L’Hôpital Américain de Paris permet, grâce à son Check-up Center équipé des moyens techniques les plus performants, d’effectuer des bilans de santé complets. Situé à Neuilly-sur-seine, il offre des solutions parfaitement adaptées aux dirigeants et cadres d’entreprises. Le Dr Michel Janowski nous en fait la présentation.
Les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) représentent le premier facteur de maladie professionnelle et d’arrêt de travail de plus de trois jours en France. Cette pathologie, qui touche les cadres autant que les ouvriers, peut coûter très cher à l’entreprise si elle n’est pas prise en compte comme il se doit. TM INSTITUTE est un organisme de prévention spécialisé qui a crée OSTÉART’PRO, un programme complet de prévention des TMS. Thierry Marc, son fondateur, nous apporte son expertise dans ce domaine.
La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 va réaliser une véritable restructuration du régime juridique de la formation professionnelle à partir du 1er janvier 2019 en monétisation le compte personnel de formation, en redéfinissant le plan de formation, en créant une contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance et en transférant progressivement la collecte des fonds aux Urssaf. Notons qu’il est souhaitable d’anticiper certaines nouveautés dès à présent.
Par Franck Boccara
La loi Avenir professionnel octroie au salarié le soin de définir ses besoins de formation seul ainsi que d’activer ses droits. En témoignent la monétisation du compte personnel de formation et la possibilité pour le salarié de mobiliser directement ses droits, via une application mobile. L’entreprise, qui n’a donc plus de droit de regard sur le contenu et sur le calendrier des formations, se contentera juste d’autoriser (ou non) le départ du salarié en formation. Il lui restera tout de même la possibilité d’orienter les choix de formation de ses salariés en s’engageant, à travers un accord collectif, à abonder le compte des salariés pour certaines formations convenues au préalable.
Les obligations de la direction vis-à-vis des salarié reste de vigueur comme l’obligation de formation et d’adaptation de leurs compétences à l’évolution de leur poste de travail. Celle-ci est également tenue d’organiser des entretiens professionnels biennaux destinés à aborder les perspectives d’évolution professionnelle et à identifier les besoins en formation des salariés. De plus, l’entretien d’état des lieux au bout de 6 ans demeure obligatoire. Concernant les premiers bilans prévus pour 2020, ils devront être, faute de dispositions transitoires, appliqués selon les nouvelles dispositions en vigueur dès l’année prochaine. L’employeur qui n’honore pas ces obligations sera tenu de verser à la Caisse des dépôts et des consignations un abondement sanction du compte personnel de formation des salariés concernés, dont le montant prévu est fixé à 3.000 euros maximum.
Quant au plan de formation, nommé dorénavant « plan de développement des compétences », il sera conservé mais sa structure va évoluer : Dès le 1er janvier 2019, la distinction traditionnelle « actions d’adaptation au poste de travail » et « actions de développement des compétences » disparait pour laisser place à une distinction simplifiée entre « formations obligatoires » et « formations non obligatoires ».
Le défi majeur pour les entreprises dès 2019 sera la collecte des fonds de la formation professionnelle. En effet, la loi Avenir professionnel prévoit que les contributions soient calculées sur la masse salariale de l’année en cours, et non plus sur la masse salariale de l’année passée. Cela veut donc dire que les entreprises seront tenues à une double collecte en 2019 puisqu’elles devront s’acquitter, en début d’année, des contributions dues au titre de la masse salariale 2018, et en fin d’année, d’une première évaluation des contributions au titre de la masse salariale 2019. En contrepartie, les entreprises bénéficieront d’une exonération de la taxe d’apprentissage en 2019.
La réforme de la formation aura été un des chantiers les plus marquants de 2018 pour notre ministre du travail Muriel Pénicaud. En effet, le monde de la formation professionnelle, continue et de l’apprentissage a été chamboulé par le projet de loi « pour la liberté pour choisir son avenir professionnel » dont le but est de changer les règles du milieu en amorçant une transition vers plus de simplicité et de transparence. Voici quelques notions pour mieux comprendre la réforme de la formation et s’y préparer.
