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"Grande mobilisation patronale" : Patrick Martin (MEDEF) menace de réagir si les impôts des entreprises augmentent
Si les impôts augmentent, il y aura une « grande mobilisation patronale ». Ces mots de Patrick Martin, président du Medef, résonnent comme un avertissement. Et pas un petit. Dans un contexte où les entreprises – et particulièrement les PME et ETI, véritables piliers de notre économie – peinent à reprendre leur souffle, la perspective d’une nouvelle pression fiscale apparaît non seulement déraisonnable, mais dangereuse. Par Franck Boccara Patrick Martin s’est exprimé, ce samedi 13 septembre dans interview publiée sur le site du Parisien, sur la perspective d’un alourdissement de la fiscalité sur les entreprises, en particulier à travers la fameuse taxe Zucman, proposée par la gauche. Une taxe sur les très hauts patrimoines qui inclurait l’outil de travail dans son calcul. Une disposition qui n’existait même pas dans l’ancien ISF. Une hérésie selon Martin : « Pour certaines entreprises – dans la tech notamment – qui valent beaucoup mais ne font pas encore de résultats ou ne distribuent pas de dividendes, instaurer cette taxe serait même une forme de spoliation et les condamnerait à la vente ». Le message est clair : à force de vouloir ponctionner toujours plus, on risque de détruire l’outil productif au lieu de le renforcer. Et ce ne sont pas des grandes multinationales toutes-puissantes que l’on parle ici, mais de structures souvent fragiles, en croissance, innovantes, qui font l’avenir de notre tissu économique mais qui sont capables de suivre cette « grande mobilisation patronale ».

PME et ETI : la colonne vertébrale de l’économie française

En France, plus de 99 % des entreprises sont des PME. Elles représentent environ 6 millions d’emplois, sans compter les ETI, ces entreprises de taille intermédiaire qui font le lien entre les PME et les grands groupes. Ce sont elles qui embauchent, forment, exportent, invitent à innover. Ce sont elles qui font vivre les territoires. Mais elles sont aussi les premières à souffrir lorsqu’on touche à la fiscalité. Contrairement aux géants capables d’optimiser ou de négocier leur implantation, une PME ne peut pas délocaliser sa production à l’autre bout du monde du jour au lendemain. Elle n’a pas de service juridique tentaculaire, ni de réserve financière abyssale. Quand on augmente les impôts, c’est elle qui trinque.

13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires : l’année de trop ?

Toujours selon Patrick Martin, les entreprises françaises vont devoir faire face à 13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires en 2025. C’est un chiffre qui fait tourner la tête. Et pourtant, dans les couloirs ministériels, certains semblent considérer cette ponction comme un « ajustement raisonnable ». Mais peut-on raisonnablement asphyxier les forces productives du pays et espérer en même temps relancer l’économie ? Le président du Medef en doute fortement : « Les entreprises ne peuvent pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d’impôts supplémentaires. Au contraire, il est même urgent de desserrer le frein à main pour relancer l’investissement. »

Le spectre de la promesse envolée : la baisse de la CVAE

Autre point de tension : la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises), impôt de production que le gouvernement avait promis de supprimer. Une promesse qui n’a pas été tenue, et qui pèse lourdement sur les entreprises industrielles, déjà soumises à une concurrence mondiale féroce. C’est un impôt que peu de nos voisins appliquent avec autant de vigueur. Et pendant que d’autres baissent la pression pour stimuler la réindustrialisation, la France semble prête à resserrer l’étau.

Une « grande mobilisation patronale » dans la dignité (et le calme)

Face à ce contexte tendu, Patrick Martin ne menace pas de bloquer le pays, ni d’envoyer des tracteurs sur les Champs-Élysées. Mais il appelle à une mobilisation massive, sous forme de meetings : « On ne descendra pas dans la rue. On réunira massivement, comme ce fut le cas par le passé, des milliers de chefs d’entreprise, de tout profil, pour bien signifier que nous refusons d’être la variable d’ajustement de politiques contraires à l’intérêt du pays. » Un message fort, mais exprimé avec la retenue d’un homme d’entreprise. Car il ne s’agit pas ici de revendiquer des privilèges, mais de rappeler que sans entreprises, il n’y a pas de richesses à redistribuer.

Taxer l’outil de travail : l’erreur stratégique

La fameuse taxe Zucman, proposée par certains élus, semble incarner ce que le monde de l’entreprise redoute le plus : une fiscalité idéologique, déconnectée des réalités économiques. En intégrant l’outil de travail dans le calcul du patrimoine, cette taxe risque de pénaliser ceux qui investissent, prennent des risques, et parfois même ne se versent pas de salaire pendant des années. Les PME et les ETI ne demandent pas de « grande mobilisation patronale » mais seront contraintes à s’y joindre si on ne les écoute pas. Elles demandent simplement de pouvoir travailler, investir, se développer sans être constamment pointées du doigt ou ponctionnées davantage. Parce qu’au fond, comme le dit Patrick Martin, ce qu’elles refusent, c’est d’être la variable d’ajustement d’une politique budgétaire qui peine à faire ses preuves. Ce n’est pas une hypothèse. C’est la réalité de nombreuses entreprises innovantes, dans la tech, l’industrie verte ou les services, qui réinvestissent tout pour croître et créer de l’emploi. Les taxer sur une valorisation parfois virtuelle, c’est tuer dans l’œuf l’esprit d’entreprendre.

