...

SME-ETI

Astana est la nouvelle capitale du Kazakhstan !! Ce pays qui pourrait nous paraitre tout droit sorti de l’ère soviétique est en réalité une destination business qui s’affirme comme majeure en Asie centrale. Astana est une ville d’affaires jeune en pleine croissance où les buildings poussent sur de grandes et larges avenues et qui affiche fièrement quartier d’affaires ultra-moderne. Faisons un petit tour vers une destination d’affaires promise à un bel avenir. Par Franck Boccara Astana est la capitale du Kazakhstan depuis seulement 20 ans puisqu’elle a remplacé Almaty et que le transfert de souveraineté touche à sa fin. Dopée par les ressouces énergétique du pays, Almata n’est pas une destination touristique mais bel et bien économique et elle est censée devenir rapidement un hub incontournable pour le business. C’est le pari de son président, Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige ce pays dont le sous-sol regorge de richesses stratégiques telles que le pétrole, le gaz et l’uranium (ce qui d’ailleurs a déjà attiré les grands groupes français et nombre de PME et ETI dans leur sillage). En dotant Astana d’infrastructures réalisées par les plus grands noms de l’architecture mondiale, le président Nazarbaïev pose les jalons pour en faire un carrefour clé sur la nouvelle route de la soie. L’exemple le plus significatif est le site de l’exposition internationale de 2017 situé au sud du quartier d’affaires flambant neuf qui devrait servir maintenant de siège au « Astana Financial Center ». Pour s’y rendre, il faudra passer par la compagnie nationale Air Astana qui propose un vol direct, en partenariat avec Air France ou Lufthansa, à raison de trois fois par semaine depuis CDG (mercredi, vendredi et dimanche) et depuis cinq villes de province. Ces vols sont assurés par un boeing 757 qui adapte sa configuration au taux de remplissage en offrant tous les avantages qui ont permis à Air Astana d’être classée par Skytrax comme “meilleure compagnie d’Asie centrale” depuis 2012. De plus, l’aéroport d’Astana possède depuis un an un tout nouveau terminal dédié aux vols internationaux et équipé d’un salon business. l’aéroport sera très prochainement relié au centre-ville pas une liaison ferroviaire. Quelques adresses utiles
  • Chambre de commerce France-Kazakhstan
Centre d’affaires « Tarkhan », 5ème étage/bureau 507 4/1 rue Shevchenko, 010000, Astana tel  + 7 727 354 14 86 + 7 727 396 98 45 + 7 717 2 780 120 http://www.ccifk.kz/ direction@ccifk.kz , astana@ccifk.kz Ambassade de France 62, rue Kosmonavtov, 4ème étage, 010000 Astana 
Tél. +7 (7172) 795 100 www.kz.ambafrance.org
  • Consulat général de France à Almaty
99, rue Fourmanov, croisement rue Aiteke Bi, CP 050000 Kazakhstan
  • Centres d’affaires et de coworking
Regus :  Emerald Tower, 3rd Floor, 10 Kunayeva Street •  www.regus.fr Multispace : Tauelsizdik avenue, 34 ,  hello@multispace.kz  , www.multispace.kz Marden Coworking Centre Imanov : 19 “Business Home ”Alma-Ata”, 10eétage • Tél. : +7 7172 787 333  www.marden.kz
  • Service de traduction
