Voyages d’affaires : Moscou se refait une beauté hotellière !

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Si Moscou a vu l’ouverture récente de plusieurs établissements, ce sont surtout les rénovations qui ont animé la scène hôtelière moscovite, faisant de la capitale russe le lieu de tous les possibles, surtout dans le haut de gamme.

Reportage Cécile Balavoine. Photos Ludovic Maisant.

Moscou a fait le plein d’hôtels. Enfin ! Il a fallu presque deux décennies à la capitale russe pour rattraper son retard en matière d’hôtellerie. Les capacités d’accueil, largement développées, sont désormais sans commune mesure avec les débuts du millénaire. Même si les ouvertures ne s’enchaînent pas de façon effrénée comme dans certaines grandes villes du monde, une quinzaine de cinq étoiles et pléthore d’établissements de toutes catégories constituent le parc hôtelier moscovite. Celui-ci totalise désormais près de 25 000 chambres avec l’ouverture fin 2016 d’un complexe de 701 clés, le Kievskaya, subdivisé en trois marques du groupe Accor­Hotels Novotel, Adagio et Ibis. Autre inauguration récente, celle en avril dernier du Park Inn by Radisson Izmailovo, huitième hôtel du groupe Carlson Rezidor dans la capitale russe.

Parmi les très beaux établissements ouverts ces dernières années à Moscou, le somptueux Four Seasons se distingue, installé depuis 2014 aux portes de la Place Rouge. Ce 180 chambres, dont huit suites surplombent littéralement le Kremlin, a non seulement l’avantage d’être au cœur de la capitale, mais aussi de se plier à toutes les exigences d’une clientèle d’affaires en quête d’excellence. Le service de conciergerie est opérationnel 24h/24, les salles de réunions sont les plus technologiquement avancées, le spa est l’un des plus remarquables de Moscou, avec une immense piscine baignée par la lumière du jour. Et, malgré ses origines canadiennes, le Four Seasons a su garder un esprit très local. Dans le lobby, une impression forêt de bouleaux orne les murs, évoquant la peinture symboliste russe du XIXe siècle.

Le Four Seasons
Le Four Seasons, reconstruit à la place du légendaire Hotel Moskva, repro­duit à l’identique son décor extérieur, sa façade hésitant toujours entre deux styles. à l’époque, l’architecte n’avait pas osé demander son choix à Staline quand celui-ci apposa sa signature sur le plan présentant les deux propositions.

Un même esprit règne au St Regis Nikolskaya, ouvert en 2013 dans une charmante rue devenue récemment piétonnière. L’hôtel du groupe Marriott-Starwood s’est installé dans un bâtiment historique datant de 1879, mais retravaillé au début du XXe siècle dans un style Art Nouveau. Un peu chargé stylistiquement, il n’en est pas moins devenu rapidement une nouvelle référence en ville.

Hormis ces ouvertures marquantes, remontant à quelques années déjà, la tendance actuelle est moins aux nouveautés qu’aux rénovations, la dernière en date étant celle d’une des légendes de la ville, l’Hotel Metropol, qui a conservé son style Art Nouveau tout en donnant à ses suites une allure très contemporaine. Le coup d’envoi de la coupe du monde de football 2018 approchant, d’autres lieux prestigieux en ont profité pour faire peau neuve, notamment le Baltschug Kempinski, situé à l’extrémité de la Place Rouge et qui fut le premier grand hôtel de l’après-Perestroïka.

En 2015 et 2016, son lobby a été entièrement repensé et ses étages un par un relookés. Les vues qu’il offre sur le Kremlin sont si exceptionnelles que les Moscovites eux-mêmes l’ont rebaptisé le “10 étoiles”. Cinq pour le luxe, bien sûr, et les cinq autres pour les étoiles du Kremlin que l’on voit rougeoyer au-delà de la Moskva depuis la plupart des 230 chambres. Logé dans une bâtisse datant de 1898, elle-même érigée sur les vestiges d’une taverne du XVIe siècle construite sur ordre d’Ivan le Terrible, le Baltschug est une institution. L’accueil à la Russe est caractérisé par une générosité opulente et une chaleur joviale, quoique fort distinguée. Par exemple, on sert blinis à la crème et caviar – de saumon – dès le petit-déjeuner.

Moscou-Hotel-Baltschuf-Kempinsk
Le luxueux Baltschug a entrepris, comme nombre d’hôtels à Moscou, un vaste programme de rénovation.

Dans un tout autre quartier, celui de Krasnye Holmy, à proximité du Moscow International House of Music, le Swissotel, construit en 2005, a également fait l’objet d’un programme de rénovation pour fêter ses dix ans. Son lobby a été réaménagé, ses 234 chambres redessinées de manière sobre et contemporaine, et son restaurant totalement réactualisé.

Bulle de verre et sky lounge

Contrairement aux hôtels historiques, proches du Kremlin, celui-ci a l’avantage d’offrir de multiples salles de conférences, toutes très vastes. Beaucoup d’espace donc, et même un point de vue panoramique exceptionnel, le City Space Bar & Lounge du 34e et dernier étage, sorte de bulle de verre couronnant le bâtiment, à 140 mètres de haut. Le Swissotel marie deux atmosphères chaleureuses, celle de la Suisse et celle de la Russie : beaucoup de bois, de cuir, de matières nobles, et un leitmotiv original décliné à travers les luminaires, les sculptures ou les dessins, celui des fameux bulbes ornant les clochers des églises et monastères orthodoxes environnants.

Moscou-Swissotel
Inauguré en 2005, le très business Swissôtel Krasnye Holmy s’est installé dans une tour de 34 étages près du quartier des affaires.

