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NATION ETI

On ne connait pas encore la date exacte mais Bpifrance va organiser sous peu, en partenariat avec Business France, une e-mission en zone rhénane pour des PME et ETI spécialisées dans le domaine de la transition énergétique.

Par Serge de Cluny

Ce sont 12 sociétés françaises venant des secteurs de l’efficacité énergétique, du stockage de l’énergie et des smart grids qui vont participer à des échanges par vidéo avec des donneurs d’ordre de quatre pays de la zone rhénane (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Suisse) afin de mieux comprendre et analyser les spécificités de ces marchés et de mesurer leurs opportunités de développement sur ces pays à très fort potentiel.

Ces échanges ont également beaucoup de sens pour ces grands donneurs d’ordre qui sont actuellement en recherche de solutions et de fournisseurs alternatifs leur permettant d’optimiser leurs performances en matière de gestion des réseaux électriques, de villes intelligentes, de bâtiments et maisons intelligents, de mobilité électrique, de systèmes de production décentralisée, de cybersécurité des infrastructures, d’industrie 4.0 ainsi que d’efficacité énergétique.

Chaque dirigeant d’entreprise participant à cette e-mission va bénéficier d’un programme sur-mesure comprenant des rendez-vous d’affaire personnalisés avec des clients potentiels ainsi que des séances d’échange et de coaching sur la pratique des affaires. Ces entreprises sélectionnées par Bpifrance suivront au préalable une formation au pitch commercial.

Didier Boulogne, directeur de la zone à Business France, estime que ces quatre marchés sont sources de belles opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises spécialisée dans la transition énergétique. « A l’instar de l’industrie français, les entreprises de la zone rhénane, allemandes en tête, sont pleinement engagées dans une mutation technologique profonde pour s’adapter au monde demain, a-t-il déclaré dans un communiqué. Convaincues du savoir-faire français en matière d’innovation, elles sont en demande d’apports technologiques. »

*Les 12 entreprises participant à cette opération de prospection sont : Adiwatt (montage de panneaux solaires); ARC informatique (logiciels de supervision); Codra (plateforme de supervision); Cosmotech (logiciels); DCbrain (intelligence artificielle); e.itech (transports de courants de forte intensité); Ekium (ingénierie et automation); Klubb (nacelles élévatrices); Metal Deploye Resistor (résistances électriques); Selecom (distributeur de câbles et appareillages électriques); SFE International (matériels de prévention des risques électriques); TCT (capteurs de courant).

Gestion du postes clients pour les PME et ETI

Le Redesign-To-Cost (ou reconception à coût objectif), permet d’améliorer la compétitivité d’un produit ou d’une gamme de produits en réduisant ses coûts ou en augmentant sa valeur. Souvent, les deux leviers sont activés en même temps afin de compenser les surcoûts liés à une relocalisation. Atol, Seb, veloscoot …sont autant d’entreprises qui ont mené cette démarche dans le passé, avec le succès qu’on leur connaît.

Par Jean-Baptiste Guillaume – Associé IAC Partners

Dans le cadre d’une relocalisation, un critère de choix essentiel est le produit et son positionnement sur le marché local. Alors comment conjuguer valeur perçue par l’utilisateur et optimisation des coûts ? C’est à cette question que répond le Redesign-To-Cost en s’intéressant aux rapports entre les performances du produit et l’allocation du coût et de la valeur. Certes, l’approche diffère en fonction de l’étape de développement du produit à partir de laquelle on applique la démarche. Mais que l’on débute le développement ou que l’industrialisation soit déjà en cours, il est indispensable d’évaluer les inducteurs de coûts liés aux fonctions ou au process. Ainsi, le Redesign-To-Cost peut faire gagner 5% sur les coûts au lancement commercial du produit mais peut monter jusqu’à 30% dans le cadre de la mise en place d’une conception modulaire.

Au cours d’un développement, le ReDesign-to-Cost va repenser les fonctions du produit pour répondre au juste besoin du marché. Focaliser les coûts du produit sur les fonctions qui apportent de la valeur au produit, c’est tout l’enjeu de la démarche. Chaque fonction ou sous-ensemble se voit attribué un coût en fonction des performances attendues. Il s’agit d’un processus itératif et collaboratif où tous les acteurs du développement (marketing, R&D, achats, etc.) convergent sur des idées challengeant le contenu du produit avec des gains ou des coûts associés. Ces idées peuvent remettre en cause le processus de production (platforming, approche de différenciation retardée, etc.) ou encore le business model afin de mieux répondre aux habitudes des consommateurs locaux (par exemple, plutôt que de vendre une poussette à un prix élevé, on la proposera en location longue durée).

