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SME-ETI

L’or mérite plus que jamais son surnom de « valeur refuge » en dépassant au mois d’août la barre des 2.000 dollars pour une once d’or, battant ainsi son précédent record de 2011. Les taux d’intérêt négatifs et l’incertitudes liées à la crise sanitaire poussent les investisseurs, et même les particuliers, à parier sur l’or.

Par Franck Boccara

La valeur du métal précieux flambe dans un contexte de prudence et de pessimisme lié à la situation sanitaire actuelle. En effet, le prix de l’once d’or a franchi début août la barre symbolique des 2.000 dollars, grimpant ainsi de plus de 30 % depuis le début de l’année. Une tendance qui risque de se confirmer selon les pronostics qui ne cessent de s’emballer : 2.100 dollars d’ici fin septembre, selon UBS et JP Morgan, 2.300 selon Goldman Sachs et jusqu’a 3.000 pour la fin 2021 selon Bank of America (Business Insider).

De bonnes raisons

Les raisons qui expliquent l’envolée du prix de l’or et l’intérêt croissant des investisseurs (banques, assurances, fonds d’investissement…) sont nombreuses. La tendance était déjà à la hausse avant l’apparition de la crise sanitaire, notamment par la politique de baisse des taux d’intérêt des banques centrales et l’émission de dettes publiques à des taux négatifs créant ainsi un placement, certes sûr, mais sans aucun rendement pour les investisseurs… ce qui a renforcé l’attrait pour l’or.

On peut aussi rajouter à ses raisons la guerre commerciale sino-américaine qui s’est accélérée en 2018 ainsi que les doutes sur les capacités de production d’or dans les prochaines années, qui pourraient atteindre leurs limites faute de nouveaux gisements, sans oublier évidemment la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19.

Le prix du métal précieux étant indexé à la devise américaine, le recul du dollar rend également l’or moins cher pour les investisseurs munis d’autres devises. « L’or a augmenté en raison d’une défiance par rapport au dollar. Ceux qui avaient des actifs libellés dans cette monnaie les ont vendus pour acheter de l’or », explique Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Cet attrait pour la valeur refuge traduit une défiance plus générale envers les politiques économiques. « Quand les investisseurs se précipitent sur l’or, c’est qu’il y a une perte de confiance dans l’action qui est menée par les banques centrales, rappelle l’économiste Stéphanie Villers. Si on injecte à chaque fois de l’argent, on imprime de la monnaie. Qui rembourse ? La seule valeur tangible ; c’est cette matière précieuse. »

D’ailleurs, la demande pour les fonds de placements (ETF) adossés au cours de l’or ont énormement augmenté. « Il y a une espèce d’incompréhension entre la réalité économique et les cours boursiers, qui se remettent à progresser. Si on est prudents, on se dit qu’ils ont suffisamment augmenté, et qu’il faut aller chercher d’autres pôles de croissance, qui ne sont pas dans l’économie réelle », ajoute-t-elle.

En tant que valeur refuge, le cours de l’or se nourrit forcément du pessimisme ambiant. Le fait que la situation économique reste toujours aussi incertaine en raison du Covid-19 permet encore de faire des affaires. « Tant qu’on n’a pas de visibilité sur la reprise, il n’y aura pas d’effondrement du cours de l’or », souligne Stéphanie Villers en mettant cependant en garde contre une telle logique, qui envoie un « très mauvais signal de perte de confiance dans le système financier ».

L’évolution du cours de l’or risque sera donc directement fonction des perspectives de reprise économique et de résolution de la crise sanitaire.
Pour l’instant, l’or continue de profiter de la demande de valeurs refuges… sans oublier que les cours de l’argent, eux aussi, s’envolent.

L’entreprise contribue depuis toujours au maintien de la société civile en tant qu’acteur majeur de son fonctionnement : création d’activités, promotion sociale, accès aux services et produits de première nécessité et participation au système d’accompagnement social via les différentes cotisations. Aujourd’hui, le concept d’entreprise solidaire va bien plus loin avec une implication beaucoup plus active dans les défis sociétaux.

