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NATION ETI

Dirigeants de PME et ETI, il vous reste 3 mois pour vous inscrire au plus grand événement business de la rentrée. En attendant, vous découvrerez ci-dessous les nouveautés de Big 2021.

Une 7ème édition qui part à la conquête de la relance. L’évènement qui d’année en année est devenu le rendez-vous incontournable des entrepreneur nous prepare une journéé rendez-vous plein de nouveautés : Big 2021 le jeudi 7 octobre 2021 à Accor Arena Paris.

  • La Bulle Climat

Le climat est à l’honneur : un an après l’annonce du plan climat de 40 Md€ commun avec la Banque des Territoires, Bpifrance crée un espace dédié aux entrepreneurs engagés en faveur de la transition écologique et énergétique (TEE).
Venez à la rencontre de celles et ceux qui souhaitent accélérer leur démarche de TEE pour servir l’avenir et profiter des leviers de compétitivité et de croissance à travers des ateliers de 30 min tout au long de la journée !  

  • La Plateforme Tribu :

Le réseau social de Bpifrance s’empare de l’Arena et installe sa scène d’expression « Feu de camps » pour vous faire découvrir les innovations de chaque communautés : French Fab, French Touch, Climat, French Tech !

  • La Place des Rendez-vous :

Après avoir permis 16 000 mises en relation l’an dernier via des rencontres en « one to one », la place des rendez-vous fait son grand retour, dans une version  100 % digitale. Prenez rendez-vous avec des directeurs Achats de grands groupes, des réseaux de business angels, des conseillers Export et Financement…

Mais aussi, une nouvelle plateforme de networking de plus de 600 m2 dédiée aux PME et ETI, un plateau tv hors norme qui entremêlera des formats d’interviews intimistes et une succession de shows ; 8 parcours personnalisés, et tous les autres espaces d’animation, de contenus et de rencontres : ​

Les desks régions, ​

La Fabrique à Entreprendre​,

L’Ampli​,

L’Antenne​,

La BIG Boutique,

Des innovations​,

Le Bang​,

Les Agoras​

Informations pratiques 
Date : 7 octobre 2021
Lieu : Accor Arena Paris

Inscrivez-vous !

Le fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise (FCPE d’actionnariat) permet d’associer tous les salariés de façon efficace et simple au capital de celle-ci. Faisons ensemble le point sur les avantages de ce dispositif, 100% français et unique au monde.

Par Matthieu Chauvin – Président d’Eres Group

Nous avons évoqué tout au long de notre saga les étapes à suivre pour réussir son projet d’actionnariat salarié. Ce n’est qu’une fois les bonnes questions posées pour rendre les salariés actionnaires, que vous devez choisir la solution technique, en se faisant accompagner par un prestataire de confiance.

Les FCPE d’actionnariat, un dispositif extrêmement efficace

Vous voulez proposer à l’ensemble de vos salariés de devenir actionnaires en leur demandant un investissement personnel ? Votre entreprise compte à minima 100 à 200 salariés ?  Vous souhaitez optimiser le l’opération socialement et fiscalement (pour l’entreprise et le salarié) ?  Quelle solution technique choisir ?  Le bon choix consistera très probablement à opter pour un investissement dans le plan d’épargne d’entreprise (PEE), via un fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise : le FCPE d’actionnariat.

Le FCPE d’actionnariat est un véhicule d’investissement régi par le code monétaire et financier.  Il permet à tous les salariés de l’entreprise de souscrire à une augmentation de capital réservée aux salariés dans des conditions très avantageuses pour l’entreprise et les salariés.

Les avantages du FCPE d’actionnariat

Dans le PEE…

  • L’entreprise peut accorder des « bonifications » au salarié qui souhaite participer à l’opération, ce qui réduira d’autant le prix de souscription et donc le risque de perte en capital.
Mathieu Chauvin, Eres
Matthieu Chauvin

Ainsi, elle peut offrir jusqu’à 3 actions gratuites pour une action souscrite. Elle peut proposer un prix préférentiel avec décote sur le prix de l’action. Cette décote peut aller de 30% (pour les plans à 5 ans)  à 40% (décote maximale pour les plans à 10 ans). Ainsi, avec une action valant 100 et le maximum d’avantages, un salarié qui met 60 euros va pouvoir acheter une action et s’en verra offrir troisPar l’intermédiaire du FCPE, il sera donc propriétaire de 4 actions valant 400 euros au total alors qu’il aura payé seulement 60 euros.

