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NATION ETI

Deuxième édition de l'observatoire des Startups, PME et ETI industrielles de Bpifrance
Bpifrance a lancé l’année dernière le premier observatoire des startups, PME et ETI industrielles ainsi que d’ouvertures de sites industriels innovants et de levées de fonds. Cette deuxième édition de l’observatoire révèle une réelle dynamique en faveur des startups, PME et ETI industrielles innovantes françaises avec 118 sites industriels inaugurés en 2023, à l’origine de la création de 7 600 emplois, et 235 levées de fonds à vocation industrielle pour un montant de 4,18 Mds€. Des chiffres en hausse par rapport à 2022, dans la lignée des ambitions du Plan Startups et PME industrielles lancé en 2022 et opéré par Bpifrance dans le cadre de France 2030. Plus de 2500 startups à vocation industrielle à fin 2023 en France Une startup à vocation industrielle développe, lors d’une phase de R&D, des innovations de produits ou de procédés impliquant à terme une production en série de biens matériels. Elle devient une startup industrielle lorsqu’elle fait le choix stratégique d’investir dans des moyens de production. Les startups à vocation industrielle constituent donc le vivier potentiel de futures startups industrielles. Bpifrance recense, à fin 2023, 2523 startups à vocation industrielle sur l’ensemble du territoire national. Près de trois quarts d’entre-elles ont leur siège en dehors de l’Île-de-France. Parmi ces startups[1] : – 40% sont des Deeptech, c’est-à-dire des entreprises qui portent une innovation basée sur une rupture technologique développée en lien avec le monde de la recherche. – 41% sont des Greentech, offrant une solution innovante qui améliore l’impact environnemental des entreprises ou des consommateurs finaux. Les levées industrielles représentent la moitié des levées de fonds réalisées par la French Tech, et s’élèvent à 4,18 Mds€ en 2023 Les startups à vocation industrielle ont enregistré une augmentation de +11% des levées de fonds pour atteindre 235 levées et 4,18 milliards d’euros dans un contexte baissier, représentant ainsi la moitié des levées de fonds réalisées par la French Tech. La France consolide sa position de leader dans l’Union Européenne, grâce notamment à un nombre record de 10 levées supérieures à 100M€. On peut noter celles de Verkor (850M€ en septembre), d’Ynsect (175M$ en avril) ou bien celle de Carbios (141M€ en juillet). Les startups industrielles jouent un rôle essentiel dans l’activité économique des territoires. Parmi celles qui ont levé des fonds en 2023 pour investir dans des moyens de production, 96% produisent en France selon l’observatoire des startups, PME et ETI industrielles. La recherche et l’innovation jouent un rôle déterminant dans cette dynamique : sur les 235 startups ayant levé des fonds en 2023, 57% sont Deeptech (pour 77% des montants levés). Les acteurs publics sont très mobilisés pour investir en direct dans des entreprises industrielles. Parmi les 50 fonds de capital-risque les plus actifs en 2023, les acteurs publics (Bpifrance, Banque des territoires, EIC et EIT Inno Energy) ont réalisé, en nombre, 60 % de leurs investissements à destination de l’industrie. 118 sites industriels inaugurés par des startups, PME et ETI innovantes en 2023, à l’origine de 7 600 créations d’emplois sur l’ensemble du territoire Les inaugurations d’usines restent un indicateur majeur de l’expansion du secteur. En 2023, 118 nouveaux sites de startups, PME et ETI industrielles (+55% en un an) ont été inaugurés. Parmi ces inaugurations, 60 proviennent de startups (+71% en un an) dont 38 nouvelles usines à l’échelle et 13 lignes pilotes/démonstrateurs. De nombreuses inaugurations industrialisent des innovations visant à répondre aux défis de la transition écologique comme la construction durable, la valorisation des déchets, la mobilité verte ou bien l’alimentation durable. D’autre part, 58 inaugurations proviennent de PME ou ETI industrielles (+41% en un an) dont 29 nouvelles usines à l’échelle et 13 déménagements. Pour 2024, l’observatoire des startups, PME et ETI industrielles confirme que la tendance est positive avec déjà respectivement 95 et 63 inaugurations de startups industrielles et PME/ETI industrielles annoncées. Portrait-robot des usines ouvertes par des startups, PME et ETI industrielles Les premières et nouvelles usines portées par des startups industrielles sont en moyenne portées par des startups âgées de 6 ans, pour un investissement moyen de 12 M€ permettant la création d’une usine de 4 000 m² créant 35 emplois. Dans la moitié des cas l’usine réhabilite un foncier industriel existant. Ces données n’incluent pas les deux Gigafactory d’ACC et SYMBIO qui à elles seules sont à l’origine de 2600 créations d’emplois à venir. En ce qui concerne les nouvelles usines inaugurées par des PME et ETI elles représentent en moyenne un investissement de 15M€ pour 9 000m² de foncier et 53 emplois créés. Les dispositifs de Bpifrance au cœur de la dynamique industrielle actuelle Le Plan Startups et PME industrielles doté de 2,3 milliards d’euros fête ses deux ans. Il est déployé par Bpifrance dans le cadre de France 2030 et a pour objectif de faire émerger une centaine de nouveaux sites industriels innovants par an d’ici 2030, en accélérant la création et le développement d’entreprises qui industrialisent leurs projets d’innovation sur l’ensemble du territoire. En 2023, Bpifrance a déployé 5,3Mds€ en financement de l’industrialisation (y compris les grands projets notifiés de grands groupes et le volet dirigé de France 2030), dont 574M€[2] sur le périmètre structurel de nos activités à destination des SUI et PMI (AAP 1ère Usine, Prêt Nouvelle Industrie, autres dispositifs du continuum de financement) (vs 410M€ en 2022) ; et 520M€ en fonds propres au travers de sa palette d’outils d’investissement en capital risque (vs 359M€ en 2022).