Par Jean-Michel pasquier – Fondateur et Président de KOEO

En effet, la période que nous traversons toutes et tous nous indique d’aller plus loin. Que ce soit en tant que citoyen-collaborateur ou citoyen-chef d’entreprise, une petite voix intérieure s’est installée depuis le printemps dernier en chacun de nous pour nous dire : et si nous allions plus loin tous ensemble pour résoudre les nombreux enjeux sociétaux qui s’annoncent ? Et si nous mettions fin à une certaine routine professionnelle et personnelle pour adopter de nouvelles habitudes dans nos engagements liés à l’intérêt général et assumer réellement notre rôle d’entreprise solidaire ? On le voit sur le terrain, la dynamique du bénévolat a été et reste incroyablement forte et enthousiasmante sur tous nos territoires avec cette double crise sanitaire et économique. Et au niveau de l’entreprise, des mesures « prémices », comme le don de RTT à des collaborateurs aidant, avaient déjà ouvert la voie depuis quelques années à une solidarité factuelle renforcée.

En parallèle, plusieurs autres signaux venant de la société civile peuvent également nous rassurer sur la réalité du cercle vertueux de l’entreprise solidaire depuis quelques années déjà : l’appétence de plus en plus exprimée par les jeunes diplômés vers des jobs riche de sens et pas forcément liés à la plus forte rémunération, leur défiance face aux entreprises qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires en matière de protection de l’environnement. Mais aussi dans le champ législatif depuis 2014 la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire, qui ouvre des opportunités aux projets axés sur des impacts sociétaux forts. Plus récemment, et avec la loi Pacte, nous avons eu les Entreprises à Mission, qui se doivent de respecter un certain nombre d’engagements vis à vis de leurs parties prenantes. Bref, c’est une évolution tangible qui s’installe autour de nous, et qui rejaillit d’ailleurs aussi auprès des acteurs publics que sont les collectivités locales, comme les communes par exemple, qui elles mêmes cherchent à (re)construire le bien commun local, via la création de services de proximité à forte valeur ajoutée sociétale : jardins/potagers communaux bio partagés, co-voiturage communal, tiers-lieux de quartier, la liste commence à être exemplaire sur nos territoires. On retrouve là la célébre théorie des colibris : c’est l’addition de chaque micro action locale qui nous permettra de changer peu à peu la donne par rapport aux nombreux nouveaux défis économiques et environnementaux !

Profitons donc de ce sursaut citoyen extra-ordinaire pour installer dans l’ADN de nos entreprises des possibilités conjointes d’engagement avec les acteurs associatifs de nos territoires : portons et relayons des offres de missions de bénévolat ou de mécénat de compétences à nos salariés, ouvrons nos portes à des structures de l’intérêt général local pour qu’elles viennent présenter leurs actions à nos collaborateurs, créons des partenariats inédits et riches en impacts sociétaux ! Comme pendant toutes les crises, de nouvelles voies sont à emprunter, notamment celle de la défense de l’intérêt général collectif qui est plus que jamais une priorité.

L’entreprise contribue depuis toujours au maintien de la société civile en tant qu’acteur majeur de son fonctionnement : création d’activités, promotion sociale, accès aux services et produits de première nécessité et participation au système d’accompagnement social via les différentes cotisations. Aujourd’hui, le concept d’entreprise solidaire va bien plus loin avec une implication beaucoup plus active dans les défis sociétaux.

Par Jean-Michel pasquier – Fondateur et Président de KOEO

En effet, la période que nous traversons toutes et tous nous indique d’aller plus loin. Que ce soit en tant que citoyen-collaborateur ou citoyen-chef d’entreprise, une petite voix intérieure s’est installée depuis le printemps dernier en chacun de nous pour nous dire : et si nous allions plus loin tous ensemble pour résoudre les nombreux enjeux sociétaux qui s’annoncent ? Et si nous mettions fin à une certaine routine professionnelle et personnelle pour adopter de nouvelles habitudes dans nos engagements liés à l’intérêt général et assumer réellement notre rôle d’entreprise solidaire ? On le voit sur le terrain, la dynamique du bénévolat a été et reste incroyablement forte et enthousiasmante sur tous nos territoires avec cette double crise sanitaire et économique. Et au niveau de l’entreprise, des mesures « prémices », comme le don de RTT à des collaborateurs aidant, avaient déjà ouvert la voie depuis quelques années à une solidarité factuelle renforcée.

