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SME-ETI

Affacturage en temps réel : les interventions décisives de Bibby Factor
En tant que pure player sur le marché de l’affacturage, Bibby Factor représente une véritable alternative aux grands groupes bancaires. Grâce à son agilité et sa réactivité, il est capable d’intervenir lors de situations financières délicates ou requérant une mise en place rapide de ligne d’affacturage. Charles Bonduelle, Responsable Relation Clientèle, nous raconte deux histoires inspirantes de cas clients qui illustrent parfaitement comment l’expertise et la relation humaine exceptionnelle de Bibby Factor ont permis de dénouer des situations critiques et d’apporter en temps réel les solutions adéquates de financement du poste clients.

Votre client vous envoie un questionnaire d’intégrité à compléter ? Votre banque vous demande de déclarer vos possibles interactions avec des pays sous embargo ? Vous avez dû constituer un registre de vos traitements de données ? Toutes ses obligations relèvent de la compliance. Mais qu’est-ce que c’est que la compliance ? Cet anglicisme, parfois traduit par le mot « conformité », peut être défini comme : le « mode d’emploi de la loi ».

Par Cécilia Fellouse

En effet, la compliance est une méthodologie qui vient donner les moyens aux sociétés et aux individus de respecter en pratique leurs obligations juridiques.

Si l’on devait faire un parallèle avec la circulation routière, le Code de la Route (la loi) vient poser les principes juridiques alors que la signalisation, les feux, les marquages au sol (la compliance) assistent l’usager dans le respect de la règle.

En France, la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 est bien connue pour avoir imposé aux dirigeants de sociétés de plus de 500 salariés et plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires l’obligation de déployer un programme de lutte contre la corruption.

Elle constitue un parfait exemple de ce qu’est la compliance. En effet, la corruption, en elle-même, est prohibée et sanctionnée par le Code Pénal depuis 1810. La loi Sapin 2, elle, vient lister les outils qui doivent être concrètement mis en place afin de prévenir, détecter, et enfin remédier à la corruption.

Ces outils, tous typiques des programmes de conformité, sont : une cartographie des risques, un code de conduite anticorruption, un système d’alerte, des formations pour les personnes exposées, un système d’évaluation des tiers, des contrôles spécifiques…

Classiquement, les domaines du droit qui font l’objet de règles de compliance sont les suivants :

  • la lutte contre la corruption,
  • la protection de la libre concurrence,
  • la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme,
  • le respect des programmes de sanctions internationales et embargo,
  • la protection des données,
  • la protection des droits humains.

Que faire alors face à toutes ses règles et face aux demandes de plus en plus fréquentes, précises et techniques venant de votre écosystème ?

Il convient, évidemment, tout d’abord de faire le tri entre les obligations qui sont les vôtres d’un point de vue légal (par exemple certaines dispositions de la loi Sapin 2 s’appliquent à toutes sociétés privées et collectivités publiques de plus de 50 salariés) et celles qui viennent de vos partenaires d’affaires (ex. vous n’entrez pas dans les seuils de la loi Sapin 2 mais recevez de plus en plus de questionnaires avec demande de documentation de la part de vos donneurs d’ordres).

En toute hypothèses, les grands principes sont les mêmes. Nous pouvons en identifier deux ici :

1. La compliance est une approche pragmatique et opérationnelle.

Première conséquence de ce premier principe.

Les outils et mesures instaurés en interne doivent être adaptés à la société, ses activités et ses risques. C’est cette approche par les risques qui gouverne la stratégie compliance de toute société, quelle que soit sa taille.

Deuxième conséquence de ce premier principe.

Les règles de compliance doivent être, le plus possible, intégrées à l’existant. Il y a le plus souvent dans les entreprises beaucoup de très bonnes pratiques déjà en place ; utilisons-les ! Par exemple, vous faites déjà une vérification de solvabilité de vos partenaires d’affaires ? Certains prestataires de solution offrent également des vérifications sur l’intégrité de ces derniers.

Le fait d’intégrer des éléments de sécurisation compliance dans les systèmes existants est plus efficace et plus facile à mettre en œuvre.

Troisième conséquence de ce premier principe.

Les règles que l’on pose en interne doivent être appliquées en pratique. La situation à éviter est celle où l’on impose des règles, on clame des valeurs et des principes et que ces derniers n’aient pas de réalité. Ce type de situation comporte des dangers pour les entreprises vis-à-vis de leurs salariés, actionnaires, clients et de la société civile.

