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VOYAGE

Mobilité des salariés : un enjeux crucial du développement international
Les projets de développement international sont devenus une réalité pour de nombreuses PME et ETI françaises. Pour réussir dans ces projets, les entreprises doivent être en mesure de mobiliser leurs ressources humaines de manière efficace. La mobilité des salariés est ainsi devenue un levier stratégique pour les entreprises qui souhaitent se développer à l’international. Voici quelques éclairages sur les différentes solutions et dispositifs existants. Par Franck Boccara

Détachement et expatriation : deux dispositifs distincts

Lorsqu’une entreprise décide d’envoyer un salarié à l’étranger, elle doit choisir entre deux dispositifs : le détachement et l’expatriation. Le détachement suppose que le salarié maintient son lien contractuel avec l’entreprise d’origine, tandis que l’expatrié est intégré durablement dans une entité étrangère. Il est essentiel de comprendre les différences entre ces deux dispositifs pour garantir la sécurité juridique et sociale du salarié à l’étranger.

Sécurisation de la situation juridique et sociale du salarié à l’étranger

La sécurisation de la situation juridique et sociale du salarié à l’étranger est un enjeu crucial pour les entreprises. En effet, les salariés expatriés ou détachés sont souvent confrontés à des situations complexes en termes de droit du travail, de fiscalité et de sécurité sociale. Les entreprises doivent donc prendre des mesures pour garantir que leurs salariés soient protégés et que leurs droits soient respectés. Cela peut inclure la mise en place de contrats de travail spécifiques, la gestion des formalités administratives et la prise en compte des spécificités locales en matière de droit du travail.

Un levier de développement à piloter stratégiquement

La mobilité des salariés est un levier de développement à piloter stratégiquement pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle impacte les sujets d’identification et de suivi des talents en mobilité. Les entreprises doivent être en mesure de suivre les carrières de leurs salariés expatriés ou détachés pour garantir qu’ils soient intégrés dans l’entreprise à leur retour. Ensuite, la mobilité des salariés a des implications en termes de coûts directs et indirects. Les entreprises doivent prendre en compte les coûts de relocation, de logement, de transport, etc. Enfin, la gestion des contrats de travail, des formalités et des situations migratoires, de la fiscalité personnelle et devise, ainsi que des assurances est également cruciale.

Gestion des contrats de travail et des formalités

La gestion des contrats de travail est un enjeu important pour les entreprises qui envoient des salariés à l’étranger. Les contrats de travail doivent être adaptés pour prendre en compte les spécificités du pays de destination. Les entreprises doivent également s’assurer que les salariés expatriés ou détachés soient en conformité avec les lois et réglementations locales. Les formalités administratives, telles que les visas et les permis de travail, doivent également être gérées de manière efficace. Les entreprises doivent donc mettre en place des processus pour gérer ces formalités et garantir que les salariés puissent travailler de manière légale dans le pays de destination.

Fiscalité personnelle et devises

La fiscalité personnelle est un enjeu important pour les salariés expatriés ou détachés. Les entreprises doivent prendre en compte les implications fiscales de la mobilité internationale pour garantir que les salariés ne soient pas soumis à une double imposition. La gestion des devises est également cruciale pour garantir que les salariés puissent recevoir leur salaire de manière sécurisée et efficace. Les entreprises doivent donc mettre en place des processus pour gérer les devises et garantir que les salariés puissent utiliser leur salaire de manière flexible.

Assurances et protection sociale

Les assurances et la protection sociale sont des éléments essentiels pour les salariés expatriés ou détachés. Les entreprises doivent s’assurer que les salariés aient accès à une couverture médicale et sociale adéquate dans le pays de destination. Les assurances voyage et les assurances vie sont également importantes pour garantir que les salariés soient protégés en cas d’urgence. Les entreprises doivent donc mettre en place des processus pour gérer les assurances et garantir que les salariés soient protégés en cas de besoin.

Les défis de la mobilité internationale

La mobilité internationale peut également présenter des défis pour les salariés et les entreprises. Les salariés peuvent être confrontés à des difficultés d’adaptation, des problèmes de communication et des différences culturelles. Les entreprises doivent donc mettre en place des processus pour soutenir les salariés et garantir qu’ils puissent s’adapter de manière efficace à leur nouvel environnement. Cela peut inclure la mise en place de programmes de formation, de soutien psychologique et de ressources pour aider les salariés à s’adapter à leur nouvel environnement. En conclusion, la mobilité des salariés est un levier stratégique pour les entreprises qui souhaitent se développer à l’international. Cependant, il est essentiel de prendre en compte les enjeux juridiques, sociaux et fiscaux liés à la mobilité internationale. Les entreprises doivent piloter stratégiquement la mobilité des salariés pour garantir que les salariés soient protégés et que les droits soient respectés. En prenant en compte les implications de la mobilité internationale
Le bateau de plaisance : un rêve coûteux ?
La mer, cette immense étendue d’eau qui nous attire irrésistiblement, nous fait rêver de liberté et d’aventure. Pour beaucoup de dirigeants et de cadres supérieurs, posséder un bateau de plaisance est un symbole de lifestyle, de réussite et de liberté. Mais, comme nous le savons tous, un bateau coûte cher. Très cher. Entre l’achat, l’entretien, les assurances, les frais de port et les réparations, la note peut rapidement s’alourdir. Mais ne vous inquiétez pas, nous allons vous montrer que posséder un bateau de plaisance peut être un rêve accessible, même pour ceux qui ne sont pas des millionnaires. Il suffit de connaître les bonnes méthodes pour réduire les coûts et profiter pleinement de votre bateau. Par Franck Boccara

L’assurance : un coût à ne pas négliger

L’assurance est un poste de dépense important pour les propriétaires de bateaux. Il est essentiel de choisir une assurance adaptée à vos besoins et à votre budget. Voici quelques conseils pour réduire vos coûts d’assurance : – Choisissez une assurance qui couvre uniquement les risques que vous ne pouvez pas gérer vous-même. – Négociez avec votre assureur pour obtenir les meilleures conditions possibles. – Faites des économies en choisissant une franchise plus élevée.

