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SME-ETI

Recruter des « talents » est un défi de taille pour les entreprises. L’étude « Attirer les talents dans les PME et ETI » de Bpifrance Le Lab bouscule les idées reçues et propose des solutions concrètes à nos PME et ETI afin de mieux attirer et fidéliser les nouvelles recrues.
Paris Region Business Meeting se tiendra le 23 mai 2018 à la CCI Paris Île-de-France. L’événement est destiné à faciliter le rapprochement et les échanges entre grands comptes, PME et start-ups européennes. L’édition 2018 aura pour thème « la ville intelligente et durable ». Par Eric Orsini Cette convention aura lieu dans le cadre du programme Enterprise Europe Network et du projet PPACT (Public Procurement and Cross-border Tendering), tous deux financés par la Commission Européenne. Le projet PPACT est coordonné par la Chambre de Commerce et d’industrie de Paris Ile de France en partenariat avec 4 institutions européennes. Son but est d’encourager les PME issues du secteur des Smart Cities à présenter leurs candidatures avec succès aux appels d’offres publics européens en privilégiant les groupements d’entreprises. Les objectifs de ces « rencontres achats »
  • Permettre aux PME et starts up européennes d’entrer en relation avec les grands comptes afin de saisir les opportunités de marchés,
  • Développer les nouveaux contacts entre PME pour encourager l’échange sur de futurs partenariats et la mise en place de groupements d’entreprises pour répondre aux appels d’offres publics européens,
  • Donner l’occasion aux donneurs d’ordres d’identifier les nouveaux savoir-faire et les solutions technologiques des PME et starts up innovantes.
L’édition 2017 a rassemblé environ 90 PME, 35 acheteurs pour 600 rendez-vous organisés. En ce qui concerne l’édition 2018, de nombreux donneurs d’ordre se sont d’ores et déjà inscrits à la convention d’affaires. Les thématiques abordées dans la convention 2018
  • Transports et mobilité
  • Ville numérique : Technologie & Données
  • Infrastructure et énergie
  • Gouvernance
  • Recyclage et gestion de l’eau et des déchets
L’événement constitue un rendez-vous immanquable pour les PME et ETI dont l’activité s’inscrit dans ces thématiques. Si vous décidez de participer à la convention Paris Region Business Meeting , cliquez ici Adresse complète 2 , place de la Bourse 75002 Paris Accès Stations de métro : Grands Boulevards (ligne 8 et 9), Bourse (ligne 3) Contact Magalie RICHARD: Enterprise Europe Network Paris Île-de-France Centre  
Les appels d’offres sont un moyen bien connu par nos PME et ETI pour conquérir des marchés spécifiques à leurs secteurs d’activité. Certaines entreprises, coutumières du fait, maitrisent parfaitement le processus. D’autres, par contre, pourraient y prétendre mais réchignent à y concourir pour différentes raisons, souvent liées à leur culture d’entreprise. Pourtant, répondre à des appels d’offres s’apprend assez rapidement, voici les principales étapes et les nouvelles exigences des marchés publics.
Par Franck Boccara
Les entreprises qui décident de répondre à des appels d’offres se doivent de suivre une procédure simple mais cependant assez stricte pour satisfaire aux exigences du pouvoir adjudicateur ou des acheteurs publics. En effet, un dossier doit être accompagné d’un certain nombre de documents ou de garanties sous peine de se voir rejeter, cependant toute entreprise qui n’est pas sous le coup d’une interdiction de soumissionner ou d’une infraction fiscale pourra les fournira aisément. Après avoir réuni ces documents, voici les étapes à suivre :
La signature électronique devenue obligatoire
Le « zéro papier » a fait son entrée dans l’attribution des marchés publics et une candidature entièrement numérique est un outil essentiel pour remporter un appel d’offres. L’administration a d’ailleurs mis en place depuis le 01/04/2018 un formulaire électronique type de candidature aux marchés publics, le e-DUME dans le cadre de la dématérialisation des marchés publics. Ce dernier a pour avantage de simplifier considérablement les démarches préalables. Dans la même démarche de dématérialisation obligatoire de la commande publique, la signature électronique est devenue un outil indispensable qui offre plusieurs garanties importantes lors des appels d’offres:
  • Elle permet d’authentifier l’identité de l’auteur.
