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STRATÉGIES

Nous passons une bonne partie de notre activité professionnelle à chercher à convaincre…que ce soit notre banquier, nos collaborateurs, nos associés et bien sur nos clients. Bien que cette pratique demande des qualités innées, nous savons tous qu’il est possible d’optimiser nos capacités dans ce domaine. Pour cela, il est bon de maitriser quelques basiques… en voici quelques-uns.

Par Franck Boccara

Bien cerner votre interlocuteur

Il est important de bien évaluer votre interlocuteur au préalable afin de communiquer avec lui par des mots et des expressions dans lesquels il va se se retrouver. Adaptez votre message à sa personnalité, son métier et sa culture. Chaque personne est différente, à vous de réfléchir aux subtilités qui vont augmenter vos performances de persuasion.

Créer un rapport personnel

Votre interlocuteur sera plus enclin à recevoir votre message s’il vous considère comme faisant partie de son cercle. N’hésitez pas à parler avec lui d’une expérience ou d’une passion qui vous rapprochent car même lorsque votre argumentation est parfaite, il sera difficile de convaincre si vous n’avez pas créé un lien personnel et ainsi limiter les doutes sur ce que vous dites.

Être subtil et rester patient

Apportez vos idées de façon posée et sereine sans être agressif ou insistant, ce qui risque de créer l’effet inverse. Pour être persuasif, soyez concis dans votre demande et faites-la sans véhémence.
La subtilité est de jouer sur le long terme et de laisser à votre interlocuteur le temps d’accueillir votre idée et l’intégrer à son esprit.

Se servir du language corporel

Soyez conscient de vos gestes, expressions et intonations. Apprenez à maitriser un langage corporel positif qui engage et renforce la validité de que vous dîtes. N’oubliez pas : La manière de dire est plus importante que ce que qui est dit.

Les 13 habitudes de ceux qui savent convaincre | Le Huffington Post LIFE

Parler de façon claire et vulgariser le discours

Il est important de communiquer vos idées rapidement et clairement en expliquant le sujet à votre interlocuteur sans jargonner. Un véritable expert doit savoir vulgariser son message et le rendre compréhensible, sinon l’interlocuteur décroche.

Être vrai et authentique

La sincérité et honnêteté se ressentent et vous aurez plus de chance de convaincre si vous êtes authentique car vous inspirez confiance. De plus, pour être persuasif il est toujours préférable de se sentir à l’aise et bien dans sa peau. Vous serez toujours plus convaincant en étant vous-même plutôt qu’en essayant d’être un autre.

Tenir compte du point de vue de l’interlocuteur

L’écoute de l’autre est capitale ! Elle vous permettra de mieux comprendre comment le convaincre. Une puissante technique de persuasion consiste à faire une concession et montrer que vous êtes souple et prêt à vous adapter aux besoins de votre interlocuteur. Tout le monde aime être pris en considération et sentir que ses idées sont respectées.

Poser des questions et montrer de l’intérêt

Il est fréquent de ne pas se concentrer sur les paroles de l’interlocuteur parce que l’on prépare ce qu’on va dire, c’est une erreur fatale ! N’hésitez pas à poser beaucoup de questions et intéressez-vous réellement à la réponse.

Une image vaut plus que des mots

Pour convaincre, il est fort efficace d’utiliser du visuel pour appuyer ses dires et marquer les esprits ainsi que d’illustrer vos paroles par des histoires qui donnent vie à vos idées. Une bonne histoire va créer une image dans l’esprit de votre interlocuteur et lui permettre ainsi de mémoriser vos propos.

On a jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression

Les gens se feront une idée de vous dans les 7 premières secondes et il sera très difficile de les faire dévier de cette impression initiale. Les meilleures communicants savent utiliser cet atout en préparant leur entrée en scène avec un langage corporel étudié : la poignée de main, le sourire, le regard et l’allure en font partie

Prononcer le nom de l’interlocuteur

Tout le monde aime entendre son nom…votre interlocuteur aussi ! Le fait que vous vous rappeliez de son nom lui est très agréable et très valorisant. Lorsque vous le rencontrez pour la première fois, efforcez-vous de bien mémoriser son nom afin de l’utiliser le moment voulu.