2. La compliance est au service de votre stratégie

Certes, l’existence de programmes de conformité va venir rassurer vos donneurs d’ordre, donner le ton vis-à-vis de vos fournisseurs, vous permettre de remporter des appels d’offres et répondre aux attentes de vos actionnaires ou acquéreurs potentiels.

Au-delà des chartes éthiques, des codes de conduite, des questionnaires et des modules de formation, l’intégrité dans la conduite des affaires doit s’intégrer à votre stratégie d’entreprise. Par exemple, une analyse des pays dans lesquels vous êtes implantés peut révéler que les pays qui représentent pour votre société les plus grands risques de corruption sont également ceux où les délais de paiement voire la solvabilité de vos partenaires sont les plus mauvais.

Une compliance sans culture de l’intégrité s’essouffle. A l’heure de la recherche de la preuve de l’efficacité des programmes de conformité, il importe que tout effort de compliance qu’il soit petit ou grand, soit soutenu par cette culture d’entreprise.

Les entreprises françaises bénéficient de relais très actifs aux Emirats Arabes Unis qui couvrent les attentes d’entreprises de tout secteur et de toute taille dans un pays riche et friand de « French Touch ». En voici les dernières nouvelles… Par Franck Boccara Les Émirats Arabes Unis sont un Etat fédéral regroupant sept émirats dont les plus connus sont Abou Dhabi et Dubaï avec lesquels la France a le plus d’échanges. En effet, Les Emirats sont le deuxième partenaire commercial de la France dans le Golfe, après l’Arabie Saoudite. Les exportations tricolores ont triplé ces dix derniéres années dans les Émirats pour atteindre presque 4 milliards d’euros dans des secteurs comme le parfum, les produits cosmétiques et pharmaceutiques, les Airbus (la compagnie Emirates a déjà reçu plus d’une centaine d’A380), le matériel de transports ou les produits alimentaires. La France est le troisième investisseur dans les Emirats, derrière le Royaume Uni et l’Inde. Plus de 75% des entreprises françaises du CAC 40 y sont implantées. Les Émirats comptent aussi la plus forte communauté d’expatriés français du Moyen-Orient: ils sont près de 30 000. Des réseaux d’affaires efficaces Le French Business Council (FBC) de Dubaï qui fait office de chambre de commerce française sur place inaugure ces jours-ci un nouveau centre d’affaires pour accompagner les PME et ETI françaises qui souhaitent investir ou s’implanter sur ce marché. C’est pour répondre à l’intéret croissant de nos entreprises pour la destination « Emirats » que le FBC ouvre cette structure consacrée aux PME et ETI. Cette belle initiative s’inscrit totalement dans la stratégie gagnante de FBC qui s’affirme comme la plus grande Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Moyen-Orient avec des entreprises partenaires comme Schneider Electric, Dulsco, FedEx, Chalhoub Group et bien d’autres…. Business France avec son bureau local ou encore Bpifrance ont, de leur côté, organisé du 22 au 25 avril une campagne de promotion du savoir-faire français dans l’hôtellerie-restauration qui s’est terminée par une soirée au Burj Al Arab, le fameux hôtel en forme de voile de Dubai. Les enseignes présentes pour cette campagne de séduction sont B&B Hôtels, Potel & Chabot, Louvre Hôtels, Paris Inn, Les Bains, Oceania Hôtels, Compagnie Dumas, Ecole supérieur d’hôtellerie de Paris, Epicure, Grand Luxury Hôtel qui sont venu ressentir le potentiel et les opportunités énormes d’un lieu incontournable du tourisme mondial. L’ambassade de france et son service économique sont, pour leur part, située à Abou Dabi.  
Des collaborateurs jamais contents, et si c’était un peu votre faute ? Devant la multiplication des sollicitations et l’augmentation quasi-proportionnelle des exigences, il est toujours plus compliqué de satisfaire vos collaborateurs. Pas de panique, des solutions existent pour réenchanter leur quotidien. Découvrez dans cet article comment l’empathie permet de créer une expérience collaborateur authentique. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay L’empathie, c’est quoi au juste ? L’empathie est, à la fois, le fait de ressentir les émotions d’une autre personne et le fait de comprendre ce qu’elle ressent. Il s’agit d’une compétence essentielle qui nous permet d’interagir avec efficacité et de se mettre à la place de l’autre, émotionnellement et intellectuellement. C’est le résultat d’un processus simple :
  • observer et prendre conscience de l’état émotionnel de quelqu’un
  • l’interpréter correctement
  • tenter de ressentir la même émotion
  • et y répondre selon ses attentes.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