Si l’industrialisation du produit a déjà démarré, le Redesign-To-Cost s’attardera plutôt sur un accroissement de la marge en réduisant les coûts de production. On s’attachera alors à ressourcer localement, à trouver des schémas alternatifs de supply-chain et à réduire l’impact de la main d’œuvre sur le coût total du produit. En général, c’est ce dernier point qui rend les relocalisations coûteuses. On privilégiera la main d’œuvre sur les opérations à forte valeur ajoutée et acceptera l’automatisation des autres tâches. C’est également un excellent moyen de réduire les coûts cachés associés à la production dans les pays low-cost : les non-qualités sont traitées immédiatement et durablement, la supply-chain est optimisée, les délais sont réduits et la collaboration avec les fournisseurs est renforcée. A l’approche d’un démarrage de production, on se limitera aux scénarios à faible effort et fort ROI, liés aux achats et à la supply-chain.

Enfin, si la relocalisation implique de nouveaux investissements, la méthode permet d’améliorer le Total-Cost-of-Ownership, en dimensionnant au juste besoin un appareil de production flexible et évolutif. Dans ce cadre, l’utilisation du revamping est également une option, de même que la transformation digitale en réalisant une usine 4.0 afin de tirer parti des avantages technologiques français.

Les méthodologies de ReDesign-To-Cost utilisées depuis plus de 30 ans par IAC Partners ont aidé de nombreux clients à conserver leurs sites de production en France ou à relocaliser certaines gammes de produits. De la construction d’une stratégie de relocalisation cohérente en fonction des enjeux économique à l’accompagnement dans la réalisation des projets de conception et de mise en production, IAC Partners réalise les audits des pratiques opérationnelles, la mise en place de méthodes pragmatiques et la recherche des solutions adaptées avec vous.

Le premier ministre Jean Castex a demandé ce lundi 14 septembre aux entreprises de signer « massivement » d’ici au 1er novembre, des accords d’activité partielle de longue durée pour protéger l’emploi. Ce nouveau dispositif, objectif premier du plan de relance, va permettre de réduire le temps de travail d’au maximum 40% pendant une période de six à 24 mois, sous réserve d’un accord d’entreprise ou de branche.

Par Franck Boccara

Le nouveau Premier ministre, Jean Castex, a appelé ce lundi les branches et les entreprises à signer « massivement et très vite, d’ici au 1er novembre », des accords d’activité partielle de longue durée pour protéger l’emploi : « Je vous engage à conclure massivement et très vite, d’ici au 1er novembre, des accords d’activité partielle de longue durée dans les branches et dans les entreprises »

Si l’Etat a consenti « un effort historique inédit » avec ce plan de relance de 100 milliards d’euros, « tout cela ne fonctionnera qu’à une seule et unique condition : votre totale mobilisation », a déclaré le premier ministre, lors d’une visite de l’usine Bic à Montévrain (Seine-et-Marne) en présence de la ministre du Travail Elisabeth Borne, du ministre de l’Economie Bruno Le Maire et de la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. . « Ces accords permettent d’organiser la formation de vos équipes pendant les périodes de chômage » alors « il faut y aller (…) il faut s’engager, il faut négocier », a exhorté Jean Castex.

Le dispositif d’activité partielle de longue durée garantit 93% du salaire net

L’activité partielle de longue durée est un nouveau dispositif mis en place par le gouvernement qui permet, uniquement dans le cadre d’un accord d’entreprise ou de branche, de diminuer le temps de travail d’au maximum 40% pendant une période allant de six à 24 mois. Plus avantageux que le chômage partiel classique qui est limité à six mois, il garantit 93% du salaire net. Ce nouveau dispositif restera en vigueur jusqu’à l’été 2022 et jusqu’à l’été 2021 aux conditions actuelles d’aide aux entreprises.

