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STRATÉGIES

Découvrez les gourdes filtrantes d'ÖKO Europe, hydrateur officiel de l'OM
Améliorer la santé au travail tout en réduisant l’impact environnemental : c’est le défi que de nombreuses PME-ETI cherchent à relever pour renforcer le bien-être des collaborateurs et la marque employeur de l’entreprise. ÖKO Europe s’inscrit parfaitement dans cette démarche RSE en commercialisant des solutions de gourdes filtrantes qui bénéficient à la fois à la planète et à la santé des salariés. Jan Vansinte, fondateur d’ÖKO Europe, nous parle de ses gourdes filtrantes innovantes et nous dévoile les détails d’un partenariat marquant : celui d’ÖKO Europe en tant qu’hydrateur officiel des joueurs de l’Olympique de Marseille.
Rentrée 2025 : pas de temps pour les blocages!
À l’approche de la rentrée 2025 en France, les dirigeants d’entreprise regardent avec une certaine inquiétude les annonces de journées de blocage prévues par les syndicats pour le 10 septembre. Ces manifestations, visant à protester contre le budget prévu par François Bayrou, lequel comprend des mesures telles que la suppression de deux jours fériés, des économies sur les allocations chômage et les dépenses liées aux fonctionnaires, ainsi qu’un nouvel assouplissement du code du travail, risquent de mettre des bâtons dans les roues d’une France qui a besoin d’aller de l’avant. Par Franck Boccara En tant que dirigeants d’entreprise, nous sommes les premiers à comprendre l’importance de la fluidité et de la continuité dans les affaires. Les journées de blocage, aussi légitimes que puissent être les revendications syndicales, représentent un frein à la productivité, à l’innovation et à la compétitivité. Dans un monde où la concurrence est de plus en plus féroce, où les marchés évoluent à une vitesse vertigineuse, nous ne pouvons pas nous permettre de « lever le pied » sous prétexte de débats internes. La France a besoin de dynamisme, d’agilité et de capacité à s’adapter rapidement aux changements globaux.

Un budget controversé mais une nécessité de progrès

Le budget présenté par François Bayrou, avec ses mesures d’austérité et d’assouplissement du code du travail, a certes provoqué la colère des syndicats et de la gauche, menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Mais, du point de vue des dirigeants d’entreprise, ces mesures visent à rendre la France plus compétitive, à encourager l’investissement et à créer un environnement favorable aux affaires. Plutôt que de se focaliser sur des journées de blocage, ne serait-il pas plus constructif de discuter des moyens de faire avancer le pays, d’améliorer la performance et de renforcer l’attractivité économique de la France ? Il y a quelque chose de paradoxal, voire d’un peu humoristique, dans l’idée de « bloquer » la France pour protester contre des mesures visant à la rendre plus compétitive. C’est un peu comme si on décidait de s’arrêter pour discuter du meilleur chemin à prendre… tout en restant immobile. Les dirigeants d’entreprise savent que dans le monde des affaires, l’immobilisme est l’ennemi du succès. Alors que les syndicats veulent « bloquer » pour se faire entendre, les entreprises, elles, doivent avancer, innover et s’adapter pour survivre et prospérer.

Les enjeux de la compétitivité pour les entreprises françaises

La compétitivité est un enjeu crucial pour les entreprises françaises. Dans un contexte de mondialisation accrue, les entreprises doivent être capables de rivaliser avec les meilleures du monde. Les mesures proposées dans le budget visent à améliorer cette compétitivité en rendant l’environnement des affaires plus favorable. Les journées de blocage ne font que compliquer cette quête de compétitivité. Les journées de blocage de cette rentrée 2025 peuvent avoir des impacts négatifs sur l’économie française. Elles perturbent la production, les services et les chaînes d’approvisionnement. Pour les entreprises, cela se traduit par des pertes de productivité, des coûts supplémentaires et des risques de perte de clients. Pour les salariés, cela peut signifier des pertes de revenus et une incertitude accrue. Les PME sont particulièrement vulnérables aux perturbations économiques causées par des journées de blocage. Avec des marges souvent plus faibles et des ressources limitées, les PME peuvent subir des impacts disproportionnés. Il est donc crucial pour les décideurs politiques de prendre en compte les besoins et les contraintes spécifiques des PME dans les discussions sur le budget. À l’heure où la France se prépare pour la rentrée 2025, les dirigeants d’entreprise espèrent que le débat sur le budget et les mesures associées pourra se faire de manière constructive, sans entraver la marche en avant du pays. La journée de blocage du 10 septembre risque de ne pas aider à résoudre les défis économiques et sociaux de la France, bien au contraire…
Le télétravail a bouleversé l’usage des bureaux. De nombreuses entreprises ont réduit leur surface pour viser un nombre de postes bien inférieur à leur effectif. En effet, entre les salariés en clientèle, en télétravail, en arrêt maladie ou en congés, il n’est plus pertinent d’avoir des bureaux qui pourraient couvrir un taux d’occupation de 100 % du personnel. C’est à partir de ce constat qu’est né le corpoworking. Par Arnaud Adler – Président de Coworkea Néanmoins, à ce jour, toutes les entreprises n’ont pas la chance d’avoir pu rendre leur bail ; en effet les périodes triennales sont très contraignantes, et certains engagements vont même parfois au-delà ; c’est le cas lorsqu’on a bénéficié en début de bail de franchise de loyer. Heureusement, une solution existe : le Corpoworking (contraction de « Corporate » et « Coworking »). Cette solution consiste à sous-louer ses espaces vacants à des entreprises extérieures, sous une forme flexible. Les contrats utilisés sont des contrats de prestations de services, les mêmes que ceux utilisés dans les espaces de Coworking classiques, afin de se garder la possibilité de récupérer les bureaux en cas de besoin (recrutement massif suite à la signature d’un client important par exemple).

