L’ouverture à l’international est une étape incontournable dans le développement de la plupart des PME et ETI mais beaucoup hésitent encore à franchir le pas du fait de la complexité des démarches et des risques inhérents à la chose, notamment le risque clients à l’export. Pourtant, de nombreux dispositifs ont été mis en place pour accompagner les entreprises dans l’aventure export en optimisant les risques.
Par Justine Delmas
Il faut tout d’abord préciser que la conjoncture économique n’a jamais été aussi favorable à l’export. Euler Hermes prévoit pour cette année, dans son Baromètre Export 2018, une nouvelle croissance du commerce mondial aussi bien en valeur (+8,4%) qu’en volume (+4,4%). « Ce dynamisme renouvelé, malgré un léger ralentissement par rapport à l’an passé, laisse augurer de belles opportunités à saisir pour les entreprises françaises à l’export », explique Stéphane Colliac, économiste en charge de la France chez Euler Hermes. L’assureur crédit estime par ailleurs que la demande additionnelle de biens adressée à la France devrait ainsi croître de 21,5 Mds d’euros en 2018 et de 18,2 Mds d’euros en 2019 (après 20,3 Mds d’euros en 2017).
Stéphane Colliac désigne également les pays vers lesquels les perspectives sont propices aux exportateurs français. « Cette année, les débouchés supplémentaires à capter à l’export pour les entreprises françaises proviendront en grande partie de l’Union Européenne, avec plus de 4 Mds d’euros à saisir en Allemagne, plus de 2,2 Mds d’euros en Italie, plus de 1,7 Mds d’euros en Espagne ou encore plus de 1,6 Mds d’euros en Belgique ». « Hors de l’Europe, ce sont essentiellement les États-Unis et la Chine qui offriront des débouchés aux exportateurs français ». Les secteurs de l’agroalimentaire, des biens de consommation et de la chimie sont les plus concernés mais les entreprises françaises pourront continuer de miser sur leurs leadership dans les secteurs de l’automobile, la pharmacie, l’aéronautique, l’aérospatiale, le luxe, les technologies de l’information et de la communication.
Le risque clients à l’export
Malgré ces tendances optimistes, il serait imprudent de ne pas mesurer l’existence de certains risques clients à l’export, notamment les impayés. Ceux-ci représentent d’ailleurs, selon 58 % des entreprises interrogées dans le cadre du Baromètre Euler Hermes, la principale menace à l’export . Il est à noter que malgré le contexte macroéconomique et financier favorable, le délai moyen de paiement des clients dans le monde a augmenté de deux jours (66 jours) en 2017 et devrait même atteindre les 67 jours en 2018. « Certes, l’allongement du DSO moyen à l’échelle mondiale reflète avant tout un relâchement des bonnes pratiques de paiement entre les entreprises, indique Stéphane Colliac. Il en résulte cependant une moindre appréhension du risque de non-paiement de la part des entreprises, malgré la poussée des défaillances des grandes entreprises ». Il est clair, de ce fait, que le risque clients à l’export reste le défi majeur pour les PME et ETI qui souhaiteraient profiter de ce climat positif.
Miser sur les bons partenaires
Le risque pays et les opportunités de marché devront, dès le début, faire l’objet d’une étude approfondie. Pour se faire. l’entreprise pourra se servir des études économiques qu’elles trouveront chez les assureurs crédits, les banques ou certaines administrations telles que l’OCDE. Il est ensuite indispensable de bien se renseigner sur les us et coutumes du pays dans le domaine commercial, les obligations légales, etc., auprès par exemple d’établissements publics, tels que Business France ou la Chambre de commerce internationale. Après avoir intégrer ces éléments macro-économiques, l’entreprise pourra alors entamer la phase « business » de sa stratégie export en choisissant et en ciblant les prospects les plus fiables et les zones géographiques les plus stables (elles peuvent varier à l’intérieur même d’un pays). Pour cela, elle trouvera toutes ces informations chez les mêmes partenaires (CCI, Business France, banques, OCDE etc…) ou elle pourra trouver des listes de clients et prospects selon l’activité et la zone géographique avec une analyse de leurs potentiel commercial.