Astana Translations : Tél. : +7 702 674 33 64 , rakhimzhanov@yahoo.com , www.astanatranslations.com Caspian Translation Services : Business Center Nursualet-1. 1st floor • Tél. : 8 701 532 08 08 , info@cspts.kz , www.cspts.kz
  • Location de limousines
Top Limo : K. Dina Str., 23/2 • Tél. : +7 701 728 57 41 , www.toplimo.kz Taxilo  : www.talixo.com
  • Salles de sport
Fitness Palace : Turan Ave 30 • Tél. : +7 717 256 7777 , www.fitness-palace.kz A2Fitness : Svetlyy, 11 Sarayshyq St • Tél. : +7 707 408 88 87 , www.a2fit.kz
  • APPART’HOTELS
Elite Apart-Hotel , av. Koshkarbaeva 10/1 • Tél. : +7 778 778 7874 , www.eliteapart.kz Northern Lights Apartment Hotel , Dostyk street, 5
Bpifrance Inno Génération vous attend le 11 octobre à l’AccorHotels Arena de Paris pour sa 4e édition. Après le succès des trois précédents événements, le plus grand rassemblement d’entrepreneurs d’Europe revient pour propulser votre entreprise dans le monde de demain !  A ne pas manquez pour tous les dirigeants et cadres de PME et ETI  !! le 11 octobre 2018 à l’AccorHotels Arena de Paris, 40 000 personnes de l’écosystème entrepreneurial se rassembleront sur le thème du « monde de demain » dans le but de grandir ensemble. Au programme : plus de 1000 speakers de tous les pays attendus, 250 ateliers et conférences, des milliers de rencontres business entre entrepreneurs et des démonstrations d’innovations venant de tous les horizons. Networking, ateliers pratiques, rendez-vous en one-to-one… Bpifrance Inno Génération , c’est une journée pour rencontrer ses pairs, trouver des partenaires de développement ou encore explorer de nouveaux leviers de croissance, bref accélérer votre business. Investisseurs, acheteurs, conseillers export vous attendront dans un gigantesque espace de networking pour vous accompagner dans vos projets. Xavier Niel, Agnès b, Frédéric Mazzella ont déjà confirmé présence… et vous ? Entrepreneurs de tout le pays unissez-vous ! Inscrivez-vous dès maintenant     .

A l’honneur de ces 7ème Matinales de la Disruption : Les télécoms qui, comme toute les nouvelles technologies, évoluent très rapidement et se trouvent à l’aube de nouveaux bouleversements. Investissements dans la fibre et le très haut débit, création de nouveaux services (banque, contenus), 5G, intelligence artificielle sont autant de défis qui attendant le marché des télécoms pour la prochaine décennie. Les Matinales de la Disruption vous attendent pour y réfléchir ensemble. Fabienne DULAC, directrice générale France d’Orange, sera présente aux « matinales de la disruption » organisées en partenariat avec La Tribune, pour apporter des éléments de réponse sur l’avenir des télécoms en France. Mardi 17 juillet 2018 de 8h30 à 10h00 CCI Paris Ile-de-France 27 avenue de Friedland , 75008 Paris
Accès
Metro L1 : George V
Inscrivez-vous sur le lien ci-dessous ! https://www.latribune.fr/economie/inscription/inscrivez-vous-a-la-7eme-matinale-de-la-disruption Disruption® est une marque enregistrée par le groupe TBWA dans 55 pays pour des services de communication publicitaire et de consulting (www.disruption.com). La méthodologie de la Disruption a été créée et conceptualisée dès le début des années 1990 par Jean-Marie Dru, à l’origine de l’emploi de ce mot de façon positive.
