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NATION ETI

Mark Denham et Obe Ejikeme, gérants du fonds Carmignac Portfolio Family Governed, livrent dans cette interview leur vision des entreprises familiales et des avantages qu’elles présentent. Ils partagent également leurs convictions en termes de zones géographiques et expliquent leur intérêt pour les grandes et moyennes entreprises. Quel facteur déterminant motive, selon vous, les investisseurs à choisir un fonds axé sur les entreprises familiales ? Mark Denham : Des études ont démontré que l’actionnariat familial a un effet positif sur les performances des entreprises. Les recherches que nous avons menées à partir d’un historique de données sur 15 ans se rapportant aux entreprises familiales, montrent qu’elles sont en mesure de générer des rendements supérieurs à la moyenne, soutenues par l’effet « skin in the game », c’est-à-dire une implication significative de la famille ou de l’entrepreneur au sein de l’entreprise. Les entreprises familiales privilégient souvent une réflexion stratégique sur le long terme, ce que nous apprécions. Ces entreprises se caractérisent également par une plus grande attention portée au client, une forte détermination et une grande capacité d’adaptation, pouvant refléter l’état d’esprit de la famille ou du fondateur. Par ailleurs, la gouvernance est un élément clé à prendre en compte, d’autant plus lorsqu’on investit dans une entreprise familiale, car elle peut avoir un impact décisif sur le succès de l’entreprise. Qu’entendez-vous par entreprises familiales ? Obe Ejikeme : Lorsque nous élaborons notre univers d’entreprises familiales, nous recherchons des sociétés dont au moins 10 % des droits de vote sont détenus par des familles, des fondateurs, des fondations ou encore des trusts. Nous nous concentrons sur le contrôle plutôt que sur la propriété de l’entreprise, car nous voulons nous assurer que la vision stratégique et l’effet  » skin in the game  » restent alignés. Lors de la constitution de cet univers, nous adoptons également une approche quantitative et qualitative afin de pouvoir identifier les entreprises détenues par des participations croisées familiales. Il s’agit généralement d’entreprises plus petites, mais dotées d’une longue histoire, n’est-ce pas ? Denham : Nous nous efforçons de diversifier notre stratégie d’investissement de manière appropriée. En effet, nous différencions les entreprises familiales en fonction des régions, des secteurs et des capitalisations boursières, mais aussi de la génération. D’un point de vue géographique, nous nous concentrons principalement sur les États-Unis et l’Europe. D’un point de vue sectoriel, ces entreprises sont concentrées dans les secteurs des biens de consommation, des soins de santé, des services financiers, de l’industrie et de la technologie. C’est pourquoi nous privilégions ces secteurs au sein de notre portefeuille. A l’inverse, nous n’avons que peu ou pas d’exposition à l’énergie, aux matières premières et aux services publics, secteurs dans lesquels les entreprises familiales sont peu présentes. La plupart de ces entreprises sont contrôlées majoritairement par des membres de la famille fondatrice, ce qui augmente le risque de liquidité. C’est pourquoi nous nous concentrons sur les grandes et moyennes capitalisations. Nous pensons également que les entreprises familiales prospères ont tendance à voir leur valeur de marché augmenter ce qui les propulsent souvent dans l’univers dans moyennes et grandes capitalisations. Pensez-vous que le caractère familial apporte un aspect défensif à l’entreprise, ou au contraire, un aspect plus agressif qu’attendu ? Ejikeme : Nous pensons que les entreprises familiales sont plus résistantes, surtout dans la situation actuelle. Nous recherchons des entreprises qui affichent une rentabilité élevée sur le long terme et qui réinvestissent leurs bénéfices afin de soutenir leur croissance future. Bien que nous ne puissions pas faire de généralités sur l’ensemble de l’univers d’investissement, la composante familiale renforce néanmoins l’idée que ces entreprises sont stratégiquement structurées pour résister aux fluctuations des marchés. Quel est le nombre de titres détenus en portefeuille et quelle est la pondération maximale ? Denham : Nous détenons actuellement 37 titres à travers les différents secteurs. Comme évoqué précédemment, les entreprises familiales sont peu nombreuses, voire inexistantes, dans les secteurs plus réglementés tels que les services publics, l’énergie, les matériaux de base et les services financiers. L’exposition aux entreprises varie de 1 à 10 %, les cinq principaux titres que nous détenons actuellement se situant entre 4,5 et 7 %. Par ailleurs, nous adoptons une gestion de conviction ce qui explique que nos dix premières positions représentent 46 % de notre portefeuille. Est-ce le bon moment pour investir dans les entreprises familiales ? Ejikeme : Afin de faire face à l’environnement actuel incertain, marqué par une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, nous continuons à nous concentrer sur les segments les plus résistants du marché. Cette approche s’aligne avec notre intérêt pour les sociétés de croissance de qualité, affichant une rentabilité à long terme plus élevée et une volonté de réinvestir leurs bénéfices pour soutenir leur croissance future. Nous restons sous-pondérés dans certains des secteurs les plus cycliques, tels que l’énergie, les matériaux et les services financiers et bancaires, car les opportunités restent très limitées, en particulier dans les entreprises familiales. En ce qui concerne la sélection des titres, nous continuons à rechercher entreprises de qualité, moins sensibles au cycle, principalement dans les secteurs de la consommation et de la santé. Enfin, nous recherchons également des entreprises qui présentent une solide gouvernance. Lorsque nous identifions des opportunités d’amélioration sur cet aspect, nous nous engageons directement avec l’entreprise afin de mettre en œuvre les mesures nécessaires.