Les solutions pour prévenir ce risque
Après avoir cerné et contacté les partenaires commerciaux, il sera nécessaire de se prémunir contre les risques d’impayés, en faisant appel notamment aux assureurs crédit qui offrent des solutions qui prennent en compte la prévention, le recouvrement et l’indemnisation. L’entreprise pourra aussi utiliser les services que les banques proposent, pour la gestion du risque client, tels que le crédit documentaire ou les « Stand By Letter of Credit », garanties bancaires de paiement à première demande dès lors que chacune des parties a rempli ses obligations. Ces garanties bancaires sont spécialement adaptées lors d’opérations commerciales avec les pays plus « exotiques » ou lointains dans la mesure où elles permettent de s’affranchir des risques pays ou politiques.
Optimiser les délais de paiement
« Tout l’enjeu pour l’exportateur français consiste également à se faire payer dans les meilleurs délais. Si en France, le processus de recouvrement des créances impayées est clair et juridiquement établi (tribunaux de commerce, huissiers ou avocats), à l’export il est souvent plus complexe pour l’entreprise de connaître les possibilités légales de recouvrement, les outils disponibles, les dispositifs à mettre en place, les interlocuteurs à contacter, les délais à respecter, etc… » , explique Stéphane Colliac. Il sera donc particulièrement judicieux de se faire assister dans cette démarche par une banque, un assureur crédit ou un factor qui gèrera l’ensemble du processus pour l’entreprise, depuis les relances amiables jusqu’aux recours judiciaires. D’autant que si ces prestataires n’arrivent pas à récupérer, même partiellement, une créance, alors ils indemniseront l’entreprise.
Une démarche va permettre,d’une part, de sécuriser le risque clients à l’export et d’autre part, de préserver leur trésorerie car bien souvent les PME et ETI ont tendance à puiser dans leur fonds propres. Pourtant, les solutions ne manquent pas puisque les acteurs privés tels que les banques et les factors mais aussi l’administration française ne lésinent pas sur les moyens financiers destinés à accompagner ou soutenir les entreprises qui tentent un développement à l’international. Le gouvernement en a fait la démonstration avec sa nouvelle stratégie en matière de commerce extérieur annoncée en février dernier et les nouveaux dispositifs qu’il a mis en place.
Le Gouvernement réforme pour mieux accompagner les exportateurs
Cette année, le gouvernement a clairement affiché sa volonté de transformer le modèle d’accompagnement des PME à l’export, afin que l’International constitue maintenant le débouché naturel de l’économie française. À l’issu des différentes consultations menées notamment dans le cadre de son plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), le gouvernement propose désormais d’avancer dans trois directions :
– Une plus large diffusion d’une culture de l’export et de l’internationale, par le renforcement de la formation aux langues étrangères et au commerce international ;
– Une réforme de l’accompagnement à l’export par un partenariat approfondi entre l’État et les régions en la matière et une plus grande simplification ;
– Une réforme des financements export notamment pour les rendre plus lisibles pour les entreprises françaises et plus compétitifs vis-à-vis de la concurrence internationale.
Évolution des dispositifs publicsLe gouvernement va créer « un guichet unique » de l’export dans chaque région qui regroupera autour des opérateurs publics, CCI et Business France, tous les acteurs de l’export (agences régionales de développement, sociétés d’accompagnement et de commerce international, acteurs du financement export autour de Bpifrance). De même, Bpifrance devient le point d’entrée unique pour les financements exports publics. Il assure désormais la diffusion des garanties publiques à l’export, gérées au nom de l’État par sa filiale « Assurance Export ». Parmi ces différents outils figurent notamment une nouvelle mouture de l’assurance prospection, un Pass Export (partenariat de confiance sur mesure négocié entre l’État et un exportateur pour une durée de 3 à 5 ans), une nouvelle garantie pour les projets stratégiques à l’international, une garantie pour les filiales étrangères françaises, un outil de soutien financier à l’export pour soutenir les sous-traitants d’entreprises exportatrices, etc.
Le salon Paris pour l’Emploi tiendra sa 16e édition les 4 et 5 octobre 2018 sur la place de la Concorde (Paris 8e) avec plus de 50 000 candidats et 2000 recruteurs présents à cet événement dont la fonction est de simplifier la mise en relation entre les employeurs et demandeurs d’emploi. La CCI Paris Île-de-France se mobilise pour l’occasion en mettant à la disposition des entreprises du territoire un service en ligne destiné à diffuser leurs offres d’emploi.
