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FINANCE

Les français ont toujours aimé l’art et cette tendance s’intensifie ces dernières années, d’autant plus que celui-ci est devenu une valeur refuge qui a régulièrement échappé aux différentes crises économiques. De plus, La fiscalité française sur les oeuvres d’art reste attractive pour les propriétaires, qu’ils soit amateurs d’art ou investisseurs à la recherche de plus-value. Voyons les raisons de cette attractivité. Par Serge De Cluny Pas d’impôt sur la détention Cette exonération est valable autant pour les particuliers que pour les entreprises: – Déjà exonéré d’ISF jusqu’en 2017 pour les particuliers, les oeuvres d’art sont actuellement totalement exclus de l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière issu de la loi de finances pour 2018. – Pour les entreprises, les oeuvres d’art originales achetées à des artistes vivants sont admis en déduction du résultat imposable de l’entreprise à condition d’être exposées au public pendant la durée de l’amortissement. Cette disposition donne aux entreprises la possibilité de soutenir les artistes, de valoriser leur image de sponsors et d’accroitre leur notoriété. Une TVA avantageuse Les achats d’oeuvres d’art effectués en France de façon directe auprès des artistes ou de leurs ayants-droit sont soumis au taux réduit de TVA de 5,5 %, ce qui en fait l’un des plus bas de l’Union européenne. Si l’achat se fait auprès d’un vendeur non-assujetti à TVA, celle-ci ne sera tout simplement pas applicable.
  •  Les transactions internationales
Les oeuvres d’art importées hors Union européenne sont soumises à un taux de TVA de 5,5 % et les exportations en sont intégralement exonérées. Pour les galeries d’art qui font partie de la catégorie des « entreprises assujetties qui utilisent les oeuvres d’art pour les besoins de leurs exploitations », la TVA sera de 10% pour toutes les livraisons qu’elles réalisent. Il en est de même pour les cessions de droits patrimoniaux des artistes. En dehors de ces cas précis, il n’y a pas de droit de douane pour l’art. Impôt forfaitaire sur la vente de 6.5% Lorsqu’un particulier vend une oeuvre d’art, il devra s’acquitter d’une taxe forfaitaire de 6,5 % (dont 0,5 % au titre de la CRDS) sur le prix de vente, même en l’absence de facture d’achat. Cette imposition forfaitaire s’avère bien plus avantageuse pour la détention de courte durée d’une oeuvre et lors de plus-values importantes. Il est également possible d’opter pour l’impôt sur le revenu au taux de 19 % applicable sur le montant de la plus-value auquel viennent se greffer les prélèvements sociaux (17,2 %). Ce choix peut être intéressant dans la mesure où un mécanisme d’abattement de 5 % par année de détention à partir de la 3e année amène, à partir de 22 ans et plus, à une exonération complète de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux . il faudra pour cela être en mesure de fournir une facture d’achat permettant d’établir la durée de détention ainsi que le prix d’acquisition de l’oeuvre vendue. Toute vente dont le prix  est inférieur à 5 000 euros n’est pas imposable. Héritage et transmission successorale Il faut savoir que la transmission d’une oeuvre d’art par donation ou par succession est imposée aux droits de mutation à titre gratuit comme tout autre actif. Il est alors conseillé d’anticiper toute transmission d’oeuvres d’art en utilisant, par exemple, le mécanisme de la donation-partage qui détermine la valeur de l’oeuvre au moment de la donation, elle ne pourra pas être remise en cause au moment de la succession. Concernant les héritiers, il leur est possible de régler leurs droits de succession en cédant à l’état une oeuvre. Cette solution est suspensive du paiement des droits et ne génère pas d’intérêt de retard, quelle que soit la décision finale de l’Etat. La fiscalité française sur les oeuvres d’art n’offre certes pas tous les avantages de pays comme la Suisse, Monaco ou Singapour pour les négociants mais force est de reconnaitre que la loi de finances 2018 présente de nombreux attraits pour les collectionneurs et vendeurs d’art qui trouvent ainsi des solutions créative de gestion de patrimoine  
Alors que les grands comptes utilisent depuis longtemps les nouvelles technologies pour gérer leurs déplacements professionnels, les PME et ETI ont commencé sérieusement à intégrer ces outils pour mieux maitriser leurs coûts voyages. Des pratiques que les acteurs du marché du voyage d’affaires ont bien accompagné et même anticipé en ajustant leurs solutions aux besoins des entreprises. Par Eric Orsini En effet, le segment de marché PME/ETI intéresse à juste titre les agences de voyages, les éditeurs de solutions de gestion de déplacement professionnel et de notes de frais ou encore les opérateurs de cartes qui font tout pour simplifier leurs offres en cumulant dans celles-ci le suivi et la gestion des dépenses avec les services apportés aux voyageurs de ces entreprises. La data au cœur de l’offre voyage La data va permettre aux entreprises de veiller au respect des politiques voyages d’affaires qu’elles ont instaurées pour maîtriser leurs coûts. Celle-ci va assurer une visibilité maximale aux responsables de la gestion des déplacements professionnels qui pourront alors intégrer toutes