pas de la joie, c’est autre chose. C’est la confiance, mais en soi. C’est silencieux et apaisant. C’est la force intime qui vient du sens de l’honneur et du défi relevé, c’est la fierté. La fierté, d’autant plus puissante qu’elle ne s’exprime pas. La fierté, estime de soi et, par extension, du groupe auquel on appartient. C’est la seule solution, dirait le moraliste, pour se supporter. La fierté, c’est important ! Il est important de vivre dans un pays dont on est fier, il est important d’avoir des victoires à son actif. Renoncer à la fierté, c’est à la fois renoncer à la sagesse, et renoncer à la puissance. Voilà pourquoi le thème de cette année est la fierté. Oui, Cocorico ! »
Informations pratiques 
Date : 5 octobre 2023 à partir de 8h00 Lieu : Accor Arena Paris – 8, boulevard de Bercy , 75012 Paris

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Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, tire le bilan des émeutes et dénombre plus de 200 commerces entièrement pillés, 300 agences bancaires saccagées et 250 bureaux de tabac touchés depuis le début des émeutes qui ont explosées suite à la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué d’un tir à bout portant par un motard de la police lors d’un contrôle routier à Nanterre. L’estimation des dégâts pour les entreprises s’élève à un milliard d’euros. Geoffroy Roux de Bézieux, le patron des patrons, a déclaré lundi 3 juillet dans la soirée dans un entretien au Parisien : «Il est trop tôt pour donner un chiffre précis mais on est à plus d’un milliard d’euros, sans compter les dégâts au niveau du tourisme. Les vidéos des émeutes, qui ont circulé dans le monde, dégradent l’image de la France». Cependant il y apporte une nuance en affirmant que «l’évènement n’est pas assez significatif pour avoir un impact économique à long terme». Interviewé par FranceInter, il se veut rassurant en estimant que «les conséquences négatives sur le tourisme international ne devraient pas durer jusqu’à la Coupe du Monde de rugby et les Jeux Olympiques de Paris 2024». Émeutes en France : le syndicat patronal du Medef estime les dégâts à un milliard d'euros

200 commerces pillés

Selon ses estimations, plus de 200 commerces ont été entièrement pillés, 300 agences bancaires totalement vandalisées, 250 bureaux de tabac touchés «avec des modes opératoires d’une violence absolue. Tout a été volé, même des caisses enregistreuses, avant de mettre le feu pour détruire». Concernant les indemnisations qui intéressent particulièrement les nombreuses entreprises touchées et notamment les PME, le président du Medef rassure et explique que «les assureurs sont mobilisés pour aller le plus vite possible, je suis assez confiant sur le fait que les commerces concernés seront indemnisés».

Geoffroy Roux de Bézieux a écarté l’éventualité d’un retour au «quoi qu’il en coûte», ces dispendieuses mesures de soutien aux entreprises adoptées lors des crises sanitaire et énergétique, le président du Medef estime qu’il vaut mieux envisager «des avances ponctuelles, car certains ne pourront pas exercer leur activité pendant un certain temps». Le 1er juillet, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait demandé aux assureurs à prolonger les délais de déclaration, d’indemniser rapidement les victimes et de réduire le coût les franchises. Le mandat de Geoffroy Roux de Bézieux touche à sa fin, il cèdera sous peu sa place à un nouveau dirigeant du Medef dont les élections se tiendront ce jeudi 6 juillet. Les deux candidats restants sont Patrick Martin et Dominique Carlac’h,

Le concept du No Code consiste à supprimer les langages de programmation dans les solutions logicielles afin de pouvoir créer des solutions numériques à l’aide d’outils de modélisation et de configuration visuels. Ainsi, il n’est pas nécessaire de posséder de grandes connaissances en langages informatiques pour créer une application, un site internet, des automatisations etc… voyons comment cela contribue à la transformation digitale des PME et ETI.