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PME-ETI.fr et les Accélérateurs Bpifrance s'engagent dans une collaboration inédite
PME-ETI.fr et Bpifrance unissent leurs forces pour aider votre entreprise à accélérer sa croissance et voici comment : Les Accélérateurs Bpifrance conçoivent pour vous des programmes sur mesure d’accompagnement intensif afin de faire émerger vos PME et ETI parmi les champions nationaux et internationaux. PME-ETI.fr s’engage à vous apporter, adhérents et internautes, des informations ciblées et pertinentes pour vous ouvrir la voie vers ces programmes selon la taille, la localisation et l’activité de votre entreprise. Alexandre Guillo, Directeur des Accélérateurs chez Bpifrance et Franck Boccara, Président de PME-ETI.fr nous apportent leurs témoignages et nous expliquent comment votre entreprise peut tirer parti de cette collaboration et booster son développement.
Arrêts de travail : le plan de bataille du gouvernement et les conséquences sur les PME et ETI
Le gouvernement a récemment annoncé son intention de mettre en place un plan de bataille pour lutter contre la dérive des arrêts de travail dans les secteurs public et privé. Cette initiative vise à rééquilibrer le système d’indemnisation des arrêts maladie et à favoriser la soutenabilité du budget de la Sécurité sociale. Mais quelles seront les conséquences de ce plan sur les PME et les ETI françaises ? Un contexte d’absentéisme croissant L’absentéisme au travail a connu une augmentation significative ces dernières années en France. Selon des données de WTW, l’absentéisme a augmenté de 35,4 % depuis 2019, atteignant 5,3 % en 2022. Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale pour les arrêts de travail ont également augmenté de près de 8 % entre 2021 et 2022, pour atteindre 15 milliards d’euros. Cette tendance touche désormais des secteurs variés comme les services, l’ingénierie informatique, la finance et l’assurance. Les troubles psychologiques génèrent même plus d’arrêts maladie que les troubles musculo-squelettiques. Objectifs du plan de bataille Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a annoncé vouloir renforcer les contrôles des arrêts de travail pour rééquilibrer le système d’indemnisation et favoriser la soutenabilité du budget de la Sécurité sociale. L’objectif est de responsabiliser les patients, les entreprises et les médecins pour contenir les dépenses liées aux arrêts de travail. Ce plan s’inscrit dans une démarche plus large de gestion des coûts de la Sécurité sociale et de promotion d’une meilleure santé au travail. Conséquences pour les PME et ETI Pour les PME et ETI françaises, ce plan de bataille pourrait avoir plusieurs conséquences. D’abord, un renforcement des contrôles des arrêts de travail pourrait entraîner une réduction du nombre d’arrêts maladie indemnisés, ou du moins une plus grande rigueur dans l’attribution de ces indemnités. Cela pourrait inciter les entreprises à renforcer leur gestion des ressources humaines et à mettre en place des politiques de prévention de l’absentéisme. Les PME et ETI pourraient également devoir adapter leurs pratiques de gestion des absences pour mieux répondre aux exigences de contrôle renforcé. Cela pourrait inclure une meilleure documentation des absences, une communication plus étroite avec les médecins et les salariés en arrêt, ainsi qu’une mise en place de mesures pour favoriser le retour au travail des salariés en arrêt maladie. Par ailleurs, le plan de bataille pourrait avoir des impacts sur la gestion des coûts pour les entreprises. Une réduction des indemnités journalières versées ou une plus grande sélectivité dans l’attribution de ces indemnités pourrait réduire les coûts directs liés aux absences pour les entreprises. Cependant, les entreprises devront également investir dans des mesures de prévention et de gestion de l’absentéisme, ce qui pourrait représenter des coûts supplémentaires. L'absentéisme enjeu quotidien au travail | NOVATIVE Enjeux de santé et de productivité Au-delà des aspects financiers, le plan de bataille soulève des enjeux de santé et de productivité pour les PME et ETI. Une gestion plus stricte des arrêts de travail pourrait inciter les entreprises à mettre en place des mesures pour améliorer la santé au travail et prévenir les absences. Cela pourrait inclure des programmes de prévention du stress, des actions pour améliorer les conditions de travail, et une meilleure prise en charge des salariés en difficulté. Cependant, un contrôle accru des arrêts de travail pourrait également soulever des questions sur la qualité de la relation entre les employeurs et les salariés. Les entreprises devront trouver un équilibre entre le respect des règles et la prise en compte des besoins de santé de leurs salariés. Perspectives et défis pour les PME et ETI Les PME et ETI devront naviguer dans ce nouveau paysage pour maintenir un équilibre entre le respect des règles et la prise en compte des besoins de leurs salariés. Cela nécessitera une adaptation de leurs pratiques de gestion des ressources humaines et une prise en compte des enjeux de santé et de productivité. Les entreprises qui réussissent à mettre en place des mesures efficaces de prévention de l’absentéisme et de gestion des arrêts de travail pourraient bénéficier d’une meilleure productivité et d’une réduction des coûts liés aux absences. Cependant, celles qui ne s’adaptent pas suffisamment pourraient faire face à des défis en termes de gestion des ressources humaines et de maintien de la motivation
Augmentation du budget de défense : quelles perspectives pour les PME et ETI ?
Ce lundi 14 juillet 2025, le président de la République française, Emmanuel Macron, a prononcé un discours important sur les dangers qui menacent l’Europe et la nécessité d’augmentation du budget de défense face à la menace russe en particulier. Cette annonce a suscité de nombreuses réactions et interrogations, notamment en ce qui concerne les implications pour les PME et ETI françaises. Dans cet article, nous allons explorer les perspectives que l’augmentation du budget de défense pourrait avoir sur ces entreprises. Par Serge de Cluny Un Effort National pour la Défense Le président Macron a appelé à un effort national pour renforcer la défense de la France et de l’Europe. Cela implique une augmentation  du budget de défense pour atteindre environ 5% du PIB, ce qui pourrait avoir des implications pour les entreprises françaises. Les PME et ETI pourraient être sollicitées pour contribuer à cet effort, notamment en fournissant des biens et des services à l’armée française. Des Marchés à Conquérir L’augmentation du budget de défense pourrait ouvrir des marchés importants pour les entreprises de certains secteurs, tels que la défense, l’aéronautique, l’électronique et les technologies de l’information. Les PME et ETI françaises qui ont une expertise dans ces domaines pourraient bénéficier de contrats avec l’armée française ou avec des entreprises qui travaillent pour l’armée. Des Opportunités pour les Entreprises de Défense Les entreprises de défense françaises pourraient bénéficier directement de l’augmentation du budget de défense. Elles pourraient recevoir des commandes pour des équipements militaires, des systèmes de défense ou des services de maintenance et de réparation. Les PME et ETI qui ont une expertise dans la fabrication de composants ou de sous-systèmes pour l’industrie de la défense pourraient également bénéficier de contrats avec des entreprises plus grandes. Des Opportunités pour les Entreprises de Technologies Les entreprises de technologies françaises pourraient également bénéficier de l’augmentation du budget de défense. Les technologies de l’information, telles que la cybersécurité, l’intelligence artificielle et les systèmes de communication, sont de plus en plus importantes pour la défense nationale. Les PME et ETI qui ont une expertise dans ces domaines pourraient bénéficier de contrats avec l’armée française ou avec des entreprises qui travaillent pour l’armée. Un Impact sur les Impôts ? L’augmentation du budget de défense pourrait également avoir un impact sur les impôts des entreprises françaises. Le gouvernement pourrait augmenter les impôts pour financer l’augmentation du budget de défense, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les PME et ETI françaises. Cependant, il est également possible que le gouvernement choisisse de financer l’augmentation du budget de défense par d’autres moyens, tels que la réduction des dépenses publiques dans d’autres domaines. Des Mesures pour Soutenir les PME et ETI Pour soutenir les PME et ETI françaises dans ce contexte, le ministère des armées a déjà mis en place des dispositifs spécifiques pour les PME et ETI et pourrait prendre des mesures supplémentaires. Par exemple, il pourrait mettre en place des programmes de soutien pour les entreprises qui travaillent dans le domaine de la défense, ou qui sont sollicitées pour fournir des biens et des services à l’armée française. Le gouvernement pourrait également prendre des mesures pour faciliter l’accès des PME et ETI aux marchés publics, notamment en simplifiant les procédures de passation des marchés.