Les legaltechs, ces « start-up juridiques », offrent leurs solutions en ligne et permettent souvent aux PME et ETI de gagner du temps et de l’argent dans la gestion de leurs formalités juridiques simples. En effet, quelques instants devant un ordinateur suffisent pour régler des problématiques relevant de domaines tels que la gestion et création d’actes, les litiges et droit des consommateurs et bien sur la création et la gestion d’entreprise. Mais le choix du prestataire qui vous correspondra le mieux n’est pas si simple… voici quelques critères à prendre en compte avant d’opter pour une des 75 legaltechs existantes en France. Par Franck Boccara Tout d’abord, il s’agira de bien connaître leur offres et de voir quelles sont celles qui respondent le mieux à vos besoins car les legaltechs se renouvellent régulièrement en proposant des services en perpétuelle évolution. Pour  se différencier, certaines vont proposer des solutions de déclaration d’impôt en ligne et de conseil fiscal (MaFiscalité.com ou Tacotax par exemple) ou même de sécurisation des données clients notamment grace au le système blockchain. Après avoir étudier la compatibilité avec les besoins de l’entreprise, il faudra s’orienter vers des legaltechs dont la fluidité et l’ergonomie de l’interface sont pratiques et simples à utiliser afin de gagner en rapidité et en efficacité. Ainsi, les services support, le processus et la relation avec les professionnels du droit devront rester performants en offrant un suivi très poussé de chaque dossier gratuitement ou à titre payant si le cas entraine vraiment l’intervention d’un professionnel du droit. Evidemment, le fait de rendre le droit plus accessible ne doit pas nous faire oublier que c’est un domaine extrèmement complexe…. il faudra donc faire appel à des prestataires compétents et vérifier que les avocats partenaires de ces legaltechs soient des professionnels expérimentés. Pour cela, il est préférable d’opter pour un acteur dont la renommée n’est plus à faire en effectuant une petite enquête en vous renseignant dans votre entourage ou en consultant tout simplement les notes des utilisateurs. qui doivent normalement apparaitre sur le site, si ce n’est pas le cas il faudra se montrer méfiant. Il n’est pas toujours facile d’évaluer le niveau de fiabilité des legaltechs dans la mesure où il n’existe pas de réglementation officielle . Toutefois, il existe un moyen de vérifier que celles-ci respectent leurs obligations en termes de sécurité et de confidentialité, pour cela il faudra s’assurer qu’elles ont bien signé la  » Charte Éthique pour un marché du droit en ligne et de ses acteurs « . Cette charte a été instaurée par les professionnels du droit et gérée par l’association ADIJ (Association pour le Développement de l’informatique juridique) et par l’association OPEN LAW. Le dernier conseil, qui pourrait paraitre superflu, est de bien comparer les tarifs car en l’absence de prix réglementé, chaque site facture ses solutions de façon libre. Il existe également des packs complets que les legaltechs proposent pour offrir des tarifs encore plus bas et cela mérite d’être étudié. De plus, certains sites sont gratuits et d’autres payants. Pour ces derniers il faudra faire attention aux frais cachés et veiller à la transparence des coûts.
Geoffroy Roux de Bézieux a été élu président du Medef en battant Alexandre Saubot avec 55.8% des voix. Le nouveau patron des patrons pour les cinq prochaines années a une vision précise des différents chantiers qui l’attendent. Par Franck Boccara Diplômé de l’Essec, ex-commando marine, patron du fonds d’investissement Notus Technologies et passionné de sport, l’homme est bien décidé à rassembler : « Le MEDEF que je veux bâtir avec vous, ce n’est pas celui des oppositions, des divisions factices. Car vous savez bien que derrière la pluralité des candidatures qui se sont exprimées, nous sommes évidemment tous d’accord sur l’essentiel. Nous travaillons tous pour un même but : garantir la prospérité de nos entreprises et s’assurer que le développement de celles-ci profite à la société française tout entière dans un monde en totale mutation« . déclare-t-il lors de son discous d’investiture. Bien qu’ayant été le profil le moins traditionnel de l’élection, Geoffroy Roux de Bézieux représente un patronat moderne et audacieux, capable selon lui de renouveler l’organisation. Il avait d’ailleurs précisé, lors de son discours, juste avant son élection, qu’il fallait transformer le Medef pour aider à transformer le pays. Photo Eric Piermont / AFP Cet entrepreneur, multi-récidiviste, qui a ti sa fortune dans les télécoms est donc naturellement conscient des défis de demain.. Il a beaucoup parlé, dans son discours, de la révolution numérique ainsi que du rôle des robots et de l’intelligence artificielle dans la transformation de l’entreprise et du monde du travail. Il occupait d’ailleurs,depuis 2013, les fonctions de vice-président de l’organisation chargé du pôle économie, et en particulier de la fiscalité et du numérique. « Nous sommes à un moment où il faut de nouveau réinventer le Medef pour le mettre en phase avec ce monde qui change », a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux après son élection. Il a également parlé des chantiers auxquels il comptait s’attaquer comme le combat pour la compétitivité des entreprises, l’accroissement des efforts sur la formation des salariés et la transformation du paritarisme pour obtenir une véritable autonomie de décision et de gestion. Le nouveau président a également réclamé » de l’Etat un changement de méthode. « Pas de négociation-alibi où l’ombre tutélaire de l’Etat plane au-dessus des partenaires sociaux », dit-il en référence aux négociations sur la réforme de la formation professionnelle et de l’assurance chômage, où l’Etat s’est affranchi de l’accord négocié entre partenaires sociaux. « [Les Français] veulent un état protecteur et régalien qui assure la justice, l’éducation et la sécurité de tous. Mais ils ont compris que c’est nous, les entrepreneurs, qui allons construire l’avenir avec eux ». Bonne chance à vous Geoffroy !!  