Par Franck Boccara

La promesse du No Code est donc de permettre à un maximum de personnes, de déployer leur projets digitaux rapidement, et sans faire appel à des développeurs, grâce à des outils simples à prendre en main. A l’heure où la transformation digitale des entreprises ne cesse de s’accélérer, le No Code est censé venir faciliter leurs opérations, ajuster rapidement les processus au changement et mieux répondre aux besoins des clients et des employés. Autrement dit, le No Code est un médiateur visuel entre la plate-forme de programmation et les utilisateurs finaux afin qu’ils puissent créer et personnaliser l’apparence d’un logiciel sans toucher au code lui-même. Face à la pénurie de talents qui existe dans les domaines du développement web et applications, le développement No Code apparait comme une solution alternative pratique et viable pour les développeurs de logiciels, mais également pour les utilisateurs finaux.

Les avantages du No Code pour les PME et ETI

Autonomie et simplification

Le No Code est un moyen d’apporter aux entreprises une solution « clé en main » qui nécessite moins d’expertise en matière de programmation. Cela permet d’éviter une phase de déploiement lourde dans l’entreprise ou de combler le manque dans le pôle informatique auquel de nombreuses entreprises sont confrontées sans nécessiter le recrutement d’experts en informatique.

Avec le No Code, les responsables métiers de l’entreprise sont en mesure de participer activement à la mise en oeuvre de leur application et rapidement prendre la main sur leur solution sans aucune intervention du service informatique, ce qui permet de diminuer la charge de travail tout en réduisant les coûts. N’ayant pas besoin d’avoir de compétences en codage, les responsables métiers pourront la faire évoluer au fil des besoins de l’entreprise de façon tout à fait indépendante vis-à-vis de l’éditeur ou d’une société de services externe.

Haut niveau de sécurité

Les No Code et ses outils offrent aux utilisateurs des garanties de sécurité capitales grâce à des outils d’administration, à un contrôle d’accès et à une évaluation des menaces. De cette manière, les utilisateurs autorisés sont en mesure de configurer et surveiller la sécurité du système en permanence. De plus, les meilleures pratiques dans ce domaine assurent la sécurité et la confidentialité des données stockées grâce à une prise en charge au niveau des applications et du réseau, ainsi qu’au niveau de l’accès physique. Personnalisation et évolutivité

Le No Code, avec la création de solutions qu’on pourrait qualifier de « boite à outils », donne les moyens de paramétrer des applications taillées sur mesure précisément adaptées aux processus métiers. Ainsi, ce n’est plus l’entreprise qui adapte ses process aux logiciels, mais les solutions No Code qui épousent les process de l’entreprise en permettant aux métiers terrains de personnaliser leurs outils en quelques clics et d’intervenir rapidement pour modifier des paramètres si nécessaire. La PME ou l’ETI va, de ce fait, pouvoir accélerer la prise de décisions et optimiser la performance des équipes. Avec le codage traditionnel, il est souvent compliqué de modifier une fonctionnalité, surtout si les équipes ne maitrisent pas le langage dans lequel l’application a été écrite. Avec le No Code, il faudra juste modifier la partie de l’application que l’on souhaite changer, et le backend no-code se chargera lui-même des modifications du front-end.

Dans un monde en mode No Code, les PME et ETI verront éclore de multiples opportunités. Elles auront la possibilité d’adopter une solution déjà présente sur le marché qu’elles pourront facilement s’approprier pour leurs besoins spécifiques, ou alors faire le pari de créer elles-mêmes leurs applications. Face à la forte pénurie de développeurs, le No Code apparait comme une solution de maîtrise des coûts qui évite le recrutement d’une équipe dédiée. Par ailleurs, vu que les délais de développement et de déploiement des applications sont réduits avec le développement sans code, l’entreprise bénéficie d’économies sur le temps de développementet les heures facturables.

La France demeure le pays européen le plus attractif pour les investissements internationaux malgré la mauvaise image de la France générée par les grèves et les manifestations contre la réforme des retraites. L’hexagone continue d’attirer les dirigeants étrangers avec 1259 projets d’investissement comptabilisés en 2022 selon le « Baromètre de l’attractivité de la France » d’EY. Par Franck Boccara Dans un contexte international incertain et complexe, la France prouve une nouvelle fois que son économie est résiliente et même conquérante ! L’augmentation du nombre d’investissements internationaux n’est certainement pas due au hasard et le baromètre nous apporte certaines informations pertinentes.