L’entretien courant : un coût régulier

L’entretien courant est essentiel pour maintenir votre bateau en bon état et éviter les réparations coûteuses. Voici quelques conseils pour réduire vos coûts d’entretien : – Faites des vérifications régulières de votre bateau pour détecter les problèmes avant qu’ils ne deviennent graves. – Faites les réparations mineures vous-même pour éviter de payer un professionnel. – Utilisez des produits de qualité pour l’entretien de votre bateau.

La place au port : un coût à prendre en compte

La place au port est un coût important pour les propriétaires de bateaux. Voici quelques conseils pour réduire vos coûts de place au port : – Choisissez un port qui propose des tarifs compétitifs, parfois même à l’étranger comme beaucoup le font. – Négociez avec le port pour obtenir les meilleures conditions possibles. – Considérez la possibilité de stocker votre bateau à terre pour réduire les coûts de place au port.

L’hivernage : un coût saisonnier

L’hivernage est un coût important pour les propriétaires de bateaux qui ne naviguent pas toute l’année. Voici quelques conseils pour réduire vos coûts d’hivernage : – Choisissez un chantier naval qui propose des tarifs compétitifs pour l’hivernage. – Faites les préparatifs nécessaires pour l’hivernage vous-même pour éviter de payer un professionnel. – Considérez la possibilité de stocker votre bateau à terre pour réduire les coûts d’hivernage.

Les réparations : un coût imprévu

Les réparations sont un coût imprévu pour les propriétaires de bateaux. Voici quelques conseils pour réduire vos coûts de réparation : – Faites des vérifications régulières de votre bateau pour détecter les problèmes avant qu’ils ne deviennent graves. – Faites les réparations mineures vous-même pour éviter de payer un professionnel. – Considérez la possibilité de souscrire une garantie pour votre bateau.

Quelques chiffres à prendre en compte

Le coût moyen annuel d’un bateau de plaisance peut varier de 10 000 à 100 000 euros ou même beaucoup lorsqu’il s’agit de recruter un équipage permanent. – Les coûts d’entretien courant peuvent représenter jusqu’à 10% du coût du bateau par an. – Les coûts d’assurance peuvent représenter jusqu’à 5% du coût du bateau par an. – Les coûts de place au port peuvent varier de 500 à 5 000 euros par an.

Quelques conseils supplémentaires

– Faites des recherches approfondies avant d’acheter un bateau pour trouver le meilleur rapport qualité/prix. – Considérez la possibilité de partager votre bateau avec des amis ou des collègues pour réduire les coûts. – N’oubliez pas de prendre en compte les coûts de carburant, de nourriture et d’hébergement lorsque vous naviguez. Posséder un bateau de plaisance peut être un rêve accessible, même pour ceux qui ne sont pas des millionnaires. En connaissant les bonnes méthodes pour réduire les coûts et profiter pleinement de votre bateau, vous pouvez naviguer en toute liberté sans vous ruiner. Alors, n’hésitez pas à prendre le large et à profiter de la mer !
Mission Francilienne Cosmétiques au Kazakhstan du 7 au 9 octobre 2025
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements et réseaux qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Participez à cette mission Francilienne Cosmétiques de prospection unique pour découvrir le marché à fort potentiel des cosmétiques au Kazakhstan et identifier vos futurs clients et partenaires à Almaty du mardi 7 au jeudi 9 octobre 2025.

Kazakhstan : Votre Prochain Marché à conquérir

Le Kazakhstan, avec une croissance économique impressionnante de 4,8 % en 2024 et une projection de 4,7 % en 2025, est un marché en pleine expansion. Sa position stratégique entre l’Europe, la Russie et la Chine en fait un hub idéal pour accéder à ces marchés voisins. Avec une population de plus de 20 millions d’habitants et un PIB dépassant 225 milliards USD en 2023, le Kazakhstan concentre près de 50 % du PIB de l’Asie centrale. Le PIB par habitant se situe autour de 13 260 USD, offrant ainsi de nombreuses opportunités, particulièrement pour les produits cosmétiques.

Plein essor du secteur cosmétique au Kazakhstan

Avec plus de 1350 cliniques esthétiques et plus de 2500 points de vente dans les deux plus grandes villes du pays, Astana et Almaty. La demande pour les produits de beauté et de soins personnels ne cesse d’augmenter. Avec une hausse des revenus réels, les consommateurs sont de plus en plus demandeurs de produits de qualité et de noms de marques ouvrant de nombreuses perspectives pour les entreprises étrangères.

Partenariats stratégiques avec la France

Le Kazakhstan est un partenaire économique majeur pour la France, représentant 85,5 % des échanges commerciaux avec l’Asie centrale. Les relations bilatérales solides et les nombreux accords économiques témoignent de l’intérêt mutuel pour des projets communs. Le pays a mis en place des réformes significatives pour améliorer le climat des affaires, réduisant les obstacles non tarifaires et facilitant les investissements étrangers. Plus de 170 entreprises françaises sont déjà présentes au Kazakhstan, profitant de cet environnement favorable aux affaires.