L’empathie vous permettra donc de comprendre les émotions, les motivations et les comportements de vos collaborateurs et vous permettra de leur répondre de manière appropriée tout en créant des liens avec eux. Si l’efficacité d’une équipe dépend de son degré de coopération, comprendre les émotions des autres est essentiel à son bon fonctionnement. Vos collaborateurs sont de plus en plus appelés à co-créer, à co-construire et donc à coopérer. Être capable d’identifier, d’exprimer ses émotions et d’accueillir celles des autres devient un atout essentiel pour réussir à travailler en « Intelligence Collective ». En d’autres termes, être attentif aux autres sert les intérêts de tous. Attention toutefois à ne pas faire preuve de trop d’empathie car vous serez incapable de réagir efficacement dans certaines situations critiques. A vous de trouver le juste milieu pour interagir avec vos équipes ou avec vos collègues. Ok, et comment générer de l’émotion en entreprise ? Instaurez un état d’esprit positif et de confiance au sein de votre organisation renforcera les échanges entre vos collaborateurs et le management, les encouragera à travailler en équipe et favorisera leur créativité. L’idée est vraiment de partager pour provoquer des émotions. Vous verrez, elles sont génératrices de souvenirs, elles permettent l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur et elles déclenchent ainsi le partage de l’expérience. Vous le savez, la meilleure façon de recevoir est de donner. Donnez-leur la possibilité d’écrire « votre » histoire pour créer un sentiment d’engagement. Donnez-leur la parole en mettant à leur disposition un espace pour proposer des idées sur les thématiques de leur choix. Donnez-leur les moyens des créer des liens en organisant des rencontres avec eux, des événements en ligne ou en présentiel. N’oubliez pas que si vous leur donnez la parole, il est primordial de leur répondre. Vos échanges serviront à la co-création d’une expérience, développeront une confiance partagée et une reconnaissance réciproque. L’engagement de vos collaborateurs résultera de la somme d’émotions positives qu’ils auront vécues. Vous aurez ainsi la capacité de percevoir les leviers de motivation de vos collaborateurs. En y répondant de manière adaptée, sans forcément tout accepter, vos collaborateurs seront plus compréhensifs et plus motivés, ils seront donc plus enclins à devenir des ambassadeurs de votre marque. Pour garder une cohérence dans vos échanges, vous pouvez vous appuyer sur le machine learning, en d’autres termes votre SIRH, en plaçant la data au cœur de votre expérience collaborateur. Notez chaque interaction, exploitez vos données dans le respect de la réglementation RGPD afin de leur proposer une expérience positive. Votre objectif sera bien entendu de proposer le bon service, au bon collaborateur et au bon moment grâce aux données ainsi récoltées. Vous l’aurez compris : Réenchanter le quotidien de vos collaborateurs passe par une meilleure compréhension de leurs attentes et par des réponses appropriées. L’empathie, cette notion au cœur de l’intelligence émotionnelle représente une compétence clé favorisant les échanges et l’attachement de vos collaborateurs à votre marque employeur. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer l’expérience collaborateur mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pouvez rencontrer.
CEFC - 11ème édition du China France Investment Dialogue
Le Comité d’Echanges Franco-Chinois (CEFC) de la CCI Paris Ile-de-France organise en partenariat avec la China Europe International Business School CEIBS le 30 juin 2025 après-midi la 11ème édition du China France Investment Dialogue. L’année 2025 marque les 50 ans de relations diplomatiques entre la Chine et l’Union européenne. Cet anniversaire intervient dans un environnement mondial marqué par des tensions géopolitiques, des bouleversements économiques profonds et une exigence croissante en matière de durabilité et de souveraineté industrielle ; où les entreprises se doivent de repenser leurs modèles face à l’émergence de nouvelles chaînes de valeur. Dans ce paysage en pleine mutation, la relation entre la France et la Chine prend une nouvelle dimension. La Chine reste un marché incontournable en pleine transformation. Les entreprises internationales y adoptent de plus en plus des approches localisées, à travers des stratégies “China for China”, pour mieux répondre aux dynamiques du marché intérieur et s’inscrire dans des écosystèmes industriels et réglementaires en pleine évolution. La France, forte de ses filières d’excellence dans l’énergie, la santé, les biens de consommation et la technologie ; affirme son positionnement européen, à travers une politique d’investissement ambitieuse incarnée par le plan France 2030. La 11ème édition du China France Investment Dialogue s’inscrit dans cette dynamique dans laquelle de CEFC s’inscrit. Elle offre aux entreprises l’occasion d’échanger avec des partenaires de haut niveau, de capter les tendances du marché et d’identifier des opportunités concrètes. La venue d’une délégation d’entreprises chinoises favorisera des échanges directs et la création de nouveaux partenariats. Dans un environnement mondial incertain, ce rendez-vous du CEFC est un levier stratégique pour celles et ceux qui veulent anticiper et bâtir des coopérations durables.