L’événement convient à tous les profils, quel que soit leur niveau de qualification, de compétence ou leur expérience. Les quelques 2 000 responsables des ressources humaines issus de 500 entreprises et collectivités seront présents au salon Paris pour l’emploi avec tous les types d’offres qu’une entreprise peut proposer : postes en CDD, CDI, missions à l’international, stages, contrats en alternance…
Diffusez vos offres sur le stand de la CCI Paris Île-de-France
Pour les TPE et PME qui souhaitent recruter : la CCI Paris Île-de-France, Partenaire de la 16e édition de Paris pour l’emploi vous accompagne en vous permettant de diffuser vos offres d’emploi gratuitement sur son stand pendant les deux jours du salon à partir d’un formulaire en ligne.
Les offres qui seront déposées avant le 3 septembre pourront être éditées dans le guide print le Jour J, les autres seront consultables sur le site web de l’événement.
Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez la CCI.
Vous êtes une entreprise et vous souhaitez participer au salon ?
Il est souvent difficile de bien recruter et c’est souvent à l’entreprise de séduire les bons candidats… c’est une problématique que tous les employeurs connaissent bien. Vous avez là un rendez-vous majeur qui vous permettra de rencontrer énormément de candidats dans un délais record.
Vous souhaitez déceler rapidement les meilleurs potentiels et soigner votre marque employeur ? Pour participer au salon, plusieurs solutions vous sont proposées (stands, conférence, job dating …).
Contact : Carrefour pour l’Emploi au 01 53 95 15 15 (lun/ven 9-18h) ou info@carrefoursemploi.org
A l’honneur de ces 7ème Matinales de la Disruption : Les télécoms qui, comme toute les nouvelles technologies, évoluent très rapidement et se trouvent à l’aube de nouveaux bouleversements. Investissements dans la fibre et le très haut débit, création de nouveaux services (banque, contenus), 5G, intelligence artificielle sont autant de défis qui attendant le marché des télécoms pour la prochaine décennie. Les Matinales de la Disruption vous attendent pour y réfléchir ensemble.
Fabienne DULAC, directrice générale France d’Orange, sera présente aux « matinales de la disruption » organisées en partenariat avec La Tribune, pour apporter des éléments de réponse sur l’avenir des télécoms en France.
Mardi 17 juillet 2018 de 8h30 à 10h00CCI Paris Ile-de-France
27 avenue de Friedland , 75008 Paris
Accès
Metro L1 : George V
Inscrivez-vous sur le lien ci-dessous !
https://www.latribune.fr/economie/inscription/inscrivez-vous-a-la-7eme-matinale-de-la-disruptionDisruption® est une marque enregistrée par le groupe TBWA dans 55 pays pour des services de communication publicitaire et de consulting (www.disruption.com). La méthodologie de la Disruption a été créée et conceptualisée dès le début des années 1990 par Jean-Marie Dru, à l’origine de l’emploi de ce mot de façon positive.
Les marchés d’Amérique du nord vous intéressent ? Si oui, la CCI Paris Ile-de-France organise, le 3 juillet 2018, des échanges avec des experts de ces marchés et vous donne l’occasion de les rencontrer dans le cadre d’entretiens individuels gratuits de 45 minutes… Profitez-en !
Facilement abordable et connaissant un des niveaux de vie les plus élevés du monde, l’Amérique du Nord offre de nombreuses opportunités d’affaires pour les PME et ETI françaises. Bénéficiez de l’expérience des conseillers CCI pour les saisir.
Le mardi 3 juillet de 9h30 à 17h15
Identifier les opportunités des marchés
Collecter des informations sectorielles et réglementaires
Comprendre les particularités culturelles qui influencent les relations d’affaires
Identifier des partenaires commerciaux ou industriels qualifiés
Être appuyé dans votre prospection et dans l’implantation locale de votre entreprise
Pourquoi choisir les Etats-Unis ou le Canada pour votre expansion internationale ?
Les États-Unis et le Canada sont deux grands marchés avec respectivement 326 millions et 36 millions d’habitants en 2017.
Leur économie reste stable : Le Canada a eu une croissance économique solide de 3,1 % en 2017 contre 1,7 % en 2016. Le PIB américain devrait atteindre 2,8% en 2018, soit la meilleure performance depuis des années.