ces informations dans leur processus de décision. Les services proposés par les différents prestataires comprennent par conséquent l’ensemble de ces technologies. Il est recommandé de passer régulièrement par la même agence de voyages pour effectuer les réservations car celle-ci sera alors en mesure d’apporter à l’entreprise une visibilité plus grande par la transmission de données précieuses sur les déplacements des collaborateurs et sur les frais engendrés. Ces informations deviennent alors un outil de respect et de contrôle de la politique voyages. L’agence de voyage devient donc ce qu’on appelle un TMC (Travel Management Compagny) qui propose une offre de prestations exhaustive et centralisée (aérien, ferroviaire, hôtellerie, taxis ou autres loueurs de véhicules courte durée) ainsi que des tarifs compétitifs et négociés en donnant, par exemple, aux collaborateurs le choix entre l’hôtellerie classique et les modes alternatifs d’hébergement. Centraliser et automatiser les données pour mieux contrôler Reste, bien sur, à maîtriser également les frais réalisés en dehors de ces circuits de réservation. Là aussi, les prestataires ont du répondant en proposant des services d’automatisation de la chaîne de valeur qui, grâce à l’intégration d’une ou plusieurs solutions d’approbation du voyage ou d’intégration des notes de frais dans le système comptable vont représenter un atout clé dans l’efficacité des programmes voyages d’affaires. En effet, ces technologies automatisées et intégrées de gestion des déplacements et frais professionnels permettent de réaliser des économies substancielles sur le traitement de chaque note de frais qui peuvent aller jusqu’à 70%. Les collaborateurs peuvent ainsi réserver en ligne et gérer leurs dépenses depuis une interface unique, un gain temps interessant que permet la pré-saisie des notes de frais provenant des itinéraires réservés. La connexion établie entre l’outil de gestion des dépenses et le système du fournisseur de cartes corporate va permettre, en plus, de compléter ces notes de frais en important automatiquement les dépenses cartes. Il est même possible grâce à certains outils d’intégrer les justificatifs numérisés ou photographiés dans l’outil de gestion de notes de frais pour avoir une maitrise des dépenses hors cartes et hors outils de réservation. Optimiser les workflows de validation Ces systèmes répondent à une volonté constante de nos PME et ETI de toujours mieux gérer les leviers permettant l’évaluation de la dépense en amont. Ils contribuent à renforcer les workflows de validation et par là même de rendre le processus plus rapide tout en augmentant la visibilité sur les dépenses des collaborateurs. L’avantage étant qu’avant même la réservation, ces solutions vont permettre de contrôler les dépenses avant qu’elles soient effectuées via le circuit de réservation préconisé par l’entreprise. Ces workflows favorisent également la réduction des tâches de traitement pour les services financiers et comptables dans la mesure où des contrôles en amont sont automatiquement réalisés par l’intégration des règles de dépenses dans l’outil, ce qui réduit les erreurs de saisie et supprime les re-saisies et tout est intégré dans le même système depuis la dépense et la réservation initiale du voyage. Par ailleurs, le gain de temps dans le traitement des ordres de missions et des réservations est considérable. Le contrôle est ainsi optimisé et le risque de fraude sur les notes de frais ou de non-conformité est largement minimisé. En effet, la politique voyages, qui est à présent intégrée dans la solution, garantit que la conformité des réservations et des dépenses est en adéquation avec les règles établies. De plus, la visibilité sur le processus et les dépenses que cet outil procure permet de prévoir et de mesurer les ressources nécessaires, ce qui représente un vrai facteur de croissance pour l’entreprise. Centraliser le paiement Les cartes logées et des cartes virtuelles permettent un paiement centralisé qui a beaucoup d’avantages: il permet déjà une meilleure maîtrise des coûts mais aussi une amelioration du confort des voyageurs, une optimisation des processus et de la politique interne ainsi qu’une amélioration du pouvoir de négociation auprès des fournisseurs. La carte logée pour les réservations avant le déplacement devient de plus en plus fréquente mais c’est surtout le paiement virtuel qui s’impose comme outil ideal puisqu’il est utilisable sur toutes les familles d’achats et permet d’eviter les notes de frais en couvrant des dépenses qui ne le seraient pas par la carte logée .Il devient donc possible d’anticiper un maximum de dépenses avant le déplacement de leurs collaborateurs. Certaines de ces solutions permettent également de mieux gérer les dépenses réalisées hors des circuits de réservation préconisés par l’entreprise comme, par exemple, l’open booking qui est pratiqué par beaucoup de start-ups et d’entreprises dont la politique voyages n’est pas strictement établie. Toutes ses solutions sont proposées par les grands acteurs du voyages d’affaires (American express GBT, Egencia France, Concur France ou encore airPlus International) et la concurrence est vive ! A vous de comparer et de choisir le prestataire qui convient le mieux à vos besoin spécifiques.