Sourire sincèrement

La vie donne toujours des raisons de sourire…et en plus c’est contagieux ! Votre interlocuteur vous renverra votre sourire et ressentira votre enthousiasme et votre confiance dans vos idées. Le fait de trouver les raisons de sourire vous mettra automatiquement de bonne humeur, c’est déjà ça de gagné !

La transition environnementale n’est pas seulement une nécessité mais également une réelle opportunité pour votre entreprise. Vous êtes curieux de nouvelles tendances et à l’affût d’idées innovantes ? Bpifrance vous convie à venir échanger avec d’autres dirigeants engagés lors de l’évènement Jour E… E comme Entreprise, Environnement, Écologie, Énergie, Enjeu, Économie et Ensemble.

Parce que le climat a besoin de patrons militants, Bpifrance vous donne rendez-vous le 5 avril 2022 pour une journée unique riche en ateliers. Avec Jour E, notre banque publique d’investissement vous apporte les solutions et les moyens concrets qui vous permettront d’associer le développement de votre entreprise à une croissance respectueuse de l’environnement.
Cette journée est faite pour vous ! Vous y trouverez toutes les clés pour vous inspirer, nourrir votre réflexion, trouver des solutions auprès d’experts et d’entrepreneurs engagés dans la transition de leur entreprise, comprendre comment les mettre en place dans votre PME et enfin agir.
Ce sera l’occasion de rencontrer des startups impliquées dans le développement durable et créatrices du monde écoresponsable de demain mais aussi de travailler en ateliers pratiques, apprendre en master class, découvrir les solutions innovantes des start-ups, faire un diagnostic sur l’état d’avancement de votre entreprise et organiser la valorisation de vos déchets. 

Les objectifs de l’événement

  • Aider les dirigeants d‘entreprises à amorcer et accélérer leur transition écologique
  • Créer une émulation collectiveau service de la transition de tous les acteurs économiques
  • Identifier collectivement des leviers d’action concrets et durables pour les entreprises
  • Mettre en avant les initiatives les plus avancéesen faveur de la transition, portées par des entrepreneurs engagés
  • Renforcer les synergies entre les acteurs des territoires, pour démultiplier l’impact de leurs actions
  • Consolider la communauté verte en valorisant ses éclaireurs
  • Rassembler les ambassadeurs de toutes les communautés préparant le monde de Demain: la French Tech, la French Touchet la French Fab

Le programme

  • J’apprends, avec des masterclass sur des thématiques techniques de votre transition
  • Je rencontre, un espace de rendez-vous
  • Je partage, des ateliers de travail pour partager vos solutions
  • Je conçois, un lieu pour expérimenter la démarche d’éco-conception
  • Je découvre, des solutions innovantes de greentech
  • Je consulte, un espace pour établir votre feuille de route climat

INFORMATIONS

  • Date : 05 avril 2022 de 8h à 16h
  • Lieu : La Sucrière – Lyon

INSCRIVEZ-VOUS !

Y-a-t-il une différence entre un entraineur de Football et un manager en entreprise ? Nous avons posé la question à Christophe Bedin, coach certifié et ancien sportif de haut niveau, qui utilise les méthodes de coaching sportif pour accompagner les dirigeants vers plus de performance personnelle et professionnelle. Il partage avec nous une expérience de coaching qui illustre bien les similitudes entre le monde du sport et celui de l’entreprise…laissons-lui donc la parole.

Par Christophe Bedin – fondateur de CDF Coaching

Pour moi il n’y a aucune différence et je vais expliquer cela par un exemple concret. J’ai accompagné en fin de saison dernière, Fabrice Vandeputte entraineur/formateur au SM Caen lorsqu’il a été promu par son président, entraineur de l’équipe professionnelle.

Pour éviter à l’équipe de descendre en championnat National, il a adopté les mêmes recettes que celles que j’ai été amené à mettre en place durant mes 20 ans d’expérience de management en entreprise.

Après avoir accepté cette mission, il a dû dans un laps temps très court (il ne restait que 8 matchs à jouer) mettre en place toute l’organisation et la stratégie pour atteindre l’objectif demandé.

Comme je l’aurai fait et que tout manager le ferait, la première étape a été de faire monter à bord une équipe performante et de confiance (entraineur adjoint, préparateur physique, service médicale) qui donne son avis, pour trouver les meilleures réponses, mais qui à la fin se range derrière les décisions collectives quelque soient ses intérêts personnels.