Les bénéfices du Coworking

Le Corpoworking a plusieurs avantages. Tout d’abord, pour l’entreprise accueillante, c’est une source de revenue significative. Dans la mesure d’ailleurs, où les espaces sont loués avec du service (mobilier, internet, ménage…), de manière flexible, et sur des surfaces plus petites, le rendement au mètre carré est supérieur à celui d’une location classique en 3/6/9. Si la motivation financière est importante, elle ne doit pas être la seule, car la cohabitation avec d’autres équipes doit rester « agréable ». En effet, il n’est pas rare de constater la création de partenariats ou de relations d’affaires. On constate également des amitiés se former. Dans tous les cas, c’est un enrichissement, tant pour les collaborateurs que pour le patron. En effet, ce dernier peut trouver chez ses homologues, sans lien hiérarchique, une oreille attentive voire un effet miroir sur des problématiques business. L’intelligence collective connait de nombreux bénéfices. Les chefs d’entreprises, même de secteur différent, ont en commun de nombreux sujets transverses. Le brassage de population représente aussi une aide au recrutement car cela devient un véritable facteur d’attractivité. Aujourd’hui, il y a une telle pénurie de ressources, que chaque détail compte pour attirer les talents. L’ambiance informelle de travail compte énormément, surtout pour les jeunes générations motivées qui veulent construire leur réseau professionnel et gagner en expérience, en présentiel. Par ailleurs, pour les petites équipes, les jeunes recrues sont ravis de pouvoir échanger à l’heure du déjeuner avec d’autres jeunes recrues de leur génération ; et c’est compréhensible. Enfin, il y a également une logique RSE, puisque la mutualisation de parties communes (couloirs, salles de réunion, sanitaires, cuisine) et des moyens (chauffage), fait que l’empreinte carbone est significativement réduite. Les bâtiments sont mieux exploités, et cela réduit le besoin d’en construire de nouveaux. Qu'est-ce que le corpoworking et comment l'implémenter au sein de ses locaux ? - Isospace

La confidentialité

La confidentialité est souvent identifiée comme le frein majeur au Corpoworking. En effet, on redoute souvent que des données fuitent. Si votre entreprise est secret-défense, évidemment, oubliez. Mais sinon, il faut avoir conscience que les dangers proviennent beaucoup de l’interne, avec un commercial qui part avec un fichier client ou d’Internet avec la propagation de virus. Les voisins de bureaux ne sont jamais le plus grand danger, d’autant que dans la plupart de cas, les bureaux sont fermés, et ferment à clé. Pour le réseau internet, il est possible de faire tirer une fibre dédiée ou d’avoir un réseau privé grâce à des switchs infogérés. Une de ces deux solutions suffit à rassurer les plus précautionneux.

Comment démarrer ?

La mise en place d’un Corpoworking peut se faire de manière autonome, sans forcément recourir à un prestataire. Il suffit de passer un peu de temps à « markéter » les bureaux avec de belles photos et un descriptif pertinent, puis à les référencer auprès de partenaires spécialisés dans le flex-office ou d’autres réseaux tels que les réseaux sociaux. Le marketing du bouche à oreille peut fonctionner, mais il connaitra vite ses limites. Un professionnel pourra vous faire économiser du temps et aura un réseau plus large pour faire la promotion de vos bureaux, avec l’accès aux sites d’immobilier professionnel et aussi via un réseau de brokers avec qui il est en contact. Certains font également de l’approche directe et contactent directement les chefs d’entreprises susceptibles d’être intéressés afin de les informer de l’existence de bureaux à proximité de leur bureau actuel. Cette approche est très appréciée lorsqu’une entreprise voisine veut réduire (lorsqu’elle est en fin de bail) ou augmenter sa surface. Un professionnel maximise les chances de trouver un locataire rapidement et donc permet de réduire la durée de vacance locative.