Alors que les grands comptes utilisent depuis longtemps les nouvelles technologies pour gérer leurs déplacements professionnels, les PME et ETI ont commencé sérieusement à intégrer ces outils pour mieux maitriser leurs coûts voyages. Des pratiques que les acteurs du marché du voyage d’affaires ont bien accompagné et même anticipé en ajustant leurs solutions aux besoins des entreprises. Par Eric Orsini En effet, le segment de marché PME/ETI intéresse à juste titre les agences de voyages, les éditeurs de solutions de gestion de déplacement professionnel et de notes de frais ou encore les opérateurs de cartes qui font tout pour simplifier leurs offres en cumulant dans celles-ci le suivi et la gestion des dépenses avec les services apportés aux voyageurs de ces entreprises. La data au cœur de l’offre voyage La data va permettre aux entreprises de veiller au respect des politiques voyages d’affaires qu’elles ont instaurées pour maîtriser leurs coûts. Celle-ci va assurer une visibilité maximale aux responsables de la gestion des déplacements professionnels qui pourront alors intégrer toutes ces informations dans leur processus de décision. Les services proposés par les différents prestataires comprennent par conséquent l’ensemble de ces technologies. Il est recommandé de passer régulièrement par la même agence de voyages pour effectuer les réservations car celle-ci sera alors en mesure d’apporter à l’entreprise une visibilité plus grande par la transmission de données précieuses sur les déplacements des collaborateurs et sur les frais engendrés. Ces informations deviennent alors un outil de respect et de contrôle de la politique voyages. L’agence de voyage devient donc ce qu’on appelle un TMC (Travel Management Compagny) qui propose une offre de prestations exhaustive et centralisée (aérien, ferroviaire, hôtellerie, taxis ou autres loueurs de véhicules courte durée) ainsi que des tarifs compétitifs et négociés en donnant, par exemple, aux collaborateurs le choix entre l’hôtellerie classique et les modes alternatifs d’hébergement. Centraliser et automatiser les données pour mieux contrôler Reste, bien sur, à maîtriser également les frais réalisés en dehors de ces circuits de réservation. Là aussi, les prestataires ont du répondant en proposant des services d’automatisation de la chaîne de valeur qui, grâce à l’intégration d’une ou plusieurs solutions d’approbation du voyage ou d’intégration des notes de frais dans le système comptable vont représenter un atout clé dans l’efficacité des programmes voyages d’affaires. En effet, ces technologies automatisées et intégrées de gestion des déplacements et frais professionnels permettent de réaliser des économies substancielles sur le traitement de chaque note de frais qui peuvent aller jusqu’à 70%. Les collaborateurs peuvent ainsi réserver en ligne et gérer leurs dépenses depuis une interface unique, un gain temps interessant que permet la pré-saisie des notes de frais provenant des itinéraires réservés. La connexion établie entre l’outil de gestion des dépenses et le système du fournisseur de cartes corporate va permettre, en plus, de compléter ces notes de frais en important automatiquement les dépenses cartes. Il est même possible grâce à certains outils d’intégrer les justificatifs numérisés ou photographiés dans l’outil de gestion de notes de frais pour avoir une maitrise des dépenses hors cartes et hors outils de réservation. Optimiser les workflows de validation Ces systèmes répondent à une volonté constante de nos PME et ETI de toujours mieux gérer les leviers permettant l’évaluation de la dépense en amont. Ils contribuent à renforcer les workflows de validation et par là même de rendre le processus plus rapide tout en augmentant la visibilité sur les dépenses des collaborateurs. L’avantage étant qu’avant même la réservation, ces solutions vont permettre de contrôler les dépenses avant qu’elles soient effectuées via le circuit de réservation préconisé par l’entreprise. Ces workflows favorisent également la réduction des tâches de traitement pour les services financiers et comptables dans la mesure où des contrôles en amont sont automatiquement réalisés par l’intégration des règles de dépenses dans l’outil, ce qui réduit les erreurs de saisie et supprime les