Par Franck Boccara
Le Compte Personnel de Formation (CPF), que tout le monde connait, va connaitre certains changements. Actuellement et jusqu’à janvier 2019, chaque salarié français est crédité de 24 heures de « droit » à la formation sur son CPF. Dorénavant, pour être plus transparent et plus clair, ce même CPF va être converti en euros. Chaque salarié sera ainsi crédité de 500 euros par an s’il est qualifié ou 800 s’il ne l’est pas.
Le Congé Individuel de Formation (CIF) devient le « CPF de transition professionnelle » qui, comme son prédécesseur, est un droit accordé au salarié lui permettant de prendre des congés pour suivre une formation et potentiellement de se reconvertir.
Le plan de formation devient, pour sa part, le plan de développement de compétences. Il va cesser la séparation et classification des formations, ce qui rendra la mise en place des actions de formation plus simple pour les entreprises.
Les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) sont rebaptisés en OPCO (Opérateurs de Compétences). Ils ont toujours en charge de collecter les obligations financières mais sont réduits en nombre. Quant aux obligations financières, elles sont également modifiées dans la mesure où il n’en restera plus qu’une seule qui sera collecté par l’URSAFF.
Une nouvelle entité France Compétences est créée dont la fonction est de réguler la qualité et les prix des formations. Elle va rassembler COPANEF, CNEFOP, FPSPP et la CNCP et sera gérée en entre autre par l’Etat.
Une application mobile destinée à l’utilisation et la gestion de son CPF afin que le titulaire du CPF puisse bénéficier d’un meilleur contrôle. Une phase de mise en place ainsi qu’une version anticipée sera disponible pour le premier semestre 2019 tandis que la version finale est prévue pour le second semestre 2019.
Nous voila donc à l’aube d’une année 2019 qui sera marquée par la mise en oeuvre de la réforme de la formation. Cette transition va représenter un véritable changement pour les formateurs ainsi que pour les futurs formés, l’essentiel étant d’arriver au final à plus d’efficacité.
La réforme de la formation aura été un des chantiers les plus marquants de 2018 pour notre ministre du travail Muriel Pénicaud. En effet, le monde de la formation professionnelle, continue et de l’apprentissage a été chamboulé par le projet de loi « pour la liberté pour choisir son avenir professionnel » dont le but est de changer les règles du milieu en amorçant une transition vers plus de simplicité et de transparence. Voici quelques notions pour mieux comprendre la réforme de la formation et s’y préparer.
Par Franck Boccara
Le Compte Personnel de Formation (CPF), que tout le monde connait, va connaitre certains changements. Actuellement et jusqu’à janvier 2019, chaque salarié français est crédité de 24 heures de « droit » à la formation sur son CPF. Dorénavant, pour être plus transparent et plus clair, ce même CPF va être converti en euros. Chaque salarié sera ainsi crédité de 500 euros par an s’il est qualifié ou 800 s’il ne l’est pas.
Le Congé Individuel de Formation (CIF) devient le « CPF de transition professionnelle » qui, comme son prédécesseur, est un droit accordé au salarié lui permettant de prendre des congés pour suivre une formation et potentiellement de se reconvertir.
Le plan de formation devient, pour sa part, le plan de développement de compétences. Il va cesser la séparation et classification des formations, ce qui rendra la mise en place des actions de formation plus simple pour les entreprises.
Les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) sont rebaptisés en OPCO (Opérateurs de Compétences). Ils ont toujours en charge de collecter les obligations financières mais sont réduits en nombre. Quant aux obligations financières, elles sont également modifiées dans la mesure où il n’en restera plus qu’une seule qui sera collecté par l’URSAFF.