En conclusion

Le Corpoworking peut être une expérience très intéressante, humainement et financièrement. Elle aura d’autant plus de succès que l’entreprise accueillante sera prévenante avec ses locataires. Le Corpoworking est flexible réversible. L’entreprise accueillante garde la faculté de récupérer ses bureaux en cas de besoin. Le Corpoworking est un cycle : certaines entreprises accueillantes par le passé, deviennent des Corpoworkeurs. La finalité est davantage l’usage de bureau que de savoir qui détient le bail ou qui est propriétaire. Le Flex dans tous ses états !
Communication de crise dans les PME-ETI
Dans le monde actuel, personne n’est à l’abri d’une crise médiatique. Qu’il s’agisse d’une erreur interne, d’un produit défectueux ou d’une controverse publique, la manière dont une entreprise répond à une crise peut faire la différence entre une catastrophe gérée et un désastre irréversible. Pour les PME et les ETI qui ne disposent pas toujours des mêmes ressources que les grandes entreprises, il est crucial d’adopter des stratégies efficaces de communication de crise. Mais comment se préparer à l’inattendu et gérer l’incontrôlable ? La préparation est la pierre angulaire de toute gestion efficace et cet article va en préciser les points clés. Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise Tout commence par l’élaboration d’un plan de crise détaillé. Il doit inclure l’identification des risques potentiels auxquels l’entreprise pourrait être confrontée. Une analyse approfondie permettra de mettre en lumière les situations susceptibles de déclencher une crise. Il est important et indispensable de constituer une équipe dédiée à la gestion et à la communication de crise, composée de membres clés de l’entreprise tels que la direction, le service marketing et communication, les ressources humaines, et le service informatique qui garantira la continuité des opérations et la sécurité des systèmes d’information. Ils doivent être prêts à intervenir à tout moment. C’est pour cette raison qu’un 2 ème représentant de chaque service doit être nommé suppléant en cas d’absence. Il peut être également judicieux de nommer un porte-parole. Pour garantir l’efficacité de cette équipe, il est essentiel d’organiser des sessions de formation régulières et des simulations de crise. Dédier une salle protégée des écoutes indiscrètes, envisager les différents cas de figure, parer à tous les imprévus est une bonne façon de ne pas être pris au dépourvu. Ces exercices permettent de tester et d’affiner les plans et procédures en place, assurant que tous les membres sachent exactement quoi faire s’il faut mettre en place une communication de crise. Par ailleurs, des outils de surveillance des médias et des réseaux sociaux doivent être utilisés pour détecter rapidement les signes avant-coureurs. Des alertes configurées sur des logiciels de veille médiatique permettent d’être immédiatement informé de toute mention négative ou potentiellement problématique concernant l’entreprise. Une PME ou une ETI sans plan de crise improvisera, entraînant des réponses désorganisées et inefficaces. Un plan d’action détaillé, consigné et une formation régulière de l’équipe de gestion sont essentiels pour être prêt à toute éventualité. Lorsque la crise survient, la rapidité de la réponse est cruciale. La première étape consiste à convoquer immédiatement l’équipe pour évaluer la situation et définir une stratégie d’action. Une communication initiale rapide est nécessaire pour reconnaître le problème et informer les parties prenantes que des mesures sont en cours. La transparence est le maître-mot. Communiquer de manière honnête et factuelle, sans spéculations, est essentiel pour maintenir la confiance du public et des parties prenantes. Dans ce cadre il est important de fournir des mises à jour régulières sur l’évolution de la situation et les actions entreprises pour résoudre la crise. Montrer de l’empathie pour ceux qui sont touchés et assumer la responsabilité des actions de l’entreprise renforce cette confiance. Les réseaux sociaux peuvent amplifier une crise en propageant rapidement des informations erronées, mais ils sont également des outils précieux pour la gérer en diffusant des communications officielles et en mobilisant les ressources nécessaires. Surveiller en temps réel les mentions et les conversations permet de contrôler la narrative. Répondre rapidement aux questions et préoccupations, modérer les interactions sur les réseaux aide à apaiser les tensions et à montrer que l’entreprise est à l’écoute de ses clients et partenaires. Il ne faut jamais laisser un doute s’installer. Une PME qui néglige les conversations et plaintes sur les réseaux sociaux laisse les rumeurs et la désinformation se propager. Une surveillance active et une intervention rapide pour corriger les informations erronées et répondre aux préoccupations sont indispensables. On utilise alors une communication de crise claire, précise et cohérente avec toutes les parties prenantes pour désamorcer. Cela inclut les employés, les clients, les partenaires et les autorités. Tous doivent recevoir les mêmes informations afin d’éviter les malentendus et les rumeurs. Dans certaines entreprises, une ligne téléphonique et une adresse mail sont même dédiées de façon à centraliser les messages. Tous les secteurs peuvent être touchés de la petite PME à l’ETI. Certaines gèrent ces périodes tumultueuses avec plus ou moins d’aisance. Par exemple, quand une PME du secteur alimentaire détecte une contamination dans l’un de ses produits, elle réagit immédiatement en retirant le produit des rayons et en publiant un communiqué de presse détaillant la situation, les mesures prises et les options de remboursement pour les clients. Cette réactivité montre un engagement envers la sécurité des consommateurs et aide à préserver la réputation de l’entreprise. En revanche, certaines erreurs peuvent aggraver la situation. Nier ou minimiser la gravité de la crise est une réaction courante mais désastreuse. Une entreprise dans le domaine de la mode a refusé de reconnaître les conditions de travail insalubres dans ses usines, niant les témoignages des collaborateurs et les rapports des médias. Cette attitude a non seulement contribué à la dégradation de la communication mais a aussi considérablement endommagé la réputation de l’entreprise. La solution réside dans la reconnaissance rapide des problèmes et la démonstration que des mesures correctives sont en cours. Une autre erreur fréquente est de fournir une communication confuse ou incomplète. Prenons l’exemple d’une entreprise de logiciels, confrontée à une panne majeure, qui ne fournit que des informations vagues et incohérentes à ses clients. Elle crée confusion et frustration et génère de l’inquiétude. Bien souvent elle sera la cible d’une propagation virale d’informations déformées et négatives sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas non plus minimiser le rôle des médias, qu’il s’agisse de la presse, des radios ou des télévisions locales, qui sont toujours très vite informées et rapidement sur place. Elles agissent comme une source principale d’information pour le public, relayant des nouvelles en temps réel et fournissant des mises à jour constantes sur l’évolution de la situation. Leur capacité à diffuser rapidement des informations précises est essentielle pour maintenir le public bien informé et éviter la propagation de rumeurs. Dans ce cadre, un communiqué de presse reprenant les mêmes informations que celles données aux parties prenantes est crucial. Cela garantit la cohérence et la transparence. Pour les PME et les ETI, une gestion efficace de la communication de crise est indispensable pour préserver leur réputation. La préparation minutieuse, la réactivité, la transparence et l’empathie sont les piliers d’une stratégie réussie. A savoir qu’une crise influence directement et durablement le chiffre d’affaires, les ventes et la marge. Elle impacte aussi significativement les esprits. Près de 50% des français ont déjà renoncé à acheter un produit ou un service d’une marque ayant fait l’objet d’un problème rendu public. Être préparé est donc non seulement une nécessité, mais un avantage concurrentiel crucial… La crise surprend à l’improviste.

La communication corporate de Danone a marqué un point décisif lorsqu’à la suite d’une assemblée générale, le groupe est officiellement devenue une «entreprise à mission ». Cette belle démarche apparait en décalage avec le quotidien des PME et ETI. Et pourtant, la progression de la confiance dans les PME ralentit par rapport aux autres catégories puisque en une année, elle a gagné 5 points contre 19 pour les grandes entreprises, 18 pour les banques et 13 pour les medias (deux catégories suscitant habituellement la défiance). Les PME et ETI doivent repenser leur stratégie et renforcer la prise en compte des attentes de leurs publics.