Ensuite, il s’est confronté à la réalité, malgré l’incertitude de la situation, (l’équipe n’a plus gagné depuis plusieurs mois et s’enfonce dans le classement), avec l’aide de son staff, ils ont créé un climat d’écoute et de confiance auprès des joueurs afin de comprendre les problèmes pour être convaincu des décisions à prendre

Pour convaincre les joueurs d’un dénouement heureux, Il a fallu mettre un plan de jeu qui leur parle. C’est le moment où l’on doit créer un concept simple, clair et cohérent, comme le « concept du hérisson » que décrit Jim Collins dans son livre « De la performance à l’excellence ».

Il se décline en 3 points :

1 – Ce qui passionne le plus. Retrouver une identité et une simplicité de jeu qui parle aux joueurs et va leur permettre de retrouver de la motivation et de la confiance.

2 – Trouver le dénominateur commun. Dans le cas présent, gagner des matchs ou au moins prendre des points à chaque match pour améliorer la situation au classement.

3 – En quoi on peut être le meilleur. Cette notion va bien au-delà de l’expertise. On ne parle plus de talent individuel mais de créer un collectif de joueurs qui répondra aux exigences et au défi à relever.

Pour que le concept soit rapidement efficace, il a mis en place une culture de la discipline, à travers un programme établi, qui laisse une liberté d’action, une prise de responsabilité dans des limites définies et qui a l’adhésion de tous.

La technologie l’a aidé à quantifier l’adhésion et l’implication, grâce aux GPS de performances et l’analyse vidéo permettra de visualiser les points positifs et ceux à améliorer.

Quand tous les éléments sont en place, il faut une communication adaptée pour créer une dynamique où tout le collectif, management du club, staff, joueurs soient tournés vers le même objectif.

Cet exemple montre bien que le monde du sport et celui de l’entreprise sont très proches. A l’image de Fabrice Vandeputte, beaucoup de leader, de manager et moi-même avons connu ce type de situation d’urgence, où il faut redresser la barre très rapidement. Mais aussi créer des bases solides pour pérenniser l’avenir, car à chaque début d’année fiscale, les compteurs sont remis à zéro, comme pour l’entraineur qui repart avec zéro au début de la nouvelle saison.

Pour information, l’équipe c’est sauvé à la dernière minute du dernier match, par un penalty victorieux dans les arrêts de jeu.

C’est pour cette raison que j’accompagne mes clients à muscler leur mental car que l’on soit manager dans le sport ou dans l’entreprise avoir un mental fort et un plan adapté permettent d’atteindre ses objectifs

L’entretien annuel demeure un rendez-vous important pour les managers comme les collaborateurs. Il est encore (trop) souvent le seul moment d’échange sur les attentes de chacun et des objectifs fixés des mois auparavant.

Aujourd’hui, il existe des méthodes de management très efficaces pour réussir cet entretien et en faire un moment privilégié qui booste l’engagement des collaborateurs et fidélise les talents.

Lors de notre webinar le jeudi 17 février à 11h30, David Guillocheau, DG de Zest, vous fera découvrir les bonnes pratiques et rituels de management modernes pour faire de vos entretiens annuels des rendez-vous attendus et constructifs.

👉 Au programme :

  1. Des points réguliers pour un coaching au fil de l’eau
  2. La méthode de management par OKR pour des objectifs clairs et mesurables
  3. Une « People Review » basée sur des données factuelles donc exploitables

Voir le replay !

NP : Si ce sujet vous intéresse mais que vous n’êtes pas disponible, inscrivez-vous quand même et nous vous enverrons le replay par email.

Selon une récente étude de Bpifrance, environ 50% des PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes seraient prêts à une délocalisation à l’étranger et pas uniquement pour des raisons de coûts ou d’impôts de production. Alors quelles sont les réelles motivations qui poussent une PME ou ETI industrielle à se délocaliser ou au contraire à s’implanter dans l’hexagone ? La réponse est assez logique.

Par Franck Boccara

L’étude publiée ce jeudi 27 janvier par la banque publique d’investissement à ce sujet est claire, une délocalisation est en général décidée en fonction des donneurs d’ordres de l’entreprise. « La proximité clients est le critère principal de l’ouverture de nouveaux sites de production à l’étranger », constate Bpifrance sur la base d’un échantillon de 1.382 répondants à l’enquête menée du 2 septembre au 5 octobre 2021.