  • Elle protège les documents dans la mesure où la présence de toute modification est notifiée au destinataire. De ce fait, l’émetteur apporte donc une garantie de consentement à l’opération en cours.
  • Elle apporte une fonctionnalité de non-répudiation, qui empêche ainsi l’auteur de renier le document signé.
  • Elle assure également une fonction de protection de données.
Comment l’obtenir ? Les entreprises désirant en disposer auront besoin d’un logiciel capable de générer cette signature électronique, qui est par définition, unique. Pour cela, il faudra faire appel à une autorité de certification qui fournira au demandeur un certificat de signature qui répondra notamment aux normes du Référentiel Général de Sécurité (RGS). Il est impératif de savoir qu’à partir du 1er octobre 2018, l’ensemble de procédures relatives aux passations de marchés publics seront dématérialisées, il deviant dong urgent pour toutes les entreprises de se doter de cet outil leur permettant de faire valider leurs documents. Ne tardez donc pas à consulter une autorité habilitée à fournir ce genre d’autorisation, en cliquant ici.
 
Le Forum National ReSEt tiendra sa 4ème édition le mardi 10 avril au Palais des Congrès du Parc Chanot (Marseille). Sous le signe des entreprises, territoires et réseaux de France, cette journée de valorisation de la RSE, des actions territoriales et des nouveaux modèles économiques doit réunir plus de 1 300 participants sous le parrainage de Nicolas HULOT, ministre de la Transition écologique et solidaire. Par Serge De Cluny Découvrir les innovations, les nouveaux modèles économiques, les nouvelles pratiques en rencontrant des femmes et des hommes aux idées inspirantes et aux réalisations concrètes, c’est le but de cette journée qui s’inscrit dans un accord-cadre triennal liant l’État (DREAL et DIRECCTE), la Région, l’ADEME, la CCI de région et la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat. L’ADEME et Bpifrance sont également partenaires du forum Reset 2018. « Quand Entreprises et Territoires se réinventent », tel est le thème de l’édition 2018 qui comportera
  • deux séances plénières,
  • trois ateliers collaboratifs,
  • six tables rondes,
  •  deux mini-conferences.
Des rendez-vous B2B et une soixantaine de stands d’exposants sont prévus ainsi que l’organisation d’un village de l’Innovation qui regroupera une vingtaine de Start’Up

L’évènement, qui est également soutenu par la CRESS, AMPM, l’Ordre des Experts Comptables, Veolia, EDF, sera animé par plus de 80 intervenants dont :

Corinne LEPAGE, Philippe BRUN, Vice Président STMicroelectronics et Président de l’UIMM, Gilles BERHAULT, ex-Président du Comité 21, Régine WEIMAR Directrice Générale HOM, Joël TRONCHON, Directeur du Développement Durable du Groupe SEB, Olivier CROUZET, Directeur Pédagogique École 42, Fabien GILOT, ancien champion olympique, Catherine CHABAUD, Navigatrice, Martin BORTZMAYER, Délégué au Développement Durable au sein du CGDD, Nathalie BOYER, Déléguée Générale d’ORéE et ambassadrice de l’Économie Circulaire, etc.

