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SME-ETI

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, s’est exprimé sur la crise du coronavirus en France et dans le monde le vendredi 6 mars sur BFMTV. «Le message c’est pas de panique» rassure-t-il tout en appelant les dirigeants d’entreprises à «respecter les consignes sanitaires et la santé des employés avant toute choses» et à «s’assurer que les mesures sont prises».

Par la rédaction

Geoffroy Roux de Bézieux a d’abord évoqué les secteurs en difficulté, notamment les autocaristes subissant une perte «plus de 50% du chiffre d’affaires» due aux annulations en chaîne de sorties scolaires et touristiques. Le patron du Medef a réclamé l’intervention de l’Éducation nationale en qualifiant la situation de «cas de force majeure» et en affimant que «Le ministère devrait prendre en charge une partie du manque à gagner».

Le président du Medef est revenu en détail sur les mesures annoncées par gouvernement pour soutenir les PME et ETI subissant les effets de la propagation du coronavirus. «Il faut réagir vite et fort, le gouvernement et la BPI travaillent ensemble à un dispositif afin que la BPI se porte garante des créances des entreprises impactées», explique-t-il «On est mobilisé pour faire remonter l’information». Le chômage partiel a été mis en avant et présenté comme une alternative viable pour les entreprises devant les enjeux salariaux d’une telle situation : «Ce dispositif a bien marché en 2018, il permet de faire cesser l’activité du salarié et que celui-ci soit rémunéré par l’assurance chômage. 400 entreprises ont demandé cette mesure».

Le retour à une souveraineté économique ?

A propos des effets du coronavirus sur l’économie internationale, le président du Medef a refuser de céder au «côté auto-prophétique» en affirmant qu’«Il ne faut pas inquiéter les gens». Concernant les 0,5 point de croissance en moins prédit par l’OCDE, il reste sur la même approche modérée : «Je ne sais pas pas comment l’OCDE calcule ses chiffres, je ne veux pas aller dans ces eaux-là, je pense qu’il est trop tôt pour connaître l’impact précis. Je suis lucide mais je veux pas participer à la propagation de la panique».

Geoffroy Roux de Bézieux a préféré élargir l’angle de vue en évoquant les leçons et les bénéfices que la France peut tirer de cette crise : «La réflexion qu’il faut avoir c’est sur la souveraineté économique et industrielle du pays», déclare-t-il. «Comment fait-on pour déterminer quel secteur on doit garder en ‘made in France’ ?», a-t-il laché en précisant que «nous avons trop mondialisés des filières et nous avons perdu notre savoir-faire».

Le débat sur la réforme des retraites a tout de même été abordé et le patron du Medef a réagi au 49-3 déclenché par l’exécutif pour faire adopter la loi ordinaire en première lecture dans l’hémicycle. «Ce qui me choque surtout, ce sont les deux ans de concertation pour rien. Pendant deux ans on ne nous a rien montré, rien expliqué, et ça c’est Delevoye qui aurait du le faire». «C’est une reforme trop ambitieuse, trop compliqué. Maintenant il faut essayer de la rendre acceptable et tenter de lui donner le moins de défaut possible», défend-il. «Concernant la conférence de financement, on sait tous y compris la CFDT qu’il faut travailler plus longtemps. Elle ne peut pas le nier, c’est la seule solution. La question c’est qui ? Tout le monde n’est pas égal face au travail».


Fondée en 1847, BURGER & Cie est la parfaite incarnation d’une ETI familiale qui a su traverser les époques en gardant des valeurs fortes et authentiques, en l’occurence celles de l’amour du bois et de la nature.
Des produits d’aménagement intérieur et de jardin jusqu’aux maisons archi-design en ossature bois, BURGER & Cie innove en permanence pour renforcer son savoir-faire unique dans l’art de travailler le bois et de marier les matières.
Bertand Burger, président, nous parle de son engagement pour une production territoriale, écologique et responsable qu’il transmet à la 6ème génération de cette saga industrielle française résolument tournée vers l’avenir.