re-saisies et tout est intégré dans le même système depuis la dépense et la réservation initiale du voyage. Par ailleurs, le gain de temps dans le traitement des ordres de missions et des réservations est considérable. Le contrôle est ainsi optimisé et le risque de fraude sur les notes de frais ou de non-conformité est largement minimisé. En effet, la politique voyages, qui est à présent intégrée dans la solution, garantit que la conformité des réservations et des dépenses est en adéquation avec les règles établies. De plus, la visibilité sur le processus et les dépenses que cet outil procure permet de prévoir et de mesurer les ressources nécessaires, ce qui représente un vrai facteur de croissance pour l’entreprise. Centraliser le paiement Les cartes logées et des cartes virtuelles permettent un paiement centralisé qui a beaucoup d’avantages: il permet déjà une meilleure maîtrise des coûts mais aussi une amelioration du confort des voyageurs, une optimisation des processus et de la politique interne ainsi qu’une amélioration du pouvoir de négociation auprès des fournisseurs. La carte logée pour les réservations avant le déplacement devient de plus en plus fréquente mais c’est surtout le paiement virtuel qui s’impose comme outil ideal puisqu’il est utilisable sur toutes les familles d’achats et permet d’eviter les notes de frais en couvrant des dépenses qui ne le seraient pas par la carte logée .Il devient donc possible d’anticiper un maximum de dépenses avant le déplacement de leurs collaborateurs. Certaines de ces solutions permettent également de mieux gérer les dépenses réalisées hors des circuits de réservation préconisés par l’entreprise comme, par exemple, l’open booking qui est pratiqué par beaucoup de start-ups et d’entreprises dont la politique voyages n’est pas strictement établie. Toutes ses solutions sont proposées par les grands acteurs du voyages d’affaires (American express GBT, Egencia France, Concur France ou encore airPlus International) et la concurrence est vive ! A vous de comparer et de choisir le prestataire qui convient le mieux à vos besoin spécifiques.
Pour la 8e année consécutive, les experts-comptables se mobilisent en offrant aux contribuables une assistance gratuite et sans rendez-vous pour remplir leur déclaration de revenus perçus en 2017 (Impôts 2018). Allo Impôt est une initiative citoyenne  qui émane de l’Ordre des experts-comptables afin d’anticiper au mieux le prélèvement de l’impôt à la source qui reste une réforme complexe à mettre en oeuvre. Par Eric Orsini Chaque année, c’est le même rituel. La déclaration d’impôt débarque dans nos boîtes aux lettres, entre mi-avril et début mai. Alors, n’hésitez pas à vous faire aider ! Du 17 au 25 mai prochain, Allo Impôt permet à tous les contribuables, et notamment bien sur les dirigeants de PME et ETI pour qui l’exercice est parfois périlleux, pourront appeler le numéro vert mis à disposition par l’Ordre des experts-comptables en toute confidentialité. Ils auront ainsi accès à une assistance individuelle en direct de la part d’un expert-comptable de façon totalement gratuite afin de les accompagner pour remplir leur declaration de revenus. Numéro vert : 08000 65432 Dates : du jeudi 17 au vendredi 25 mai 2018 (hors week-end et lundi de Pentecôte) Horaires : de 9h à 18h Nocturnes : mardi 22 et jeudi 24 mai jusqu’à 21h En Île-de-France, les experts-comptables offrent des consultations individuelles, gratuites et sans rendez-vous, au Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, 19 rue Cognacq-Jay, Paris 7e. Elles se tiendront du mardi 22 au vendredi 25 mai de 9:00 à 18 :00 et en nocturnes les 22 et 24 mai jusqu’à 21:00. Les Conseils régionaux de l’ordre des experts-comptables sont aussi partenaires de l’opération. Ceux-ci proposent également des consultations gratuites dans les région. Les conditions propres à chaque région (lieu, horaires d’ouverture,…) sont actuellement indiquées sur le site internet www.allo-impot.fr. Dans le cadre de l’effort initié dans la mise en place du prélèvement de l’impôt à la source, la loi a prévu que cette année 2018 sera considérée comme une année « blanche » au niveau fiscal. La période déclarative est, de ce fait, le moment idéal pour comprendre le principe de cette année blanche !