Objectifs de la mission Francilienne Cosmétiques

  • Mieux appréhender le marché Kazakhstanais et son environnement des affaires,
  • Identifier vos partenaires commerciaux à potentiel,
  • Partager des expériences avec des entreprises locales

Optimiser votre projet et votre prospection

  • un entretien préparatoire avec le conseiller en charge de votre participation
  • un programme de rendez-vous B to B personnalisé et individuel réalisé au regard de votre cahier des changes
  • un entretien Bilan/Suivi (après un premier bilan sur place)

Programme de la mission

Avant la mission
  • Entretiens individuels de validation de vos projets sur le marché Kazakhstanais
  • Elaboration d’un cahier des charges
Pendant la mission
  • 7 octobre (matinée) – Almaty – Réunion de briefing et présentation du marché
  • 7 octobre (après-midi) – Almaty – Visites collectives de points de vente et cliniques spécialisées
  • 8 octobre (journée) – Almaty – Programme de rendez-vous individuels personnalisés
  • 8 octobre (soirée) – Almaty – Cocktail / Dîner de networking
  • 9 octobre (journée) – Almaty – Programme de rendez-vous individuels personnalisés et débriefing individuel de la mission

Quels sont les produits concernés ?

Produits pour la peau : crèmes, émulsions, lotions, gels et huiles, masques de beauté, pour l’hygiène corporelle, préparations pour bains et douches, produits solaires, produits antirides, produits pour le rasage, produits de maquillage et démaquillage. Produits d’hygiène, savons de toilette, savons déodorants, produits d’hygiène, Produits capillaires, parfums, eaux de toilette, dépilatoires, produits pour les soins et le maquillage des ongles, cosmétique pour enfants, cosmétique masculine, équipements cosmétiques, produits pour cliniques esthétiques, produits pour salons de beauté,…
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MISSION COLLECTIVE Produit personnalisé

En savoir plus

  • Dates : du mardi 7 au jeudi 9 octobre 2025
  • Coût de la Mission de prospection Kazakhstan (sous réserve de validation du produit/projet/marché par vos interlocuteurs de la Team France Export Ile-de-France et de la CCI France Kazakhstan) : 5 400 € TTC * (4 500 € HT)
  • Option inscription pour une seconde personne : 1 200 € TTC * (1 000 € HT)
  • Option mise à disposition d’un interprète individuel pendant les 2 jours de rdv individuels : 300 € TTC * (250 € HT)
  • Date limite d’inscription : 12 septembre 2025
  Mission co-organisée par    Mission Francilienne Cosmétiques au Kazakhstan du 7 au 9 octobre 2025
Copenhague : la ville la plus agréable au monde, nouveau havre des travailleurs nomades
Il suffit d’un pas dans les rues paisibles de Copenhague pour comprendre pourquoi la capitale danoise est régulièrement sacrée ville la plus agréable au monde. Ce n’est pas simplement une affaire d’urbanisme soigné, de pistes cyclables exemplaires ou de cafés où l’on pourrait s’attarder des heures. Copenhague incarne aujourd’hui une certaine vision de l’équilibre, un art de vivre où la qualité prime sur la quantité, où la modernité rime avec conscience, et où le travail s’insère naturellement dans un quotidien épanoui. Un véritable terrain de jeu pour les travailleurs nomades à la recherche d’un mode de vie aligné avec leurs valeurs. Par Laetitia Conti Dans cette ville à taille humaine, tout semble pensé pour faciliter la vie. Les transports sont fluides, les infrastructures impeccables, l’architecture mêle tradition scandinave et audace contemporaine, et les Danois, souvent discrets, affichent une bienveillance apaisante. Mais ce qui fait le charme si particulier de Copenhague, c’est cette atmosphère unique, légère, presque cool, qui flotte dans l’air. Une ambiance qui, sans en avoir l’air, dit tout : ici, on peut ralentir sans renoncer. Travailler sérieusement sans s’oublier. Produire sans s’épuiser. Copenhague n’est pas une ville trépidante au rythme effréné. C’est une ville qui respire. Et c’est précisément ce que recherchent de plus en plus de travailleurs nomades. Dans un monde post-pandémie où les frontières entre vie professionnelle et personnelle se redessinent, la capitale danoise offre un terrain d’expérimentation rare : celui d’un quotidien fluide, serein, presque évident. Les cafés accueillants, souvent dotés de Wi-Fi haut débit, deviennent des lieux de coworking improvisés. Les bibliothèques et espaces publics proposent des environnements propices à la concentration, tandis que les véritables coworkings rivalisent de design et de confort. Copenhague : l'esprit cool Mais au-delà des infrastructures, c’est l’état d’esprit de la ville qui séduit. À Copenhague, le hygge, cet art danois du bien-être, n’est pas un concept marketing, c’est une manière de vivre. On retrouve cette philosophie dans chaque détail : une lumière tamisée en hiver, une pause-café en terrasse aux beaux jours, une balade à vélo au bord de l’eau après une réunion Zoom. Tout invite à une forme de lenteur constructive, à un respect du temps long, à une redéfinition des priorités. Dans ce cadre, travailler prend un autre sens. Moins stressant, plus aligné, souvent plus productif. Pour les travailleurs nomades, souvent en quête de stabilité mobile, Copenhague offre un équilibre rare entre modernité numérique et douceur de vivre. La ville est parfaitement connectée, dispose d’un excellent réseau de transports et d’une sécurité quasi instinctive. On s’y installe facilement, que ce soit pour quelques semaines ou plusieurs mois, et on y trouve rapidement ses repères. Les échanges se font naturellement en anglais, les formalités administratives sont fluides, et l’accueil, bien que discret, reste chaleureux. Copenhague attire aussi par son engagement écologique profond. Ici, plus qu’ailleurs, la transition verte est une réalité tangible. La ville mise sur une neutralité carbone d’ici 2025, un objectif ambitieux porté par une véritable volonté politique et citoyenne. Pour les nomades digitaux soucieux de leur empreinte, s’installer à Copenhague, c’est aussi faire le choix d’un environnement cohérent avec leurs valeurs. Se déplacer à vélo, consommer local, vivre dans un logement économe en énergie : tout cela va de soi. On travaille mieux, aussi, quand on se sent aligné avec ce qui nous entoure. Et puis il y a l’inspiration. Copenhague est une ville créative, qui mêle design et durabilité, innovation et tradition. Chaque quartier a son âme, son atmosphère, son rythme. Vesterbro, bohème et vivant ; Nørrebro, multiculturel et dynamique ; Christianshavn, calme et poétique avec ses maisons flottantes. Le tout dans une proximité constante avec la nature. La mer, omniprésente, les espaces verts, les canaux : la ville semble épouser les besoins du corps autant que ceux de l’esprit. En somme, Copenhague n’est pas seulement une ville agréable : c’est un modèle. Celui d’une société où le travail n’est pas une contrainte, mais un élément d’un tout équilibré. Pour les travailleurs nomades, elle offre plus qu’un cadre fonctionnel : elle propose une vision du futur du travail, où l’efficacité se conjugue à l’épanouissement, où la liberté rime avec responsabilité. C’est peut-être cela, au fond, qui fait de Copenhague la ville la plus agréable au monde. Non pas un palmarès figé, mais une invitation : à repenser nos vies, nos rythmes, nos choix. Et à redécouvrir que l’essentiel, parfois, tient dans une tasse de café, un lever de soleil sur les toits rouges, et une réunion bien menée… à vélo.
Risque de change en Afrique ; un enjeu à prendre en compte pour les PME et ETI
Les marchés africains représentent des relais de croissance essentiels pour les PME et ETI françaises. Mais l’accès à ces marchés s’accompagne d’un facteur critique souvent mal anticipé : le risque de change en Afrique. Trop souvent sous-estimé, le risque de change constitue l’un des premiers facteurs d’érosion de la marge pour les entreprises françaises opérant en Afrique. Par Jérémie Taïeb – Dirigeant de Tikva Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique Qu’entend-on par risque de change ? Il s’agit du risque que la variation des taux de change entre l’euro et les monnaies locales affecte négativement la rentabilité d’une opération commerciale ou d’un investissement. Dans un environnement où la volatilité des devises africaines peut dépasser 20 à 30 % par an, l’absence de stratégie de couverture peut entraîner une érosion significative de la rentabilité. Pire : elle peut transformer un contrat bénéficiaire en perte sèche.
Trois exemples concrets :
1. Une PME industrielle exporte du matériel en Angola Facturation en dollars pour contourner la volatilité du kwanza (AOA). Mais entre la commande et le paiement, le dollar se déprécie de 8 % face à l’euro : la marge nette s’effondre. 2. Une ETI signe un contrat de maintenance en Zambie, payé en kwacha (ZMW). Le contrat est signé à 1 EUR = 25 ZMW. Trois mois plus tard, le kwacha chute à 1 EUR = 30 ZMW. Résultat : une perte de 16,7 % sur les flux encaissés localement. 3. Une entreprise agroalimentaire investit au Nigeria. Les profits sont réalisés en nairas (NGN), mais rapatriés en euros. Le gouvernement introduit des restrictions sur l’accès aux devises. Résultat : impossibilité de convertir les profits et blocage des dividendes.