  • Le salarié ne paiera au maximum que 9,7% de cotisations salariales (CSG-CRDS, taux applicable en 2021) sur ces avantages et l’entreprise au maximum 20% (forfait social), ce qui est extraordinairement plus efficace que du salaire.

  • La méthode d’évaluation de la valeur de l’action des entreprises non cotées sera déterminée par un expert indépendant et appliquée à l’entrée et à la sortie, ce qui est une sécurité pour le salarié. C’est l’entreprise qui applique la méthode chaque année sous la supervision du contrôleur légal des comptes.
  • Une fois les salariés devenus actionnaires via le FCPE, ils bénéficieront d’une liquidité assurée de leur investissement soit par le marché (titres cotés), soit grâce aux autres actionnaires, à l’entreprise elle-même ou à un établissement bancaire (titres non cotés).

  • Garantie supplémentaire pour les salariés, le FCPE est agréé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui contrôle la régularité de l’opération et l’information des salariés.

  • Les salariés pourront récupérer leur argent après 5 ans ou avant dans les cas de déblocage prévus du PEE.

  • Les plus-values générées, si la valeur de l’action augmente, auxquelles s’ajoutent le dividende comptabilisé si l’entreprise distribue, ne seront pas imposées mais soumises uniquement aux prélèvements sociaux (17,2 %, taux applicable en 2021).
  • La communauté des salariés actionnaires sera représentée par le conseil de surveillance du fonds, composé de représentants de l‘entreprise et de représentants des salariés porteurs de parts élus. Il conviendra de définir avec l’entreprise les modalités de représentation du FCPE à l’assemblée générale : vote direct des salariés actionnaires ou vote par le représentant du FCPE.
  • Le FCPE peut même être utilisé dans certains pays étrangers pour décliner l’opération dans les filiales internationales.

Bon à savoir : Le FCPE, outil 100% français et donc unique au monde, a plusieurs avantages pour toutes les entreprises :

  1. Cet outil très souple permet d’intermédier et donc de simplifier la relation avec la collectivité des actionnaires salariés, tout en garantissant leur représentation via le Conseil de Surveillance.
  2. Il permet également, si c’est souhaité, d’introduire des mécanismes d’amortissement des risques, via l’abondement, la décote, ou des mécanismes de levier avec garantie en capital.
  3. Lorsqu’il est investi en titres non cotés, il prévoit le ou les mécanismes adaptés de liquidité.

Conclusion

On le voit, le FCPE et le PEE combinent de nombreux avantages qui en font un véhicule extrêmement efficace. Il  a contribué au succès des opérations d’actionnariat salarié en France, faisant de notre pays le leader européen de l’actionnariat salarié collectif que ce soit en termes de nombre d’entreprises proposant des plans collectifs, en part de salariés actionnaires ou en % du capital détenu.

Couramment utilisé dans les grandes entreprises cotées, le FCPE est plus rare dans les PME et ETI, pourtant il est possible de créer un FCPE dans toutes les sociétés par actions (SA, SAS). Les experts d’Eres se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans votre réflexion et sont au service de la réussite de votre projet d’actionnariat salarié.

Témoignages des clients d’Eres Group


Le ministère des armées sort dans un appel à projet : « Fabriquons ensemble la défense européenne de demain ! » et convie personnellement les adhérents de PME-ETI France à se joindre à « la Fabrique Défense » en mobilisant leurs énergies pour influer sur ces enjeux si cruciaux.

Avec plus de 14 500 participants, 154 organismes partenaires et 75 événements organisés dans une cinquantaine de villes, la première édition de La Fabrique Défense, concept unique et novateur en France et en Europe, rassemblant l’ensemble des acteurs de « l’écosystème défense » a constitué un succès indéniable auprès des jeunes de 18-30 ans en 2020.