Le premier ministre Jean Castex a demandé ce lundi 14 septembre aux entreprises de signer « massivement » d’ici au 1er novembre, des accords d’activité partielle de longue durée pour protéger l’emploi. Ce nouveau dispositif, objectif premier du plan de relance, va permettre de réduire le temps de travail d’au maximum 40% pendant une période de six à 24 mois, sous réserve d’un accord d’entreprise ou de branche.

Par Franck Boccara

Le nouveau Premier ministre, Jean Castex, a appelé ce lundi les branches et les entreprises à signer « massivement et très vite, d’ici au 1er novembre », des accords d’activité partielle de longue durée pour protéger l’emploi : « Je vous engage à conclure massivement et très vite, d’ici au 1er novembre, des accords d’activité partielle de longue durée dans les branches et dans les entreprises »

Si l’Etat a consenti « un effort historique inédit » avec ce plan de relance de 100 milliards d’euros, « tout cela ne fonctionnera qu’à une seule et unique condition : votre totale mobilisation », a déclaré le premier ministre, lors d’une visite de l’usine Bic à Montévrain (Seine-et-Marne) en présence de la ministre du Travail Elisabeth Borne, du ministre de l’Economie Bruno Le Maire et de la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. . « Ces accords permettent d’organiser la formation de vos équipes pendant les périodes de chômage » alors « il faut y aller (…) il faut s’engager, il faut négocier », a exhorté Jean Castex.

Le dispositif d’activité partielle de longue durée garantit 93% du salaire net

L’activité partielle de longue durée est un nouveau dispositif mis en place par le gouvernement qui permet, uniquement dans le cadre d’un accord d’entreprise ou de branche, de diminuer le temps de travail d’au maximum 40% pendant une période allant de six à 24 mois. Plus avantageux que le chômage partiel classique qui est limité à six mois, il garantit 93% du salaire net. Ce nouveau dispositif restera en vigueur jusqu’à l’été 2022 et jusqu’à l’été 2021 aux conditions actuelles d’aide aux entreprises.

Le commerce extérieur n’a pas été oublié dans le plan France Relance puisqu’il va se voir attribuer 247 millions d’euros sous forme de chèques-export, de veille gratuite ou encore de chèque VIE principalement à destination des PME et ETI… voici le détail.

Par Serge de Cluny

Le plan de relance de l’économie française de 100 milliards d’euros décidé par le gouvernement et présenté par le Premier ministre Jean Castex est composé de 70 mesures censées contrecarrer les ravages de la pandémie. Ces mesures, qui seront déployées entre 2021 et 2022, sont destinées principalement à la transition énergétique, la compétitivité des entreprises ou encore la cohésion territoriale. Cependant, le commerce extérieur aura lui aussi droit à sa part d’aide.

247 millions d’euros pour soutenir le commerce extérieur

Le plan France Relance, conscient de l’importance stratégique que représente la présence économique française à l’international, apporte un soutien financier de 247 millions d’euros aux PME et ETI exportatrices à travers différentes mesures :

  • Mobilisation de l’ensemble de la Team France Export : l’équipe de France de l’export réuni des organismes tels que Business France, les CCI, Bpifrance, les régions et les partenaires de l’export (CCEF, acteurs privés, etc…). La Team France Export, qui a été lancée par Edouard Philippe en 2018 met au service des entreprises exportatrices des réseaux sur le territoire français et partout dans le monde.
  • Renforcement de l’assurance-prospection, très sollicitée par les PME et ETI primo-exportatrices. Ce levier sera dorénavant utiliser pour financer plus de projets allant vers la transition écologique. Une offre d’assurance-prospection-accompagnement pour les projets plus petits sera également mise en place.
  • Le chèque-export qui représentera un soutien financier aux PME et ETI achetant des prestations de projections à l’export : celui-ci prendra en charge jusqu’à 50 % des coûts de participation à un salon à l’étranger ou à l’achat d’une prestation de projection collective ou individuelle (cette prise en charge sera limitée à un plafond). Grâce à ces chèques-export, 15 000 prestations pourront être subventionnées.
  • Le chèque VIE qui prendra en charge l’envoi en mission d’un VIE par une PME ou ETI à hauteur de 5000 euros ou financera également l’envoi à l’international de VIE issus de formations courtes ou venant des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce seront 3 000 missions qui seront financées par ce moyen.
  • l’enveloppe FASEP sera doublée (50 M€) pour renforcer le soutien aux entreprises exportatrices qui sont candidates à des projets d’infrastructures dans les pays émergents et qui font face à un environnement toujours plus concurrenciel. Cette enveloppe permettra aussi de financer des études portant sur des infrastructures et démonstrateurs pour des technologies innovantes, notamment dans le domaine de la transition technologique.
  • Une veille-information sera mise en place sur les marchés pour les exportateurs de façon personnalisée et gratuite et sera proposée sur les interfaces de Business France.