Environ deux tiers des dirigeants étrangers ont des projets immédiats d’investissements dans l’hexagone

Sur les 6 000 projets annoncés en Europe en 2022, 1 300 se portent sur la France (3% de plus qu’en 2021). Si le secteur tertiaire n’attire relativement que peu de projets, 4 projets sur 10 étaient dédiés à la réindustrialisation en 2022 (543 pour être précis). La France reste cependant championne dans le domaine de l’innovation avec 144 projets de centres de R&D en 2022 (+ 8% par rapport à 2021). L’hexagone bénéficie d’une renommée mondiale de terre d’innovations et 64% des investisseurs étrangers la considère plus attractive que les autres pays d’Europe en matière de facteurs technologiques. La région la plus attractive pour les investisseurs étrangers reste, sans surpise, l’Île-de-France qui devance l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France. Cependant, les investissements étrangers profitent à l’ensemble des territoires et notamment aux villes médianes et territoires ruraux avec environ 50% des projets qui se dirigent vers des agglomérations moyennes de moins de 200 000 habitants. Derrière la France et ses 1300 projets, on retrouve le Royaume-Uni avec 929 projets et l’Allemagne avec 832.

Les investissements étrangers en France créent, en moyenne moins d’emplois que dans les autres pays européens

Malgré l’attractivité de la France, les investissement étrangers ne créent pas autant d’emplois que chez nos voisins. Les projets comptabilisés en 2022 ont généré environ 15% d’emplois en moins qu’en 2021. En moyenne, les investissements étrangers génèrent moins d’emplois chez nous (33 par projet) que dans le reste des principaux pays ayant accueillis des investissements étrangers en Europe (58 en Allemagne, 59 au Royaume-Uni). 16 800 entreprises sont sous contrôle étranger en France selon l’INSEE (1%), elles emploient 2,2 millions de personnes (13% de l’emploi salarié) et contribuent à environ 20% du PIB. N’oublions cependant pas que la France a perdu 600 usines entre 2008 et 2016.
Geoffroy Roux de Bézieux, actuellement à la présidence du Medef, quittera son poste le 6 juillet prochain après cinq années à la tête de l’organisation patronale depuis son élection en 2018. Les prétendants à sa succession ont commencé à présenter leur candidature depuis le 6 mars. Une campagne électorale de quatre mois s’ouvre dans un cadre bien défini et se clôturera par une élection le 6 juillet durant laquelle plus de 1 100 électeurs désigneront le prochain président du Medef. A ce jour, trois candidats se sont déclarés.  Par Franck Boccara Les candidats potentiels à la présidence du Medef ne sont pas pressés puisqu’ils ont jusqu’au 5 mai pour se déclarer avec un dossier complet. Le nouveau président sera élu le 6 juillet prochain au scrutin électronique (au terme d’une campagne de quatre mois) par une assemblée électorale composée du président, des personnalités élues du Conseil exécutif, des représentants des membres associés et de 1 100 délégués représentant les organisations adhérentes (60% d’organisations professionnelles et 40% de Medef territoriaux). Les candidats doivent bénéficier d’un parrainage de 150 membres de l’assemblée générale du Medef ayant voix délibérative afin de valider leurs candidatures via une plateforme de recueil de parrainage qui est ouverte depuis le 13 mars. Voici les 3 candidats à la présidence du Medef d’ores et déjà déclarés à ce jour :
Patrick Martin
Actuel numéro deux du Medef, Patrick Martin, il est estimé comme favori de l’élection. Ancien président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes et déjà candidat à la présidence en 2018, il co-préside la commission Souveraineté et sécurité économiques des entreprises, créée par Geoffroy Roux de Bézieux.. Il dirige une l’ETI familiale Martin-Belaysoud de 3 000 salariés (1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2022) dont l’activité est la distribution de produits et de services destinés au bâtiment et à l’industrie. Il est d’ailleurs fortement engagé dans les enjeux de logement : « on ne parle pas assez du logement, un sujet pourtant central. La pénurie de logements devient socialement dangereuse, parce que cela affecte le pouvoir d’achat, mais aussi parce que cela a des conséquences sur la mobilité professionnelle. »