Les réseaux sociaux  sont devenus incontournables dans la stratégie de communication et relation clients de presque chaque PME et ETI. Certains y voient un simple moyen d’obtenir plus de visibilité et d’accroitre leur image de marque, d’autres par contre misent sur le social selling pour développer ventes et courant d’affaires. Dans ce cas, cela demande une réelle implication humaine et financière….. petit tour d’horizon sur la question.  Par Franck Boccara Beaucoup se lancent sur les réseaux sociaux pour imiter un concurrent ou pour faire comme tout le monde et ce n’est évidemment pas une bonne approche car ces derniers doivent être appréhender comme un média à part entière et être donc l’intégrer comme tel dans le plan de communication de l’entreprise. Sans stratégie cohérente en amont, l’effet peut-être inexistant ou même contre-productif Cette stratégie sera de fixer les objectifs à atteindre par les réseaux sociaux, notamment la création d’une communauté qui est un des atouts majeurs de fidélisation à une marque ou à un produit via les réseaux sociaux . Cette tendance qu’on appelle le « social CRM » doit créer une proximité entre l’entreprise et ses clients et favoriser l’interactivité avec la communauté. Le client satisfait pourra même devenir un ambassadeur de la marque en relayant les messages sur ses réseaux sociaux, ce qui contribuera de la meilleure façon à l’e-reputation de la marque. Le danger étant que le contraire se produise avec un client mécontent et il faudra dans ce cas réagir rapidement à la critique avec une bonne dose d’empathie et de bon esprit et ne surtout pas faire la « sourde-Oreille ». Pour bien développer l’existence de l’entreprise sur les réseaux sociaux, le dirigeant doit prendre en compte que cela nécessite un investissement humain et financier. En effet, contrairement à l’utilisation personnelle que nous pouvons faire des réseaux sociaux, l’entreprise devra mettre en oeuvre des compétences en informatique, en maitrise du métier de community manager ou alors même externaliser le poste vers une agence de communication. En effet, l’entreprise devra choisir les réseaux sociaux qui correspondent à sa cible, définir un angle ou des techniques de communication qui lui permettront de fédérer une communauté et surtout publier de façon régulière et cohérente. Autrement dit, pour une PME il sera souvent préférable de se tourner vers la solution de l’externalisation. Toute agence de communication digne de ce nom offre aujourd’hui les services adéquats. Il est important de maîtriser les spécificités de chaque réseau social par rapport au retour que l’entreprise attend. Par exemple LinkedIn permettra de développer un réseau business pour des activités orientées BtoB ou de recruter de nouveaux collaborateurs tandis que Facebook sera incontournable pour le BtoC (63 % des Français y sont détenteurs d’un compte) dans la mesure où ce réseaux offre la possibilité d’y diffuser des campagnes publicitaires payantes et surtout met à disposition des solutions de ciblages très poussées basées sur les données des utilisateurs, et des outils de tracking tels que le pixel Facebook. Twitter, quant à lui, correspond plus aux domaines de la communication, des relations publiques et des medias. Instagram sera davantage axé sur le visuel et donc bien adapté aux produits de consommation grand public. Youtube ne doit pas être négligé car la video pourra représenter un atout et être utilisée pour des films à vocation pédagogique présentant des produits. Enfin, Snapchat est consacré à des contenus éphémères, pris sur le vif et il sera intéressant d’y mettre en avant ses collaborateurs dans leurs activités tournées vers le client, de poster des contenus « humains », pris sur le vif. Plus largement, les réseaux sociaux doivent s’inscrire dans une stratégie plus globale de transformation digitale, de diffusion d’une culture numérique parmi les collaborateurs. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à être, à titre personnel, présents sur les réseaux sociaux et seront certainement ravis de voir que leur entreprise et sa communauté s’y développent également.