Pour la 8e année consécutive, les experts-comptables se mobilisent en offrant aux contribuables une assistance gratuite et sans rendez-vous pour remplir leur déclaration de revenus perçus en 2017 (Impôts 2018). Allo Impôt est une initiative citoyenne  qui émane de l’Ordre des experts-comptables afin d’anticiper au mieux le prélèvement de l’impôt à la source qui reste une réforme complexe à mettre en oeuvre. Par Eric Orsini Chaque année, c’est le même rituel. La déclaration d’impôt débarque dans nos boîtes aux lettres, entre mi-avril et début mai. Alors, n’hésitez pas à vous faire aider ! Du 17 au 25 mai prochain, Allo Impôt permet à tous les contribuables, et notamment bien sur les dirigeants de PME et ETI pour qui l’exercice est parfois périlleux, pourront appeler le numéro vert mis à disposition par l’Ordre des experts-comptables en toute confidentialité. Ils auront ainsi accès à une assistance individuelle en direct de la part d’un expert-comptable de façon totalement gratuite afin de les accompagner pour remplir leur declaration de revenus. Numéro vert : 08000 65432 Dates : du jeudi 17 au vendredi 25 mai 2018 (hors week-end et lundi de Pentecôte) Horaires : de 9h à 18h Nocturnes : mardi 22 et jeudi 24 mai jusqu’à 21h En Île-de-France, les experts-comptables offrent des consultations individuelles, gratuites et sans rendez-vous, au Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, 19 rue Cognacq-Jay, Paris 7e. Elles se tiendront du mardi 22 au vendredi 25 mai de 9:00 à 18 :00 et en nocturnes les 22 et 24 mai jusqu’à 21:00. Les Conseils régionaux de l’ordre des experts-comptables sont aussi partenaires de l’opération. Ceux-ci proposent également des consultations gratuites dans les région. Les conditions propres à chaque région (lieu, horaires d’ouverture,…) sont actuellement indiquées sur le site internet www.allo-impot.fr. Dans le cadre de l’effort initié dans la mise en place du prélèvement de l’impôt à la source, la loi a prévu que cette année 2018 sera considérée comme une année « blanche » au niveau fiscal. La période déclarative est, de ce fait, le moment idéal pour comprendre le principe de cette année blanche !
Chaque dirigeant le sait, l’enjeu principal des PME et ETI reste le cash via la réduction des délais de paiement. Il faut savoir qu’en France, l’actif client représente 40% des actifs d’une entreprise, soit 650 milliards d’euros. En effet, 25% des dépôts de bilan sont dus à un impayé client et le poste clients reste encore le parent pauvre de la finance en France. Les solutions qui s’offrent naturellement à nos entreprises pour y faire face sont le Factor traditionnel et les plus récentes Fintechs. Faisons ensemble un petit tour d’horizon de leurs services. Par Franck Boccara Les Fintechs raffraichissent la gestion du poste clients L’expression FinTech composée des termes « finance » et « technologie » désigne une start-up innovante qui se sert de la technologie pour commercialiser des services financiers et bancaires. Les FinTech se multiplient dans tous les secteurs et notamment dans celui du financement des entreprises. Elles offrent un moyen simple et efficace pour répondre aux besoins de trésorerie en valorisant le poste clients, grâce a ses différents outils qui peuvent réduire jusqu’à 5 jours sur les délais de paiement la première année. Cela représente des montants de trésorerie vitaux pour une PME ou une ETI. L’assurance crédit qui reste la solution indispensable a bien été integrée par la Fintech qui simplifie le pilotage de ces assurances grace à l’Intelligence artificielle et des outils comme le cloud computing, le big data ou encore le scoring financier qui permet de noter ses clients à titre préventif. Mais le point fort des Fintech tient dans leur réactivité et leur agilité car les fonds sont généralement mis à disposition dans la journée, contre plusieurs jours avec un factor traditionnel. De plus, il est possible de savoir à l’avance combien chaque créance cédée va coûter et ainsi de bénéficier d’une très grande souplesse dans le choix des factures remises contrairement aux factors qui demandaient au départ qu’on leur céde la totalité du portefeuille client ou au moins, la totalité des créances d’un même client. Un modèle trop rigide qui laisse peu de place à l’agilité nécessaire pour s’adapter à la réalité du marché et à la variation des besoins en fonds de roulement.  Désireuses de se démarquer des factors traditionnels, les Fintechs poursuivent leurs efforts afin d’accélérer encore davantage les processus d’octroi de financement et sont ainsi plus compétitives que les factors traditionnels sur les solutions d’affacturage digitales. Les Factors restent les maitres du jeu et s’adaptent L’affacturage reste malgré tout le premier moyen de financement court terme en maintenant depuis plusieurs années une forte croissance de son activité et malgré les nouveaux acteurs qui émergent sur ce marché, les factors traditionnels arrivent à tirer leur épingle du jeu grâce à leurs tarifs qui, sur les produits d’affacturages classiques, restent les plus compétitifs. En effet la commission d’affacturage des factors, accompagnée par une prestation d’assurance crédit coûte moins de 0,3 % du montant de la créance cédée. A comparaison, le coût de la cession de ses créances aux Fintechs est généralement 0,5 % plus élevé que celui d’un factor traditionnel. De surcroit, pour faire face à l’arrivée de ces nouveaux entrants sur leur marché et à l’évolution de la demande des entreprises en termes de réactivité, les factors historiques poursuivent leur transformation numérique et proposent de nouvelles solutions « digitales » qui leur permettent de réagir à cette nouvelle concurrence ainsi qu’à l’augmentation constante du volume des factures qui leur sont confiées chaque année. Le financement à la facture et la baisse des délais de mises à disposition des fonds, qui restaient l’apanage des seules Fintechs, ont également été intégrés aux services offerts par les factors. Les entreprises peuvent ainsi savoir si elles sont éligibles à l’affacturage en quelques millisecondes. Pour conclure, il faut souligner que cette effervescence sur le marché du financement à court terme est réellement profitable à toute les tailles d’entreprises dont les besoins de trésorerie sont souvent différents. C’est donc après avoir analysé leurs besoins spécifiques que chaque entreprise trouvera le bon prestataire car il est clair qu’aujourd’hui elles n’ont que l’embarras du choix.