Quand entreprises et territoires se réinventent… Le forum National ReSEt 2018, qui ressemble à un think tank ouvert à tous ceux qui veulent comprendre et s’inspirer de ce qui marche, incite clairement les entreprises et territoires à s’unir pour produire, penser, croître autrement ! Un rendez-vous à ne pas manquer pour les PME et ETI  Tous les renseignements

En Côte d’Ivoire, la crise post-électorale de 2010 et ses conflits ethnico-religieux paraissent déjà bien loin. La stabilité politique, sous la présidence d’Alassane Ouattara, permet de renouer avec une image pacifiée et sécurisée et de rendre à Abidjan sa place d’eldorado de l’afrique de l’ouest. Les investisseurs étrangers, et notamment les PME et ETI françaises, sont au rendez-vous pour profiter des nombreux avantages qu’offre ce pays qui allie si bien business et bien-être. Par Eric Orsini Le pays a su entreprendre les réformes nécessaires pour favoriser un climat économique et social favorable aux affaires: procédures bureaucratiques allégées, fiscalité adaptée, protection renforcée des investissements, guichet unique de création d’entreprises… Les autorités ivoiriennes ont également fait du développement des infrastructures une de leur priorité absolue. La Côte d’Ivoire investit dans les infrastructures Un programme de grands travaux a ainsi été mis en route, notamment dans le secteur des transports : privatisation de la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, pont sur le fleuve Comoé, ou encore construction d’une route reliant la Côte d’Ivoire au Mali et au Burkina Faso. Autant d’efforts qui répondent de façon pragmatique aux besoins logistiques du pays. Conscients de ces avancées, les bailleurs de fonds réagissent positivement. La France a consentis à deux milliards d’euros de crédits à taux privilégiés, notamment pour financer le métro d’Abidjan. Côté americain, les États-Unis ont octroyé une aide de 500 millions de dollars afin de combattre la pauvreté et de stimuler la croissance. La Côte d’Ivoire a ainsi collecté facilement 1,25 milliard de dollars et 625 millions d’euros en euro-obligations (eurobonds). Le FMI continue pour sa part à débourser par tranches les 899,2 millions de dollars prévus au titre de ses programmes de crédit. Les investisseurs de retour en Côte d’Ivoire Affichant un insolent taux de croissance de 8,5 % en moyenne depuis 2012, la Côte d’Ivoire mise sur ses atouts pour attirer les investisseurs étrangers : au dynamisme de son économie s’ajoutent des ressources naturelles fécondes (agriculture, minerais) et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et francophone. Des atouts mis en avant pour séduire le secteur privé, sur lequel reposent tous les espoirs et vers lequel les investissements des fonds publics sont de plus en plus dirigés. Le Fonds monétaire international (FMI) a ainsi récemment conclu un accord tri-annuel avec le gouvernement ivoirien afin de soutenir le Plan national de développement (PND 2016-2020), afin de soutenir le secteur privé en investissant dans les infrastructures et les secteurs sociaux, mais aussi à accompagner la transformation structurelle et l’industrialisation de l’économie ivoirienne. Le FMI devrait mettre sur la table pas moins de 300 milliards de FCFA (soit plus de 600 millions d’euros), pour un programme qui « aidera le gouvernement à poursuivre les grands succès atteints durant les quatre dernières années et renforcer les fondations d’une croissance forte et inclusive qui favorisera la réduction de la pauvreté  », selon un rapport de l’institution monétaire. Les institutions financières internationales ont donc confiance en la Côte d’Ivoire  ; et elles le prouvent. Non contente de figurer parmi les premières places financières d’Afrique de l’Ouest, Abidjan accueille désormais le siège régional de la Banque européenne d’investissement (BEI). Lors de l’inauguration du bureau, le président de la BEI, Werner Hoyer, a affirmé que le choix d’Abidjan « reflète le partenariat de confiance qui lie désormais la BEI à la Côte d’Ivoire pour une action accrue notamment en faveur des infrastructures durables et du soutien au secteur privé ». Signe de cette confiance réciproque, le pays sera le premier d’Afrique à recevoir un prêt de l’institution européenne. Le tourisme d’affaire Le pays se repositionne comme l’une des trois destinations business les plus attractives en Afrique. La Côte d’Ivoire séduit un nombre croissant de voyageurs depuis 2014. La contribution du secteur a atteint plus de 7,5 % du PIB en 2016 et devrait se poursuivre sereinement ces