Dormir durant les trajets en avion est un enjeu de taille pour les voyageurs d’affaires qui doivent conjuguer efficacité et récupération physique, cependant tous n’y arrivent pas. La compagnie Air New Zealand vient de breveter une idée intéressante censée apporter une solution à ce problème : les lits capsules.

Par Eric Orsini

Dormir dans un avion lorsqu’on voyage en classe économique peut très rapidement tourner au cauchemar avec à la clé des douleurs aux jambes, au cou, au dos… Habituée aux longs courriers, la compagnie aérienne Air New Zealand a déposé, après trois ans de recherches et d’essais, un brevet pour des lits capsules, selon les informations de CNN Travel.

Ces lits capsules baptisés « Skynest » ont été testés par quelques 200 clients de la compagnie dans un hangar à Auckland. Cette cabine de sommeil est composée de six modules de couchage allongés à plat. Chaque lit mesure environ deux mètres de long sur 58 centimètres de large et chaque passager se verra remettre un kit de couchage composé d’un oreiller, de draps, d’une couverture, de bouchons d’oreille et des rideaux de confidentialité. Air New Zealand réflechierait même à équiper les cabines de prises USB et de lampes de lecture pour le plus grand confort de ses clients voyageant en classe économique.

Six couchages par avion

Les appareils pourraient accueillir jusqu’à 6 lits capsules. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’un brevet, cette option devrait être un peu plus onéreuse qu’un siège classique. « Nous voyons une future expérience de vol où un client (…) pourrait réserver l’Economy Skynest en plus de son siège Economy, bien se reposer et arriver à destination prêt à partir », déclare Nikki Goodman, directeur général de l’expérience client d’Air New Zealand.

Le sort définitif de ces lits capsules sera scellé par la compagnie néo-zélandaise l’année prochaine. Celle-ci n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle elle avait lancé, en 2011, la « Economy Skycouch » permettant aux passagers voyageant ensemble de transformer leurs sièges en lit. Bien que pour l’instant aucune certification formelle n’a été émise, l’idée des lits capsules n’est pas qu’un rève… affaire à suivre !!!

Le Royaume-uni est officiellement sorti de l’Union européenne le 31 janvier dernier mais cela va-t-il avoir un impact pour les épargnants français, notamment lorsqu’ils sont détenteurs d’un PEA comprenant des actions de sociétés britanniques. Voyons les dispositions de l’administration sur cette question.

Par Serge de Cluny

La règle de base précise que les titres sont éligibles au PEA (plan d’épargne en actions) et au PEA-PME uniquement s’ils sont émis par des sociétés dont le siège se trouve dans un état membre de l’Union européenne (UE) ou dans un autre état partie à l’Espace économique européen (EEE) ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale ou une convention fiscale comportant une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales (4° du I de l’article L. 221-31 du code monétaire et financier).

Cette règle relative au lieu du siège social de la société émettrice des titres s’apprécie de façon permanente. Cela veut dire qu’au cas où le Royaume-Uni ne fait pas partie de l’accord sur l’EEE après son départ de l’UE, les titres émis par des sociétés britanniques ne seront plus éligibles aux PEA et PEA-PME. Plus encore, la détention au sein du PEA ou du PEA-PME de titres ayant perdu leur éligibilité constituerait de fait un manquement à leurs règles de fonctionnement et sont censés entraîner leur clôture (article 1765 du Code général des impôts).

Cependant, afin d’éviter cette clôture, l’administration va mettre à la disposition de l’épargnant français une procédure de régularisation d’un délai maximum de deux mois à partir du transfert du siège de la société dans un État ni membre de l’UE ni partie à l’accord sur l’EEE. Cette solution aura pour effet de placer le contribuable entre deux possibilités :

  • Retirer le PEA des titres inéligibles par le biais d’un versement compensatoire en numéraire d’égal montant. Par contre, si l’épargnant en fait la demande auprès de son prestataire financier et si la durée de blocage du plan est satisfaite, ce retrait pourra être considéré comme un retrait classique n’emportant pas de versement compensatoire et sera donc soumis aux prélèvements sociaux dans les conditions de droit commun.
  • Céder dans le PEA les titres devenus inéligibles.

