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LIFESTYLE

Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise spécialiste des vols low cost a exposé ce vendredi 30 juillet 2021 à l’aéroport Paris-Beauvais son programme de reprise dans lequel elle propose 58 destinations parmi lesquelles 16 nouvelles villes dans l’hexagone ainsi qu’au Maroc, en Europe et au Proche-Orient.

Par Eric Orsini

Ryanair a donc annoncé son programme de reprise 2021 à partir de Beauvais-Tillé où elle a inauguré une base en décembre 2020. La compagnie aérienne va assurer jusqu’à 211 vols par semaine vers 58 destinations, dont 16 nouvelles. « Heureuse de restaurer la connectivité de sa nouvelle base ainsi que de contribuer à celle du trafic aérien français, alors que les campagnes de vaccination se poursuivent à travers l’Europe à temps pour la haute saison estivale » s’est réjouie Ryanair.

Durant cet été, la low cost propose une feuille de route comprenant 45 lignes pour 174 vols hebdomadaires avec de nouvelles destinations desservies : Ibiza, Marseille, Naples, Zadar, Zagreb ou encore Corfou.

Le programme de vols de la compagnie prépare la reprise des voyages d’affaires pour la saison hiver 2021-2022 avec 211 vols par semaine vers 53 destinations dont plusieurs nouvelles villes desservies à raison de 2 ou 3 liaisons hebdomadaires : Malaga, Riga, Santander, Amman, Helsinki, Liverpool, Agadir, Tallin, Turin et Gdansk.

Aéroport Paris-Beauvais

«En tant que plus grande compagnie aérienne d’Europe, nous sommes ravis de mener la reprise et la croissance de notre nouvelle base de Paris Beauvais malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19. Grâce aux efficaces programmes de vaccination, le trafic aérien français devrait continuer de se redresser fortement cet été et au-delà », a déclaré Dara Brady, directeur marketing de Ryanair.

« L’ouverture de ces nouvelles lignes par la compagnie Ryanair augmente le champ des horizons accessibles à nos passagers au départ de l’aéroport de Paris-Beauvais. Nous sommes à la fois heureux de pouvoir permettre des voyages à bas prix et de démonter une nouvelle fois tout l’intérêt que présente notre infrastructure publique pour le dynamisme local et régional », a ajouté Michel PEIFFER, Président du Directoire SAGEB – Aéroport de Paris Beauvais.

Le « certificat numérique Covid européen » également appelé « certificat sanitaire européen » a été mis en route le 1er juillet dans le but de simplifier les déplacements et de relancer le tourisme et le voyage d’affaire à l’intérieur de l’Union européenne. Vaccins, tests, immunité : voyons comment ça marche…

Par Serge de Cluny

Le certificat sanitaire européen, attribué de façon totalement gratuite, est censé être reconnu dans l’ensemble des 27 pays de l’UE ainsi qu’en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège. Déjà disponible dans de nombreux pays de l’espace européen, il atteste de trois situations : qu’une personne est vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a passé un test négatif, ou qu’elle a déjà contractée le virus et qu’elle est encore immunisée.

C’est le pays de destination qui décidera s’il accepte les tests antigéniques rapides en plus des PCR. De son côté, L’UE conseille de permettre les deux et d’harmoniser leur durée de validité (un maximum de 72 heures avant l’arrivée pour les PCR et de 48 heures pour les antigéniques). Une personne ayant déjà été malade du Covid-19 devra prouver son immunité en fournissant un test PCR positif attestant de son infection, la durée de validité de ce test positif est de 180 jours mais les pays peuvent la juger trop longue et donc décider de la réduire. A l’heure actuelle, les tests sérologiques ne sont pas estimés suffisamment fiables pour confirmer cette immunité.

Ce règlement a pour l’instant une durée de validité d’une année avec une «application progressive» adaptée aux pays qui n’étaient pas prêts au 1er juillet pour délivrer des certificats et qui bénéficient donc d’un délai jusqu’au 12 août prochain. Pendant cette période, les autres États sont tenus d’accepter des documents nationaux à condition que ceux-ci comportent les données requises au niveau européen.