Comprendre les différentes formes de risque de change

• Risque de transaction : lié à l’achat ou à la vente de biens/services en devises étrangères. • Risque de conversion : lors du rapatriement de bénéfices réalisés localement. • Risque économique : impact des variations de change sur la compétitivité prix à moyen/long terme. • Risque de liquidité en devises : difficulté à convertir la monnaie locale en devises fortes (EUR, USD), même si le taux de change est favorable.
Trois cas concrets et chiffrés
Cas 1 – Exportation en Angola (monnaie : Kwanza – AOA) • Une PME facture 500 000 USD à un client local en août 2024. • À la signature, 1 EUR = 1,10 USD. En décembre, 1 EUR = 1,20 USD. • Impact : le paiement reçu équivaut désormais à 416 667 EUR au lieu de 454 545 EUR, soit une perte latente de 37 878 EUR (8,3 % de la transaction). • Origine de la perte : absence de couverture du taux EUR/USD. Cas 2 – Prestations en Zambie (Kwacha – ZMW) • Une ETI facture 1 000 000 ZMW pour une prestation en mars 2024 (1 EUR = 25 ZMW). • Paiement en juin, à 1 EUR = 30 ZMW. • En euros, l’encaissement passe de 40 000 EUR à 33 333 EUR. • Perte effective de 6 667 EUR, soit -16,7 % sur le chiffre d’affaires prévu. Cas 3 – Rapatriement des dividendes au Nigeria (Naira – NGN) • Une filiale locale dégage 100 M NGN de résultat net • À 1 EUR = 1000 NGN, cela représente théoriquement 100 000 EUR. • Mais la banque centrale restreint l’accès aux devises pour les non-résidents : seuls 20 M NGN peuvent être convertis immédiatement. • Reste 80 M NGN immobilisés, exposés à un dévaluation continue : si le taux passe à 1 EUR = 1400 NGN, leur valeur tombe à 57 143 EUR.

Zones monétaires : risques différenciés

• Zone franc CFA (UEMOA / CEMAC) : parité fixe avec l’euro, convertibilité garantie par le Trésor français. Moindre risque de change, sauf en cas de réformes monétaires ou tensions politiques. • Pays à régimes de change flottant ou administré : Nigeria, Angola, Ghana, Zambie, Égypte. Forte volatilité, contrôle des changes fréquent. • Marchés dollarisés (RDC, Zimbabwe) : instabilité chronique des politiques monétaires locales, même en dollar.