Ce scénario se base sur l’absence de ratification de l’accord général de sortie du Royaume-Uni mais il reste bien sur à mettre au point le cadre, beaucoup plus large, de la future relation entre le pays et ses ex-partenaires.

La vidéosurveillance dans l’entreprise, portée par les progrès technologiques dans ce domaine, se développe considérablement dans les PME et ETI. Cette pratique est parfaitement légale mais elle est forcément encadrée par respect des droits et libertés fondamentales du salarié. Voyons quelles sont les règles imposées par le législateur.

Par Franck Boccara

Les conditions applicables à la vidéosurveillance dans l’entreprise comme moyen de contrôle des salariés découlent essentiellement du fait que le lieu d’installation du matériel soit public ou pas.

Les lieux de travail ouverts au public

Concernant les lieux largement ouverts au public tels que les restaurants, cinémas ou supermarchés, l’utilisation de la vidéosurveillance est soumise à la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d’orientation et de programmation relative à la sécurité. L’article 10 de la dite loi autorise la vidéosurveillance dans le but de veiller à la sécurité des personnes et des biens face à des risques de délinquance de droit commun ou des risques terroristes. Cependant, la mise en place du système de télésurveillance sera subordonnée à une autorisation du préfet (ou du préfet de police pour la ville de Paris) accordée après avis d’une commission départementale présidée par un magistrat du siège ou un magistrat honoraire.

Dans ce cas, le public devra être informé clairement et de façon permanente de l’existence du système de vidéosurveillance ainsi que de l’autorité ou de la personne responsable. Parallèlement, il faudra également consulter au préalable le comité social et économique (CSE) de l’entreprise dans la mesure où la présence des caméras représente un contrôle de l’activité des salariés. Enfin, chaque salarié devra en être informé individuellement, comme l’impose l’article L. 1222-4 du Code du travail selon lequel  » aucune information concernant personnellement un salarié ne peut être collectée par un dispositif qui n’a pas été porté préalablement à sa connaissance. « 

Les lieux de travail fermés au public

« Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché » précise l’article L. 1121-1 du Code du travail. Autrement dit, la vidéosurveillance dans l’entreprise est censée s’effectuer de manière adéquate, pertinente, non excessive et strictement nécessaire à l’objectif poursuivi. Elle ne pourra donc pas avoir pour unique fonction de surveiller l’activité professionnelle des salariés et devra poursuivre un but supplémentaire tel que l’amélioration des process par exemple. Evidemment, comme pour les lieux publics, il faudra consulter le CSE en amont et informer les salariés de facon individuelle.

Les lieux fermés aux salariés

S’il s’agit de pièces ou de locaux qui ne sont pas accessibles aux salariés, il n’y aura aucune condition particulière à l’installation d’un dispositif de vidéosurveillance, notamment pour assurer la protection de lieux tels que des entrepôts ou autre locaux de stockage.

Au cas ou un salarié pénètre malgré tout dans un local qui lui est interdit, l’employeur pourra alors se servir du système de vidéosurveillance pour fournir les éléments de preuve des faits reprochés au salarié, comme par exemple un vol ou une dégradation de matériel.

Pour cette catégorie de lieu, l’employeur n’aura donc aucune obligation à informer ou consulter les représentants du personnel ou les salariés.

Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) et lancer un appel aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Ce programme, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

L’Atelier Afrique du Sud 2020 vient s’inscrire dans un contexte favorable et une actualité riche dans les relations bilatérales entre les deux pays. L’évènement donne rendez-vous aux PME et ETI françaises pour leur faire connaitre les opportunités qu’offre ce pays à la puissante base industrielle, au secteur financier et juridique de premier plan, disposant d’une véritable classe moyenne et qui s’impose comme une véritable plateforme vers toute l’Afrique australe.