Organisateurs

China Europe International Business School (CEIBS) et CCI Paris Île-de-France Co-organisateur : CEIBS DBA programme

Programme (non définitif)

13h30 – 14h00 : Accueil des participants 14h00 – 14h10 Mots d’accueil WANG Hong, Présidente et professeur de Management, CEIBS【Video】 Dominique RESTINO, Président, CCI Paris Île-de-France 14h10 – 14h20 Ouverture du séminaire CHEN Dong, Ministre, Ambassade de Chine en France 14h20 – 14h35 Allocution : Jean-Pierre RAFFARIN, Ancien premier ministre ; Professeur distingué CEIBS 14h35 – 14h50 Allocution : Mathieu LANDON, Conseiller économique du Président Macron 14h50 – 15h05 Allocution : Marc-Antoine JAMET, Secrétaire général, LVMH 15h05 – 15h25 Intervention thématique : Olivier VERAN, Ancien ministre de la Santé 15h25 – 16h25 Table ronde : Opportunité du marché de la santé sino-français Modérateur : WANG Taiyuan, Professeur d’entreprenariat ; Directeur adjoint du programme DBA et co-directeur programme de management avancé, CEIBS Intervenants : Olivier DESSAJEAN, CEO Colisée Chine; Co-President de l’Alliance française de santé Olivier VERAN, Ancien ministre de la santé français ZHU Fangmeng, Président & CEO, Apeloa Pharmaceutical Co., Ltd.; Alumnis CEIBS DAI Jun, Président, Jinglin Medical Group (Hainan) Co., Ltd. ; Alumnis CEIBS 16h25 – 17h25 Table ronde : Relais de croissance du marché des biens de consommation franco-chinois Modérateur : Katherine XIN, Professeur de comportement organisationnel, CEIBS ; Directrice associée (Europe); Directrice EMBA hôtellerie, DBA and CCEMBA Intervenants: Caudalie (tbc) Damien LECLERC, Directeur, La Chablisienne (tbc) ZHANG Yunfan, Président, Shanghai Moonton Technology Co., Ltd.; Alumnis CEIBS WANG Zhonglin, CEO, Genhigh Tech ; Alumnis CEIBS 17h25 – 17h30 Mot de clôture Dominique TURPIN, Président (Europe) et professeur de marketing, CEIBS

Informations pratiques

Date : Lundi 30 juin 2025 Horaire : 14h00 – 17h30 Lieu : CCI Paris, 2 Place de la Bourse, 75002 Paris