L’État et la Région Île-de-France lancent l’appel à projets « Innov’up Leader PIA » pour soutenir les PME et les ETI dont le projet innovant a un coût de développement supérieur à 200 000 euros.

Par Franck Boccara
Le Programme d’investissements d’avenir (PIA) a été mis en place par l’État afin de soutenir les projets qui contribuent à l’augmentation de la croissance potentielle de la France et a été accompagné d’un budget de 57 milliards d’euros. L’appel à projets « Innov’up Leader PIA » fait partie du troisième volet de ce programme (PIA3) qui s’inscrit dans le cadre du Grand Plan d’Investissement (GPI) présenté par Edouard Philippe le 25 septembre 2017. Chaque projet innovant sélectionné pourra bénéficier ainsi d’un soutien public dont le montant sera compris entre 100 000 et 500 000 euros. Celui-ci sera versé sous la forme de deux tiers de subventions et d’un tiers d’avances récupérables. Le PIA3 offre à chaque région la possibilité de choisir, dans un pilotage commun avec l’État, une déclinaison spécifique d’actions s’adressant d’abord aux PME régionales et de disposer ainsi d’une enveloppe qui lui est propre. Les sept filières stratégiques de la Région Île-de-France « Innov’up Leader PIA », qui est opéré par Bpifrance, s’adresse en priorité aux PME dont le projet d’innovation rentre dans le cadre du développement d’une de ses filières:
  • L’aéronautique, le spatial et la défense.
  • L’agriculture, l’agro-alimentaire, la nutrition, la sylviculture.
  • L’automobile et les mobilités.
  • Le numérique (dont big data, calcul haute performance, cyber-sécurité, industries culturelles et créatives, infrastructures numériques, intelligence artificielle, internet des objets, fintech, logiciels, réseaux, smart grid).
  • La santé (dont biotechnologies, dispositifs médicaux, silver économie).
  • Le tourisme, sport et loisirs.
  • La ville durable et intelligente (dont éco-activités, énergies, bio-matériaux, (re)construction durable, déchets, smart cities, services).
  Quant aux ETI, elles pourront également être éligibles uniquement si leurs projets d’innovation font partie de cinq thématiques bien spécifiques : l’industrie du futur, la fabrication additive, la cybersécurité, l’intelligence artificielle et la robotique. Vous êtes concernés ? Si oui, vous pouvez, depuis le mardi 20 mars 2018, déposer votre dossier en ligne. Cet appel à projets se compose de trois périodes de réception des dossiers: 1er juin 2018, 28 septembre 2018, 7 janvier 2019. Après chaque date de relève de dossiers, les services de la Direccte et de la Région sélectionneront les meilleurs projets d’innovation sur la base des analyses réalisées par l’opérateur Bpifrance. Renseignez-vous !!