Les marchés d’Amérique du nord vous intéressent ? Si oui, la CCI Paris Ile-de-France organise, le 3 juillet 2018, des échanges avec des experts de ces marchés et vous donne l’occasion de les rencontrer dans le cadre d’entretiens individuels gratuits de 45 minutes… Profitez-en ! Facilement abordable et connaissant un des niveaux de vie les plus élevés du monde, l’Amérique du Nord offre de nombreuses opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises. Bénéficiez de l’expérience des conseillers CCI pour les saisir. Le mardi 3 juillet de 9h30 à 17h15
  • Identifier les opportunités des marchés
  • Collecter des informations sectorielles et réglementaires
  • Comprendre les particularités culturelles qui influencent les relations d’affaires
  • Identifier des partenaires commerciaux ou industriels qualifiés
  • Être appuyé dans votre prospection et dans l’implantation locale de votre entreprise

Pourquoi choisir les Etats-Unis ou le Canada pour votre expansion internationale ?

  • Les États-Unis et le Canada sont deux grands marchés avec respectivement 326 millions et 36 millions d’habitants en 2017.
  • Leur économie reste stable : Le Canada a eu une croissance économique solide de 3,1 % en 2017 contre 1,7 % en 2016. Le PIB américain devrait atteindre 2,8% en 2018, soit la meilleure performance depuis des années.
  • Une économie américaine plus forte, ainsi que la mise en œuvre de l’Accord économique et commercial global (CETA) entre le Canada et l’Union européenne, devraient avoir des répercussions positives pour les entreprises du Canada.
  • Pour les entreprises françaises tous les secteurs peuvent être porteurs aux États-Unis et au Canada : produits agroalimentaires, design et art de la table, cosmétiques fashion, industrie pharmaceutique, biotechnologies, informatique, services à forte valeur ajoutée…
  • L’image de la « French Touch » est forte auprès des consommateurs haut de gamme des grandes villes (New York, San Francisco, etc.).
  • Les États-Unis et le Canada apparaissent comme les champions des nouvelles technologies et abritent de grands évènements axés sur l’innovation : Consumer Electronic Show (CES), Nabshow, SXSV, Wanteddesign, ITS World Congress etc.
  • À noter également : l’anglais, langue commune, et la présence de 24 bureaux de la CCI Française en Amérique du Nord favorisent également l’implantation des entreprises françaises.
Rencontrez nos experts, au cours d’ entretiens individuels gratuits et personnalisés de 45 minutes sur rendez-vous. Notre expert :
Informations pratiques
Lieu : CCI Hauts-de-Seine 55 place Nelson Mandela 92000 Nanterre   Contact : Urszula Perzanowska
International Development Consultant
Tel: 01 46 14 26 54
Traditionnellement partenaire privilégié de la France, l’Afrique exerce aujourd’hui un attrait énorme auprès d’autres acteurs, tels que la Chine et l’Inde, qui gagnent des parts de marché. L’assureur-crédit Coface a publié une étude qui peut éclairer nos PME et ETI sur les défis et les opportunités de ce continent au fort potentiel. Par Serge De Cluny La France importe plus qu’elle n’exporte et sa balance commerciale est déficitaire…. On le sait et cette réalité est un peu différente concernant ce continent comme l’explique Ruben Nizard, économiste Afrique subsaharienne de la Coface :  « L’Afrique représente un poids marginal dans les échanges de la France. Mais le continent a aussi une position particulière car la France y entretient un excédent commercial« . D’après l’étude sur les échanges France/Afrique que la Coface a publié le 20 juin, Les parts de marché à l’exportation de la France en Afrique sont passées de 11% en 2000 à 5,5% en 2017, une chute de plus