Avec le soutien de

Les techniques de storytelling
Le storytelling, ou l’art de raconter des histoires, est devenu une technique incontournable pour capter l’attention des clients et renforcer leur engagement. Il peut être utilisé comme un outil puissant de communication et de marketing pour les PME et les ETI car il offre plusieurs avantages : humaniser la marque, se différencier sur un marché saturé, renforcer l’engagement des clients et augmenter leur fidélité. Par Sandrine Leroy – Fondatrice d’Un café et une chaise En racontant des histoires, les entreprises peuvent rendre la marque plus accessible et sympathique aux yeux des clients. Une histoire unique peut aider une entreprise à se démarquer de ses concurrents en faisant appel aux sentiments, aux émotions. C’est une pratique ancienne qui remonte à la préhistoire. Les premières formes peuvent être tracées dans les peintures rupestres, qui racontaient des histoires de chasse et de vie quotidienne. Ces premières expressions narratives ont été utilisées pour transmettre des connaissances, des traditions et des valeurs de génération en génération. Le storytelling traverse ensuite les civilisations sumériennes, égyptiennes, grecques et romaines avec des récits épiques qui expliquent l’origine du monde, des dieux et des héros. Il évolue au cours du Moyen Age, de la Renaissance et rencontre le cinéma au siècle dernier avec des réalisateurs comme Alfred Hitchcock et Steven Spielberg qui poussent le storytelling cinématographique vers de nouveaux sommets. On l’utilise dans les années 80 pour créer des liens émotionnels avec les consommateurs. On commence à en comprendre l’intérêt, et son impact sur l’augmentation des ventes. On a tous en tête Steve Jobs co-fondateur d’Apple qui révolutionne le storytelling dans le monde de la technologie en créant des récits autour des produits, transformant des gadgets technologiques en objets de désir émotionnellement chargés. C’est d’ailleurs toujours le cas… Contrairement aux simples faits et chiffres, les histoires ont le pouvoir de toucher les émotions, de créer des liens personnels et de rendre les messages mémorables. En marketing, le storytelling permet de présenter une marque, un produit ou un service de manière plus humaine et authentique, en mettant l’accent sur les valeurs et les expériences plutôt que sur les caractéristiques techniques. The difference between storytelling and story-selling - Prathamesh Krisang - Medium Avant de commencer à raconter, il est bien entendu essentiel de connaître son public cible. Comprendre son audience permet de créer des histoires qui résonnent véritablement avec son vécu. Les bonnes histoires suivent généralement une structure narrative classique : une situation initiale, un conflit ou un défi, et une résolution. Cette structure aide à captiver et à maintenir l’intérêt. Celles centrées sur des personnages sont plus engageantes car elles permettent aux clients de s’identifier. L’authenticité est cruciale pour le storytelling. Les clients sont de plus en plus capables de détecter les faux messages et les histoires artificielles. Alors racontez des histoires vraies et honnêtes sur votre entreprise, vos produits, et vos valeurs. Les émotions jouent un rôle clé dans l’engagement des clients. Que ce soit la joie, la tristesse, la surprise ou l’inspiration, les histoires qui suscitent des émotions fortes sont plus susceptibles d’être partagées et de rester dans les mémoires. Elles incitent les clients à s’identifier, à faire appel à des souvenirs d’enfance, et ça fonctionne ! La campagne « Thank You, Mom » de Procter & Gamble, qui célèbre les mères des athlètes olympiques lancée aux JO de Rio est un excellent exemple de storytelling émotionnel. Les visuels et les médias riches, tels que les vidéos, les images et les infographies, peuvent renforcer votre histoire et la rendre plus engageante. Les vidéos, en particulier, sont un moyen puissant de raconter des histoires de manière immersive. Airbnb utilise souvent ce canal pour raconter les histoires de leurs hôtes et invités, créant ainsi un lien émotionnel fort avec leur audience. Vous vous souvenez surement de ces campagnes mais également des suivantes : « Share a Coke » de Coca-Cola est un excellent exemple de storytelling réussi. En remplaçant leur logo sur les bouteilles par des prénoms populaires, Coca-Cola a invité les consommateurs à partager une boisson avec leurs amis et leurs proches. Cette campagne a non seulement augmenté les ventes, mais a également renforcé l’engagement des clients en les plaçant au cœur de l’histoire. La campagne « Live in Levi’s » de Levi’s met en avant des histoires de vrais clients portant leurs jeans dans leur vie quotidienne. En montrant comment leurs produits s’intègrent dans des moments significatifs de la vie de leurs clients, Levi’s a réussi à créer une connexion émotionnelle et à renforcer la fidélité à la marque. Ben & Jerry’s utilise le storytelling pour partager leur engagement envers des causes sociales telles que la justice climatique et les droits civiques. En racontant des histoires authentiques sur leurs initiatives et les impacts positifs qu’ils ont sur la société, Ben & Jerry’s parvient à engager leurs clients sur des valeurs partagées, renforçant ainsi leur loyauté et leur engagement. Nike « Just Do It » emploie le storytelling pour inspirer et motiver ses clients. Les campagnes de Nike mettent souvent en avant des athlètes surmontant des obstacles pour atteindre leurs objectifs. La campagne « Dream Crazy » avec Colin Kaepernick est un exemple puissant de storytelling qui combine inspiration et prise de position sociale. Always  aussi avec « Like a Girl » transforme une phrase souvent utilisée de manière péjorative en un message de force et d’empowerment. En montrant des filles et des jeunes femmes exécutant des actions avec confiance et compétence, Always a réussi à changer la perception publique et à renforcer son image de marque positive. Pour implémenter efficacement le storytelling dans votre stratégie marketing, il faut commencer par définir vos objectifs. Que souhaitez-vous accomplir ? Augmenter la notoriété de la marque, améliorer l’engagement client, ou stimuler les ventes ? Ensuite, il faut identifier vos valeurs clés : quelles sont les valeurs fondamentales de votre entreprise que vous souhaitez communiquer Et enfin vous choisirez les canaux de communication. Où allez-vous raconter vos histoires ? Sur votre site web, vos réseaux sociaux, dans des newsletters, ou via des vidéos ? Pour cela vous créerez un calendrier de contenus pour planifier les histoires que vous allez raconter et à quel moment. N’oubliez pas de mesurer l’impact de vos histoires sur l’engagement client et ajustez votre stratégie en conséquence. Vous l’avez compris, le storytelling peut être une technique puissante pour les PME et les ETI qui cherchent à renforcer l’engagement de leurs clients. En humanisant votre marque, en créant des liens émotionnels et en racontant des histoires authentiques et captivantes, vous pouvez non seulement attirer l’attention de votre audience, mais aussi fidéliser vos clients et augmenter votre rentabilité. Que vous utilisiez des campagnes emblématiques ou que vous racontiez des histoires sur votre engagement social, le storytelling offre des possibilités infinies pour différencier votre entreprise et créer une connexion durable avec les acheteurs. Si vous faites le choix d’investir dans le storytelling, vous vous positionnez non seulement comme un leader sur votre marché, mais vous créez également une communauté fidèle et engagée.