Découvrez l’observatoire des Startups, PME et ETI industrielles en cliquant ICI

Paul-François Fournier, Directeur exécutif Innovation de Bpifrance, déclare : « Grâce aux ressources du Plan France 2030, Bpifrance a accompli une année remarquable en soutenant la réindustrialisation et en favorisant la montée en puissance de futurs leaders sur l’ensemble du territoire. Cette année 2023 démontre la dynamique de l’innovation au service d’une nouvelle dynamique industrielle, portée tant par des startups que des PME et ETI plus matures. Dans un marché qui reste tendu en termes d’investissement, la France tire son épingle du jeu en renforçant sa position de leader au sein de l’Union Européenne grâce à une croissance de 11 % des levées de fonds industrielles en 2023, qui représentent la moitié des levées de fonds de la French Tech. »

Lorsqu’on parle du marché asiatique, on pense naturellement à la Chine ou parfois au Japon mais rarement à un petit pays dont on sous-estime le potentiel qu’il peut représenter ; c’est le Cambodge. En effet, ses solides liens avec la France sont anciens et il peut offrir aux PME et ETI françaises de réelles opportunités sur ce marché continental.

Par Franck Boccara

A première vue, l’idée de créer une filiale au Cambodge peut paraître saugrenue tant ce petit pays de 16 millions d’habitants dont le PIB était de 26,9 milliards de dollars en 2019 ressemble à un grain de sable dans l’économie mondiale. Cependant, le Cambodge peut clairement servir de porte d’entrée sur l’Asie. « Il faut dépasser cette idée du Cambodge qui serait un petit marché. Il faut l’inscrire dans un contexte régional », rappelle Sok Chenda, ministre délégué auprès du Premier ministre et secrétaire général du Conseil pour le Développement du Cambodge.

Pour mieux comprendre ce potentiel, il ne faut pas oublier que le Cambodge fait partie des pays du Mékong, qui compte également la Birmanie, le Laos, la Thaïlande ou encore le Vietnam ; soit un marché de 250 millions de consommateurs. De plus, il fait surtout partie des 10 pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) qui regroupe 650 millions de consommateurs. « Depuis 2015, la communauté économique de l’ASEAN a été mise en place, créant une zone de libre-échange entre les différents pays membres », explique Sok Chenda.

Un pays jeune

En plus de cela, nous avons face à nous un pays dont la population est très jeune puisque 65% des cambodgiens ont moins de 35 ans. Cette jeunesse consomme sans cesse davantage avec un pouvoir d’achat est en pleine expansion. Selon les estimations du FMI, le PIB par habitant du pays devrait poursuivre sa croissance pour atteindre environ 2 300 dollars en 2024, contre moins de 1100 dollars dix ans plus tôt.

Evidemment, cette même jeunesse représente une main d’oeuvre intéressante pour qui voudrait installer une usine au Cambodge. « Alors que beaucoup de pays font face à une problématique de population vieillissante, nous n’avons pas ce problème au Cambodge », se réjouit Sok Chenda.

Enfin, le pays jouit d’une bonne stabilité politique. « C’est un pays très agréable à vivre avec une très faible criminalité et l’absence de mouvements sociaux importants. Les gens sont de manière générale adorables au Cambodge« , explique Antoine Fontaine, avocat au barreau de Paris présent depuis 1999 au Cambodge et co-fondateur d’un des plus gros cabinets d’avocats, Bun and Associates. Il ne s’agit pas vraiment d’une démocratie car le régime est certes autoritaire mais il existe une certaine liberté de la presse.