Permettre aux jeunes concitoyens européens de se réunir, se rencontrer, partager, créer des liens et appréhender les enjeux de défense grâce à la participation de nombreux partenaires et intervenants européens, c’est le maître mot de La Fabrique Défense !

Avec le lancement de la deuxième édition de La Fabrique Défense, le ministère des Armées entend incarner une démarche plus ambitieuse à dimension européenne.

En France et en Europe dès septembre 2021 différents événements seront organisés : conférences, ouvertures de sites industriels et militaires, salons de l’emploi, etc.

À Paris, du 28 au 30 janvier 2022, à La Grande Halle de la Villette, un événement grand public clôturera la deuxième édition et proposera de nombreuses activités dans près de 20 000 m² : débats et conférences, innovations, forum des métiers, wargames et serious games, reconstitutions historiques, ateliers de simulation de gestion de crise, projections de films, simulateurs et activités sportives, etc.

En se tournant spécifiquement vers notre jeunesse et en s’inscrivant dans un horizon européen, La Fabrique Défense se veut porteuse d’avenir, source d’échanges et inspiratrice de nouvelles formes de solidarités. Cette ambition est nécessairement collective. Elle répond à notre volonté de contribuer à rapprocher des publics, des environnements professionnels et des citoyens européens.

DIRIGEANTS DE PME ET ETI, VOUS AVEZ ENVIE DE CONTRIBUER AU PROJET LA FABRIQUE DÉFENSE ET DE VOUS FAIRE CONNAÎTRE AUPRÈS DE LA JEUNESSE EUROPÉENNE ? REJOIGNEZ-NOUS !

Nous vous proposons de labelliser votre événement, d’intégrer le réseau des partenaires déjà nombreux (Think Tanks, universités, entreprises, associations, etc.) et de bénéficier du soutien du ministère des Armées.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour échanger sur vos futurs projets

Contact :

Nicolas BRONARD
Chef de projet ministériel « La Fabrique Défense »
Chef du département « recherche, innovation et communication » de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS)
E-mail : nicolas.bronard@intradef.gouv.fr

Après étude du dossier de candidature par le ministère des Armées

Bpifrance Inno Generation fait son grand retour pour Big 2021, sa 7e édition ! PME et ETI, startuppers, grands groupes, étudiants, chercheurs : on compte sur votre présence le 7 octobre 2021 à l’Accor Arena pour le plus grand événement business d’Europe ! L’année passée, ce sont plus de 19 millions de personnes qui ont suivi ce grand direct tourné au sein de l’Accor Arena à Paris.

Bpifrance donne la couleur en organisant Big 2021 sous des nuances de vert avec la volonté de créer sur l’évènement un espace dédié aux entrepreneurs engagés en faveur de la transition énergétique et écologique un an après l’annonce du plan climat de 40 Md€ commun entre Banque des Territoires et la banque publique d’investissement.

Inscrivez-vous dès maintenant et participez ainsi à la conquête du climat !

Six mois après l’événement Jour E, c’est à l’Accor Arena que le coq vert va déployer ses ailes à travers un espace dédié, au cœur de la place du village !

  • Mise en avant de membres de la communauté du coq vert
  • Témoignages d’éclaireurs qui présenteront leurs projets ambitieux et inspirants en faveur de la transition
  • Exposition et présentation de greentechs matures sur des verticales clés pour Bpifrance
  • Visibilité du VTE Vert à travers des échanges croisés entre jeunes talents et entreprises signataires de la charte
  • Mise en avant d’initiatives locales engagées dans la transition (clubs de dirigeants, projets territoriaux…)

Déplacez-vous et venez vous joindre à celles et ceux qui ont pris la décision d’accélérer leur démarche de TEE afin de s’investir pour servir l’avenir et profiter des leviers de compétitivité et de croissance.

Pour cette edition Big 2021 comme l’an dernier, il y aura plus de 1 000 intervenants qui se succèderont tout au long de cette journée à travers des centaines d’ateliers et conférences pour parler :

 Business  // Innovation  // International…

Dirigeants de PME et ETI, après cette période si marquante dans l’histoire de notre économie, n’hésitez plus et rejoignez le rassemblement des patrons militants en vous inscrivant dès maintenant à Big 2021, plus grand rendez-vous d’entrepreneurs de la rentrée le 7 octobre prochain à l’Accor Arena Paris !