Depuis plusieurs années, le management de transition est en constant développement et répond de plus en plus à des demandes temporaires d’expertises, pas toujours faciles à trouver pour une entreprise. Pour autant, il reste assez méconnu des PME et ETI. Nous vous proposons donc d’en faire connaissance.

Par Gustavo Rodriguez Rangel – EULEOS

Qu’est-ce que le Management de Transition ?

Originaire des Pays-Bas dans les années 1970 sous le nom d’« Interim Management » (terme qui par ailleurs reste d’usage), il s’agit d’une forme de management dédiée exclusivement à la gestion de situations de crise. L’« interim management » se répand fortement au UK, aux USA et en Allemagne, et à partir des années 2000 en France sous le nom de « management de transition ». Au fil des ans, le management de transition s’est transformé : il n’est plus une ressource pour les moments de crise mais plutôt pour accompagner la transformation et la croissance de l’entreprise.

On pourra donc dire simplement que c’est un processus permettant d’aider ponctuellement une entreprise à devenir plus performante via l’aide d’un manager expérimenté qui intervient sous forme de mission, c’est-à-dire :

  • Avec un but précis et son ou ses livrables, en fonction du type d’intervention ;
  • Pour une durée déterminée : la mission a un début et une fin bien définis ;
  • Avec une obligation de transmission, afin d’assurer la continuité.

On retrouve 3 grands types de mission :

  • Management relais : relève au pied levé, situation de crise (redressement, restructuration) ;
  • Gestion d’une phase de transition ou de transformation (revente, fusion avec une autre entreprise…) ;
  • Gestion des projets stratégiques.

Vu à l’origine comme un « urgentiste », aujourd’hui le manager de transition, très souvent entrepreneur lui-même, est un véritable partenaire de l’entreprise, bras droit du dirigeant, agissant pour soutenir sa croissance et améliorer sa performance. Il s’agit d’un(e) indépendant(e) expérimenté(e) qui met à profit de l’entreprise ses compétences opérationnelles et managériales. Ainsi, il / elle accompagne opérationnellement une entreprise dans des fonctions du COMEX / CODIR, prend des décisions et exerce des responsabilités.

Les bénéfices pour l’entreprise

  • Immédiateté opérationnelle

Le manager de transition, expert dans son domaine est opérationnel immédiatement car il déjà vécu des expériences similaires. La courbe d’apprentissage est quasi inexistante, c’est pourquoi la première action consiste typiquement à lancer un diagnostic rapide qui permet de proposer un plan d’action lequel, une fois validé par le dirigeant, est mis en œuvre sans tarder.

  • Accompagnement du dirigeant

Plusieurs études, dont notamment celle menée par Bpifrance en 2016 auprès de 30 000 dirigeants de PME et d’ETI, pointent du doigt ce phénomène que des milliers d’entrepreneurs portent stoïquement sur leurs épaules : la solitude du dirigeant. Si l’on imagine le chef d’entreprise comme étant quelqu’un qui est en train de monter tout seul une pente en portant une lourde valise, le manager de transition est là pour l’y aider. Véritable bras droit du dirigeant, Il est là pour accompagner, épauler, soulager et, in fine, mener à bien les projets stratégiques chers au dirigeant, mais pour lesquels les ressources internes de l’entreprise ne sont pas adaptées.

  • Un regard externe et neutre

En tant que ressource externe, le management de transition n’a ni passé ni avenir au sein de l’entreprise. Il a du recul par rapport à la situation générale de celle-ci, ce qui lui permet d’apporter une vision neutre. Parce qu’il est en mission, ses observations et recommandations sont objectives, il ne cherche pas à se mettre en avant ou à se positionner en vue d’une promotion : il a un objectif clairement établi, et ce dès le départ de son intervention.