de 50% qui s’applique à tous les pays et à tous les domaines, en dehors du secteur de l’aéronautique. L’étude dresse un bilan décevant pour nos entreprises :  « La France est en recul là où elle était historiquement leader, comme les pays de l’Afrique francophone. Il n’y a qu’au Gabon où elle reste en tête même si, là aussi, elle perd des parts de marché ». Cette perte de vitesse des entreprises françaises profite principalement à deux grandes économies émergentes dans ce continent; la Chine et l’Inde qui récupèrent l’essentiel de nos parts de marché sans oublier voisine allemande qui a su également tirer partie du recul français en Afrique. Des secteurs en souffrance Il est triste de constater que les exportations françaises sont passées de 12 % en 2001 à 6% en 2017 dans le secteur des machines avec pour exemple le Sénégal où la chute des parts de marché françaises est allée jusqu’à atteindre les 25%. Nos entreprises font face à une concurrence qui vient de Turquie, d’Espagne mais surtout de Chine, dont la part a été multipliée par huit et représente aujourd’hui un quart des exportations totales de machines. Même tendance pour le secteur des appareils électriques et électroniques dans lequel la Chine se taille la part du lion aux dépends de la france en raflant l’essentiel des marchés du continent. L’inde, quant à elle, se distingue dans le secteur pharmaceutique où elle collectionne les parts de marché. Elle progresse dans le domaine des exportations pharmaceutiques vers l’Afrique de 5% en 2001 à 18% en 2017, notamment grâce à leur forte présence sur le segment des médicaments génériques à bas coût. Le marché automobile se retrouve partagé entre plusieurs acteurs, par le fait notamment de la réorganisation des chaines de production. La Chine et l’Inde, spécialisés dans les pièces détachées, sont devenus les principaux fournisseurs de l’Afrique. La France se retrouve au 7ème en 2017 alors qu’elle était au 3ème rang en 2001, tandis que d’autres pays européens progressent comme la Roumanie ou l’Espagne. Enfin, dans le secteur du blé, le recul français s’explique par une très mauvaise récolte et la concurrence de la Roumanie, de l’Ukraine et de la Russie qui en 2017 ont fourni plus de 40 % du blé total (contre seulement 3 % en 2001). Des perspectives malgré tout L’optimisme étant de rigueur sur pme-eti.fr, nous soulignons tout de même que le secteur aéronautique enregistre toujours de très bonnes performances en regroupant actuellement 33% de parts de marché alors qu’il n’en comptait que 12 % en 2001. D’ailleurs, l’étude de la Coface se garde bien de dresser un bilan fataliste pour nos entreprises: « Il est possible d’améliorer les exportations françaises en Afrique et même d’envisager un gain potentiel de 21 % dans 27 pays. Si ce potentiel avait été exploité, cela aurait représenté 1,5 point de parts de marché regagnées en 2017. Il aurait permis à la France d’atteindre son niveau d’avant la crise de 2008 et des subprimes« , assure Ruben Nizard. Par exemple, voici deux pays-clés sur lesquels les investissements français devront se porter, toujours selon l’assureur-crédit : l’Algérie et le Maroc qui représentent de véritables opportunités pour les exportations françaises dans de nombreux domaines. Parmi les autres pistes évoquées par la Coface, il faudrait renforcer la présence française dans des zones où elle est relativement faible, comme par exemple en Afrique de l’Est et en Afrique australe, et bien sur concentrer nos efforts vers les pays ayant un système légal d’origine française, comme les marchés d’Afrique francophone, notamment dans la bande sahélienne (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad).