Les PME et ETI Françaises : des Acteurs Clés de la Défense Nationale

Les PME et ETI françaises sont des acteurs clés de la défense nationale. Elles ont une expertise et une expérience qui peuvent être mises à profit pour répondre aux besoins de l’armée française. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Un Avenir Incertain L’avenir est incertain, mais il est clair que l’augmentation du budget de défense va avoir un impact significatif sur les PME et ETI françaises. Les entreprises qui sont prêtes à s’adapter et à répondre aux besoins de l’armée française pourraient bénéficier de nouvelles opportunités. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à saisir ces opportunités et à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Les Défis à Venir Les PME et ETI françaises devront faire face à plusieurs défis pour bénéficier de l’augmentation du budget de défense. Elles devront être capables de répondre aux besoins spécifiques de l’armée française, ce qui nécessitera une compréhension approfondie de ses besoins et de ses exigences. Elles devront également être capables de travailler avec d’autres entreprises et avec l’armée française pour répondre aux besoins de la défense nationale. L’augmentation du budget de défense pourrait avoir des implications importantes pour les PME et ETI françaises. Les entreprises qui sont prêtes à s’adapter et à répondre aux besoins de l’armée française pourraient bénéficier de nouvelles opportunités. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à saisir ces opportunités et à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Avec une compréhension approfondie des besoins de l’armée française et une capacité à travailler en partenariat avec d’autres entreprises, les PME et ETI françaises pourraient jouer un rôle clé dans la défense nationale et bénéficier de l’augmentation du budget de défense.
10 juillet 2025 : Le premier événement dédié aux Accélérés ETI de Bpifrance
Le 10 juillet 2025, Bpifrance a organisé son premier événement dédié aux accélérés ETI, marquant le lancement de la 9e promotion de l’accélérateur ETI nouvelle génération et la clôture de la 7e promotion. Cet événement a rassemblé plus de 90 dirigeants d’ETI, venus échanger sur leurs expériences et partager leurs réussites suite à leur participation au programme des accélérateurs de Bpifrance avec lequel PME-ETI.fr a eu le plaisir de collaborer. Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, était présent à l’événement, aux côtés de Mathieu Heslouin, Éric Verset et José Gonzalo, membres de l’équipe de direction de Bpifrance. Dans son discours d’ouverture, Nicolas Dufourcq a souligné l’importance de l’accélérateur ETI pour Bpifrance : « L’accélérateur ETI est un programme clé pour Bpifrance, car il permet aux entreprises de taille intermédiaire de bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour accélérer leur croissance et renforcer leur compétitivité. » L’événement a été l’occasion pour les dirigeants d’ETI de partager leurs expériences et leurs défis. Les discussions ont porté sur les thèmes de l’innovation, de la digitalisation et de l’internationalisation, qui sont autant de défis que les ETI doivent relever pour rester compétitives. Mathieu Heslouin, responsable de l’accélérateur ETI chez Bpifrance, a présenté les résultats de la 7e promotion, qui a vu les entreprises participantes augmenter leur chiffre d’affaires de 15% en moyenne. « Nous sommes très satisfaits des résultats de cette promotion, qui montrent que notre accompagnement est efficace pour aider les ETI à accélérer leur croissance », a-t-il déclaré. Éric Verset, responsable de la stratégie et du développement chez Bpifrance, a quant à lui souligné l’importance de l’innovation pour les ETI : « L’innovation est un facteur clé de compétitivité pour les ETI, et nous sommes là pour les aider à développer leurs capacités d’innovation et à prendre des risques calculés. » José Gonzalo, responsable de l’internationalisation chez Bpifrance, a présenté les opportunités de développement à l’international pour les ETI. « Les ETI françaises ont un potentiel énorme pour se développer à l’international, et nous sommes là pour les aider à identifier les opportunités et à mettre en place des stratégies de développement efficaces », a-t-il déclaré. Les participants à l’événement ont également eu l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe de direction de Bpifrance et de discuter de leurs projets et de leurs besoins. « C’était très enrichissant de rencontrer les autres dirigeants d’ETI et de partager nos expériences », a déclaré l’un des participants. « Nous avons également apprécié la qualité des interventions et des discussions, qui ont été très pertinentes pour nos entreprises. » En lançant la 9e promotion de l’accélérateur ETI nouvelle génération, Bpifrance confirme son engagement en faveur de la croissance et du développement des ETI. Les entreprises qui rejoindront ce programme bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour accélérer leur croissance et renforcer leur compétitivité. On peut dire que l’événement organisé par Bpifrance le 10 juillet 2025 a été un succès, rassemblant plus de 90 dirigeants d’ETI pour discuter de leurs expériences et partager leurs réussites. Les déclarations des cadres de Bpifrance ont souligné l’importance de l’accélérateur ETI pour les entreprises de taille intermédiaire et ont présenté les opportunités de développement pour les ETI. En termes