  • Flexibilité

Enfin, on pourrait rajouter un quatrième avantage : la flexibilité. Car même si le management de transition et souvent associé à du temps plein, certains managers de transition commencent à travailler à temps partiel, en discontinu (quelques jours par mois), en binôme (lorsque le besoin exprimé nécessite des compétences complémentaires), le tout dans le but de s’adapter au besoin et au budget de l’entreprise.

La situation actuelle est un accélérateur de ce métier car les incertitudes bousculent les habitudes, et le fait de pouvoir compter sur un expert, sans y être attaché administrativement, est un véritable ballon d’oxygène pour une entreprise. Cette tendance, au vu de toutes les études internationales, va se poursuivre sur les prochaines années.

D’accord, mais puis-je me payer un manager de transition ?

Il existe des aides financières, tant au niveau départemental, régional que national, qui peuvent prendre en charge une partie d’une prestation d’accompagnement comme le management de transition. A titre d’exemple le « chèque Relance Export » couvre 50% des dépenses, dans la limite d’un plafond, pour aider les PME et ETI françaises dans leurs projets à l’international.

La donation-partage...pensez-y !

Dans l’exercice de son pouvoir de contrôle, l’administration peut être amenée à rectifier le chiffre d’affaires initialement déclaré par une personne physique ou une société et à déterminer les bases imposables des contribuables qui ont failli à leurs obligations déclaratives. C’est ce que l’Administration appelle communément le droit de rectification ou droit de reprise.

Par Nathalie SAINTE ROSE MERIL – Avocate fiscaliste et fondatrice de NSMR AVOCAT

Comment s’exerce le droit de reprise de l’Administration fiscale ? Il faut savoir que ce droit n’est pas illimité et s’exerce dans un cadre temporel précis, ce sont les délais de prescription.

Les principes sont les suivants :

1.Droit de reprise triennal

Le droit de reprise de l’Administration expire le 31 décembre de la 3ème année qui suit celle au titre de laquelle l’imposition est due et/ou la taxe est devenue exigible, il en va ainsi pour :

  • L’impôt sur le revenu (salaires, BIC, BNC, revenus fonciers, plus-values, revenus de capitaux mobiliers …)
  • L’impôt sur les sociétés
  • La cotisation foncière des entreprises et la CVAE
  • La TVA
  • Les droits d’enregistrement
  • L’IFI

2. Droit de reprise sexennal

La prescription sexennale s’applique dans tous les cas où une prescription plus courte n’est pas prévue par les textes et également si l’exigibilité des droits n’a pas été suffisamment révélée par le document enregistré ou présenté à la formalité. Concrètement si l’Administration peut démontrer qu’elle a eu besoin de mettre en œuvre des recherches pour déterminer une imposition elle pourra de prévaloir de la prescription allongée.

Ceci est valable pour :

  • Les droits d’enregistrement
  • L’ISF et l’IFI

→ exemple :

  • Une déclaration de succession ne faisant pas apparaître un fonds de commerce en 2017
  • Des déclarations d’ISF non déposées au titre de 2015, 2016, 2017, 2018 et dont l’Administration établie un actif net supérieur à 1,3M€

3. Le délai de reprise peut être allongé dans certains cas

  • L’activité occulte

Lorsque l’Administration découvre qu’une activité économique n’a pas été déclarée, elle qualifie cette activité, d’activité occulte.

Pour tous les impôts y afférents, IR, IS, TVA, CFE et CVAE, le délai de reprise est porté de 3 à 10 ans

  • Défaut de déclaration de comptes à l’étranger

Lorsqu’un contribuable a omis de déclarer ses comptes à l’étranger, le délai de reprise est porté de 3 à 10 ans

Le défaut de déclaration emporte des conséquences au regard de la procédure employée par l’Administration, notamment la procédure d’imposition d’office et des majorations.

La procédure de rectification contradictoire qui s’applique en cas de dépôt des déclarations dans les délais légaux, est protectrice pour le contribuable car elle lui permet toujours de bénéficier d’un deuxième, voir troisième regard sur les rectifications proposées.