prochaines années. La capacité hôtelière des deux grandes villes du pays – Abidjan, sa principale porte d’entrée, et Yamoussoukro, sa capitale – est estimée à plus de 3500 chambres (3 étoiles et plus), mais devrait doubler de taille d’ici 2025. De nouveaux projets hôteliers – Sheraton, Ritz Carlton, Novotel entre autres – sont en train de voir le jour à Abidjan. Pour canaliser les investissements du secteur, le ministère du tourisme a annoncé la création de deux fonds, dont un souverain qui fonctionnera comme une garantie des prêts ou emprunts destinés aux projets d’infrastructures touristiques. D’ores et déjà, Abidjan a remporté une première palme : l’organisation, en novembre 2017, du cinquième sommet Union Africaine-Union Européenne. Des assises auxquelles ont pris part plus de 80 chefs d’États et de gouvernement et plus de 5 000 participants, tous logés dans les complexes hôteliers de la ville. Renseignez-vous ! Ce lien vous dirigera vers le service économique de l’ambassade de France sur place. CCI France-Côte d’Ivoire 18 BP 189 Abidjan 18 Côte d’Ivoire Tél. : (+225) 21 25 82 06 Fax : (+225) 21 24 10 00 Email : ccifci(at)ccifci.org Egalement sur CCI-International    
La contrefaçon aime le gout et le savoir-faire français, et elle coûte très cher à nos PME et ETI. Déjà en 2011, un sondage CGPME (actuelle CPME) révélait que la moitié des PME en auraient été victime et la tendance de ce phénomène global, dopé par la vente sur internet, ne fait que se confirmer. Alors comment s’en protéger ? Voici quelques pistes. Par Franck Boccara Le préjudice de la contrefaçon à l’économie française est estimé à 7 milliards d’euros par an. Les dégats qu’elle engendre sont condidérables car ils entrainent une concurrence déloyale, une perte de chiffre d’affaire et de parts de marché, une destruction d’emplois et représentent un danger évident pour la santé et la sécurité des consommateurs. Nos PME et ETI subissent également une atteinte à leur notoriété et voient leurs investissements dans l’innovation sérieusement sapés. Si il est impossible d’éradiquer totalement la contrefaçon , il existe toutefois des solutions pour s’en prémunir. Une contrefaçon omniprésente La contrefaçon ne concerne pas seulement des domaines tels que le luxe, le textile ou les billets de banque. Le développement du e-commerce a favorisé la prolifération des produits contrefaits à des secteurs comme la high tech, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique ou l’optique Les douanes françaises saisissent chaque année toujours plus d’objets contrefaits venant de destinations qui se spécialisent dans des secteurs précis comme par exemple l’Inde qui se démarque dans les produits pharmaceutiques, l’Egypte dans l’alimentaire ou encore la Turquie dans le parfum. Les moyens de protection 
  • La propriété intellectuelle protége l’innovation et la création
la propriété intellectuelle vous permet d’avoir un monopole d’exploitation pour une période déterminée et vous donne les moyens d’agir contre les pratiques déloyales et les contrefacteurs. Vos premiers interlocuteurs seront alors les cabinets spécialisés dans ce domaine ainsi que les cabinets d’avocats qui vous conseilleront et mettrons en place les moyens de protection de vos projets et idées.
  • L’INPI, l’acteur officiel de la lutte anti-contrefaçon
  • Surveillance et repérage
Il est important de surveiller régulièrement les différents réseaux utilisés par les contrefacteurs comme les site e-commerce, petites annonces ou enchères pour éventuellement y trouver des imitations. De plus, Chaque entreprise connait les pistes et les réseaux propres à son activité.
  • Déposer une retenue et demande d’intervention auprès de la douane
Cette procédure s’avère efficace, valable un an et totalement gratuite elle s’applique aux détenteurs de droits de propriété intellectuelle. http://www.douane.gouv.fr/articles/a11071-retenue-et-demande-d-intervention-application-for-action
  • Les outils techniques
Il existe des solutions technologiques comme l’hologramme, la RFID ou le QR Code mais celles-ce sont loin d’être totalement fiables. D’autres solutions innovantes sont proposées par des PME françaises comme Olnica et ses traceurs uniques ou Cypheme qui commercialise un système détection des contrefaçons grace à la caméra d’un smartphone. Devant ce fléau qui a encore de beaux jours devant lui, ces entreprises sont sur un créneau porteur, et ce tant que les états dans lesquels sont fabriquées et exportées les contrefaçons ne prendront pas les mesures nécessaires.                      