Les vaccins concernés par le certificat sanitaire européen correspondent évidemment à ceux autorisés par l’EU, c’est à dire Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Les États membres peuvent, s’ils le décident, accepter également les personnes vaccinées avec des sérums validés par certains pays de l’UE (comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie) ou avec des produits homologués par l’OMS (comme le chinois Sinopharm).

Le certificat sanitaire européen est normalement prévu pour dispenser son titulaire d’un test supplémentaire ou d’une quarantaine à l’arrivée, cependant il n’est pas impossible qu’un État membre instaure des restrictions au vu de l’évolution de la situation du pays (ou de la région) de provenance du voyageur. En théorie, l’État en question doit prévenir la Commission et les autres pays 48 heures avant la mise en place de ces restrictions.

Par exemple, l’Allemagne a été amenée à ajouter le Portugal à sa liste des pays à risque du fait de la récente prolifération du variant Delta dans ce pays, ce qui a eu pour effet d’interdir l’entrée en Allemagne de quasiment tous les voyageurs en provenance du Portugal.

Le certificat sanitaire européen est composé d’un code QR et d’une signature numérique validant son authenticité et pouvant être lus par les autorités de contrôle des pays de l’UE de façon digitale (sur smartphone) ou imprimés sur papier.

Les salons internationaux vous manquent ? C’est bien normal et c’est le cas pour tous les exportateurs français. Le secteur de l’évènementiel a beaucoup souffert de la crise sanitaire et a su en profiter pour se réinventer. Vous trouverez dans cet article l’ensemble des salons internationaux au sein desquels Business France a mis en place un Pavillon France.

Par Eric Orsini

Il est certains que les PME et ETI ont hâte de participer enfin à des salons internationaux en présentiel bien que les techniques virtuelles aient prouvé leur efficacité ces derniers temps. En effet, le besoin de contact humain et le manque ressenti pour les interactions directes et réelles font que de nombreuses entreprises rêvent d’événements en direct.

Les nouvelles techniques de rencontres virtuelles vont certainement continuer à être utilisées à l’avenir mais ne pourront pas toujours se substituer à l’événement physique qui représente pour les entreprises un élément certain de succès pour les aspects suivants (par ordre d’importance):

  • Génération de leads
  • Augmentation de la notoriété de la marque
  • Mise en réseau
  • Possibilité de présentations de produits réels / de lancements de produits.

Les salons que vous trouverez ci-dessous peuvent être organisés selon un modèle présentiel, digital ou hybride. Ce tableau Excel vous renseignera sur l’adresse mail de l’interlocuteur Business France ou de l’opérateur en charge du salon concerné, ce qui vous permettra d’étudier avec lui les conditions de participation à l’événement.

Ce tableau reprend tous les salons internationaux de l’année 2021. Cependant les incertitudes liées à la situation sanitaire peuvent impacter l’organisation des évènements, certains salons internationaux ont déjà été replanifiés pour 2022 et d’autres peuvent l’être au cours des prochains mois ou des prochaines semaines. Nous vous suggérons donc de suivre les évolutions avec Le Moci et avec Business France pour avoir confirmation de la présence d’un Pavillon France sur l’évènement.

LES SALONS INTERNATIONAUX 2021

HONDA France, filiale du premier motoriste mondial et pionnière de la mobilité propre dans l’hexagone, a su comprendre et répondre aux enjeux environnementaux liés à la gestion de flotte des entreprises grâce à des technologies hybrides et 100% électriques.
Pierre Guignot, Directeur de la Division Automobile, nous présente la nouvelle gamme HONDA et l’offre entreprise d’une marque qui s’inscrit clairement dans l’avenir.