Autre grand hôtel d’affaires, situé lui aussi dans un vaste bâtiment de construction récente, le Lotte – affilié à la marque sud-coréenne qui a choisi Moscou en 2010 pour sa première implantation hors d’Asie – a également subi un récent lifting malgré son relatif jeune âge. Ce majestueux 300 chambres, qui se déploie sur 10 étages autour d’un immense patio, s’est vite imposé comme un des meilleurs hôtels de Moscou. Certes, son design est quelque peu éclectique, et même parfois grandiloquent, mais son lobby-bar est l’un des lieux de rendez-vous d’affaires les plus prisés en ville. Pierre Gagnaire a longtemps œuvré, à l’étage, dans le très beau restaurant, passé récemment passé aux mains d’un jeune surdoué italien, Emmanuele Pollini. Elle est bien loin, l’époque soviético-soviétique.

BLOC-NOTES

FOUR SEASONS MOSCOW, 2, Okhotny Ryad • Tél.: +7 499 277 71 00 • Internet : www.fourseasons.com
HOTEL BALTSCHUG KEMPINSKI MOSCOW, Ulista Balchug 1 • Tél. : +7 495 297 2000 • Email : info.baltschug@kempinski.com • Internet : kempinski.com/en/moscow
ST REGIS MOSCOW, Nikol’skaya Street 12 • Tél. : +7 495 967 77 76 • Email : moscow@stregis.com • Internet : www.stregismoscow.com
SWISSOTEL MOSCOW, Kosmodamianskaya Nab., 52, Bât. 6 • Tél. : +7 495 787 9800 • Email : moscow@swissotel.com • Internet : swissotel.com
LOTTE HOTEL MOSCOW, 8 bld.2, Novinskiy Blvd • Tél. +7 495 745 1000 ou numéro vert en français 0800 2888 8882 • Email : reservations@lottehotel.ru • Internet : www.lottehotel.com ou www.lhw

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Pour commencer, voici l’effrayante réalité ; près de la moitié des PME victimes d’une cyberattaque ne s’en relèvent pas et mettent la clé sous la porte dans les dix-huit mois qui suivent. Face à ce terrible constat, Bpifrance a lancé ce lundi 20 mars le “Diag Cybersécurité”, un diagnostic qui permet aux PME de mesurer leur vulnérabilité à la cybermalveillance et de prendre des mesures nécessaires. Par Serge de Cluny “Face à une cyber menace grandissante, ce diagnostic vise à donner aux PME les armes pour se défendre et à diffuser une véritable culture de la cybersécurité dans les PME en les accompagnant dans la prévention du risque d’attaques et dans la sécurisation de leur système d’information”, déclare Guillaume Mortelier, responsable de l’accompagnement au sein de banque publique d’investissement. Ce diagnostic “Diag Cybersécurité” est accessible à toutes les PME (moins de 250 salariés) qui le souhaitent, même si elles ne sont pas clientes de Bpifrance. Les start-up et les ETI (entre 250 et 4999 salariés) peuvent également être éligibles, en fonction de certains critères. Le diagnostic est réalisé par un “expert habilité” et se déroule en quatre étapes.
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Geoffroy Roux de Bézieux, actuellement à la présidence du Medef, quittera son poste le 6 juillet prochain après cinq années à la tête de l’organisation patronale depuis son élection en 2018. Les prétendants à sa succession ont commencé à présenter leur candidature depuis le 6 mars. Une campagne électorale de quatre mois s’ouvre dans un cadre bien défini et se clôturera par une élection le 6 juillet durant laquelle plus de 1 100 électeurs désigneront le prochain président du Medef. A ce jour, trois candidats se sont déclarés.  Par Franck Boccara Les candidats potentiels à la présidence du Medef ne sont pas pressés puisqu’ils ont jusqu’au 5 mai pour se déclarer avec un dossier complet. Le nouveau président sera élu le 6 juillet prochain au scrutin électronique (au terme d’une campagne de quatre mois) par une assemblée électorale composée du président, des personnalités élues du Conseil exécutif, des représentants des membres associés et de 1 100 délégués représentant les organisations adhérentes (60% d’organisations professionnelles et 40% de Medef territoriaux). Les candidats doivent bénéficier d’un parrainage de 150 membres de l’assemblée générale du Medef ayant voix délibérative afin de valider leurs candidatures via une plateforme de recueil de parrainage qui est ouverte depuis le 13 mars. Voici les 3 candidats à la présidence du Medef d’ores et déjà déclarés à ce jour :
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Actuel numéro deux du Medef, Patrick Martin, il est estimé comme favori de l’élection. Ancien président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes et déjà candidat à la présidence en 2018, il co-préside la commission Souveraineté et sécurité économiques des entreprises, créée par Geoffroy Roux de Bézieux.. Il dirige une l’ETI familiale Martin-Belaysoud de 3 000 salariés (1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2022) dont l’activité est la distribution de produits et de services destinés au bâtiment et à l’industrie. Il est d’ailleurs fortement engagé dans les enjeux de logement : « on ne parle pas assez du logement, un sujet pourtant central. La pénurie de logements devient socialement dangereuse, parce que cela affecte le pouvoir d’achat, mais aussi parce que cela a des conséquences sur la mobilité professionnelle. »
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Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Qui a déjà entendu un candidat répondre, je suis nonchalant, colérique et menteur ? En apprenant à connaitre votre candidat, nul besoin qu’il vous le dise, vous le découvrirez spontanément au détour de vos échanges. Pour cela, il faut savoir écouter, orienter, questionner subtilement, lui permettre d’être créatif, spontané, agile, authentique et lui donner la possibilité d’exprimer pleinement son potentiel. Cette approche différente repose uniquement sur votre façon de mener vos entretiens car, près de 50 ans plus tard, les fondamentaux ne changent pas. La trame de questions reste similaire :
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