En effet, après le Forum d’affaires France-Afrique du Sud à Johannesburg en octobre 2018, Ambition Africa 2019 en octobre dernier à Bercy, l’ »Investment Summit » du Président Ramaphosa à Johannesburg et le déplacement envisagé du Président de la République française sur place en 2020, l’Atelier Afrique du Sud 2020 tombe à point pour affirmer la présence économique française dans cette partie de l’Afrique.

Au programme

Débat animé par Léocadie EBAKISSE, Fondatrice de TALENT’S AWAKE 

– 8h30 : Accueil des participants
  • 9h00 : Allocutions d’ouverture

Christophe LECOURTIER : Directeur Général BUSINESS FRANCE

SE Tebogo SEOKOLO : Ambassadeur d’Afrique du Sud en France

SE Aurélien LECHEVALLIER : Ambassadeur de France en Afrique du Sud

– 9h15 : Table ronde introductive: Les clefs du succès pour se développer en Afrique du Sud
  • Situation économique et financière / enjeux et perspective politiques

Bertrand FURNO : Chef du Service Économique Régional en Afrique australe

Nicholas BORAIN Analyste politique, BNP Paribas Afrique du Sud

  • Opportunités et défis 

Hervé HELIAS : Chairman & CEO, Groupe MAZARS

Jeffrey SCHULTZ : Chef Économiste, BNP Paribas Afrique du Sud

Bertrand FURNO : Chef du Service Économique Régional en Afrique australe

Axel BAROUX : Directeur Afrique Sub-saharienne, BUSINESS FRANCE

  • Les entreprises françaises en Afrique du Sud : Quelle image ?

Jean-Claude LASSERRE : CEO Afrique de SAINT GOBAIN et Président Comité CCEF Afrique du Sud

Yves GUENON : Président de la FSACCI et Vice-président du Comité CCEF

Axel BAROUX : Directeur Afrique Sub-saharienne, BUSINESS FRANCE

– 10h30 : Infrastructures, mobilité et logistique : Réinventer la ville en Afrique du Sud !

Jean-Claude LASSERRE : CEO Afrique de SAINT GOBAIN et Président Comité CCEF Afrique du Sud

Hervé PERRON : Directeur Commercial Régional Afrique du Sud et de l’Est, BOLLORE LOGISTICS

Olivier GRANET : Président Directeur Général, KASADA CAPITAL MANAGEMENT

Yves GUENON : Président de la FSACCI et Vice-président du Comité CCEF

11h15 : Pause-café / Networking
– 11h35 : Programme Young Entreprise Initiative : Pitch des 3 Start-ups Sud-Africaines sélectionnées dans le cadre du programme

Nneile NKHOLISE : CEO, 3DIMO 

Tshidso RADINNE : CEO, RAPHTA

Kaveer BEHAREE : CEO, UBIQUITY AI

– 11h50 : Quels nouveaux modes de consommation ? Panorama du secteur Retail & Enjeux et opportunités dans le secteur de la Santé

Michelle OLCKERS : Co-CEO, MAZARS Afrique du Sud

BNP-RCS

Leroy Merlin

– 12h35 : Relations Afrique du Sud – France et perspectives bilatérales 2020

SE Tebogo SEOKOLO : Ambassadeur d’Afrique du Sud en France

SE Aurélien LECHEVALLIER : Ambassadeur de France en Afrique du Sud

– 12h55 : Clôture de la matinée

Axel BAROUX : Directeur Afrique Sub-saharienne, BUSINESS FRANCE

– 13h00 : Déjeuner networking
– A partir de 14h30 : Rendez-vous individuels avec les experts du marché sud-africain

Ce programme est communiqué à titre indicatif et peut être modifié

Adresse : 77 Boulevard Saint-Jacques, 75014 Paris, France

INSCRIVEZ – VOUS à l’atelier Afrique du Sud 2020 !