Selon une étude demandée par Amadeus et réalisée sur plusieurs pays par la société de recherche mondiale Censuswide, 81% des voyageurs français seraient disposés à adopter le passeport sanitaire pour pouvoir voyager à leur guise. Cependant ceux-ci émettent tout de même quelques réserves… Voyons ensemble les résultats de cette étude qui semble de bonne augure pour la reprise du voyage d’affaire.

Par Serge de Cluny

Comment les voyageurs appréhendent-ils la perspective d’un passeport sanitaires pour voyager ? C’est pour mieux comprendre ces sentiments que cette étude a été réalisée auprès de 9 055 personnes résidant en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Inde, à Singapour et aux États-Unis, ayant effectué un voyage à l’étranger durant ces 18 derniers mois (avec au minimum 1.000 répondants par marché).

La tendance est claire : pour les voyageurs, les passeports peuvent représenter une solution essentielle vers la reprise des voyages internationaux. En effet, 91 % des sondés serait prêts à se servir d’un passeport sanitaire numérique pour voyager mais un pourcentage semblable adresse une mise en garde à l’attention du secteur puisque 93 % d’entre eux se disent préoccupés par le stockage de leurs données de santé lors de voyages.

Les voyageurs français ont fourni des réponses qui témoignent de la même confiance et des mêmes réserves. On note que 81 % des sondés français sont enclins à utiliser le passeport sanitaire numérique pour faciliter la réouverture des voyages internationaux. Concernant le stockage et le partage des données numériques de santé, nos voyageurs ont montré une « réceptivité élevée » mais restent inquiets par l’utilisation de leurs données.

Les résultats de l’étude

  • Environ deux tiers des voyageurs français (65 %) seraient disposés à stocker numériquement leurs données de santé pour voyager si cela leur permettait de réduire le temps d’attente et les interactions en face à face à l’aéroport.
  • 64 % des sondés français seraient enclins à stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela permettait de voyager vers plus de destinations.
  • 59 % des voyageurs français accepteraient de stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela leur permettait de voyager plus tôt.
  • 52 % des voyageurs français se déclarent à l’aise avec la possibilité de partager leurs données de santé si la compagnie aérienne qu’ils utilisent fréquemment offrait un moyen de stocker ces données.

Les réserves émises par les voyageurs français

  • 38 % des voyageurs francais sondés s’estiment inquiets par la protection des données personnelles partagées, ce qui en fait la première source d’inquiétude.
  • 34 % expriment leurs réserves sur les risques de sécurité liés au piratage des données personnelles.
  • 29 % se déclarent méfiants concernant l’accès aux données personnelles par les pouvoirs publics.

Les solutions qui pourraient réduire les inquiétudes 

  • 44 % des voyageurs français utiliseraient le passeport numérique s’il était validé par la majorité des pays et s’il était réglementé au niveau international.
  • 44 % aimeraient que les seules données spécifiques au COVID-19 figurent dans le passeport sanitaire.
  • 40 % des sondés français seraient favorables au stockage des données de santé sur l’application d’une société de voyage ayant conclu un partenariat de confiance avec une organisation sanitaire sérieuse.
  • 35 % des français interrogés estiment qu’une application de voyage pouvant être utilisée durant tout le voyage améliorerait considérablement leur expérience globale du voyage et les rassurerait par rapport à la centralisation de leurs informations.
  • 29 % des voyageurs francais déclarent qu’une application de voyage contribuerait à réduire le stress lié au voyage.

La Défense, le plus grand quartier d’affaires d’Europe, se refait une beauté en se lançant dans des travaux pour verdir et moderniser sa dalle. Bientôt mieux desservie depuis Paris, La défense va également profiter de l’ouverture du Cnit Forest l’année prochaine pour renforcer son attractivité sur le segment du tourisme d’affaire et du MICE.