Une nouvelle entité France Compétences est créée dont la fonction est de réguler la qualité et les prix des formations. Elle va rassembler COPANEF, CNEFOP, FPSPP et la CNCP et sera gérée en entre autre par l’Etat.
Une application mobile destinée à l’utilisation et la gestion de son CPF afin que le titulaire du CPF puisse bénéficier d’un meilleur contrôle. Une phase de mise en place ainsi qu’une version anticipée sera disponible pour le premier semestre 2019 tandis que la version finale est prévue pour le second semestre 2019.
Nous voila donc à l’aube d’une année 2019 qui sera marquée par la mise en oeuvre de la réforme de la formation. Cette transition va représenter un véritable changement pour les formateurs ainsi que pour les futurs formés, l’essentiel étant d’arriver au final à plus d’efficacité.
Comment obtenir une labellisation Medicen Paris Région avec à la clé de 100 000 à 500 000 euros d’aides qui sont destinées au développement d’innovations dans les PME et ETI d’Île-de-France ? L’appel à projets s’adresse en priorité aux PME et ETI qui souhaitent déposer des projets d’innovation en santé et dans le numérique. Voici toutes les conditions pour présenter une demande de labellisation.
Pour profiter de l’accompagnement du pôle, il faudra déposer votre lettre d’intention avant le 21 novembre 2018 à 12h00. Voici les documents nécessaires pour le faire :
Innov’up Leader PIA est un appel à projets lancé par l’État et la Région Île-de-France pour soutenir l’innovation dans 7 filières stratégiques franciliennes. Opéré par Bpifrance, il est ouvert à compter du 20 mars.Les filières éligibles
L’appel à projets s’adresse prioritairement aux PME dont les projets d’innovation contribuent au développement des filières stratégiques de la Région Île-de-France :
La bonne santé des dirigeants et cadres de PME et ETI est indéniablement fonction de certaines caractéristiques inhérentes à leur statut et à leur personnalité comme l’optimisme, la passion, l’endurance, la sensation de maîtriser son destin ou celle de l’auto-efficacité. Ces éléments dits « salutogènes » sont forcéments accompagnés de faces et de phases plus délicates qui impactent la santé physique et mentales de nos chefs d’entreprises et cadres. Ces pathologies sont-elles différentes de celles du reste de la population ? Voyons cela de plus près.
Par Franck Boccara
Tout d’abord, le premier constat concerne la santé mentale. Il désigne, sans surprise, le stress en tête des maux qui touchent les dirigeants. En effet, selon une étude publiée en avril par MMA fondation entrepreneurs et OpinionWay réalisée sur sur 1504 chefs d’entreprises, 58% d’entre eux estiment que le stress est responsable de la détérioration de leur état de santé. Pour ce qui est des raisons de ce stress, ceux-ci désignent le manque de trésorerie (59%), devant les incertitudes sur l’avenir (55%) et la surcharge de travail (56%).
Même si la fréquence de ces maux est en baisse par rapport à l’année 2016, de nombreux chefs d’entreprises se plaignent notamment de sautes d’humeur (45%), de troubles du sommeil (44%) ou encore de fatigues inhabituelles (40%).
En ce qui concerne la santé physique, les douleurs les plus fréquentes chez les dirigeants et cadres d’entreprises sont le mal de dos (57%) et les douleurs articulaires (48%), 27% se plaignent de migraines et 22% de troubles oculaires. Pour tempérer ces chiffres, il faut préciser que les deux derniers symptomes peuvent provenir du temps passé devant des écrans et que, surtout, 25% des dirigeants déclarent ne souffrir d’aucun de ces maux.
En revanche, le sentiment de solitude allié à la fatigue constituent les principaux facteurs de risque pour la santé des entrepreneurs. Un chef d’entreprise dort en moyenne 6 h 30 par nuit (contre 7 h pour les salariés) et ne prend que 3 à 3,5 semaines de vacances par an. Il est clairement prouvé qu’un sommeil de mauvaise qualité impacte directement les performances des PME et ETI puisqu’il diminue les aptitudes entrepreneuriales des dirigeants et cadres telles que leur créativité ou leur capacité à saisir des opportunités. À trop se démener, sans compter les heures, ils vont négliger leur santé, voire se mettre en danger.
