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SME-ETI

L’application moncompteformation a été lancée ce jeudi 21 novembre 2019 par le gouvernement. Qualifiée de « simple », « pratique » et « lisible » par Edouard Philippe, l’appli permettra de s’inscrire directement en formation sans avoir à passer par un intermédiaire afin d’encourager ce que l’entourage de Muriel Penicaud appelle « une démocratisation de la formation ».

Par Serge de Cluny

L’application moncompteformation a un objectif clair : encourager la formation professionnelle en réformant le système actuel, largement critiqué pour sa complexité. Cet outil vient d’ailleurs cloturer cette réforme de la formation initiée depuis un an déjà.

L’application mobile sera téléchargeable sur smartphone, mais aussi le site internet moncompteformation.fr. Selon le gouvernement, ce sont 25 millions de salariés et de demandeurs d’emploi qui disposent d’un compte personnel de formation (CPF), et ce sera également le cas pour trois millions d’indépendants en avril 2020. L’objectif est qu’un million de personnes utilisent l’application moncompteformation chaque année.

Booster la formation tout au long de la vie

Depuis le 1er janvier, le CPF n’est plus alimenté en heures mais en euros. Le compte est crédité de 500 euros par an (800 pour les salariés non qualifiés), dans la limite de 5 000 euros (8 000). L’exécutif compte beaucoup sur ce nouvel outil pour encourager la formation tout au long de la vie face à l’évolution des métiers et la difficulté à recruter, alors que le chômage reste élevé.

« Si vous avez besoin de vous renforcer sur des compétences techniques ou managériales, si vous avez envie de totalement changer d’activité ou au contraire de creuser votre sillon, (…) qui mieux que vous peut le déterminer ? Personne », a expliqué le Premier ministre Edouard Philippe.

Développée par la Caisse des dépôts, l’appli va donner à chaque salarié la possibilité de connaître ses droits, de trouver, de réserver et de payer la formation de son choix.
Selon le ministère, le montant moyen actuel disponible sur un CPF est de 1.040 euros. Le maximum est de 3.240 euros pour ceux qui n’ont encore jamais utilisé ni leur CPF ni leur DIF (droit à la formation dont bénéficiaient les salariés avant 2014). Ce sont 100.000 sessions de formations (diplomantes ou certifiantes) qui sont disponibles depuis ce jeudi, pour un montant moyen tournant autour de 1.400 euros. Une fois la formation choisie, l’organisme de formation aura 48 heures pour répondre.

Au printemps, entreprises et collectivités pourront abonder le compte des salariés pour favoriser certaines formations. Il sera également possible d’ici quelques mois de noter et d’évaluer les formations suivies.

Patronat et syndicats critiquent néanmoins l’aspect individuel de ce projet, soulignant le risque que des salariés dilapident leurs euros dans des formations qui ne leur seraient pas utiles.
De son côté, Muriel Pénicaud, la minitre du travail défend fermement la « démocratisation de l’accès à la formation » et parle même d’une « révolution ».

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L’assurance vie va voir s’élargir le panel des fonds de capital qui lui sont éligibles par un décret d’application de la loi Pacte. Le non-coté, dont le financement d’entreprises, est censé être rendu plus accessible, notamment pour les épargnants disposés à investir des sommes importantes.

Par Serge de Cluny

Le sens de loi Pacte est de renforcer l’investissement du grand public dans l’économie réelle par le biais de l’assurance vie. Le décret d’application qui a été publié au Journal officiel ce vendredi 15 novembre et qui entrera en vigueur samedi 16 novembre vient compléter la gamme des fonds de capital investissement (titres de sociétés non cotées) qui sont éligibles à l’assurance vie. Cependant, l’accès reste limité à une catégorie d’épargnants aisés.

Jusqu’a présent, les particuliers possédant un contrat d’assurance vie pouvaient acquérir des parts de fonds communs de placements à risque (FCPR) qui sont composés d’obligation, d’actions cotées et d’action non-cotées. Dorénavant, à partir du samedi 16 novembre, ces mêmes particuliers auront aussi la possibilité d’investir dans des fonds professionnels de capital investissement (FCPI) qui étaient traditionnellement l’apanage des investisseurs professionnels.