Entre fiscalité punitive et incertitude chronique

L’autre danger, c’est l’instabilité. Trop de réformes fiscales, trop d’annonces, trop de revirements. Les entreprises ont besoin de prévisibilité, pas d’un budget qui change tous les six mois. Sans visibilité, comment investir ? Comment embaucher ? Comment innover ? La fiscalité doit être un levier, pas un frein. En accablant les entreprises, on risque de provoquer l’effet inverse : moins d’investissements, moins d’emplois, moins de recettes fiscales à long terme.

Desserrer le frein à main

L’expression de Patrick Martin fait mouche. Oui, il faut desserrer le frein à main. Redonner confiance aux entrepreneurs. Alléger la fiscalité. Simplifier les règles. Et surtout, reconnaître le rôle central que jouent les entreprises dans la vitalité économique du pays et ne pas les contraindre à manifester lors d’une « grande mobilisation patronale » pour s’en souvenir.
Instabilité politique en France : les entreprises dans l'expectative
La situation politique française a pris un tournant inattendu avec la chute du gouvernement de François Bayrou, laissant les entreprises dans l’expectative. Les PME et les ETI, qui sont les moteurs de l’économie française, sont particulièrement concernées par cette instabilité politique. Dans cet article, nous allons explorer les implications de cette situation pour les entreprises françaises et les défis qui les attendent. Par Serge de Cluny La chute du gouvernement Bayrou a créé un vide politique qui doit être comblé rapidement. Emmanuel Macron, le Président de la République, doit trouver un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement pour assurer la stabilité de l’État. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les entreprises, qui ont besoin d’un environnement stable pour prendre des décisions stratégiques. Les PME et les ETI sont particulièrement vulnérables à cette incertitude. Elles sont souvent plus sensibles aux fluctuations de l’environnement économique et politique, car elles ont moins de ressources pour absorber les chocs. De plus, ces entreprises sont souvent plus dépendantes de la conjoncture économique locale et nationale, ce qui les rend plus sensibles aux décisions politiques. L’incertitude politique peut avoir un impact significatif sur l’économie française. Les entreprises pourraient décider de retarder les investissements les plus lourds, en attendant que la situation politique se clarifie. Cela pourrait entraîner une baisse de la croissance économique et une augmentation du chômage. De plus, l’incertitude politique peut également affecter la confiance des investisseurs étrangers. La France est déjà confrontée à une concurrence accrue de la part d’autres pays pour attirer les investissements étrangers. Si la situation politique continue à être instable, cela pourrait dissuader les investisseurs de venir en France.

Les défis pour les PME et les ETI

Les PME et les ETI françaises sont confrontées à plusieurs défis dans ce climat d’incertitude politique. Tout d’abord, elles doivent gérer l’incertitude liée à la politique économique du nouveau gouvernement. Les entreprises doivent être prêtes à adapter leur stratégie en fonction des décisions politiques qui seront prises. De plus, les PME et les ETI doivent également gérer les risques liés à la conjoncture économique. La baisse de la croissance économique et l’augmentation du chômage pourraient avoir un impact significatif sur la demande pour leurs produits et services. Pour les PME et les ETI, la stabilité politique est essentielle pour prendre des décisions stratégiques. Les entreprises ont besoin d’un environnement stable pour investir, innover et créer des emplois. La stabilité politique permet également aux entreprises de mieux anticiper les décisions politiques et de s’adapter en conséquence.