En parallèle, plusieurs autres signaux venant de la société civile peuvent également nous rassurer sur la réalité du cercle vertueux de l’entreprise solidaire depuis quelques années déjà : l’appétence de plus en plus exprimée par les jeunes diplômés vers des jobs riche de sens et pas forcément liés à la plus forte rémunération, leur défiance face aux entreprises qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires en matière de protection de l’environnement. Mais aussi dans le champ législatif depuis 2014 la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire, qui ouvre des opportunités aux projets axés sur des impacts sociétaux forts. Plus récemment, et avec la loi Pacte, nous avons eu les Entreprises à Mission, qui se doivent de respecter un certain nombre d’engagements vis à vis de leurs parties prenantes. Bref, c’est une évolution tangible qui s’installe autour de nous, et qui rejaillit d’ailleurs aussi auprès des acteurs publics que sont les collectivités locales, comme les communes par exemple, qui elles mêmes cherchent à (re)construire le bien commun local, via la création de services de proximité à forte valeur ajoutée sociétale : jardins/potagers communaux bio partagés, co-voiturage communal, tiers-lieux de quartier, la liste commence à être exemplaire sur nos territoires. On retrouve là la célébre théorie des colibris : c’est l’addition de chaque micro action locale qui nous permettra de changer peu à peu la donne par rapport aux nombreux nouveaux défis économiques et environnementaux !

Profitons donc de ce sursaut citoyen extra-ordinaire pour installer dans l’ADN de nos entreprises des possibilités conjointes d’engagement avec les acteurs associatifs de nos territoires : portons et relayons des offres de missions de bénévolat ou de mécénat de compétences à nos salariés, ouvrons nos portes à des structures de l’intérêt général local pour qu’elles viennent présenter leurs actions à nos collaborateurs, créons des partenariats inédits et riches en impacts sociétaux ! Comme pendant toutes les crises, de nouvelles voies sont à emprunter, notamment celle de la défense de l’intérêt général collectif qui est plus que jamais une priorité.

AMBITION AFRICA 2020 se tiendra les 17 et 18 novembre 2020 au ministère de l’Economie et des Finances ! Organisé par Business France avec le soutien du gouvernement français et des autorités africaines, l’évènement qui est devenu le rendez-vous annuel incontournable des relations franco-africaines, fêtera sa troisième édition avec de nombreux ministres, ambassadeurs et délégations d’entreprises venant de l’ensemble du continent africain.

AMBITION AFRICA 2020 s’articulera autour de 2 journées :

  • une séance plénière en présence d’officiels français et africains
  • des ateliers thématiques sectoriels et transversaux
  • des rendez-vous d’affaires ciblés en format B2B – un village d’experts – des cocktails de networking.

Ambition Africa 2019, placé sous le haut patronage du président de la République Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’économie et des finances ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, a réuni l’annee derniere plus de 1 250 participants de France et de 39 pays africains. 

L’évènement s’est traduit par un véritable succès avec plus de 2 000 rendez-vous B2B organisés, et une grande couverture par la presse économique et spécialisée avec plus de 100 parutions.

Revivez l’édition 2019 : https://urlz.fr/cWm4

Pays concerné(s)

ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE, ANGOLA, BURKINA FASO, CONGO, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE, CENTRAFRICAINE, RÉPUBLIQUE, CONGO, RÉPUBLIQUE POPULAIRE, CÔTE-D’IVOIRE, CAMEROUN, ÉTHIOPIE, GABON, GHANA, NIGÉRIA, MOZAMBIQUE, KENYA, SÉNÉGAL, OUGANDA, AFRIQUE DU SUD, FRANCE.

Participation entreprises françaises et leurs filiales à l’étranger

  • Tarif unique : 350 € HT
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails de networking
  • Si vous souhaitez régler par le bon de participation cliquez ici

Pré-inscriptions pour les entreprises africaines

  • Sous-réserve de sélection par les experts Business France
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails networking

Information pratiques AMBITION AFRICA 2020

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES  
139 rue de Bercy, 75012 Paris
Métro, lignes 14 – 6 (Station Bercy)

HORAIRES
Mardi 17 novembre de 8h à 19h
Mercredi 18 novembre de 9h à 17h
Arriver avec 30 min d’avance. Vous aurez à présenter votre carte d’identité.