On peut aussi ajouter qu’aucun embargo n’est à craindre sur ce pays pour des questions de non respect des droits de l’Homme et que le Cambodge n’est pas sujet à des catastrophes naturelles telles que les inondations, typhons ou tremblements de terre, ce qui est bon à savoir en ces périodes de dérèglement climatique

Une politique ouverte aux entreprises étrangères

Les autres points essentiels, lorsqu’il s’agit d’implantation ou de développement commercial à l’international, sont le cadre juridique pour les entreprises étrangères et la politique d’attractivité que le pays en question adopte. Pour cela, le Cambodge fait office de très bon élève : « d’un point de vue juridique, il est très facile d’investir ; les locaux sont soumis aux mêmes lois que les étrangers », explique Antoine Fontaine. « Aucun secteur n’est réservé aux Cambodgiens. La seule différence réside dans le fait que les entreprises cambodgiennes ont la possibilité d’acquérir un terrain alors que les entreprises étrangères ne peuvent pas ». ajoute Sok Chenda. Il n’est donc pas obligatoire d’avoir des partenaires pour s’installer au Cambodge, même si cela peut certainement aider, comme partout.

Légalement, il est tout à fait possible de rapatrier l’ensemble de ses profits dans son pays d’origine une fois les taxes locales acquittées. Un projet de loi sur les investissements a été approuvé début juillet 2021 afin d’attirer davantage d’investisseurs nationaux et étrangers. Dans cette optique, un cadre juridique ouvert, clair et transparent a été mis en place ainsi que certaines dispositions favorables telle qu’une exonération de l’impôt sur le revenu de trois à neuf ans ou encore une déduction fiscale de 150 % de la base d’imposition pour les dépenses des entreprises en matière de R&D et d’innovation, de modernisation des machines destinées à la chaîne de production mais aussi pour promouvoir le bien-être des salariés (formation, construction de dortoirs, de cantines et de crèches, fourniture de moyens de transport confortables, etc.).

Autre point important : le pays est très francophile et très francophone, avec de nombreux ministres et médecins qui parlent français. « Il y a peu de pays dans le monde, et a fortiori en Asie, où on trouve autant de francophones », déclare Antoine Fontaine. Il faut savoir que 10 000 ressortissants français vivent au Cambodge.

Antoine Fontaine souligne quelque chose de très important; il ya très peu de concurrence sur place puisque les grands groupes délaissent ce petit pays, ce qui offre aux PME et ETI qui tenteraient l’aventure la possibilité d’être pratiquement sûres d’y trouver leur compte.

Rester prudent

Cependant, les investisseurs ne doivent pas oublier la prudence. « Il ne faut jamais investir trop vite ni avec n’importe qui », prévient Antoine Fontaine qui évoque de nombreux cas d’escroquerie. Il est donc utile de préciser qu’il est essentiel de bien analyser les partenaires locaux potentiels et ne pas laisser se laisser « hypnotiser » par la séduction que le pays peut opérer sur les étrangers

L’autre bémol est l’état de la justice. L’Indice 2020 sur l’État de Droit du World Justice Project (qui mesure la performance en termes d’état de droit de 128 pays et juridictions) place le Cambodge à la 127e place. Il est cependant possible d’éviter les juridictions grâce au centre d’arbitrage commercial qui fonctionne relativement bien.

Agro-industrie et manufacture

Certains secteurs semblent offrir plus d’opportunités comme par exemple l’agro-industrie ou le tourisme. « Je rêve qu’une entreprise française avec du savoir-faire dans l’agro-industrie vienne au Cambodge », révèle Sok Chenda en expliquant que les produits agroalimentaires sont très bien cotés au Cambodge, ainsi que les cosmétiques ou encore les meubles.

Enfin, tous les secteurs qui nécessitent de la main d’oeuvre ont de réels avantages à s’installer au Cambodge et pas uniquement dans l’industrie textile. « Nous pouvons participer à la fabrication de produits à plus forte valeur ajouté, comme les produits électroniques par exemple« , assure Sok Chenda en parlant d’une chaîne de valeur régionale déjà existante qui permettrait une production fragmentée dans les différents pays de la région. En s’installant au Cambodge, c’est dans une partie de l’Asie qu’on s’installe.

On le sait, les PME sont au cœur de l’économie française : elles sont implantées sur l’ensemble du territoire et représentent un important vivier de créativité, d’innovation et d’emplois. Cependant elles doivent faire face à des défis importants pour passer à l’échelle supérieure et devenir des ETI. Avec le programme « ETIncelles », l’État accompagne des petites et moyennes entreprises (PME) de croissance dans leur développement pour devenir des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Devant de nombreux dirigeants de PME, Emmanuel Macron a lancé le programme ETIncelles, visant à accélérer la croissance ces entreprises et à multiplier les entreprises de taille intermédiaire (ETI) en France en levant les « freins administratifs » contrariant la croissance des petites et moyennes entreprises (PME). « Tout le temps passé sur l’administratif, c’est du temps qu’on vous fait perdre », a-t-il déclaré devant une centaine de chefs d’entreprises invités à l’Élysée. Pour Olivia Grégoire, la ministre chargée des PME présente également pour l’évènement de lancement, « Il n’y a pas de petits soucis, il n’y a que des vrais petits problèmes qui sont parfois autant de cailloux dans votre développement. Alors la mission d’ETIncelles est simple : vous accompagner pour lever ces cailloux sur le chemin de votre développement »

QU’EST-CE QUE LE PROGRAMME « ETINCELLES » ?