Pour être plus clair, la loi Pacte a rendu éligibles à l’assurance vie, par ce décret d’application, les fonds d’investissement alternatifs (FIA) et par la même les fonds de capital investissement, donc les FPCI. Ces produits sont destinés à un public d’investisseurs restreint puisque les particuliers désirant accéder à ces unités de compte devront y placer 100.000 euros au minimum, sauf pour certains fonds autorisés à utiliser l’appelation « ELTIF » dans lesquels le ticket d’entrée est fixé à 10 000 euros. Par contre, les particuliers qui investissent plus de 100 000 euros ne peuvent pas consacrer plus de 50% de l’encours de leur assurance vie à ces fonds de capital investissement (non-coté). Pour ceux qui investissent un montant inférieur à 100.000 euros, cette part tombe à 10% de la valeur du contrat.








Les rencontres d’affaires francophones, placées sous le haut-patronage du ministère de l’Europe et des affaires étrangères et organisées en partenariat avec Bpifrance et la CCI FRANCE INTERNATIONAL auront lieu le jeudi 28 novembre 2019 au Marriott Rive Gauche. Vous êtes invités par Bpifrance à participer gratuitement au plus grand rendez-vous d’affaires francophones et internationales multi-secteurs d’activités organisé en France.

La francophonie peut vous servir de porte d’entrée vers l’international ! En effet, le caractère international de la langue française, qui découle principalement de l’étendue de sa maîtrise à la surface du globe, rassemblent 300 millions de locuteurs. Apprise comme une langue étrangère dans tous les pays du monde, médium de communication utilisé par une trentaine de pays dans leur relations internationales, notre langue occupe de fait une place significative dans les échanges commerciaux, les industries culturelles, les médias, le numérique, la science et les réunions internationales… Autant en profiter !

Le programme des rencontres d’affaires francophones

Une série de conférences, tables rondes et ateliers ou B2B pré-qualifiés seront proposés durant l’évènement qui aura pour thème 2019 « le management interculturel ». Plus de 1000 chefs d’entreprises et délégations internationales seront présents.

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’état auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères fera l’honneur de sa visite en plus du haut patronage qu’il apporte à l’événement. Il sera aux côtés de Catherine Cano, administratrice de la Francophonie (OIF) à l’ouverture par David Kassar, président de Mission Internationale et organisateur des rencontres.

Le village francophone au CES de Las Vegas 2020, véritable point de convergence de la francophonie économique et digitale sera présenté avec une délégation Mission Internationale que vous pouvez rejoindre dès à présent lors de votre inscription aux Rencontres d’Affaires Francophones.

Bpifrance est heureux de vous faire bénéficier d’entrées gratuites (code de réduction : BPIF-VISI-ISTR) pour ces prochaines rencontres (hors délégation #CES2020). 

L’amour au travail est-il encadré juridiquement en France ? La question a été soulevée plusieurs fois ces derniers jours dans le sillon de l’affaire du licenciement de Steve Easterbrook, le directeur général de McDonald’s. Loin du puritanisme américain, la france est beaucoup plus permissive dans ce domaine, avec cependant quelques limites…. petit tour d’horizon.

Par Franck Boccara

Contrairement aux États-Unis, où une relation amoureuse (même consentie) entre les collaborateurs d’une entreprise peut représenter un motif de licenciement, la France reste un ilot de tranquilité dans ce domaine puisque les relations de ce type ne sont pas règlementées. Heureusement car les chiffres indiquent qu’un français sur cinq rencontre son partenaire au travail.

La loi française ne légifère donc pas directement sur l’amour au travail mais fait primer, en la matière, le droit à la liberté individuelle et au respect de la vie privée comme le précise l’article 9 (alinéa 1) du code civil : “Chacun a droit au respect de sa vie privée” ou encore l’article L1121-1 du droit du travail qui indique que “Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir, ni proportionnées au but recherché”.