Le géant americain a annoncé sa décision d’interdire la publicité pour les cryptomonnaies à partir de juin 2018. cette interdiction s’étendra également aux contenus associés et plus généralement aux produits financiers non régulés ou spéculatifs. Pas encourageant pour les investisseurs en monnaies digitales…. le bitcoin réagit à la baisse depuis plusieurs jours et s’échange ce matin a un peu plus de 6644  (8161 $ ). Par Franck Boccara Cette décision fera date puisqu’elle interdit clairement de faire la promotion des options binaires et des produits liés, des crypto-devises et des contenus associés (y compris les ICO – ‘initial coin offerings’, plateformes d’échanges de ‘cryptos’, portefeuilles de devises numériques et conseils de trading) ainsi que d’autres produits financiers très spéculatifs, tels que les CFD (Contracts for Difference), opérations de change à report tacite. Il faudra montrer patte blanche Avant de pouvoir faire de la publicité sur AdWords, les sites proposants ces produits devront être certifiés par Google. Certaines conditions drastiques leur seront demandées pour accéder à cette fameuse certification qui sera disponible uniquement dans certains pays. Ces plateformes ou sites devront recevoir un agrément des autorités financières du ou des pays concernés, vérifier que leurs publicités soient conformes aux politiques AdWords, et se plier aux exigences légales en vigueur, notamment celles relatives aux produits financiers spéculatifs complexes. Ces mêmes annonceurs pourront demander une certification auprès de Google dès que le formulaire d’application sera rendu disponible. Contexte tendu pour les cryptomonnaies Cette décision de Google emboite le pas à une politique similaire de Facebook datant du mois de janvier voulant prévenir des pratiques promotionnelles trompeuses ou illégales, mais elle s’inscrit surtout dans un cadre international plus que méfiant à l’égard des monnaies digitales. Le G20, les 19 et 20 mars à Buenos Aires, sera le théatre de plusieurs débats à ce sujet. Le Japon, pourtant marché précurseur des « cryptos » va proposer une régulation des cryptos au G20 ayant pour but de lutter contre le blanchiment d’argent. Notons qu’il a été le premier pays à se doter d’un système de contrôle du trading de cryptomonnaies la Financial Action Task Force (FATF) ou Groupe d’action financière (GAFI) qui a été crée pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, va également rendre ses conclusions au G20 et tenter d’apporter les solutions visant à lutter contre l’utilisation des cryptomonnaies pour le blanchiment. Le Fonds Monétaire International (FMI) a pour sa part livré une analyse titrée ‘Répondre au Côté Sombre du Monde des Cryptos ». Il en appelle aux gouvernements, en plaidant pour une technologie de régulation et de supervision qui permettrait de lutter contre les activités criminelles liées aux crypto-monnaies dont l’anonymat si attractif pourrait les transformer rapidement en véhicule pour le blanchiment et le financement du terrorisme. Le FMI prône une vaste coopération international face à ces risques. Il rejoint là -dessus le Japon, mais aussi les USA, dont plusieurs responsables du sous-comité des services financiers de la Chambre américaine des représentants ont ainsi affirmé leur volonté de réguler et de protéger les investisseurs. Il reste cependant peu probable que les leaders financiers du G20 parviennent dans l’immédiat à s’accorder sur des règles spécifiques aux monnaies digitales et à les mettre en vigueur. Pour l’heure, les approches restent bien différentes selon les pays. On terminera sur le ton de l’humour en citant l’élu Démocrate Brad Sherman à propos des cryptomonnaies : « Elles permettent à quelques dizaines d’hommes de mon quartier de s’asseoir en pyjama toute la journée en affirmant à leurs femmes qu’ils vont devenir millionnaires ».        
Les dirigeants d’entreprise représentent une bonne partie de la clientèle des différents prestataires en gestion de fortune. Ces derniers proposent des solutions personnalisées qui vont de l’immobilier à la gestion d’actifs en passant forcément par la défiscalisation et l’optimisation fiscal. Ces choix, parfois complèxes, obligent les détenteurs de patrimoine à faire appel à des professionnels hautement qualifiés. Par Franck BOCCARA Un million d’Euros d’actifs financier !! c’est le seuil à partir duquel on peut parler de gestion de fortune. Pour gérer ses valeurs, il est impératif d’exiger un haut niveau de services financiers, comptables, fiscaux et juridiques. Pour cela, il est souhaitable de choisir un prestataire qui regroupe en son sein autant d’experts affutés dans ces domaines. Les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI), les multifamily offices, les banques privées ou les services spécialisés des banques traditionnelles sont les interlocuteurs habituels. Ceux-ci vont vous conseiller dans vos placements ou gérer directement votre portefeuille. Cependant, la pression fiscale reste l’élément décisif à toute gestion efficace et c’est pour mieux la maitriser qu’interviennent les deux outils incontournables: la défiscalisation et l’optimisation fiscale. La défiscalisation est la conséquence de la vente d’un produit financier ou immobilier, l’optimisation fiscale, quant à elle, est une notion beaucoup plus fine et adroite car elle a attrait à l’optimisation du mode de détention des actifs du client. C’est l’optimisation fiscale qui, par exemple, qui vous guidera dans vos investissements immobiliers. A savoir sous quelle forme les détenir (seul ou en indivision ? En pleine propriété ou en démembrement ? En direct ou dans une SCI ?). On comprend mieux alors l’importance d’avoir face à soi un prestataire qui maitrise toutes les facettes d’une optimisation maximale d’autant plus de l’IFI (anciennement ISF) a une tranche marginale la plus élevée de 1,5% alors que l’OAT de la France rapporte moins de 1 % sur une maturité de 10 ans. La gestion classique d’actif patrimonial est, de ce fait, un peu dépassée. Aujourd’hui, il est primordial qu’elle soit en phase avec une gestion efficiente de votre passif, qui aura pour but de minorer la pression fiscale et d’optimiser vos crédits. Un autre paramètre qui fait souvent la différence est la présence à l’international des gérants de fortune, une présence qui permet d’accompagner et de rassurer des clients de plus en plus « globe trotters ». Cette ébauche de la gestion de fortune nous a permis de rappeler certaines grandes lignes que nombre d’entre vous connaissent. Les questions plus concrêtes et plus précises des dirigeants d’entreprises nous engagent à présenter prochainement sur www.pme-eti.fr des solutions adéquates en donnant la parole directement à certains prestataires spécialisés en la matière. A suivre !!!    