L'IA à l’export : un atout marketing pour votre business
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. TPE, PME, vous souhaitez accélérer votre développement à l’international ? L’intelligence artificielle peut devenir un véritable atout marketing pour réussir votre stratégie export. De la définition de votre marché cible à l’optimisation de vos campagnes commerciales, l’IA à l’export vous aide à gagner en efficacité et en compétitivité. L'IA à l’export : un atout marketing pour votre business Participez à notre webinar le mardi 24 juin 2025 de 11h à 12h, animé par la CCI Paris avec la participation de l’ESSEC, grande école de renom. Venez explorer les opportunités qu’offre l’IA à l’export : de la veille concurrentielle à la personnalisation des offres, en passant par l’optimisation de l’expérience client. Des cas concrets illustreront les bénéfices de l’IA pour les PME et TPE françaises.

Au programme :

  • Cibler un marché et vous démarquer des concurrents grâce à l’IA
  • Opportunités de croissance à l’international en fonction du marché visé
  • Outils de l’IA pour la veille concurrentielle
  • Success stories : quand l’IA propulse les PME françaises à l’international Commercialiser sur un marché en intégrant l’IA
  • Personnalisation des offres et des campagnes marketing
  • Amélioration de l’expérience client

Intervenants :

  • Arnaud DE BRUYN, Professeur au département Marketing de l’ESSEC
  • Marc CARBONARE, Expert IA, CCI Paris Ile-de-France

Modératrice :

  • Lia HORTA, Conseillère en développement international, CCI Paris Ile-de-France
En partenariat avec :

La CCI sur Vivatech du 11 au 14 juin 2025
Dans le cadre du partenariat qui nous lie à la CCI Paris Ile-de-France, PME-ETI.fr vous tient informés en priorité des principaux évènements qui peuvent vous permettre de booster votre croissance et de rencontrer des acteurs-clés de l’économie. Le plus grand événement européen dédié aux startups, Viva Technology se déroulera du 11 au 14 juin 2025 à Paris Expo Porte de Versailles. Son ambition ? Explorer de nouvelles frontières : technologiques, commerciales, géographiques, responsables, et comprendre comment l’innovation transforme chaque aspect de notre monde. Venez rencontrer les experts de la CCI sur Vivatech et découvrir les solutions innovantes proposées par les startups qu’elle accueillera sur son stand (Hall 1 – G50). VivaTech réunit tous les acteurs qui font bouger l’économie et la société : startupsleaders technologiquesindustriels, grandes entreprises, investisseurs, organismes publics… Près de 3 500 exposants et 3 200 investisseurs sont attendus. Les connexions et collaborations entre tous ces acteurs et la tech permettront de bâtir une société plus durable et plus inclusive, mais aussi de faire naître de nouvelles opportunités de croissance pour les entreprises et les startups. Parmi les thématiques mises en valeur dans cette édition 2025, figurent : l’intelligence artificielle, la cybersécurité, l’informatique quantique, la durabilité, le climat, la mobilité, la santé, les industries créatives, l’éthique…

Accélérez votre business avec la CCI Paris Ile-de-France

Financementdéveloppement internationalinnovationprogramme startups… nos experts vous apporteront des conseils personnalisés sur toutes les questions liées à la croissance de votre entreprise et de vos projets. N’hésitez pas à les solliciter, ils seront là pour vous (stand G50-Hall 1).

Découvrez les startups que la CCI Paris Ile-de-France a choisi de mettre en lumière

La CCI Paris Ile-de-France a la volonté de soutenir les innovations des nouvelles pépites franciliennes en leur offrant une visibilité sur le plus grand événement international de la tech en Europe. Venez découvrir les solutions innovantes proposées par les 29 startups que La CCI sur Vivatech accueillera sur son stand (Hall 1 – G50)

Découvrez le programme

Pour réserver votre pass et en savoir plus sur Vivatech

Samedi 14 juin, venez découvrir les innovations des 3 écoles de la CCI Paris Ile-de-France et participez à leurs démonstrations

  La CCI sur Vivatech du 11 au 14 juin 2025 : Gobelins Paris GOBELINS Paris vous fera tester des projets d’étudiants de sa filière jeu vidéo. Une occasion de s’amuser tout en découvrant les différentes filières de notre école.
La CCI sur Vivatech du 11 au 14 juin 2025 : ESIEE-IT
ESIEE [IT] – Informatique, robotique, domotique… venez découvrir les innovations des étudiants de notre école d’ingénieurs et informez-vous sur ses formations.
La CCI sur Vivatech du 11 au 14 juin 2025 : CODING FACTORY
Coding Factory by ESIEE [IT] L’eXtended Reality, le gaming et l’informatique vous passionnent ? Venez rencontrer les experts de la Coding Factory et tester leurs innovations !
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