L'épargne salariale en temps d'inflation

La loi ASAP (d’Accélération et de Simplification de l’Action Publique) a pour but d’encourager l’épargne salariale et l’épargne interentreprises à travers plusieurs mesures favorisant et sécurisant le développement de ces dispositifs. Petit tout d’horizon…

Par Eric Orsini

Les branches professionnelles obligées de négocier

Les branches professionnelles bénéficient d’un délai supplémentaire d’une année afin de négocier des accords types de branche qui touchent à l’intéressement, la participation ou l’épargne salariale.

Au jour d’aujourd’hui, de tels accords ont été initié uniquement par une douzaine de branche appartenant aux secteurs du BTP, de la banque, des commerces et services de l’audiovisuel, de l’électronique et de l’équipement ménager. Ce délai supplémentaire va donc permettre d’intégrer davantage de secteurs et donc d’encourager la mise en place de l’intéressement pour plus d’entreprises, notamment des PME et ETI.

Ces accords de branche vont servir de base aux entreprises pour mettre en œuvre plus simplement un régime d’intéressement du fait qu’elles auront la possibilité d’appliquer ou de s’inspirer d’un accord qui sera adapté à leur domaine d’activité. Par contre, les entreprises ne pourront adhérer à un de ces accords de branche qu’après agrément préalable selon la procédure instituée par la loi ASAP. Cette mesure garantit la conformité des termes de l’accord de branche aux dispositions légales en vigueur et par là même évite la remise en cause des exonérations accordées aux entreprises adhérentes.

Cet agrément vient renforcer la sécurité juridique des régimes qui seront établis puisqu’ils sont calqués sur les accords de branche. Cependant, cette mesure ne va pas forcément simplifier les choses car, en plus des accords de branches déjà négociés (étendus et non étendus) va se creer la catégorie d’accord agréé. En fonction du secteur d’activité, l’entreprise qui remplit les conditions va devoir établir un régime d’intéressement en cas d’extension de l’accord ou si elle est membre du syndicat patronal signataire.

Les différents accords de branche existants (étendus/non étendus/agréés) soulève la question de leur articulation. A partir du moment où l’agrément préalable est une condition nécessaire à l’application d’un accord de branche, sera-t-il possible pour les entreprises de continuer à appliquer des accords étendus non agréés ? Les branches seront-elles tenues de faire agréer les accord étendus ou non étendus ? Comment l’absence d’agrément sur les accords déjà négociés et appliqués va -t-elle impacter les entreprises ?

Les conditions d’adhésion

L’accord institué par la branche est ouvert à toutes les entreprises mais il existe une distinction dans les modalités d’adhésion selon la taille. Les entreprises ayant au moins 50 salariés sont tenues à un accord selon les modalités propres à l’épargne salariale tandis que les entreprises de moins de 50 salariés peuvent choisir une application directe de l’accord de branche par le simple dépot d’un document unilateral sur la plateforme Téléaccords.

Pour cela, les entreprises devront s’assurer que l’accord de branche prévoit cette possibilité d’adhésion unilatérale et offre un accord type qui indique les différents choix proposés à l’employeur. L’accord type de branche doit aussi contenir des mesures spécifiques pour ces entreprises.

Il n’est toutefois pas sûr que toutes les entreprises vont bénéficier de cette facilité de mise en place d’un régime d’épargne salariale puisque cette possibilité n’est pas accessible aux entreprises de moins de 50 salariés à défaut pour l’accord de branche d’autoriser une application directe des dispositions relatives à l’épargne salariale ou de proposer un accord type. Ces cas là ne sont donc en rien faciliter par la loi Asap.

Des modification à compter du 1er septembre 2021

A partir du 1er septembre 2021, ce sera une nouvelle procédure de contrôle qui sera appliquée pour les accords d’intéressement déposés après cette date. Le contrôle va donc être partagé entre la Direccte pour les modalités de dépôt, de négociation, de dénonciation et de révision et l’Urssaf pour ce qui concerne le fond.