VISA
Attention un VISA est nécessaire pour les entreprises africaines. Comptez 3 semaines pour le recevoir.   

S’inscrire  

Poser une question

HONDA France, filiale du premier motoriste mondial et pionnière de la mobilité propre dans l’hexagone, a su comprendre et répondre aux enjeux environnementaux liés à la gestion de flotte des entreprises grâce à des technologies hybrides et 100% électriques.
Pierre Guignot, Directeur de la Division Automobile, nous présente la nouvelle gamme HONDA et l’offre entreprise d’une marque qui s’inscrit clairement dans l’avenir.

Le rapport Notat-Sénard recommandait  que la «raison d’être» de l’entreprise soit clairement définie, à savoir ce qui la caractérise, comment elle produit, avec quelle philosophie et quelles responsabilités assumées. Avec la loi Pacte, reprise dudit rapport, les entreprises peuvent désormais se doter d’une raison d’être.

Par Bertrand Desmier, Expert associé Tennaxia

La crise que nous rencontrons actuellement touche la société dans son entièreté et rebat les cartes. Les prises de conscience individuelles et collectives amènent à se poser la question de l’utilité. Utilité des métiers, utilité des entreprises, utilité de chacun…raison d’être !

Quel rôle joue-t-on, quel impact a-t-on et quel sens poursuit-on ? Ainsi l’utilité sociale des entreprises est interrogée : les consommateurs souhaitent redonner du sens à leurs achats en privilégiant les entreprises responsables. Les salariés cherchent avant tout à donner un sens à leur mission et à travailler pour des entreprises entreprenant des démarches vertueuses ; finalement des entreprises contributives aux Objectifs de Développement Durable.

La notion de création de valeur à partager

Pourtant, la notion de raison d’être de l’entreprise n’est pas nouvelle. Peter Drucker observait déjà en 1973 que “la plus importante raison de frustration et d’échecs dans les entreprises provient d’une réflexion insuffisante de la raison d’être de l’entreprise, de sa mission”.  Ici, la raison d’être renvoyait à l’intention des créateurs d’entreprises, avec une notion induite, celle de la création de valeur.

En 2011 Michael E. Porter et Mark R. Kramer nous révélaient dans l’article « Creating Shared Value » paru dans la Harvard Business Review, que face à la crise, le salut des entreprises viendrait de leur capacité à créer de la valeur à partager avec les acteurs de son écosystème, ses parties prenantes prioritaires. La notion de création de valeur était jusqu’alors circonscrite à deux questions que le fondateur d’entreprise devait – impérativement – se poser : qu’est-ce que son entreprise va vraiment apporter à ses clients ? Qu’est-ce qui la distinguera de ses concurrents ?  Finalement, on était davantage dans le cadrage du positionnement de l’entreprise.

L’implication nécessaire du dirigeant de l’entreprise

La définition de la raison d’être ne doit en aucun cas se limiter à un exercice de communication. La raison d’être doit être incarnée par la direction de l’entreprise – le dirigeant d’entreprise garant de la raison d’être, dont il est, soit l’initiateur, soit le relayeur – intégrée dans la stratégie et mise en œuvre par chaque collaborateur. Elle est de nature à fédérer les équipes dans une nouvelle dynamique. Elle garantit du sens et une résilience qui devraient permettre à l’entreprise de naviguer plus sereinement entre incertitudes et risques…extra-financiers dûment identifiés.

En conclusion

(Re)définir sa raison d’être, c’est réviser le socle fondateur et le fil conducteur de l’entreprise, en y intégrant ses impacts sociaux et environnementaux, avec la mise en œuvre d’une politique RSE intégrée et pilotée. C’est le meilleur moyen de redonner du sens pour l’ensemble de ses équipes et d’exprimer la façon dont l’entreprise contribue au bien commun.