La responsabilité d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a la responsabilité de trouver rapidement un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement pour assurer la stabilité de l’État. Le Président de la République doit prendre des décisions rapides et efficaces pour restaurer la confiance des entreprises et des investisseurs. La nomination d’un nouveau Premier ministre et d’un nouveau gouvernement doit être faite de manière à éviter l’instabilité politique et économique du pays. Le nouveau gouvernement doit être capable de prendre des décisions rapides et efficaces pour répondre aux défis économiques et sociaux que la France rencontre. La situation politique française est incertaine, et les PME et les ETI sont particulièrement concernées par cette instabilité. Les entreprises ont besoin d’un environnement stable pour prendre des décisions stratégiques et investir dans l’avenir. Emmanuel Macron doit trouver rapidement un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement pour assurer la stabilité de l’État et restaurer la confiance des entreprises et des investisseurs. Les PME et les ETI françaises doivent être prêtes à adapter leur stratégie en fonction des décisions politiques qui seront prises. Les entreprises doivent également gérer les risques liés à la conjoncture économique et être prêtes à innover et à créer des emplois pour répondre aux défis économiques et sociaux que la France rencontre. Dans les prochains mois, la situation politique française sera suivie de près par les entreprises et les investisseurs. La stabilité politique et économique du pays sera essentielle pour assurer la croissance et la compétitivité des PME et des ETI françaises.
Beaucoup de choses ont été écrites et théorisées sur la RSE. La Loi PACTE, promulguée le 22 mai 2019, a consacré la RSE dans le Code civil (Article 1833). Le Covid a accéléré les attentes sociétales en matière de santé et d’environnement… En fait, aujourd’hui, la RSE est devenue un sujet incontournable pour toutes les organisations, y compris pour les PME et ETI. Mais comment faire pour avancer sur ces sujets quand on est une petite entreprise, déjà en proie à ses problématiques opérationnelles du quotidien ? Il y a plusieurs stratégies dont une qui mérite vraiment d’être explorée; celle de la gamification. Par Pierre-Alain Gagne – Gérant Co-Fondateur de DOWiNO Des budgets et des ressources faibles pour la RSE Comme le montre le Baromètre 2022 de la RSE réalisé par Vendredi, les PME et les ETI accordent un budget très faible à leur plan d’action RSE : 60% des PME et 35% des ETI y consacrent moins de 20 000€ par an. C’est la même chose en termes de ressources humaines où il est rare dans ces structures d’avoir des personnes entièrement dédiées à ces sujets (Responsable RSE, Mission Handicap, chargé de projet RSE…). Le temps manque donc pour mettre en place et piloter les actions dans ces structures.  Pourtant, quand on sait que 93% des personnes qui se sont engagées sur le sujet souhaitent poursuivre leurs actions car elles donnent du sens à leur travail, cela fait réfléchir (Étude du Collectif de l’engagement, 2022) ! D’un autre côté, on ne parle pas de RSE comme on parle d’un sujet métier par exemple. Sur ces sujets (handicap, sexisme, impact carbone, prévention…), il ne s’agit souvent pas uniquement de transmettre des informations et des connaissances brutes mais plutôt d’éveiller les consciences ! Car c’est cet éveil des consciences qui permettra la mise en action individuelle et collective… Quelles solutions ont les PME/ETI pour avancer sur le sujet de la RSE ? Du coup, les PME et ETI doivent redoubler d’inventivité pour trouver des solutions engageantes à moindre coût ! Et pour cela, elles doivent piocher dans des outils existants qui leur permettront d’animer leur RSE tout au long de l’année et auprès de tous leurs salariés ! Voici quelques exemples d’outils très pertinents pour aller dans ce sens : Les fresques et les ateliers Ces ateliers collectifs sont d’excellents moyens de sensibiliser et de favoriser la cohésion d’équipe ! Fresques (fresque du climat, du numérique, de l’eau…), l’atelier 2 tonnes, ateliers sur les Violences sexistes et sexuelles… ces ateliers d’une durée de 2-3h ont l’avantage de mêler sensibilisation et Team Building et de mêler une réflexion à la fois individuelle et collective ! Car une équipe soudée autour des sujets RSE, c’est la sécurité d’avancer sur votre plan d’action ! Les plateformes RSE Ces plateformes comme Vendredi, Micro-don ou encore Zei cumulent plusieurs fonctionnalités allant de l’évaluation de la RSE d’une entreprise, à son pilotage opérationnel et à l’engagement des collaborateurs sur un plan d’actions précis (arrondi sur salaire, soutien aux associations, sensibilisation etc…). Leur point fort est de pouvoir suivre au quotidien l’ensemble des actions des salariés et de communiquer leurs résultats au sein d’une même plateforme ! Les serious games RSE Le serious game (ou gamification) est un format intéressant pour parler de RSE car il permet justement de faire jouer le levier émotionnel important sur ces sujets. En se mettant dans la peau de personnages au caractère bien trempé, en suivant une intrigue particulière, la gamification permet de parler du sujet en contournant un peu les freins et biais cognitifs que chacun peut avoir. Par exemple, The Impact Agency, la gamme de serious games RSE clé en main propose une sensibilisation originale et divertissante. Plongés dans les aventures d’une agence de détectives privés, vos équipes sont amenées à prendre du recul et à s’interroger sur différentes thématiques (QVT, santé mentale, égalité professionnelle, numérique responsable…) mais également à résoudre une enquête au suspense haletant ! Toutes ces solutions de gamification sont à la fois clés en main et personnalisables selon vos enjeux et vos besoins spécifiques. Elles sont donc tout à fait abordables pour des PME-ETI et permettent de lancer une démarche RSE à moindre coût ! S’agissant de solutions digitales, le suivi est également facilité grâce à des interfaces de données et de reporting en ligne. Alors prêts à faire de la RSE une expérience ludique et positive pour vos équipes ? Car pour aller plus loin dans la RSE, sensibiliser et mobiliser ses salariés n’est pas une option : c’est une nécessité ! Au final vous en sortirez gagnants… et le monde aussi !    
Rentrée 2025 : pas de temps pour les blocages!
À l’approche de la rentrée 2025 en France, les dirigeants d’entreprise regardent avec une certaine inquiétude les annonces de journées de blocage prévues par les syndicats pour le 10 septembre. Ces manifestations, visant à protester contre le budget prévu par François Bayrou, lequel comprend des mesures telles que la suppression de deux jours fériés, des économies sur les allocations chômage et les dépenses liées aux fonctionnaires, ainsi qu’un nouvel assouplissement du code du travail, risquent de mettre des bâtons dans les roues d’une France qui a besoin d’aller de l’avant. Par Franck Boccara En tant que dirigeants d’entreprise, nous sommes les premiers à comprendre l’importance de la fluidité et de la continuité dans les affaires. Les journées de blocage, aussi légitimes que puissent être les revendications syndicales, représentent un frein à la productivité, à l’innovation et à la compétitivité. Dans un monde où la concurrence est de plus en plus féroce, où les marchés évoluent à une vitesse vertigineuse, nous ne pouvons pas nous permettre de « lever le pied » sous prétexte de débats internes. La France a besoin de dynamisme, d’agilité et de capacité à s’adapter rapidement aux changements globaux.