Par Pierre-Henri de Longcamp, expert en communication corporate et spécialiste des enjeux sensibles

«Tout ça c’est de la com’» ! Récurrent, cet apriori péjoratif tente de synthétiser des actions diverses et des réponses à des enjeux spécifiques. Derrière la vision approximative traduisant un besoin secondaire voire futile, la mécompréhension s’avère risquée. Dirigeants de PME ou d’ETI, vous considérez sans-doute optionnel le management de la réputation :
«un jour si j’ai le temps et le budget, pourquoi pas, mais aujourd’hui ma priorité c’est mon chiffre d’affaires». Toute compréhensible qu’elle soit, la réaction ne doit pas faire perdre de vue une réalité si bien résumée par CCI France: L’entreprise, organisation ouverte sur l’extérieur, ne se définit pas seulement par sa production ou ses services mais aussi par sa personnalité, son image, ses valeurs, sa réputation. Elle doit répondre aux attentes de ses publics internes et externes représentant l’ensemble de ses parties prenantes. Elle doit définir son identité, s’affirmer publiquement, promouvoir son histoire, ses valeurs et sa culture. La question n’est plus pourquoi communiquer mais comment adapter sa communication à ces différents enjeux et ces multiples publics ?

Ni marketing, ni publicité, la communication corporate ou institutionnelle ne se limite pas à la diffusion d’un message. Elle couvre une réalité précise : la gestion des relations avec vos parties prenantes (stakeholders) internes (vos collaborateurs) et, plus largement, externes (autorités et pouvoirs publics, actionnaires et investisseurs, futures employés, ONG…). On pourrait, ici, presque laisser de côté les clients tant il est crucial de sortir de toute logique commerciale de court-terme.

Mettant en musique l’ensemble des enjeux (ressources humaines, juridiques, financiers, RSE…) et des services associés selon la taille de votre structure, la communication corporate pourrait apparaitre comme un nouveau paradigme à certain. Rassurez-vous ! Comme Monsieur Jourdain et sa prose, vous en faites déjà. Au cœur de vos territoires vous êtes en contact avec les élus locaux (maires, députés…) et, certainement, les autorités de l’Etat (sous-préfecture, préfecture…). Vous veillez les évolutions réglementaires et les medias locaux vous connaissent et suivent votre actualité. Vous définissez une politique interne…Vous êtes dans la gestion de vos publics.

Un championnat amateur à professionnaliser

Un constat s’impose pourtant, la célèbre formule de Florian ne répond plus aux exigences d’aujourd’hui. Quelle que soit votre activité, vous ne pouvez plus rester cachés pour vivre heureux. Que votre entreprise soit un fournisseur exclusivement B2B, une experte reconnue de son secteur mais ignorée du grand public ou une success story familiale appréciée dans
son territoire, comme pour les entreprises les plus exposées, les enjeux s’imposent tout autant à vous pour les raisons suivantes. Les ignorer serait fatal.

Les exigences sociétales s’amplifient et ne concernent plus uniquement les grands groupes. 25% des plus de 18 ans estiment qu’aujourd’hui « les PME ont un rôle à jouer pour le changement de la société ». La contribution à l’amélioration de l’environnement, le made in France ou la transparence sont des attentes fortes. Pour 86 % des Français, la «communication for good» valorisant la responsabilité sociale, économique et environnementale de l’entreprise est une bonne chose considérée comme sincère.

La marque employeur doit par ailleurs faire l’objet d’une grande attention. Les réseaux sociaux sont omniprésents dans nos quotidiens. 3,96 milliards de personnes les utilisent soit 65% de la population mondiale, si l’on considère leur utilisation réservée aux plus de 13 ans. Facebook, le plus populaire, dépasse les 2,6 milliards d’utilisateurs actifs par mois 5 . En
termes de recrutement, 79% des candidats sont susceptibles d’utiliser ces réseaux pour trouver un emploi et 67% d’entre eux accepteraient un salaire inférieur si l’entreprise bénéficiait de critiques très positives en ligne.

Parent pauvre, encore souvent négligée face aux relations extérieures, la communication interne demeure stratégique. Considérer les problématiques réputationnelles comme trop sensibles pour être partagées et expliquées serait maladroit. Face aux enjeux des PME et ETI, l’employee advocacy (la mobilisation des collaborateurs pour qu’ils deviennent des
ambassadeurs) est désormais incontournable.

Dans la pratique des petites et moyennes entreprises, la communication est souvent rattachée au marketing ou au service commercial. Il ne faut, pourtant, pas s’y méprendre; les enjeux particuliers de la communication institutionnelle requièrent une expertise spécifique que les PME et ETI ne peuvent plus ignorer.

 