Pour conclure sur une note optimiste, force est de constater que les problèmes de santé des dirigeants et cadres d’entreprises ne diffèrent pas de manière significative du reste de leurs concitoyens, notamment par rapport à leur gravité. Si il fallait résumer la situation, on pourrait aisément arriver à la conclusion que ceux-ci font partie des personnes dont la santé est bonne. Cependant, les dirigeants exercent des activités dont le propre est de relever des défis et d’affronter des moments souvent anxiogènes, il est donc souhaitable d’effectuer régulièrement des check-ups pour prévenir et cerner les risques et pouvoir ainsi se consacrer sainement aux affaires.
Le bien-être au travail est devenu une notion fondamentale dans le monde des ressources humaines… et pour cause, nous passons en moyenne 39 heures chaque semaine dans nos bureaux ou usines, c’est à dire environ 12% de notre vie. Il devient évident de tout faire pour rendre ce quotidien agréable et supportable. Alors que le phénomène de « burn out » est de plus en plus fréquent, voyons comment l’éviter en conjugant bonheur et emploi dans nos PME et ETI.
Selon une étude récente réalisée par RegionsJob, 3 Français sur 4 seraient disposés à accepter un emploi près de chez eux, même si cela entrainait une baisse de revenu. Pourquoi ? Tout simplement pour trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle afin de mieux s’épanouir au quotidien.
Concernant le temps de transport entre le lieu d’habitation et le travail, les salariés français sont prêts à faire entre 15 et 45 minutes de route si le poste répond à leurs attentes. Selon eux, ce trajet permet de relâcher la pression avant d’arriver chez soi et c’est l’occasion d’écouter la radio ou la musique, d’ouvrir un livre ou un journal pour se changer les idées. Finalement, le bien-être au travail influence nos journées même après avoir débauché !
La sieste sur le lieu de travail pour plus d’efficacité
Contrairement à ce qu’on pourrait croire , la sieste n’est pas seulement réservée aux enfants en bas âge, aux vacanciers ou aux personnes âgées. Plusieurs études ont prouvé qu’une sieste de 15 à 20 minutes à la pause du midi aurait des effets bénéfique pour les salariés et leur corps.
Au niveau planétaire, un quart des habitants fait la sieste sur son lieu de travail. Qu’attend la France pour se reposer ? Et si nous instaurions la sieste collective comme à l’école maternelle ? Inutile de trouver l’excuse du lit et de la couette, il suffit d’un coin de table et d’une chaise confortable pour se laisser aller quelques instants. Que vous soyez peintre, soudeur, comptable ou conducteur de travaux, rien ne vous empêche de vous arrêter quelques instants, il suffit de vous organiser ! N’oubliez pas que le bien-être au travail n’est atteignable que si vous êtes en pleine forme. A tout âge, la sieste a des effets très positifs sur le corps et l’esprit ; clairvoyance, perspicacité, bonne humeur, calme, curiosité, concentration et facilité d’apprentisseage sont autant de bénéfices générés par quelques minutes de repos.
Le stress au travail, un défi de taille pour les dirigeants
D’après une récente étude réalisée par l’ADP, 20% des salariés français souffrent de stress lié à leur emploi et un tiers d’entre eux se questionnent sur un potentiel changement de société pour pallier ce mal-être. Plus inquiétant encore, 34% des personnes interrogées estiment que leurs employeurs ne portent pas assez d’intérêt à leur bien-être au travail.