Avec la cyberattaque subie par Bouygues Construction, l’actualité nous rappelle tragiquement que chaque entreprise peut voir son réseau attaqué ou contaminé. Ce constat oblige donc les dirigeants et cadres de PME et ETI à connaître les bonnes pratiques pour annihiler une attaque de cet ordre ou au moins en limiter les dégâts. En voici quelques-unes…

Par Franck Boccara

Tout peut commencer par des ordinateurs qui buggent ou fonctionnent lentement, par la messagerie de l’entreprise qui se paralyse ou par un site internet qui n’est plus opérationnel. Ces symptômes sont souvent révélateurs d’une cyberattaque ou une d’infection et risquent d’être suivis par un message émanant de cybercriminels pour exiger une rançon contre le déchiffrement des fichiers.

Evidemment, il est indispensable de mettre en place des mesures et des outils tels qu’un système de sauvegarde toujours opérationnel, des logiciels à jour, un contrat d’assurance qui inclue les cyberrisques et une sensibilisation des collaborateurs de l’entreprise à ces risques. Mais l’erreur humaine est bien souvent la source de ces infections, souvent à travers un clic imprudent sur un lien malveillant ou par l’ouverture d’une pièce jointe dans un courriel. Dans ce cas, c’est la rapidité de votre réaction qui fera la différence et permettra de minimiser l’impact sur le fonctionnement du réseau, la perte des données et l’image de l’entreprise.

Tout d’abord, si vous ne disposez pas d’un responsable informatique en interne, il faudra opter pour un partenariat avec un prestataire spécialisé en sécurité informatique qui sera en mesure d’intervenir sur le champs et cette mesure devra être prise en amont d’un éventuel IIV (Incident Informatique Viral) car il est primordial d’être accompagné par des professionnels en cas d’attaque.

Les réflexes à adopter

Lorsqu’il s’agit d’un rancongiciel, les spécialistes sont formels sur le fait qu’il ne faut ni céder, ni payer la rançon car il n’y a aucune garantie que vos fichiers soient restaurés, et qu’en plus cela entretient ce système criminel en lui permettant de perdurer.

Au niveau du poste touché, il est conseillé de suivre les instructions suivantes :

  • Ne pas essayer de mettre à jour l’antivirus ou de lancer un scan – cela pourrait détruire les traces du malware dans l’ordinateur.
  • Ne pas tenter de réinstaller le système d’exploitation !
  • Ne pas tenter de supprimer des fichiers ou logiciels sur le disque dur.
  • Ne pas utiliser un ordinateur sur lequel a eu lieu une fuite d’identifiants à un système de e-banking, même en cas d’urgence.
  • Isoler le poste touché du réseau et attendre qu’il soit analysé.

Au cas ou c’est votre service comptable qui a été touché et que des identifiants bancaires vous ont été volés, votre banque doit être immédiatement informée afin de prendre les mesures de protection nécessaires. Il est également conseillé de porter plainte bien que souvent, les entreprises victimes d’une cyberattaque se refusent à le faire pour des raisons qui leur sont propres (réputation, crédibilité, peur de perdre des clients ou des partenaires etc…). Cependant, les services de police spécialisés dans la cyberdéfense ont besoin de ces plaintes pour enquêter car les données techniques qu’elles apportent peuvent permettre de remonter une filière cybercriminelle.

Techinnov, la journée 100 % business et innovation, se tiendra cette année à l’espace Grande Arche de La Défense. Venez participer à cet évènement et rencontrer le 27 février 2020 tous les acteurs de l’écosystème de l’innovation (PME et ETI, start-up, donneurs d’ordres, structures de recherche, investisseurs…).

L’année dernière, Techinnov a réuni 1800 visiteurs et a vu s’organiser plus de 12 000 rendez-vous qualifiés. Pour 2020, l’évènement déménage et change de dimension en s’installant à la Grande Arche de la Défense avec 5000 m² d’espace occupé pour encore se développer et augmenter sa fréquentation.