L’Etat, qui soutient les entreprises en difficulté depuis le debut de la crise sanitaire, poursuit et renforce ses mesures dans son plan de relance de la rentree pour renforcer les fonds propres des TPE, PME et ETI.

Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance prouve qu’il tient les promesses faites durant l’été. En effet, un budget de 3 milliards d’euros sera débloqué dans le cadre du plan « France Relance » du 3 septembre pour consolider le capital et renforcer les fonds propres des TPE, PME et ETI que la crise de Covid-19 a fortement impactées. 

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance a rappelé lors de l’annonce du plan que 470 milliards d’euros avaient été « mis sur la table pour soutenir nos entreprises, en particulier les TPE/PME, et pour protéger les salariés » à la fin juillet. Ce sont environ 1.7 million d’entreprises qui ont percu le fonds de solidarité pour un montant total de 58 milliards d’euros et 600 000 entreprises qui ont utilisé le PGE (Prêt Garanti par l’Etat) dont le total des encours a dépassé les 120 milliards d’euros

Le gouvernement a décidé d’actionner avec ce budget des mesures plus « offensives » selon Bercy, afin d’aider les TPE, PME et ETI à se développer en les permettant de consolider leur capital et de relancer ainsi l’investissement. Au delà de solutions de soutien visant à limiter le nombre de défaillances d’entreprises, le communiqué du gouvernement explique que « face à la dégradation du bilan des TPE, PME et ETI […], il importe de leur apporter des fonds propres et quasi-fonds propres pour restaurer leur capacité d’investissement. La mobilisation des investisseurs institutionnels (banques, assureurs, fonds de capital-investissement) avec le soutien de l’État, pourra contribuer à répondre à ces besoins de financement »

Les 2 grandes mesures pour renforcer les fonds propres 

  • Bpifrance offre une garantie publique d’un milliard d’euros

« Elle pourra être accordée aux placements financiers qui recevront un label « France Relance ». Ce label sélectionnera les fonds les plus pertinents pour une reprise durable de l’économie permettant à chacun d’orienter son épargne vers les financements de long terme utiles aux PME et ETI. »

  • Des prêts participatifs pourront être accordés aux TPE, PME, et ETI à hauteur de 10 à 20 milliards d’euros

« Les réseaux bancaires pourront octroyer des prêts participatifs, c’est-à-dire des prêts de long terme, subordonnés et assimilés à des financements en quasi-fonds propres. Les prêts participatifs consentis par les banques seront partiellement conservés par celles-ci pour assurer un alignement d’intérêt dans la sélection des entreprises bénéficiaires. Ils pourront être refinancés par des investisseurs professionnels pour leur compte propre ou pour le compte de leurs assurés/clients. Ce dispositif sera soutenu par une garantie partielle de l’État. » 

Le plan de relance présenté jeudi 3 septembre par le Premier ministre Jean Castex fait la part belle aux TPE, PME et ETI en leur accordant 75% de la baisse des impôts de production estimée à 10 milliards d’euros par an. Le gouvernement confirme ainsi qu’il mise clairement sur les PME et ETI pour renforcer la compétitivité de l’économie française.

Par Franck Boccara

Le modèle du Mittelstand allemand sera-il atteint grâce à la crise du Covid-19 ? Il est encore trop tôt pour le dire mais le plan de relance annoncé par le premier ministre prend cette direction en privilégiant les PME et ETI par rapport aux grandes comptes. Il est notamment prévu de réduire de façon pérenne les impôts pesant sur les facteurs de production à hauteur de 10 milliards d’euros dès l’année prochaine. Ces impôts, qui sont payés par les entreprises même lorsqu’elles ne sont pas bénéficiaires, coûtent actuellement deux fois plus cher en France (3,2 % du PIB) que chez nos voisins européens.