Augmentation du budget de défense : quelles perspectives pour les PME et ETI ?
Ce lundi 14 juillet 2025, le président de la République française, Emmanuel Macron, a prononcé un discours important sur les dangers qui menacent l’Europe et la nécessité d’augmentation du budget de défense face à la menace russe en particulier. Cette annonce a suscité de nombreuses réactions et interrogations, notamment en ce qui concerne les implications pour les PME et ETI françaises. Dans cet article, nous allons explorer les perspectives que l’augmentation du budget de défense pourrait avoir sur ces entreprises. Par Serge de Cluny Un Effort National pour la Défense Le président Macron a appelé à un effort national pour renforcer la défense de la France et de l’Europe. Cela implique une augmentation  du budget de défense pour atteindre environ 5% du PIB, ce qui pourrait avoir des implications pour les entreprises françaises. Les PME et ETI pourraient être sollicitées pour contribuer à cet effort, notamment en fournissant des biens et des services à l’armée française. Des Marchés à Conquérir L’augmentation du budget de défense pourrait ouvrir des marchés importants pour les entreprises de certains secteurs, tels que la défense, l’aéronautique, l’électronique et les technologies de l’information. Les PME et ETI françaises qui ont une expertise dans ces domaines pourraient bénéficier de contrats avec l’armée française ou avec des entreprises qui travaillent pour l’armée. Des Opportunités pour les Entreprises de Défense Les entreprises de défense françaises pourraient bénéficier directement de l’augmentation du budget de défense. Elles pourraient recevoir des commandes pour des équipements militaires, des systèmes de défense ou des services de maintenance et de réparation. Les PME et ETI qui ont une expertise dans la fabrication de composants ou de sous-systèmes pour l’industrie de la défense pourraient également bénéficier de contrats avec des entreprises plus grandes. Des Opportunités pour les Entreprises de Technologies Les entreprises de technologies françaises pourraient également bénéficier de l’augmentation du budget de défense. Les technologies de l’information, telles que la cybersécurité, l’intelligence artificielle et les systèmes de communication, sont de plus en plus importantes pour la défense nationale. Les PME et ETI qui ont une expertise dans ces domaines pourraient bénéficier de contrats avec l’armée française ou avec des entreprises qui travaillent pour l’armée. Un Impact sur les Impôts ? L’augmentation du budget de défense pourrait également avoir un impact sur les impôts des entreprises françaises. Le gouvernement pourrait augmenter les impôts pour financer l’augmentation du budget de défense, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les PME et ETI françaises. Cependant, il est également possible que le gouvernement choisisse de financer l’augmentation du budget de défense par d’autres moyens, tels que la réduction des dépenses publiques dans d’autres domaines. Des Mesures pour Soutenir les PME et ETI Pour soutenir les PME et ETI françaises dans ce contexte, le ministère des armées a déjà mis en place des dispositifs spécifiques pour les PME et ETI et pourrait prendre des mesures supplémentaires. Par exemple, il pourrait mettre en place des programmes de soutien pour les entreprises qui travaillent dans le domaine de la défense, ou qui sont sollicitées pour fournir des biens et des services à l’armée française. Le gouvernement pourrait également prendre des mesures pour faciliter l’accès des PME et ETI aux marchés publics, notamment en simplifiant les procédures de passation des marchés.

Les PME et ETI Françaises : des Acteurs Clés de la Défense Nationale

Les PME et ETI françaises sont des acteurs clés de la défense nationale. Elles ont une expertise et une expérience qui peuvent être mises à profit pour répondre aux besoins de l’armée française. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Un Avenir Incertain L’avenir est incertain, mais il est clair que l’augmentation du budget de défense va avoir un impact significatif sur les PME et ETI françaises. Les entreprises qui sont prêtes à s’adapter et à répondre aux besoins de l’armée française pourraient bénéficier de nouvelles opportunités. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à saisir ces opportunités et à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Les Défis à Venir Les PME et ETI françaises devront faire face à plusieurs défis pour bénéficier de l’augmentation du budget de défense. Elles devront être capables de répondre aux besoins spécifiques de l’armée française, ce qui nécessitera une compréhension approfondie de ses besoins et de ses exigences. Elles devront également être capables de travailler avec d’autres entreprises et avec l’armée française pour répondre aux besoins de la défense nationale. L’augmentation du budget de défense pourrait avoir des implications importantes pour les PME et ETI françaises. Les entreprises qui sont prêtes à s’adapter et à répondre aux besoins de l’armée française pourraient bénéficier de nouvelles opportunités. Les PME et ETI françaises doivent donc être prêtes à saisir ces opportunités et à travailler avec l’armée française et avec d’autres entreprises pour répondre aux besoins de la défense nationale. Avec une compréhension approfondie des besoins de l’armée française et une capacité à travailler en partenariat avec d’autres entreprises, les PME et ETI françaises pourraient jouer un rôle clé dans la défense nationale et bénéficier de l’augmentation du budget de défense.
Réussir en Afrique - Les conseil d'un expert

L’Afrique est souvent présentée comme un marché en forte croissance, offrant un potentiel client inégalé. Sur le papier, cela est indéniable. Mais derrière cette dynamique prometteuse, il est essentiel d’éviter l’illusion de la facilité. L’Afrique n’est ni un bloc homogène ni un marché unique. Chaque pays a ses réalités locales, son histoire, son cadre réglementaire et ses propres codes d’affaires. Ce qui fonctionne en Europe ou en Asie n’est pas transposable tel quel sur le continent. Réussir en Afrique exige bien plus qu’une bonne offre commerciale : il faut une capacité d’adaptation permanente, une lecture fine des écosystèmes locaux et une gestion proactive des risques.

Par Jérémie Taïeb – Dirigeant de Tikva Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique

Au-delà des différences culturelles et économiques, les fondamentaux mêmes de l’environnement des affaires sont souvent plus complexes qu’on ne l’imagine. Des éléments considérés comme acquis en Europe – accès stable à l’électricité, infrastructures de transport fiables, sécurité foncière, cadre fiscal prévisible – peuvent poser de sérieux défis pour réussir en Afrique. De plus, la volatilité politique reste une donnée à intégrer dans toute stratégie : périodes électorales, réformes législatives soudaines ou encore changements de régime, qu’ils soient constitutionnels ou militaires, ont un impact direct sur l’environnement économique.

Jérémie Taïeb, Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique
Jérémie Taïeb – Directeur de TIKVA Partners, cabinet de conseil en stratégie sur l’Afrique

Se lancer en Afrique sans une préparation rigoureuse, sans partenaires locaux solides et sans une parfaite compréhension des dynamiques régionales, c’est prendre le risque de perdre du temps et beaucoup d’argent. C’est pourquoi il est essentiel de s’appuyer sur des experts du terrain, capables de sécuriser les opérations et de naviguer dans des environnements complexes en intégrant toutes les dimensions – réglementaire, financière, réputationnelle et opérationnelle.