Dans l’hexagone, l’amour au travail n’est donc pas sanctionnable, et ce même si il s’agit d’une relation entre un supérieur hiérarchique et son employé puisque, là aussi, il n’existe pas d’interdiction.
Cependant les usages ont tendance à changer, par crainte des dirigeants et cadres de voir ces relations mal interprétées, notamment face à une tendance qui encouragent la libération de la parole des femmes par rapport au harcelement sexuel, comme le mouvement #metoo. Souvent, les managers préfèrent éviter ces situations et certains vont parfois même jusqu’à démissionner pour continuer la relation de façon sereine.

Au niveau législatif, le principe est simple : le règlement intérieur d’une entreprise ne peut pas contenir de règles qui vont à l’encontre du code civil ou du droit du travail. Celui-ci ne peut donc pas s’opposer aux histoires d’amour au travail, au grand damne de certaines entreprises étrangères implantées en France, qui ont demandé à plusieurs reprises de traduire leur règlement intérieur en droit français, ce qui est impossible au niveau juridique.

Alors, quelles sont les limites que le droit prévoit pour l’entreprise afin de se prémunir contre d’éventuels abus dans ce domaine ?
Pour licencier, l’employeur doit prouver que la relation en question crée un trouble objectif dans l’entreprise. La jurisprudence fait état de plusieurs cas de licenciement justifiés par les tribunaux pour des comportements inadaptés de la part des salariés tels que des relations sexuelles sur le lieu de travail, des échanges incessants de messages pendant les heures de travail ou encore des disputes allant jusqu’aux coups devant les collégues.

Pour conclure, l’amour au travail reste un droit en France plus qu’ailleurs mais les moeurs évoluent, comme partout, vers plus de conformité, de contrôle et d’éthique dans l’entreprise. Alors, est-ce une bonne chose ? A vous d’en juger…


La Cybersécurité sera mise à l’honneur par le MEDEF le lundi 14 novembre 2019 à travers une session de décryptage et de partage d’expériences autour de dirigeants et de professionnels reconnus dans ce domaine qui viendront partager leurs expertises. Dirigeants et cadres de PME et ETI, vous êtes conviés à participer à cette rencontre pour savoir comment analyser les risques, quelle stratégie mettre en place pour contrer les cybermenaces qui ont touché 8 entreprises sur 10 l’année dernière et comment réagir lors d’une attaque. Des échanges avec des offreurs de services et de solutions de cybersécurité sont prévus par la suite autour d’un cocktail offert par le partenaire de l’évènement, Syntec numérique.

AU PROGRAMME :

14h30 – Introduction par Guy-Philippe Goldstein, chercheur et consultant sur les questions de cyber-sécurité et cyber-défense

14h45 – La cybersécurité, un enjeu stratégique pour l’entreprise

  • Nicolas Arpagian, VP stratégie et affaires publiques d’Orange Cyberdefense
  • Axel Castadot, chef adjoint de la division connaissance & anticipation de la sous-direction opérations de l’Agence nationale des systèmes de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)
  • Pascal Le Roux, vice-président de CDVI, président du Comité de liaison Sécurité numérique de la FIEEC
  • Christophe Ternat, co-fondateur et CEO de Cyrating

15h30 – Analyse et méthode : comment bien penser sa stratégie cybersécurité ?

  • Fabien Caparros, chef de la division chargé des méthodes de management de la sécurité numérique à l’ANSSI
  • Christophe Foret, co-chair du FAIR Institute Paris et président de C-Risk
  • Nathalie Malicet, vice-présidente de la commission numérique et innovation à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC)

16h15 – Mettre en place sa stratégie cybersécurité

  • Jean-Philippe Gaulier, Cyberzen
  • Michel Juvin, expert cybersécurité et membre du Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (CESIN)
  • Tiphaine Leduc, chef de mission Défense et Cybersécurité chez Bretagne Développement Innovation

17h – S’assurer contre le risque cyber

  • Christophe Delcamp, directeur adjoint Assurances de dommages et responsabilité de la Fédération Française de l’Assurance
  • Nicolas Hélénon, fondateur et co-gérant de NeoTech Assurances (groupe LSN Assurances)