Créé en 2023, le programme « ETIncelles » est une initiative de l’État destinée aux PME qui ont l’ambition et la volonté de devenir des ETI. Il a pour objectif d’accompagner les PME de croissance dans leur développement, de les aider à lever les freins administratifs et ainsi maximiser leur potentiel. Les PME du programme bénéficient d’un accompagnement personnalisé par un interlocuteur unique dont le but est de fluidifier au maximum leurs échanges avec l’ensemble des services de l’État. Le dispositif s’appuie sur un large réseau de correspondants ETIncelles, dans les organismes publics et les principales administrations, qui déploient leur expertise auprès des entreprises du programme et les accompagnent dans la résolution des problématiques qu’elles rencontrent. Enfin, le programme vise au partage d’informations et à la création d’une communauté des PME de croissance : organisation de webinaires et événements entre pairs pour favoriser le partage d’expérience et de bonnes pratiques.

POURQUOI DÉVELOPPER ET RENFORCER LA PRÉSENCE DES ETI EN FRANCE ?

À mi-chemin entre les PME et les grands groupes, les ETI comptent entre 250 et 4 999 salariés. Actif stratégique pour la France, elles emploient plus de 3,24 millions de personnes, représentent environ 25% de l’emploi salarié et génèrent 30 % du chiffre d’affaires de l’ensemble des entreprises nationales. Les ETI sont implantées dans l’ensemble du territoire : ce sont les « grandes entreprises » de nos territoires (60% sont situées hors Île-de-France). Elles produisent de manière importante en France et et œuvrent donc à la réindustrialisation de notre pays. Enfin, les ETI couvrent de nombreux secteurs d’activités favorisant l’emploi, direct et indirect, au sein des écosystèmes locaux des PME et des très petites entreprises (TPE). En France, le nombre d’ETI croît mais reste inférieur (environ 5 600) à celui de nos voisins européens dont l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie. Le programme « ETIncelles » est né de ce constat mais vise plus largement à renforcer le tissu économique français, à favoriser la croissance et la création de nouvelles opportunités dans l’ensemble des territoires. D’ici 2027, l’objectif est d’accompagner 500 PME présentant un fort potentiel de croissance, les soutenir dans leur trajectoire et les transformer en ETI.

COMMENT FONCTIONNE LE PROGRAMME « ETINCELLES » ?

L’équipe ETIncelles est composée de référents au sein des Services économiques de l’État en région (SEER) et d’une équipe centrale au sein de la Direction générale des Entreprises (DGE). L’ensemble de l’équipe a pour mission d’accompagner individuellement les entreprises du programme. Elle joue un rôle de liaison entre les PME et les différents organismes publics qui détiennent les compétences nécessaires. Le programme comprend :
  • Un suivi individualisé par un interlocuteur unique. Il réalise un entretien de diagnostic avec la PME, lors de son entrée dans le programme, pour lui proposer des solutions opérationnelles répondant à ses besoins. Il effectue les actions nécessaires pour faire avancer les demandes et assure leur suivi dans le temps.
  • Une mobilisation d’un large réseau de correspondants ETIncelles dans les organismes et administrations publics. Ils apportent des solutions aux PME et déploient une offre de services dédiés auprès d’entreprises.
  • Un partage d’informations et des temps d’échange entre pairs. Ces rencontres, organisées au niveau régional entre les PME du programme, ont pour objectif de fédérer les communautés régionales ETIncelles et de favoriser le partage d’expérience et de bonnes pratiques.
L’accompagnement dure un an. À l’issue de celui-ci, un bilan des problèmes rencontrés et des actions menées est réalisé avec l’entreprise. Si besoin, elle peut bénéficier d’un accompagnement supplémentaire. Au bout de 18 mois, un second bilan est effectué. Suivant cette échéance, l’équipe ETIncelles demeure à disposition des PME du programme. En identifiant les problèmes rencontrés par les entreprises, le programme « ETIncelles » permet également d’améliorer et d’enrichir les services d’accompagnement de l’administration pour l’ensemble des PME ainsi que de mieux adapter les politiques publiques.

QUELS CRITÈRES POUR INTÉGRER LE PROGRAMME « ETINCELLES » ?

Les PME qui ont rejoint le programme ont été rigoureusement sélectionnées selon quatre critères :
  • Connaître une forte croissance et continuer à se développer pour devenir une ETI ;
  • Avoir un effectif compris entre 60 et 220 salariés ;
  • Être présent ou avoir la volonté de se développer sur les marchés à l’export ;
  • Consacrer une part importante des dépenses à la recherche et au développement (R&D).

PME et ETI: LES CHIFFRES CLÉS

  • Les ETI emploient plus de 3,24 millions de personnes (environ 25 % de l’emploi salarié) dont 34 % dans l’industrie et 21 % dans les autres catégories d’entreprises.
  • Elles génèrent 30 % du chiffre d’affaires, 26 % des investissements et 27 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises françaises.
  • Les ETI ont une taille leur permettant d’être exportatrices à l’international (33% du chiffre d’affaires des ETI est réalisé à l’export, contre 12% pour les PME).
  • Les ETI françaises investissent significativement en R&D et sont plus productives que les PME (avec une valeur ajoutée par salarié ETP de 99 000 € en moyenne contre 73 000 € pour les PME).