Un budget controversé mais une nécessité de progrès

Le budget présenté par François Bayrou, avec ses mesures d’austérité et d’assouplissement du code du travail, a certes provoqué la colère des syndicats et de la gauche, menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Mais, du point de vue des dirigeants d’entreprise, ces mesures visent à rendre la France plus compétitive, à encourager l’investissement et à créer un environnement favorable aux affaires. Plutôt que de se focaliser sur des journées de blocage, ne serait-il pas plus constructif de discuter des moyens de faire avancer le pays, d’améliorer la performance et de renforcer l’attractivité économique de la France ? Il y a quelque chose de paradoxal, voire d’un peu humoristique, dans l’idée de « bloquer » la France pour protester contre des mesures visant à la rendre plus compétitive. C’est un peu comme si on décidait de s’arrêter pour discuter du meilleur chemin à prendre… tout en restant immobile. Les dirigeants d’entreprise savent que dans le monde des affaires, l’immobilisme est l’ennemi du succès. Alors que les syndicats veulent « bloquer » pour se faire entendre, les entreprises, elles, doivent avancer, innover et s’adapter pour survivre et prospérer.

Les enjeux de la compétitivité pour les entreprises françaises

La compétitivité est un enjeu crucial pour les entreprises françaises. Dans un contexte de mondialisation accrue, les entreprises doivent être capables de rivaliser avec les meilleures du monde. Les mesures proposées dans le budget visent à améliorer cette compétitivité en rendant l’environnement des affaires plus favorable. Les journées de blocage ne font que compliquer cette quête de compétitivité. Les journées de blocage de cette rentrée 2025 peuvent avoir des impacts négatifs sur l’économie française. Elles perturbent la production, les services et les chaînes d’approvisionnement. Pour les entreprises, cela se traduit par des pertes de productivité, des coûts supplémentaires et des risques de perte de clients. Pour les salariés, cela peut signifier des pertes de revenus et une incertitude accrue. Les PME sont particulièrement vulnérables aux perturbations économiques causées par des journées de blocage. Avec des marges souvent plus faibles et des ressources limitées, les PME peuvent subir des impacts disproportionnés. Il est donc crucial pour les décideurs politiques de prendre en compte les besoins et les contraintes spécifiques des PME dans les discussions sur le budget. À l’heure où la France se prépare pour la rentrée 2025, les dirigeants d’entreprise espèrent que le débat sur le budget et les mesures associées pourra se faire de manière constructive, sans entraver la marche en avant du pays. La journée de blocage du 10 septembre risque de ne pas aider à résoudre les défis économiques et sociaux de la France, bien au contraire…
Mark Denham et Obe Ejikeme, gérants du fonds Carmignac Portfolio Family Governed, livrent dans cette interview leur vision des entreprises familiales et des avantages qu’elles présentent. Ils partagent également leurs convictions en termes de zones géographiques et expliquent leur intérêt pour les grandes et moyennes entreprises. Quel facteur déterminant motive, selon vous, les investisseurs à choisir un fonds axé sur les entreprises familiales ? Mark Denham : Des études ont démontré que l’actionnariat familial a un effet positif sur les performances des entreprises. Les recherches que nous avons menées à partir d’un historique de données sur 15 ans se rapportant aux entreprises familiales, montrent qu’elles sont en mesure de générer des rendements supérieurs à la moyenne, soutenues par l’effet « skin in the game », c’est-à-dire une implication significative de la famille ou de l’entrepreneur au sein de l’entreprise. Les entreprises familiales privilégient souvent une réflexion stratégique sur le long terme, ce que nous apprécions. Ces entreprises se caractérisent également par une plus grande attention portée au client, une forte détermination et une grande capacité d’adaptation, pouvant refléter l’état d’esprit de la famille ou du fondateur. Par ailleurs, la gouvernance est un élément clé à prendre en compte, d’autant plus lorsqu’on investit dans une entreprise familiale, car elle peut avoir un impact décisif sur le succès de l’entreprise. Qu’entendez-vous par entreprises familiales ? Obe Ejikeme : Lorsque nous élaborons notre univers d’entreprises familiales, nous recherchons des sociétés dont au moins 10 % des droits de vote sont détenus par des familles, des fondateurs, des fondations ou encore des trusts. Nous nous concentrons sur le contrôle plutôt que sur la propriété de l’entreprise, car nous voulons nous assurer que la vision stratégique et l’effet  » skin in the game  » restent alignés. Lors de la constitution de cet univers, nous adoptons également une approche quantitative et qualitative afin de pouvoir identifier les entreprises détenues par des participations croisées familiales. Il s’agit généralement d’entreprises plus petites, mais dotées d’une longue histoire, n’est-ce pas ? Denham : Nous nous efforçons de diversifier notre stratégie d’investissement de manière appropriée. En effet, nous différencions les entreprises familiales en fonction des régions, des secteurs et des capitalisations boursières, mais aussi de la génération. D’un point de vue géographique, nous nous concentrons principalement sur les États-Unis et l’Europe. D’un point de vue sectoriel, ces entreprises sont concentrées dans les secteurs des biens de consommation, des soins de santé, des services financiers, de l’industrie et de la technologie. C’est pourquoi nous privilégions ces secteurs au sein de notre portefeuille. A l’inverse, nous n’avons que peu ou pas d’exposition à l’énergie, aux matières premières et aux services publics, secteurs dans lesquels les entreprises familiales sont peu présentes. La plupart de ces entreprises sont contrôlées majoritairement par des membres de la famille fondatrice, ce qui augmente le risque de liquidité. C’est pourquoi nous nous concentrons sur les grandes et moyennes capitalisations. Nous pensons également que les entreprises familiales prospères ont tendance à voir leur valeur de marché augmenter ce qui les propulsent souvent dans l’univers dans moyennes et grandes capitalisations. Pensez-vous que le caractère familial apporte un aspect défensif à l’entreprise, ou au contraire, un aspect plus agressif qu’attendu ? Ejikeme : Nous pensons que les entreprises familiales sont plus résistantes, surtout dans la situation actuelle. Nous recherchons des entreprises qui affichent une rentabilité élevée sur le long terme et qui réinvestissent leurs bénéfices afin de soutenir leur croissance future. Bien que nous ne puissions pas faire de généralités sur l’ensemble de l’univers d’investissement, la composante familiale renforce néanmoins l’idée que ces entreprises sont stratégiquement structurées pour résister aux fluctuations des marchés. Quel est le nombre de titres détenus en portefeuille et quelle est la pondération maximale ? Denham : Nous détenons actuellement 37 titres à travers les différents secteurs. Comme évoqué précédemment, les entreprises familiales sont peu nombreuses, voire inexistantes, dans les secteurs plus réglementés tels que les services publics, l’énergie, les matériaux de base et les services financiers. L’exposition aux entreprises varie de 1 à 10 %, les cinq principaux titres que nous détenons actuellement se situant entre 4,5 et 7 %. Par ailleurs, nous adoptons une gestion de conviction ce qui explique que nos dix premières positions représentent 46 % de notre portefeuille. Est-ce le bon moment pour investir dans les entreprises familiales ? Ejikeme : Afin de faire face à l’environnement actuel incertain, marqué par une hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, nous continuons à nous concentrer sur les segments les plus résistants du marché. Cette approche s’aligne avec notre intérêt pour les sociétés de croissance de qualité, affichant une rentabilité à long terme plus élevée et une volonté de réinvestir leurs bénéfices pour soutenir leur croissance future. Nous restons sous-pondérés dans certains des secteurs les plus cycliques, tels que l’énergie, les matériaux et les services financiers et bancaires, car les opportunités restent très limitées, en particulier dans les entreprises familiales. En ce qui concerne la sélection des titres, nous continuons à rechercher entreprises de qualité, moins sensibles au cycle, principalement dans les secteurs de la consommation et de la santé. Enfin, nous recherchons également des entreprises qui présentent une solide gouvernance. Lorsque nous identifions des opportunités d’amélioration sur cet aspect, nous nous engageons directement avec l’entreprise afin de mettre en œuvre les mesures nécessaires.