Outils de gestion du risque de change

• La facturation en EUR ou USD limite l’exposition directe mais transfère le risque au client ce qui peut être un frein commercial. • Les contrats avec clause d’indexation c’est à dire l’ajustement automatique du prix en fonction de l’évolution d’un taux de change de référence. • La couverture via instruments financiers : • Contrats à terme (forwards) : verrouillent un taux de change à une date future. • Options de change : assurent un niveau de protection tout en laissant une marge de flexibilité. • Swaps de devises : pour les entreprises ayant des besoins croisés en devises (rares chez les PME). Attention : ces outils sont souvent inaccessibles sur les devises illiquides africaines. D’où l’intérêt de structurer les flux dans des devises convertibles (USD, EUR) et de s’appuyer sur des banques partenaires disposant d’une capacité régionale.

Stratégie recommandée pour les PME et ETI

• Cartographier l’exposition au risque de change par zone, devise, durée, fréquence des flux. • Structurer les contrats en fonction de la liquidité des devises et du degré de contrôle étatique. • Mettre en place un processus de veille sur les politiques monétaires locales, en analysant les politiques de contrôle des changes de chaque pays : les règles peuvent changer du jour au lendemain (cas du Nigeria ou de l’Éthiopie). • Recourir à des intermédiaires spécialisés ou à des bureaux de représentation sur place pour optimiser la gestion financière locale. Nos recommandations : • Éviter la facturation exclusive en devise locale, sauf si un mécanisme d’ajustement est prévu dans le contrat. • Utiliser des outils de couverture (forwards, options) dès que les montants le justifient. • Préférer, quand cela est possible, les zones CFA (Franc CFA – UEMOA et CEMAC), rattachées à l’euro, pour réduire la volatilité. Le développement ne peut s’envisager sans une stratégie robuste de gestion du risque de change en Afrique. Celle-ci ne se limite pas à un arbitrage entre EUR et USD : elle nécessite une compréhension fine des environnements monétaires locaux, de leur dynamique politique, et des pratiques bancaires locales. Une gestion active du risque de change est un marqueur de maturité financière. Et pour les PME et ETI, elle devient un levier de différenciation concurrentielle.

La station de ski de La Plagne offre aux PME et ETI un cadre hors-normes pour tous leurs évènements. Les équipements les plus complets répondront parfaitement aux besoins des séminaires, conférences et congrès.
Pour la partie incentive et team building, La Plagne a les moyens de vous épater avec un panel d’activités qui va du bobsleigh aux attelages de chiens de traineaux en passant par la moto-neige et l’escalade sur glace.
Rémy Goupil, Directeur Général de l’office du tourisme Grande Plagne, nous en parle….pour le plaisir des yeux !