En somme, l’Afrique offre des opportunités majeures, mais y réussir demande une approche sur mesure, une vision de long terme et une capacité d’anticipation bien supérieure à celle requise sur d’autres marchés.

L’Afrique : un continent, pas un bloc uniforme

Avant toute chose, rappelons que l’Afrique n’est pas un marché homogène. Avec 54 pays, plus de 1,4 milliard d’habitants et une diversité linguistique, culturelle, économique et réglementaire unique au monde, il est impossible de l’aborder comme un ensemble uniforme. Chaque région, voire chaque pays, a ses propres dynamiques, influencées par l’histoire coloniale, les structures économiques, les cadres juridiques et les politiques monétaires.

L’environnement juridique varie considérablement d’un pays à l’autre. Certains États, comme ceux de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), partagent un cadre juridique commun inspiré du droit français (OHADA), ce qui facilite la structuration des investissements. À l’inverse, dans d’autres pays, la réglementation peut être plus instable, avec des modifications fréquentes des lois fiscales, des restrictions sur les changes ou des cadres d’investissement moins clairs. Il est donc essentiel d’avoir une expertise locale pour naviguer dans ces environnements et sécuriser ses opérations.

Les standards de gouvernance, les modes de financement et les habitudes de consommation ne sont pas uniformes. Certains marchés disposent de secteurs bancaires matures, permettant des financements structurés et des partenariats publics-privés solides, tandis que d’autres fonctionnent encore largement sur des modèles informels, où les transactions en espèces dominent. De même, le niveau de bancarisation et d’adoption des technologies financières varie : le Kenya est pionnier en matière de mobile banking avec M-Pesa, tandis que d’autres pays en sont encore à des stades plus rudimentaires d’inclusion financière.

Réussir en Afrique impose donc de comprendre ces spécificités et d’adopter une approche différenciée selon les pays et les secteurs. Une stratégie adaptée au Nigeria ne sera pas forcément transposable en Angola ou en Côte d’Ivoire. Le choix du pays d’implantation, des partenaires locaux et des leviers de croissance doit se faire avec une analyse approfondie des contraintes et opportunités propres à chaque marché. C’est précisément cette capacité d’adaptation qui fait la différence entre les entreprises qui réussissent sur le continent et celles qui échouent.

Où implanter son premier bureau de représentation ?

Lorsqu’une entreprise décide d’ouvrir un premier bureau en Afrique, mon conseil – au-delà de s’entourer des bons partenaires – est de privilégier soit un pays francophone complexe, soit un pays anglophone. Pourquoi ? Parce que l’erreur classique consiste à s’implanter dans des hubs perçus comme accessibles – Dakar, Abidjan ou Casablanca – en pensant que cette présence permettra ensuite de s’étendre facilement à d’autres marchés comme le Nigeria ou la Guinée équatoriale. Or, l’inverse est plus vrai : une entreprise qui sait opérer avec succès depuis Lagos aura moins de difficulté à s’étendre à Abidjan. D’un point de vue stratégique et en termes d’image, cette approche est plus valorisante. Même si, en termes d’accès, de ressources locales, d’infrastructures et d’électricité, l’environnement sera plus complexe.

Le risque réputationnel : un frein majeur aux investissements

Pour les PME et ETI qui envisagent une stratégie de croissance externe en Afrique, le principal facteur dissuasif reste le risque réputationnel. Voici pourquoi :

Un industriel français qui rachète un concurrent belge et vend des machines en Bulgarie ne suscitera aucun soupçon quant à l’usage de ses équipements. En revanche, une entreprise qui réalise un build-up en République démocratique du Congo sans une politique rigoureuse de KYC (Know Your Customer) et KYCC (Know Your Customer’s Customer) s’expose à des risques majeurs. Par exemple, si ses machines sont utilisées pour de la déforestation illégale ou si des pratiques liées au travail des enfants sont révélées, elle pourrait se retrouver en première page de Mediapart ou sous le coup de lourdes sanctions internationales.

Compliance et régulation : une vigilance accrue

Un autre point clé à ne pas sous-estimer est l’extraterritorialité du dollar. Toute transaction en USD tombe sous la juridiction des régulateurs américains, avec son cortège de contraintes et de sanctions (Magnitsky Act, Caesar Act I et II, FATCA, etc.). C’est, pour moi, l’un des points qui requiert le plus de vigilance. Lorsque l’on opère dans le secteur minier, de l’énergie ou du pétrole, les transactions se font toujours en dollars américains et non en monnaie locale. C’est pour cette raison qu’il faut à tout prix être extrêmement rigoureux concernant la législation américaine. L’usage du franc CFA, qui est arrimé à l’euro, est dès lors une bonne option pour éviter les fluctuations monétaires et les sanctions américaines.

C’est précisément pour cela que, Tikva Partners, mon cabinet accompagne les entreprises européennes et africaines qui souhaitent se développer sur le continent en les sensibilisant à l’ensemble de ces risques.

Aides et subventions en France
En France, les aides et subventions sont des leviers importants pour le financement de projets dans divers domaines tels que l’innovation, l’environnement ou le développement économique. Une subvention est une aide financière, directe ou indirecte, accordée par un organisme public (État, collectivités locales, Union Européenne) pour soutenir un projet spécifique. Voici dans cet article un tour d’horizon précis des différents dispositifs et de leurs sources. Par Pierre-Thomas Liger-Belair – Co-fondateur – expert en recherche et obtention de subventions chez ERiiC Ces aides répondent à des objectifs d’intérêt général et peuvent prendre plusieurs formes
  • Subventions directes : Apport financier sans contrepartie.
  • Subventions indirectes : Allégements fiscaux, exonérations de charges sociales.
  • Prêts à taux réduit ou garanties de prêts.
Les subventions publiques jouent un rôle central pour stimuler l’innovation, favoriser la transition écologique et soutenir les entreprises, surtout les PME. Cet article explore les principaux acteurs des subventions en France ainsi que les mécanismes d’attribution.