Cette fiscalité, pointée du doigt par le patronat depuis de nombreuses années, se voit finalement allégée par ce plan de relance et va profiter à 42 % ETI, 32 % aux TPE-PME et 26 % aux grandes entreprises selon les calculs du gouvernement.
Parmi les différentes options dont le gouvernement disposait, il a opté pour une baisse de 50 % de la cotisation sur la CVAE (Valeur Ajoutée des Entreprises) pour un total de 7 milliards d’euros et pour une réduction de 50% également pour les taxes foncières. Parmi celles-ci, la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) sera verra réduite de 1,54 milliard d’euros et la TFPB (Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties) de 1,75 milliard.

L’idée d’une nouvelle réduction de la C3S (contribution sociale de solidarité des sociétés) a été mise de côté toujours dans l’intérêt des PME et ETI puisqu’elle aurait profité principalement aux grandes entreprises dans la mesure où elle a été supprimée pour celles-ci sous le quinquennat précédent

Autre point important : la baisse de 10 milliards des impôts de production en 2021 sera davantage orientée vers l’industrie (37 % du gain) que vers le commerce (15 %) selon le gouvernement qui confirme ainsi la volonté du plan de relance de favoriser une réindustrialisation de la France et une incitation à une relocalisation dans les territoires.

L’entreprise contribue depuis toujours au maintien de la société civile en tant qu’acteur majeur de son fonctionnement : création d’activités, promotion sociale, accès aux services et produits de première nécessité et participation au système d’accompagnement social via les différentes cotisations. Aujourd’hui, le concept d’entreprise solidaire va bien plus loin avec une implication beaucoup plus active dans les défis sociétaux.

Par Jean-Michel pasquier – Fondateur et Président de KOEO

En effet, la période que nous traversons toutes et tous nous indique d’aller plus loin. Que ce soit en tant que citoyen-collaborateur ou citoyen-chef d’entreprise, une petite voix intérieure s’est installée depuis le printemps dernier en chacun de nous pour nous dire : et si nous allions plus loin tous ensemble pour résoudre les nombreux enjeux sociétaux qui s’annoncent ? Et si nous mettions fin à une certaine routine professionnelle et personnelle pour adopter de nouvelles habitudes dans nos engagements liés à l’intérêt général et assumer réellement notre rôle d’entreprise solidaire ? On le voit sur le terrain, la dynamique du bénévolat a été et reste incroyablement forte et enthousiasmante sur tous nos territoires avec cette double crise sanitaire et économique. Et au niveau de l’entreprise, des mesures « prémices », comme le don de RTT à des collaborateurs aidant, avaient déjà ouvert la voie depuis quelques années à une solidarité factuelle renforcée.

En parallèle, plusieurs autres signaux venant de la société civile peuvent également nous rassurer sur la réalité du cercle vertueux de l’entreprise solidaire depuis quelques années déjà : l’appétence de plus en plus exprimée par les jeunes diplômés vers des jobs riche de sens et pas forcément liés à la plus forte rémunération, leur défiance face aux entreprises qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires en matière de protection de l’environnement. Mais aussi dans le champ législatif depuis 2014 la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire, qui ouvre des opportunités aux projets axés sur des impacts sociétaux forts. Plus récemment, et avec la loi Pacte, nous avons eu les Entreprises à Mission, qui se doivent de respecter un certain nombre d’engagements vis à vis de leurs parties prenantes. Bref, c’est une évolution tangible qui s’installe autour de nous, et qui rejaillit d’ailleurs aussi auprès des acteurs publics que sont les collectivités locales, comme les communes par exemple, qui elles mêmes cherchent à (re)construire le bien commun local, via la création de services de proximité à forte valeur ajoutée sociétale : jardins/potagers communaux bio partagés, co-voiturage communal, tiers-lieux de quartier, la liste commence à être exemplaire sur nos territoires. On retrouve là la célébre théorie des colibris : c’est l’addition de chaque micro action locale qui nous permettra de changer peu à peu la donne par rapport aux nombreux nouveaux défis économiques et environnementaux !

Profitons donc de ce sursaut citoyen extra-ordinaire pour installer dans l’ADN de nos entreprises des possibilités conjointes d’engagement avec les acteurs associatifs de nos territoires : portons et relayons des offres de missions de bénévolat ou de mécénat de compétences à nos salariés, ouvrons nos portes à des structures de l’intérêt général local pour qu’elles viennent présenter leurs actions à nos collaborateurs, créons des partenariats inédits et riches en impacts sociétaux ! Comme pendant toutes les crises, de nouvelles voies sont à emprunter, notamment celle de la défense de l’intérêt général collectif qui est plus que jamais une priorité.