Visite d'Emmanuel Macron au Maroc : Les perspectives pour les PME et ETI
La récente visite d’Emmanuel Macron au Maroc a marqué une étape importante dans les relations entre les deux pays, ouvrant de nouvelles perspectives pour les entreprises françaises. Ce déplacement, où le président était accompagné de nombreux chefs d’entreprise, témoigne d’un engagement commun pour renforcer la coopération économique. Cette visite est riche en opportunités pour les PME et ETI françaises, leur offrant des possibilités d’implantation et de développement sur le marché marocain, en s’appuyant sur des partenariats solides et de futurs projets communs. Par Franck Boccara
Présence des entreprises françaises au Maroc : une collaboration de longue date
Depuis plusieurs décennies, les entreprises françaises sont implantées au Maroc, jouant un rôle majeur dans l’économie du pays. Environ 1 000 filiales d’entreprises françaises y sont présentes, avec des noms bien connus tels que Renault, Orange, TotalEnergies, et Danone, qui investissent dans des secteurs stratégiques comme l’industrie, les télécommunications, l’énergie et l’agroalimentaire. Ces grands groupes contribuent à la modernisation de l’économie marocaine et à la création d’emplois. Pour les PME et ETI françaises, le Maroc est également un marché privilégié. La langue commune, la proximité géographique et les liens culturels facilitent leur développement, tandis que des zones franches et des avantages fiscaux, comme dans la zone de Tanger Med, favorisent l’implantation de nouvelles entreprises. La visite de Macron a permis de confirmer le soutien des deux gouvernements aux projets d’investissement, consolidant les partenariats déjà existants et offrant des perspectives pour les nouvelles entreprises françaises souhaitant pénétrer ce marché.
Une délégation d’entreprises françaises : des projets concrets pour le développement au Maroc
Parmi les entreprises qui se sont jointes à la visite d’Emmanuel Macron au Maroc, plusieurs PME et ETI, ainsi que des grands groupes, reflètent la diversité des secteurs d’intérêt pour les deux pays. Par exemple, EDF Renouvelables et Engie ont participé à cette visite avec un objectif commun de développer des projets dans les énergies renouvelables. Le Maroc est un pays pionnier en Afrique dans ce domaine, avec l’ambition d’atteindre 52 % d’énergies renouvelables d’ici 2030, et cette visite a été l’occasion de poser les bases de nouveaux partenariats franco-marocains dans les infrastructures énergétiques. Les entreprises comme Vinci et Eiffage, leaders dans les infrastructures et la construction, étaient également présentes. Leur expertise dans les grands travaux et leur expérience au Maroc depuis plusieurs années les placent en position idéale pour répondre aux futurs appels d’offres pour des projets d’infrastructure, notamment dans les transports et le bâtiment. Le développement d’infrastructures telles que les routes, les ponts et les ports fait partie des priorités du gouvernement marocain pour soutenir la croissance économique. Par exemple, le projet de ligne de train à grande vitesse reliant Casablanca à Agadir pourrait être une opportunité pour ces entreprises françaises, qui ont déjà contribué au premier TGV africain entre Tanger et Casablanca. Les ambitions économiques derrière la visite d'Emmanuel Macron au Maroc
Opportunités pour les PME et ETI françaises : secteurs clés et projets envisagés
Les PME et ETI françaises peuvent également bénéficier des perspectives ouvertes par cette visite, notamment dans des secteurs en forte croissance : 1. Les énergies renouvelables : Avec des entreprises comme EDF Renouvelables et Engie, les PME spécialisées dans les solutions de gestion de l’énergie, les panneaux photovoltaïques, et l’efficacité énergétique pourront tirer parti des projets d’infrastructures écologiques au Maroc. Un projet de développement de parcs éoliens dans la région de Laâyoune, dans le sud du Maroc, pourrait également impliquer des entreprises françaises, offrant des opportunités aux PME françaises dans les composants technologiques ou les services de maintenance. 2. Les nouvelles technologies et la transformation numérique : La demande en solutions numériques et cybersécurité est en pleine croissance au Maroc. Atos et Capgemini, présents dans la délégation, visent à renforcer leur présence en proposant des solutions de transformation numérique et de cybersécurité, notamment pour le secteur public marocain. Des PME françaises innovantes dans l’intelligence artificielle, les plateformes de gestion des données, ou encore la cybersécurité peuvent aussi trouver leur place sur ce marché dynamique. Le gouvernement marocain prévoit également de lancer un programme pour digitaliser plusieurs services administratifs, créant ainsi des appels d’offres pour des entreprises françaises de technologies de l’information. 3. L’agroalimentaire et la transformation alimentaire : Les entreprises françaises du secteur agroalimentaire, comme Danone et Bel, renforcent leur collaboration avec des partenaires marocains pour le développement de produits adaptés aux consommateurs locaux. Les PME spécialisées dans les équipements de transformation alimentaire et les technologies agricoles peuvent participer à ce mouvement, en introduisant par exemple des solutions de traitement durable des aliments ou d’irrigation intelligente. Un projet récent de modernisation des chaînes de production dans la région de Souss-Massa, une zone clé pour l’agriculture marocaine, est une opportunité pour les entreprises françaises d’apporter leur savoir-faire. 4. Les infrastructures et le transport durable : Avec des projets d’infrastructure en pleine expansion, notamment pour moderniser les systèmes de transport et les installations portuaires, le Maroc offre des perspectives solides aux entreprises françaises. Des projets tels que l’expansion du port de Tanger Med, un des plus importants en Afrique, nécessitent des investissements en infrastructures et en logistique, dans lesquels les entreprises françaises, comme Vinci et Eiffage, et même des PME de l’ingénierie ou de la maintenance, pourraient jouer un rôle majeur. 5. La santé et la biotechnologie : La pandémie a accéléré le besoin de moderniser les infrastructures de santé au Maroc, et des entreprises comme Sanofi étaient présentes dans la délégation pour envisager des collaborations. Des PME et ETI françaises innovantes dans le secteur de la santé, comme Medtech et Biomerieux, pourraient ainsi introduire des solutions en télémédecine, en diagnostic rapide ou en équipements médicaux. Le gouvernement marocain prévoit de renforcer le réseau hospitalier et les équipements de santé, notamment en partenariat avec des entreprises étrangères, ce qui pourrait mener à des contrats intéressants pour les entreprises françaises.
Perspectives pour les entreprises françaises : un climat d’affaires propice
Le Maroc est aujourd’hui l’un des pays les plus stables et attractifs pour les investisseurs étrangers en Afrique, avec une fiscalité avantageuse dans certaines zones et un soutien fort aux projets d’investissement. En s’appuyant sur les zones franches, comme celles de Tanger Med ou de Casablanca Finance City, les entreprises françaises peuvent facilement exporter leurs produits vers d’autres marchés africains. Lors de cette visite, Emmanuel Macron a souligné l’importance de ces infrastructures pour favoriser le développement de nouvelles activités. Les entreprises françaises, en particulier les PME et ETI, pourraient bénéficier de nouvelles incitations pour s’installer au Maroc ou développer des partenariats avec des acteurs locaux. Des programmes d’incubation et des dispositifs de financement ont été discutés entre les deux gouvernements pour faciliter l’accès des entreprises françaises à des projets stratégiques. La visite d’Emmanuel Macron au Maroc représente une étape importante pour les relations franco-marocaines. Elle ouvre des opportunités concrètes pour les entreprises françaises, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, des technologies numériques, des infrastructures, de la santé et de l’agroalimentaire. Les PME et ETI françaises bénéficient d’un climat favorable pour investir, en s’appuyant sur le soutien des deux gouvernements pour faciliter leur implantation et leur accès aux marchés marocains et africains. Les perspectives de croissance sont particulièrement prometteuses, et cette visite pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère de coopération économique entre les deux pays. Pour les PME et ETI françaises, le Maroc constitue aujourd’hui une porte d’entrée privilégiée vers l’Afrique et un marché de choix pour des projets à fort potentiel de croissance. La CCI France Maroc peut vous y accompagner, renseignez-vous!
 