Mesures de simplification, réforme de l’épargne salariale et ouverture aux privatisations: le gouvernement a présenté lundi son projet de loi sur la croissance des entreprises, la « loi Pacte », texte tentaculaire destiné à rendre l’économie française « plus compétitive ». Huit mois de gestation pour un total de 70 articles portant sur tous les aspects de la vie des PME et de leurs salariés: le projet de loi, adopté en conseil des ministres, ancre la politique du gouvernement dans la logique « pro-entreprises » défendue par Emmanuel Macron. Ce texte balaye très large pour lever tous les verrous de l’économie française », a souligné le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, en défendant lors d’une conférence de presse la « cohérence » de ce projet de loi fourre-tout, parfois comparé à la loi Macron. « Nos entreprises sont trop petites, elles n’arrivent pas à affronter la révolution digitale et elles n’exportent pas suffisamment (…) Or ce sont les entreprises qui créent de l’emploi », a poursuivi M. Le Maire. Quatre millions de sociétés, dont 3,8 millions de PME, sont actuellement recensées en France. Parmi elles, seules 125.000 sont exportatrices, quand l’Italie en dénombre 250.000 et l’Allemagne 400.000. L’objectif de Bercy est d’en avoir 200.000. « Nous avons en France un potentiel de croissance qui est inexploité », a souligné le ministre de l’Economie, en appelant de ses vœux la mise en place d’un « nouveau modèle économique », permettant de « redéfinir la place de l’entreprise dans la société ». Signe que ce « nouveau modèle » ne va pas de soi: huit mois auront été nécessaires pour que la loi Pacte — acronyme de « Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises » — voie le jour. Le texte, à l’origine, devait en effet être présenté en conseil des ministres le 18 avril. Mais un calendrier parlementaire surchargé et des hésitations sur certains points-clé, comme les privatisations, ont poussé l’exécutif à de multiples reports. « Tout vient à point à qui sait attendre », a concédé M. Le Maire, qui a finalement obtenu de l’Elysée la levée des contraintes légales empêchant l’État de céder ses parts dans trois entreprises emblématiques: ADP, Engie et la Française des jeux. un point de PIB Outre les privatisations, la loi Pacte — inspirée des 980 propositions remises fin décembre au ministère de l’Economie par des parlementaires et des chefs d’entreprises — prévoit une batterie de mesures censées simplifier le quotidien des entrepreneurs. Parmi elles, une redéfinition des « seuils » à partir desquels les entreprises se voient imposer des obligations fiscales et légales: le seuil de 20 salariés sera ainsi supprimé et un délai de cinq ans sera mis en place, lorsqu’un seuil sera franchi, avant que les nouvelles obligations ne deviennent effectives. Le texte prévoit par ailleurs un guichet unique électronique pour les démarches administratives et met fin au recours obligatoire à un commissaire aux comptes pour les entreprises de taille moyenne. Ces mesures vont « dans le bon sens », s’est félicitée dans un communiqué la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), estimant notamment que les seuils constituaient de « véritables plafonds de verre qui brident le développement des PME ». Conformément à ce qui a été promis ces derniers mois, l' »objet social » de l’entreprise — c’est-à-dire la façon dont les entreprises sont définies dans le code civil — sera lui modifié, pour prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux. « Nous serons vigilants pour que la rédaction retenue n’introduise pas d’insécurité juridique », a promis M. Le Maire, disant ne pas vouloir « pénaliser » les entreprises mais les aider à se développer. Le texte, qui sera débattu à partir de septembre au Parlement, ambitionne par ailleurs de développer l’intéressement et la participation, notamment au sein des petites et moyennes entreprises, où ces dispositifs sont aujourd’hui sous-utilisés. Il assouplit enfin le fonctionnement de l’épargne retraite, de façon à doper ce produit financier, qui représente aujourd’hui à peine 200 milliards d’euros d’encours contre 1.700 milliards pour l’assurance-vie. « Toutes ces mesures peuvent paraître techniques » mais vont « consolider notre tissu entrepreneurial » et donc « favoriser l’emploi », a affirmé M. Le Maire, en rappelant que les entreprises employaient en France 66% de la population active. Selon une évaluation de la direction du Trésor rendue publique par Bercy, la loi Pacte devrait doper l’économie française de 0,32 point de produit intérieur brut (PIB) à l’horizon 2025, et d’un point de PIB à long terme.