Si les angoisses professionnelles ne sont pas une maladie et permettent parfois de faire de grandes choses, il ne faut pas qu’elles deviennent incontrôlables, précise le président de l’ADP. De nombreux métiers à responsabilités ou à risques sont source d’angoisses, de frustration, d’un manque de concentration et de motivation. Par conséquent, on observe rapidement une baisse de productivité et une hausse de l’absentéisme qui impactent les performances d’une entreprise.
Le mot « burn out » est au cœur de nombreux débats : s’agit-il oui ou non d’une maladie professionnelle ? A ce jour, les projets de loi allant dans ce sens ont été refusés mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe aucune solution pour ressentir du bien-être au travail. C’est aux entreprises de mettre en place des mesures concrètes de bien-être au travail. Formations, moments d’échanges, ateliers de détente sont autant de réponses faciles et peu coûteuses à instaurer.
Etre heureux au travail grâce à un management efficace et dynamique
Les salariés ont de plus en plus besoin de se sentir utiles dans ce qu’ils font au quotidien. Un bon manager doit alors être reconnaissant auprès de ses équipes, parce qu’elles sont avant tout constituées d’êtres humains qui ont un cœur, une estime de soi et s’investissent dans des projets communs. D’ailleurs, féliciter un salarié n’a jamais fait de mal, bien au contraire. Alors, chers managers, pensez à remercier vos collègues pour leur engagement !
Sachez qu’un mauvais management impacte considérablement la productivité et la motivation des employés. Et si, finalement, il suffisait de se dire les choses pour trouver des solutions pérennes ? En France, la hiérarchie est encore un frein aux échanges, même si les choses commencent à changer petit à petit avec l’apparition des start up par exemple. Que vous soyez responsable d’équipe, chef de chantier ou encore ingénieur informatique, vous managez des équipes et devez prêter attention à leur bien-être au travail.
Il est parfois difficile pour certains salariés de parler à son manager des difficultés rencontrées, notamment parce que cela peut être perçu comme un aveu de faiblesse. Prenez le temps de formuler vos besoins et vos préoccupations pour que votre manager vous aide à trouver des solutions.
Régler le problème des inégalités salariales entre hommes et femmes
Le Gouvernement d’Emmanuel Macron s’intéresse de près à l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes. Si ce constat est loin d’être nouveau, il est certain que notre société a encore de gros efforts à fournir ! En moyenne, les travailleurs masculins touchent 9% de plus que leurs collègues féminines. L’objectif est donc de proposer le même salaire lorsque deux salariés de sexes différents occupent le même poste et ont les mêmes compétences professionnelles. Reste à savoir comment cela sera appliqué aux entreprises de façon à ce qu’elles soient obligées de jouer le jeu de la transparence et de l’égalité.
Proposer des perspectives d’évolution concrètes et atteignables au cours de sa carrière
Dès le plus jeune âge, on ne cesse de nous répéter « tu verras, on se forme tout au long de sa vie ». Oui, si les entreprises proposent des formation prfessionnelles répondant aux besoins de leurs salariés ! Misez sur l’épanouissement des équipes pour s’assurer qu’ils resteront longtemps à leur poste. Il est fréquent que le manque de perspectives d’évolutions internes soit très souvent un élément déclenchant une recherche active d’emploi. Pour éviter cela, les managers et dirigeants d’entreprises doivent ouvrir le dialogue afin d’analyser quelles sont les problématiques et quelles solutions peuvent être trouvées.
Le bien-être au travail réside-t-il dans l’aménagement des horaires ?
La question du bien-être au travail est de plus en plus liée au temps passé en entreprise. Du lundi au vendredi, le week-end voire les jours fériés, difficile de trouver un équilibre en vie professionnelle et vie personnelle. Face à ce constat qui impacte considérablement la motivation et l’investissement des salariés et intérimaires, le télétravail est au cœur des réflexions de nombreuses sociétés en France. Quelles sont ses conséquences sur le développement de l’entreprise ? Qui peut en faire la demande ? Pour faciliter les démarches des salariés, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a créé un « droit au télétravail ». Tous les salariés ont désormais la possibilité de demander à bénéficier de ce dispositif. En cas de refus, l’employeur a l’obligation de justifier son choix auprès du salarié et cette raison doit être suffisamment valable pour être recevable.