Par Eric Orsini

La crise du Covid a bouleversé les usages des entreprises en matière de bureaux. L’explosion du télétravail, l’utilisation de nouveaux espaces et de nouvelles technologies ont stoppé net la dynamique de l’hyper-concentration à Paris comme dans tous les pôles économiques au monde. Le quartier de la Défense n’a évidemment pas été épargné par le phénomène et la crainte de se retrouver avec un stock de bureaux vides se fait sentir encore plus fortement après la livraison de nouvelles tours (Trinity et Alto) et avant l’inauguration prévue en 2022 d’Hekla, la deuxième plus haute de France.

Comme tous les quartier d’affaires, La Défense doit se remettre en question et s’adapter aux nouvelles réalités pour conserver sa place. Ses dirigeants l’ont bien compris en s’engageant en ce début mars 2021 dans une véritable transformation des 20 000 mètres carrés de la place de La Défense (le cœur du quartier) qui se verront modernisés et végétalisés, avec arbres et pelouses. A cela viendra s’ajouter la réouverture à l’été 2022 des espaces consacrés au tourisme d’affaires situés sous le Cnit, fermés en 2015 afin de construire la nouvelle gare qui reliera dès 2023 La Défense à la gare Saint-Lazare et à la gare Nord grâce au futur RER Eole.

Viparis, la société qui gère les lieux est le leader européen de l’accueil de salons et congrès. Filiale à 50% d’Unibail-Rodamco-Westfield (le propriétaire du Cnit), Viparis a demandé au dessinateur de bandes dessinées François Schuiten de reinventer les 20 000 m² d’espaces modulables situés dans les sous-sols, rebaptisés Cnit Forest. En partenariat avec l’architecte Nicolas Adam, il aura ainsi crée un site étonnant dans un des bâtiments les plus célèbres du quartier, construit en 1958 et connu pour sa vaste voute triangulaire en béton basée sur trois points d’appui.

Cependant la tour de bureaux ne répond plus aux stantards écologiques et sanitaires actuels, tout comme les quartiers 100% affaires. C’est ainsi que va naitre une nouvelle « Défense » plus verte et moins verticale avec plus de logements d’habitation, portée par le Grand Paris express et la nouvelle ligne 15 du métro. En expansion du côté de Nanterre, l’avenir de La Défense devrait ainsi s’orienter doucement entre les gares de La Défense et de Nanterre-La Folie.



Les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans la réduction des impacts sur la biodiversité, mais aussi dans la restauration et la valorisation de la biodiversité et des écosystèmes. Le souci de la biodiversité dans la stratégie des entreprises est très largement insuffisant. Dans les DPEF (Déclarations de Performance Extra-Financière), les analyses de matérialité ne font que très rarement émerger la biodiversité comme un risque. L’année 2021 a cependant bien commencé avec de belles initiatives qui marquent une certaine prise de conscience…le point là-dessus.

Par Bertrand Desmier, Expert associé Tennaxia

Bonne nouvelle, les choses bougent ! Plusieurs événements majeurs seront consacrés en 2021 à la biodiversité COP15 en Chine et Congrès mondial de l’UICN à Marseille, et le 1er janvier, l’Unesco a ouvert la Décennie des océans. Ce mois de janvier aura été riche de nombreuses initiatives destinées aux entreprises, afin qu’elles s’engagent en faveur de la biodiversité.

28 janvier 2021

Dernière initiative en date, le lancement de Science Based Targets Nature ! A ce jour, près de 1200 entreprises dans le monde se sont engagées dans la transition vers le « zéro carbone » en se fixant des objectifs de réduction de leurs émissions de Gaz à effet de serre (GES) via l’initiative « Science Based Targets » (SBTi).

Désormais, Science Based Targets va adresser le 2ème sujet clé de la transition écologique, celui de la préservation de la biodiversité. Quand on sait que plus de 55 % du PIB mondial dépend de la bonne santé de la biodiversité, il y a urgence à agir ! Comme pour le climat, il s’agira d’accompagner les entreprises dans la définition d’objectifs ambitieux, basés sur la science sur quatre domaines : l’eau potable, la biodiversité, l’usage des sols et les océans.
Un programme pilote a été lancé début janvier auquel participe une dizaine d’entreprises françaises.
A noté que le Global Biodiversity Score (GBS), développé par CDC Biodiversité et lancé en mai 2020, a été ajouté à la boîte à outils publiée par SBT pour permettre aux entreprises d’avancer dès maintenant sur leurs cibles et contribuer à la préservation de la biodiversité.