French Infrastructure Tour 2024 Gabon et cameroun
Team France Export et Business France vous propose de participer à  l’évènement French Infrastructure Tour 2024 au Cameroun et au Gabon. Venez à la rencontre des acteurs majeurs du secteur des travaux publics et infrastructures (projets routiers, autoroutiers, ouvrages d’art, etc.) à l’occasion d’un événement business de 2 jours sur chaque pays. Cette mission a pour objectif de renforcer les relations commerciales et d’ouvrir de nouveaux marchés aux PME et ETI françaises en Afrique centrale. Ces rencontres stratégiques seront une occasion précieuse de se connecter davantage à une région en pleine croissance économique. L’Afrique Centrale constituée de 6 pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad. Les six pays constituent la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique centrale). Le secteur des infrastructures est prioritaire sur les deux marchés et reçoit l’appui de plusieurs bailleurs de fonds internationaux. Le Cameroun est un marché de 25,5 millions d’habitants et représente plus d’un 1/3 du PIB et 50% de la population de la zone CEMAC. Plus de 2 636 km de projets routiers et 2 374 ml (mètres linéaires) de projets d’ouvrages d’art importants sont en cours de réalisation sur la période 2020 -2030. Parmi les projets majeurs en cours, on peut citer :
  • Autoroutes (Yaoundé-Douala, Edea-Kribi, Bafoussam-Bamenda),
  • Corridors autoroutiers sous-régionaux de la zone CEMAC (dont la tronçon Yaoundé-Brazzaville financé à 382 M EUR par la BAD)
  • Ouvrages d’art (pont sur le Logone, pont sur le Ntem) et ponts métalliques,
  • Travaux de génie civil sur barrages hydroélectriques,
  • Projets d’extension des ports Douala et Kribi,
  • Programme de réhabilitation des aéroports,
  • Projet d’extension de la ligne ferroviaire vers le Tchad (financement BEI, UE et AFD à 249 M EUR)
  • Aménagement urbain et voies de contournement (dont le projet de mobilite Move financé par l’AFD à 64 M EUR)
  • Projet de BRT (Yaoundé, Douala) et de Tramway (Douala),
  • Péages automatiques (partenariat public privé Razel/Egis/Etat du Cameroun à 64 M EUR)
  • Infrastructures sportives (dont le projet SPORCAP financé par l’AFD à 10 M EUR), hôtelières et hospitalières,
  • Nouveaux sièges d’institutions (dont la Banque Centrale BEAC), nouvelles agences commerciales, projets résidentiels, etc.
Le Gabon représente un marché de 2,1 millions d’habitants et la 2ème économie d’Afrique Centrale en terme de PIB. Près de 76 M € d’investissement ont été mobilisés pour les projets routiers en 2023. Parmi les projets en cours et à venir :
  • Le projet de rénovation de la TransGabonaise (780 km)
  • Le projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (PASIG-1) suivi et financé par la BAD pour près de 140 M EUR
  • Réhabilitation des voiries urbaines
  • Projets portuaires : ports secs de Ndende et Nkok
  • Nouveau terminal de l’aéroport de Libreville et voie de contournement
  • Projets de nouvelles constructions : 400 logements sociaux, projets hospitaliers, privatisation des hôtels publics, etc.

Des besoins identifiés

💡 Vous êtes une entreprise française proposant :
  • des équipements
  • du matériel de construction
  • et des services aux donneurs d’ordre des projets d’infrastructures : études, ingénierie, expertise, contrôle, audit
🎯Venez rencontrer des donneurs d’ordres ciblés lors du French Infrastructure Tour 2024 :
  • Au Cameroun : Ministère des Travaux Publics, Port Autonome de Douala, Mairies, Razel/Fayat, Vinci, Egis, grandes entreprises (industrie, retail), bailleurs de fonds (AFD, AFD, Banque Mondiale, Proparco, BEI, Banque Mondiale, etc.
  • Au Gabon : Ministère des Travaux Publics, SETRAG (société du chemin de fer Le TransGabonais), OPRAG (Offices des Ports et Rades du Gabon), grandes entreprises (industrie, retail etc.), bailleurs de fonds (AFD, Banque Mondiale, BEI, BAD) etc.
🏗️  Sur des projets clairement identifiés : Au Cameroun :
  • Conception, études de faisabilité
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Aménagement de dessertes et VRD (Voirie et Réseaux Divers)
  • Equipements de manutention
  • Maintenance du réseau
  • Ingénierie et Innovation etc.
Au Gabon :
  • Conception, études d’avant-projet
  • Audit, contrôle technique et géotechnique, surveillance de travaux
  • Travaux de terrassement, construction de routes, ouvrages d’art
  • Equipements et matériel (Bourreuse, Draisine, etc.)
  • Expertise en maintenance d’équipements ferroviaires
  • Ingénierie et Innovation etc.
Pour toute information complémentaire sur French Infrastructure Tour 2024, veuillez contacter 
Tiphaine BUGNO – Business France Paris : +33 1 40 73 31 74 tiphaine.bugno@businessfrance.fr
Patricia KAHAM – Business France Cameroun & Gabon

patricia.kaham@businessfrance.fr

Au programme de French Infrastructure Tour 2024

🌍 Au Cameroun Lundi 23 septembre 2024 – Douala
  • Réunion d’accueil et d’information pays Cameroun
  • Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures
  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking avec l’écosystème local
Mardi 24 septembre 2024 – Yaoundé
  • Départ pour Yaoundé – Vol* de 30mn
  • Visite de site (à définir)
  • Suite des rendez-vous B2B ciblés
Mercredi 25 septembre 2024 – Yaoundé
  • Suite et fin des rendez-vous B2B ciblés
✈️ Transfert au Gabon :
Yaoundé pour Libreville à 19h00 par le vol Afrijet
  🌍Au Gabon Jeudi 26 septembre 2024 – Libreville
  • Réunion d’accueil et d’information pays Gabon
Programme de rendez-vous B2B ciblés avec des donneurs d’ordres du secteur infrastructures
  • Pitch des entreprises françaises participantes et cocktail de networking
Vendredi 27 septembre 2024 – Libreville
  • Poursuite des rendez-vous B2B ciblés à Libreville