d’impact, le chiffre d’affaires des accélérés ETI du programme a progressé en moyenne de 8.4% entre 2023 et 2025, avec une hausse de 3% des effectifs (soit 12 créations de poste en moyenne par entreprise sur les 24 mois). Matthieu Heslouin, Directeur Exécutif Conseil de Bpifrance a souligné : « Ce premier événement de networking dédié aux Accélérés ETI marque une étape symbolique de notre engagement aux côtés des entreprises à taille intermédiaire. Depuis près de 10 ans, nous avons vu ces ETI se transformer, innover et s’ouvrir à de nouveaux horizons. Avec l’Accélérateur ETI Nouvelle Génération, nous franchissons un cap en proposant un accompagnement toujours plus expérientiel et orienté vers un impact durable. Ce rassemblement, riche en échanges et en retours d’expérience, illustre parfaitement la force collective de cette communauté d’entrepreneurs résolument tournée vers l’avenir. »  
Le Décret Tertiaire : Une Opportunité pour les PME et ETI
Depuis la promulgation du décret tertiaire en 2019, les entreprises sont face à un défi majeur : améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Ce décret impose des obligations de réduction de la consommation énergétique des bâtiments à usage tertiaire, une mesure qui, bien que contraignante, offre de nombreuses opportunités pour les PME et ETI. Par Ali Tuncer Qu’est-ce que le Décret Tertiaire ? Le décret tertiaire, inscrit dans la loi Élan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique), vise à réduire les consommations énergétiques des bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m². Les objectifs fixés sont ambitieux : une réduction de 40% des consommations d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence choisie entre 2010 et 2019. Les Obligations et Échéances Les entreprises doivent déclarer leurs consommations énergétiques annuelles sur la plateforme OPERAT (Observatoire de la Performance Énergétique de la Rénovation et des Actions du Tertiaire). Les premières déclarations étaient attendues pour le 30 septembre 2021. Chaque entreprise doit établir une stratégie d’amélioration continue de l’efficacité énergétique de ses bâtiments. Les Opportunités pour les PME et ETI
  1. Réduction des Coûts Energétiques : Investir dans l’efficacité énergétique permet de réaliser des économies significatives sur les factures d’énergie. Une meilleure isolation, l’installation de systèmes de chauffage et de climatisation plus performants, ou encore l’optimisation de l’éclairage peuvent rapidement se traduire par des baisses de consommation.
  2. Accès aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Les entreprises peuvent bénéficier des Certificats d’Économies d’Énergie pour financer leurs projets. En tant que délégataire CEE, Objectif EcoEnergie accompagne les entreprises dans l’obtention de ces aides financières.
  3. Amélioration de l’Image de Marque : Dans un contexte où la responsabilité environnementale devient un critère de plus en plus important pour les consommateurs et partenaires, se conformer au décret tertiaire améliore l’image de marque et peut être un atout commercial.
  4. Préparation à l’Avenir : La transition énergétique n’est pas une mode passagère. En prenant des mesures aujourd’hui, les entreprises se préparent aux réglementations futures et prennent de l’avance sur leurs concurrents.
Comment Se Conformer ?
  1. Diagnostic Energétique : Réaliser un audit énergétique pour identifier les postes de consommation les plus importants et les leviers d’économie.
  2. Plan d’Action : Mettre en place un plan d’action détaillé avec des mesures concrètes (travaux de rénovation, optimisation des équipements, etc.).
  3. Suivi et Reporting : Utiliser la plateforme OPERAT pour suivre les progrès et ajuster les actions en fonction des résultats obtenus.
Le décret tertiaire, loin d’être une contrainte, est une réelle opportunité pour les PME et ETI de moderniser leurs infrastructures, de réduire leurs coûts énergétiques et de renforcer leur compétitivité. Objectif EcoEnergie, avec son expertise en CEE, est là pour accompagner les entreprises dans cette transition.
Gestion du postes clients pour les PME et ETI

Le Redesign-To-Cost (ou reconception à coût objectif), permet d’améliorer la compétitivité d’un produit ou d’une gamme de produits en réduisant ses coûts ou en augmentant sa valeur. Souvent, les deux leviers sont activés en même temps afin de compenser les surcoûts liés à une relocalisation. Atol, Seb, veloscoot …sont autant d’entreprises qui ont mené cette démarche dans le passé, avec le succès qu’on leur connaît.

Par Jean-Baptiste Guillaume – Associé IAC Partners

Dans le cadre d’une relocalisation, un critère de choix essentiel est le produit et son positionnement sur le marché local. Alors comment conjuguer valeur perçue par l’utilisateur et optimisation des coûts ? C’est à cette question que répond le Redesign-To-Cost en s’intéressant aux rapports entre les performances du produit et l’allocation du coût et de la valeur. Certes, l’approche diffère en fonction de l’étape de développement du produit à partir de laquelle on applique la démarche. Mais que l’on débute le développement ou que l’industrialisation soit déjà en cours, il est indispensable d’évaluer les inducteurs de coûts liés aux fonctions ou au process. Ainsi, le Redesign-To-Cost peut faire gagner 5% sur les coûts au lancement commercial du produit mais peut monter jusqu’à 30% dans le cadre de la mise en place d’une conception modulaire.