26 janvier 2021

Forts de leur ambition commune de mobilisation des TPE-PME sur les enjeux de protection de l’environnement, de développement durable et de RSE, la CPME a noué un partenariat avec le Comité 21 a pour objectif de fédérer les entreprises autour des enjeux de biodiversité. A cet effet, un guide a été publié afin de sensibiliser les dirigeants et leur permettre d’agir en faveur de la biodiversité ?»

https://www.cpme.fr/publications/guides/pme-pourquoi-et-comment-agir-en-faveur-de-la-biodiversite

11 janvier 2021

À l’occasion du One Planet Summit, la Caisse des Dépôts a annoncé un vaste plan d’action portant sur ses activités et celles des entreprises dans lesquelles il investit. Elle a indiqué qu’elle s’engageait à mesurer l’empreinte sur la biodiversité de l’ensemble de ses portefeuilles d’actifs (actifs immobiliers, actions, obligations) d’ici 2024. Elle utilisera bien sûr les métriques du Global Biodiversity Score, destiné aux entreprises et institutions financières.

9 janvier 2021

L’ AFNOR a publié le vendredi 9 janvier dernier la norme NF X32-001, une norme d’application volontaire pour favoriser l’engagement des organisations dans une démarche en faveur de la biodiversité.

On se souvient que la Commission européenne avait dévoilé en mai dernier, en pleine période de crise du Covid-19, une feuille de route ambitieuse dans le cadre de sa nouvelle stratégie pour la biodiversité. https://rse-reporting.com/strategie-pour-la-biodiversite-pour-2030/ . On ne peut que se réjouir de constater que quelques mois après, des actions sont mises en œuvre pour associer les entreprises à l’indispensable préservation de la biodiversité. Les entreprises qui ont notamment adhéré à l’alliance Act4Nature initiée par Entreprises pour l’Environnement, pour transformer leur engagement en actions. Les autres entreprises pourront agir, au-delà de l’installation, certes utile et sympathique mais surtout symbolique, de ruches sur leur toit ou dans leurs espaces verts.

Joe Biden, le nouveau président américain a décidé d’établir de nouvelles restrictions pour les voyageurs aux Etats-Unis afin de lutter contre la pandémie qui a déjà couté 400 000 vies au pays. Dans le même temps, il promet une future réouverture des frontières avec des règles plus claires et plus précises.

Par Franck Boccara

Les voyageurs aux Etats-Unis sont en général les bienvenus sauf pour de rares exceptions telles que la crise sanitaire que nous vivons. L’ancien président Donald Trump avait édicté une interdiction en mars 2020 sous forme de décret tout en évoquant la réouverture des frontières américaines à certains voyageurs dont notamment ceux venant de l’Union Européenne et du Royaume-Uni. Une annonce alors faite pour rassurer les lobbys de l’aéronautique, des transports et de l’hôtellerie.

Joe Biden revient sur les promesses de réouverture de Donald Trump

Juste avant de quitter la maison blanche, Donald Trump a signé un décret assouplissant les restriction d’entrée à partir du 26 janvier. Décret que la nouvelle administration Biden s’est empressée d’annuler dès son entrée en fonction. Cette annulation reprend pourtant les mesures restrictives précédemment signées par le directeur des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, chargé de la gestion de la crise sanitaire aux Etats-Unis.

La régulation actuelle exige que tous les voyageurs aux Etats-Unis soit dorénavant munis d’un test de dépistage négatif effectué depuis moins de 72 heures ou d’une preuve de guérison au covid-19 pour entrer sur le territoire. L’administration Biden va renforcer cette régulation par deux nouvelles réglementations : un autre test (antigénique) juste avant de prendre l’avion ainsi qu’une quarantaine obligatoire même après avoir fourni un test négatif. Ces deux nouvelles décisions ne sont pas encore officiellement en vigueur car elles doivent au préalable passer par plusieurs étapes de validation.