LA STRATÉGIE NATION ETI

Le programme ETIncelles s’inscrit dans la continuité de la Stratégie nation ETI initiée en janvier 2020 par le Gouvernement et qui vise à mieux faire connaître le rôle central des ETI dans l’économie française, soutenir leur développement et renforcer la prise en compte de leurs spécificités dans la conception de la politique économique.

QUEL EST LE RÔLE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES DANS LE PROGRAMME ETINCELLES ?

Le programme « ETIncelles » a été élaboré par les équipes de la DGE. Parmi elles, les Services économiques de l’État en région (SEER) sont les interlocuteurs uniques des entreprises du programme. L’équipe ETIncelles de la DGE conçoit la méthodologie d’accompagnement, développe les outils nécessaires et appuie les référents dans la résolution des problèmes non-spécifiques à leur territoire nécessitant un relais national.

Recruter en alternance des profils de candidats validés par une grande école de management, c’est réunir toutes les conditions de réussite d’un recrutement qui peut être ponctuel ou graduel.

Séverine Douard, Directice Carrière, Formation et Services aux entreprises nous explique simplement tout ce qu’AUDENCIA met à la disposition des PME et ETI pour recruter les talents qui assureront leur développement et leur pérennité.

La cession d’entreprise représente un potentiel et un défi économique conséquent pour la France, notamment dans un avenir proche. En effet, ce sont de plus en plus d’entreprises qui se trouvent concernées par cet enjeu du fait de l’âge moyen des dirigeants qui augmente et du fait que les chefs d’entreprise témoignent d’une envie de céder et reprendre plusieurs fois dans leur vie entrepreneuriale. Chaque année, environ 50 000 PME et ETI changent de mains…mais voyons ce qui se cache derrière ce chiffre et surtout quelles sont les vraies motivations des repreneurs.

Par Franck Boccara

Commençons par préciser qu’au delà de l’aspect micro-économique, la cession d’entreprise représente un véritable enjeu au niveau national puisque, selon le gouvernement, ce sont 750 000 emplois à sauvegarder et 150 000 autres à créer dans les années à venir. C’est donc vers les TPE, PME et ETI qui représentent 99.8% du nombre total d’entreprises que les yeux se tournent naturellement.

En effet, le vieillissement des dirigeants de PME s’accentue : si 17,4 % d’entre eux étaient âgés de 60 ans et plus en 2010, cette proportion est passée à 20,5 % en 2016 et devrait dépasser 23 % en 2023 ! Pour les ETI, ce sont 60% des dirigeants qui ont plus de 55 ans. Si l’on prend en compte le fait que 50% des cessions de PME et ETI ont lieu avant les 55 ans du dirigeant, on mesure alors mieux l’ampleur du défi.

Il est tout de même rassurant de noter que malgré quelques disparités au niveau national au bénéfice des régions les plus dynamiques, la reprise d’entreprise connait des taux d’investissement, de rentabilité et de survie nettement supérieurs à ceux des entreprises nouvellement créées dont seulement 50% sont encore actives cinq ans après leur création. Ce n’est donc pas un hasard si de nombreux entrepreneurs choisissent la reprise d’entreprise plutot que la création.

Quelles sont les motivations des repreneurs ?

Parmis les critères économiques qui motivent la décision des repreneurs, on trouve en tout premier plan le potentiel de croissance de l’entreprise pour 55% des chefs d’entreprise et repreneurs questionnés lors d’une étude menée sur la cession d’entreprise en 2019. Viennent ensuite la rentabilité avec 37% des réponses ou encore la valeur de l’entreprise qui comptabilise 25% des réponses. « Les chiffres montrent que, grâce aux investissements et à l’élan du nouveau dirigeant, une reprise permet bien souvent d’améliorer la croissance et l’emploi » précise Laurent Benoudiz, Président de l’Ordre des Experts-Comptables de Paris Île-de-France.

Parmi les critères d’attractivité d’une entreprise pour un repreneur, l’aspect humain et les talents internes tiennent toujours un rôle central dans les décisions de reprise. « La principale richesse de l’entreprise est celle des collaborateurs qui la composent. C’est un lien de confiance qui entraîne le dynamisme entrepreneurial entre cédant, repreneur et collaborateurs » explique Dominique Restino, Président de la CCI Paris Ile-de-France.

L’autre critère qui reste un élément primordial lors de la prise de décision est l’attractivité territoriale (accessibilité, bassin d’emplois, incitations fiscales…), bien plus que l’attachement au territoire où se trouve le siège de l’entreprise ou ses succursales. Les repreneurs seraient donc aujourd’hui plus mobiles qu’avant et tout à fait disposés à faire jouer la concurrence entre les différents territoires.