Les coûts et impôts de production sont plus élevés en France que dans la moyenne de l’Union européenne, c’est un fait. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils « ne sont en aucun cas le seul sujet » qui motive une décision de délocalisation, selon Élise Tissier, directrice du Lab de Bpifrance qui a conduit cette enquête.

La preuve par les chiffres : les PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes sont 46% à vouloir ouvrir de nouveaux sites à l’étranger, celles dont les clients sont d’autres PME-ETI sont 32% et celles qui vendent directement au consommateur final (BtoC) ne représentent que 4% du total. A l’échelle globale, environ 25% des entreprises de l’échantillon reconnaissent avoir été « incitées à délocaliser par ses propres clients ».

La relocalisation reste tendance

Heureusement, le désir de relocaliser est bel et bien présent  : sur les 26% d’entreprises qui déclarent vouloir ouvrir de nouveaux sites de production, près de 75% affirment vouloir le faire en France, ce chiffre stagne toutefois à 54% pour les ETI.

La balance reste malgré tout positive car les projets de relocalisation sont un peu plus nombreux que les projets de délocalisation. Parmi les entreprises sondée, 3,5% envisagent de délocaliser tout ou partie de leur outil industriel à l’étranger durant les cinq prochaines années, tandis que 5% réflechissent à une « action de relocalisation » durant cette même période.

Les principales raisons qui incitent les entreprises à relocaliser sont les suivantes : éviter la rupture des chaînes d’approvisionnement (58%), « limiter les coûts et les délais de transport (50%) », « par conviction » (52%), « pour des raisons environnementales » (46%) et juste 7% « pour suivre un donneur d’ordre ». Les entreprises désireuses de relocaliser font face à des enjeux d’accès aux compétences. Dans le textile par exemple, pour se réinstaller en France, « il y a toute une filière à reconstituer, des compétences à créer », souligne avec logique Élise Tissier.

On sait que les PME et ETI industrielles sont un moteur substanciel de notre économie et les chiffres le confirment une nouvelle fois puisque 85% d’entre elles ont l’intégralité de leur production en France, contrairement aux grands groupes français qui exportent beaucoup plus leur production. En effet, seulement 1,5% d’entre eux produisent totalement hors en France tandis que 13,5% ont des sites dans l’Hexagone et aussi à l’étranger, une tendance qui se confirment également chez les ETI de grande taille.



Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le développement international concerne toutes les entreprises, y compris les plus petites. Le tout est d’adopter une méthode rigoureuse, d’utilisez les bons relais au niveau local et d’ajuster votre démarche marketing aux contraintes juridiques, logistiques, fiscales et culturelles. Bpifrance vous conseille et vous apporte les outils qui vous permettront de sécuriser au maximum votre développement international 🌎.

Une solution simple

Le plus simple est de commencer par la création d’un bureau de liaison ou de représentation dans le pays en question, afin d’analyser le marché, prendre des contacts et adopter une stratégie de communication gagnante pour faire connaitre votre entreprise.

Cependant il est également possible de :

  • recourir aux services d’un agent commercial
  • ouvrir une succursale
  • créer une filiale
  • collaborer avec un partenaire local sous la forme d’une joint-venture ou d’un Groupement Européen d’Intérêt Economique (GEIE). 

Une méthode pragmatique

Afin d’évaluer votre capacité à vous lancer, il est nécessaire d’effectuer un diagnostic export en se posant les questions suivantes.

  • Mon entreprise est-elle prête ?
  • Est-elle en mesure d’accroître sa production, de tenir la route en terme de qualité et de compétitivité ?
  • Dispose-t-on des ressources humaines capables de se lancer dans l’aventure de l’exportation et de gérer la complexité administrative qu’elle necessite ?
  • Nos finances nous permettront-elles d’investir suffisamment, et de faire le dos rond en attendant les retours sur investissement esperes ?

Si le diagnostic est favorable, passez alors à l’étape suivante : l’élaboration de l’offre :

Pour cela, il faudra effectuer une étude de marché sur place afin de comprendre le marché local et d’affiner votre stratégie marketing en étudiant les habitudes de consommation, la culture et la langue du pays.

Avant d’opter pour la bonne stratégie commerciale, il sera impératif de débroussailler une forêt de considérations logistiques, juridiques et fiscales. Cela vous permettra de déterminer le choix du canal de vente qui reste capital pour la réussite de votre projet.