Le contrôle des règlements de PEE déposés à partir de cette même date du 1er septembre 2021 sera partagé entre la Direccte et l’organisme de recouvrement de l’entreprise (Urssaf, la CGSS ou MSA). La Direccte sera toujours en charge du contrôle des formalités de dépôt de l’accord et des modalités de négociation, dénonciation et révision. Le fond sera quant à lui contrôler par les organisme de recouvrement (Urssaf, CGSS ou MSA). Un prochain décret viendra bientot fixer les délais de cette nouvelle procédure qui ne devrait pas dépasser 4 mois.

L’Urssaf voit, de son côté, sa capacité de controle renforcée par la loi ASAP puisque jusqu’à présent elle était simplement consultée sur les accords par la Direccte. Le contrôle de la conformité et de légalité des accords ne ressort pas vraiment chamboulé par les modifications de la loi ASAP mais les conséquences positives de ce changement ne sont pas encore véritablement mesurables aujourd’hui…l’avenir nous le dira.

Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) et lancer un appel aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Le programme VTE, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

L’entrée en bourse a beaucoup d’avantages pour une entreprise, comme par exemple de renforcer sa notoriété ou encore d’attirer les talents. Cependant, beaucoup de PME et ETI restent encore frileuses par rapport à cette démarche qui ne fait encore sufisamment partie des mœurs françaises.

Par Franck Boccara

Il existe beaucoup de bonnes raisons pour initier une entrée en Bourse. Pour une PME familiale, le fait d’ouvrir son capital en bourse représente souvent un bon moyen d’améliorer sa gouvernance. Cette démarche a en général comme effet immédiat d’accroitre la notoriété de l’entreprise par l’éclairage soudain dont elle bénéficie, ce que l’ouverture du capital à des investisseurs classiques ne pourrait apporter. De plus, cette mise en lumière va permettre d’optimiser le recrutement en attirant des talents pour qui la cotation en bourse est consciemment ou pas un gage de solidité et de fiabilité.

A titre d’exemple, ou peut noter l’entrée en bourse d’ECOMIAM, une société bretonne de produits alimentaires non transformés jouissant d’une vraie image de simplicité et d’authenticité, qui a réussi à travers une O.P.O (Offre Publique à prix Ouvert) lancée en septembre 2020 à attirer environ 5000 petits porteurs et à récolter ainsi 12.6 millions d’euros. Ou encore la société NACON, spécialisée dans le domaine des accessoires de jeux-vidéos, qui a réalisé son entrée en bourse début 2020 avec une levée de fonds de 116 millions.

Ces exemples d’entrée en bourse restent malgre tout assez rare. Pour l’année 2020, on compte seulement 9 introductions sur les segments d’Euronext et Euronext growth (PME et ETI) pour un total de 435 millions d’euros, contre 10 IPO (Initial Public Offering ou introduction en bourse en français) en 2019. Par ailleurs, on ne compte aucune entrée en bourse dont le montant dépasse les 100 millions d’euros. A titre le comparaison, la FrenchTech a réalisé en 2020 des levées de fonds à hauteur de 5.4 milliards d’euros investis dans environ 600 entreprises avec des tours à plus de 200 millions d’euros. Au niveau mondial, on dénombre la même année 1363 opérations en Bourse pour un total de 268 milliards de dollars… au vu de ces chiffres, on percoit mieux le décalage qui caractérise notre pays.

Pour pallier à ce retard, c’est tout l’écosysteme qui est à revoir en dépassant les marchés nationaux des pays et en allant vers un organisme de cotation fort, plus européen et plus intégré, afin de concurrencer le marché americain. L’enjeu est de taille puisque le système boursier reste un maillon fondamental de financement des entreprises (par l’epargne populaire) et par là même de l’économie d’un pays.

On ne connait pas encore la date exacte mais Bpifrance va organiser sous peu, en partenariat avec Business France, une e-mission en zone rhénane pour des PME et ETI spécialisées dans le domaine de la transition énergétique.