Le mobile learning, très en vogue aux Etats-Unis ces dernières années, connait un engouement croissant dans les entreprises françaises. Il permet de se former en tout lieu et à tout moment et d’apprendre à peu près tout ce que l’on veut, cependant peut-il vraiment remplacer les autres techniques de formation ? Essayons d’y répondre. Par Franck Boccara L’ère des smartphones et des tablettes et la possibilité d’etre connecté quasiment partout en France a changé nos habitudes dans tous les domaines et notamment dans celui de la formation. Le mobile learning s’impose aujourd’hui comme la solution idéale pour des cadres de plus en plus mobile. En plus de son côté « nomade », l’avantage du mobile learning est sans conteste qu’il offre des expériences de formation qui favorise la mémorisation des contenus enseignés grace à des techniques qui allient la vidéo et les photos à des exercices interactifs tels que les jeux et les quiz, ou encore le storytelling. Cet aspect ludique stimule et optimise l’assimilation des informations. Pour certains, le mobile learning s’avère plus pratique que son prédécesseur le E-learning qui entrainait certaines contraintes pour l’organisation des séances de formation et manquait d’autonomie et de responsivité. Des formations flexibles
L’autre avantage considérable du mobile learning est sa faculté de personnalisation. En effet, ce dernier s’adapte complètement  à ses utilisateurs qui peuvent accéder à des solutions « clé en main » mais aussi et surtout il permet aux entreprises d’y intégrer leur propre contenu et leur propre savoir. Le mobile learning devient alors un outil pouvant servir des objectifs internes tels que des formations métier ou des formations produits spécifiques à chaque entreprise tout en offrant des tests d’évaluation qui permettent de cibler exactement les besoins de l’utilisateur. Les limites du mobile learning Le principal bémol réside précisément dans la liberté espace-temps que permet le mobile learning. En effet, à l’heure où l’on parle de « burn out » ou d’aliénation par l’entreprise, certains voient dans ces formations une intrusion dans leur vie privée et un empiètement sur leur espace personnel. Il est par conséquent nécessaire d’aménager ces formations de façon à prévenir ce genre de sentiment. La solution serait certainement d’associer le mobile learning à des techniques de formation plus classiques et plus encadrées, c’est ce qu’on appelle dans le jargon de la formation le « blended learning » (démarche mixte).    
Le sénat a adopté en commission des lois 50 mesures allant dans le sens de la proposition de loi de simplification, de clarification et d’actualisation du droit des sociétés.  La cession et la transmission d’entreprise s’en trouve réformée et les démarches administratives fortement allégées. Une bonne nouvelle pour les PME et ETI. Par Franck Boccara D’après une étude de la BPCE, 70.000 sociétés sont transmises chaque année en France. Ce chiffre reste pourtant faible et nombre de transactions n’aboutissent pas. C’est la raison pour laquelle les sénateurs veulent clarifier l’environnement juridique des entreprises en simplifiant les démarches administratives. Les mesures concernant la cession et la transmission d’entreprise Une de ces mesures consiste à simplifier les démarches auprès de l’administration fiscale pour bénéficier de l’exonération prévue par le pacte Dutreil concernant les droits de succession sur la transmission de parts de société. Par ailleurs, le sénat propose de supprimer les mentions légales obligatoires devant être portées sur l’acte de cession d’un fonds de commerce, ainsi que de dématérialiser les formalités de publicité de la cession de part de société civile auprès du Registre du commerce et des sociétés en les digitalisant. Enfin, il ne sera plus nécessaire de transmettre les livres comptables des 3 derniers exercices puisqu’un inventaire suffira. Booster la cession d’entreprise Ces mesures qui simplifient la cession d’entreprise ont pour but d’inciter davantage les jeunes créateurs à reprendre une entreprise existante. En effet,  le vieillissement de la population et les incitations à la création d’entreprise ont crée un déséquilibre économique auquel le le sénat essaie de palier. A l’époque des start-ups, reprendre une entreprise n’est plus à la mode. Pourtant, la transmission est souvent un pari gagnant lorsque les jeunes repreneurs comprennent les enjeux du marché et amorcent les réformes nécessaires dans l’entreprise Le projet de loi PACTE Ce projet de loi Pacte (pour plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), sera présenté en Conseil des ministres à la mi-avril . Au-delà des transmissions familiales, il devrait également simplifier la cession de l’entreprise aux salariés.