Une économie américaine plus forte, ainsi que la mise en œuvre de l’Accord économique et commercial global (CETA) entre le Canada et l’Union européenne, devraient avoir des répercussions positives pour les entreprises du Canada.
Pour les entreprises françaises tous les secteurs peuvent être porteurs aux États-Unis et au Canada : produits agroalimentaires, design et art de la table, cosmétiques fashion, industrie pharmaceutique, biotechnologies, informatique, services à forte valeur ajoutée…
L’image de la « French Touch » est forte auprès des consommateurs haut de gamme des grandes villes (New York, San Francisco, etc.).
Les États-Unis et le Canada apparaissent comme les champions des nouvelles technologies et abritent de grands évènements axés sur l’innovation : Consumer Electronic Show (CES), Nabshow, SXSV, Wanteddesign, ITS World Congress etc.
À noter également : l’anglais, langue commune, et la présence de 24 bureaux de la CCI Française en Amérique du Nord favorisent également l’implantation des entreprises françaises.
Rencontrez nos experts, au cours d’ entretiens individuels gratuits et personnalisés de 45 minutes sur rendez-vous.
Notre expert :
Avis à nos internautes du Grand-Est !! La CCI de Champagne-Ardenne, CCI International Grand Est et leurs partenaires lancent un appel à candidature auprès des entreprises de la région. En effet, le 27 novembre 2018, Les Trophées International Industrie vont mettre à l’honneur et récompenser les entreprises du territoire qui réussissent.
Par Franck Boccara
Avis à nos internautes du Grand-Est !! La CCI de Champagne-Ardenne, CCI International Grand Est et leurs partenaires lancent un appel à candidature auprès des entreprises de la région. En effet, le 27 novembre 2018, Les Trophées International Industrie vont mettre à l’honneur et récompenser les entreprises du territoire qui réussissent.
7 trophées vont être décerner durant cette soirée événement :
– 3 pour l’industrie : Développement technologique, Mutation industrielle et Ressources humaines.
– 3 pour l’international : Export, Grand export et Volontariat international en entreprise (VIE).
– 1 trophée Coup de Cœur décidé par le jury.
Bien plus qu’une distribution de récompense, cette cérémonie sera l’occasion pour les PME et ETI de la région de faire connaitre leur talent et leur particularité en valorisant leurs initiatives auprès de tous les acteurs presents.
Les Trophées International Industrie se tiendront sous les auspices de nombreux et prestigieux partenaires tels que Business France, Euler Hermes, Air France, entreprise europe network, Harmonie Mutuelle, Caisse d’Epargne, EDF, IUT, Canal 32 et GPO Magazine.
Une date à réserver pour les dirigeants et leurs équipes !
Toutes les informations : www.weezevent.com/trophee-industrie-internationalContact
Paris Region Business Meeting se tiendra le 23 mai 2018 à la CCI Paris Île-de-France. L’événement est destiné à faciliter le rapprochement et les échanges entre grands comptes, PME et start-ups européennes. L’édition 2018 aura pour thème « la ville intelligente et durable ».
Par Eric Orsini
Cette convention aura lieu dans le cadre du programme Enterprise Europe Network et du projet PPACT (Public Procurement and Cross-border Tendering), tous deux financés par la Commission Européenne. Le projet PPACT est coordonné par la Chambre de Commerce et d’industrie de Paris Ile de France en partenariat avec 4 institutions européennes. Son but est d’encourager les PME issues du secteur des Smart Cities à présenter leurs candidatures avec succès aux appels d’offres publics européens en privilégiant les groupements d’entreprises.
Les objectifs de ces « rencontres achats »
Permettre aux PME et starts up européennes d’entrer en relation avec les grands comptes afin de saisir les opportunités de marchés,
Développer les nouveaux contacts entre PME pour encourager l’échange sur de futurs partenariats et la mise en place de groupements d’entreprises pour répondre aux appels d’offres publics européens,
Donner l’occasion aux donneurs d’ordres d’identifier les nouveaux savoir-faire et les solutions technologiques des PME et starts up innovantes.
L’édition 2017 a rassemblé environ 90 PME, 35 acheteurs pour 600 rendez-vous organisés. En ce qui concerne l’édition 2018, de nombreux donneurs d’ordre se sont d’ores et déjà inscrits à la convention d’affaires.