La durée de la quarantaine n’a pas encore été annoncée et les agences américaines étudient les moyens qui permettront de contrôler le respect de la quarantaine par les voyageurs. Joe Biden a exigé des conclusions avant le 5 février. A l’intérieur du pays, le nouveau président américain rend désormais le port du masque obligatoire dans tous les transports, pas seulement aériens mais aussi ferroviaires et publics ainsi que dans tous les bâtiments fédéraux.

La seule note optimiste dans ce climat morose pour les voyages d’affaires aux Etats-Unis est la réouverture des frontières américaines de manière plus ordonnée et prévisible, ce qui permettra de pouvoir mieux planifier les déplacements vers le pays.



Singapour et la Thaïlande ont opté pour un processus d’allègement des règles d’entrée sur leur territoire pour les touristes d’affaires et les voyageurs. Bien que nous sommes encore loin d’une normalisation des mouvements de tourisme, il s’agit clairement d’un premier pas significatif.

Par Eric Orsini

Singapour comme la Thaïlande font clairement partie des pays pour qui le besoin de rouvrir leurs frontières est impératif, cependant leurs raisons sont totalement différentes. Pour Singapour qui est une plaque tournante majeure pour toute l’Asie du Sud-Est au niveau commercial et financier, le besoin de se reconnecter au echanges internationaux est vital. Concernant la Thaïlande, qui reste la première destination touristique en Asie, il s’agit de sauver une activité touristique en berne et de relancer le secteur MICE .

Singapour s’ouvre uniquement au tourisme d’affaire

Le Premier ministre de Singapour, Monsieur Lee Hsien Loong a récemment admis lors d’un discours que la ville-État n’avait d’autre solution que d’alléger les restrictions d’entrée sur son territoire. « Le commerce et les voyages sont notre force vitale », déclarait-il. « Plus nos frontières resteront fermées aux voyageurs, plus nous risquerons de perdre définitivement notre statut de plaque tournante internationale, ce qui portera préjudice à notre propre existence ».

La ville-État a donc pris la décison de rouvrir ses frontières à compter de la mi-janvier sous le programme Connect@Singapore qui accepte les voyageurs en provenance de tous pays mais qui n’autorise le séjour sur son territoire qu’aux voyageurs d’affaires et aux officiels en visite. De plus, une jauge sera fixée pour limiter le nombre limité de voyageurs étrangers qui ne pourront résider plus de 14 jours dans le pays, selon un communiqué du ministère du commerce.

Déjà connu pour son niveau élevé de propreté et d’exigence sanitaire avant la pandémie, Singapour va imposer des règles très strictes aux voyageurs qui devront réaliser des tests de dépistage au covid-19 avant de quitter leur pays d’origine ainsi qu’à leur arrivée à Singapour mais aussi de façon régulière pendant leur séjour.

Les voyageurs d’affaire ne seront autorisés à résider et à se réunir uniquement dans des lieux déterminés par le gouvernement avec impossibilité de les quitter. Il leur sera aussi interdit de contacter d’autres personnes en dehors des autres membres d’un même groupe de voyage. Tous les voyageurs seront par ailleurs tenus de télécharger l’application de traçage sanitaire de Singapour.

Les rencontres d’affaires avec les résidents locaux se tiendront dans des salles de réunion spécialement conçues qui seront équipées de panneaux de verre étanches pour pallier à tout risque risque de circulation du virus.

Bangkok – Thaïlande

La Thaïlande ouvre ses portes aux Européens

La Thaïlande a entamé l’assouplissement des règles d’entrée sur son territoire aux voyageurs étrangers pour encourager une reprise du tourisme.