Le fonds Transatlatique Canada-France, qui sera doté d’une enveloppe de 75 millions d’euros, aura pour mission de financer le développement des entreprises sur les continents européen et nord-américain. Ce fond a été lance conjointement par 4 grands acteurs de ces relations bilatérales : Bpifrance, Siparex, Desjardins Capital et Exportation et Développement Canada. Par Franck Boccara L’annonce a été faite à l’ambassade de France au Canada, à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron au Canada, et en présence de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique du Canada, Mme Kareen Rispal, Ambassadrice de France au Canada et Mme Isabelle Hudon, ambassadrice du Canada en France. La naissance de ce fonds s’inscrit dans la continuité du partenariat initié au mois de septembre dernier entre Bertrand Rambaud, Président du Groupe Siparex, Luc Ménard, chef de l’exploitation de Desjardins Capital, Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance et Benoit Daignault, Président d’Exportation et Développement Canada. Ce fonds voit le jour dans le cadre de relations France-Canada au beau fixe suite au recent G7 et bien sur grâce à la mise en application provisoire de l’Accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada (CETA) depuis le 21 septembre 2017, au terme de sept années de négociations.
Le fond Transtlantique Canada-France, qui sera géré par Siparex et Desjardins Capital, va permettre d’accompagner le développement des PME et ETI françaises et québécoises par une méthode de co-investissement dirigée par des équipes biculturelles composées d’experts du capital investissement basées dans le pays partenaire. Siparex, pour sa part, a déjà installé une ressource dédiée au Québec et Desjardins s’apprête à faire de même en France.
Cette stratégie devrait s’avérer payante pour les deux partie dans la mesure où le Québec va servir également de porte d’entrée sur le marché nord-américain pour les entreprises françaises tandis que la France aura la même utilité pour nos partenaires québécois en leur ouvrant l’accès à un marché européen de plus de 500 millions de consommateurs.
Les PME et ETI accompagnées à travers ce fonds auront accès à une croissance internationale et pourront jouir des écosystèmes des deux côtés de l’Atlantique. De plus, elles bénéficieront d’une collaboration active de la part de Siparex et Desjardins Capital dans leur marché respectif et pourront profiter des réseaux d’affaires développés depuis 40 ans par ces derniers.
Les déclarations des initiateurs du fonds Transtlantique Canada-France reflètent parfaitement les attentes d’un tel projet :
– Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance :« Bpifrance a fait du développement des entreprises françaises à l’étranger une priorité stratégique. En sponsorisant le Fonds Transatlantique, nous réaffirmons notre détermination à susciter et à accompagner la croissance des entreprises françaises sur le gigantesque marché que constitue le continent nord-américain. Ce fonds bilatéral, animé par deux acteurs reconnus et bénéficiant de la force de leur réseau respectif sur chacun des deux continents, permettra aux PME et ETI d’accéder à de nouvelles opportunités. »
– Bertrand Rambaud, Président de Siparex, gestionnaire du Fonds Transatlantique en Europe : « L’appui au développement international des entreprises est au cœur des préoccupations de notre Groupe depuis de nombreuses années. Dans une philosophie de co-développement régulièrement mise en pratique, le fonds Transatlantique vient compléter l’offre d’accompagnement des entreprises du portefeuille à fort potentiel de développement vers les marchés nord-américains. Nous sommes fiers de lancer ce fonds avec Desjardins Capital, Bpifrance, CRCD et EDC. ».
– Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins : « Desjardins est fier d’appuyer l’internationalisation des PME du Québec »,  « Notre nouveau fonds a été créé afin d’appuyer le développement et la croissance de nos entreprises en Europe dans un marché estimé à plus d’un demi-milliard de consommateurs. De plus, nous établissons une première avec EDC, car il s’agit d’un premier partenariat entre le Mouvement Desjardins et une société fédérale de la Couronne. »
– Benoit Daignault, président et chef de la direction d’EDC : « Le Fonds Transatlantique est une façon originale d’aider plus d’entreprises canadiennes à tirer profit de l’Accord économique et commercial global Canada-Union européenne (AECG), ce qui augmentera la croissance des sociétés canadiennes vers la deuxième économie mondiale, tout en encourageant la diversification de notre commerce international », « Exportation et Développement Canada est fière d’investir aux côtés de partenaires français et canadiens dans le but de renforcer les liens commerciaux entre les deux continents ».
Pour plus d’informations :
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES
×

Vous êtes dirigeant ou cadre ?
Vous avez une question ou besoin d'une information ?

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.