Sécurisez votre développement

Même s’il est vrai que toute entreprise peut y prétendre, le développement international engage des investissements importants et n’est pas sans risques pour l’entreprise. Bpifrance offre des solutions de sécurisation pour les entreprises exportatrices qui se lancent dans cette aventure en leur fournissant une assurance-crédit les protégeant contre les impayés et défaillances de leurs clients étrangers. De surcroit, Bpifrance propose une assurance prospection qui s’active en cas d’échec et même un parrainage bancaire pour financer les dépenses commerciales.

Bpifrance vous conseille d’adopter les 8 clés pour réussir à l’export et d’opter pour un accompagnement si vous êtes primo-exportateur. Le développement international ne s’improvise pas mais si votre stratégie est claire et réaliste, elle peut vous porter vers un incroyable accélérateur de succès à l’échelle mondiale !


Liz & Sovan Associates est cabinet de conseil en stratégie et organisation qui accompagne les PME et ETI sur le chemin de la performance opérationnelle, financière et humaine grâce à un modèle opérationnel unique reconnu par les plus grandes entreprises françaises.
Lise Thong, la fondatrice du cabinet, nous présente avec beaucoup de simplicité la vision, l’approche et la méthode qui ont fait de Liz & Sovan Associates une success story.

Le logiciel ERP est devenu un outil incontournable pour gérer de manière efficace l’ensemble des activités et les différentes tâches que les PME et ETI rencontrent dans leur fonctionnement quotidien. Ses avantages sont multiples et très utiles mais pour bénéficier des fonctions de l’ERP de façon optimale, il est important de bien choisir celui qui correspond à votre entreprise. Voyons ensemble les principaux critères à prendre en compte.

Par Franck Boccara

Un ERP qui correspond à votre métier

Votre première priorité sera d’opter pour un logiciel ERP adapté à votre type d’activité et pour cela deux possibilités s’offrent à vous :

La première serait de choisir un logiciel ERP générique (adapté aux entreprises et aux industries) proposé par des éditeurs généralistes et reconnus sur le marché. La deuxième option consisterait à opter pour un logiciel ERP orienté sur un métier spécifique.

Si vous choisissez la première option, il faudra intégrer au logiciel plusieurs fonctionnalités qui vous permettront de l’adapter aux besoins de votre entreprise. Cette adaptation peut augmenter le coût et le délai de mise en place du logiciel et peut aussi créer des dysfonctionnement du logiciel au moment des futures mises à jour. Si vous optez pour un logiciel dédié à votre métier, il sera plus simple de l’intégrer à votre organisation sans avoir forcément besoin d’effectuer de grands travaux de développements.

Un ERP personnalisable

Avant de porter votre choix, il est important de vous assurer qu’il sera possible à l’avenir de le personnaliser pour l’adapter aux évolutions du marché ainsi aux particularités de votre entreprise. Cette reflexion avant achat vous permettra d’éviter de réinvestir de sitôt dans un nouvel ERP pour vous adapter aux futures exigences du marché. Un bon logiciel ERP doit être à la fois souple et obéir au respect des normes en vigueur dans votre entreprise.

Un logiciel sécurisé

Il faut veiller à sécuriser les données de votre entreprise et éviter toute possibilité de fuite ou toutes sortes d’attaques malveillantes. Le logiciel ERP doit pour cela impérativement vous garantir la sécurité des données qui y sont intégrées grâce à une fonctionnalité qui refuse aux utilisateurs non autorisés l’accès aux informations qu’il contient et vous assure une meilleure traçabilité des flux d’informations.

Le prix et la réputation

On pourrait croire qu’il n’est pas nécessaire de préciser cela mais certaines entreprises font l’erreur de choisir des logiciels qui proposent des formules trop coûteuses et pas forcément nécessaires. Il faut tout simplement analyser le rapport qualité-prix et à contrario éviter les logiciels ERP accessibles à trop bas prix.

N’hésitez pas, avant de prendre votre décision, à consulter les avis clients facilement trouvables par une simple recherche sur le net. Ces appréciations positives et négatives des clients vous aideront à évaluer si le logiciel est vraiment celui qui correspond à vos enjeux.