Au programme de cette journée 100 % business et innovation , 6 conventions d’affaires sont prévues :

  • industrie
  • R&D
  • Financement
  • Intelligence artificielle 
  • Usine du futur
  • HealthTech

Ces rencontres auront lieu autour des quatre villages thématiques :

  • industrie
  • Territoires d’innovation
  • Compétitivité
  • Partenaires premium

Également au programme : une vingtaine de conférences proposées dans l’Arena centrale ainsi que des Start-up challenges, aucours desquels une trentaine de start-up pré-sélectionnées se présenteront devant une assemblée de décideurs et de partenaires financeurs.

Programme complet et inscriptions 


 Adresse : 1 Parvis de la Défense, 92800 Puteaux

La courbe des exilés fiscaux serait-elle en train de s’inverser ? Certains signes confirment cette tendance chez les millionnaires français qui quitteraient moins l’hexagone et songeraient même à y revenir. En effet, après qu’environ 20% de ceux-ci aient quitté le pays depuis le début du millénaire selon le New World Wealth Report, l’état français a pris certaines mesures pour lutter contre cette hémorragie et combler le manque à gagner fiscal. Alors quelles sont ces mesures et pour quels résultats ? Voici quelques éléments de réponse.

Par Franck Boccara

Le PFU (prélèvement forfaitaire unique) et la baisse de la fiscalité des revenus financiers

Le régime fiscal qui s’applique aux revenus et aux plus-values de capitaux mobiliers a connu une réforme le 1er janvier 2018 avec la création d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux global de 30 % (12,80 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,20 de prélèvements sociaux), ce qui a eu pour effet d’alléger et de clarifier le régime fiscal des épargnants. Cette mesure fiscale s’appliquait aux revenus financiers issus des dividendes, aux revenus de placements à taux fixe, aux plus-values de valeurs mobilières ainsi qu’aux produits d’assurance-vie (pour les versements effectués depuis le 27 septembre 2017). A partir du 1er janvier 2019, cette mesure s’est étendue aux revenus du Plan d’Épargne en Actions (PEA) avant 5 ans de détention sans inclure les revenus fonciers ni les plus-values immobilières.
Le PFU s’applique donc par défaut, à moins que le contribuable décide de conserver l’imposition au barème progressif si il la juge plus intéressante. Dans ce cas, l’abattement de 40 % sur les dividendes s’appliquera ainsi que
la CSG déductible et les abattements liés aux plus-values selon leur durée de détention.

ISF et IFI

La promesse de campagne du candidat Macron a bien été mise en place après son élection; l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) s’est subsitué à l’ISF (Impôt Sur la Fortune) en excluant de fait les actifs financiers de l’assiette fiscale (livret d’épargne, valeurs mobilières de placement, etc…). Les cinq tranches d’imposition ont été conservée avec leur taux compris entre 0,50 % et 1,50 % ainsi que le seuil d’imposition qui reste à 1,3 million d’euros. Comme pour l’ISF, l’IFI prévoit que la valeur de la résidence principale soit diminuée d’un abattement de 30 %.

Cela suffit-il ?

La France reste un des pays européens les plus taxés même si ces deux mesures d’appel aux exilés fiscaux lui ont permis de se rapprocher des taux d’imposition de nos voisins. On ne peut pas affirmer de manière catégorique que les réformes fiscales du capital et de l’ISF sont la cause directe de l’inversement de cette courbe des exilés fiscaux, cependant le gouvernement se rejouit du tassement des départs et des quelques retours de français assujetis a l’ISF (estimés 113 par un récent rapport du quotidien Le Figaro). C’est sans aucun doute un signe encourageant qui devra être suivi d’autre efforts pour confirmer cette tendance et convaincre efficacement nos exilés fiscaux que leur pays d’origine a fait peau neuve.

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