Au cours d’un développement, le ReDesign-to-Cost va repenser les fonctions du produit pour répondre au juste besoin du marché. Focaliser les coûts du produit sur les fonctions qui apportent de la valeur au produit, c’est tout l’enjeu de la démarche. Chaque fonction ou sous-ensemble se voit attribué un coût en fonction des performances attendues. Il s’agit d’un processus itératif et collaboratif où tous les acteurs du développement (marketing, R&D, achats, etc.) convergent sur des idées challengeant le contenu du produit avec des gains ou des coûts associés. Ces idées peuvent remettre en cause le processus de production (platforming, approche de différenciation retardée, etc.) ou encore le business model afin de mieux répondre aux habitudes des consommateurs locaux (par exemple, plutôt que de vendre une poussette à un prix élevé, on la proposera en location longue durée).

Si l’industrialisation du produit a déjà démarré, le Redesign-To-Cost s’attardera plutôt sur un accroissement de la marge en réduisant les coûts de production. On s’attachera alors à ressourcer localement, à trouver des schémas alternatifs de supply-chain et à réduire l’impact de la main d’œuvre sur le coût total du produit. En général, c’est ce dernier point qui rend les relocalisations coûteuses. On privilégiera la main d’œuvre sur les opérations à forte valeur ajoutée et acceptera l’automatisation des autres tâches. C’est également un excellent moyen de réduire les coûts cachés associés à la production dans les pays low-cost : les non-qualités sont traitées immédiatement et durablement, la supply-chain est optimisée, les délais sont réduits et la collaboration avec les fournisseurs est renforcée. A l’approche d’un démarrage de production, on se limitera aux scénarios à faible effort et fort ROI, liés aux achats et à la supply-chain.

Enfin, si la relocalisation implique de nouveaux investissements, la méthode permet d’améliorer le Total-Cost-of-Ownership, en dimensionnant au juste besoin un appareil de production flexible et évolutif. Dans ce cadre, l’utilisation du revamping est également une option, de même que la transformation digitale en réalisant une usine 4.0 afin de tirer parti des avantages technologiques français.

Les méthodologies de ReDesign-To-Cost utilisées depuis plus de 30 ans par IAC Partners ont aidé de nombreux clients à conserver leurs sites de production en France ou à relocaliser certaines gammes de produits. De la construction d’une stratégie de relocalisation cohérente en fonction des enjeux économique à l’accompagnement dans la réalisation des projets de conception et de mise en production, IAC Partners réalise les audits des pratiques opérationnelles, la mise en place de méthodes pragmatiques et la recherche des solutions adaptées avec vous.

Lettre de l’ambassade américaine : un dilemme pour les PME et ETI

En mars 2025, une lettre de l’ambassade américaine a été envoyé à plusieurs entreprises françaises, leur demandant de renoncer à leurs programmes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) si elles souhaitent continuer à collaborer avec l’État fédéral américain. Cette démarche s’inscrit dans un contexte politique et économique où les relations transatlantiques sont déjà marquées par des tensions. Pour les PME et ETI françaises, cette exigence pose un dilemme complexe, tant du point de vue des affaires que des valeurs.

Par Franck Boccara

Le contexte de la politique américaine

La lettre de l’ambassade américaine s’inscrit dans un cadre plus large qui a émergé sous l’administration de Donald Trump et s’est poursuivi avec l’actuelle administration républicaine. Un décret signé en 2020 interdisait aux agences gouvernementales américaines et à leurs partenaires contractuels de mener des formations ou d’implémenter des programmes liés à la diversité, l’équité et l’inclusion. Les programmes DEI, qui visent à promouvoir l’égalité des chances et à lutter contre la discrimination raciale, de genre et autres, sont perçus par certains comme une menace à la liberté individuelle ou comme une politique de discrimination inversée.

Si ce décret avait initialement visé les agences fédérales, son impact s’est progressivement étendu à leurs sous-traitants, incitant certaines entreprises américaines à revoir leurs politiques internes. L’ambassade des États-Unis a ainsi adressé une lettre aux entreprises françaises qui collaborent avec l’État fédéral, les pressant de se conformer à cette politique sous peine de perdre leurs contrats.

La réaction des autorités françaises

La réaction des autorités françaises à la lettre de l’ambassade américaine a été immédiate et ferme. Le président du Medef, Patrick Martin, a qualifié cette initiative d’« inadmissible » et a exprimé son opposition à l’idée que les États-Unis imposent leurs valeurs à des entreprises opérant en Europe. « Nous ne pouvons pas accepter que des entreprises françaises soient contraintes de modifier leurs politiques internes pour satisfaire à des exigences étrangères qui entrent en contradiction avec nos principes d’égalité et de non-discrimination », a-t-il déclaré.

Le gouvernement français, par l’intermédiaire du ministère du Commerce extérieur, a également dénoncé cette ingérence. « Ces pressions extérieures sont inacceptables. Nous défendons fermement la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances », a affirmé un porte-parole. En France, les politiques DEI font partie d’une législation progressive qui vise à lutter contre toutes les formes de discrimination et à favoriser l’inclusion dans le milieu du travail.

États-Unis : l'ambassade américaine envoie à des entreprises françaises une  lettre les mettant en garde contre la discrimination positive : Actualités  - Orange

Les PME et ETI françaises face à un Dilemme

Les PME et ETI françaises, qui constituent l’ossature de l’économie française, se retrouvent au cœur de cette controverse. D’un côté, elles sont souvent dépendantes de leurs relations commerciales avec des partenaires américains, notamment dans des secteurs stratégiques tels que la technologie, la défense ou les services financiers. De l’autre, elles doivent respecter les lois et normes françaises, qui favorisent l’inclusion et l’égalité des chances.