     

L’État et la Région Île-de-France lancent l’appel à projets « Innov’up Leader PIA » pour soutenir les PME et les ETI dont le projet innovant a un coût de développement supérieur à 200 000 euros.

Par Franck Boccara
Le Programme d’investissements d’avenir (PIA) a été mis en place par l’État afin de soutenir les projets qui contribuent à l’augmentation de la croissance potentielle de la France et a été accompagné d’un budget de 57 milliards d’euros. L’appel à projets « Innov’up Leader PIA » fait partie du troisième volet de ce programme (PIA3) qui s’inscrit dans le cadre du Grand Plan d’Investissement (GPI) présenté par Edouard Philippe le 25 septembre 2017. Chaque projet innovant sélectionné pourra bénéficier ainsi d’un soutien public dont le montant sera compris entre 100 000 et 500 000 euros. Celui-ci sera versé sous la forme de deux tiers de subventions et d’un tiers d’avances récupérables. Le PIA3 offre à chaque région la possibilité de choisir, dans un pilotage commun avec l’État, une déclinaison spécifique d’actions s’adressant d’abord aux PME régionales et de disposer ainsi d’une enveloppe qui lui est propre. Les sept filières stratégiques de la Région Île-de-France « Innov’up Leader PIA », qui est opéré par Bpifrance, s’adresse en priorité aux PME dont le projet d’innovation rentre dans le cadre du développement d’une de ses filières:
  • L’aéronautique, le spatial et la défense.
  • L’agriculture, l’agro-alimentaire, la nutrition, la sylviculture.
  • L’automobile et les mobilités.
  • Le numérique (dont big data, calcul haute performance, cyber-sécurité, industries culturelles et créatives, infrastructures numériques, intelligence artificielle, internet des objets, fintech, logiciels, réseaux, smart grid).
  • La santé (dont biotechnologies, dispositifs médicaux, silver économie).
  • Le tourisme, sport et loisirs.
  • La ville durable et intelligente (dont éco-activités, énergies, bio-matériaux, (re)construction durable, déchets, smart cities, services).
  Quant aux ETI, elles pourront également être éligibles uniquement si leurs projets d’innovation font partie de cinq thématiques bien spécifiques : l’industrie du futur, la fabrication additive, la cybersécurité, l’intelligence artificielle et la robotique. Vous êtes concernés ? Si oui, vous pouvez, depuis le mardi 20 mars 2018, déposer votre dossier en ligne. Cet appel à projets se compose de trois périodes de réception des dossiers: 1er juin 2018, 28 septembre 2018, 7 janvier 2019. Après chaque date de relève de dossiers, les services de la Direccte et de la Région sélectionneront les meilleurs projets d’innovation sur la base des analyses réalisées par l’opérateur Bpifrance. Renseignez-vous !!
Le Printemps de l’Optimisme, mouvement crée en 2013 par Thierry Saussez, défend et promeut une noble cause: celle de faire progresser l’optimisme en France. Une belle mission à laquelle fait écho la CCI Paris Île-de-France en accueillant, le 23 mars 2018, la grande journée d’ouverture de la 5e édition de ce mouvement. Par la suite, d’autres évènements auront lieu dans toute la France jusqu’au 2 mai. Grands débats, conférences, formations, ateliers participatifs seront au programme de ce premier rendez-vous. De nombreux intervenants du monde littéraire, économique, médical, philosophique ou même politique prendront la parole et échangeront durant cette journée. Une belle initiative de positivisme à ne pas manquer ! Tous les renseignements sur les liens ci-dessous: http://www.cci-paris-idf.fr/informations-territoriales/ile-de-france/printemps-de-loptimisme-ile-de-france www.printempsdeloptimisme.com Par la rédaction  

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