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PME-ETI.fr et les Accélérateurs Bpifrance s'engagent dans une collaboration inédite
PME-ETI.fr et Bpifrance unissent leurs forces pour aider votre entreprise à accélérer sa croissance et voici comment : Les Accélérateurs Bpifrance conçoivent pour vous des programmes sur mesure d’accompagnement intensif afin de faire émerger vos PME et ETI parmi les champions nationaux et internationaux. PME-ETI.fr s’engage à vous apporter, adhérents et internautes, des informations ciblées et pertinentes pour vous ouvrir la voie vers ces programmes selon la taille, la localisation et l’activité de votre entreprise. Alexandre Guillo, Directeur des Accélérateurs chez Bpifrance et Franck Boccara, Président de PME-ETI.fr nous apportent leurs témoignages et nous expliquent comment votre entreprise peut tirer parti de cette collaboration et booster son développement.
Arrêts de travail : le plan de bataille du gouvernement et les conséquences sur les PME et ETI
Le gouvernement a récemment annoncé son intention de mettre en place un plan de bataille pour lutter contre la dérive des arrêts de travail dans les secteurs public et privé. Cette initiative vise à rééquilibrer le système d’indemnisation des arrêts maladie et à favoriser la soutenabilité du budget de la Sécurité sociale. Mais quelles seront les conséquences de ce plan sur les PME et les ETI françaises ? Un contexte d’absentéisme croissant L’absentéisme au travail a connu une augmentation significative ces dernières années en France. Selon des données de WTW, l’absentéisme a augmenté de 35,4 % depuis 2019, atteignant 5,3 % en 2022. Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale pour les arrêts de travail ont également augmenté de près de 8 % entre 2021 et 2022, pour atteindre 15 milliards d’euros. Cette tendance touche désormais des secteurs variés comme les services, l’ingénierie informatique, la finance et l’assurance. Les troubles psychologiques génèrent même plus d’arrêts maladie que les troubles musculo-squelettiques. Objectifs du plan de bataille Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a annoncé vouloir renforcer les contrôles des arrêts de travail pour rééquilibrer le système d’indemnisation et favoriser la soutenabilité du budget de la Sécurité sociale. L’objectif est de responsabiliser les patients, les entreprises et les médecins pour contenir les dépenses liées aux arrêts de travail. Ce plan s’inscrit dans une démarche plus large de gestion des coûts de la Sécurité sociale et de promotion d’une meilleure santé au travail. Conséquences pour les PME et ETI Pour les PME et ETI françaises, ce plan de bataille pourrait avoir plusieurs conséquences. D’abord, un renforcement des contrôles des arrêts de travail pourrait entraîner une réduction du nombre d’arrêts maladie indemnisés, ou du moins une plus grande rigueur dans l’attribution de ces indemnités. Cela pourrait inciter les entreprises à renforcer leur gestion des ressources humaines et à mettre en place des politiques de prévention de l’absentéisme. Les PME et ETI pourraient également devoir adapter leurs pratiques de gestion des absences pour mieux répondre aux exigences de contrôle renforcé. Cela pourrait inclure une meilleure documentation des absences, une communication plus étroite avec les médecins et les salariés en arrêt, ainsi qu’une mise en place de mesures pour favoriser le retour au travail des salariés en arrêt maladie. Par ailleurs, le plan de bataille pourrait avoir des impacts sur la gestion des coûts pour les entreprises. Une réduction des indemnités journalières versées ou une plus grande sélectivité dans l’attribution de ces indemnités pourrait réduire les coûts directs liés aux absences pour les entreprises. Cependant, les entreprises devront également investir dans des mesures de prévention et de gestion de l’absentéisme, ce qui pourrait représenter des coûts supplémentaires. L'absentéisme enjeu quotidien au travail | NOVATIVE Enjeux de santé et de productivité Au-delà des aspects financiers, le plan de bataille soulève des enjeux de santé et de productivité pour les PME et ETI. Une gestion plus stricte des arrêts de travail pourrait inciter les entreprises à mettre en place des mesures pour améliorer la santé au travail et prévenir les absences. Cela pourrait inclure des programmes de prévention du stress, des actions pour améliorer les conditions de travail, et une meilleure prise en charge des salariés en difficulté. Cependant, un contrôle accru des arrêts de travail pourrait également soulever des questions sur la qualité de la