L’exigence américaine de supprimer les programmes DEI met ces entreprises dans une position inconfortable. En effet, se conformer à la demande des États-Unis pourrait signifier une violation de la législation française sur l’égalité, ce qui pourrait entraîner des conséquences juridiques et réputationnelles. À l’inverse, ne pas se conformer aux exigences américaines pourrait entraîner la perte de contrats précieux et la remise en question de leur compétitivité sur le marché international.

Pour une PME ou une ETI française, la situation est d’autant plus compliquée que ces entreprises n’ont pas toujours les ressources nécessaires pour naviguer dans un environnement international complexe. Nombre d’entre elles dépendent de l’accès aux marchés américains pour leur croissance et leur développement. La question se pose donc de savoir si elles sont prêtes à risquer cette relation pour préserver leurs valeurs et leur engagement en matière de diversité et d’inclusion.

L’impact sur la gouvernance d’entreprise

L’un des impacts les plus significatifs de cette pression sur les PME et ETI françaises pourrait être la remise en cause de leurs pratiques de gouvernance. De nombreuses entreprises françaises, grandes ou petites, ont compris que la diversité et l’inclusion ne sont pas seulement des valeurs morales, mais des facteurs stratégiques qui influencent la performance et la compétitivité à long terme. Des études ont d’ailleurs montré que des équipes diverses sont souvent plus innovantes et mieux à même de prendre des décisions stratégiques efficaces.

Les programmes DEI ne sont pas seulement axés sur la lutte contre la discrimination, mais aussi sur la création de conditions favorables à l’épanouissement de talents issus de différents horizons. Dans ce contexte, la remise en question de ces programmes par des pressions extérieures pourrait nuire à l’image des entreprises françaises en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE), un domaine devenu clé pour attirer les investisseurs et les talents.

Pour les PME et ETI françaises, qui sont parfois en avance sur les grandes entreprises en termes de politiques inclusives, cette situation pourrait également remettre en cause des initiatives de long terme en faveur de la parité homme-femme ou de l’inclusion des personnes handicapées, par exemple.

L’équilibre délicat entre les valeurs et Les obligations commerciales

Face à cette pression, la question que se posent les dirigeants des PME et ETI françaises est simple : faut-il sacrifier des valeurs fondamentales pour préserver des contrats importants avec des partenaires américains ou maintenir une politique d’inclusion en conformité avec les normes françaises ?

La réponse n’est pas simple. D’un côté, certaines entreprises estiment que se plier aux exigences américaines pourrait être une condition sine qua non pour accéder à des marchés stratégiques. D’autres considèrent que se conformer à des exigences étrangères sur des sujets aussi sensibles que la diversité pourrait affaiblir leur position en tant qu’acteurs responsables, respectueux des valeurs de la République française.

L’un des arguments avancés par les entreprises qui choisissent de maintenir leurs programmes DEI est que la diversité ne devrait pas être une question de compromis commercial. Pour elles, la diversité n’est pas une question de convenance, mais un impératif moral et stratégique. Elles soulignent que la compétitivité sur le long terme est favorisée par un environnement de travail inclusif qui respecte les principes d’égalité.

Vers une redéfinition des relations commerciales transatlantiques

Les tensions suscitées par la lettre de l’ambassade américaine mettent en lumière l’écart croissant entre les valeurs promues par les gouvernements européens, et en particulier français, et celles de certaines administrations américaines. Si les grandes entreprises peuvent avoir les moyens de se conformer à des normes internationales variées, les PME et ETI françaises, souvent plus vulnérables, se retrouvent prises dans un dilemme complexe. Entre obligations commerciales et valeurs fondamentales, ces entreprises devront faire preuve d’ingéniosité pour naviguer dans un environnement international de plus en plus polarisé.

Il est à espérer que ce débat conduira à une réflexion plus large sur la manière dont les relations économiques internationales peuvent être harmonisées, sans sacrifier les valeurs sociales et humaines. Dans un monde de plus en plus globalisé, la question de la diversité, de l’équité et de l’inclusion ne saurait être un simple enjeu de politique intérieure. Elle est l’affaire de tous, et les entreprises françaises devront continuer à jouer un rôle de leader dans cette transformation, même face à la pression croissante des acteurs internationaux.