Si ce sujet soulève de nombreuses interrogations auprès des dirigeants et managers, notamment au sujet de la protection des données, l’aménagement des horaires peut être une alternative intéressante. Finis les horaires fixes et le pointage, les salariés doivent simplement respecter des heures de présence et s’organisent à leur convenance tout en s’assurant que les missions confiées sont réalisées dans les délais.
Les « responsables du bonheur » sont-ils l’avenir de l’épanouissement au travail ?
Depuis deux ans, on entend parler de « chief happiness officer », de « responsable de l’expérience salarié », ou encore de « feel good managers ». Mais concrètement, en quoi consiste ce nouvel emploi et quelles sont ses missions ? Ces responsables du bonheur en entreprise ne convainquent pas uniquement les start up. Par exemple, le groupe pharmaceutique Boiron est le premier à avoir recruté un collaborateur chargé de s’assurer du bien-être des salariés. Au total, 200 personnes occuperaient officiellement ce poste à plein temps en France et la majorité d’entre elles seraient devenues CHO grâce à une évolution interne, parce qu’elles connaissent parfaitement leur société.
Les missions confiées à ces « feel good managers » varient en fonction des domaines d’activité et des besoins exprimés. Les cours de yoga et de sport, la distribution de fruits, l’ouverture d’une crèche interne ou encore l’organisation de petits déjeuners conviviaux sont autant d’actions mises en place pour améliorer les conditions de travail des employés.
Les CHO jouent également un rôle important dans les décisions prises concernant les espaces de travail, l’organisation de challenges internes et d’ateliers thématiques pour donner la parole aux collaborateurs. Après avoir fait la liste des améliorations possibles, toute la difficulté réside dans l’acceptation des propositions auprès des dirigeants. Montrer l’utilité et les impacts positifs des changements souhaités reste une épreuve pendant laquelle pédagogie et conviction seront essentielles.
Incontestablement, dans le monde des ERP, SAP occupe une place à part au regard de sa diffusion massive à l’échelle mondiale. Ainsi, des milliers de grands comptes, PME et ETI utilisent ce système d’information pour piloter et gérer leurs opérations. Très connu pour sa plateforme historique, SAP a initié un véritable tournant technologique et fonctionnel en 2015 en annonçant le lancement de sa suite digitale SAP S/4 Hana. Mal connue par nombre d’entreprises, cette dernière est une petite révolution et va continuer de monter en puissance ces prochaines années. Elle permet aux entreprises de s’ouvrir au monde digital.
Par Cyrille Pleignet : Expert solution, en charge de l’offre Industrie et Automotive en lien de l’innovation autour de S/4HANA chez delaware France
Cyrille Pleignet
Mais qu’est-ce que SAP S/4 Hana ?
Avant tout SAP S/4 Hana se positionne comme une suite digitale de nouvelle génération qui couvre bien entendu le même périmètre fonctionnel que la plateforme précédente, mais qui propose également de nombreuses innovations qui permettent aux entreprises de mener à bien leur transformation digitale. Parmi les principales nouveautés et innovations, nous pouvons noter une nouvelle base de données et architecture par exemple. D’un point de vue technique, on note aussi que la plateforme SAP S/4 Hana joue la carte du « temps réel » en analysant à la volée l’ensemble des données de la supply Chain. L’utilisateur bénéficie alors d’un outil de pilotage performant qui lui permet de prendre de bonnes décisions. À ce sujet, on remarquera enfin que les nombreuses possibilités analytiques embraquées permettent de s’affranchir de solutions de BI classiques qui étaient auparavant nécessaires sur les anciennes plateformes SAP.