Nous le savons tous, les conséquences de la crise sanitaire sont irréversibles : augmentation du télétravail, travail hybride, digitalisation des processus opérationnels, mais aussi besoin de maintenir les liens et le cap à distance, envie d’une meilleure qualité de vie au travail, d’un emploi qui a du sens etc… Dans ce nouvel environnement plus complexe, les PME et ETI doivent gérer le retour à une forte croissance pour 2022 en s’assurant que leurs employés restent motivés et engagés, tout en veillant à leur santé mentale.

Les PME et ETI devront aussi être capables d’attirer de nouveaux talents et la course aux meilleurs s’annonce rude puisque 39 % des cadres et 35 % des salariés déclarent vouloir changer d’emploi dans les 12 prochains mois !

Quelles stratégies mettre en œuvre pour réussir 2022 (et au-delà) ?

1. Créer un climat de sécurité psychologique pour les équipes

Selon The Aristote Project lancé par Google en 2012, la « sécurité psychologique » correspond à un environnement professionnel dans lequel chaque employé se sent libre d’exprimer ses idées et opinions, sans crainte d’être jugé ou de subir des conséquences négatives.

Avec 2 millions de salariés qui souffrent de burnout cette année, soit deux fois plus que l’année précédente, il est urgent pour les PME et ETI de :

✅ Donner la parole à leurs employés et leur permettre d’exprimer leurs idées, opinions et ressentis

✅ Mesurer régulièrement le niveau de satisfaction et d’engagement de leurs employés pour détecter rapidement les signaux faibles et les situations à risques

✅ Instaurer une culture de feedback continu pour fluidifier les échanges entre managers et équipes

« Nos collaborateurs demandaient régulièrement à être plus impliqués, mieux informés sur les stratégies, les projets à venir, les chantiers en cours ou terminés. Ils souhaitaient aussi pouvoir partager leurs idées ou réalisations avec leurs collègues. Notre outil en ligne ludique et intuitif permet désormais à chacun de s’exprimer, il favorise les échanges et valorise le travail de chacun au sein de l’entreprise. »

Gaëlle Gavalda – Chargée Ressources Humaines & Recrutement, Socotrap

2. Adapter le management en le rendant agile

Dans un monde changeant et imprévisible, les managers doivent être au plus près de leurs équipes pour pouvoir ajuster rapidement les stratégies si nécessaire. Ils doivent prendre en compte la dimension humaine des performances pour que chacun atteigne les objectifs fixés.

Quelle que soit leur taille, les entreprises ne peuvent plus se contenter d’un entretien d’évaluation ni d’une enquête RH une fois par an pour comprendre les attentes de leurs collaborateurs et bien les accompagner. Il est donc impératif pour le management de :

✅ Définir, avec les équipes, des objectifs clairs et mesurables (méthode OKR)

✅ Faire des points réguliers pour coacher les collaborateurs tout au long de l’année (et nourrir les entretiens annuels d’évaluation)

✅ Suivre les performances de chaque employé en temps réel pour lever rapidement les points bloquants

« Le rôle du manager est de faire grandir ses équipes, de les responsabiliser et de donner du sens. Mais il est tout aussi important que l’employé soit exigeant envers son manager en termes de suivi et de feedback. La suite digitale Zest nous est apparue comme un facilitateur de l’échange et du partage pour réaliser notre projet de transformation managériale. »

Thomas Lamorte – Directeur de magasin, Decathlon la Réunion

3. Accélérer la transformation digitale pour tous les collaborateurs

La pandémie a obligé les entreprises à offrir des expériences en ligne toujours plus riches à leurs clients. Mais pour réussir leur transformation digitale, les PME et ETI doivent aussi offrir une expérience en ligne riche à tous leurs collaborateurs, en particulier ceux sur le terrain (magasins, entrepôts, etc.). Traditionnellement moins bien équipées et accompagnées, ces populations sont pourtant en première ligne, en contact direct avec les clients.