L’entreprise contribue depuis toujours au maintien de la société civile en tant qu’acteur majeur de son fonctionnement : création d’activités, promotion sociale, accès aux services et produits de première nécessité et participation au système d’accompagnement social via les différentes cotisations. Aujourd’hui, le concept d’entreprise solidaire va bien plus loin avec une implication beaucoup plus active dans les défis sociétaux.

Par Jean-Michel pasquier – Fondateur et Président de KOEO

En effet, la période que nous traversons toutes et tous nous indique d’aller plus loin. Que ce soit en tant que citoyen-collaborateur ou citoyen-chef d’entreprise, une petite voix intérieure s’est installée depuis le printemps dernier en chacun de nous pour nous dire : et si nous allions plus loin tous ensemble pour résoudre les nombreux enjeux sociétaux qui s’annoncent ? Et si nous mettions fin à une certaine routine professionnelle et personnelle pour adopter de nouvelles habitudes dans nos engagements liés à l’intérêt général et assumer réellement notre rôle d’entreprise solidaire ? On le voit sur le terrain, la dynamique du bénévolat a été et reste incroyablement forte et enthousiasmante sur tous nos territoires avec cette double crise sanitaire et économique. Et au niveau de l’entreprise, des mesures « prémices », comme le don de RTT à des collaborateurs aidant, avaient déjà ouvert la voie depuis quelques années à une solidarité factuelle renforcée.

En parallèle, plusieurs autres signaux venant de la société civile peuvent également nous rassurer sur la réalité du cercle vertueux de l’entreprise solidaire depuis quelques années déjà : l’appétence de plus en plus exprimée par les jeunes diplômés vers des jobs riche de sens et pas forcément liés à la plus forte rémunération, leur défiance face aux entreprises qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires en matière de protection de l’environnement. Mais aussi dans le champ législatif depuis 2014 la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire, qui ouvre des opportunités aux projets axés sur des impacts sociétaux forts. Plus récemment, et avec la loi Pacte, nous avons eu les Entreprises à Mission, qui se doivent de respecter un certain nombre d’engagements vis à vis de leurs parties prenantes. Bref, c’est une évolution tangible qui s’installe autour de nous, et qui rejaillit d’ailleurs aussi auprès des acteurs publics que sont les collectivités locales, comme les communes par exemple, qui elles mêmes cherchent à (re)construire le bien commun local, via la création de services de proximité à forte valeur ajoutée sociétale : jardins/potagers communaux bio partagés, co-voiturage communal, tiers-lieux de quartier, la liste commence à être exemplaire sur nos territoires. On retrouve là la célébre théorie des colibris : c’est l’addition de chaque micro action locale qui nous permettra de changer peu à peu la donne par rapport aux nombreux nouveaux défis économiques et environnementaux !

Profitons donc de ce sursaut citoyen extra-ordinaire pour installer dans l’ADN de nos entreprises des possibilités conjointes d’engagement avec les acteurs associatifs de nos territoires : portons et relayons des offres de missions de bénévolat ou de mécénat de compétences à nos salariés, ouvrons nos portes à des structures de l’intérêt général local pour qu’elles viennent présenter leurs actions à nos collaborateurs, créons des partenariats inédits et riches en impacts sociétaux ! Comme pendant toutes les crises, de nouvelles voies sont à emprunter, notamment celle de la défense de l’intérêt général collectif qui est plus que jamais une priorité.

Fondée en 1847, BURGER & Cie est la parfaite incarnation d’une ETI familiale qui a su traverser les époques en gardant des valeurs fortes et authentiques, en l’occurence celles de l’amour du bois et de la nature.
Des produits d’aménagement intérieur et de jardin jusqu’aux maisons archi-design en ossature bois, BURGER & Cie innove en permanence pour renforcer son savoir-faire unique dans l’art de travailler le bois et de marier les matières.
Bertand Burger, président, nous parle de son engagement pour une production territoriale, écologique et responsable qu’il transmet à la 6ème génération de cette saga industrielle française résolument tournée vers l’avenir.

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