Expérience utilisateur et réponse aux enjeux métiers
Mais ce n’est pas tout, un point-clé de cette nouvelle business suite concerne les aspects liés à l’ergonomie et à l’expérience utilisateur (UX) qui ont été largement repensées pour répondre aux nouveaux standards du marché (la nouvelle interface proposée s’appuie notamment sur la technologie FIORI). Autre élément, la solution est désormais disponible en version On Premise et Cloud et permet aux intégrateurs de continuer à proposer des « packages » métiers répondant à des problématiques de gestion avancées pour certains secteurs (Automotive, Retail, Banque, Industrie, etc.).
À qui s’adresse S/4 Hana ?
Souvent présentée comme une plateforme conçue pour répondre aux besoins des ETI en raison de sa simplicité de mise en œuvre, S/4 Hana est également adaptée aux attentes des PME et des grands comptes. Il n’y a donc pas de taille d’entreprise ni de secteur d’activité particulier.
Faut-il migrer vers S/4 Hana ?
Lancée il y a trois ans, S/4 Hana est désormais une plateforme éprouvée qui peut être déployée et utilisée sans crainte. Un autre point à prendre en considération est la fin annoncée de l’ancienne génération de la plateforme SAP qui va amener les utilisateurs actuels à se poser la question de l’après. En ce sens, il est nécessaire, sans se précipiter, de commencer sa migration vers S/4 Hana et notamment pour les grandes entreprises qui ont une organisation et un SI complexe. Concrètement, passer de SAP à S/4 Hana est un projet stratégique qui ne s’improvise pas.
Ces quelques fondamentaux sont les prérequis nécessaires à intégrer pour mieux comprendre les spécificités de la plateforme S/4 Hana et les besoins et marchés auxquels elle s’adresse.
Les PME et ETI intègrent de mieux en mieux la nécessité absolue de se protéger efficacement contre les attaques de systèmes d’information. En effet, les vols de données, de temps de calcul, les attaques par déni de services ou encore le cryptojacking se répandent de manière inquiétante. Alors quelles solutions ? Essayons d’y répondre.
Par Franck Boccara
Ces attaques de systèmes d’information ont toujours des motivations financières et ce n’est pas nouveau, cependant nous faisons face ces derniers temps à de nouvelles menaces telles que le cryptojacking (ou vol de la puissance de calcul). celui-ci est né du succès des monnaies électroniques et notamment du Bitcoin, qui nécessitent une importante puissance de calcul distribuée pour le « minage », c’est à dire le procédé de sécurisation des transactions de la monnaie. Cette attaque consiste, insidieusement, à pirater de nombreux ordinateurs et à les utiliser pour créer des Bitcoins, ce qui reste difficile à détecter puisque ce processus de minage se réalise en arrière-plan sans mobiliser l’ensemble des ressources.
Autre nouvauté, les objets connectés (ou IoT) augmentent considérablement le périmètre à protéger car cette mise en réseau ou connexion d’objets ouvrent la porte aux attaques par Déni de service (ou DDOS) et les opérateurs de services Cloud en SaaS et IaaS utilisés par de plus en plus d’entreprises de toutes tailles. Mais il faut toutefois préciser que l’écrasante majorité des failles de sécurité Cloud sont à imputer à l’entreprise elle-même plutôt qu’aux prestataires de services, notamment, du fait de la gestion des mots de passe. Les attaques de mai et juin 2017 via les virus Petya et Wanacry ont alerté sur le besoin d’appliquer les mises à jour proposées par Microsoft et de corriger les failles de sécurité.
Des menaces qui évoluent avec la technologie
Les outils numériques que les entreprises utilisent dans leur fonctionnement quotidiens et qui ont de nombreux aspects positifs ont aussi malheureusement une face plus sombre. Par exemple, l’externalisation des données clients et de l’entreprise via le Cloud exposent à d’éventuelles failles de ces fournisseurs de services. De plus, certains dangers viennent aussi de l’énorme utilisation de smartphones et tablettes, à l’insu du service informatique, dans lesquels peuvent être téléchargées des applications non-conformes qui peuvent parfois contenir des malwares et ouvrir de nouvelles failles qui permettront le vol de données. Force est de constater que ces menaces, une fois ciblées, ont déjà évolué….