La sous-traitance est protéiforme : sous-traitants pour certains, prestataires IT ou de service, ressources externes ou encore freelances pour d’autres. La superficie de l’entreprise étendue ne cesse donc de croître et l’entreprise a, par conséquent, besoin d’outils collaboratifs pour être connectée à son écosystème.

Julien Pérona Co-fondateur de la plateforme SaaS – ADDWORKING

Ce dernier est composé bien sûr de ses salariés, de ses clients mais aussi de ses sous-traitants ou ressources externes. La sous-traitance prend donc une place de plus en plus importante dans son écosystème. Face à cela, l’entreprise est souvent confrontée à l’absence d’outil pour bien gérer cette population.

Bien sûr que la majorité des Directions financières est dotée d’ERP pour gérer les flux financiers Clients. Toutefois, le sous-traitant est très souvent isolé de tout système d’information. Les emails et les tableaux excels sont souvent de mise alors que les opérationnels auraient un grand besoin d’outils connectés pour consulter en temps réel leur panel de sous-traitants avec, entre autres, l’assurance d’une parfaite conformité juridique, un suivi contractuel et enfin un dashboard permettant en quelques clics de valider les factures Sous-traitants pour faciliter l’input à la Comptabilité.

L’entreprise doit absolument gagner en agilité pour animer facilement et simplement sa sous-traitance afin que ses opérationnels ne se consacrent qu’à des tâches stratégiques à haute valeur ajoutée.

L’entreprise prend souvent des risques juridiques sévères face à des alertes de non-conformités hors « workflow ».

Il existe beaucoup de systèmes de contrôle de la conformité des sous-traitants permettant à l’entreprise de s’en affranchir. Toutefois, ces solutions sont majoritairement en dehors du workflow de l’entreprise.

Cela n’empêche donc pas l’opérationnel de poursuivre sa relation contractuelle avec son sous-traitant. Le donneur d’ordre peut alors continuer à honorer, par exemple, les factures de ses sous-traitants malgré ces non-conformités sévères étant donnée l’absence d’alertes au sein même de son workflow… L’intégration de tout le processus au sein d’un même outil est indispensable, en lien avec un ERP éventuellement déjà en place.

L’entreprise doit plus que jamais fidéliser ses meilleurs partenaires pour assurer son exploitation, le délai de paiement étant assez souvent au coeur des frictions.

Tarder à payer son sous-traitant n’est pas forcément le reflet d’une entreprise donneur d’ordre faisant de la rétention de trésorerie. Il y a des mauvais payeurs mais ce n’est pas la majorité. Nous observons au contraire que l’entreprise est souvent en difficulté dans une phase critique : la réconciliation comptable.

Le montant de la facture du sous-traitant est-il correct ? La prestation correspond-t-elle aux attentes des opérationnels ? Le livrable est-il convenable ? Bref, autant de sujets qui mettent en attente la validation de la facture du sous-traitant.

D’autre part, le workflow, s’il existe, est souvent inversé : la facture arrive à la Comptabilité puis, elle est soumise à l’opérationnel afin qu’il valide, et enfin la Comptabilité doit mettre en paiement une fois la validation effectuée par l’opérationnel. Le digital permet la simplification des flux et il met l’humain à la bonne place dans la chaîne de décision.

Dans ce dernier exemple, imaginez que l’opérationnel soit notifié sur son smartphone de la fin de la prestation de sous-traitance. Il peut ainsi valider/refuser en temps réel le montant de ladite prestation, qui se transforme en facture « bon à payer » accessible par la Comptabilité.

Certes, le délai de paiement d’un donneur d’ordre reste ce qu’il est, toutefois la phase amont, à savoir la bonne prise en charge de la facture du sous-traitant, le contrôle de son IBAN (lutte contre la fraude aux sous-traitants/fournisseurs) et la validation du montant, sont autant de tâches qui retardent le paiement.

Pour conclure, le digital est une parfaite réponse aux besoins d’instantanéité et de simplicité de gestion pour les 2 parties. L’implémentation des solutions en mode Saas (Full web) est simple et peu onéreuse. Tout le monde gagne du temps et le processus est alors ultra efficace.

Alain Griset, est nommé ministre du nouveau gouvernement depuis le 6 juillet. Ce fils d’ouvrier et ancien taxi aura la responsabilité d’aider les PME à surmonter l’après Covid.