Les principaux acteurs des subventions en France

Les aides et subventions en France sont distribuées par divers acteurs, chacun ayant ses propres critères et objectifs. Voici les principaux intervenants dans ce domaine. 1 . L’État : L’État est un acteur clé des subventions en France. Plusieurs ministères offrent des programmes de financement, avec des agences telles que Bpifrance qui soutient l’innovation et la compétitivité des PME. Le ministère de la Transition écologique, par l’intermédiaire de l’ADEME (Agence de la transition écologique), octroie des aides aux entreprises et collectivités engagées dans des projets de réduction des émissions de CO2 ou d’efficacité énergétique. Ces aides visent à répondre aux défis économiques, environnementaux et sociaux. Les subventions étatiques sont souvent accessibles via des appels à projets nationaux ou régionaux. 2 . Les collectivités locales : Les régions, départements et communes proposent aussi des subventions pour soutenir le développement économique local. Les Conseils régionaux offrent des subventions pour encourager l’innovation, la transition énergétique et le développement durable des entreprises locales. Par exemple, la région Île-de-France propose des aides spécifiques pour les entreprises qui adoptent des pratiques éco-responsables. Ces subventions régionales sont souvent associées à des fonds européens. 3 . L’Union Européenne : L’Union Européenne joue un rôle prépondérant dans le financement des projets à grande échelle à travers des programmes comme Horizon Europe ou le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER). Ces programmes ciblent principalement l’innovation, la recherche scientifique, et les infrastructures. Les subventions européennes sont souvent octroyées sur la base de projets transnationaux impliquant plusieurs partenaires issus de différents pays membres de l’UE. 4 . Autres acteurs : Les fondations privées ou associations apportent aussi des subventions pour des projets spécifiques, notamment dans les domaines culturel, social, ou écologique. Bien que moins fréquentes que les subventions publiques, elles peuvent être une source de financement complémentaire pour certains projets à impact local ou communautaire.

Les mécanismes d’attribution des subventions

Le processus d’attribution des subventions en France est bien structuré et repose sur plusieurs mécanismes qui visent à garantir une distribution équitable et efficace des fonds. 1 . Critères d’éligibilité : Les subventions publiques en France sont soumises à des critères d’éligibilité précis. Ces critères incluent généralement :
  • Le type de bénéficiaire : entreprises, associations, collectivités.
  • Le secteur d’activité : innovation, agriculture, transition écologique.
  • La localisation géographique : certaines subventions sont destinées à des régions en reconversion économique ou à des territoires spécifiques comme les zones rurales.
  • La taille de l’entreprise : Les PME, par exemple, sont souvent ciblées par les aides de l’État et de l’UE.
2 . Appels à projets : Les appels à projets (AAP) sont un moyen fréquent d’attribuer des subventions. Ils permettent aux candidats de soumettre des propositions détaillées en réponse à des objectifs précis. Par exemple, les AAP de l’ADEME concernent souvent des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou d’amélioration de l’efficacité énergétique. 3 . Processus d’évaluation : Les projets soumis dans le cadre des appels à projets sont évalués par des comités d’experts qui analysent leur faisabilité, leur impact potentiel, et leur adéquation aux objectifs des subventions. Les critères d’évaluation incluent la qualité du projet, la solidité financière, et la capacité du porteur de projet à le mener à bien. 4 . Subventions remboursables et non remboursables : Les subventions peuvent être non remboursables (lorsqu’elles ne nécessitent aucun remboursement) ou remboursables (souvent sous forme de prêts à taux avantageux). Les subventions remboursables sont plus fréquentes pour les projets à fort potentiel économique, comme les startups technologiques.