Les thématiques abordées dans la convention 2018
Transports et mobilité
Ville numérique : Technologie & Données
Infrastructure et énergie
Gouvernance
Recyclage et gestion de l’eau et des déchets
L’événement constitue un rendez-vous immanquable pour les PME et ETI dont l’activité s’inscrit dans ces thématiques. Si vous décidez de participer à la convention Paris Region Business Meeting , cliquez iciAdresse complète
2 , place de la Bourse 75002 Paris
Accès
Stations de métro : Grands Boulevards (ligne 8 et 9), Bourse (ligne 3)
ContactMagalie RICHARD: Enterprise Europe Network Paris Île-de-France Centre
Le Forum National ReSEt tiendra sa 4ème édition le mardi 10 avril au Palais des Congrès du Parc Chanot (Marseille). Sous le signe des entreprises, territoires et réseaux de France, cette journée de valorisation de la RSE, des actions territoriales et des nouveaux modèles économiques doit réunir plus de 1 300 participants sous le parrainage de Nicolas HULOT, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Par Serge De Cluny
Découvrir les innovations, les nouveaux modèles économiques, les nouvelles pratiques en rencontrant des femmes et des hommes aux idées inspirantes et aux réalisations concrètes, c’est le but de cette journée qui s’inscrit dans un accord-cadre triennal liant l’État (DREAL et DIRECCTE), la Région, l’ADEME, la CCI de région et la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat. L’ADEME et Bpifrance sont également partenaires du forum Reset 2018.
« Quand Entreprises et Territoires se réinventent », tel est le thème de l’édition 2018 qui comportera
deux séances plénières,
trois ateliers collaboratifs,
six tables rondes,
deux mini-conferences.
Des rendez-vous B2B et une soixantaine de stands d’exposants sont prévus ainsi que l’organisation d’un village de l’Innovation qui regroupera une vingtaine de Start’Up
L’évènement, qui est également soutenu par la CRESS, AMPM, l’Ordre des Experts Comptables, Veolia, EDF, sera animé par plus de 80 intervenants dont :
Corinne LEPAGE, Philippe BRUN, Vice Président STMicroelectronics et Président de l’UIMM, Gilles BERHAULT, ex-Président du Comité 21, Régine WEIMAR Directrice Générale HOM, Joël TRONCHON, Directeur du Développement Durable du Groupe SEB, Olivier CROUZET, Directeur Pédagogique École 42, Fabien GILOT, ancien champion olympique, Catherine CHABAUD, Navigatrice, Martin BORTZMAYER, Délégué au Développement Durable au sein du CGDD, Nathalie BOYER, Déléguée Générale d’ORéE et ambassadrice de l’Économie Circulaire, etc.
Quand entreprises et territoires se réinventent… Le forum National ReSEt 2018, qui ressemble à un think tank ouvert à tous ceux qui veulent comprendre et s’inspirer de ce qui marche, incite clairement les entreprises et territoires à s’unir pour produire, penser, croître autrement !
Un rendez-vous à ne pas manquer pour les PME et ETI Tous les renseignements
En Côte d’Ivoire, la crise post-électorale de 2010 et ses conflits ethnico-religieux paraissent déjà bien loin. La stabilité politique, sous la présidence d’Alassane Ouattara, permet de renouer avec une image pacifiée et sécurisée et de rendre à Abidjan sa place d’eldorado de l’afrique de l’ouest. Les investisseurs étrangers, et notamment les PME et ETI françaises, sont au rendez-vous pour profiter des nombreux avantages qu’offre ce pays qui allie si bien business et bien-être.
Par Eric Orsini
Le pays a su entreprendre les réformes nécessaires pour favoriser un climat économique et social favorable aux affaires: procédures bureaucratiques allégées, fiscalité adaptée, protection renforcée des investissements, guichet unique de création d’entreprises… Les autorités ivoiriennes ont également fait du développement des infrastructures une de leur priorité absolue.
La Côte d’Ivoire investit dans les infrastructures
Un programme de grands travaux a ainsi été mis en route, notamment dans le secteur des transports : privatisation de la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, pont sur le fleuve Comoé, ou encore construction d’une route reliant la Côte d’Ivoire au Mali et au Burkina Faso. Autant d’efforts qui répondent de façon pragmatique aux besoins logistiques du pays.