Enfin, le plaisir ne doit pas être sous-estimé, surtout pour les « primo-repreneurs » pour qui l’achat d’une entreprise a un gout d’aventure ainsi que pour les « serial-repreneurs » pour lesquels on pourrait presque parler de passion !

 

 

 

La Rencontre des entrepreneurs de France (REF), organisée par le Medef s’est ouverte ce lundi 28 août à l’hippodrome de Lonchamp à Paris. Emmanuel Macron est intervenu à travers une allocution vidéo dans laquelle il a enjoint les chefs d’entreprise à «l’unité». Élisabeth Borne, elle, s’est rendu à l’évènement où elle était attendue par des patrons très remontés contre la volonté du gouvernement de différer une baisse d’impôts des entreprises. L’ouverture de la Rencontre des entrepreneurs de France a été marquée par allocation vidéo du chef de l’état dans laquelle il a expliqué avoir «besoin» du patronat français pour relever les défis auxquels l’économie française va devoir faire face, notamment le plein-emploi et la croissance. Après avoir vanté les résulats de son bilan, Emmanuel Macron a adressé un «message d’unité» aux patrons français, revenant plusieurs fois sur le terme. Patrick Martin, le nouveau président du Medef a immédiatement appuyer les propos du président de la république. «Dans le moment où nous vivons», caractérisé par de nombreuses «incertitudes géopolitiques» ainsi que par «l’accélération technologique» et le «changement climatique», Emmanuel Macron s’est déclaré «absolument convaincu que l’unité doit prévaloir». «J’ai besoin de vous», a-t-il poursuivi dans cette intervention. Des propos qui rappellent certaines de ses déclarations précédentes, comme celles aux maires de France en 2019 ou aux adhérents du parti présidentiel pendant sa campagne de réélection en 2022.

Le Chef de l’état n’a pas manqué de défendre sa politique des six dernières années. «Nous avons transformé le pays et nous avons des résultats», a-t-il jugé, s’appuyant par exemple sur le taux de chômage qui a «perdu deux points» depuis 2017.

Au niveau fiscal, Emmanuel Macron a également défendu son bilan mais n’a pas cité nommément la CVAE, l’impôt de production qui préoccupe tant le patronat. Le gouvernement a récemment annoncé que sa suppression serait reportée à 2027 au lieu de 2024. «Vous savez que vous avez un président et un gouvernement qui, quand il s’engage sur des choses, le fait», a toutefois conclu le président de la république.

Elisabeth Borne venue rassurer le patronat

La première ministre, Elisabeth Borne, présente à la Rencontre des entrepreneurs de France a promis devant les patrons qu’« il n’y aura pas de hausse d’impôts », y compris pour les entreprises. Elle a cependant bel et bien confirmé le report de la suppression totale de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) à 2027, plutôt que 2024, ce que irrite fortement le Medef.

« Certains craignent que les entreprises soient davantage taxées », mais « il n’en est pas question », a déclaré la première ministre, avant de préciser : « Ce que je vous confirme, c’est que la totalité de la CVAE sera supprimée avant la fin du quinquennat, et qu’on le fera au rythme le plus rapide possible, en tenant compte d’un autre objectif que je pense on partage : la nécessité de tenir notre trajectoire de maîtrise de nos finances publiques. »

Juste avant son intervention, le président du Medef Patrick Martin, a une nouvelle fois dénoncé depuis la tribune la décision du gouvernement de décaler la suppression de cet impôt de production. « Outre qu’il altérerait la confiance des entrepreneurs dans la parole de l’Etat – car, oui, l’Etat s’y était engagé, la loi a été votée – un nouvel étalement de la suppression de la CVAE serait un très mauvais signal », déclare-t-il.

« Nos entreprises, singulièrement nos entreprises industrielles, ont un impérieux besoin de cette suppression immédiate, au moment où la concurrence internationale s’intensifie et où nous devons investir massivement sur la décarbonation », a-t-il ajouté en expliquant que cette suppression avait été annoncée pour 2024 et qu’elle a été, de ce fait, intégrée par les entreprises notamment « en termes de décisions d’investissement et d’embauche », et qu’« elle doit intervenir en temps et en heure ».

Elisabeth Borne a mis l’accent, elle, sur l’importance de maintenir l’effort d’assainissement des finances publiques, dans un contexte macroéconomique plus tendu. « Si on ne le faisait pas, je pense que tous les chefs d’entreprise le savent, ça aurait un impact immédiat sur les taux d’intérêt et donc sur notre activité économique », a-t-elle indiqué en parlant même de la « politique probusiness » du gouvernement depuis 2017.

Elisabeth Borne a par ailleurs abordé le sujet des arrêts maladie, assurant qu’« il n’y aura pas une décision unilatérale qui tomberait sur les entreprises », alors que Patrick Martin craignait que soient mis à la charge des entreprises « certains arrêts maladie dont elles ne sont essentiellement pas responsables ».