A la mi-décembre, le gouvernement a décidé de permettre aux citoyens de 56 pays (dont la Belgique, la France, le Luxembourg et la Suisse) de se rendre dans le pays sans visa préalable. Les voyageurs devront être munis d’un certificat attestant de leur négativité au covid-19 datant de soixante-douze heures avant leur départ au maximum.

L’obligation de séjourner dans un hôtel de quarantaine sera maintenue, selon les informations transmises par le porte-parole du groupe de travail covid-19 en Thaïlande, Monsieur Taweesin Wisanuyothin. La réservation d’hôtels devra se faire impérativement via le programme Alternative State Quarantine (ASQ). Les établissements ASQ bénéficient de l’approbation du ministère de la santé publique et du ministère de la défense thaïlandais. De plus, il faudra compter le prix du séjour dans ces hôtels de quarantaine qui fluctue entre 26 500 Baht (environ 735 euros) et 600 000 Baht (environ 16 700 euros) en fonction du standard de l’établissement.

Le temps de quarantaine reste pour l’instant de 14 jours au cours desquels les arrivants seront soumis à trois tests covid-19, contre deux auparavant. Le gouvernement thaïlandais étudie sérieusement l’option d’une réduction de la quarantaine à 10 jours grâce à un plus grand nombre de tests. Les autorités du pays ont par ailleurs étendue la validité du visa de 30 à 45 jours.


Un nouveau complexe hôtelier de luxe devrait voir le jour en 2025 au cap d’Ail, tout près de Monaco. Pensé et dessiné par les architectes Massimiliano et Doriana Fuksas, ce projet hors du commun sera géré par le groupe Kempinski.

Par Franck Boccara

Il faudra attendre 2025 et voir les restrictions sanitaires disparaitre pour découvrir ce futur joyau de l’hôtellerie de luxe qui viendra s’ajouter aux nombreux palaces de la Côte d’Azur. Le groupe immobilier Fondimmo qui assure le développement de ce complexe annonce déjà vouloir en faire un nom de référence à l’échelle nationale comme internationale. Le projet vient d’ailleurs de gagner le concours organisé par la SNCF pour la construction d’un complexe hôtelier sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui longe la côte et relie le Cap d’Ail à Monaco.

C’est le groupe Kempinski, déjà propriétaire du prestigieux hôtel Adlon à Berlin et du Ciragan Palace à Istanbul, qui assurera le développement du complexe et qui utilisera sa renommée pour donner à ce projet situé aux portes de Monaco et des ses palaces un cachet d’exception. En effet, le couple Massimiliano et Doriana Fuksas ont su créer une architecture contemporaine et éco-durable qui permettra à l’hôtel de se démarquer de la concurrence si dense sur la cote d’azur. « Le projet vise à créer une architecture respectueuse de la morphologie du terrain, qui sera complètement intégrée dans le paysage environnant en le mettant en valeur sans en altérer les caractéristiques », expliquent les architectes italiens à qui l’ont doit par ailleurs la réalisation du parc des expositions Rho-Pero de Milan et du EUR Convention Center de Rome.

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La construction a été pensée pour épouser la topographie des lieux à flanc de colline et pour accompagner la pente naturelle du site et descendre en cascade sur six niveaux dans lesquels seront agencés les différents espaces et équipements de l’hôtel. Toutes les 130 chambres et suites se verront pourvues d’une grande terrasse avec vue sur la Méditerranée et l’on trouvera sur les différents niveaux de nombreux bars et restaurants, dont une table gastronomique, ainsi qu’une piscine panoramique et un énorme spa. Pour le tourisme d’affaires, le complexe hôtelier offrira un espace événementiel avec de nombreuses salles de réunion et espaces de réception.

« Nous sommes convaincus que cette future adresse de luxe deviendra l’une des destinations privilégiées pour les voyageurs appréciant de passer leurs séjours dans un environnement exceptionnel tout en bénéficiant d’un large éventail de services haut de gamme », a déclaré Paolo Celi, président de Fondimmo.

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