Les PME et ETI, qui n’ont pas les moyens des grands comptes pour installer des solutions efficaces en interne, vont faire appel de manière croissante à des MSSP (fournisseurs de sécurité managées) pour s’assurer de nombreuses prestations comme la détection d’intrusion ou la fourniture de services de gestion des correctifs.
Promouvoir la culture de la sécurité
Il est tout à fait évident qu’aucun outil de protection ne peut être efficace contre les attaques de systèmes d’information sans que la direction instaure une réelle culture de la sécurité auprès de tous les collaborateurs et à tous les échelons de l’entreprise. Un plan de reprise de l’activité doit être impérativement mis en place pour faire face à une éventuelle attaque qui aurait abouti, c’est à dire de procéder régulièrement à des sauvegardes de données, de prévoir des procédures de retour à la situation antérieure à l’attaque et de dresser une liste des personnes et organismes à contacter.
D’ailleurs, depuis le 25 mai 2018, date à laquelle le RGPD (Règlement général sur la protection des données) est devenu obligatoire, de nombreuses entreprise qui traitent des données personnelles en ont profité pour réaliser un véritable audit sur la gestion des données personnelles et leur exposition aux risques.
Pour les PME et ETI, mettre en place une politique de sécurité efficace représente un véritable défi car elles se focalisent avant tout sur leurs impératifs opérationnels et sur la satisfaction de leurs clients, ce qui relègue souvent la protection contre les attaques de systèmes d’information au second plan. Cependant, la prise de conscience est bien réelle et des efforts constants sont réalisés.
Les 6 recommandations de CPME et de l’ANSSI
La CPME et l’ANSSI (Agence Nationale de la sécurité des Systèmes d’Information) donnent aux entreprises ces 6 conseils de base de prévention contre les attaques de systèmes d’information :
• La création et l’administration d’un mot de passe. Créer des mots de passe complexes et les gérer (règles de communication, d’enregistrement dans les navigateurs, etc.).
• La mise en œuvre d’une politique de sauvegarde pour protéger les données de l’entreprise en cas de virus ou encore d’une prise d’otage par un rançongiciel.
• La sécurisation des réseaux Wi-Fi de l’entreprise. D’une manière générale, le filaire reste plus sécurisé que le Wi-Fi.
• Les précautions d’usage relatives aux tablettes et aux smartphones : ne pas pré-enregistrer les mots de passe, effectuer des sauvegardes régulières, ne télécharger que des applications de confiance.
• Ne pas ouvrir de pièce jointe venant de destinataires inconnus ! Vérifier l’adresse des liens figurant dans le corps d’un mail – vérification dans la barre de navigation.
• La sensibilisation des salariés pour qu’ils comprennent que la cyberattaque est l’affaire de tous
L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) met à la disposition un portail d’information cybermalveillance.gouv.fr qui conseille les entreprises victimes et propose un numéro d’appel anonyme et gratuit : 0800 200 000.
PME-ETI.fr et la CCI Paris Ile-de-France sont fiers de vous présenter ce partenariat qui a pour ambition de démystifier l'export et d'inciter plus de …
Les risques cyber sont devenus une menace récurrente pour les PME et ETI souvent considérées comme une cible attrayante par les pirates informatiques.…
En tant que pure player sur le marché de l'affacturage, Bibby Factor représente une véritable alternative aux grands groupes bancaires. Grâce à son ag…
Chez France Parrainages, le dispositif du parrainage de proximité, encadré par les professionnels de l’association, permet de créer des liens affectif…
Bibby Factor est une société d’affacturage totalement indépendante des banques et spécialisée dans les solutions de financement du poste clients pour …