Les solutions digitales de nouvelle génération sont multilingues et accessibles depuis n’importe quel appareil mobile, y compris par les personnes malvoyantes, et permettent de réduire la fracture digitale. Ces outils sont des alliés indispensables pour une transformation digitale inclusive qui crée une réelle symétrie des attentionsemployé heureux, client heureux ») et un véritable avantage concurrentiel. Grâce à eux, les PME et ETI peuvent :

✅ Offrir une expérience digitale à l’ensemble des collaborateurs

✅ Renforcer le lien d’appartenance en valorisant le rôle de chacun

✅ Créer une culture d’entreprise collaborative et stimulante

« Le côté mobilité de l’application était incontournable pour nous puisque nos équipes sont principalement sur le terrain et très peu d’entreprises sont équipées de ce type d’outil dans le monde de la restauration. Nos collaborateurs l’ont très bien accueilli car ils ont compris que cet outil de communication interne était destiné à améliorer leur qualité de vie au travail. »

Maud LE GUENNEC Responsable de l’Expérience Client et Collaborateur, Groupe Kolibri
Samuel GUERANGER
Directeur des opérations de restauration, Groupe Kolibri

Pour conclure et se préparer pour 2022

C’est grâce à la mise en œuvre de ces 3 stratégies que les entreprises auront un impact réel sur la satisfaction, l’engagement et la résilience de leurs employés, en particulier de celles et ceux qui sont « sur le terrain », généralement exclus des logiciels RH et managériaux traditionnels. La mise en place de rituels de management agiles et modernes permet une transformation RH en totale adéquation avec les attentes des employés et les objectifs de l’entreprise. Et elle renforce la proximité et la réciprocité entre RH, managers et équipes, mais aussi avec les clients. Alors, prêt pour 2022 ?

N’hésitez pas à visiter notre site web pour voir comment l’application digitale Zest et une équipe d’experts dédiée aident de nombreuses PME et ETI à se préparer pour 2022 !

En dépit de l’inflation, des difficultés d’approvisionnement et de la pénurie de main d’œuvre, la reprise du commerce international est bien là. L’assureur-crédit Coface confirme cette tendance en améliorant ses notes de risques pays pour 26 états et en effectuant 30 reclassements positifs d’évaluation sectorielles. Voici quelques précisions ainsi qu’un accès à l’étude Coface.

Par Franck Boccara

La crise sanitaire avait contraint Coface à déclasser 78 évaluations de risque pays en 2020. Pour cette année, le retour à la normale se confirme avec 16 reclassements au premier semestre et 26 pour le dernier trimestre. Cette amélioration est clairement ressentie en Europe avec des risques d’impayés qui diminue en France (A2), en Italie (A4), en Allemagne (A2), Belgique (A2), en Espagne (A2) et en Suisse (A1).

La vitalité de l’export de produits manufacturés en direction des marchés avancés a permis de revoir à la hausse les évaluations des économies exportatrices d’Europe centrale et orientale (Pologne, Hongrie, republique tcheque), d’Asie (Corée du Sud, Singapour, Hong Kong) ainsi que celle de la Turquie (B).

Pour Coface, ces chiffres encourageants pour les risques pays sont en partie dus aux campagnes de vaccination qui ont eu lieu cet été, notamment dans les économies développées, et qui auraient entraîné avec elles une forte augmentation de la consommation de services. Pour les économies émergentes, ce rebond profiterait aux pays exportateurs alors que celles basées sur les services peineraient à bénéficier de la reprise.

La prudence reste de mise

Malgré cette tendance positive, les analystes de Coface gardent certaines réserves sur les perspectives des risques pays. Tout d’abord, l’incertitude qui plane toujours sur l’évolution de la situation sanitaire vient s’ajouter aux effets de la crise sur les chaînes d’approvisionnement qui ont crée des perturbations sur l’offre et une pression sur les prix. On peut egalement ajouter à ces facteurs la pénurie de main d’œuvre dont souffre toujours l’économie mondiale.

L’autre élément qui vient tempérer l’optimisme vient de la Chine et des turbulences de son économie. Le rôle central de la Chine dans le commerce international et dans les chaînes d’approvisionnement régionales fait peser la menace de risques importants sur les échanges économique en Asie, mais également sur d’autres marchés émergents tels que l’Amérique latine, le Moyen-Orient et encore l’Afrique.

Cette relative reprise a cependant joué en la faveur des services à fort contact tels que le commerce de détail, l’hôtellerie et les loisirs. Ces secteurs qui ont souffert en premier lieu des restrictions sanitaires ont connu une embellie formidable dans les pays les plus vaccinés. Pour le tourisme, on espère que la tendance va se confirmer à la hausse car ce n’est manifestement pas le cas à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Consulter l’étude Coface

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