Par Serge de Cluny

Ce sont 12 sociétés françaises venant des secteurs de l’efficacité énergétique, du stockage de l’énergie et des smart grids qui vont participer à des échanges par vidéo avec des donneurs d’ordre de quatre pays de la zone rhénane (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Suisse) afin de mieux comprendre et analyser les spécificités de ces marchés et de mesurer leurs opportunités de développement sur ces pays à très fort potentiel.

Ces échanges ont également beaucoup de sens pour ces grands donneurs d’ordre qui sont actuellement en recherche de solutions et de fournisseurs alternatifs leur permettant d’optimiser leurs performances en matière de gestion des réseaux électriques, de villes intelligentes, de bâtiments et maisons intelligents, de mobilité électrique, de systèmes de production décentralisée, de cybersécurité des infrastructures, d’industrie 4.0 ainsi que d’efficacité énergétique.

Chaque dirigeant d’entreprise participant à cette e-mission va bénéficier d’un programme sur-mesure comprenant des rendez-vous d’affaire personnalisés avec des clients potentiels ainsi que des séances d’échange et de coaching sur la pratique des affaires. Ces entreprises sélectionnées par Bpifrance suivront au préalable une formation au pitch commercial.

Didier Boulogne, directeur de la zone à Business France, estime que ces quatre marchés sont sources de belles opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises spécialisée dans la transition énergétique. « A l’instar de l’industrie français, les entreprises de la zone rhénane, allemandes en tête, sont pleinement engagées dans une mutation technologique profonde pour s’adapter au monde demain, a-t-il déclaré dans un communiqué. Convaincues du savoir-faire français en matière d’innovation, elles sont en demande d’apports technologiques. »

*Les 12 entreprises participant à cette opération de prospection sont : Adiwatt (montage de panneaux solaires); ARC informatique (logiciels de supervision); Codra (plateforme de supervision); Cosmotech (logiciels); DCbrain (intelligence artificielle); e.itech (transports de courants de forte intensité); Ekium (ingénierie et automation); Klubb (nacelles élévatrices); Metal Deploye Resistor (résistances électriques); Selecom (distributeur de câbles et appareillages électriques); SFE International (matériels de prévention des risques électriques); TCT (capteurs de courant).

Gestion du postes clients pour les PME et ETI

Le Redesign-To-Cost (ou reconception à coût objectif), permet d’améliorer la compétitivité d’un produit ou d’une gamme de produits en réduisant ses coûts ou en augmentant sa valeur. Souvent, les deux leviers sont activés en même temps afin de compenser les surcoûts liés à une relocalisation. Atol, Seb, veloscoot …sont autant d’entreprises qui ont mené cette démarche dans le passé, avec le succès qu’on leur connaît.

Par Jean-Baptiste Guillaume – Associé IAC Partners

Dans le cadre d’une relocalisation, un critère de choix essentiel est le produit et son positionnement sur le marché local. Alors comment conjuguer valeur perçue par l’utilisateur et optimisation des coûts ? C’est à cette question que répond le Redesign-To-Cost en s’intéressant aux rapports entre les performances du produit et l’allocation du coût et de la valeur. Certes, l’approche diffère en fonction de l’étape de développement du produit à partir de laquelle on applique la démarche. Mais que l’on débute le développement ou que l’industrialisation soit déjà en cours, il est indispensable d’évaluer les inducteurs de coûts liés aux fonctions ou au process. Ainsi, le Redesign-To-Cost peut faire gagner 5% sur les coûts au lancement commercial du produit mais peut monter jusqu’à 30% dans le cadre de la mise en place d’une conception modulaire.

Au cours d’un développement, le ReDesign-to-Cost va repenser les fonctions du produit pour répondre au juste besoin du marché. Focaliser les coûts du produit sur les fonctions qui apportent de la valeur au produit, c’est tout l’enjeu de la démarche. Chaque fonction ou sous-ensemble se voit attribué un coût en fonction des performances attendues. Il s’agit d’un processus itératif et collaboratif où tous les acteurs du développement (marketing, R&D, achats, etc.) convergent sur des idées challengeant le contenu du produit avec des gains ou des coûts associés. Ces idées peuvent remettre en cause le processus de production (platforming, approche de différenciation retardée, etc.) ou encore le business model afin de mieux répondre aux habitudes des consommateurs locaux (par exemple, plutôt que de vendre une poussette à un prix élevé, on la proposera en location longue durée).