17h15 – Prévenir, réagir et signaler les attaques

  • Catherine Chambon, sous-directrice de la lutte contre la cybercriminalité à la Direction centrale de la police judiciaire
  • Jérôme Notin, directeur général du groupement d’intérêt public Acyma, dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance

17h50 – Conclusion par Paul Théron, expert de la cyber-résilience, responsable des offres de cyber-défense de Thales Communications et Sécurité

18h – Cocktail

Les débats seront animés par Fabienne Lissak, ex-journaliste à Bloomberg TV.

Adresse :
55, avenue Bosquet – 75007 Paris

Inscrivez-vous

Assurance vie : Lors de la 11ème conférence internationale de la FFA ce vendredi 25 octobre 2019, les régulateurs ont invité les assureurs à diminuer la rémunération servie aux épargnants sur leurs fonds en euros. De son côté, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, s’est montré rassurant lors de son intervention sur l’avenir des fonds euros et de l’assurance vie en affirmant que ce support était loin d’avoir dit son dernier mot.

Par Franck Boccara

Les régulateurs, en tête desquels le gouverneur de la Banque de France et le vice-président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR), ont à nouveau demandé aux acteurs français de l’assurance vie de répercuter la baisse des rendements de leurs placements sur la rémunération versée aux clients, en invoquant comme raison les taux très bas, parfois même négatifs, de l’environnement actuel.

Pour Bernard Delas, vice-président de l’ACPR, « La première priorité absolue » est de « baisser, plus ou moins rapidement, les rendements offerts par le fonds en euros », qu’il qualifie d' »insoutenables ».
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, abonde également dans ce sens en appelant « les organismes d’assurance à amplifier leurs efforts dans deux directions : la baisse des taux servis et la diversification des produits et du modèle d’affaires ». Il explique par ailleurs que les taux bas « vont durer et doivent durer compte tenu du refroidissement économique mondial » et que ceux-ci pèsent sur les compagnies d’assurance en rendant leur mission de faire fructifier l’argent de leurs clients beaucoup plus difficile. François Villeroy de Galhau en conclue que « les assureurs doivent impérativement répercuter la baisse du rendement de leurs placements sur la rémunération des contrats d’assurance vie. Or, les taux servis sur les contrats en cours sont aujourd’hui encore élevés : 1,8% en moyenne ».

« Pas de panique ! » pour Bruno Le Maire

Lors son discours à cette journée, le ministre de l’Economie et des Finances, tempère ces alertes en assurant que « les produits d’assurance vie classique ne vont pas disparaitre du jour au lendemain » et en dénonçant les « discours alarmistes sur la mort du fonds en euros ».

Tout en reconnaissant que « les assureurs font face à des défis sans précédent » et que « cette situation radicalement nouvelle va durer », le ministre estime que la transformation du modèle de l’assurance vie et du fonds en euros doit toutefois se faire « progressivement », sans « brutalité ».
D’après lui, le fonds euros avec ses 1 400 Md€ « a vocation à garder une place importante dans l’épargne des Français qui ont besoin de sécurité et de stabilité ».  

Réorienter l’épargne

Le ministre prône de « réorienter l’épargne » en citant d’abord la loi Pacte qui permet davantage de diversification, en créant une alternative aux fonds euros puis en vantant les correction apportées au concept de fonds eurocroissance pour le dynamiser. A présent, « les assurés pourront connaitre à tout moment leur rendement du fonds eurocroissance (..) et choisir librement le terme de la garantie ».

Cet appel à la diversification des placement a été suivi par le gouverneur de la banque de France qui a appelé les compagnies d’assurance à inciter leur clients à revoir leurs placements afin de maintenir l’exigence de rendement sur le long-terme. « Je fais appel à votre capacité d’innovation afin de promouvoir des offres qui pourraient construire, avec l’euro-croissance et l’épargne-retraite, une gamme de placements située entre les produits euros et les unités de compte », a déclaré François Villeroy de Galhau.


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