Par la rédaction

Alain Griset, président de l’U2P (Union des entreprises de proximité), se voit attribuer le portefeuille de ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises auprès de Bruno Le Maire.

Le nouveau venu en politique a déjà évoqué sa “très grande émotion” devant ce “grand honneur” lundi soir au micro de l’AFP. En effet, c’est une consécration pour ce nordiste de 66 ans, fils d’un ouvrier métallurgiste qui a exercé le métier d’artisan-taxi de 1975 jusqu’à la fin 2016.

“La mission qui m’est confiée, c’est d’abord écouter toutes ces entreprises – il y a trois millions d’indépendants en France – et proposer au Premier ministre, au président, un certain nombre de pistes pour leur permettre dans un premier temps de passer cette crise qui s’annonce et au-delà regarder comment on peut accompagner leur développement”, a expliqué Alain Griset à l’AFP.

“Reconnaissance des indépendants”

Le nouveau ministre ressent sa nomination comme une “reconnaissance que le président veut par (son) intermédiaire adresser à l’ensemble des indépendants”, en appréciant leur “rôle essentiel sur les territoires”. Il aura pour premier chantier de continuer la mise au point du plan de relance, sur lequel il précise d’ailleurs avoir déjà commencé à travailler avec Bruno Le Maire.

Président de l’U2P depuis le janvier 2017, Alain Griset était auparavant à la tête de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et d’artisanat ainsi que de l’Union nationale des taxis. Son implication dans la cause artisanale l’a confronté à beaucoup d’autres responsabilités, notamment celle de président du groupe de l’Artisanat au CESE. En parallèle, il a rempli de nombreux mandats consulaires dans la région des Hauts-de-France.

“L’économie de proximité, pleinement reconnue, fait son entrée au gouvernement” selon l’U2P qui voit dans la nomination de son président à ce poste une volonté de “l’économie de proximité, pleinement reconnue, fait son entrée au gouvernement”.

Réduire la facture d’énergie, particulièrement dans le contexte économique actuel, et améliorer la performance énergétique représentent des enjeux majeurs pour les entreprises. Voyons ensemble quelques points qui vous permettront de mieux cerner les défis à relever pour optimiser l’efficacité énergétique. 

Par Marie Odile Becker, Directrice du développement EnergiesDev

Le management de l’énergie est un levier d’actions important de lutte contre le changement climatique et la pollution de l’air; des aspects que les dirigeants et cadres de PME et ETI ont déjà pris en compte dans leur politique RSE . La sobriété énergétique, la réduction des couts énergétiques et le développement/consommation des énergies renouvelables sont 3 axes d’actions incontournables pour arriver à une performance énergétique optimale. Ils convient de souligner que des aides et subventions existent pour favoriser la mise en œuvre de ces actions.   

Comment la thématique de l’énergie est-elle souvent gérée dans nos entreprises ?

La gestion de l’énergie est un sujet transversal, souvent réparti dans différents services, les achats pour la partie négociation des contrats et des prix, la finance pour la partie taxes et vérifications des factures, la production ou la maintenance pour les autres aspects.  A cela se rajoute la gestion des subventions et autres CEE (certificat d’économie d’énergie) qui peut parfois rester en souffrance. Il peut aisément y avoir « un trou dans la raquette ».

L’optimisation du prix du MWh est souvent le sujet majeur auquel le dirigeant pense en premier pour optimiser les couts énergétiques. Ce sujet mérite des compléments importants.

Il faut savoir qu’une facture d’électricité ou de gaz comporte 3 parts plus ou moins équivalentes en termes de montants : le prix de fourniture (électron ou molécule de gaz), les taxes et les coûts d’acheminement de l’électricité.