Bpifrance renforce son soutien aux PME et ETI stratégiques françaises du secteur de la défense
Le contexte géopolitique que traverse la France fait entrer sa base industrielle et technologique de défense (BITD) dans une « économie de guerre ».  A l’occasion de l’évènement sur le Financement de la BITD organisé le 20 mars à Bercy par M. Eric Lombard, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, Bpifrance renforce son soutien dans le secteur de la défense. La doctrine d’intervention de Bpifrance ne pose aucune restriction à son soutien aux entreprises de la BITD : Bpifrance renforce son soutien aux entreprises de la BITD via l’ensemble de ses outils d’intervention que cela soit en fonds propres, en prêts, en soutien à l’innovation, en accompagnement ou en appui à l’export. Ainsi, depuis sa création Bpifrance est en soutien du secteur et dès 2018 lancé de nouveaux produits sous mandat du Ministère des Armées. Du fait des enjeux critiques du secteur, Bpifrance, a développé en partenariat avec la Direction général de l’Armement (DGA) et l’Etat, un continuum d’outils dédiés et participe à l’accompagnement des entreprises de la BITD tant sur des enjeux structurels (export, innovation, accompagnement de la croissance) que des enjeux plus récents liés à l’économie de guerre (accès aux financements, accélération de l’activité, réduction des goulots d’étranglement et constitution de stocks stratégiques). Depuis 2021, Bpifrance (hors Assurance Export) a dépassé le seuil du milliard d’euros apportés chaque année aux entreprises du secteur. Sa production a plus que doublé entre 2018 et 2024 pour s’établir à environ 1,2Md€ à fin 2024. La part de la défense dans l’encours de Bpifrance Assurance Export est passée en 10 ans de 24% à plus de 40% avec environ 28 milliards de garanties en stock en 2024. Bpifrance est actionnaire de plus de 70 entreprises stratégiques du secteur de la défense, à travers 2 fonds dédiés et ses fonds généralistes ; et a souscrit 400M€ dans des fonds spécialisés : Le Fonds Definvest, lancé en 2018 par la DGA et Bpifrance, initialement doté de 50M€ a été créé pour couvrir la lacune de financements privés des entreprises du secteur de la défense. Ainsi la stratégie du fonds vise à soutenir le développement des start-up, PME et ETI stratégiques françaises du secteur en co-investissant en fonds propres et quasi-fonds propres, avec des tickets compris entre 500 000 euros et 10M€. Il propose aux dirigeants un accompagnement privilégié sur le long terme dans leurs projets de croissance (développement commercial, croissance externe, transition managériale, etc.). En 2022, à la demande du ministère des Armées, la DGA a renouvelé sa confiance à Bpifrance en doublant la taille du véhicule pour le porter à 100M€ et lui donner de nouveaux moyens afin d’accompagner un plus grand nombre d’entreprises du secteur, voire d’investir des montants plus importants. A date, le fonds Definvest a investi près de 70M€ dans 27 entreprises disposant de technologies souveraines et stratégiques. Après les cessions de Fichou et Preligens, le portefeuille du fonds est composé de 25 participations dont notamment : Unseenlabs, Cailabs, Reflex CES ou encore Agenium.
L’action du fonds Definvest va être pérennisée : la période d’investissement du fonds est allongée à 20 ans et la durée de vie du fonds à 30 ans. Par ailleurs le fonds Definvest vient d’investir dans Magellium Artal, acteur de référence du traitement d’images satellitaires et de la cartographie numérique aux côtés de Weinberg Capital Partners et IDIA Capital Investissement.
Le Fonds Innovation Défense (FID), lancé en 2021 par l’Agence de l’innovation de défense (AID) et Bpifrance, vise à soutenir en fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises innovantes à fort potentiel avec l’objectif de renforcer la compétitivité et la souveraineté technologique de la France. Depuis sa création, le FID, doté initialement de 220M€, a investi près de 80M€ dans 11 entreprises duales ou civiles disposant de technologies, produits ou services innovants pouvant intéresser le secteur de la défense comme Pasqal, Quandela et Alice et Bob (Quantique), XXII (IA) ou encore Exotrail (spatial).
Le FID annonce la réalisation d’une levée de fonds auprès d’Allianz France et MBDA, portant ainsi la taille du fonds à 275M€. En complément des souscripteurs privés, Bpifrance et la Caisse des dépôts vont abonder le fonds qui vise aujourd’hui une taille cible de 300M€. Le FID poursuivra sa levée auprès des souscripteurs tiers privés qui souhaitant soutenir cette initiative.
Par ailleurs, Bpifrance est au capital de plus d’une trentaine d’entreprises du secteur de la défense, comme Chapsvision (cyber intelligence), Exosens (technologies d’amplification, de détection et d’imagerie), MC2 Technologies (hyperfréquences pour des applications de sureté et de sécurité) ou encore Sabena Technics (maintenance aéronautique). Fonds de dette privée à destination des entreprises de la défense
Bpifrance annonce la levée de son 4ème fonds de dette privée, doté de 500M€ dont 100M€ seront alloués aux PME et ETI de la défense.
Enfin, Bpifrance renforce son soutien à l’émergence de fonds d’investissement privés spécialisés répondant aux enjeux de la défense. Plusieurs investissements ont déjà été réalisés par la Direction Fonds de Fonds dans des fonds spécialisés dans la défense pour un montant total d’environ 400 M€.
Le prochain fonds de la gamme « Bpifrance Entreprises »[1]  à destination des particuliers, « Bpifrance Défense », permettra à ceux qui le souhaitent d’investir dans des entreprises non cotées dont l’activité sert les enjeux liés à la souveraineté nationale avec une ambition accrue pour le secteur de la défense. D’une taille cible de 450M€, ce fonds sera accessible aux particuliers à partir d’un ticket minimum de 500€. Ce fonds visera à permettre de faire le lien entre l’épargne des particuliers et l’investissement dans les start-up, PME et ETI de la cybersécurité et de la défense. Ce futur véhicule pourra jouer un rôle clé dans le financement des entreprises qui participent à l’autonomie stratégique de la France.
Depuis 2024, Bpifrance a accompagné et conseillé plus d’une centaine d’entreprises ayant une activité liée au secteur de la défense, et financé près de 250M€, via plusieurs dispositifs : L’Accélérateur Défense : ce dispositif d’accompagnement mis en place dans le cadre du partenariat entre Bpifrance et la DGA, vise à ce que Bpifrance renforce son soutien aux PME et ETI sous-traitantes de programmes d’armement à adapter leurs moyens industriels aux enjeux actuels, à répondre aux nouvelles exigences des industriels du secteur, et à pérenniser ainsi leur positionnement au sein de l’appareil de défense. 30 entreprises du secteur de la défense ont été sélectionnées pour intégrer la première promotion lancée en mars 2024 pendant 12 mois.
Bpifrance et la DGA lancent une deuxième promotion de l’Accélérateur Défense en octobre 2025. 25 entreprises du secteur bénéficieront d’un accompagnement sur-mesure pendant 18 mois.