✈️ Retour en France

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Tout le monde sait que Lisbonne est belle mais, en plus de sa beauté, elle fait tout pour attirer le tourisme incentive. Classée par l’ICCA (International congress and convention association)  parmis les villes hébergeant le plus de congrès internationaux, elle une offre une gamme de séjours incentive diverse et variée qui a séduit les organisateurs. Par Franck BOCCARA La cité du fado jouit d’un potentiel touristique énorme avec ses quartiers historiques tels que l’Alfama, le Barrio Alto, le Chiado et Belem qui regorgent de petites ruelles pittoresques avec leurs célèbres «azulejos» (carreaux de faïence) dans lesquelles les visiteurs aiment se perdre. Ou encore le fameux pont du 25 avril, inauguré en 1966, qui domine le Tage et dont la silhouette donne le ton moderne de la ville. Le pont du 25 avril s’est d’ailleurs doté, en d’un centre d’interprétation appelé Expérience Pilar 7 logé dans l’un de ses piliers. On y accède par ascenseur en voyageant à travers la structure de l’ouvrage pour finalement atterrir sur une terrasse panoramique perchée à 80 m du sol qui révèle une vue splendide sur toute la ville. Afin d’attirer toujours plus d’entreprises, Lisbonne propose des espaces d’exposition très divers. Des plus classiques comme le fameux Palais des Congrès qui s’est agrandi de 20 % en 2003, aux plus typiques comme la célèbre Tour de Belèm. La plupart de ces lieux historiques sont privatisables pour l’organisation d’événements d’entreprises.
Les infrastructures MICE haut de gamme abondent dans la ville, comme par exemple celles construites au parc des Nations pour l’exposition universelle de 1998. Remplie de lieux événementiels prestigieux, la capitale portugaise est devenue une place de choix pour le tourisme d’affaires avec son climat doux et agréable et ses charmants quartiers authentiques comme le très festif Barrio Alto ou l’Alfama. Le quartier de Belem et ses alentours grouillent de solutions événementielles, parmis lesquelles la célèbre tour, le monastère des Hiéronymites , la collection d’art contemporain Berardo ou les légendaires pasteis de nata de la pastelaria de Belem. A l’image de SUD Lisboa, proche du pont du 25 avril, cet espace dernier cri d’une surface de 1 000 m² avec terrasse en rooftop de 750 m² face au Tage est modulable pour recevoir toutes sortes d’événements tels que workshops, déjeuners ,diners, lancements de produits, cocktails avec une capacité maximale de 750 personnes. Le centre-ville aussi a beaucoup investi dans l’offre incentive avec la réouverture et la rénovation du Pavillon Carlos Lopes en 2016 qui peut aujourd’hui accueillir des événements en tous genres, même des foires et expositions jusqu’à 2 900 personnes. Construit à l’origine à Rio de Janeiro pour être le Pavillon des Industries Portugaises lors de l’Exposition Internationale de 1922, celui-ci a été reinstallé en 1932 dans le parc Eduardo VII, qui surplombe le cœur de la ville. Proche de la France et très abordable au niveau des tarifs, Lisbonne a reussi le pari de l’événement d’entreprise . Sachant allier accueil, beauté et efficacité, l’offre lisboète a aussi su séduire les PME et ETI françaises… A juste titre !!

INFORMATIONS :

Lisboa Convention Bureau Rua do Arsenal, 23 • Tél. : +351 210 312 700 Email : atl@visitlisboa.com Internet : www.visitlisboa.com/convention-bureau
Le choix du lieu est évidemment stratégique pour l’organisation d’un événement d’entreprise. Cependant de nombreux autres paramètres seront nécessaires à la réussite d’un séminaire, d’un congrès ou d’une soirée de présentation d’un nouveau produit pour les PME et ETI. Voici quelques clés qui permettront à l’événement de se démarquer. Par Justine Delmas Le choix du lieu Celui-ci devra avoir du sens et bien souvent se placer en contradiction avec l’image et le cadre de travail de l’entreprise. Ce dépaysement va permettre de créer des émotions inhabituelles que les participants associeront de façon positive à la raison de leur venue et là c’est bingo pour l’entreprise organisatrice ! Le choix d’un lieu proche de la nature prend tout son sens pour des citadins alors qu’un cadre très urbain conviendra certainement à des collaborateurs de province. Il faudra aussi être extrêmement attentif aux équipements que le lieu met à disposition car le succès d’un événement dépend bien sur de son contenu mais aussi de la qualité de l’organisation. Veillez à controler la qualité de l’accoustique, de la climatisation (ou du chauffage), des connexions internet, de l’éclairage pour éviter de mauvaises surprises le jour J. Il est prérable de choisir un lieu à la réputation solide pour éviter ce genre de désagréments. Faire monter la pression Ça s’appelle du teasing et ça consiste à faire monter la pression à l’approche de l’évènement d’entreprise de manière progressive et astucieuse par l’intermédiaire de mails plus ou moins énigmatiques, de quizz ou encore de jeux. Le but est de stimuler l’envie de participer et de créer l’attente chez les participants dont la venue n’est pas assurée comme les clients ou les prospects. Concernant les collaborateurs de l’entreprise dont la participation est obligatoire, ils seront plus enthousiastes et donc plus efficaces si l’évènement leur a été présenté avec suffisamment de conviction. L’évènement en lui-même On arrive au point culminant et là il faudra essayer de casser les codes en créant la surprise et en permettant aux participants de vivre une expérience unique. Cela pourra se faire en optant pour un lieu véritablement atypique dont le nombre augmente de façon exponentielle ces dernières années ou en invitant pourquoi pas une personnalité illustre ou décalée. Mais l’élément le plus déterminant sera sans aucun doute le choix d’un programme original : Pour cela, il faudra faire preuve de créativité en imaginant des activités qui sortent du cadre professionnel strict comme par exemple le paint-ball, le parapente ou encore le pilotage automobile. Les moins sportifs opteront pour la dégustation de produits du terroir, pour les découvertes œnologiques ou encore pour l’initiation à la pêche. Les propriétaires de lieux et organisateurs d’événements sérieux sauront vous proposer ce genre d’extras qui sont complètement dans la tendance actuelle et beaucoup moins onéreux que les manifestations ostentatoires qui prévalaient il fut un temps dans les évènements professionnels. En effet, rien ne remplace l’imagination pour créer un moment magique mais n’oublions pas que l’organisation d’un événement d’entreprise reste un métier et un savoir-faire, on ne manquera pas de faire intervenir directement quelques prestataires sur pme-eti.fr !
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