relation entre les employeurs et les salariés. Les entreprises devront trouver un équilibre entre le respect des règles et la prise en compte des besoins de santé de leurs salariés. Perspectives et défis pour les PME et ETI Les PME et ETI devront naviguer dans ce nouveau paysage pour maintenir un équilibre entre le respect des règles et la prise en compte des besoins de leurs salariés. Cela nécessitera une adaptation de leurs pratiques de gestion des ressources humaines et une prise en compte des enjeux de santé et de productivité. Les entreprises qui réussissent à mettre en place des mesures efficaces de prévention de l’absentéisme et de gestion des arrêts de travail pourraient bénéficier d’une meilleure productivité et d’une réduction des coûts liés aux absences. Cependant, celles qui ne s’adaptent pas suffisamment pourraient faire face à des défis en termes de gestion des ressources humaines et de maintien de la motivation
Augmentation du budget de défense : quelles perspectives pour les PME et ETI ?
Ce lundi 14 juillet 2025, le président de la République française, Emmanuel Macron, a prononcé un discours important sur les dangers qui menacent l’Europe et la nécessité d’augmentation du budget de défense face à la menace russe en particulier. Cette annonce a suscité de nombreuses réactions et interrogations, notamment en ce qui concerne les implications pour les PME et ETI françaises. Dans cet article, nous allons explorer les perspectives que l’augmentation du budget de défense pourrait avoir sur ces entreprises. Par Serge de Cluny Un Effort National pour la Défense Le président Macron a appelé à un effort national pour renforcer la défense de la France et de l’Europe. Cela implique une augmentation  du budget de défense pour atteindre environ 5% du PIB, ce qui pourrait avoir des implications pour les entreprises françaises. Les PME et ETI pourraient être sollicitées pour contribuer à cet effort, notamment en fournissant des biens et des services à l’armée française. Des Marchés à Conquérir L’augmentation du budget de défense pourrait ouvrir des marchés importants pour les entreprises de certains secteurs, tels que la défense, l’aéronautique, l’électronique et les technologies de l’information. Les PME et ETI françaises qui ont une expertise dans ces domaines pourraient bénéficier de contrats avec l’armée française ou avec des entreprises qui travaillent pour l’armée. Des Opportunités pour les Entreprises de Défense Les entreprises de défense françaises pourraient bénéficier directement de l’augmentation du budget de défense. Elles pourraient recevoir des commandes pour des équipements militaires, des systèmes de défense ou des services de maintenance et de réparation. Les PME et ETI qui ont une expertise dans la fabrication de composants ou de sous-systèmes pour l’industrie de la défense pourraient également bénéficier de contrats avec des entreprises plus grandes. Des Opportunités pour les Entreprises de Technologies Les entreprises de technologies françaises pourraient également bénéficier de l’augmentation du budget de défense. Les technologies de l’information, telles que la cybersécurité, l’intelligence artificielle et les systèmes de communication, sont de plus en plus importantes pour la défense nationale. Les PME et ETI qui ont une expertise dans ces domaines pourraient bénéficier de contrats avec l’armée française ou avec des entreprises qui travaillent pour l’armée. Un Impact sur les Impôts ? L’augmentation du budget de défense pourrait également avoir un impact sur les impôts des entreprises françaises. Le gouvernement pourrait augmenter les impôts pour financer l’augmentation du budget de défense, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les PME et ETI françaises. Cependant, il est également possible que le gouvernement choisisse de financer l’augmentation du budget de défense par d’autres moyens, tels que la réduction des dépenses publiques dans d’autres domaines. Des Mesures pour Soutenir les PME et ETI Pour soutenir les PME et ETI françaises dans ce contexte, le ministère des armées a déjà mis en place des dispositifs spécifiques pour les PME et ETI et pourrait prendre des mesures supplémentaires. Par exemple, il pourrait mettre en place des programmes de soutien pour les entreprises qui travaillent dans le domaine de la défense, ou qui sont sollicitées pour fournir des biens et des services à l’armée française. Le gouvernement pourrait également prendre des mesures pour faciliter l’accès des PME et ETI aux marchés publics, notamment en simplifiant les procédures de passation des marchés.