Si l’industrialisation du produit a déjà démarré, le Redesign-To-Cost s’attardera plutôt sur un accroissement de la marge en réduisant les coûts de production. On s’attachera alors à ressourcer localement, à trouver des schémas alternatifs de supply-chain et à réduire l’impact de la main d’œuvre sur le coût total du produit. En général, c’est ce dernier point qui rend les relocalisations coûteuses. On privilégiera la main d’œuvre sur les opérations à forte valeur ajoutée et acceptera l’automatisation des autres tâches. C’est également un excellent moyen de réduire les coûts cachés associés à la production dans les pays low-cost : les non-qualités sont traitées immédiatement et durablement, la supply-chain est optimisée, les délais sont réduits et la collaboration avec les fournisseurs est renforcée. A l’approche d’un démarrage de production, on se limitera aux scénarios à faible effort et fort ROI, liés aux achats et à la supply-chain.

Enfin, si la relocalisation implique de nouveaux investissements, la méthode permet d’améliorer le Total-Cost-of-Ownership, en dimensionnant au juste besoin un appareil de production flexible et évolutif. Dans ce cadre, l’utilisation du revamping est également une option, de même que la transformation digitale en réalisant une usine 4.0 afin de tirer parti des avantages technologiques français.

Les méthodologies de ReDesign-To-Cost utilisées depuis plus de 30 ans par IAC Partners ont aidé de nombreux clients à conserver leurs sites de production en France ou à relocaliser certaines gammes de produits. De la construction d’une stratégie de relocalisation cohérente en fonction des enjeux économique à l’accompagnement dans la réalisation des projets de conception et de mise en production, IAC Partners réalise les audits des pratiques opérationnelles, la mise en place de méthodes pragmatiques et la recherche des solutions adaptées avec vous.

Le premier ministre Jean Castex a demandé ce lundi 14 septembre aux entreprises de signer « massivement » d’ici au 1er novembre, des accords d’activité partielle de longue durée pour protéger l’emploi. Ce nouveau dispositif, objectif premier du plan de relance, va permettre de réduire le temps de travail d’au maximum 40% pendant une période de six à 24 mois, sous réserve d’un accord d’entreprise ou de branche.

Par Franck Boccara

Le nouveau Premier ministre, Jean Castex, a appelé ce lundi les branches et les entreprises à signer « massivement et très vite, d’ici au 1er novembre », des accords d’activité partielle de longue durée pour protéger l’emploi : « Je vous engage à conclure massivement et très vite, d’ici au 1er novembre, des accords d’activité partielle de longue durée dans les branches et dans les entreprises »

Si l’Etat a consenti « un effort historique inédit » avec ce plan de relance de 100 milliards d’euros, « tout cela ne fonctionnera qu’à une seule et unique condition : votre totale mobilisation », a déclaré le premier ministre, lors d’une visite de l’usine Bic à Montévrain (Seine-et-Marne) en présence de la ministre du Travail Elisabeth Borne, du ministre de l’Economie Bruno Le Maire et de la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. . « Ces accords permettent d’organiser la formation de vos équipes pendant les périodes de chômage » alors « il faut y aller (…) il faut s’engager, il faut négocier », a exhorté Jean Castex.

Le dispositif d’activité partielle de longue durée garantit 93% du salaire net

L’activité partielle de longue durée est un nouveau dispositif mis en place par le gouvernement qui permet, uniquement dans le cadre d’un accord d’entreprise ou de branche, de diminuer le temps de travail d’au maximum 40% pendant une période allant de six à 24 mois. Plus avantageux que le chômage partiel classique qui est limité à six mois, il garantit 93% du salaire net. Ce nouveau dispositif restera en vigueur jusqu’à l’été 2022 et jusqu’à l’été 2021 aux conditions actuelles d’aide aux entreprises.

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