Dominique Carlac’h
Elle se présente pour la deuxième fois à la présidence du Medef après avoir été l’unique représentante de la gente féminine aux élections de 2018. Cette ancienne athlète de haut niveau, qui dirige l’entreprise D & Consultants, veut renforcer la compétitivité des entreprises françaises en prenant en compte l’évolution du « rapport au travail » et en insistant sur deux autres dimensions qui lui sont chères : le « sociétal » et le « social ». Depuis la précédente élection, elle a occupé les postes de vice-présidente et porte-parole du Medef. Elle a fait partie de la délégation Medef participant à la négociation sur le télétravail dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19.
Pierre Brajeux
Président délégué de la Fédération Française de la Sécurité Privée, Pierre Brajeux annonce le cap lors de sa déclaration de candidature « Ma conviction profonde, c’est que le vent s’est levé, la mer s’est creusée et qu’il faut un changement de cap ». Alors patron du Medef des Hauts-de-Seine, il s’était déjà présenté à l’élection de 2018 mais s’était rallié en cours de campagne à Patrick Martin. Dirigeant de Torann, une ETI spécialisée dans le gardiennage de près de 3 000 salariés, Pierre Brajeux a choisi trois axes pour sa stratégie de campagne : la simplification, la valeur du travail et la fiscalité. « Le logiciel sur lequel on vit depuis des années, c’est pour les entreprises toujours plus de contraintes, toujours plus de contrôles, toujours plus de sanctions. Il faut qu’on change de logiciel », déclare-t-il. Il faudra certainement compter avec deux autres candidats potentiels ne se sont pas encore déclarés pour le moment : Olivier Klotz (Medef Alsace), et Alexandre Saubot, le leader de France industrie qui avait été défait de peu par à Geoffroy Roux de Bézieux en 2018…A suivre !
Jour E, c’est l’évènement des dirigeants de PME et ETI engagés, conscients des enjeux et souhaitant passer à l’action en accélérant la transition écologique et énergétique de leurs entreprises. Un programme riche vous est réservé lors de cette journée de partage et de travail qui se veut positive, collaborative et axée solutions. Alors rendez-vous le vendredi 4 avril 2023 au Grand Control à Paris. Pour accélérer la transition énergétique et écologique de votre entreprise, Bpifrance, la banque du climat donne rendez-vous aux dirigeants de PME et ETI le 4 avril 2023 au Ground Control à Paris pour une journée unique placée sous le signe de la lutte contre le réchauffement climatique.

Jour E : un événement optimiste, positif et durable

Avec Jour E, Bpifrance vous apporte des solutions concrètes vous permettant d’assurer le chemin d’une croissance respectueuse de l’environnement. Entre ateliers, pitch, masterclass et networking, cet événement vous donnera toutes les clés pour vous inspirer, nourrir votre réflexion, trouver des solutions auprès d’experts et d’entrepreneurs engagés dans la transition de leur entreprise et agir. Cette journée sera également l’occasion de rencontrer des startups créatrices du monde durable de demain. Retrouvez un espace dédié et régionalisé pour échanger sur la revalorisation de vos déchets afin d’en faire une opportunité pour votre entreprise. L’objectif ? Répondre à toutes vos questions en terme de bonnes pratiques à implémenter et mettre en relation offreurs et demandeurs pour favoriser les démarches d’économie circulaire en local. Le programme
  • J’apprends, avec des masterclass sur les sujets réglementaires
  • J’échange, un espace pour échanger de manière informelle
  • Je partage, des ateliers de travail pour partager vos solutions entre dirigeants engagés
  • Je teste mes connaissances sur la fresque quizz de l’entreprise responsable et régénérative
  • Je découvre, des solutions innovantes de greentech
  • Je consulte, un diagnostic personnalisé pour établir un état des lieux

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