Exemples concrets de subventions et aides en France

  • Bpifrance :
Bpifrance est l’un des principaux acteurs des aides publiques en France pour les entreprises. Elle propose des subventions pour l’innovation, des prêts à taux zéro, et des garanties bancaires pour faciliter l’accès au financement. Par exemple, le dispositif « Innovation et développement » offre un soutien financier aux entreprises innovantes.
  • ADEME :
L’ADEME octroie des subventions pour les projets de transition énergétique et écologique. Ces subventions s’adressent aux entreprises, collectivités, et associations qui œuvrent à la réduction des émissions de CO2 ou à l’amélioration de l’efficacité énergétique.
  • Politique Agricole Commune (PAC) :
La PAC, via des subventions européennes, soutient les agriculteurs français en leur offrant des aides directes pour développer des pratiques plus durables et moderniser leurs exploitations. Conclusion Les aides et subventions en France sont des instruments essentiels pour stimuler l’innovation, la transition écologique, et le développement économique. Chaque acteur, qu’il s’agisse de l’État, des collectivités locales ou de l’Union Européenne, joue un rôle spécifique dans l’attribution de ces fonds. Pour maximiser les chances d’obtenir une aide, il est crucial de bien comprendre les critères d’éligibilité et de suivre les procédures d’appels à projets avec rigueur.
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La santé du dirigeant est un levier essentiel, mais souvent négligé, de la performance de l’entreprise. Elle influence directement sa capacité à mobiliser ses équipes, à prendre des décisions justes et à fidéliser les talents. Parce que la santé est globale et que la frontière entre vie personnelle et professionnelle est de plus en plus floue, il est temps pour les dirigeants de prendre en main leur propre équilibre… et celui de leurs collaborateurs. Thibaut Fleury, Président de KEREA et Directeur Général d’Efficience Santé au Travail, nous explique comment mettre cela en œuvre grâce au programme « Santé des dirigeants » de KEREA : un accompagnement sur-mesure alliant prévention, diagnostic, plan d’action et ateliers, porté par un collectif d’experts.
Les différents types de subventions publiques et leurs bénéficiaires
En France, les subventions publiques sont des outils essentiels pour soutenir les entreprises, notamment les PME et ETI, ainsi que les associations et collectivités. Ces aides financières visent à encourager l’innovation, la transition écologique, et le développement économique. Elles prennent plusieurs formes et ciblent des bénéficiaires variés, allant des entreprises technologiques aux collectivités locales. Par Pierre-Thomas Liger-Belair – Co-fondateur – expert en recherche et obtention de subventions chez ERiiC Les subventions se répartissent en plusieurs catégories, selon les besoins des projets et les secteurs concernés. Cet article explore les principaux types de subventions publiques en France et leurs bénéficiaires, avec des exemples concrets pour PME et ETI.
Les principaux types de subventions publiques en France
Les subventions publiques en France se déclinent en différentes formes, adaptées aux besoins des bénéficiaires, notamment les PME, ETI, et les collectivités locales. Subventions directes Les subventions directes sont des aides financières octroyées sans obligation de remboursement. Elles sont couramment utilisées pour encourager l’innovation, l’emploi, ou l’adoption de pratiques durables.
  • Exemples :
    • Aide à l’innovation : Les startups et PME innovantes peuvent recevoir des subventions directes pour développer de nouvelles technologies ou améliorer des processus. Par exemple, Bpifrance accorde des subventions aux jeunes entreprises technologiques.
    • Aide à la modernisation industrielle (AMI) : Ce programme offre des subventions directes aux PME et ETI pour moderniser leurs équipements et processus de production. Il vise à améliorer la compétitivité industrielle en soutenant l’automatisation, la transition numérique, et la réduction de l’empreinte carbone.
Subventions indirectes Les subventions indirectes se manifestent sous forme d’avantages fiscaux ou d’exonérations, réduisant ainsi la charge financière des bénéficiaires.
  • Exemples :
    • Crédit d’Impôt Recherche (CIR) : Permet aux entreprises de bénéficier d’un crédit d’impôt sur les dépenses liées à la recherche et au développement (R&D).
    • Exonérations de charges sociales : Certaines entreprises situées dans des Zones de Revitalisation Rurale (ZRR) bénéficient d’allègements sur les cotisations sociales pour favoriser l’activité dans ces zones.
Prêts publics et garanties Les prêts publics à taux réduit et les garanties de l’État facilitent l’accès au financement pour les entreprises, en réduisant le risque pour les banques.
  • Exemples :
    • Prêts d’honneur : Offerts à des entrepreneurs, ces prêts à taux zéro facilitent l’accès au financement pour les jeunes entreprises.
    • Garanties Bpifrance : Bpifrance propose des garanties pour réduire les risques liés aux prêts bancaires des PME innovantes ou en développement.
Subventions d’investissement Les subventions d’investissement soutiennent les projets d’infrastructures ou d’équipements, en partie ou en totalité, et sont particulièrement importantes pour les entreprises cherchant à moderniser leurs installations.
  • Exemples :
    • Aides à la rénovation énergétique : Subventions accordées aux entreprises et collectivités pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments, souvent via des programmes comme ceux de l’ADEME.
Les bénéficiaires des subventions publiques
Entreprises Les entreprises, en particulier les PME et ETI, sont les principales bénéficiaires des subventions publiques en France. Les secteurs privilégiés incluent l’innovation, la transition écologique, et la transformation industrielle.
  • Exemples :
    • PME innovantes : Les subventions de Bpifrance soutiennent les PME qui investissent dans la R&D et les technologies innovantes.
    • Startups technologiques : Les jeunes entreprises bénéficient de subventions pour financer le développement de nouveaux produits ou services.
Associations Les associations jouent un rôle crucial dans le tissu social français et bénéficient de subventions pour soutenir des projets dans des domaines tels que la culture, le sport, l’environnement, ou le social.
  • Exemples :
    • Subventions aux associations caritatives : Aides publiques aux associations œuvrant pour la lutte contre la pauvreté ou l’exclusion sociale.
Collectivités locales Les collectivités locales reçoivent des subventions pour financer des projets d’infrastructure et de services publics, notamment dans les secteurs de l’urbanisme et de la transition énergétique.
  • Exemples :
    • Aides à la transition énergétique : Les collectivités qui modernisent leurs infrastructures pour réduire leur empreinte carbone peuvent recevoir des subventions via des dispositifs régionaux ou nationaux.
Exemples concrets de subventions publiques en France
  • Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) : Ce dispositif fiscal est accessible aux entreprises investissant dans la R&D. Il permet de déduire une partie des dépenses liées à l’innovation, stimulant ainsi la compétitivité des entreprises.
  • Le Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII) : Ce fonds soutient le développement technologique des entreprises françaises, en particulier dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la robotique, et des technologies propres. Il vise à renforcer la compétitivité des entreprises industrielles.
  • Le Programme d’investissements d’avenir (PIA) : Destiné principalement aux PME et ETI, ce programme finance des projets innovants dans des domaines comme la transition énergétique, la mobilité durable, et l’économie numérique. Il accompagne les entreprises dans le développement des technologies d’avenir.
Maximiser l’accès aux subventions publiques
Pour les entreprises, associations, et collectivités, les subventions publiques en France représentent un levier financier essentiel. Comprendre les différents types de subventions, ainsi que les critères d’éligibilité, permet de maximiser les chances d’accès à ces financements. Qu’elles soient directes, indirectes, ou sous forme de prêts, ces aides permettent de soutenir des projets ayant un impact durable sur l’économie et la société.
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