Les PME et ETI prennent aujourd’hui clairement conscience de l’urgence de battir une politique RSE cohérente en phase avec les nouvelles contraintes énergétiques, climatiques et sociales. Cependant, pour mettre en œuvre les transformations nécessaires, il est fondamental d’être bien accompagné et bien formé à la conduite de ce changement.

José Maillet, Professeur & Responsable de Gaïa, l’école de la transition écologique et sociale d’AUDENCIA nous parle de l’importance de la formation continue pour définir une approche stratégique et opérationnelle gagnante.

Big revient en force pour sa 9e édition. Inscrivez-vous gratuitement dès maintenant pour être informé en avant-première des nouveautés de Big 2023. L’année dernière, vous étiez plus de 65 000 participants pour la 8e édition de Big ! Placée sous le signe de la « fierté », l’édition 2023 du plus grand rassemblement d’entrepreneurs d’Europe s’annonce toujours plus riche. Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine session de BIG qui se déroulera le 5 octobre à l’Accor Arena de Paris. L’évènement sera placé sous le thème de la fierté et conçu pour les entrepreneurs selon les valeurs de Bpifrance. Ce sera une opportunité unique pour les visiteurs de développer leur business et d’enrichir leur réseau. Une journée, autour de thématiques concrètes, pour comprendre les enjeux de demain et les tendances technologiques. BIG 2023 sera un évènement fédérateur, qui réussira le pari de rassembler Paris, les territoires, l’international et les communautés d’entrepreneurs, des créateurs d’entreprises aux grands groupes, en passant par les startuppers, TPE, PME, ETI, etc. Un évènement hybride, en physique et digital, 500 ateliers et conférences retransmis en direct, en audio et vidéo ainsi que des parcours pratiques et personnalisés pour optimiser les visites ! Près de 500 conférences et ateliers, animés par plus de 1 000 speakers, vous attendent.
  • La culture avec La French Touch
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  • La tech avec La French Tech
  • L’innovation avec les Deeptech
  • Le climat avec Le Coq Vert
  • L’entrepreneuriat avec Cap Créa
  • L’international et bien plus…

Le mot de Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance

« On se sent bien, on est accompli, on sait pourquoi on est venu sur Terre, ne serait-ce qu’un instant de raison. Ça n’est pas de la joie, c’est autre chose. C’est la confiance, mais en soi. C’est silencieux et apaisant. C’est la force intime qui vient du sens de l’honneur et du défi relevé, c’est la fierté. La fierté, d’autant plus puissante qu’elle ne s’exprime pas. La fierté, estime de soi et, par extension, du groupe auquel on appartient. C’est la seule solution, dirait le moraliste, pour se supporter. La fierté, c’est important ! Il est important de vivre dans un pays dont on est fier, il est important d’avoir des victoires à son actif. Renoncer à la fierté, c’est à la fois renoncer à la sagesse, et renoncer à la puissance. Voilà pourquoi le thème de cette année est la fierté. Oui, Cocorico ! »
Informations pratiques 
Date : 5 octobre 2023 à partir de 8h00 Lieu : Accor Arena Paris – 8, boulevard de Bercy , 75012 Paris

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Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, tire le bilan des émeutes et dénombre plus de 200 commerces entièrement pillés, 300 agences bancaires saccagées et 250 bureaux de tabac touchés depuis le début des émeutes qui ont explosées suite à la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué d’un tir à bout portant par un motard de la police lors d’un contrôle routier à Nanterre. L’estimation des dégâts pour les entreprises s’élève à un milliard d’euros. Geoffroy Roux de Bézieux, le patron des patrons, a déclaré lundi 3 juillet dans la soirée dans un entretien au Parisien : «Il est trop tôt pour donner un chiffre précis mais on est à plus d’un milliard d’euros, sans compter les dégâts au niveau du tourisme. Les vidéos des émeutes, qui ont circulé dans le monde, dégradent l’image de la France». Cependant il y apporte une nuance en affirmant que «l’évènement n’est pas assez significatif pour avoir un impact économique à long terme». Interviewé par FranceInter, il se veut rassurant en estimant que «les conséquences négatives sur le tourisme international ne devraient pas durer jusqu’à la Coupe du Monde de rugby et les Jeux Olympiques de Paris 2024». Émeutes en France : le syndicat patronal du Medef estime les dégâts à un milliard d'euros

200 commerces pillés

Selon ses estimations, plus de 200 commerces ont été entièrement pillés, 300 agences bancaires totalement vandalisées, 250 bureaux de tabac touchés «avec des modes opératoires d’une violence absolue. Tout a été volé, même des caisses enregistreuses, avant de mettre le feu pour détruire». Concernant les indemnisations qui intéressent particulièrement les nombreuses entreprises touchées et notamment les PME, le président du Medef rassure et explique que «les assureurs sont mobilisés pour aller le plus vite possible, je suis assez confiant sur le fait que les commerces concernés seront indemnisés».