Le prix 

Avoir en permanence les meilleurs prix d’achat d’énergie est complexe en raison d’une part de la loi de l’offre et de la demande, et d’autre part du caractère géopolitique influant directement le prix de l’énergie. Par ailleurs, la dérégulation des prix ont ouvert le marché à de nombreux acteurs. Les contrats se négocient en règle générale sur 2 à 3 ans et une anticipation du marché et des évènements est difficile. L’épidémie du Covid 19 ou les tensions géo politiques entre la Russie et les pays producteurs du Moyen Orient en sont des exemples majeurs récents. Les prévisions d’évolution sont particulièrement complexes. Il faudrait mettre en place une veille permanente pour optimiser les décisions au bon prix, au bon moment. Le recours à des courtiers peut être une solution pour avoir les meilleurs prix, mais attention car un courtier est rémunéré par les producteurs d’énergie et son indépendance est donc relative. A ce constat, se rajoute souvent la volonté de sécuriser partiellement les prix de l’électricité à moyen terme sur 10 à 20 ans par les dirigeants. La mise en œuvre de centrales photovoltaïque sur les sites des entreprises pour de l’autoconsommation en totalité ou partielle, avec ou non injection du surplus dans le réseau Enedis est une solution vertueuse pour sécuriser le coût sur la durée. La règlementation pour mettre en œuvre des centrales photovoltaïques est complexe en France et nécessite une analyse des différentes options juridiques et techniques.

Les taxes

La thématique des taxes est un sujet évolutif en raison du caractère budgétaire national. En effet par exemple en matière d’électricité, la fameuse CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité) (ex TICFE) est en principe applicable. Mais les cas d’exonération totale ou partielle doivent être étudiés au cas par cas. Après une étude des potentielles exemptions, un dossier complet de demande d’exemptions et de remboursement devra être fourni au service des douanes. Par la suite, il faudra que le service comptabilité vérifie bien entendu régulièrement l’application des exonérations.

Les coûts d’acheminement (via les réseaux de transport HT et le réseau de distribution MBT)  

Les coûts sont financés par le TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité). Il comprend les frais de gestion, les frais de comptage et les composantes de soutirage. Ces coûts sont souvent subis par les entreprises qui estiment qu’elles n’ont pas de levier d’actions pour les réduire. Ce sujet a par ailleurs fait l’objet d’un débat serré entre le gouvernement et les producteurs d’énergie solaire photovoltaïque pour l’autoconsommation. Un audit est souvent utile et rentable pour s’assurer de l’optimisation.

Enfin il est utile de rajouter le sujet des CEE (Certificat d’Economie d’Energie).  Les CEE ont fait beaucoup parler d’eux, parfois négativement en raison des fraudes notamment pour les particuliers.

Pourtant le mécanisme des CEE est vertueux lorsqu’il est bien utilisé et anticipé lors des investissements. Les CEE sont souvent présentés à tort comme des subventions par les producteurs d’énergie aux entreprises. C’est un raccourci de considérer les CEE comme une subvention car cela masque souvent une optimisation des prix de vente des CEE. N’oublions que les CEE se vendent sur un marché boursier appelé Emmy. Souvent les entreprises font confiance à leur fournisseur historique d’énergie en lui confiant la vente de leurs CEE. Le fait de ne pas faire jouer la concurrence entre énergéticiens ayant besoin de CEE complémentaires et énergéticiens ayant déjà leur quotas de CEE , est pénalisant pour les entreprises, car elles ne les vendent pas au meilleur prix.

Ces quelques exemples mettent en évidence que le métier de référent énergie est un vrai métier, nécessitant de nombreuses expertises. Il faut souligner que ce métier s’externalise aisément et surtout que les coûts des prestations externes s’amortissent aisément et que des aides et subventions existent pour accompagner les entreprises.

La transition énergétique est incontournable pour garder des parts de marché. En effet, face à la modification des habitudes de consommation et la nécessité de maitrise des coûts, s’engager dans la transition énergétique permet de mettre en avant la politique volontariste environnementale de l’entreprise. Dans le contexte actuel nul doute que ce sujet devient un atout indéniable pour les entreprises.

StreamMind est une deeptech qui repousse les frontières technologiques pour permettre aux entreprises d’accéder à une maîtrise optimale de leur flux bancaires.
Grâce à sa solution Moneyroad, StreamMind s’attaque avec succès à un enjeu majeur pour les PME et ETI ; les délais de paiement.
Nicolas Muhadri, fondateur de StreamMind, nous parle d’une innovation de rupture qui changera définitivement vos habitudes.


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