Les PME et ETI Françaises : des Acteurs Clés de la Défense Nationale

Les PME et ETI françaises sont des acteurs clés de la défense nationale. Elles ont une expertise et une expérience qui peuvent être mises à profit pour répondre aux besoins de l’armée française. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Un Avenir Incertain L’avenir est incertain, mais il est clair que l’augmentation du budget de défense va avoir un impact significatif sur les PME et ETI françaises. Les entreprises qui sont prêtes à s’adapter et à répondre aux besoins de l’armée française pourraient bénéficier de nouvelles opportunités. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à saisir ces opportunités et à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Les Défis à Venir Les PME et ETI françaises devront faire face à plusieurs défis pour bénéficier de l’augmentation du budget de défense. Elles devront être capables de répondre aux besoins spécifiques de l’armée française, ce qui nécessitera une compréhension approfondie de ses besoins et de ses exigences. Elles devront également être capables de travailler avec d’autres entreprises et avec l’armée française pour répondre aux besoins de la défense nationale. L’augmentation du budget de défense pourrait avoir des implications importantes pour les PME et ETI françaises. Les entreprises qui sont prêtes à s’adapter et à répondre aux besoins de l’armée française pourraient bénéficier de nouvelles opportunités. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à saisir ces opportunités et à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Avec une compréhension approfondie des besoins de l’armée française et une capacité à travailler en partenariat avec d’autres entreprises, les PME et ETI françaises pourraient jouer un rôle clé dans la défense nationale et bénéficier de l’augmentation du budget de défense.
10 juillet 2025 : Le premier événement dédié aux Accélérés ETI de Bpifrance
Le 10 juillet 2025, Bpifrance a organisé son premier événement dédié aux accélérés ETI, marquant le lancement de la 9e promotion de l’accélérateur ETI nouvelle génération et la clôture de la 7e promotion. Cet événement a rassemblé plus de 90 dirigeants d’ETI, venus échanger sur leurs expériences et partager leurs réussites suite à leur participation au programme des accélérateurs de Bpifrance avec lequel PME-ETI.fr a eu le plaisir de collaborer. Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, était présent à l’événement, aux côtés de Mathieu Heslouin, Éric Verset et José Gonzalo, membres de l’équipe de direction de Bpifrance. Dans son discours d’ouverture, Nicolas Dufourcq a souligné l’importance de l’accélérateur ETI pour Bpifrance : « L’accélérateur ETI est un programme clé pour Bpifrance, car il permet aux entreprises de taille intermédiaire de bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour accélérer leur croissance et renforcer leur compétitivité. » L’événement a été l’occasion pour les dirigeants d’ETI de partager leurs expériences et leurs défis. Les discussions ont porté sur les thèmes de l’innovation, de la digitalisation et de l’internationalisation, qui sont autant de défis que les ETI doivent relever pour rester compétitives. Mathieu Heslouin, responsable de l’accélérateur ETI chez Bpifrance, a présenté les résultats de la 7e promotion, qui a vu les entreprises participantes augmenter leur chiffre d’affaires de 15% en moyenne. « Nous sommes très satisfaits des résultats de cette promotion, qui montrent que notre accompagnement est efficace pour aider les ETI à accélérer leur croissance », a-t-il déclaré. Éric Verset, responsable de la stratégie et du développement chez Bpifrance, a quant à lui souligné l’importance de l’innovation pour les ETI : « L’innovation est un facteur clé de compétitivité pour les ETI, et nous sommes là pour les aider à développer leurs capacités d’innovation et à prendre des risques calculés. » José Gonzalo, responsable de l’internationalisation chez Bpifrance, a présenté les opportunités de développement à l’international pour les ETI. « Les ETI françaises ont un potentiel énorme pour se développer à l’international, et nous sommes là pour les aider à identifier les opportunités et à mettre en place des stratégies de développement efficaces », a-t-il déclaré. Les participants à l’événement ont également eu l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe de direction de Bpifrance et de discuter de leurs projets et de leurs besoins. « C’était très enrichissant de rencontrer les autres dirigeants d’ETI et de partager nos expériences », a déclaré l’un des participants. « Nous avons également apprécié la qualité des interventions et des discussions, qui ont été très pertinentes pour nos entreprises. » En lançant la 9e promotion de l’accélérateur ETI nouvelle