 

le – Anne MOREAUX – Entreprise

Une charte pour faciliter le financement des PME
© DR – Didier Kling et Etienne Guyot, président et directeur général de la CCI de Paris Île-de-France, entourés des signataires

BNP Paribas, Banque Populaire Rives de Paris, la Caisse d’Epargne Ile-de-France, le Crédit Agricole Ile-de-France et la Société Générale viennent de signer avec la CCI Paris Ile-de-France une charte pour le financement bancaire des PME du Grand Paris.

Depuis janvier 2016, la plateforme CCI Business Grand Paris a pour mission de favoriser l’accès des PME aux marchés du Grand Paris, « en donnant de la visibilité sur les investissements des grands donneurs d’ordre ». Elle regroupe, à ce jour, une douzaine de maîtres d’ouvrage et compte plus de 1 000 entreprises adhérentes, dont 800 PME. Reste que pour être actrices de la construction du Grand Paris, les PME, en particulier les entreprises du secteur du BTP et des secteurs concernés, mais également les start-up innovantes, doivent être en capacité financière de candidater aux appels d’offres et de répondre aux marchés, directement ou en sous-traitance. Or, aujourd’hui, selon la CCI Paris Ile-de-France, « la difficulté d’encaisser les créances dans les délais réglementaires, l’augmentation du prix des matières premières et les échéances de règlement fournisseurs de plus en plus courtes pèsent sur leur trésorerie et leur rentabilité ». Pour permettre l’intervention des PME, inscrite sur la plateforme CCI Business Grand Paris, sur ces marchés qui s’ouvrent au cœur du Grand Paris, la CCI Paris Ile-de-France et cinq banques signataires se mobilisent « pour faciliter l’accès au financement bancaire des PME, grâce à un dispositif opérationnel et lisible, fondé sur une amélioration du dialogue ». Pour chaque PME concernée, dès lors qu’un besoin de financement sera identifié, un expert financier de la CCI Paris Ile-de-France interviendra afin d’échanger avec le dirigeant. Si le dossier est recevable, le conseiller l’orientera vers le ou les établissement(s) de crédit signataire(s) de la Charte de son choix. Par ailleurs, la CCI Paris Ile-de-France s’engage à ce que ce processus dure au maximum 15 jours ouvrés. De leur côté, les banques signataires s’engagent à ce que les PME orientées par la CCI bénéficient d’un accueil personnalisé et que les demandes de financement soient examinées dans ce délai de 15 jours ouvrés à réception du dossier complet.

Le réseau bancaire à l’écoute

Cette charte vient concrétiser la volonté du réseau bancaire présent en Île-de-France, affirmée depuis juin 2014 sous l’égide de la Fédération bancaire française, « d’améliorer le dialogue avec les PME à travers des mesures concrètes – délais de réponse, explication du refus de crédit… » Comme le précise également le texte paraphé par les établissements de crédit, « Les banques jouent un rôle majeur dans le financement de l’économie à travers la distribution de crédiatsn mais également en diversifiant depuis quelques années leurs métiers : gestion d’actif pour le compte de leurs clients, prises de participations dans de nombreuses entreprises, titrisation de crédits bancaires… » Parmi les besoins identifiés des PME apparaissent en bonne place l’investissement dans de nouveaux outils de production – matériels, flottes automobiles, informatiques… – ; le financement du besoin en fonds de roulement ; l’émission d’engagements par signature – dans les cadre de certains marchés, des montants significatifs peuvent être immobilisés – ; l’augmentation des fonds propres… De son côté, la CCI Paris Île-de-France s’engage à promouvoir cette charte à travers une page dédiés sur la plateforme CCI Business Grand Paris et une série de réunions dédiées, en lien avec la construction du Grand Paris. Le site institutionnel et le site “entreprises” de la chambre se feront aussi l’écho de cette charte dont devraient bénéficier de nombreuses PME. Un suivi quantitatif et qualitatif des demandes sera mis en œuvre par les signataires de la Charte et fera l’objet d’un bilan annuel.
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