Conscients de ces avancées, les bailleurs de fonds réagissent positivement. La France a consentis à deux milliards d’euros de crédits à taux privilégiés, notamment pour financer le métro d’Abidjan. Côté americain, les États-Unis ont octroyé une aide de 500 millions de dollars afin de combattre la pauvreté et de stimuler la croissance. La Côte d’Ivoire a ainsi collecté facilement 1,25 milliard de dollars et 625 millions d’euros en euro-obligations (eurobonds). Le FMI continue pour sa part à débourser par tranches les 899,2 millions de dollars prévus au titre de ses programmes de crédit.
Les investisseurs de retour en Côte d’Ivoire
Affichant un insolent taux de croissance de 8,5 % en moyenne depuis 2012, la Côte d’Ivoire mise sur ses atouts pour attirer les investisseurs étrangers : au dynamisme de son économie s’ajoutent des ressources naturelles fécondes (agriculture, minerais) et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et francophone. Des atouts mis en avant pour séduire le secteur privé, sur lequel reposent tous les espoirs et vers lequel les investissements des fonds publics sont de plus en plus dirigés.
Le Fonds monétaire international (FMI) a ainsi récemment conclu un accord tri-annuel avec le gouvernement ivoirien afin de soutenir le Plan national de développement (PND 2016-2020), afin de soutenir le secteur privé en investissant dans les infrastructures et les secteurs sociaux, mais aussi à accompagner la transformation structurelle et l’industrialisation de l’économie ivoirienne.
Le FMI devrait mettre sur la table pas moins de 300 milliards de FCFA (soit plus de 600 millions d’euros), pour un programme qui « aidera le gouvernement à poursuivre les grands succès atteints durant les quatre dernières années et renforcer les fondations d’une croissance forte et inclusive qui favorisera la réduction de la pauvreté », selon un rapport de l’institution monétaire.
Les institutions financières internationales ont donc confiance en la Côte d’Ivoire ; et elles le prouvent. Non contente de figurer parmi les premières places financières d’Afrique de l’Ouest, Abidjan accueille désormais le siège régional de la Banque européenne d’investissement (BEI). Lors de l’inauguration du bureau, le président de la BEI, Werner Hoyer, a affirmé que le choix d’Abidjan « reflète le partenariat de confiance qui lie désormais la BEI à la Côte d’Ivoire pour une action accrue notamment en faveur des infrastructures durables et du soutien au secteur privé ». Signe de cette confiance réciproque, le pays sera le premier d’Afrique à recevoir un prêt de l’institution européenne.
Le tourisme d’affaire
Le pays se repositionne comme l’une des trois destinations business les plus attractives en Afrique. La Côte d’Ivoire séduit un nombre croissant de voyageurs depuis 2014. La contribution du secteur a atteint plus de 7,5 % du PIB en 2016 et devrait se poursuivre sereinement ces prochaines années. La capacité hôtelière des deux grandes villes du pays – Abidjan, sa principale porte d’entrée, et Yamoussoukro, sa capitale – est estimée à plus de 3500 chambres (3 étoiles et plus), mais devrait doubler de taille d’ici 2025. De nouveaux projets hôteliers – Sheraton, Ritz Carlton, Novotel entre autres – sont en train de voir le jour à Abidjan.
Pour canaliser les investissements du secteur, le ministère du tourisme a annoncé la création de deux fonds, dont un souverain qui fonctionnera comme une garantie des prêts ou emprunts destinés aux projets d’infrastructures touristiques. D’ores et déjà, Abidjan a remporté une première palme : l’organisation, en novembre 2017, du cinquième sommet Union Africaine-Union Européenne. Des assises auxquelles ont pris part plus de 80 chefs d’États et de gouvernement et plus de 5 000 participants, tous logés dans les complexes hôteliers de la ville.
Renseignez-vous ! Ce lien vous dirigera vers le service économique de l’ambassade de France sur place.
CCI France-Côte d’Ivoire
18 BP 189 Abidjan 18
Côte d’Ivoire
Tél. : (+225) 21 25 82 06
Fax : (+225) 21 24 10 00
Email : ccifci(at)ccifci.org
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