génération, Bpifrance confirme son engagement en faveur de la croissance et du développement des ETI. Les entreprises qui rejoindront ce programme bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour accélérer leur croissance et renforcer leur compétitivité. On peut dire que l’événement organisé par Bpifrance le 10 juillet 2025 a été un succès, rassemblant plus de 90 dirigeants d’ETI pour discuter de leurs expériences et partager leurs réussites. Les déclarations des cadres de Bpifrance ont souligné l’importance de l’accélérateur ETI pour les entreprises de taille intermédiaire et ont présenté les opportunités de développement pour les ETI. En termes d’impact, le chiffre d’affaires des accélérés ETI du programme a progressé en moyenne de 8.4% entre 2023 et 2025, avec une hausse de 3% des effectifs (soit 12 créations de poste en moyenne par entreprise sur les 24 mois). Matthieu Heslouin, Directeur Exécutif Conseil de Bpifrance a souligné : « Ce premier événement de networking dédié aux Accélérés ETI marque une étape symbolique de notre engagement aux côtés des entreprises à taille intermédiaire. Depuis près de 10 ans, nous avons vu ces ETI se transformer, innover et s’ouvrir à de nouveaux horizons. Avec l’Accélérateur ETI Nouvelle Génération, nous franchissons un cap en proposant un accompagnement toujours plus expérientiel et orienté vers un impact durable. Ce rassemblement, riche en échanges et en retours d’expérience, illustre parfaitement la force collective de cette communauté d’entrepreneurs résolument tournée vers l’avenir. »  
Le Décret Tertiaire : Une Opportunité pour les PME et ETI
Depuis la promulgation du décret tertiaire en 2019, les entreprises sont face à un défi majeur : améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Ce décret impose des obligations de réduction de la consommation énergétique des bâtiments à usage tertiaire, une mesure qui, bien que contraignante, offre de nombreuses opportunités pour les PME et ETI. Par Ali Tuncer Qu’est-ce que le Décret Tertiaire ? Le décret tertiaire, inscrit dans la loi Élan (Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique), vise à réduire les consommations énergétiques des bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m². Les objectifs fixés sont ambitieux : une réduction de 40% des consommations d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence choisie entre 2010 et 2019. Les Obligations et Échéances Les entreprises doivent déclarer leurs consommations énergétiques annuelles sur la plateforme OPERAT (Observatoire de la Performance Énergétique de la Rénovation et des Actions du Tertiaire). Les premières déclarations étaient attendues pour le 30 septembre 2021. Chaque entreprise doit établir une stratégie d’amélioration continue de l’efficacité énergétique de ses bâtiments. Les Opportunités pour les PME et ETI
  1. Réduction des Coûts Energétiques : Investir dans l’efficacité énergétique permet de réaliser des économies significatives sur les factures d’énergie. Une meilleure isolation, l’installation de systèmes de chauffage et de climatisation plus performants, ou encore l’optimisation de l’éclairage peuvent rapidement se traduire par des baisses de consommation.
  2. Accès aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : Les entreprises peuvent bénéficier des Certificats d’Économies d’Énergie pour financer leurs projets. En tant que délégataire CEE, Objectif EcoEnergie accompagne les entreprises dans l’obtention de ces aides financières.
  3. Amélioration de l’Image de Marque : Dans un contexte où la responsabilité environnementale devient un critère de plus en plus important pour les consommateurs et partenaires, se conformer au décret tertiaire améliore l’image de marque et peut être un atout commercial.
  4. Préparation à l’Avenir : La transition énergétique n’est pas une mode passagère. En prenant des mesures aujourd’hui, les entreprises se préparent aux réglementations futures et prennent de l’avance sur leurs concurrents.
Comment Se Conformer ?
  1. Diagnostic Energétique : Réaliser un audit énergétique pour identifier les postes de consommation les plus importants et les leviers d’économie.
  2. Plan d’Action : Mettre en place un plan d’action détaillé avec des mesures concrètes (travaux de rénovation, optimisation des équipements, etc.).
  3. Suivi et Reporting : Utiliser la plateforme OPERAT pour suivre les progrès et ajuster les actions en fonction des résultats obtenus.
Le décret tertiaire, loin d’être une contrainte, est une réelle opportunité pour les PME et ETI de moderniser leurs infrastructures, de réduire leurs coûts énergétiques et de renforcer leur compétitivité. Objectif EcoEnergie, avec son expertise en CEE, est là pour accompagner les entreprises dans cette transition.
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