Le Diag Cybersécurité Défense: ce dispositif lancé en janvier 2024 vise à permettre aux PME et ETI d’identifier les risques numériques liés à leur activité et d’évaluer la sécurité de leurs systèmes d’information selon le Référentiel Maturité Cyber (‘RMC’), pour identifier les failles éventuelles, et les pistes de remédiation. Ce Diag Cybersécurité Défense a pris la suite du Diag Cyberdéfense et a pour objectif de réaliser 200 diags par an. Le Prêt DEF’FI : un dispositif dédié qui finance les besoins spécifiques des PME qui sont des fournisseurs du secteur de la défense. D’un montant compris entre 30K € et 1M€ et d’une durée comprise entre 2 et 7 ans, ce prêt sans garantie permet de financer les investissements immatériels (recrutement, communication, formation…), l’augmentation du Besoin en Fonds de Roulement, les investissements corporels à faible valeur de gage (équipements, matériels, mobiliers…) et les opérations de transmission, y compris de croissance externe.
Bpifrance lance une nouvelle version du prêt DEF’FI qui propose des taux plus attractifs.
Financement du besoin en fonds de roulement des PME et ETI de la Défense
Bpifrance renforce son soutien en mettant à disposition des PME et ETI du secteur une solution « sur étagère » et donc immédiatement déployable avec le Paiement Fournisseur Anticipé Bpifrance. Il s’agit d’une plateforme digitale réunissant acheteurs et fournisseurs permettant aux fournisseurs d’obtenir des avances de trésorerie sur facture par Bpifrance.
Depuis septembre 2024, Bpifrance a lancé une opération de porte-à-porte de masse auprès d’environ 1 000 entreprises stratégiques du secteur de la défense, via son réseau de 50 agences sur tout le territoire, afin de leur faire connaître et de leur proposer la gamme de dispositifs de Bpifrance destinés à leur secteur. [1] Les fonds de la gamme « Bpifrance Entreprises » sont des produits d’investissement à destination des particuliers gérés par Bpifrance Investissement. Ces fonds permettent aux investisseurs non professionnels de financer indirectement des startups, des PME et des ETI françaises et européennes non cotées afin d’assurer leur développement et leur croissance.
Beaucoup de choses ont été écrites et théorisées sur la RSE. La Loi PACTE, promulguée le 22 mai 2019, a consacré la RSE dans le Code civil (Article 1833). Le Covid a accéléré les attentes sociétales en matière de santé et d’environnement… En fait, aujourd’hui, la RSE est devenue un sujet incontournable pour toutes les organisations, y compris pour les PME et ETI. Mais comment faire pour avancer sur ces sujets quand on est une petite entreprise, déjà en proie à ses problématiques opérationnelles du quotidien ? Il y a plusieurs stratégies dont une qui mérite vraiment d’être explorée; celle de la gamification. Par Pierre-Alain Gagne – Gérant Co-Fondateur de DOWiNO Des budgets et des ressources faibles pour la RSE Comme le montre le Baromètre 2022 de la RSE réalisé par Vendredi, les PME et les ETI accordent un budget très faible à leur plan d’action RSE : 60% des PME et 35% des ETI y consacrent moins de 20 000€ par an. C’est la même chose en termes de ressources humaines où il est rare dans ces structures d’avoir des personnes entièrement dédiées à ces sujets (Responsable RSE, Mission Handicap, chargé de projet RSE…). Le temps manque donc pour mettre en place et piloter les actions dans ces structures.  Pourtant, quand on sait que 93% des personnes qui se sont engagées sur le sujet souhaitent poursuivre leurs actions car elles donnent du sens à leur travail, cela fait réfléchir (Étude du Collectif de l’engagement, 2022) ! D’un autre côté, on ne parle pas de RSE comme on parle d’un sujet métier par exemple. Sur ces sujets (handicap, sexisme, impact carbone, prévention…), il ne s’agit souvent pas uniquement de transmettre des informations et des connaissances brutes mais plutôt d’éveiller les consciences ! Car c’est cet éveil des consciences qui permettra la mise en action individuelle et collective… Quelles solutions ont les PME/ETI pour avancer sur le sujet de la RSE ? Du coup, les PME et ETI doivent redoubler d’inventivité pour trouver des solutions engageantes à moindre coût ! Et pour cela, elles doivent piocher dans des outils existants qui leur permettront d’animer leur RSE tout au long de l’année et auprès de tous leurs salariés ! Voici quelques exemples d’outils très pertinents pour aller dans ce sens : Les fresques et les ateliers Ces ateliers collectifs sont d’excellents moyens de sensibiliser et de favoriser la cohésion d’équipe ! Fresques (fresque du climat, du numérique, de l’eau…), l’atelier 2 tonnes, ateliers sur les Violences sexistes et sexuelles… ces ateliers d’une durée de 2-3h ont l’avantage de mêler sensibilisation et Team Building et de mêler une réflexion à la fois individuelle et collective ! Car une équipe soudée autour des sujets RSE, c’est la sécurité d’avancer sur votre plan d’action ! Les plateformes RSE Ces plateformes comme Vendredi, Micro-don ou encore Zei cumulent plusieurs fonctionnalités allant de l’évaluation de la RSE d’une entreprise, à son pilotage opérationnel et à l’engagement des collaborateurs sur un plan d’actions précis (arrondi sur salaire, soutien aux associations, sensibilisation etc…). Leur point fort est de pouvoir suivre au quotidien l’ensemble des actions des salariés et de communiquer leurs résultats au sein d’une même plateforme ! Les serious games RSE Le serious game (ou gamification) est un format intéressant pour parler de RSE car il permet justement de faire jouer le levier émotionnel important sur ces sujets. En se mettant dans la peau de personnages au caractère bien trempé, en suivant une intrigue particulière, la gamification permet de parler du sujet en contournant un peu les freins et biais cognitifs que chacun peut avoir. Par exemple, The Impact Agency, la gamme de serious games RSE clé en main propose une sensibilisation originale et divertissante. Plongés dans les aventures d’une agence de détectives privés, vos équipes sont amenées à prendre du recul et à s’interroger sur différentes thématiques (QVT, santé mentale, égalité professionnelle, numérique responsable…) mais également à résoudre une enquête au suspense haletant ! Toutes ces solutions de gamification sont à la fois clés en main et personnalisables selon vos enjeux et vos besoins spécifiques. Elles sont donc tout à fait abordables pour des PME-ETI et permettent de lancer une démarche RSE à moindre coût ! S’agissant de solutions digitales, le suivi est également facilité grâce à des interfaces de données et de reporting en ligne. Alors prêts à faire de la RSE une expérience ludique et positive pour vos équipes ? Car pour aller plus loin dans la RSE, sensibiliser et mobiliser ses salariés n’est pas une option : c’est une nécessité ! Au final vous en sortirez gagnants… et le monde aussi !    
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