Geoffroy Roux de Bézieux a écarté l’éventualité d’un retour au «quoi qu’il en coûte», ces dispendieuses mesures de soutien aux entreprises adoptées lors des crises sanitaire et énergétique, le président du Medef estime qu’il vaut mieux envisager «des avances ponctuelles, car certains ne pourront pas exercer leur activité pendant un certain temps». Le 1er juillet, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait demandé aux assureurs à prolonger les délais de déclaration, d’indemniser rapidement les victimes et de réduire le coût les franchises. Le mandat de Geoffroy Roux de Bézieux touche à sa fin, il cèdera sous peu sa place à un nouveau dirigeant du Medef dont les élections se tiendront ce jeudi 6 juillet. Les deux candidats restants sont Patrick Martin et Dominique Carlac’h,

Le concept du No Code consiste à supprimer les langages de programmation dans les solutions logicielles afin de pouvoir créer des solutions numériques à l’aide d’outils de modélisation et de configuration visuels. Ainsi, il n’est pas nécessaire de posséder de grandes connaissances en langages informatiques pour créer une application, un site internet, des automatisations etc… voyons comment cela contribue à la transformation digitale des PME et ETI.

Par Franck Boccara

La promesse du No Code est donc de permettre à un maximum de personnes, de déployer leur projets digitaux rapidement, et sans faire appel à des développeurs, grâce à des outils simples à prendre en main. A l’heure où la transformation digitale des entreprises ne cesse de s’accélérer, le No Code est censé venir faciliter leurs opérations, ajuster rapidement les processus au changement et mieux répondre aux besoins des clients et des employés. Autrement dit, le No Code est un médiateur visuel entre la plate-forme de programmation et les utilisateurs finaux afin qu’ils puissent créer et personnaliser l’apparence d’un logiciel sans toucher au code lui-même. Face à la pénurie de talents qui existe dans les domaines du développement web et applications, le développement No Code apparait comme une solution alternative pratique et viable pour les développeurs de logiciels, mais également pour les utilisateurs finaux.

Les avantages du No Code pour les PME et ETI

Autonomie et simplification

Le No Code est un moyen d’apporter aux entreprises une solution « clé en main » qui nécessite moins d’expertise en matière de programmation. Cela permet d’éviter une phase de déploiement lourde dans l’entreprise ou de combler le manque dans le pôle informatique auquel de nombreuses entreprises sont confrontées sans nécessiter le recrutement d’experts en informatique.

Avec le No Code, les responsables métiers de l’entreprise sont en mesure de participer activement à la mise en oeuvre de leur application et rapidement prendre la main sur leur solution sans aucune intervention du service informatique, ce qui permet de diminuer la charge de travail tout en réduisant les coûts. N’ayant pas besoin d’avoir de compétences en codage, les responsables métiers pourront la faire évoluer au fil des besoins de l’entreprise de façon tout à fait indépendante vis-à-vis de l’éditeur ou d’une société de services externe.

Haut niveau de sécurité

Les No Code et ses outils offrent aux utilisateurs des garanties de sécurité capitales grâce à des outils d’administration, à un contrôle d’accès et à une évaluation des menaces. De cette manière, les utilisateurs autorisés sont en mesure de configurer et surveiller la sécurité du système en permanence. De plus, les meilleures pratiques dans ce domaine assurent la sécurité et la confidentialité des données stockées grâce à une prise en charge au niveau des applications et du réseau, ainsi qu’au niveau de l’accès physique. Personnalisation et évolutivité

Le No Code, avec la création de solutions qu’on pourrait qualifier de « boite à outils », donne les moyens de paramétrer des applications taillées sur mesure précisément adaptées aux processus métiers. Ainsi, ce n’est plus l’entreprise qui adapte ses process aux logiciels, mais les solutions No Code qui épousent les process de l’entreprise en permettant aux métiers terrains de personnaliser leurs outils en quelques clics et d’intervenir rapidement pour modifier des paramètres si nécessaire. La PME ou l’ETI va, de ce fait, pouvoir accélerer la prise de décisions et optimiser la performance des équipes. Avec le codage traditionnel, il est souvent compliqué de modifier une fonctionnalité, surtout si les équipes ne maitrisent pas le langage dans lequel l’application a été écrite. Avec le No Code, il faudra juste modifier la partie de l’application que l’on souhaite changer, et le backend no-code se chargera lui-même des modifications du front-end.

Dans un monde en mode No Code, les PME et ETI verront éclore de multiples opportunités. Elles auront la possibilité d’adopter une solution déjà présente sur le marché qu’elles pourront facilement s’approprier pour leurs besoins spécifiques, ou alors faire le pari de créer elles-mêmes leurs applications. Face à la forte pénurie de développeurs, le No Code apparait comme une solution de maîtrise des coûts qui évite le recrutement d’une équipe dédiée. Par ailleurs, vu que les délais de développement et de déploiement des applications sont réduits avec le développement sans code, l’entreprise bénéficie d’économies sur le temps de développementet les heures facturables.

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